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Tableau de bord du handicap à la Réunion, novembre 2004.

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Préfecture <strong>de</strong> La RéunionLes différentes données existantes sur <strong>la</strong> connaissance et <strong>la</strong> prise en charge <strong>de</strong>s personnesatteintes d’un <strong>handicap</strong> ont été réunies dans ce document. Ce travail <strong>de</strong> synthèse donne donc<strong>de</strong>s informations sur :- les difficultés <strong>de</strong> santé et les <strong>handicap</strong>s ressentis par <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion réunionnaise- les personnes concernées par <strong>la</strong> Commission Départementale d’E<strong>du</strong>cation Spéciale(CDES) et <strong>la</strong> Commission Technique d'Orientation et <strong>de</strong> Rec<strong>la</strong>ssement Professionnel(COTOREP)- L’accueil <strong>de</strong>s personnes atteintes d’un <strong>handicap</strong>- <strong>la</strong> clientèle présente dans les établissements médico-sociaux- Les enfants en attente d’un p<strong>la</strong>cement institutionnelDRASS <strong>de</strong> La RéunionNovembre 20041


Les difficultés <strong>de</strong> santé et <strong>de</strong> <strong>handicap</strong> 1Taux <strong>de</strong> difficultés <strong>de</strong> santé et <strong>de</strong> <strong>handicap</strong> selonl'âge en 2003Taux en %1008060402005 15 25 35 45 55 65 75 85 95 105ÂgeDifficultéHandicapSource : VQS Réunion INSEE CG DRASS, 2003A <strong>la</strong> Réunion, 14 % <strong>de</strong>s personnes vivant àdomicile considèrent avoir au moins une difficulté<strong>de</strong> santé. Si 7% estiment être <strong>handicap</strong>ées,seulement 4 % ont fait une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>reconnaissance d’un <strong>handicap</strong> ou d’une invaliditéauprès <strong>de</strong> <strong>la</strong> CDES ou <strong>de</strong> <strong>la</strong> COTOREP. Dans 68%<strong>de</strong>s cas cette <strong>de</strong>man<strong>de</strong> a été acceptée, 9 %atten<strong>de</strong>nt encore une réponse et pour 23 %, <strong>la</strong><strong>de</strong>man<strong>de</strong> a été refusée.Le pourcentage <strong>de</strong> personnes en difficultés<strong>de</strong> santé et/ou <strong>handicap</strong>ées augmente avec l’âge,et notamment après cinquante ans. La moitié <strong>de</strong>spersonnes qui ont <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong> santé et/ouqui se sentent <strong>handicap</strong>ées ont cinquante-cinq ansou plus.La CDES et <strong>la</strong> COTOREPLes activités <strong>de</strong> <strong>la</strong> CDES et <strong>de</strong> <strong>la</strong> COTOREPAu 01/01/2003Nombre Taux en°/°°Total d'enfants5 524 19,9<strong>handicap</strong>és connusLes bénéficiaires <strong>de</strong> 2 298 8,2l'AESP<strong>la</strong>cés en établissement 1 466 5,3Activités <strong>de</strong> <strong>la</strong>COTOREPNombre Taux en°/°°Les bénéficiaires <strong>de</strong> 10 636 22,3l'AAHRQTH 1387 2,9P<strong>la</strong>cés en établissement 1104 2,3Source : CAF, CDES, COTOREPEvolution <strong>du</strong> nombre d’allocataires a<strong>du</strong>ltes etenfants <strong>handicap</strong>és1990 2001 2002 2003AAH 8 585 10 528 10 536 10 636AES 1 535 2194 2264 2298Source : TER 2004, INSEELes Commissions Départementalesd’E<strong>du</strong>cation Spéciale (CDES) sont compétentespour les enfants et adolescents <strong>de</strong> 0 à 20 ans. Ellesont comme rôle <strong>de</strong> :- Reconnaître le <strong>handicap</strong> et définir un tauxd’incapacité- Attribuer l’allocation d’E<strong>du</strong>cation spéciale.- Attribution <strong>de</strong> <strong>la</strong> carte d'invalidité- Orienter les enfants vers les établissements oules services dispensant l'é<strong>du</strong>cation spécialeLa Commission Technique d'Orientation et <strong>de</strong>Rec<strong>la</strong>ssement Professionnel (COTOREP) prend encharge <strong>la</strong> personne <strong>handicap</strong>ée à partir <strong>de</strong> 20 ansElle apprécie en particulier le taux d'invalidité et seprononce sur l'orientation et l'admission <strong>de</strong>sintéressés en établissement spécialisé ou vers unemploi <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction publique, et sur l'état <strong>de</strong>spersonnes <strong>handicap</strong>ées justifiant une éventuelleattribution <strong>de</strong> l'allocation aux a<strong>du</strong>ltes <strong>handicap</strong>és(AAH) ou <strong>de</strong> l'allocation compensatrice tiercepersonne.Le nombre d’allocataires augmente chaqueannée. En 2003, 2 298 enfants ont bénéficié <strong>de</strong>l’AES soit 34 <strong>de</strong> plus qu’en 2002 et 763 <strong>de</strong> plusqu’en 1990 et 10 636 a<strong>du</strong>ltes ont perçu l’AAH, 2000<strong>de</strong> plus qu’en 1990.1 Résultats <strong>de</strong> l’enquête VQS-Réunion, DRASS 20032


L’accueil <strong>de</strong>s personnes atteintes d’un <strong>handicap</strong>Evolution <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ces pour <strong>la</strong> prise encharge <strong>de</strong>s enfants <strong>handicap</strong>ésLes enfants160014001200100080060040020001990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2003Etablissement Service ambu<strong>la</strong>toire TotalDurant ces <strong>de</strong>rnières années, <strong>la</strong> prise encharge institutionnelle <strong>de</strong>s personnes ayant un<strong>handicap</strong> s’est développée que se soit en terme <strong>de</strong>prise en charge en établissement ou en serviceambu<strong>la</strong>toire. Entre 1990 et 2003, 400 p<strong>la</strong>cessupplémentaires ont été crées. En 1990, 1003enfants bénéficiaient d’une prise en charge, 937 enétablissement et 65 en service ambu<strong>la</strong>toire. En2003, 1146 enfants sont pris en charge par unétablissement et 318 par un service ambu<strong>la</strong>toire.Source : STATISS, DRASSAccueil enfance et jeunesse atteintes d’un<strong>handicap</strong> au 01/01/2003Lits ou p<strong>la</strong>cesEtablissements pour : Autorisés Installésdéficients mentaux 683 727Nord 132 136Sud 343 343Est 124 114Ouest 84 134Services à domicile 310 318Nord 120 117Sud 110 110Est 45 45Ouest 35 46Poly<strong>handicap</strong>és 120 122Sud 85 85Ouest 35 37Handicapés moteurs 55 65Nord 25 40Sud 30 25Autres 290 280Nord 140 140Sud 150 140Source : « Cartographie <strong>de</strong>s établissements sanitaires, sociaux etMédico-sociaux, capacités installées et autorisées en 2003 », DRASSIl est important <strong>de</strong> souligner qu’il n’existepas à La Réunion d’institutions spéciales pour lesenfants atteints <strong>de</strong> trouble <strong>du</strong> comportement.Au 1er janvier 2003 :- 727 enfants sont pris en charge dans unétablissement d’é<strong>du</strong>cation spéciale pourdéficients mentaux alors que 683 p<strong>la</strong>ces sontautorisées.- 122 enfants sont pris en charge dans unétablissement d’é<strong>du</strong>cation spéciale pourpoly<strong>handicap</strong>és alors que 120 p<strong>la</strong>ces sontautorisées.- 65 enfants sont pris en charge dans unétablissement d’é<strong>du</strong>cation spéciale pour<strong>handicap</strong>és moteurs alors que 55 p<strong>la</strong>ces sontautorisées.- 249 enfants sont pris en charge dans unétablissement d’é<strong>du</strong>cation spéciale pourdéficients sensoriels alors que 210 p<strong>la</strong>ces sontautorisées.- 280 enfants sont pris en charge dans unétablissement ‘CAMSP’ alors que 290 p<strong>la</strong>cessont autorisées.- 318 enfants bénéficient d’un serviceambu<strong>la</strong>toire alors que 310 p<strong>la</strong>ces sontautorisées.La prise en charge <strong>de</strong>s enfants souffrant d’un<strong>handicap</strong> par l’é<strong>du</strong>cation nationale au 01/01/2003p<strong>la</strong>cesP<strong>la</strong>ces <strong>de</strong> CLIS 1 428dont occupés 963P<strong>la</strong>ces <strong>de</strong> CLIS 1 889P<strong>la</strong>ces <strong>de</strong> CLIS 2 48P<strong>la</strong>ces <strong>de</strong> CLIS 4 26Source : RectoratL'E<strong>du</strong>cation nationale a créé <strong>de</strong>s c<strong>la</strong>ssesspécialisées pour les enfants atteints d’un <strong>handicap</strong>imp<strong>la</strong>ntées dans <strong>de</strong>s écoles ordinaires.Les C<strong>la</strong>sses d'Intégration Sco<strong>la</strong>ire (CLIS)peuvent accueillir au 1 er janvier 2003 1428 enfantssco<strong>la</strong>risés dans le primaire. A cette même date 963sont occupés.3


La prise en charge <strong>de</strong>s enfants ayant un <strong>handicap</strong>par l’é<strong>du</strong>cation nationale au 01/01/2003 (suite)P<strong>la</strong>cesP<strong>la</strong>ces d'UPI 144pour déficients intellectuels 77pour déficients visuels 16pour déficients auditifs 22pour déficients moteurs 19Nombre <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ces <strong>de</strong> SEGPA 2 412et d'EREASource : RectoratL’accueil <strong>de</strong>s jeunes souffrants d’un<strong>handicap</strong> dans les établissements <strong>du</strong> secondaire sefait dans <strong>de</strong>s Unités Pédagogiques d’Intégration(UPI). En 2003, 144 enfants pouvaient enbénéficier.De plus certains jeunes atteints d’un<strong>handicap</strong> mental léger peuvent être accueillis dans<strong>de</strong>s Sections d’Enseignement Générales etProfessionnels Adaptées (SEGPA). Ces sectionsprésentes dans les collèges s’adressent à tousjeunes en difficultés (pas forcément <strong>handicap</strong>és).2412 p<strong>la</strong>ces existent à <strong>la</strong> Réunion en 2003.Evolution <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ces pour <strong>la</strong> prise encharge <strong>de</strong>s a<strong>du</strong>ltes atteints d’un <strong>handicap</strong>Les a<strong>du</strong>ltes60050040030020010001990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2003Etablissement d'hébergementEtablissement <strong>de</strong> travail protégéSource : STATISS, DRASSLa situation <strong>de</strong>s a<strong>du</strong>ltes est simi<strong>la</strong>ire a celle<strong>de</strong>s enfants. Malgré une augmentation annuelled’environ 70 p<strong>la</strong>ces supplémentaires <strong>de</strong>puis ces<strong>de</strong>rnières années les p<strong>la</strong>ces en établissementsrestent insuffisantes.Ainsi en 2003, 529 a<strong>du</strong>ltes atteints d’un<strong>handicap</strong> peuvent être accueillis en établissement<strong>de</strong> travail protégé, et 515 en établissementd’hébergement.Accueil <strong>de</strong>s a<strong>du</strong>ltes souffrant d’un <strong>handicap</strong> au01/01/2003Lits ou p<strong>la</strong>ceshébergement Autorisés InstallésFoyers d'hébergement 194 164Nord 30 30Sud 154 124Est 10 10Maison d'accueil spé. 141 69Nord 30 0Sud 51 53Est 30 0Ouest 30 16Foyers occupationnels 60 60Nord 60 60Foyer d’accueil médi. 215 222Nord 30 30Sud 125 130Est 60 60travail protégéCAT 526 529Nord 124 95Sud 218 249Est 80 80Ouest 104 105Source : « Cartographie <strong>de</strong>s établissements sanitaires, sociaux etMédico-sociaux, capacités installées et autorisées en 2003 », DRASSLa région Ouest semble défavorisée faceau problème d’hébergement puisqu’elle estdépourvue <strong>de</strong> foyers d’hébergements, <strong>de</strong> foyersoccupationnels et d’établissements <strong>de</strong> travailprotégé. Les foyers occupationnels n’existentd’ailleurs que dans le Nord.Au 31 décembre 2002 :- Les foyers d’hébergement accueillent 164a<strong>du</strong>ltes alors que 194 lits sont autorisés.- Les Maisons d’Accueil Spécialisé accueillent141 a<strong>du</strong>ltes alors que 69 lits sont autorisés.- Les Foyers occupationnels accueillent 60a<strong>du</strong>ltes alors que 60 lits sont autorisés.- Les Foyers d’accueil médicalisés (FAM)accueillent 215 a<strong>du</strong>ltes alors que 222 lits sontautorisés.- Les Etablissements <strong>de</strong> travail protégé (CAT)accueillent 526 a<strong>du</strong>ltes alors que 69 lits sontautorisés.4


La clientèle présente dans les établissements sociaux et médico sociauxau 31.12.1995 et au 31.12.2001 (enquête ES)La clientèle enfantRépartition <strong>de</strong> <strong>la</strong> clientèle enfant selon <strong>la</strong> déficienceprincipale1995 2001Nbre % Nbre %Déf. intellectuelle. 783 59,5 881 62,2autres Déf. psychisme 22 1,7 9 0,6Déf. <strong>la</strong>ngage et parole 2 0,2Déf. auditives 179 13,6 161 11,4Déf. visuelles 86 6,5 100 7,1Déf. motrices 150 11,4 80 5,6Déf. viscérales,1 0,1 1 0,1métab.et nutri.Poly<strong>handicap</strong> 92 7,0 175 12,4autres Déf. 0 9 0,61315 100 1416 100Source : Enquête ES 1995 et 2001, DRASSEn 2001 comme en 1995, plus <strong>de</strong> <strong>la</strong> moitié<strong>de</strong>s enfants pris en charge dans un établissementsont atteints d’une déficience mentale. Lesdéficients visuels représentent 7% <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong> clientèle,11.4 % ont une déficience motrice, 6 % sont<strong>handicap</strong>és moteurs et 12.% sont poly<strong>handicap</strong>és.A noter que peu d’enfants atteints <strong>de</strong>troubles <strong>du</strong> <strong>la</strong>ngage et <strong>de</strong> <strong>la</strong> parole ou souffrantd’une déficience viscérale, métabolique etnutritionnelle bénéficient d’une prise en chargeinstitutionnelle (moins <strong>de</strong> 1% <strong>de</strong> <strong>la</strong> clientèle en1995 et 2001) .Répartition <strong>de</strong> <strong>la</strong> clientèle enfant selon <strong>la</strong>sco<strong>la</strong>risation1995 2001Nbre % Nbre %Non sco<strong>la</strong>risé apprent. 183 16,5 69 6,38<strong>de</strong> gestes simplesNon sco<strong>la</strong>risé apprent. 81 7,3 224 20,7<strong>de</strong> notions simplesNon sco<strong>la</strong>risé, autre 0 51 4,72situationC<strong>la</strong>sse préélémentaire 249 22,5 431 39,9CP et CE1 159 14,3 145 13,4CE2 à CM2, C<strong>la</strong>sse 94 8,5 97 8,97d'initiat° ou d'adaptat°C<strong>la</strong>sse <strong>de</strong> 6è à <strong>la</strong> 3è 40 3,6 4 0,37gral, techno.ou insert°CLIS 194 17,5 16 1,48GCA et SEGPA 61 5,5 44 4,07Autres 48 4,31109 100 1081 100Source : Enquête ES 1995 et 2001, DRASSEn 1995 24% <strong>de</strong>s enfants n’étaient passco<strong>la</strong>risés : 65% <strong>de</strong>s moins <strong>de</strong> 6 ans, 17 % <strong>de</strong>s 6-17 ans et 32 % <strong>de</strong>s 18 ans et plus. En 2001, oncompte désormais 32 % d’enfants <strong>handicap</strong>és nonsco<strong>la</strong>risés.Parmi ces <strong>de</strong>rniers, 65 % bénéficient tout<strong>de</strong> même d’un apprentissage <strong>de</strong> notions simples <strong>de</strong>communication, d’habitu<strong>de</strong>s d’hygiène et <strong>de</strong>sécurité élémentaire. 21% ont un apprentissage <strong>de</strong>l’exécution <strong>de</strong> gestes simples.En 2001, 67 % <strong>de</strong>s enfants <strong>handicap</strong>éssont sco<strong>la</strong>risés à temps pleins, soit 40 % en c<strong>la</strong>ssepréélémentaire, 14% en CP ou CE1, 9 % en CE2,CM1 et CM2 et 4 % en SEGPA.Seulement 1.5 % bénéficient d’uneintégration spéciale (CLIS). En 1995 cetteproportion était nettement plus importante puisquec’était 17 % <strong>de</strong>s enfants en établissement quiétaient sco<strong>la</strong>risée en CLIS.5


Répartition <strong>de</strong> <strong>la</strong> clientèle enfant selon le typed’hébergement1995 2001Nbre % Nbre %En internat352 26,7 157 11,1complet/semaineChez les parents (ou 921 69,9 998 70,3tuteur)famille d'accueil 44 3,3 58 4,1spécialisé/socialNon réponse 207 14,61317 100 1420 100Le mo<strong>de</strong> d’hébergement <strong>de</strong> ces enfants n’aguère évolué entre 1995 et 2001 : 70 % <strong>de</strong>senfants dorment chez leurs parents ou leurs tuteurset 4% (3% en 1995) dans une famille d’accueilspécialisé.Seulement 11 % <strong>de</strong>s jeunes sont hébergés eninternat en 2001 contre 27 % en 1995 mais il est ànoter qu’en 2001 cette information n’est pasprésentée pour 15 % <strong>de</strong>s enfants.Néanmoins il semblerait qu’on aille vers un recul <strong>de</strong>l’internat.Source : Enquête ES 1995 et 2001, DRASSLa clientèle a<strong>du</strong>lteRépartition <strong>de</strong> <strong>la</strong> clientèle a<strong>du</strong>lte selon l’âge65 à 69 ans55 à 59 ans45 à 49 ans35 à 39 ans25 à 29 ans< 20 ansLa popu<strong>la</strong>tion a<strong>du</strong>lte en établissement estproportionnellement plus jeune en 2001 qu’en1995. Ce<strong>la</strong> s’explique principalement par le picentre 50 et 60 ans, pic observable également àcette date dans <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion totale réunionnaise.Quoi qu’il en soit, presque <strong>la</strong> moitié <strong>de</strong> <strong>la</strong>popu<strong>la</strong>tion présente en établissement à moins <strong>de</strong>30 ans. Comparés à <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion totale les moins<strong>de</strong> 30 ans sont sur-représentés. Ce<strong>la</strong> n’est pasétonnant car entre 1995 et 2001 l’ouverture <strong>de</strong>structures a permis d’accueillir prioritairement unepopu<strong>la</strong>tion jeune.0,0 5,0 10,0 15,0 20,0 25,01995 2001Source : Enquête ES 1995 et 2001, DRASSRépartition <strong>de</strong> <strong>la</strong> clientèle a<strong>du</strong>lte selon <strong>la</strong> déficienceprincipale1995 2001Nbre % Nbre %Déf. intellect. 369 54,6 667 68,9autres Déf. psychisme 156 23,1 111 11,5Déf. <strong>la</strong>ngage et parole 2 0,3 2 0,21Déf. auditives 22 3,3 35 3,62Déf. visuelles 26 3,8 10 1,03Déf. motrices 22 3,3 43 4,44Déf. visc. , méta, nutri 4 0,6 2 0,21Poly<strong>handicap</strong> 75 11,1 45 4,65autres Déf. 7 0,72NR 46 4,75676 100 968 100Source : Enquête ES 1995 et 2001, DRASSTout comme pour les enfants, plus <strong>de</strong> <strong>la</strong>moitié <strong>de</strong>s a<strong>du</strong>ltes pris en charge en établissementont une déficience mentale : 55 % <strong>de</strong> <strong>la</strong> clientèle en1995 et 69 % en 2001. Si plus d’a<strong>du</strong>ltes atteintsd’un <strong>handicap</strong> mental sont présent dans <strong>de</strong>sstructures, c’est au dépend principalement <strong>de</strong>spersonnes ayant une déficience <strong>du</strong> psychisme (23% en 1995 contre 11 % en 2001, soit 45 personnesen moins) et <strong>de</strong>s a<strong>du</strong>ltes poly<strong>handicap</strong>és (11 % en1995 contre 5 % en 2001, soit 20 clients en moins).A noter qu’en 2001 comme en 1995, entre3 et 4 % <strong>de</strong>s clients ont une déficience auditive etautant sont <strong>handicap</strong>és moteurs.6


Répartition <strong>de</strong> <strong>la</strong> clientèle a<strong>du</strong>lte selon le type <strong>de</strong>logement1995 2001Nbre % Nbre %Logement personnel 76 11,2 122 12,6Famille 100 14,8 267 27,6Famille d'accueil 19 2,8 14 1,4Maison d'accueil 45 6,7 53 5,5spécialiséFoyer occupationnel 0 0,0 26 2,7Foyer d'hébergement 202 29,9 242 25,0Foyer d’accueil médi. 170 25,1 219 22,6Maison <strong>de</strong> retraite 64 9,5Autre 2 0,2NR 23 2,4676 100 968 100Source : Enquête ES 1995 et 2001, DRASSAu 31 décembre 2001, 27.6% <strong>de</strong>s a<strong>du</strong>ltesatteintes d’un <strong>handicap</strong> logent en famille. C’est plusqu’en 1995, où cette situation ne concernait que15.3% <strong>de</strong>s personnes. 25% sont en foyerd’hébergement (32% en 1995. On relèveégalement 23% <strong>de</strong> personnes vivant en foyerd’accueil médicalisé(26% en 1995). Et enfin, 13%ont un logement personnel, contre seulement 7%en 1995.Par contre en 2001 on constate une disparition <strong>de</strong>l’accueil <strong>de</strong>s a<strong>du</strong>ltes ayant un <strong>handicap</strong> en maison<strong>de</strong> retraite.Répartition <strong>de</strong> <strong>la</strong> clientèle a<strong>du</strong>lte selon le typed’activité1995 2001Nbre % Nbre %CAT à temps plein 360 53,3 618 63,8CAT à temps partiel 2 0,3 11 1,14Atelier protégé 0 0,0 1 0,1Activité161 23,8 152 15,7occupationnelleImpossibilité totale 153 22,6 186 19,2676 100 968 100Source : Enquête ES 1995 et 2001, DRASSEn 2001, <strong>de</strong>ux tiers (64%) <strong>de</strong>s a<strong>du</strong>ltesbénéficiant d’une prise en charge travaillent enCAT, ce<strong>la</strong> ne concernait que 53% en 1995. Al’opposé, le nombre <strong>de</strong> personnes occupant uneactivité occupationnelle à diminué entre 1995 et2001 (24 % en 1995 et 16% en 2001).Cetteévolution <strong>de</strong> l’activité est fortement corrélée avecl’augmentation <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ces en CAT.Le pourcentage <strong>de</strong> personnes souffrantd’un <strong>handicap</strong> et étant dans l’impossibilité totale <strong>de</strong>travailler a légèrement diminué (19 % en 2001contre 23 % en 1995).Les enfants en attente d’un p<strong>la</strong>cement institutionnel au 31.12.2003Les enfants en attente d’un p<strong>la</strong>cement et les moins<strong>de</strong> 20 ans à <strong>la</strong> Réunion au 31.12.2003Nbre % Nbre- 20 ansTaux (pr10000)SUD 216 41,3 97 402 22NORD 73 14 57 134 13EST 105 20,1 51 704 20OUEST 129 24,7 73 193 18523 100 279 433 18Source : « Enfants <strong>handicap</strong>és à <strong>la</strong> Réunion, une prise en chargeinstitutionnelle encore insuffisante » DRASS 2004Au 31 décembre 2003, 523 enfants,répartis dans tout le département, sont en attented’un p<strong>la</strong>cement ; 73 dans le Nord, 216 dans le Sud,105 dans l’Est et 129 dans l’Ouest. Cette répartitionreflète en partie celle <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s moins <strong>de</strong>20 ans par commune au 1 janvier <strong>2004.</strong>A noter que, si en moyenne, 18 jeunesâgés <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 20 ans sur 10 000, sont enattente d’un p<strong>la</strong>cement, ce<strong>la</strong> ne concerne que 13jeunes sur 10 000 dans le Nord contre 22 sur 10000 dans le Sud.7


Répartition <strong>de</strong>s enfants en attente d’un p<strong>la</strong>cementselon leur type <strong>de</strong> <strong>handicap</strong>Nbre %Déficience auditive 4 1%Déficience motrice 31 6%Déficience psychique 49 9%Pluri<strong>handicap</strong> 42 8%Poly<strong>handicap</strong> 25 5%retard mental léger 165 32%Retard mental moyen 135 26%Retard mental profond 45 9%Retard mental 11 2%Aucun 16 3%523 100Source : « Enfants <strong>handicap</strong>és à <strong>la</strong> Réunion, une prise en chargeinstitutionnelle encore insuffisante » DRASS 2004- Ont été c<strong>la</strong>ssés dans ‘aucun’ les enfants dont le<strong>handicap</strong> n’était pas c<strong>la</strong>irement défini dans ledossier, il s’agit d’enfants le plus souvent endifficultés sco<strong>la</strong>ires et familiales.- Ont été c<strong>la</strong>ssé dans ‘retard mental’, les enfants dontle niveau <strong>de</strong> déficience (profond, moyen ou léger)n’a pu être i<strong>de</strong>ntifié lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> lecture <strong>de</strong>s dossiers.Deux tiers <strong>de</strong>s enfants en attente d’unp<strong>la</strong>cement sont atteints d’une déficience mentale,32 % (soit 165 enfants) d’un retard léger, 26 % (soit135 enfants) d’un retard moyen et 9 % (soit 45enfants) d’un retard profond.5 % (soit 25 enfants) sont poly<strong>handicap</strong>és,c’est à dire qu’ils souffrent <strong>de</strong> l’association <strong>de</strong>déficiences motrice et intellectuelle sévèresassociées éventuellement à d’autres déficiences, etentraînant une restriction extrême <strong>de</strong> l’autonomie.8 % (soit 42 enfants) sont pluri<strong>handicap</strong>és,ce<strong>la</strong> signifie qu’ils sont atteints <strong>de</strong> plusieursdéficiences ayant approximativement le même<strong>de</strong>gré <strong>de</strong> gravité, ceci empêchant <strong>de</strong> déterminerune déficience principale.9% (soit 49 enfants) ont une déficiencepsychique et souffrent essentiellement d’un trouble<strong>du</strong> comportement associés à un retard mental.6 % (soit 31 enfants) sont <strong>handicap</strong>ésmoteur et 1 % (4 enfants) ont <strong>de</strong>s problèmesauditifs.Pourcentage d’enfants en attente <strong>de</strong> p<strong>la</strong>cementselon le type <strong>de</strong> déficience, par rapport àl’ensemble <strong>de</strong>s enfants <strong>handicap</strong>ésmentale profon<strong>de</strong>mentale moyennementale légèrePoly<strong>handicap</strong>Pluri<strong>handicap</strong>psychismemotriceauditive2%16%12%21%24%34%54%84%0% 20% 40% 60% 80% 100%Source : « Enfants <strong>handicap</strong>és à <strong>la</strong> Réunion, une prise en chargeinstitutionnelle encore insuffisante » DRASS 2004Par rapport à l’ensemble <strong>de</strong>s enfants(p<strong>la</strong>cés et en attente d’un p<strong>la</strong>cement), les enfantssouffrant d’une déficience psychique sont rarementpris en charge. Rappelons qu’aucun établissementspécialisé dans l’accueil d’enfants atteints <strong>de</strong>troubles <strong>du</strong> comportement n’existe à La Réunion.Ainsi, sont en attente d’un p<strong>la</strong>cement :- 84 % <strong>de</strong>s enfants souffrant d’une déficiencepsychique- 54 % <strong>de</strong>s enfants ayant un retard mental léger- 34 % <strong>de</strong>s pluri<strong>handicap</strong>és- 24 % <strong>de</strong>s enfants souffrants d’un <strong>handicap</strong>moteur- 21 % <strong>de</strong>s enfants atteints d’un retard mentalmoyen- 16 % <strong>de</strong> ceux touchés par une déficiencementale profon<strong>de</strong>- 12 % <strong>de</strong>s poly<strong>handicap</strong>és- 2% <strong>de</strong>s enfants souffrant d’un <strong>handicap</strong> auditif- Aucun enfant souffrant d’un <strong>handicap</strong> visuel8


*En RésuméEn 2001 :• Plus <strong>de</strong> <strong>la</strong> moitié <strong>de</strong>s enfants et <strong>de</strong>s a<strong>du</strong>ltes pris en charge dans un établissement sont atteintsd’une déficience mentale.• 67 % <strong>de</strong>s enfants pris en charge dans un établissement sont sco<strong>la</strong>risés à temps plein.• 70 % <strong>de</strong>s enfants pris en charge dans un établissement sont hébergés dans leur famille.• Deux tiers (64%) <strong>de</strong>s a<strong>du</strong>ltes atteints d’un <strong>handicap</strong> et bénéficiant d’une prise en chargetravaillent en CAT.En 2003 :• 7% <strong>de</strong>s Réunionnais estiment être <strong>handicap</strong>és.• 2 298 enfants ont bénéficié <strong>de</strong> l’Allocation d’E<strong>du</strong>cation Spéciale.• 10 636 a<strong>du</strong>ltes ont perçu l’Allocation A<strong>du</strong>ltes Handicapés.• 1146 enfants sont pris en charge par un établissement et 318 par un service ambu<strong>la</strong>toire.• 1428 enfants peuvent être sco<strong>la</strong>risés en C<strong>la</strong>sse d’Intégration Sco<strong>la</strong>ire.• 144 enfants peuvent être sco<strong>la</strong>risés en Unités Pédagogiques d’Intégrations.• 529 a<strong>du</strong>ltes <strong>handicap</strong>és peuvent être accueillis en établissement <strong>de</strong> travail protégé et 515, enétablissement d’hébergement.• 523 enfants sont en attente d’un p<strong>la</strong>cement.RemarqueLa situation <strong>de</strong>s personnes atteintes <strong>de</strong> <strong>handicap</strong>s est re<strong>la</strong>tivement mal connue à <strong>la</strong>Réunion. Si <strong>de</strong>s enquêtes nationales permettent <strong>de</strong> cerner <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion présente dans lesétablissements sociaux ou médico-sociaux, peu <strong>de</strong> données quantitatives existent sur lespersonnes ne bénéficiant d’aucune prise en charge institutionnelle. L’enquête « Vie Quotidienne etSanté » réalisée en 2003 donne un premier aperçu <strong>de</strong>s difficultés et <strong>de</strong>s <strong>handicap</strong>s ressentis par <strong>la</strong>popu<strong>la</strong>tion à domicile. Il faudra néanmoins attendre les résultats <strong>de</strong> l’enquête HID (Handicap-Incapacité -Dépendance) pour en avoir une vision plus détaillée. Ces données seront disponiblesen 2005.Pour en savoir plus- «Une personne sur sept a <strong>de</strong>s difficultés <strong>de</strong> santé », Economie <strong>de</strong> <strong>la</strong> Réunion, 3 E trimestre2004, INSEE- « Cartographie <strong>de</strong>s Etablissements Sanitaires, Sociaux et Médico-Sociaux, CapacitésInstallées et autorisées en 2003 », DRASS, 2003- « Enquête auprès <strong>de</strong>s établissements et services pour enfants et a<strong>du</strong>ltes <strong>handicap</strong>és, au 31décembre 1995 » DRASS 1996- « Enquête auprès <strong>de</strong>s établissements et services pour enfants et a<strong>du</strong>ltes <strong>handicap</strong>és, au 31décembre 2001 » DRASS 2002- « Enfants <strong>handicap</strong>és à <strong>la</strong> Réunion, une prise en charge institutionnelle encore insuffisante »DRASS 2004- Résultats <strong>de</strong> l’enquête VQS - Réunion, DRASS2003- Résultats <strong>de</strong> l’enquête HID, mars 2005Document réalisé par Emilie Nartz,VCAT, Service Etu<strong>de</strong>s et StatistiquesSous <strong>la</strong> responsabilité <strong>de</strong> Christine Catteau9


ANNEXE :GlossaireAAH : Allocation A<strong>du</strong>lte HandicapéFinancée par l'Etat, l’AAH est versée par <strong>la</strong> Caisse d'allocations familiales, sous conditions <strong>de</strong> ressources, auxpersonnes à partir <strong>de</strong> 20 ans atteintes d'une incapacité permanente égale ou supérieure à 80 % (ou <strong>de</strong> 50 à 80 %en cas d'impossibilité <strong>de</strong> se procurer un emploi). Un complément d'allocation peut être attribué aux bénéficiaires<strong>de</strong> l'AAH dont le taux d'incapacité permanente est au moins égal à 80 %. Il permet aux personnes a<strong>du</strong>ltes<strong>handicap</strong>ées qui vivent dans un logement indépendant <strong>de</strong> couvrir les dépenses supplémentaires qu'elles ont àsupporter pour les adaptations nécessaires à une vie à domicile..AES : Allocation E<strong>du</strong>cation SpécialeC'est une prestation familiale versée sans condition <strong>de</strong> ressources aux personnes ayant <strong>la</strong> charge d'un enfant <strong>de</strong>moins <strong>de</strong> 20 ans atteint d'une incapacité d'au moins 80 % ou, sous conditions, <strong>de</strong> 50 à 80 %. Au 1er janvier2003, l'allocation mensuelle <strong>de</strong> base est <strong>de</strong> 111,26 €. Un complément peut être attribué en fonction <strong>de</strong>l'importance <strong>de</strong>s dépenses qui résultent <strong>du</strong> <strong>handicap</strong> ou <strong>la</strong> nécessité <strong>du</strong> recours à une tierce personne.AO : Ateliers OccupationnelsIls proposent, sur un horaire <strong>de</strong> journée, aux personnes atteintes d’un <strong>handicap</strong>, <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> socialisation et<strong>de</strong> développement <strong>de</strong>s capacités, compatibles avec le maintien dans un accueil familial et évitant, dans cettemesure, le recours à une formule d'internat.CAMSP : Centre d’action Médico-Social PrécoceIls interviennent auprès <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> 0 à 6 ans et <strong>de</strong> leurs familles pour le dépistage précoce <strong>de</strong>s déficiencesmotrices, sensorielles ou mentales. Ils exercent <strong>de</strong>s actions préventives. Ils peuvent être spécialisés oupolyvalents avec <strong>de</strong>s sections spécialisées. Ils assurent également une guidance familiale dans les soins etl'é<strong>du</strong>cation spécialisée requis par l'enfant.CAT : Centre d’Ai<strong>de</strong> par le TravailIls accueillent <strong>de</strong>s personnes atteintes <strong>de</strong> <strong>handicap</strong>s et dont <strong>la</strong> capacité <strong>de</strong> travail n’excè<strong>de</strong> pas le tiers <strong>de</strong> celled’un travailleur vali<strong>de</strong>. Ces travailleurs n’ont pas le statut <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>rié.CDES : Commission Départementale <strong>de</strong> l’E<strong>du</strong>cation SpécialeElle est compétente pour les enfants et adolescents <strong>de</strong> 0 à 20 ans. Elles ont comme rôle <strong>de</strong> :- Reconnaître le <strong>handicap</strong> et définir un taux d’incapacité- Attribuer l’allocation d’E<strong>du</strong>cation spéciale.- Attribution <strong>de</strong> <strong>la</strong> carte d'invalidité- Orienter les enfants vers les établissements ou les services dispensant l'é<strong>du</strong>cation spécialeCLIS : C<strong>la</strong>sse d'Intégration Sco<strong>la</strong>ireElle a pour mission d'accueillir <strong>de</strong> façon différenciée dans certaines écoles élémentaires ou exceptionnellementmaternelles, <strong>de</strong>s élèves en situation <strong>de</strong> <strong>handicap</strong>s afin <strong>de</strong> leur permettre <strong>de</strong> suivre totalement ou partiellement uncursus sco<strong>la</strong>ire ordinaire.COTOREP : Commission Technique d’Orientation et <strong>de</strong> Rec<strong>la</strong>ssement ProfessionnelElle prend en charge <strong>la</strong> personne atteinte d’un <strong>handicap</strong> à partir <strong>de</strong> 20 ans Elle apprécie en particulier le tauxd'invalidité et se prononce sur l'orientation et l'admission <strong>de</strong>s intéressés en établissement spécialisé ou vers unemploi <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction publique, et sur l'état <strong>de</strong>s personnes justifiant une éventuelle attribution <strong>de</strong> l'allocation auxa<strong>du</strong>ltes <strong>handicap</strong>és (AAH) ou <strong>de</strong> l'allocation compensatrice tierce personne.Déficience psychiqueElle concerne les troubles <strong>du</strong> fonctionnement <strong>de</strong> l'appareil psychique et influent donc principalement sur lessphères <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie re<strong>la</strong>tionnelle, <strong>de</strong> <strong>la</strong> communication, <strong>du</strong> comportement... Les distinguer <strong>de</strong>s déficiencesintellectuelles permet <strong>de</strong> rendre compte <strong>de</strong>s situations spécifiques <strong>de</strong> <strong>handicap</strong>s vécues notamment par lespersonnes atteintes <strong>de</strong> ma<strong>la</strong>dies mentales évoluant au long cours, et qui relèvent donc à <strong>la</strong> fois <strong>de</strong> soinspsychiatriques et d'un accompagnement spécifique visant à atténuer les effets invalidants <strong>de</strong> ce type <strong>de</strong>déficience.10


FAM : Foyers d'Accueil MédicaliséAnciennement dénommés Foyers à Double Tarification, ils accueillent les personnes atteintes d’un <strong>handicap</strong>,inaptes à toute activité professionnelle et ayant besoin <strong>de</strong> l'assistance d'une tierce personne pour <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>sactes essentiels <strong>de</strong> l'existence, d'une surveil<strong>la</strong>nce médicale et <strong>de</strong> soins constants.FAO : Foyer d’Accueil OccupationnelIls accueillent <strong>de</strong>s personnes <strong>handicap</strong>ées ne pouvant pas ou plus travailler, même en milieu <strong>de</strong> travail protégé ;elles disposent toutefois d'une autonomie ne justifiant pas leur admission en MAS. Ces personnes ont uneautonomie suffisante pour se livrer à <strong>de</strong>s occupations quotidiennes : activités manuelles, espaces verts,équitation, piscine, …FDT : Foyer à Double TarificationVoir FAMFH : Foyer d’HébergementC’est un lieu <strong>de</strong> vie indépendant <strong>du</strong> lieu <strong>de</strong> travail, qui accueille <strong>de</strong>s travailleurs souffrant <strong>de</strong> <strong>handicap</strong>s mentaux.FV : Foyer <strong>de</strong> VieIl accueille toute l'année en internat <strong>de</strong>s a<strong>du</strong>ltes <strong>handicap</strong>és mentaux, à partir <strong>de</strong> 18 ans, qui n'ont pas ou plusaccès au mon<strong>de</strong> <strong>du</strong> travail, mais aptes à pratiquer certaines activités. Cette structure assure l'hébergement, unmaintien <strong>de</strong>s acquis, une animation socio-culturelle et une surveil<strong>la</strong>nce médicale.IEM : Instituts d'E<strong>du</strong>cation MotriceIls dispensent <strong>de</strong>s soins et une é<strong>du</strong>cation spécialisée aux enfants ou adolescents atteints d'infirmités motricesincompatibles avec <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> vie et <strong>de</strong> sco<strong>la</strong>rité dans un établissement normal ou adapté ; ces infirmitésmotrices peuvent être congénitales, acquises, relever d'affections neurologiques ou être liées à <strong>de</strong>s lésions <strong>de</strong>l'appareil locomoteur.IESM : Institut d’E<strong>du</strong>cation Sensorielle MixteIl s'agit soit d'un établissement <strong>de</strong> soins et d'é<strong>du</strong>cation spéciale ayant une section pour déficients auditifs et unesection pour déficients visuels, soit d'un établissement <strong>de</strong> soins et d'é<strong>du</strong>cation spéciale pour sourds-aveugles.IME : Institut Médico E<strong>du</strong>catifIls assurent <strong>de</strong>s soins et une é<strong>du</strong>cation spécialisée aux enfants <strong>de</strong> 3 à 20 ans (sous certaines conditions jusqu’à25 ans) atteints <strong>de</strong> déficience à prédominance intellectuelle liée ou non à <strong>de</strong>s troubles neuropsychiques (retardmental profond ou sévère, retard mental moyen, retard mental léger, retard mental léger avec troubles associés.Cette appel<strong>la</strong>tion regroupe les I.M.Pro (Instituts Médico-Professionnels) et I.M.P. (Instituts Médicopédagogiques).IMP : Institut Médico PédagogiqueVoir IMEIMPro : Institut Médico ProfessionnelVoir IMEMAS : Maison D’Accueil SpécialiséeLes MAS reçoivent <strong>de</strong>s a<strong>du</strong>ltes atteints <strong>de</strong> <strong>handicap</strong>s, n’ayant pu acquérir un minimum d’autonomie et dontl’état nécessite une surveil<strong>la</strong>nce médicale et <strong>de</strong>s soins constants. Ils accueillent les personnes souffrant <strong>de</strong><strong>handicap</strong>s mentaux, moteurs, sensoriels lourds et <strong>de</strong>s personnes atteintes <strong>de</strong> <strong>handicap</strong>s associés. Ces maisonsassurent l'hébergement et <strong>la</strong> nourriture, les soins médicaux et paramédicaux, les ai<strong>de</strong>s à <strong>la</strong> vie quotidienne et lessoins d'entretien ainsi que les activités <strong>de</strong> vie sociale. Le séjour est pris en charge par l'assurance ma<strong>la</strong>die sousforme d'un prix <strong>de</strong> journée.11


Poly<strong>handicap</strong>éIl a reçu une définition formelle en France dans un texte réglementaire organisant le type correspondantd'établissements pour enfants : il s'agit <strong>de</strong> l'association <strong>de</strong> déficiences motrice et intellectuelle sévères associéeséventuellement à d'autres déficiences, et entraînant une restriction extrême <strong>de</strong> l'autonomie.Pluri<strong>handicap</strong>éIl peut être défini par l'association <strong>de</strong> plusieurs déficiences ayant approximativement le même <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> gravité,ceci empêchant <strong>de</strong> déterminer une déficience principale et posant <strong>de</strong>s problèmes particuliers <strong>de</strong> prise en charge,car les capacités restantes ne permettent pas toujours d'utiliser les moyens <strong>de</strong> compensations habituels (exemple:<strong>la</strong> vision autorise l'usage <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue <strong>de</strong>s signes à un sourd mais pas à un sourd-aveugle).RQTH : Reconnaissance <strong>de</strong> <strong>la</strong> Qualité <strong>de</strong> Travailleur HandicapéSAAAIS : Service d'ai<strong>de</strong> à l'acquisition <strong>de</strong> l'autonomie et à l'intégration sco<strong>la</strong>ireVoir SESSAFEP : Service d'accompagnement familial et d'é<strong>du</strong>cation précoceVoir SESSEGPA : Section d’Enseignement Général et ProfessionnelC’est une structure regroupant <strong>de</strong>s élèves en difficulté sco<strong>la</strong>ire, âgés <strong>de</strong> 12 à 16 ans à l'intérieur d'un collège.SES : Section d’E<strong>du</strong>cation SpécialiséeIls assurent un soutien à l'intégration sco<strong>la</strong>ire ou à l'acquisition <strong>de</strong> l'autonomie aux enfants et adolescents jusqu'à20 ans, en liaison avec les familles. Ils sont spécialisés par <strong>handicap</strong> et portent <strong>de</strong>s appel<strong>la</strong>tions différentes :- SESSAD (Service d'é<strong>du</strong>cation spéciale et <strong>de</strong> soins à domicile) pour les déficiences intellectuelles etmotrices, ainsi que pour les troubles <strong>du</strong> caractère et <strong>du</strong> comportement.- SSAD (Service <strong>de</strong> soins et d'ai<strong>de</strong> à domicile) pour le poly<strong>handicap</strong> , qui associe une déficience motrice etune déficience mentale sévère ou profon<strong>de</strong>.- SAFEP (Service d'accompagnement familial et d'é<strong>du</strong>cation précoce) pour les déficiences auditives etvisuelles graves <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> 0 à 3 ans.- SSEFIS (Service <strong>de</strong> soutien à l'é<strong>du</strong>cation familiale et à l'intégration sco<strong>la</strong>ire) pour les déficiences auditivesgraves <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 3 ans.- SAAAIS (Service d'ai<strong>de</strong> à l'acquisition <strong>de</strong> l'autonomie et à l'intégration sco<strong>la</strong>ire) pour les déficiencesvisuelles graves <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 3 ans.SESSAD : Service d'é<strong>du</strong>cation spéciale et <strong>de</strong> soins à domicileVoir SESSSAD : Service <strong>de</strong> soins et d'ai<strong>de</strong> à domicileVoir SESSSEFIS : Service <strong>de</strong> soutien à l'é<strong>du</strong>cation familiale et à l'intégration sco<strong>la</strong>ireVoir SESUPI : Unité Pédagogique d’IntégrationCe dispositif <strong>du</strong> collège a pour vocation d’accueillir <strong>de</strong>s jeunes atteints d’un <strong>handicap</strong> mental, dont <strong>de</strong>s enfantstrisomiques.12

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