Bonne année 2005 - fncv.com

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Séminaire des présidents 2004 (suite)Nous partageons nos problèmesparticuliers avec les associations amies« Rhin et Danube » et les « Anciensd’Indochine ». Le monument dédié aumaréchal de Lattre de Tassigny estgarant de cette amitié.Le drame de notre association c’estson érosion, du fait de l’âge de nosadhérents ; en dix ans nous sommespassés de 106 membres à 80. Nousavons contacté d’autres associationsd’anciens combattants volontaires pourqu’ils se joignent à nous afin de regrouperles hommes d’un même idéal, maischacun veut garder sa propre identité etles négociations ne sont pas faciles.Nos relations avec le siège fédéralnous laissent perplexes. Devenue petitesection, nous ne pouvons plus proposerun candidat pour siéger au conseil d’administration,ce qui au demeurant nenous gêne pas. Cependant, nousaurions l’impression d’être autre choseque des cotisants bénévoles. La dernièrefois, nous avons soutenu un seul candidaten la personne de notre ami MaxFLANQUART, car nous connaissons sontravail et ses difficultés.Pour le 6 juin, anniversaire du débarquement,nous organisons chaqueannée une cérémonie commémorative.Cette année, elle a été plus importante.La ville de Chartres, avec trois autresmunicipalités, nous avait convié le 5 juin2004 à remonter les Champs-Elyséesderrière la fanfare chartraine.C’est le député-maire de Chartresqui a pris en charge les frais. Les autoritésciviles et militaires étaient représentéeset 18 drapeaux les accompagnaient.La lettre émanant de la section del’Isère quant à l’attribution de la Légiond’honneur, a été jugée inconvenante etmaladroite, et la réponse du conseild’administration fut normale. Cependant,elle énumérait des griefs que nousvoudrions voir évoqués par les associationsd’anciens combattants auprès del’ordre correspondant quant à son attribution,soit à titre militaire, soit à titrecivil. Dans un domaine qui nous intéresseplus particulièrement, la CCV n’estpas attribuée lorsque le corps auquelappartenait l’ancien combattant ne figurepas sur la liste des unités combattantesétablie par le ministère. C’est ainsi quel’un de nos membres, capitaine defrégate de réserve, possédant toutes lespièces requises, n’y a pas droit parceque la base aéronavale à laquelle il étaitaffecté est absente de la liste. N’y auraitilpas une intervention à faire auprèsdes autorités pour réexaminer ces problèmes? L’image de la FNCV en seraitbénéficiaire.Par ailleurs, nous sommes évidemmentd’accord avec les objectifs présentéspar le président et y contribueronsavec joie.Le président national : « Le grandnombre d’associations d’anciens combattantsspécifiques est le problèmeconstaté par tout le monde. Celui qui està la fois combattant volontaire, résistant,parachutiste... voit le nombre de cotisationsà payer se multiplier. A eux de faireun choix et à nous de donner une bonneimage de la FNCV. »André ARMENGAU : « Vous nousdites que d’authentiques résistants sesont vus refuser la carte du combattantcar on n’a pas pu déterminer la formationà laquelle ils appartenaient. C’est effectivementpossible, mais il est à noter quetoutes les listes d’unités combattantesont été publiées en leur temps et qu’ellesfigurent au bulletin officiel des arméesqui est à la disposition des offices départementauxdes anciens combattants. Surces listes d’unités combattantes de laRésistance, il faut distinguer celles quirelevaient des Forces Françaises del’Intérieur (FFI) : il appartenait à leurschefs de formations de présenter undossier à la fin de la guerre en vue de lesfaire reconnaître comme unités combattantesde la Résistance. Ceux qui l’ontfait et dont les unités remplissaient lesconditions ont obtenu satisfaction. Pource qui concerne les réseaux des ForcesFrançaises Combattantes (FFC), plus dedeux cents ont été homologués combattants,c’est-à-dire la quasi totalité deceux qui ont été reconnus comme tels.Pour ce qui concerne la RésistanceIntérieure Française (RIF), il y a un peuplus de quarante mouvements qui ontété reconnus, une vingtaine d’entre euxont été assimilés à des unités combattanteset leurs membres peuvent doncprétendre à la carte du combattant.Ce n’est pas soixante ans après quel’on peut réviser les listes d’unités combattantesde la Résistance, pour lasimple raison que ces listes étaient soumisesà des commissions composées dechefs de la Résistance dont la plupartsont aujourd’hui décédés.En ce qui concerne les unités de l’arméed’active, les listes d’unités combattantesont été établies en fonction de critèresextrêmement précis par les serviceshistoriques de l’armée de Terre, dela Marine ou de l’Air. Ces services continuentencore, à l’heure actuelle, de travaillersur l’établissement des listesd’unités combattantes, notamment pourles opérations extérieures. »Concernant le fait que vous n’ayezpas d’administrateur national, je vousprécise que les statuts vous autorisent àprésenter un candidat. Cependant, il fautsavoir que ces candidatures sont soumisesaux voix des présidents départementauxet administrateurs nationaux.L’année dernière nous n’avions qu’uncandidat et tous les administrateurs sortantse représentaient sauf un. Ce candidata été élu. Cette année, une seuleplace était vacante et six adhérents postulaientpour ce poste. Les votants sesont exprimés… »2900 FINISTERE« Au début de ce séminaire, nousavons observé une minute de silence àla mémoire de nos disparus, nous dit lenouveau président départemental Jean-Jacques LE CORRE. Je me permettraisd’évoquer celle de Jean-Louis TAN-NEAU, président de la section duFinistère, décédé le 26 août dernieràlasuite d’une longue maladie. C’étaitun homme courageux, ses états deservices militaires en font foi. Il était bonet très généreux, pensant beaucoupplus aux autres qu’à lui–même. Il étaittrès bien perçu du monde combattant. Ilassumait très souvent la fonction deporte-drapeau. Ses amis lui ont renduhommage à ses obsèques, 18 drapeauxétaient présents, ce que le curé de laparoisse n’avait encore jamais vu. Jean-Louis était un fidèle de la GrandeGarenne. Nous ne l’oublierons pas.Revenons à la vie et à l’état de notresection. Hélas, nous subissons l’érosioncommune, mais nous nous efforçons derecruter. Depuis onze ans, nous avonsréussi à maintenir la cohésion entre lenord et le sud du département. La disparitionde Jean-Louis TANNEAU, quiétait bien connu et apprécié dans le suddu département, nous pose un problème.Nous nous efforcerons de trouverune solution.Cette année, je suis accompagné duvice-président Roger GESTIN dont laformation juridique m’est précieuse. Ilest accompagné de sa charmante épouse.C’est la première fois qu’il fréquentela Grande Garenne et je souhaite qu’il yprenne goût….Nous nous félicitons des actions duprésident GAGNIARD et particulièrementde celle concernant l’attribution dela CCV aux volontaires des missionsextérieures. Nous avons reçu un accueiltrès favorable des parlementaires duFinistère qui ont répercuté cette initiativeauprès de Mme ALLIOT-MARIE. De plus,cette démarche a eu l’avantage incontestablede nous faire mieux connaître etapprécier de ces autorités… »(suite page 9)8

Séminaire des présidents 2004 (suite)Cérémonie de clôture du séminaire 2004Le président national : « Ce n’est passeulement « mon » action, la demanded’attribution de la CCV aux volontairesdes missions extérieures est une actioncommune. Mes prédécesseurs ont lancéle débat et sans l’aide des présidentsdépartementaux, je ne pourrais guèreprogresser. Il est par ailleurs incontestableque l’image de la Fédération s’enest trouvée grandie suite à la diffusion decette requête.. »3100 HAUTE-GARONNE - SUDC’est la troisième fois que JeanSEILHAN assiste au séminaire en saqualité de président.« Les adhérents du sud de la Haute-Garonne m’ont chargé de vous apporterleur salut fraternel !Les effectifs de la section sont enlégère augmentation et ce, malgré lesdécès. Nous nous employons à fairemieux connaître notre association afinde faire du recrutement. Comme vous lesavez, tout cela n’est pas chose facile.Nous avons de bonnes relations surle plan local. Nous sommes accueillis àla sous-préfecture, à la mairie, à l’escadronde gendarmerie mobile, à la compagniede gendarmerie départementale…et les rapports avec les associations dumonde combattant sont chaleureux…Le drapeau, toujours porté par notreinfatigable et dévoué Fernand GARCIA,est présent à toutes les commémorationsofficielles, aux assemblées générales oùnous sommes invités, ainsi qu’auxobsèques de nos anciens compagnons.En cas de besoin, nous intervenons égalementdans les démarches administratives(décorations, pensions de réversion…).Notre seul souci : le recrutement…»3105 HAUTE-GARONNE - TOULOUSENous remontons un peu plus au nordet écoutons le président Roland PIER-QUIN.« Notre section, qui existe maintenantdepuis un an environ, compteune cinquantaine de membres. Noussommes en progression constante etsept personnes sont en cours d’adhésion.Nous avons beaucoup de candidatsissus des missions extérieuresmais leur dossier est en attente, ceuxcine pouvant obtenir leur carte ducombattant du fait que les listes d’unitéscombattantes ne sont toujours passorties. Cela nous pose beaucoup deproblèmes.En Haute-Garonne, nous avons participéà une action auprès de M me ALLIOT-MARIE afin que l’établissement de ceslistes soient accéléré…Nos jeunes sont à l’écoute de ceque les anciens leur disent, même s’ilsn’ont pas fait les mêmes guerresqu’eux. Je me suis mis en rapportavec les chefs de corps afin de merendre chez eux avec une délégationpour qu’ils nous présentent leur régimentet que nous leur fassionsconnaître la FNCV.Nos permanences sont assuréestous les mardis de 14 à 16 H, uneréunion mensuelle nous permet de discuterdes problèmes rencontrés parchacun… »Le président national : « Bravo pour ledynamisme de la section ! Il faut biencomprendre que nul n’a choisi son âge,nul n’a choisi son conflit.Il est très important de se tournervers les jeunes générations du feu, ellessont l’avenir de notre Fédération. »3300 GIRONDELe nouveau président départemental,Georges CIPREO, apporte à cette nobleassemblée le salut fraternel de la sectionde Gironde.« Cette année est une année derenouveau pour la section. En effet, fin2003-début 2004, elle était au bordd’une dissolution ou, pour le moins,d’une mise en sommeil, situation due àune succession de circonstances malheureuses: décès du secrétaire généralPierre LABARE, départ définitif deGironde du président Jean FORESTIER,brusque démission de la trésorièreJeannine MASSE qui ne devait quitterses fonctions qu’à l’assemblée généralede 2004. Pour couronner le tout, aucunvolontaire ne s’est manifesté pourprendre des fonctions malgré plusieursappels pressants de mon prédécesseur.A l’époque, j’étais adhérent dans lesYvelines. Ce n’est que peu de tempsavant son départ que M. FORESTIERm’a contacté et convaincu de venir l’aider,et ce malgré mes charges de présidentd’autres associations. Entre-temps,il avait également demandé de l’aide àGérard DESMOULIN. Nous avons doncété parachutés tous les deux dans latourmente et, avec Pierre CLEMENT,alors vice-président, nous avons pu fairevivoter la section jusqu’à l’assembléegénérale qui s’est tenue en mai.Lors de cette rencontre, les chosesn’avaient guère évolué, puisqu’il n’yavait toujours pas de volontaires. Enfin,pour que la section ne disparaisse pas,M. DESMOULIN a accepté le poste detrésorier, quant à moi je me suis trouvépropulsé au poste de président et secré-(suite page 10)9

Séminaire des présidents 2004 (suite)Cérémonie de clôture du séminaire 2004Le président national : « Ce n’est passeulement « mon » action, la demanded’attribution de la CCV aux volontairesdes missions extérieures est une action<strong>com</strong>mune. Mes prédécesseurs ont lancéle débat et sans l’aide des présidentsdépartementaux, je ne pourrais guèreprogresser. Il est par ailleurs incontestableque l’image de la Fédération s’enest trouvée grandie suite à la diffusion decette requête.. »3100 HAUTE-GARONNE - SUDC’est la troisième fois que JeanSEILHAN assiste au séminaire en saqualité de président.« Les adhérents du sud de la Haute-Garonne m’ont chargé de vous apporterleur salut fraternel !Les effectifs de la section sont enlégère augmentation et ce, malgré lesdécès. Nous nous employons à fairemieux connaître notre association afinde faire du recrutement. Comme vous lesavez, tout cela n’est pas chose facile.Nous avons de bonnes relations surle plan local. Nous sommes accueillis àla sous-préfecture, à la mairie, à l’escadronde gendarmerie mobile, à la <strong>com</strong>pagniede gendarmerie départementale…et les rapports avec les associations dumonde <strong>com</strong>battant sont chaleureux…Le drapeau, toujours porté par notreinfatigable et dévoué Fernand GARCIA,est présent à toutes les <strong>com</strong>mémorationsofficielles, aux assemblées générales oùnous sommes invités, ainsi qu’auxobsèques de nos anciens <strong>com</strong>pagnons.En cas de besoin, nous intervenons égalementdans les démarches administratives(décorations, pensions de réversion…).Notre seul souci : le recrutement…»3105 HAUTE-GARONNE - TOULOUSENous remontons un peu plus au nordet écoutons le président Roland PIER-QUIN.« Notre section, qui existe maintenantdepuis un an environ, <strong>com</strong>pteune cinquantaine de membres. Noussommes en progression constante etsept personnes sont en cours d’adhésion.Nous avons beaucoup de candidatsissus des missions extérieuresmais leur dossier est en attente, ceuxcine pouvant obtenir leur carte du<strong>com</strong>battant du fait que les listes d’unités<strong>com</strong>battantes ne sont toujours passorties. Cela nous pose beaucoup deproblèmes.En Haute-Garonne, nous avons participéà une action auprès de M me ALLIOT-MARIE afin que l’établissement de ceslistes soient accéléré…Nos jeunes sont à l’écoute de ceque les anciens leur disent, même s’ilsn’ont pas fait les mêmes guerresqu’eux. Je me suis mis en rapportavec les chefs de corps afin de merendre chez eux avec une délégationpour qu’ils nous présentent leur régimentet que nous leur fassionsconnaître la FNCV.Nos permanences sont assuréestous les mardis de 14 à 16 H, uneréunion mensuelle nous permet de discuterdes problèmes rencontrés parchacun… »Le président national : « Bravo pour ledynamisme de la section ! Il faut bien<strong>com</strong>prendre que nul n’a choisi son âge,nul n’a choisi son conflit.Il est très important de se tournervers les jeunes générations du feu, ellessont l’avenir de notre Fédération. »3300 GIRONDELe nouveau président départemental,Georges CIPREO, apporte à cette nobleassemblée le salut fraternel de la sectionde Gironde.« Cette <strong>année</strong> est une <strong>année</strong> derenouveau pour la section. En effet, fin2003-début 2004, elle était au bordd’une dissolution ou, pour le moins,d’une mise en sommeil, situation due àune succession de circonstances malheureuses: décès du secrétaire généralPierre LABARE, départ définitif deGironde du président Jean FORESTIER,brusque démission de la trésorièreJeannine MASSE qui ne devait quitterses fonctions qu’à l’assemblée généralede 2004. Pour couronner le tout, aucunvolontaire ne s’est manifesté pourprendre des fonctions malgré plusieursappels pressants de mon prédécesseur.A l’époque, j’étais adhérent dans lesYvelines. Ce n’est que peu de tempsavant son départ que M. FORESTIERm’a contacté et convaincu de venir l’aider,et ce malgré mes charges de présidentd’autres associations. Entre-temps,il avait également demandé de l’aide àGérard DESMOULIN. Nous avons doncété parachutés tous les deux dans latourmente et, avec Pierre CLEMENT,alors vice-président, nous avons pu fairevivoter la section jusqu’à l’assembléegénérale qui s’est tenue en mai.Lors de cette rencontre, les chosesn’avaient guère évolué, puisqu’il n’yavait toujours pas de volontaires. Enfin,pour que la section ne disparaisse pas,M. DESMOULIN a accepté le poste detrésorier, quant à moi je me suis trouvépropulsé au poste de président et secré-(suite page 10)9

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