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AMIENS-2014

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SUPPLÉMENT - L’EXPRESS N° 3273 DU 26 MARS AU 1 er AVRIL <strong>2014</strong><strong>AMIENS</strong>Enquête sur le nouvel hôpitalQUILLE - COM DES IMAGES - T HENINUn CHU à 632 millions d’eurosLa vitrine française du génie sanitaireUn centre régional universitaire de cancérologieL’ENTRETIENBertheOLIVIERFRANCEBUSINESSSCHOOLUn Amiénois à la têtedes Restos du cœur


“Mon homme a bon goût…la preuve.”Chaque printemps depuis plus de 130 ansles professionnels de chez DEVIANNEs’attèlent avec passion à réveiller ouà révéler le dandy qui sommeille en chacund’entre vous messieurs ! Les sélectionsde Marques jusque la taille 62 etles 400 étoffes proposées en demi-mesure,parfois bien au-delà, vous mettent biendans l’esprit du temps, bien dans votrepeau… avec allure !Et comme chez DEVIANNE on estélégant par nature, sachez que l’offreexceptionnelle à découvrir en magasindu 29 mars au 19 avril n’est pas réservéequ’à la gent masculine.SEDEV, SA au capital de 8.231.740 €, dont le siège est à WASQUEHAL (59290), 30 rue des Châteaux, ZI de la Pilaterie, RCS Lille Métropole 314 515 206.<strong>AMIENS</strong> - C. Cial Auchan | COMPIèGNE - C. Cial Jaux Venette | CREIL - C. Cial CoraTendances Marques Printemps Eté <strong>2014</strong> | Infos pratiques 33 magasins | Cartes cadeau sur Devianne.com


SommaireSupplément au N° 3273, semaine du 26 mars au 1 er avril <strong>2014</strong>WWW.LEXPRESS.FRL’EXPRESS / 3Chaque jour l’édito vidéo sur Lexpress.frL’éditode Christophe Barbier/ANDY BUTEZÉDITION SPÉCIALE Ce supplément de L’Expressa été réalisé par les étudiants de France BusinessSchool Amiens.04ENTRETIENOlivier BertheCOM DES IMAGES/T. HENINÀ LA POINTE DU SCALPELIls ne partaient pas vers un plus grand inconnu, les marins de ChristopheColomb embarqués à la poursuite du soleil couchant, et ils ont foncésans peur et sans remords. Aujourd’hui, les journalistes en herbe s’accrochentaux rayons d’un soleil levant, celui de la nouvelle information :elle sera imprimée et numérisée, noir sur blanc et en 3D-HD, elle seramultimédia et hyper-passionnée, elle sera dans l’instant et au-delà dutemps…Sur un frêle esquif, les aventuriers du Défi M6-L’Express GrandesEcoles ont affronté la houle protéiforme de l’actualité qui se dérobe,de l’interviewé qui se décommande et de l’annonceur qui se décourage.Mais ils ont su réveiller l’une, traquer l’autre et convaincre le troisième,pour sculpter cet objet improbable et précieux qui s’appelle un journal.Enfin, puisque vous avez cet exemplaire sous les yeux, ils ont su vousséduire et vous intéresser…Pour les étudiants de France Business School Amiens, il n’y a d’avenirqu’avec un esprit sain dans un corps sain, et le nouveau CHU en serale vaisseau conquérant. Ambition médicale - la ville est à la pointepour les techniques de greffe - mais volonté, aussi, de garantir l’égalitéà tous les malades pour l’accès aux meilleurs soins. Un nouvel hôpital,c’est une formidable aventure technique et humaine, c’est aussi l’occasionde… recoudre le tissu social. •08EN COUVERTUREEnquête sur le nouvel hôpital16-18BRÈVES ET AGENDADENIS WARDZALARPBWCe magazine a été conçu, écrit et réalisé parles étudiants de France Business School Amiens,parrainés par Jacques Frantz, correspondantde L’Express en Picardie.L’ÉQUIPECoordinateur : Lionel GbikpiRédaction : Thomas Boulay, Alexandra BauchartPhoto : Lucie DrouvinPublicité : Nicolas Devred, Charlotte Le Bailet Hadrien GrandperrinPromotion des ventes : Heilmar BeckerResponsable web : Joëlle MinkusNous tenons à remercier notre parrain de rédactionJacques Frantz, notre parrain publicité NicolasDubouis, ainsi que Pascal Mantin, Virginie Skrzyniarzet Tony Douchet pour leurs précieux conseils.Un grand merci à l’administration de FranceBusiness School Amiens, et tout particulièrementà Hélène Guillamot, Benoit Anger, Sabrina Rimbaultet Emmanuelle Delavière pour leur soutien sansfaille. Enfin, une pensée pour tous ceux sans quice supplément n’aurait pu se faire, et à tous lesétudiants qui ont participé à la vente.avecGROUPE EXPRESS ROULARTADirecteurs généraux :Corinne Pitavy, Christophe BarbierDirecteur de la publication :Christophe BarbierL’EXPRESSDirecteur de la rédaction :Christophe BarbierDirecteur général adjoint : Eric MattonEditeur délégué : Tristan ThomasRédacteur en Chef : Philippe BidalonRéalisation couverture :Dominique CornièreRéalisation : Cédric PontesSecrétaire de rédaction :Sylvie NouaillePhotogravure : L’ExpressFabrication : Catherine PegonPublicité : Partenaire DéveloppementDélégué régional : Pascal MantinDirection des ventes : Sophie GuerouazelCoordination L’Express : Tony Douchet, StéphaneRenault, Virginie SkrzyniarzCPPAP n° 0318 C 82839; ISSN n° 0014-5270Retrouvez l’équipe sur http://defigrandesecoles.lexpress.fr/fbs-amiensN° 3273 / 26 mars <strong>2014</strong>


4/L’EXPRESSL’entretienPrésident des Restos du cœur depuis 2003, Olivier Berthe est un homme engagé. Il a faitses premiers pas associatifs en Picardie, région qu’il a quittée pour rejoindre le groupe MMA,au Mans. C’est dans les locaux de Sup de Co Amiens, dont il est diplômé, qu’il a répondu àl’appel de Coluche, en 1986, en prenant en charge un Resto dans la Somme. Une juste causequ’il défend sans compter et pour laquelle il n’hésite pas à payer de sa personne. OlivierBerthe revient sur son parcours et raconte Amiens, sa ville de cœur.Propos recueillis par Thomas Boulay, Lucie Drouvin et Lionel GbikpiOLIVIER BERTHE« Amiens a de trèsforts atouts »Avez-vous de bons souvenirs d’Amiens ?↦ Oui ! Je suis Picard, mais ça fait maintenant plus devingt ans que je n’habite plus en Picardie. Je suis né dansl’Oise, en 1966, à Vendeuil-Caply. Puis j’ai vécu jusqu’àl’âge de 25 ans à Amiens, rue Fafet, au Pigeonnier. Je suisissu d’une famille modeste. Mon père a commencé commefraiseur chez Ferodo, en même temps que Maxime Gremetz.Ma mère était secrétaire. J’ai fait mes études à Amiens, j’yai eu mon premier boulot. J’ai forcément une attache trèsforte avec cette ville, et ma famille habite toujours la Somme.La ville a changé depuis que vous y avez obtenuvotre diplôme, en 1989. Vous avez contribué à cechangement en tant que conseiller municipal…↦ J’ai été élu, de 1989 à 1995, dans la première équipe deGilles de Robien (UDF). A ce titre, j’ai été au cœur de pasmal de lancements de programmes : la piétonisation, le Coliseum,la rénovation de la maison de la culture, le parc Saint-Pierre. J’ai vu tous ces projets sortir des cartons, puis de terre.Ce qui m’a beaucoup marqué, même si je ne l’ai pas personnellementvécu, c’est l’arrivée des autoroutes. Elles ont énormémentraccourci les distances entre Amiens et Paris, lacôte et les autres villes. Je pense que le visage d’Amiens aujourd’huiest dû en très grande partie à cette période, qui représenteun vrai virage dans l’histoire de la ville.Que vous a apporté Amiens ?↦ J’y ai vécu toute ma scolarité! J’ai été éduqué ici, j’aipassé le bac à la cité scolaire, au lycée Louis-Thuillier, etj’ai toujours vécu dans les quartiers populaires. Je doisbeaucoup de choses à Amiens. Mon caractère picard, quine s’attache pas à la superficialité des choses, mais aux plusprofondes, plus durables, a été forgé ici. Je crois que lesPicards sont sans doute peu démonstratifs mais très fidèlesen amitié. C’est un trait de personnalité que j’ai conservé.La ville est-elle le véritable point de départ devotre engagement associatif ?↦ Clairement, oui. J’ai débuté dans une association sportiveen tant que trésorier, j’étais responsable du volley-ball. C’estensuite là que j’ai fait mes débuts aux Restos du cœur! Ilsont démarré ici. Coluche a lancé l’appel en septembre 1985,et en janvier 1986, les Restos fonctionnaient. Etudiant àl’ESC en septembre 1986, je suis devenu bénévole auxRestos. A l’époque, les équipes essayaient de mobiliser denouveaux bénévoles pour venir les renforcer et j’ai réponduprésent à la première réunion d’information qui s’est tenuedans les locaux de l’école avec les étudiants. J’ai proposéde donner un coup de main et je me suis engagé. J’étais responsablede la gestion des stocks et des équipes de bénévolesafin d’ouvrir des centres dans la Somme. La première annéeil y avait cinq centres de distribution dans le département,à la fin de la troisième année, on en avait dix-neuf! Puis j’aiété président pour la Somme de 1988 à 1991.Comment voyez-vous l’avenir d’Amiens ?↦ Pour être honnête, je ne m’estime pas habilité à m’exprimersur l’avenir d’Amiens en raison de mon •••N° 3273/26 mars <strong>2014</strong>


COM DES IMAGES — T HENINSOLIDAIRE Bénévole aux Restos ducœur depuis 1986, Olivier Berthe neconçoit pas sa vie sans engagement.N° 3273/26 mars <strong>2014</strong>


6/L’EXPRESSL’entretienOLIVIERBERTHEEN5 DATES1966 Naissance à Vendeuil-Caply, dans l’Oise 1987 Fondateur des Restos du cœur dans la Somme, président départemental1989 Diplômé de Sup de Co Amiens 1993 Entre aux Mutuelles du Mans dont il devient le directeur technique2003 Président national des Restos après en avoir été trois ans trésorier.••• éloignement depuis vingt ans. Mon avis serait assezpartiel pour ne pas dire partial. Néanmoins, l’absence deligne TGV est un échec. Quand je vois Euralille et le succèsde l’Eurostar, on peut considérer qu’Amiens n’ait pas décrochéle TGV constitue un handicap assez fort pour laville ! Malheureusement, la vision que j’ai d’Amiens estcelle que donne la presse avec ce qui se passe chez Goodyear,avec certains dossiers sociaux qui ne renvoient pas uneimage positive. En revanche, je peux dire mon espoir. Ellea de très forts atouts : l’espace dont elle dispose – sa superficieest égale à celle de Lyon; une population extrêmement volontaire,comme son histoire l’a montré; cette proximitéavec Paris et les grandes capitales du nord de l’Europe,Bruxelles ou Londres. Mon espoir est que cette ville trouvetoute sa place dans la dynamique nord-européenne. L’histoiren’est jamais arrêtée et Amiens a de belles perspectivesdevant elle!Les bénéficiaires des Restos du cœur sont de plusen plus nombreux. Quel est leur profil ?↦ Aujourd’hui, les personnes accueillies par les Restossont principalement des demandeurs d’emploi. Nous nefournissons pas que de l’aide alimentaire, nous menonsaussi un travail d’insertion. L’aide alimentaire n’est pas del’assistanat, mais le début d’une inclusion sociale, un travailde reprise de confiance en soi, et de considération de soi.Nous avons 2060 centres de distribution partout en France,nous aidons aussi au quotidien des personnes qui viventdans la rue, dans des camions ou des centres d’accueil dejour. Ce qui explique aussi la hausse, ce sont les chiffres duchômage, indicateurs assez prédictifs des personnes quivont arriver dans nos centres de distribution deux ans plus« L’aide alimentaire n’est pasde l’assistanat mais le débutd’une inclusion sociale, un travailde reprise de confiance en soi »tard. Quand l’indemnité sera réduite, ou aura disparu, lesressources seront si basses que ces personnes demanderontl’aide des Restos. On constate aussi depuis plusieursannées l’arrivée de beaucoup de femmes séparées de leurconjoint, seules avec des enfants. A peu près le tiers des famillessont constituées de foyers monoparentaux. On voitaussi apparaître des jeunes de moins de 25 ans non éligiblesau RSA et aux minima sociaux! Car on peut avoir moinsde 25 ans et ne pas bénéficier de soutien familial, ou avoirété mis à la porte de chez soi, et ça, c’est une tendance assezlourde. A l’autre extrême de la pyramide des âges, de plusen plus de personnes âgées se retrouvent à la fois en situationde précarité économique et d’isolement social. Voilà lesgrandes tendances que l’on peut constater aux Restos, cequi explique aussi pourquoi on accueille davantage de personnestouchées par la dégradation de la situation économiqueet des relations sociales entre générations au seindes familles.Comment imaginez-vous l’association de demain ?↦ Avec un grand A. Le bénévolat concerne l’aide humanitaire,bien sûr, mais aussi une grande partie des activitéssportives, la culture, et certains aspects de la vie scolaire etextra-scolaire. Je n’aurais pas envie de vivre dans une sociétésans bénévoles. Il faut aussi que le monde associatif évoluepour permettre d’accueillir tous les profils. Cet engagement,il faut aussi le renouveler, donner envie à des jeunes des’engager, que le monde de l’entreprise soit plus souplepour permettre à des personnes ayant une activité professionnellede pouvoir la cumuler avec l’investissement associatif.Leur ouverture d’esprit, leur bien-être, rejaillirontsur leur activité professionnelle, j’en suis persuadé. Pourmoi, l’avenir de l’association est d’encourager les jeunesgénérations à trouver de nouvelles formes d’engagementet que l’entreprise comprenne qu’elle a aussi intérêt às’ouvrir sur le monde associatif.Est-il possible de concilier le travail, le bénévolat,la vie de famille ?↦ Oui, c’est un combat collectif. Quand j’ai connu mafemme, j’étais déjà bénévole. Après, je l’ai imposé à mesenfants. Ils n’ont pas eu le choix, mais ma femme l’a eu.C’est un engagement qui est en moi. Je ne pourrais pas lemener si mon épouse n’était pas aussi militante et convaincue,et si elle n’acceptait pas de me voir rentrer tard le soir.Et l’autre condition, c’est de se dire que ça laisse moins detemps pour les loisirs, à l’exception d’un peu desport… Je consacre au moins la moitié de monweek-end aux Restos. Ma journée est finie quandce qu’on attendait de moi est fait. Ni le mondeprofessionnel ni le monde associatif ne représententun univers solitaire. Il y a 66000 bénévolesaux Restos et tout ne repose pas sur une seulepersonne.Jusqu’à quand pensez-vous rester présidentbénévole de cette association ?↦ Un ou deux ans. Le temps nécessaire à consolider l’équipequi m’entoure afin de lui transmettre les commandes. Legage d’une transition réussie et un signe de vitalité pourl’association. Bénévole, je ne vois pas ce qui, aujourd’hui,pourrait m’inciter à ne plus l’être, à arrêter mon combat,et justifierait qu’il n’y a plus à se battre !Michel Berthe, leader du groupe amiénois Sexe desAnges, dans les années 1980, et aujourd’hui figurede proue de Zic Zazou est-il de votre famille ?↦ Non. Il a été longtemps le Berthe le plus connu à Amiens.Aujourd’hui, il a de la concurrence. Je plaisante! •N° 3273/26 mars <strong>2014</strong>


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8 / EncouvertureEnquête surle nouvel hôpitalN° 3273 / 26 mars <strong>2014</strong>


L’EXPRESS / 9PROJET Le regroupement desservices avait été annoncé en 2006,et sera achevé en 2016.Réunissant ses quatre unités dispersées à travers la ville en un siteunique au sud d’Amiens, le nouveau centre hospitalier universitaire(CHU) Amiens-Picardie a été le plus gros chantier hospitalierde ces dernières années. Les laboratoires et la logistique étantopérationnels depuis 2013, c’est au tour des services de soins determiner leur installation dans les mois à venir. La Picardie devraitalors disposer d’un outil de santé à la hauteur des besoins de sapopulation. ReportageDossier réalisé par l’équipe d’AmiensQUILLEN° 3273 / 26 mars <strong>2014</strong>


10 / En couverture/Le nouvel hôpitalL’EXPRESSA nnoncée pour2010, lors de la cérémonie des vœuxhospitaliers, en janvier 2006, par PhilippeDomy, alors directeur de l’établissement,l’ouverture du nouveauCHU regroupant sur un même siteAmiens nord, Amiens sud – appelé égalementFontenoy –, le centre de gynécologieobstétrique Camille-Desmoulinet le centre Saint-Victor, jusque-là disséminésdans la ville, se réalise progressivementdepuis 2012 pour s’acheverà l’horizon de 2016.Des énergies et des moyens éparpillés,une logistique compliquée, deséquipements de plateaux techniquesredondants… L’éclatement en quatresites entraînait une certaine désorganisation.La réunion de ce nouvel ensemble,rationnel et fonctionnel, y metdésormais bon ordre et s’inscrit dansune dimension interrégionale en jouantson rôle dans le G4. Ce groupement decoopération sanitaire rassemble lesCHU du nord-ouest – Amiens, Caen,Lille et Rouen – autour de la recherche,LA SIMULATION AU SERVICE DE LA SANTEN° 3273/ 26 mars <strong>2014</strong>ACCES Le CHU dispose de deuxhélistations, dont une en terrasse.de la formation médicale et de l’organisationde l’offre de soins. En mêmetemps, le CHU Amiens-Picardie renforcesa dimension hospitalo-universitairepour contribuer à la formationLe Centre de pédagogie active et simulation en santé (CPA SimUSanté), crééen 2012 et dirigé par le professeur Christine Ammirati, est le plus grand centrede simulation en Europe et le troisième au monde.Il s’inspire de ce qui existe en aéronautique et le transpose à la santé pourpermettre aux médecins, infirmiers, sages-femmes, anesthésistes, aidessoignantset kinésithérapeutes de s’entraîner pour améliorer la qualité dessoins, de la prise en charge, y compris dans des situations complexes, en reproduisantles conditions réelles de l’exercice professionnel.SimUSanté dispose déjà d’une maison de 110 mètres carrés, SimuLogis. Dèsson installation, en 2015, sur 3600 mètres carrés dans le nouveau CHU, lecentre bénéficiera en plus d’un hôpital reconstitué et sera doté d’outils depédagogie et d’enseignement à distance.« Ce nouvel outil hospitalier, qui répondaux besoins des Picards, estun enjeu de promotion de la santé »et à la fidélisation des professionnelsde santé dans la région en mettant enavant sa politique de labellisation deses unités de recherche.Un retard comblé en matièrede santé« Ce nouvel outil hospitalier, qui répondaux besoins des Picards, est un enjeude promotion de la santé en Picardie »,résume Philippe Domy, aujourd’huidirecteur général du CHU de Montpellieret président de la conférencedes directeurs généraux de centres hospitaliersrégionaux et universitaires,qui a porté le projet sur les fonts baptismaux.« Il est bon que les Picards bénéficientde l’équité d’accès à un outilmoderne et le plus avancé qui soit surles meilleures techniques de prise ensoin des patients. » Forte de ce nouveléquipement, la région comble son •••DENIS WARDZALA


12 / En couverture/Le nouvel hôpital••• retard dans le domaine de la santéet se présente comme la vitrine françaisedu génie sanitaire.La grande nouveauté consiste doncen cette unité de lieu, mais aussi de tempset d’action. « Unité de lieu, sur le site del’hôpital sud, explique Philippe Domyqui, au fil de sa carrière, est devenu experten restructuration hospitalière. Detemps, parce que tout le monde, dans ladiversité des qualifications et des compétences,intervient auprès du patientet ce n’est pas lui qui passe dans destuyaux d’orgue et effectue le parcoursdu combattant. D’action, car on peututiliser dans un même lieu et dans unmême temps l’ensemble des savoir-faireet des compétences pour assurer la priseen charge transdisciplinaire. Ce nouveauCHU est un outil forgé pour que de lamédecine de maladie, on passe à la médecinedes malades. »Si la mise en œuvre du projet a connuquelque retard à l’allumage, le processuss’est accéléré après la pose de lapremière pierre, en 2007. Les constructionssont sorties de terre. Les laboratoires,la pharmacie et la logistique sontinstallés dans leurs nouveaux locauxdepuis 2012 et 2013. Le bâtiment debiologie, pharmacie et logistique esten fonction. Le centre de biologie humaineregroupe les neuf laboratoireshospitaliers, universitaires et labellisés,ORGANISATION Les 30 salles d’opération sontréparties sur deux niveaux reliés entre eux.universitaire de cancérologie ouvrirases portes. Il offrira aux malades l’ensembledes soins oncologiques du plushaut niveau et apportera une réponseaux besoins de santé des Picards, particulièrementen l’absence d’un centrede lutte contre le cancer dans la région.Cependant le chantier ne sera achevéqu’à l’horizon 2016 lorsque la réhabilietjoue la carte de la mutualisation descompétences et des techniques. Cetteplate-forme commune robotisée, adosséeà un centre d’investigation cliniqueen lien avec un centre de ressourcesbiologiques, assure les phases pré-analytiquesjusqu’au rendu des analysesdans des délais courts et maîtrisés. Encette année <strong>2014</strong>, le centre régional etJACQUES FRANTZBERNARD DEVAUCHELLE Chef du service de chirurgie maxillo-faciale du CHU d’AmiensUn institut consacré à la reconstruction facialeLe dimanche 27 novembre 2005, BernardDevauchelle, chef du service de chirurgiemaxillo-faciale du CHU d’Amiens, réalisait unepremière mondiale. Après quinze heures passéesau bloc opératoire, il donnait un nouveauvisage à Isabelle Dinoire, une jeune femmedéfigurée par les morsures d’un chien, grâceà une greffe du triangle nez-lèvres-menton.Deux autres transplantations devaient suivreen décembre 2009 et juin 2012.Grâce à Bernard Devauchelle, authentiqueAmiénois, la capitale picarde est devenue laréférence mondiale de la chirurgie maxillofacialeet de la réparation de ceux, qu’au sortirde la Grande Guerre, on appelait les « gueulescassées ». C’est donc tout naturellement, auN° 3273/ 26 mars <strong>2014</strong>lendemain du succès de la première greffe,que l’idée de créer l’institut Faire Faces àAmiens, en partenariat avec le CHU et l’universitéJules-Verne, a germé dans l’esprit deBernard Devauchelle . Ce centre d’études etde recherches dévolu à la défiguration réunitnon seulement chercheurs et praticiens maiségalement industriels et patients pour investirdans le domaine de la reconstruction faciale.L’avènement du nouveau CHU est une aubaineaux yeux du chirurgien. « Ce projet vieux detrente ans qui se concrétise, proche de l’universitéet des laboratoires de recherche, estune belle opportunité d’innover », souritBernard Devauchelle. Faire Faces arrive aumoment opportun.LUCIE DROUVIN


L’EXPRESS / 13OLIVIER JARDEProfesseur de médecine« La sécurité estrenforcée »LUCIE DROUVINTECHNICITE Chaque année,30 000 opérations chirurgicalessont pratiquées au CHU.tation de l’hôpital sud, dit Fontenoy,aura été menée à bien.Le nouveau CHU sera alors« la formidable avancée de laPicardie et d’Amiens et dansle XXI e siècle » annoncée parle professeur Jardé (lire cicontre).Mais déjà se met enplace cette « médecine des malades» que prône PhilippeDomy, qui garantit aux patients des soinsde qualité dans un confort optimal.La médecine ambulatoirefavoriséeLes unités de soins se répartissentdésor mais sur trois plots d’environ400 lits à équidistance du plateau médico-technique.Chaque unité disposede 28 lits et fonctionne par regroupementde quatre unités, formant de lasorte des plateaux de 100 à 120 lits.Avec une attention particulière portéeaux chambres individuelles qui représenterontles trois quarts de l’hôtelleriedans les nouveaux bâtiments.C’est dans cet esprit que l’hôpitalprend en considération la demande despatients de ne pas être contraints à unehospitalisation complète en favorisantun retour au domicile dans la journée.Une unité comportant 29 lits seraconsacrée à la chirurgie ambulatoire.Deux zones seront dévolues à l’hôpitalde jour de médecine adulte etpédiatrique avec accueil à part, •••« Le nouveau CHU est un outil forgépour que de la médecine de la maladieon passe à la médecine des malades »JACQUES FRANTZJACQUES FRANTZIl tarde à Olivier Jardé, professeurde médecine, dont le service de chirurgieorthopédique figure immuablementdans le trio de tête des palmarèsdes établissements de santédans cette discipline, de s’installerdans ses nouveaux murs au sudd’Amiens. « La prise en charge despatients dans un même lieu est uneexcellente chose, se réjouit-il.Aujourd’hui, j’opère au nord et leservice de cardiologie est au sud.Ce nouveau CHU est une formidableavancée dans le XXI e siècle. Tout yest fonctionnel, rationnel. La sécuritéde nos patients y est renforcée. »Les allers-retours des malades enambulance entre deux sites ne serontplus qu’un mauvais souvenir. De plus,ce nouvel hôpital ne pourra plus êtremis en cause au moment où renaîtle débat sur la dislocation de la Picardiecomme région. « Le CHU estconsolidé et son avenir assuré. C’estun superbe ancrage sanitaire à équidistancede Paris et de Lille », estimeOlivier Jardé.Si tout, dans ce bel agencement,satisfait le médecin, il demeurequelque détail : la desserte du CHUinquiète l’élu local qu’il est également.« Son accessibilité pose problèmeparce que l’infrastructureroutière n’est pas suffisante pourun flux quotidien de 17 000 voitures.Les projets d’amélioration des transportsen commun n’y changerontrien. Après un infarctus du myocardeou quand vous êtes plâtré, vous nevous déplacez ni en bus ni à vélo »,assène-t-il.N° 3273 / 26 mars <strong>2014</strong>


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16/ Les BrèvesL’EXPRESSAMÉNAGEMENT Un projet pourla place d’Armes de la citadelle.Tout savoirsur la citadelleLa Maison du projetde la citadelle s’inscritdans une dynamiqued’évolution urbaine etpermet au grand publicd’explorer les différentesétapes de mutationdu site. L’œuvrede Renzo Piano estprésentée par des maquettes,des plans, desvidéos qui permettentde mesurer l’ampleuret les enjeux d’unetelle construction enplein cœur de la ville.Jusqu’à la fin de l’été, des visites de la citadelle etdes conférences sont ouvertes au public. •CONGRÈSCulture scientifique et grand publicLe 32 e congrès national desprofessionnels de la culture scientifique,technique et industrielle (CSTI) se tientà Amiens du 25 au 27 juin. Il proposede découvrir l’évolution de la cultureindustrielle à travers des ateliers,des visites, et privilégie les échangesRPBWRPBWEntrepreneurset mécènesLes trophées des Mécénatsseront remis, le 23 juin,au centre culturelde rencontre de l’abbayede Saint-Riquier, dans laSomme. Cette cérémonierécompense les entreprisesqui ont soutenu un projet demécénat en Picardie en 2013et s’appuie sur l’intérêtet la qualité des partenariatsmis en place en lien avecl’environnement, l’éducationou encore la culture.Plus grand, l’écrandu GaumontLe cinéma Gaumont Amiens,inauguré en 2005, est unestructure imaginée parles architectes PhilippeChaix et Jean-Paul Morel.La décoration intérieureest signée Christian Lacroix.L’œuvre architecturale,qui peut accueillir2 700 personnes, agrandirason espace pour passerde 12 à 15 salles à la fin dupremier trimestre <strong>2014</strong>.AMCSTIALEXANDRA BAUCHARTPremier romanLe récit d’Edouard Louis,En finir avec EddyBellegueule, sorti en janvier,encensé par la critique, a faitgrand bruit en Picardie, carl’auteur est originaired’Hallencourt, dans l’ouest dela Somme. Il y raconte sonhistoire, celle d’un garçondifférent en proie auxmoqueries, sarcasme etviolences, son homosexualitéqu’on lui jette au visage,sa famille avec laquelle il nepartage rien si ce n’est l’étatcivil. Eddy Bellegueuleest devenu Edouard Louis,enfui de son village pourun aller sans retour à Parisoù il étudie la sociologie àNormale sup. Il y vit, il y écrit.« C’est un écrivain, un grandécrivain. La littérature n’en apas fini avec Edouard Louis »,dit de lui Philippe Lacochedans Le Courrier picard.au cours desquels les invités de la CSTIpourront s’exprimer sur leur futurprojet. Ce colloque représente uneoccasion de dynamiser les liens entreprofessionnels et nouveaux entrantssur le marché et de confronter le grandpublic à la culture scientifique.DRN° 3273/26 mars <strong>2014</strong>Page réalisée par France Business School Amiens


ECONOMIE LOCALELa banque au cœur de la santéCommuniquéNous sommes tous d’accord pour direque la santé n’a pas de prix.Economiquement, elle a un coût.Accompagner les professionnels desanté qui exercent dans notre régionest une priorité.Partout, petiteset grandes structuresComme le souligne Jean-François Dillies,responsable du Développement Professionnelau Crédit Agricole Brie Picardie, la proximitégéographique et l’addition des compétences,réparties sur 216 agences rurales eturbaines, 7 pôles Professionnels et 5 centresd’affaires Entreprises sont une réelle forcepour répondre aux besoins financiers desprofessionnels de santé, en termes d’installation,de développement et de transmission.«Notre savoir-faire est également reconnu dansdes projets de ‘‘mutualisation de moyens’’comme les regroupements en pôle Santé- centres Ophtalmologique, Biologique parexemple» précise-t-il.Une offre dédiéeLes professionnels de santé peuvent aussis’appuyer sur une offre monétique dédiée, trèsperformante, qui leur permet de télétransmettreles feuilles de soin électroniques et biensûr d’accepter les paiements par CB.Là encore, acteur économique majeur dudéveloppement local, le Crédit Agricole BriePicardie, par le biais de ses experts, optimise© Syda Prod. - Fotolia.comla gestion des flux au quotidien, pour quechacun puisse exercer son métier en toutesérénité.Les pôles Santé publics et privésEtre à l’écoute des petites et grandes structuressur notre territoire est une prioritépour le Crédit Agricole Brie Picardie. C’estce que nous confirme Arnaud Thieblemont,responsable du Département Entreprises :«Nous accompagnons depuis plusieurs annéesla constitution d’un pôle Santé régional fort.Nous favorisons de ce fait le maintien d’unservice qualitatif de proximité. Les économiesd’échelle et les synergies ainsi dégagéespérennisent les emplois de ce secteur».Les exemples ne manquent pas dans nos troisdépartements, que ce soit dans le financementde pôles privés ou publics.Etre une banque régionale c’est agir et soutenirles professionnels qui prennent soin de nousau quotidien. C’est la mission des Conseillersspécialisés du Crédit Agricole Brie Picardie lCréationLivret sociétaires : profitez d’un taux attractif et contribuez au financement des entreprises locales.Découvrez toutes nos solutions d’épargne sur www.ca-briepicardie.fr * .Ofre soumise à conditions et à la réglementation des comptes sur livret en vigueur au 01/01/<strong>2014</strong>. Taux nominal annuel brut de 1,50%, en vigueur au 01/01/<strong>2014</strong>.CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL BRIE PICARDIE - Société coopérative à capital variable, agréée en tant qu’établissement de crédit, dont le siège social est 500 rue Saint-Fuscien 80095 <strong>AMIENS</strong> CEDEX 3. 487 625436 RCS <strong>AMIENS</strong>. Société de courtage d’assurances immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurances sous le n° 07 022 607. *Coût de la communication au tarif en vigueur selon opérateur.. 03/14.


18/ L’agendaL’EXPRESSPASSERELLE L’Europe et l’Afriqueinspirent Rokia Traoré.MUSIQUEBeautiful Africaavec Rokia TraoréBien connue des Amiénois – elle a posé ses valisesdans la capitale picarde où Label Bleu Indigo a produitses disques, contribuant à la faire connaître – RokiaTraoré, artiste d’origine malienne, revient sur la scènede la Macu (maison de la culture), avec BeautifulAfrica, son dernier opus sorti il y a tout juste un an.« Après avoir trouvé un terrain d’entente entre lesparts européenne et africaine de son identité, aprèsavoir établi de fructueuses correspondances poétiquesentre le bambara, le français et l’anglais, c’est à unniveau supérieur de sérénité que la chanteuse sembleaccéder ici », nous apprend la Macu. De quoi retrouverune pleine zénitude… •Le 1 er avril à 20h30. Maison de la culture,2, place Léon-Gontier, à Amiens. De 15 à 23 €.www.maisondelaculture-amiens.comC’EST DIT!A la cathédrale, Mgr Di Falco et Les Prêtres en concertRévélés, en 2010, grâceà leur premier albumSpiritus Dei vendu à plusde 800 000 exemplaires,Les Prêtres entament unetournée française à Amiens.Ce groupe, composé de troismembres du clergé dudiocèse de Gap et d’Embrun(Hautes-Alpes), présenterason nouveau disque,Amen, disponible le 7 avril.Mgr Di Falco, évêque de Gap,a écrit plusieurs textes de ceMATHIEU ZAZZOBROCANTELe rendez-vousdes chineursAprès la grande braderiede Lille, la réderie-brocanted’Amiens, vieille de plus dequarante ans et forte de sesquelque 2500 exposants(2000 particuliers et500 professionnels), estle deuxième vide-grenierle plus important au nordde la Loire, souligneJean-François Danquin,éditeur du guide Vivementdimanche consacré à laPicardie. Dès potron-minet,les chineurs de la région,mais aussi ceuxaccourus d’Allemagne,de Belgique, des Pays-Baset d’Angleterre arpententles 15000 mètres carrés decette gigantesque caverned’Ali Baba. Et tout au longde la journée, ce sont plusde 80000 visiteursqui battent le pavé ducentre-ville en espéranttomber sur l’objet rare.Réderie-brocantede printemps,dimanche 27 avril.www.grande-rederieamiens.comnouvel opus, qui mêlemusiques profaneet sacrée.Le 22 avril à 20h30.Notre-Dame d’Amiens.35 €.www.nuitsdartistes.comDRTHÉÂTRELucrèce Borgiaou l’amourmaternelIl est des personnages quitraversent les siècles sansprendre une ride. LucrèceBorgia est de ceux-là.Belle, criminelle, cruelle,débauchée, incestueuse,fille naturelle du cardinalRodrigo Borgia qui enfilala soutane blanche de papesous le nom d’Alexandre VIet inspira Le Prince àMachiavel, Lucrèce Borgiafut aussi l’outil politiqued’un père et d’un frèrerongés par l’ambition.Ce drame hugolien en troisactes montre une femmeamoureuse et une mèreéperdue prise au pièged’un destin fatal qui menaceson fils. « Dans votremonstre mettez une mèreet le monstre intéressera,et le monstre fera pleurer,et cette créaturequi faisait peur fera pitié »,souligne Victor Hugo.Dans une mise en scènede Jean-Louis Benoitqui magnifie le drame,Nathalie Richard (photo)dans le rôle-titre révèlela fragile humanité deLucrèce que lui donne unamour maternel inavouable.Du 3 au 6 avril. Comédie dePicardie, 62, ruedes Jacobins, Amiens.De 13,50 à 27 €.www.comdepic.comCARLOTTA FORSBERGN° 3273/26 mars <strong>2014</strong>Page réalisée par France Business School Amiens


Chic… tac… Chic… tac…Eléganceen toutes circonstancesL’heure bleueCOMMUNIQUÉ Du 29 mars au 19 avril <strong>2014</strong>-20 %pour l’achat d’un costumeou d’une veste + un pantalon(ville, casual, denim) *Des tribunes politiques, aux tapis rouges hollywoodiens,omniprésent sur les podiums des maisons de couture,le bleu élégant est partout. À vous de lui donner une personnalité.Conseils de mode masculine à découvrir sur Devianne.comLe chapeau100% cotonMen Accessories 19 €95La chemise demi-mesure100% coton, tissu Liberty ®Cambridge Prestige 144 €SEDEV, SA au capital de 8.231.740 €, dont le siège est à WASQUEHAL (59290), 30 rue des Châteaux, ZI de la Pilaterie, RCS Lille Métropole 314 515 206.*Ex :La veste83% coton,15% lin,2% élasthanneCambridge 149 €95Le pantalon96% coton, 4% Lycra ®Strellson 119 €95L’ensemble :Le chèche70% viscose, 30% linMen Accessories 19 €95Les chaussettesVendues par lot de 275% coton,23% polyamide,2% élasthanneTommy Hilfiger 14 €95La ceinture100% cuir de buffleEsprit 25 €99La cravate100% soieODB 27 €95Confection personnalisée,fabriquée dans le Choletais,185 tissus et 11 cols au choix.269 €90 -20% = 215 €92 L ’ E S P R I T D E S M A R Q U E S<strong>AMIENS</strong> - C. Cial Auchan | COMPIÈGNE - C. Cial Jaux Venette | CREIL - C. Cial CoraTendances Marques Printemps Eté <strong>2014</strong> | Infos pratiques 33 magasins | Cartes cadeau sur Devianne.com* Offre valable également pour les silhouettes féminines, non valable sur les offres en cours et fidélité. Marques disponibles dans une sélection de magasins.

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