10.07.2015 Views

La Terre Creuse.pdf - Accueil

La Terre Creuse.pdf - Accueil

La Terre Creuse.pdf - Accueil

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

<strong>La</strong> <strong>Terre</strong> creuse 10Chapitre 1LA DÉCOUVERTE MÉMORABLE DE L'AMIRAL BYRD(<strong>La</strong> plus grande découverte géographique de l'histoire humaine)« Ce continent enchanté dans le ciel, terre de l'éternel Mystère! »« J'aimerais voir cette terre au-delà du pôle, cette terre qui est le centre du Grand Inconnu. » Les deuxcitations ci-dessus ont été faites par le plus grand explorateur des temps modernes, le vice amiral Richard E.Byrd, de la Marine des Etats-Unis. Elles ne peuvent être comprises, et elles n'ont aucun sens, si on se réfèreaux vieilles théories géographiques selon lesquelles la <strong>Terre</strong> est une sphère solide avec un noyau brûlant,dont les deux pôles sont des points fixes.Si tel était le cas, et si l'amiral Byrd avait volé pendant 2 700 et 3 700 kilomètres respectivement audessusdes pôles Nord et Sud, en direction des terres glacées qui s'étendent de l'autre côté, et dont lagéographie est très bien connue, il serait incompréhensible qu'il ait qualifié ce territoire de « Grand Inconnu». Il n'aurait eu aucune raison non plus d'utiliser une expression comme « <strong>Terre</strong> de l'éternel Mystère ». Byrdn'était pas un poète, et ce qu'il décrivait était exactement ce qu'il observait de son avion. Au cours de ce volArctique de 2 700 kilomètres au-delà (et non au-dessus) du pôle Nord, Byrd relata par radio qu'il voyait audessousde lui non de la glace et de la neige, mais des paysages divers où apparaissaient des montagnes, desforêts, une végétation luxuriante, des lacs et des rivières. L'explorateur aperçut même dans les broussaillesun étrange animal ressemblant à un mammouth. Il était entré, de toute évidence, dans une région pluschaude que celle qui s'étend du pôle à la Sibérie. Au-delà... et non au-dessus.<strong>La</strong> seule manière d'interpréter convenablement les déclarations énigmatiques de Byrd est d'écarter laconception traditionnelle de la formation de la <strong>Terre</strong>, et d'en accueillir une nouvelle montrant que lesextrémités arctique et antarctique ne sont pas convexes, mais concaves. Dès lors, on comprend mieux lasignification de ce voyage extraordinaire au-delà des pôles. Byrd ne franchit pas les pôles, au sens ordinairedu terme, il ne passa pas au-dessus pour gagner l'autre côté, côté bien connu comme nous l'avons dit, maisil entra tout simplement dans les concavités polaires qui s'ouvrent sur l'intérieur creux de la <strong>Terre</strong>, là oùrègne un climat tropical et où se développe une vie végétale, animale et humaine. C'est cela le « GrandInconnu » dont parle Byrd, non cette étendue de neige et de glace située de l'autre côté du pôle Nord et quis'étend jusqu'aux pointes extrêmes de la Sibérie.Sur aucune carte.<strong>La</strong> nouvelle théorie géographique présentée dans ce livre pour la première fois rend compréhensiblesles étranges paroles de Byrd. Elle montre que le grand explorateur n'était pas un rêveur, comme pourraientle penser les tenants de la science orthodoxe. Byrd était entré dans un territoire absolument « nouveau »parce qu'il ne se trouvait sur aucune carte, et il ne se trouvait sur aucune carte parce que toutes les cartes ontété faites sur la base de cette croyance dans une <strong>Terre</strong> sphérique et pleine. Etant donné que pratiquementtoutes les régions situées sur cette sphère ont été explorées et recensées, il ne pouvait y avoir de place sur detelles cartes pour le territoire découvert par Byrd.Si notre conception d'une <strong>Terre</strong> concave à ses deux extrémités est correcte - ce que nous allons tenterde prouver - alors le pôle Nord et le pôle Sud n'existent pas ! Ils se situeraient, en effet, entre ciel et terre, aucentre des ouvertures polaires, et non à la surface.Cette opinion fut exprimée pour la première fois par l'écrivain américain William Reed dans son livreFantôme des pôles, publié en 1906. En 1920 paraissait un autre ouvrage, écrit par Marshall B. Gardner

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!