PREDD-Basse_Normandie 10 11 2009 - Biomasse Normandie

Déchets dangereuxhors déchets d'activité de soinTableau 4 :Hypothèses d’évolution des fluxNature des flux Situation 2006Analyse prospective à 2019Scénario 1 Scénario 2Déchets du BTP 2 900 2 900 8 300Déchets industriels (hors DEEE) 36 700 36 700 37 000Déchets tt eaux 4 300 4 300 4 300Déchets collectés dans le cadre duservice public (hors DEEE) 2 200 2 200 4 500Nouveaux diffus captés (origine autre) 0 0 5 100Remarque : les estimations ont été faites à partir des données de 2006 et se portent à l’horizon 2019.Ainsi, les 3 années de marge entre l’année de référence utilisée (2006) et la date prévue d’adoptiondu plan (2009) ont été prises en compte dans ces estimations qui se basent alors sur 14 ansd’évolution des gisements.2.3. EVOLUTION DES FILIERES DE TRAITEMENTEn l’absence d’informations complémentaires, la répartition des filières de traitement retenue pourl’évaluation des besoins est celle de la situation 2006 9 , sauf pour les nouveaux gisements de déchetspotentiellement valorisables (tonnages supplémentaires de DEEE, solvants notamment). Ainsi, la partde déchets dangereux traités en dehors de la région reste identique à celle de 2005, de l’ordre de70%.Dans le cadre du scénario 2, le flux de déchets à prendre en charge dans les installations collectives àl'horizon 2019 serait de l’ordre de 60 000 tonnes par an réparties selon les filières suivantes :- 27 000 tonnes dans les filières de recyclage / régénération / valorisation (43 %),- 15 000 tonnes dans les filières de traitement thermique (30 %),- 11 000 tonnes en stockage dans des centres pour déchets ultimes dangereux ou nondangereux (17 %),- 6 000 tonnes dans la filière de traitement physico-chimique (10 %).Pour chaque filière, un traitement en région à capacité maximale est systématiquement privilégié.Concernant le stockage, une distinction est faite entre les flux pouvant être traités en centre destockage de déchets non dangereux (l’amiante liée par exemple) et les déchets obligatoirementstockés en centre de stockage de déchets dangereux (l’amiante libre par exemple).9 Cette hypothèse est retenue dans le cadre d’une approche précautionneuse. Toutefois, il convient de rappelerque la valorisation des déchets est encouragée pour tous les déchets pour lesquels cette voie est possible.Plan Régional d’Elimination des Déchets Dangereuxp.50