Déchets dangereuxhors déchets d'activité de soinRappelons que cette activité est soumise à la réglementation relative aux installations classées pourl’environnement ; un recensement actualisé de ces établissements est disponible auprès despréfectures ou des services d’inspection des installations classées.Une enquête réalisée auprès des principaux collecteurs agissant sur la région a montré qu’au moins55 % du flux collecté est pris en charge par un intermédiaire avant d’être dirigé vers un centrede traitement.Par ailleurs, une partie des déchets dangereux transite par le réseau de déchèteries bas-normandparticulièrement développé. A l’horizon <strong>2009</strong>, ce réseau comprendra 150 installations, soit enmoyenne une déchèterie pour 9 700 habitants. Les 4/5èmes des déchèteries bas-normandesaccueillent les déchets dangereux des professionnels ; cette ouverture aux professionnels est encours de systématisation sur l’ensemble du territoire.Dans la Manche, la quasi-totalité des déchèteries acceptent sans distinction les déchets dangereuxdes professionnels (artisans, commerçants…)Figure 9 :L’accueil des déchets dangereux en déchèteriesPlan Régional d’Elimination des Déchets Dangereux 36
Déchets dangereuxhors déchets d'activité de soin1.3.2. TransportPour les collecteurs enquêtés et ayant renseigné ces questions, le mode de transport estexclusivement routier.Des expériences de transport par voie ferrée ont été réalisées par certains opérateurs, mais celles-ciont été abandonnées en raison des fortes contraintes associées.1.3.3. TraitementPlusieurs techniques de traitement des déchets dangereux existent actuellement et sont éprouvées.La détermination du mode de traitement adéquat pour un type de déchets est fonction de sa nature,de sa forme physique, de son conditionnement, de la réglementation… On distingue ainsi :- la valorisation matière, par recyclage, régénération, ou récupération de matières (valorisationde métaux, régénération d’huiles ou de solvants…),- le traitement thermique, incinération avec ou sans valorisation énergétique, co-incinérationavec substitution de combustibles ou de matières inertes,- le traitement physico-chimique (neutralisation, oxydo-réduction, précipitation,déchromatation…),- le traitement biologique (extraction ou dégradation de substances organiques via desorganismes vivants comme des bactéries ou des végétaux par exemple),- le stockage en centres de traitement de déchets ultimes.1.3.3.1. Modes de traitement collectifs sollicités pour les flux produits en <strong>Basse</strong>-<strong>Normandie</strong>Pour faciliter la lecture, les codes de traitement définis par la DRIRE ont été regroupés par grandefamille : incinération (I), stockage (S), traitement physico-chimique (TPC), valorisation ou recyclage(R).En 2006, 44% des déchets dangereux produits en région ont fait l’objet d’un traitementthermique (avec ou sans valorisation énergétique), et 34 % ont fait l’objet d’une valorisationmatière.La part de déchets stockés a considérablement été réduite depuis 1996 ; à l’heure actuelle3 800 tonnes de déchets dangereux par an font encore l’objet d’un stockage.Plan Régional d’Elimination des Déchets Dangereux 37