10.07.2015 Views

Djerba et sud-tunisien – septembre 2006 - Natures.ch

Djerba et sud-tunisien – septembre 2006 - Natures.ch

Djerba et sud-tunisien – septembre 2006 - Natures.ch

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

<strong>Djerba</strong> <strong>et</strong> <strong>sud</strong>-<strong>tunisien</strong> – <strong>septembre</strong> <strong>2006</strong>Samedi 16 <strong>septembre</strong>Rendez-vous à 14h30 dans le hall de l’aéroport de Genève. Nous avons beaucoup de plaisir der<strong>et</strong>rouver notre guide <strong>et</strong> organisateur Lionel Maumary, ainsi que 9 participants qui avaient fait levoyage de Roumanie en 2005. Nous faisons aussi la connaissance de 4 « nouveaux ». Si vous avezbien compté, nous sommes 14 pour partir à la découverte de l’île de <strong>Djerba</strong> <strong>et</strong> du <strong>sud</strong>-<strong>tunisien</strong>.Arrivée de nuit à <strong>Djerba</strong> où nous sommes conduits à l’Hôtel Ulysse Mövenpick. Zut, plus le droit dese baigner à la piscine dès 19h00 ! Nous profitons donc de la mer : excellente.Nous commandons un pique-nique pour les dîners de diman<strong>ch</strong>e <strong>et</strong> lundi.Diman<strong>ch</strong>e 17 <strong>septembre</strong>Debout avant le soleil <strong>et</strong> départ pour faire le tour de l’île. Premier arrêt à Ras R’mel (près del’aéroport). Nombreuses spatules, Sternes naines, flamants, limicoles, courlis mais malheureusementpas de Courlis à bec grêle. Puis nous allons jusqu’à Ras Lalla Hadria où nous nous baignons dans uneeau cristalline <strong>et</strong> <strong>ch</strong>aude au milieu d’une troupe de 200 Sternes voyageuses : génial ! Les photographesn’en peuvent déjà plus… Nous continuons notre tour par El Kantara, Ajim <strong>et</strong> Sidi Jemour où nousobservons longuement 250 Goélands d’Audouin dont plusieurs sont bagués en couleur. Dernière halteau r<strong>et</strong>our à Ras R’mel où nous admirons un magnifique cou<strong>ch</strong>er de soleil. Nous avons eu un peu plusde temps pour faire connaissance : super équipe !Lundi 18 <strong>septembre</strong>P<strong>et</strong>it-déjeûner à l’aube <strong>et</strong> comme nous partons pour quelques jours, Lionel doit régler la note : trèsmauvaise surprise, le Mövenpick facture 544 Dinars pour 2 piques-niques (un « peu » <strong>ch</strong>er !Fr.s. 520.00 pour des hamburgers-frites cuits la veille, donc froids <strong>et</strong> bien gras ). Et pendant qu’ilessaie de négocier (le pauvre, il est tout désolé alors qu’il n’est vraiment pas responsable), avec l’aidede Philippe, nous avons la <strong>ch</strong>ance d’observer une magnifique Chou<strong>et</strong>te <strong>ch</strong>evê<strong>ch</strong>e. Nous embarquonsfinalement dans un p<strong>et</strong>it bus conduit par Ra<strong>ch</strong>id qui sera notre <strong>ch</strong>auffeur pour tout le voyage.Traversée de l’île <strong>et</strong> arrivée sur le continent où nous nous arrêtons longuement dans le golfe de BouGrara fréquenté par de nombreux flamants (plusieurs bagués en couleur), limicoles <strong>et</strong> autres laridés.Lors de plusieurs haltes dans le désert <strong>et</strong> les montagnes (entre Medenine <strong>et</strong> Matmata), nous pouvonsobserver une belle bro<strong>ch</strong><strong>et</strong>te de traqu<strong>et</strong>s, courvites, Alou<strong>et</strong>tes haussecol <strong>et</strong> même deux Gundis (voilàun surnom parfait pour le groupe ☺).Au carrefour du Café Jelili, nous piquons plein <strong>sud</strong>, direction Café Bir Soltan pour essayer de trouverle Moineau blanc. Malheureusement, la route est trop mauvaise pour un bus <strong>et</strong> après 20 km, nousdevons faire demi-tour. Nous avons quand même pu voir longuement une gerboise. On se demandeencore si elle posait ou si elle était tétanisée par tous les crépitements des appareils photos…Arrivée de nuit à Douz au magnifique hôtel Méhari. Nous prenons nos <strong>ch</strong>ambres à la course <strong>et</strong> hopune p<strong>et</strong>ite tête dans la piscine avant de souper… Magnifique <strong>et</strong> incroyable… nous vous rappelons quenous sommes au milieu du désert !Mardi 19 <strong>septembre</strong>Départ à 8 heures avec le bus sur 5 à 6 km jusqu’au village de El-Hsay d’où nous partons enrandonnée dans le désert. Nous nous rendons vite compte que nous aurions dû prendre de l’eau <strong>et</strong> descasqu<strong>et</strong>tes : 36 °C à l’ombre au thermomètre de Sylvie… On tire la langue. Mais ça vaut la peine :Sirli du désert, Corbeau brun, Fauv<strong>et</strong>te de l’Atlas, Fauv<strong>et</strong>te naine (Lionel est tellement heureux de voirl’espèce en Tunisie qu’il nous embrasse tous, même les mecs !).R<strong>et</strong>our à l’hôtel vers 13 heures pour se rafraî<strong>ch</strong>ir à la piscine : divin… Mais pas du tout pour Myriamqui s’y est vue plongée toute habillée, un peu beaucoup aidée par Philippe .


Nous dînons <strong>et</strong> repartons vers 15 heures pour rejoindre un p<strong>et</strong>it lac d’eau douce. Après l’avoirlonguement <strong>ch</strong>er<strong>ch</strong>é, nous le trouvons finalement, mais au crépuscule, à Ghadmi, environ 5 km aprèsZaafrane. Nombreuses Sarcelles marbrées, limicoles. Grâce aux moustiques (pour une fois !), nousobservons un ball<strong>et</strong> de libellules <strong>et</strong> de <strong>ch</strong>auves-souris autour de nous.De r<strong>et</strong>our à l’hôtel, nous profitons encore une fois de la piscine avant de souper.Mercredi 20 <strong>septembre</strong>Départ direction Tamerza, en traversant le Chott El Jerid (immense étendue désertique <strong>et</strong> salée), puisdîner au café de la République à Tozeur près de la mosquée (couscous excellent pour Fr.s 6.00), <strong>et</strong> unelongue halte dans la région de Chebika. Arrêt dans les gorges peu avant Tamerza pour observer uncouple d’Aigles de Bonelli : magnifique ! Malheureusement Simone tombe lourdement sur des silex <strong>et</strong>s’ouvre mé<strong>ch</strong>amment le genou. Ouf, nous avons deux docs qui prennent les <strong>ch</strong>oses en main. Pourcouronner le tout, Sylvie nous fait un p<strong>et</strong>it malaise… C’est presque l’hôpital en campagne ! Nousposons nos bagages au Palace de Tamerza (il n’y a pas de mots pour le décrire. On se croirait dans unconte des mille <strong>et</strong> une nuits). Sylvie nous a promis de nous y inviter pour son mariage☺. Pendant queSimone se fait suturer à l’hôpital pour 15 dinars en se faisant draguer par le dentiste (celui du coin, pasle nôtre) pour le même prix, nous r<strong>et</strong>ournons dans les gorges à la sortie aval du village. Ambiancecrépusculaire extraordinaire : Aigles de Bonelli près de son nid au dortoir, <strong>ch</strong>ant du Grand-ducascalaphe, colonie d’environ 40 à 50 Martin<strong>et</strong>s à croupion blanc (probablement inconnue <strong>et</strong> la plusméridionale de Tunisie) <strong>et</strong> de nombreuses <strong>ch</strong>auves-souris (4 espèces dont le Molosse de Cestoni)entrent <strong>et</strong> sortent d’une fissure du flanc de la colline.R<strong>et</strong>our à l’hôtel pour une réception de rois <strong>et</strong> bain de minuit sous les étoiles filantes.Jeudi 21 <strong>septembre</strong>Debout à 6 heures avec p<strong>et</strong>it déjeuner rapide avant de partir pour être dans les gorges avant le lever dujour. Au moment où le soleil fait son apparition, les Aigles de Bonelli s’envolent <strong>et</strong> partent <strong>ch</strong>asser.Quelques <strong>ch</strong>anceux peuvent observer un Chat sauvage d’Afrique s’engouffrant dans une p<strong>et</strong>ite grotte,certainement pour y passer la journée. Nouvel arrêt à Chebika. Pendant la randonnée, Lionel reçoit unappel sur son natel : c’est Ra<strong>ch</strong>id notre <strong>ch</strong>auffeur qui a repéré un gros oiseau tout noir ☺ ! Départ pourTozeur où nous dînons de nouveau au café de la République. Quelques a<strong>ch</strong>ats à la course dans le souk<strong>et</strong> visite du mar<strong>ch</strong>é local : fruits <strong>et</strong> légumes, viande <strong>et</strong> poissons. Âmes sensibles s’abstenir :présentation très « originale » : tête de va<strong>ch</strong>e, jambes <strong>et</strong> têtes de dromadaire, <strong>et</strong>c. Philippe emmèneSylvie <strong>et</strong> il ressort en la portant à bout de bras à la course, nous faisant croire qu’elle faisait unnouveau malaise ! Quels gnolus… mais après l’émotion, on a bien ri <strong>et</strong> à part ça, ils sont bonscomédiens.Nouvelle traversée du Chott El Jerid, puis longue promenade dans la palmeraie de Douz. Grosse<strong>ch</strong>aleur <strong>et</strong> harcèlement par les garnements du coin. A tel point, qu’ils font sauter des pétards poureffrayer les oiseaux. Heureusement, ceux-ci sont nombreux : Huppes fasciées, Torcols fourmilier,Agrobates roux <strong>et</strong> 2 Cratéropes fauves observés furtivement. Après un dernier arrêt demandé parSylvie pour admirer les étoiles, nous arrivons un peu tard à l’hôtel Ksar Amazigh de Matmata. Souper,notes sur la terrasse, p<strong>et</strong>ite bière <strong>et</strong> baignade à la piscine.Vendredi 22 <strong>septembre</strong>Départ prévu à 8 heures, mais malheureusement le bus a un pneu dégonflé. La longue absence deRa<strong>ch</strong>id nous perm<strong>et</strong> d’observer une p<strong>et</strong>ite troupe de Perdrix gambra. Au moment de partir <strong>et</strong>apparemment sur dénonciation, nous sommes arrêtés par 2 policiers. Infraction : pas de guide local,donc pas le droit d’observer les oiseaux !?! C’est Ra<strong>ch</strong>id qui trinque <strong>et</strong> se voit apposer unavertissement dans son permis. Enfin, nous pouvons partir, mais nous arrivons trop tard à la halteprévue au Café Jelili. La <strong>ch</strong>aleur est déjà torride. Nous nous y promenons tout de même jusqu’à 13heures (40 °C à l’ombre <strong>et</strong> 23 % d’humidité). Les Dromoïques du désert re<strong>ch</strong>er<strong>ch</strong>ées sont aperçuesfurtivement : elles fuient la <strong>ch</strong>aleur en se réfugiant dans des terriers. Les Amomanes élégantes <strong>et</strong> lesAlou<strong>et</strong>tes haussecol se laissent mieux détailler.


R<strong>et</strong>our à Matmata où nous mangeons dans un p<strong>et</strong>it restaurant. Très bon, mais la salade mé<strong>ch</strong>ouïa bienrelevée ne convient pas à tous…Nous rejoignons <strong>Djerba</strong> en embarquant sur le bac. Nouvel arrêt à Ras Lalla Hadria, mais la marée esttrop haute <strong>et</strong> les Sternes voyageuses sont moins nombreuses. Nous en profitons quand même pournous baigner avant de rejoindre l’hôtel Mövenpick. De nouveau trop tard pour la piscine !Souper, notes <strong>et</strong> p<strong>et</strong>it verre au bar pour notre dernière soirée.Samedi 23 <strong>septembre</strong>Sur le <strong>ch</strong>emin de l’aéroport où nous avons rendez-vous à 11 heures, nous nous arrêtons à Ras R’mel.Baignade pour certains (divin) pendant que les autres scannent les derniers oiseaux (nombreusesspatules, flamants, limicoles, Goélands railleurs <strong>et</strong> une Chou<strong>et</strong>te <strong>ch</strong>evê<strong>ch</strong>e bien peu farou<strong>ch</strong>e).Adieux dé<strong>ch</strong>irants : Sylvie <strong>et</strong> Myriam ont la <strong>ch</strong>ance de rester une semaine de plus… les veinardes !Voyage magnifique <strong>et</strong> parfaitement organisé : un grand merci à Lionel ! On se recommande pour unepro<strong>ch</strong>aine fois.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!