PREDD-Basse_Normandie 10 11 2009 - Biomasse Normandie

Cas particulier des déchets dangereuxd'activité de soin3.2. EVOLUTION DES FLUXEn pratique, compte-tenu de la multiplicité des paramètres et de leur antagonisme, il s’est avéré trèsdifficile de prévoir l’évolution des flux à l’horizon 2019.Dans le cadre d’une approche précautionneuse, il a donc été retenu les hypothèses suivantes : Concernant les principaux producteurs (flux non diffus), il convient de prendre en compte leshypothèses d’évolution de l’offre de soin (évolution du parc hospitalier), tout comme celles despratiques (systématisation de l’usage de matériels à usage unique, possibilité d’optimisation du tri…).Ces observations ont conduit à retenir une augmentation de 10 % de ce flux. Concernant les déchets diffus, des objectifs ambitieux sont fixés : collecte de 90 % des déchetsdes professionnels de santé libéraux, collecte de 30 % des déchets des patients en auto-traitement(avec une couverture des services proposés sur le territoire de 100 %).Au regard de ces élémentsEn définitive, deux scénarios tendanciels ont été proposés,: Scénario 1 - Prise en compte du contexte extérieur uniquement : stabilité des flux de DASmobilisés autour de 4 200 tonnes, Scénario 2 - Prise en compte de l’augmentation de l’offre de soins, de l’évolution des pratiques,et d’actions volontaristes : augmentation des flux de DAS captés et traités de façonadéquate, à hauteur de 4 500 tonnes.Dans tous les cas, le gisement de DAS à prendre en compte à l’horizon 2019 est inférieur à lacapacité disponible sur l’unité de Colombelles. Il est donc supposé que l’ensemble du flux sera traitésur cette unité.Remarque : les estimations ont été faites à partir des données de 2006 et se portent à l’horizon 2019.Ainsi, les 3 années de marge entre l’année de référence utilisée (2006) et la date prévue d’adoptiondu plan (2009) ont été prises en compte dans ces estimations qui se basent alors sur 14 ansd’évolution des gisements.Plan Régional d’Elimination des Déchets Dangereuxp.78