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Djerba et sud-tunisien – septembre 2006 - Natures.ch

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Nous dînons <strong>et</strong> repartons vers 15 heures pour rejoindre un p<strong>et</strong>it lac d’eau douce. Après l’avoirlonguement <strong>ch</strong>er<strong>ch</strong>é, nous le trouvons finalement, mais au crépuscule, à Ghadmi, environ 5 km aprèsZaafrane. Nombreuses Sarcelles marbrées, limicoles. Grâce aux moustiques (pour une fois !), nousobservons un ball<strong>et</strong> de libellules <strong>et</strong> de <strong>ch</strong>auves-souris autour de nous.De r<strong>et</strong>our à l’hôtel, nous profitons encore une fois de la piscine avant de souper.Mercredi 20 <strong>septembre</strong>Départ direction Tamerza, en traversant le Chott El Jerid (immense étendue désertique <strong>et</strong> salée), puisdîner au café de la République à Tozeur près de la mosquée (couscous excellent pour Fr.s 6.00), <strong>et</strong> unelongue halte dans la région de Chebika. Arrêt dans les gorges peu avant Tamerza pour observer uncouple d’Aigles de Bonelli : magnifique ! Malheureusement Simone tombe lourdement sur des silex <strong>et</strong>s’ouvre mé<strong>ch</strong>amment le genou. Ouf, nous avons deux docs qui prennent les <strong>ch</strong>oses en main. Pourcouronner le tout, Sylvie nous fait un p<strong>et</strong>it malaise… C’est presque l’hôpital en campagne ! Nousposons nos bagages au Palace de Tamerza (il n’y a pas de mots pour le décrire. On se croirait dans unconte des mille <strong>et</strong> une nuits). Sylvie nous a promis de nous y inviter pour son mariage☺. Pendant queSimone se fait suturer à l’hôpital pour 15 dinars en se faisant draguer par le dentiste (celui du coin, pasle nôtre) pour le même prix, nous r<strong>et</strong>ournons dans les gorges à la sortie aval du village. Ambiancecrépusculaire extraordinaire : Aigles de Bonelli près de son nid au dortoir, <strong>ch</strong>ant du Grand-ducascalaphe, colonie d’environ 40 à 50 Martin<strong>et</strong>s à croupion blanc (probablement inconnue <strong>et</strong> la plusméridionale de Tunisie) <strong>et</strong> de nombreuses <strong>ch</strong>auves-souris (4 espèces dont le Molosse de Cestoni)entrent <strong>et</strong> sortent d’une fissure du flanc de la colline.R<strong>et</strong>our à l’hôtel pour une réception de rois <strong>et</strong> bain de minuit sous les étoiles filantes.Jeudi 21 <strong>septembre</strong>Debout à 6 heures avec p<strong>et</strong>it déjeuner rapide avant de partir pour être dans les gorges avant le lever dujour. Au moment où le soleil fait son apparition, les Aigles de Bonelli s’envolent <strong>et</strong> partent <strong>ch</strong>asser.Quelques <strong>ch</strong>anceux peuvent observer un Chat sauvage d’Afrique s’engouffrant dans une p<strong>et</strong>ite grotte,certainement pour y passer la journée. Nouvel arrêt à Chebika. Pendant la randonnée, Lionel reçoit unappel sur son natel : c’est Ra<strong>ch</strong>id notre <strong>ch</strong>auffeur qui a repéré un gros oiseau tout noir ☺ ! Départ pourTozeur où nous dînons de nouveau au café de la République. Quelques a<strong>ch</strong>ats à la course dans le souk<strong>et</strong> visite du mar<strong>ch</strong>é local : fruits <strong>et</strong> légumes, viande <strong>et</strong> poissons. Âmes sensibles s’abstenir :présentation très « originale » : tête de va<strong>ch</strong>e, jambes <strong>et</strong> têtes de dromadaire, <strong>et</strong>c. Philippe emmèneSylvie <strong>et</strong> il ressort en la portant à bout de bras à la course, nous faisant croire qu’elle faisait unnouveau malaise ! Quels gnolus… mais après l’émotion, on a bien ri <strong>et</strong> à part ça, ils sont bonscomédiens.Nouvelle traversée du Chott El Jerid, puis longue promenade dans la palmeraie de Douz. Grosse<strong>ch</strong>aleur <strong>et</strong> harcèlement par les garnements du coin. A tel point, qu’ils font sauter des pétards poureffrayer les oiseaux. Heureusement, ceux-ci sont nombreux : Huppes fasciées, Torcols fourmilier,Agrobates roux <strong>et</strong> 2 Cratéropes fauves observés furtivement. Après un dernier arrêt demandé parSylvie pour admirer les étoiles, nous arrivons un peu tard à l’hôtel Ksar Amazigh de Matmata. Souper,notes sur la terrasse, p<strong>et</strong>ite bière <strong>et</strong> baignade à la piscine.Vendredi 22 <strong>septembre</strong>Départ prévu à 8 heures, mais malheureusement le bus a un pneu dégonflé. La longue absence deRa<strong>ch</strong>id nous perm<strong>et</strong> d’observer une p<strong>et</strong>ite troupe de Perdrix gambra. Au moment de partir <strong>et</strong>apparemment sur dénonciation, nous sommes arrêtés par 2 policiers. Infraction : pas de guide local,donc pas le droit d’observer les oiseaux !?! C’est Ra<strong>ch</strong>id qui trinque <strong>et</strong> se voit apposer unavertissement dans son permis. Enfin, nous pouvons partir, mais nous arrivons trop tard à la halteprévue au Café Jelili. La <strong>ch</strong>aleur est déjà torride. Nous nous y promenons tout de même jusqu’à 13heures (40 °C à l’ombre <strong>et</strong> 23 % d’humidité). Les Dromoïques du désert re<strong>ch</strong>er<strong>ch</strong>ées sont aperçuesfurtivement : elles fuient la <strong>ch</strong>aleur en se réfugiant dans des terriers. Les Amomanes élégantes <strong>et</strong> lesAlou<strong>et</strong>tes haussecol se laissent mieux détailler.

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