PARIS - JEUDI 28 OCTOBRE 2004JOURNÉE NATIONALE DU SOUVENIRTémoignage de fidélité au souvenir du sacrifice de ses aînés,la FNCV a organisé, d’abord au Mont Valérien puis à l’arc de Triomphe,sa journée nationale du souvenir.Le rendez-vous initial a été fixé aumess de garnison du 8 ème régiment deTransmissions, gardien jaloux du MontValérien où, dès midi, cinquante cinqd’entre nous dégustèrent le couscousdu jour avant d’envahir le foyer régimentaire.Les convives de la section deSeine-et-Marne, emmenés par leur présidentJacques SCHALLER, auraientconstitué la quasi totalité du groupe siquelques <strong>com</strong>pagnons de la section del’Oise n’avaient aussi apporté leurmodeste participation.Sur l’esplanade du mémorial, l’effectifde la FNCV allait grossissant. Deuxautres cars <strong>com</strong>plets se présentaient :l’un de la section de l’Indre-et-Loire, à latête de laquelle on distinguait le présidentMOREAU, l’autre regroupait lesdélégations des sections 2700, 7600 et7605, représentant la Normandie,conduites par le président Max FLAN-QUART. Bien entendu, en individuels,des <strong>com</strong>pagnons rejoignaient le rassemblement.On <strong>com</strong>ptait déjà 30 drapeauxlorsque le président SCHALLER, chargédu bon déroulement de la cérémonie,donnait le signal de départ.Par chance plutôt que par calcul, lagerbe de fleurs était livrée à 30 secondesdu top de départ ! Une acrobatie à nepas renouveler…Sur le parvis du mémorial, dans leplus grand recueillement et encadré parun groupe de <strong>com</strong>pagnons symboliquementsoudés autour de leur président, lecolonel Jacques GAGNIARD s’approchaitdu mémorial rappelant le dramatiquedestin de plus de mille fusillésvoués au sacrifice suprême et déposaitla gerbe de la FNCV devant « La flammequi ne s’éteindra pas ».Un trompette bénévole ac<strong>com</strong>pagnantla section de l’Oise ainsi que lasonorisation gérée par la section 7700,apportaient au cérémonial, l’éclat indispensable.Deux guides de la Direction régionaledes ACVG, rappelaient ensuite aux<strong>com</strong>pagnons présents la symbolique dessculptures représentées sur l’immensemur du monument. Après la visite de lacrypte et l’accès, sur la colline, à la chapelledite « des condamnés à mort » suivisde la présentation de l’imposantecloche de bronze (volume global 2 m x2 m) sur laquelle sont inscrits les nomsdes 1 006 fusillés identifiés, la délégationDevant la cloche de bronze inaugurée en 2003, le Président GAGNIARD et son prédécesseurDaniel TOLDO.(photo LEVALLEUR)de la FNCV se rendait près de la clairièredes fusillés où les attendaient les portedrapeau.Après un nouveau moment derecueillement, le trompette sonnait unimpressionnant et émouvant appel « Auxmorts ».Un grand merci à la section deSeine-et-Marne de nous avoir permis devivre intensément cette cérémonie duDans la clairière des fusillés du Mont-Valérien(photo LEVALLEUR)souvenir. Mais l’esprit de solidarité duprésident SCHALLER ne s’arrêtait pas làpuisque sa section, avant le départ descars, offrait à tous un petit goûter unanimementapprécié.A l’Arc de Triomphe, à l’opposé del’an passé, la préfecture de police avaitrépondu favorablement à la demande de(suite page 23)22
Paris - Jeudi 28 octobre 2004. Journée national du souvenir (suite)la FNCV et avait pu mettre à dispositionla Musique des gardiens de la paix au<strong>com</strong>plet. Quarante-six musiciens etleurs deux chefs allaient donc rehausserl’éclat de la cérémonie.A l’effectif présent au Mont Valérien,se joignaient les délégations de plusieursautres sections de la FNCV.En espérant ne pas en oublier, citonsles sections des Yvelines et des Hautsde-Seine(11 drapeaux), de l’Eure-et-Loir, de la Marne, de Paris et même de laVienne et du Rhône.De quoi satisfaire les membres dubureau directeur de la Fédération, soucieuxde donner aux autorités civiles etmilitaires l’image d’une association solidaireet consciente de ses devoirs.Le président délégué, JacquesPOTASCHMANN, nous apportait de soncôté un petit air d’Alsace.Conjointement avec la FNCV, lesambassades de Slovaquie, de Tchéquieétaient présentes ou représentées, enparticulier le maire de la ville deSézénitché et le président des <strong>com</strong>battantsvolontaires tchécoslovaques enFrance.Le secrétaire général de laFédération Maginot, Henri REMONDET,par ailleurs <strong>com</strong>battant volontaire etadministrateur de la section de Paris, levice-président de l’UFAC, RobertCREANGE, le directeur interdépartementaldes ACVG de l’Ile de France noushonoraient de leur présence.A l’heure prescrite, encadrés par lesresponsables du <strong>com</strong>ité de la Flamme,plus de soixante-dix drapeaux et environtrois cents participants remontaient lesChamps-Elysées, précédés du présidentAndré MOREAU et de l’un de sesadjoints, porteurs de la gerbe ; digneré<strong>com</strong>pense accordée à l’organisateurdu congrès national de Tours 2004.Après les sonneries réglementaires,le président GAGNIARD, invitant unjeune garçon à se joindre à son geste,ravivait la Flamme sacrée.A l’issue de la cérémonie, dans lecrépuscule naissant, les délégationsrejoignaient les cars stationnés près del’Etoile, tous conscients du devoirac<strong>com</strong>pli.Félicitons tous les participants et, enparticulier, ceux venus de loin, car lesembarras de Paris ne facilitent pas lesretours précoces.Cependant, autour de notre secrétairegénéral André ARMENGAU, quinzeconvives se montraient fidèles à notretraditionnel restaurant « Monte Carlo ».Le dépôt de gerbesLa délégation de la FNCV remontant les Champs-Elysées avec les représentantsdes <strong>com</strong>battants volontaires Tchécoslovaques(photo LEVALLEUR)Le ravivage de la Flamme(photo LEVALLEUR)(photo LEVALLEUR)23