Réemploi et reconfiguration thermique des fenêtres bois en ... - Prebat
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PUCA - Réemploi et reconfiguration thermique des fenêtres en fin de viePARTIE 2La question de l’appréciation de l’état initial des fenêtres est aussi à approfondir, de l’identificationdes modèles aux contraintes d’une intervention, en passant par les calculs de rentabilité, tout unchamp de compétences indispensables seront à mettre en place4.3 – … ET LEURS ACCEPTABILITÉSQuelques soient les solutions proposées, hors le remplacement à neuf, elles se heurteront à troisfoyers de réticences. Le premier sera celui des occupants eux mêmes, le besoin de répondre aux « standards » dela société qui est aussi fort dans le public concerné par la précarité énergétique qu’ailleurs. Le second sera celui des opérateurs, qui, d’une part, sont dans une relation d’écoute etferont en premier lieu selon les désirs des publics, et d’autre part, ont besoin de certitudes pourengager des solutions non conventionnelles. Le troisième, enfin, sera celui des pouvoirs publics qui, même à moindre coût, risquentd’être réticent à financer des solutions non standardisées, voir non industrialisées.Toutefois, des « cas particuliers » auraient avantage à des solutions alternatives. Soit pour ytrouver une économie permettant de concentrer l’investissement sur d’autres postes, soit pour dessituations où les dispositifs de financement sont inopérants, soit, enfin, pour des critères esthétiquesou de conservation d’éléments de bonnes valeurs architecturales.Sans préjuger des résultats de la partie technique de cette étude, et au vu de l’importance, pourtantsouvent mal évaluée, de la question des fenêtres dans la rénovation des logements, uneinvestigation complète des solutions apporterait, semble t-il, des éléments de réponse et desarguments aux opérateurs de la précarité énergétique.Juin 2012Les Bâtisseurs d’Emmaüs240
PUCA - Réemploi et reconfiguration thermique des fenêtres en fin de viePARTIE 3PARTIE 3PARTIE 3 – Évaluation de latypologie du gisement présent etfutur de fenêtres en bois en find’usageAnaëlle CloarecMaxime MoninConstance VarinÉlèves architectes, stagiaires chez lesbâtisseurs d’EmmaüsJuin 2012Les Bâtisseurs d’Emmaüs241
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PUCA - Réemploi <strong>et</strong> <strong>reconfiguration</strong> <strong>thermique</strong> <strong>des</strong> f<strong>en</strong>êtres <strong>en</strong> fin de viePARTIE 2La question de l’appréciation de l’état initial <strong>des</strong> f<strong>en</strong>êtres est aussi à approfondir, de l’id<strong>en</strong>tification<strong>des</strong> modèles aux contraintes d’une interv<strong>en</strong>tion, <strong>en</strong> passant par les calculs de r<strong>en</strong>tabilité, tout unchamp de compét<strong>en</strong>ces indisp<strong>en</strong>sables seront à m<strong>et</strong>tre <strong>en</strong> place4.3 – … ET LEURS ACCEPTABILITÉSQuelques soi<strong>en</strong>t les solutions proposées, hors le remplacem<strong>en</strong>t à neuf, elles se heurteront à troisfoyers de rétic<strong>en</strong>ces. Le premier sera celui <strong>des</strong> occupants eux mêmes, le besoin de répondre aux « standards » dela société qui est aussi fort dans le public concerné par la précarité énergétique qu’ailleurs. Le second sera celui <strong>des</strong> opérateurs, qui, d’une part, sont dans une relation d’écoute <strong>et</strong>feront <strong>en</strong> premier lieu selon les désirs <strong>des</strong> publics, <strong>et</strong> d’autre part, ont besoin de certitu<strong>des</strong> pour<strong>en</strong>gager <strong>des</strong> solutions non conv<strong>en</strong>tionnelles. Le troisième, <strong>en</strong>fin, sera celui <strong>des</strong> pouvoirs publics qui, même à moindre coût, risqu<strong>en</strong>td’être rétic<strong>en</strong>t à financer <strong>des</strong> solutions non standardisées, voir non industrialisées.Toutefois, <strong>des</strong> « cas particuliers » aurai<strong>en</strong>t avantage à <strong>des</strong> solutions alternatives. Soit pour ytrouver une économie perm<strong>et</strong>tant de conc<strong>en</strong>trer l’investissem<strong>en</strong>t sur d’autres postes, soit pour <strong>des</strong>situations où les dispositifs de financem<strong>en</strong>t sont inopérants, soit, <strong>en</strong>fin, pour <strong>des</strong> critères esthétiquesou de conservation d’élém<strong>en</strong>ts de bonnes valeurs architecturales.Sans préjuger <strong>des</strong> résultats de la partie technique de c<strong>et</strong>te étude, <strong>et</strong> au vu de l’importance, pourtantsouv<strong>en</strong>t mal évaluée, de la question <strong>des</strong> f<strong>en</strong>êtres dans la rénovation <strong>des</strong> logem<strong>en</strong>ts, uneinvestigation complète <strong>des</strong> solutions apporterait, semble t-il, <strong>des</strong> élém<strong>en</strong>ts de réponse <strong>et</strong> <strong>des</strong>argum<strong>en</strong>ts aux opérateurs de la précarité énergétique.Juin 2012Les Bâtisseurs d’Emmaüs240