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Vu dans la base SantéPsy - Ascodocpsy

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présente certaines distorsions cognitives qui le poussent à réfléchir d’une certaine manière etl’incitent à continuer de jouer. Dans cet article, nous nous intéressons précisément à l’illusion decontrôle, <strong>la</strong> superstition et le contrôle prédictif. Nous abordons également les différents outilspsychométriques existants pour l’évaluation des distorsions cognitives au cours de <strong>la</strong> prise encharge d’un joueur pathologique. Cet article met en évidence l’intérêt de l’étude des distorsionscognitives <strong>dans</strong> <strong>la</strong> prise en charge du joueur et plus particulièrement <strong>dans</strong> les thérapiescomportementales et cognitives. [résumé d'auteur]DESPRES Caroline, DEMAGNY Lise, BUNGENER MartineLes pratiques médicales de sevrage du patient alcoolo-dépendant. Influence de <strong>la</strong>conférence de consensus de 1999ALCOOLOGIE ET ADDICTOLOGIE 2011 ; 33 4 : 333-344Objectifs : face à l’hétérogénéité de <strong>la</strong> prescription et des modalités de sevrage du patientalcoolo-dépendant, <strong>la</strong> Société française d’alcoologie a organisé en 1999 une conférence deconsensus pour promouvoir des recommandations de bonnes pratiques, notamment sevrageambu<strong>la</strong>toire en première intention, préconisation médicamenteuse, accompagnementpsychosocial. En l’absence de dispositif intégré d’évaluation de l’impact de <strong>la</strong> conférence, l’objetde l’article est de voir s’il est possible de déceler, cinq ans après <strong>la</strong> diffusion desrecommandations, une évolution positive des pratiques de prescription de sevrage tant enmédecine générale que <strong>dans</strong> les structures spécialisées.[résumé d'auteur]VEYRAT JGLes thérapies médiatiséesANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES 2011 ; 169 10 : 679http://www.em-premium.com/article/678197Les indications des thérapies médiatisées sont de plus en plus nombreuses, en particulier chezles patients addictifs ou psychosomatiques, fonctionnant sur le mode de l’alexithymie. Pourtraiter ce sujet, j’ai fait appel à deux spécialistes incontestés : le Dr François Granier pour l’artthérapieet Mme Edith Lecourt pour <strong>la</strong> musicothérapie. [résumé d'auteur]MOSCATO Alba, VARESCON IsabelleLes aidantes professionnelles à domicile et les personnes âgées en difficulté avecl’alcool : évaluation et réflexions cliniquesGERIATRIE ET PSYCHOLOGIE & NEUROPSYCHIATRIE DU VIEILLISSEMENT 2011 ; 9 4 :491-498http://www.jle.com/fr/revues/medecine/gpn/e-docs/00/04/6F/6A/article.phtmlLe mésusage de l’alcool chez les personnes âgées à domicile n’est pas rare. Les aidantesprofessionnelles qui assistent les personnes âgées à l’accomplissement des gestes et activitésde <strong>la</strong> vie quotidienne ont rarement été interrogées sur leur vécu face à <strong>la</strong> problématiquealcoolique. Dans cette recherche nous avons voulu explorer leurs ressentis face auxmésusages d’alcool des personnes âgées et rapporter les difficultés qu’elles rencontrent <strong>dans</strong>leur accompagnement. Nous avons examiné vingt aidantes travail<strong>la</strong>nt auprès d’associations demaintien à domicile. Elles ont participé à un entretien et ont répondu à un questionnaire derecherche. Bien que cette étude ne concerne qu’un petit groupe d’aidantes, nous rapportonsdes premiers résultats qui montrent qu’elles éprouvent un sentiment d’impuissance face au dénide <strong>la</strong> personne âgée qui s’alcoolise et qu’elles sont en difficultés vis-à-vis des comportementspressants de certaines familles à leur égard. Ces aidantes se sentiraient soutenues en4 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Addiction


partageant leur vécu quotidien avec des collègues et leur hiérarchie. Dans un objectif deformation, elles souhaiteraient rencontrer des équipes spécialisées <strong>dans</strong> le domaine del’addictologie afin d’acquérir des compétences <strong>dans</strong> l’accompagnement de ces personnesâgées. [résumé d'auteur]TCHERKASSOF Anna, MANDRAN Nadine, DUBOIS M, BEGUE LaurentLes effets de l'ingestion aiguë d'alcool sur le jugement d'expressions facialesémotionnelles spontanées et dynamiquesPSYCHOLOGIE FRANCAISE 2011 ; 56 3 : 189-202Les effets délétères de l’alcool sur <strong>la</strong> perception des expressions faciales émotionnelles (EFE)statiques et posées sont bien démontrés. Cette recherche a pour objectif d’étudier ces effetsauprès de buveurs normaux <strong>dans</strong> une perspective écologique, à savoir pour <strong>la</strong> perceptiond’EFE dynamiques et spontanées. Les résultats confirment le déficit d’identification desémotions dû à l’alcool, et ce indépendamment des croyances des buveurs concernant <strong>la</strong> naturealcoolisée ou non de <strong>la</strong> boisson qu’ils ont consommée : les participants ayant bu de l’alcoolidentifient moins bien, telle qu’elle l’exprime spontanément sur son visage, l’émotion ressentiepar une personne. De plus, ils montrent qu’à l’exception des expressions d’amusement, l’alcoo<strong>la</strong>ccroît <strong>la</strong> probabilité qu’un visage soit interprété comme exprimant de l’anxiété. [résuméd’éditeur]Rapports et publications en ligne[s.n.]Repères pour une politique de prévention des risques liés à <strong>la</strong> consommation dedrogues en milieu professionnel : stupéfiants, alcool. Guide pratiqueParis, 2012; 71 p.http://www.travailler-mieux.gouv.fr/IMG/pdf/Mildt_Entreprises_conduites_addictives.pdfLa consommation de drogues peut, en raison des effets associés de ces substancespsychoactives, modifier le comportement du sa<strong>la</strong>rié <strong>dans</strong> le temps et sur les lieux du travail, ycompris si cette consommation a lieu lors de <strong>la</strong> vie personnelle. La prestation de travail peut setrouver altérée et le sa<strong>la</strong>rié devenir potentiellement une source de danger pour lui-même, sescollègues, les tiers et-ou les biens de l’entreprise. L’obligation à <strong>la</strong> charge de l’employeurd’assurer une sécurité effective <strong>dans</strong> l’entreprise le conduit nécessairement à se saisir de cetteproblématique. En ce domaine, au croisement de plusieurs obligations et libertésfondamentales, l’action disciplinaire ne saurait suffire. En effet, si le contexte professionnel peut<strong>dans</strong> certains cas être à l’origine d’une consommation de drogues, cette consommation peutaussi être le fait d’un comportement individuel relevant totalement de <strong>la</strong> vie personnelle, sanslien avec <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion de travail. C’est pourquoi l’action préventive, réponse collective et nonstigmatisante à ce risque particulier, doit être privilégiée, en lien avec le service de santé autravail. Cette action de prévention et de gestion des risques professionnels liée aux droguesillicites ne pourra porter ses fruits que si elle est menée en accord avec l’ensemble des acteurs.[résumé d’éditeur]POINET Sylvie, LIBLIN C<strong>la</strong>ire, BLANQUET AgnèsDrogues licites ou illicites : parlons-en !!! Guide pour les infirmiers de santé au travailRouen, 2011; 24 p.5 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Addiction


<strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsyAlzheimerFévrier 2012ArticlesQUADERI AndréLa connotation <strong>dans</strong> les paroles de patients atteints de <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die d'Alzheimer : uneméthode d'écouteANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES 2011 ; 169 9 : 581-584http://www.em-premium.com/article/669289L’altération de <strong>la</strong> mémoire sémantique <strong>dans</strong> <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die d’Alzheimer rend complexe <strong>la</strong>compréhension des paroles des patients. Dans <strong>la</strong> plupart des cas, ces paroles (le dit) sontqualifiées de non-sens sémantique. Les questions pour faire expliciter les demandes de <strong>la</strong>personne atteinte de ma<strong>la</strong>die d’Alzheimer échouent. En effet, le sens explicite ou littéral(dénotation) ne permet plus de comprendre et d’agir en fonction des demandes souventpressantes qui se répètent. Selon nous, les paroles sont pleines de sens, sous <strong>la</strong> formecondensée. Pour comprendre ces paroles, le concept de connotation (le dire) permet de saisirl’intention de ce qui est transmis. À partir d’exemples cliniques en utilisant <strong>la</strong> pragmatiquelinguistique, il est tenté de proposer des réponses en fonction de <strong>la</strong> connotation de ce qui estprononcé. Il sera proposé ainsi une première ébauche de méthode de soin psychique pourcomprendre les demandes de ces personnes. [résumé d'auteur]CHARBIT OliviaLa méthode Montessori adaptée et <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die d'AlzheimerDOC'AMP 2011 ; 13 : 23-24Comment se faire entendre, se faire comprendre, exprimer ce que l'on souhaite exprimerlorsque l'on est atteint de troubles cognitifs, lorsque nos fonctions supérieures, celles qui gèrentnotre <strong>la</strong>ngage, notre compréhension, notre raisonnement et bien d'autres choses encore nousjouent des tours ? [résumé d'auteur]7 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Alzheimer


GATTEGNO Maria-Pi<strong>la</strong>r, ABENHAIM Nathalie, WOLFF MarionUn programme d'accompagnement en milieu sco<strong>la</strong>ire ordinaire (école, collège, lycées) eten entreprise pour les personnes avec autisme et troubles apparentésANAE 2011 ; 23 115 : 462-465L'objectif de cet article est de présenter un programme d'intervention spécifique pour enfants etadultes avec TED. Il s'agit d'un programme original d'intervention comportementale et dedéveloppement de <strong>la</strong> personne avec autisme à domicile, à l'école et en entreprise avecsupervision (programme IDDEES), basé sur 1) l'accompagnement individualisé et 2) sur <strong>la</strong>supervision des accompagnants. La supervision est assurée par des psychologuesexpérimentés <strong>dans</strong> le domaine de l'autisme et de l'intervention éducative et comportementale(TEACCH et ABA). [résumé d'auteur]MORETTON Jean-Paul, DUGAS EricSpectre autistique et éducation physique et sportive : vers des perspectivesd'apprentissage ?ANAE 2011 ; 23 115 : 452-459Généralement, les activités physiques et sportives enseignées à l'école sont peu représentées<strong>dans</strong> le milieu spécialisé. La recherche présentée ici tente de mettre en évidence que lespratiques, socialement reconnues, peuvent être accessibles à de jeunes autistes. Les résultatsde <strong>la</strong> recherche de terrain menée sur deux ans <strong>dans</strong> un établissement spécialisé révèlent quecertaines pratiques sportives enseignées sont plus favorables et adaptées à l'apprentissageludomoteur pour ces jeunes autistes. [résumé d'auteur]BRISSON Julie, SERRES Josette, ADRIEN Jean-LouisDysfonctionnements précoces des bébés (âgés de <strong>la</strong> naissance à 6 mois) ultérieurementdiagnostiqués autistes et comportements parentaux de sollicitation. Qu'en est-il del'interaction précoce ?ANAE 2011 ; 23 115 : 427-432[...] Nous faisons l'hypothèse que les atypies comportementales spécifiques de l'autisme, quiconcernent les interactions sociales, seront repérables dès les 6 premiers mois de vie. Nousavons donc comparé les comportements de bébés ultérieurement diagnostiqués autistes à ceuxde bébés au développement normal qui sont en situation d'interaction avec un de leurs parents.Cette étude rétrospective se <strong>base</strong> sur l'analyse des films de famille réalisés par les parentsavant même que ceux-ci ne connaissent le diagnostic. [...] [résumé d'auteur]BEAUD L, GUIBERT C deIdentité et spécificité du 'pédantisme' <strong>dans</strong> le syndrome d'AspergerNEUROPSYCHIATRIE DE L'ENFANCE ET DE L'ADOLESCENCE 2011 ; 59 8 : 469-477http://www.em-premium.com/article/676692L'objet de ce travail est de mieux comprendre le pédantisme <strong>dans</strong> le syndrome d'Asperger (SA),conçu comme un trouble envahissant du développement. Souvent évoqué, contrairement auxtravaux portant sur l'autisme typique qui mentionnent l'écho<strong>la</strong>lie, ce symptôme interrogel'hypothèse d'une spécificité du SA. À partir d'une revue de <strong>la</strong> littérature et d'illustrationscliniques, nous proposons une interprétation unifiée, et <strong>la</strong> plus cohérente possible, dupédantisme. Ce trait manifeste une hyperprécision du vocabu<strong>la</strong>ire ou une hyperprédilectionthématique (explicable par une immuabilité non verbale plus générale) <strong>dans</strong> le contexte d'une11 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Autisme


interaction uni<strong>la</strong>térale (explicable par un trouble plus général de l'influence sociale). Nousconcluons en faveur de sa spécificité sur le fond d'un trouble générique commun à l'autismetypique.AYANOUGLOU F, PERNON E, DUBOIS A, PRY R, BAGHDADLI AAnalyse fonctionnelle des comportements de pica d'un enfant présentant un syndromede pallister killian associe à un autismeNEUROPSYCHIATRIE DE L'ENFANCE ET DE L'ADOLESCENCE 2011 ; 59 8 : 484-488http://www.em-premium.com/article/676694Cette recherche aborde au travers d'une étude de cas, <strong>la</strong> question du traitement descomportements de pica (ingestion de substances non comestibles et, ou consommationinappropriée de produites comestibles) résistants, observables chez un enfant porteur d'unsyndrome de Pallister Killian associé à un autisme et à un retard mental profond. Lescomportements de pica pouvant être envisagés comme remplissant des fonctions, nous avonsprocédé à une évaluation fonctionnelle, basée sur un recueil d'observations directes etindirectes. Suite à ces observations, nous avons pu é<strong>la</strong>borer quatre hypothèses fonctionnellesexpliquant l'apparition ou le maintien de ces comportements : sou<strong>la</strong>gement de douleursdentaires ; compensation de carences en oligoéléments ; gestion de situations vécues commestressantes ; autostimu<strong>la</strong>tions sensorielles. Sur cette <strong>base</strong>, nous avons ensuite développé uneapproche thérapeutique multimodale, qui a donné lieu à <strong>la</strong> disparition des troubles ducomportement. [Résumé d'auteur]MUTHS StéphaneInstitution d'une contenance? et contenance d'une institution : construction d'unepratique des enveloppements humides avec un enfant autisteREVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 2011 ; 57-2 : 55-64DELION PierreCoudre doucement sujet, corps, groupe, institution : réflexions à partir des pratiques dupacking jusqu'à une psychothérapie institutionnelleREVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 2011 ; 57-2 : 47-54http://dx.doi.org/10.3917/rppg.057.0047La technique du packing apporte de nouvelles ouvertures à <strong>la</strong> psychothérapie avec les enfantset adolescents autistes et psychotiques en permettant de mettre au centre du dispositif le corps.Non pas seulement le corps physiologique, mais aussi l’image du corps telle qu’elle a étédéveloppée par plusieurs auteurs après Freud. Pour des raisons encore difficiles à expliquerc<strong>la</strong>irement, le packing a été présenté par une association de parents d’enfants autistes commeune technique dangereuse. Cet article reprend l’histoire du packing et tente de montrer en quoi,au contraire, il peut ouvrir de nouvelles réflexions psychopathologiques sur <strong>la</strong> psychothérapiedes psychoses, et ainsi contribuer à mieux soigner les enfants atteints d’autismes et d’autrestroubles envahissants du développement. [résumé d’auteur]12 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Autisme


DELAETERE BRULOIS Annie, JADOUL Geneviève, LAMBOTTE Nathalie, MATIS NathalieAntonio, l'histoire d'une bulle de savon qui devient montgolfièreREVUE DES HOPITAUX DE JOUR PSYCHIATRIQUES ET DES THERAPIESINSTITUTIONNELLES 2011 ; 13 : 23-26Notre approche thérapeutique des enfants et adolescents autistes et psychotiques impliquedepuis toujours au Centre Orthogénique <strong>la</strong> notion 'd’accueil des symptômes' de ces enfants<strong>dans</strong> ce que le fondateur a appelé le 'bain thérapeutique'. Notre travail institutionnel vise à <strong>la</strong>mise en sens (en mots – en représentations) de ce que viennent déposer, exposer et mettre enjeu chez nous, en nous, accompagnants thérapeutiques, ces enfants qui se défendent tant del’émergence émotionnelle, signe de l’émergence de l’intersubjectivité. A travers une vignetteclinique, nous essayerons d’illustrer comment nous tentons d’amener à <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion humaine,avec toutes ses composantes émotionnelles, ces enfants du 'non ou mal être', du 'non ou malêtre ensemble'. [d'après le résumé d'auteur]BARRERE Jean, CHRAIBI SofiaLes représentations de l'autisme chez les parentsSANTE MENTALE 2011 ; 163 : 14-17Les parents des enfants accueillis en hôpital de jour sont tous confrontés à <strong>la</strong> question del'autisme, soit parce que ce diagnostic a été énoncé concernant leur enfant, soit parce que leurenfant est en contact avec des enfants autistes. Pour que ce lieu de soins puisse au mieuxrépondre à leurs attentes, une réflexion sur les représentations qu'ils peuvent avoir de l'autismes'est imposée à nous. Nous avons dès lors travaillé sur cette question avec tous les parentsdont l'enfant est accueilli <strong>dans</strong> l'Hôpital de Jour où nous intervenons, à partir d'un questionnaireoriginal en quatre parties traitant de : l'apparition des troubles, <strong>la</strong> question du diagnostic, le'signifiant ' autisme, et <strong>la</strong> représentation du travail de l'équipe de soin. Le résultat de ce travailmontrera entre autre que l'autisme, en dehors d'être un 'diagnostic' nosographique, évaluatif et,ou étiologique, est d'abord pour les parents un 'signifiant 'de leurs inquiétudes culpabilisantesde ne pouvoir donner vie à un enfant avec lequel ils vont pouvoir communiquer [résuméd'auteur]Rapports et publications en ligneLETARD ValérieEvaluation de l'impact du P<strong>la</strong>n Autisme 2008-2010 : comprendre les difficultés de sa miseen oeuvre pour mieux en re<strong>la</strong>ncer <strong>la</strong> dynamiqueParis, 2011; 95 p.http://www.solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_mission_autisme_Valerie_Letard-1.pdfLe travail a consisté à établir un bi<strong>la</strong>n de <strong>la</strong> mise en oeuvre des 30 mesures du p<strong>la</strong>n 2008-2010,à analyser les raisons des retards et des difficultés rencontrées et à en tirer des enseignementspour présenter des propositions. [d'après le résumé d'éditeur]13 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Autisme


<strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsyDémarche qualitéFévrier 2012ArticlesORVAIN JacquesLa qualité est-elle miscible <strong>dans</strong> le management ?CAHIERS HOSPITALIERS 2011 ; 282 : 25-27MAY Laëtitia, SALOMON ValérieLes indicateurs de qualité et de sécurité des soins : interviewCAHIERS HOSPITALIERS 2011 ; 283 : 30-32BOCQUILLON Marie, CAMADRO Sylvie, FREYTAG Odile, JOUYS Christine, TONY AlexandraSécuriser l'administration du médicament injectableOBJECTIF SOINS 2011 ; 199 : 19-22FAVIER Anne LiseLes combats de l'hygiénisteOBJECTIF SOINS 2011 ; 200 : 25-27COLMONT DavidLe management de <strong>la</strong> qualité tuera-t-il le management des hommes ?OBJECTIF SOINS 2011 ; 200 : 35-3714 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Démarche qualité


BLAISON CASTEL MireillePrise de fonction : un partage de <strong>la</strong> culture qualitéOBJECTIF SOINS 2011 ; 200 : 31-33BLANCO PhilippeRisque : problème ou opportunité ?OBJECTIF SOINS 2011 ; 201 : 27-30DORON C<strong>la</strong>ude OlivierL'au-delà du risque : précaution et attentionPSYCHIATRIES 2011 ; 155 : 103-118Cet article étudie ce qui distingue <strong>la</strong> précaution de <strong>la</strong> prévention des risques. Il revient surl'histoire de <strong>la</strong> notion de risque et montre comment le risque a servi à qualifier une certainemanière de rendre l'incertitude gouvernable et connaissable en <strong>la</strong> délimitant et <strong>la</strong> faisant entrer<strong>dans</strong> une évaluation quantifiée. Il examine ensuite comment <strong>la</strong> précaution définit uneexpérience très différente de l'incertitude, qui l'envisage comme porteuse de menacespotentiellement catastrophiques et incompensables, expérience qui renvoie à des contestationsplus profondes du risque et l'articu<strong>la</strong>tion particulière du savoir scientifique et de <strong>la</strong> décisionpublique qui le portait. L'un des effets de ces contestations est l'apparition de l'angoissesubjective comme objet légitime de gouvernement, ce dont témoigne, après le principe deprécaution, de développement d'un nouveau principe : celui d'attention [Résumé d'auteur]Textes officielsDécret n° 2012-147 du 30 janvier 2012 re<strong>la</strong>tif aux conditions de prise en compte de <strong>la</strong>certification <strong>dans</strong> le cadre de l'évaluation externe des établissements et services sociauxet médico-sociauxJOURNAL OFFICIEL n°26 du 30/01/2012http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025242073&dateTexte=&categorieLien=idDécret n° 2012-145 du 30 janvier 2012 re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> qualité nutritionnelle des repas servis<strong>dans</strong> le cadre des services de restauration des établissements d'accueil des enfants demoins de six ansJOURNAL OFFICIEL n°26 du 30/01/2012http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025242002&dateTexte=&categorieLien=id15 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Démarche qualité


Décret n° 2012-144 du 30 janvier 2012 re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> qualité nutritionnelle des repas servis<strong>dans</strong> le cadre des services de restauration des établissements sociaux et médicosociauxJOURNAL OFFICIEL n°26 du 30/01/2012http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025241990&dateTexte=&categorieLien=idDécret n° 2012-143 du 30 janvier 2012 re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> qualité nutritionnelle des repas servis<strong>dans</strong> le cadre des services de restauration des établissements de santéJOURNAL OFFICIEL n°26 du 30/01/2012http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025241976&dateTexte=&categorieLien=idDécret n° 2012-26 du 9 janvier 2012 re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> commission scientifique indépendante desmédecinsJOURNAL OFFICIEL n°9 du 09/01/2012http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025129871&dateTexte=&categorieLien=idDécret n° 2012-29 du 9 janvier 2012 re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> commission scientifique indépendante despharmaciensJOURNAL OFFICIEL n°9 du 09/01/2012http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025129901&dateTexte=&categorieLien=idInstruction interministérielle DGS/DUS/SG-DMAT/DGSCGC/DGCS/DGOS/DGT n° 2011-450du 1er décembre 2011 précisant les actions à mettre en œuvre pour prévenir et faire faceaux conséquences sanitaires propres à <strong>la</strong> période hivernaleBULLETIN OFFICIEL SANTE n°2011,12 du 01/12/2011http://www.sante.gouv.fr/fichiers/bo/2011/11-12/ste_20110012_0100_0086.pdfCircu<strong>la</strong>ire DGOS/PF2 n° 2011-416 du 18 novembre 2011 en vue de l'application du décretn° 2010-1408 du 12 novembre 2010 re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> lutte contre les évènements indésirablesassociés aux soins <strong>dans</strong> les établissements de santéBULLETIN OFFICIEL SANTE n°2011,12 du 18/11/2011http://www.circu<strong>la</strong>ires.gouv.fr/pdf/2011/12/cir_34191.pdf16 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Démarche qualité


Rapports et publications en ligne[s.n.]Qualité de vie en Ehpad (volet 3) : <strong>la</strong> vie sociale des résidents en EhpadSaint-Denis, 2012; 70 p.http://www.anesm.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Anesm_06_QDV3_CS4_web.pdfL’objectif de <strong>la</strong> recommandation est l’amélioration de <strong>la</strong> qualité de vie des résidents en leuroffrant <strong>la</strong> possibilité de maintenir ou de renouer leurs liens sociaux antérieurs et d’en créerd’autres tant au sein de l’établissement qu’à l’extérieur. Les résidents pourront ainsi continuer àexercer les différents rôles sociaux qu’ils souhaitent et se recréer un nouveau réseau social. Onentend par vie sociale l’ensemble des re<strong>la</strong>tions que le résident en Ehpad est amené à avoiravec d’autres personnes. On entend par rôle social le comportement, conduite ou fonctiond’une personne à l’intérieur d’un groupe (famille, société). Chaque individu a plusieurs rôlessociaux qui évoluent <strong>dans</strong> le temps et se transforment. La présente recommandation vise àfournir aux professionnels des pistes de réflexion et d’action sur les questions suivantes : -Comment favoriser <strong>la</strong> possibilité de re<strong>la</strong>tions entre les résidents ? Entre les résidents et lesprofessionnels ? Entre les professionnels et les proches ? Entre les résidents et les autreshabitants ? - Comment faciliter le maintien des re<strong>la</strong>tions avec les proches ? Comment aider àrenouer des liens distendus si le résident le souhaite ? - Comment faciliter l’expression durésident tant sur les modalités de son accompagnement individuel que sur <strong>la</strong> vie collective del’établissement ? - Comment respecter <strong>la</strong> citoyenneté des résidents et leur permettre de ‘ne passe couper du monde’ ? Cette recommandation concerne tous les résidents d’un Ehpad quelsque soient leur état de santé et leurs possibilités d’expression, de compréhension et decommunication. Les modalités pratiques de déclinaison de ces recommandations selon lescaractéristiques, en particulier cognitives, de chaque résident font partie de son projetpersonnalisé. [résumé d’éditeur]17 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Démarche qualité


<strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsyDroitFévrier 2012ArticlesADERGAL AnaïsPrescription de l’action en responsabilité civile hospitalièreDROIT DEONTOLOGIE SOIN 2011 ; 11 4 : 422-426Dans l’article, une juriste analyse les règles c<strong>la</strong>ssiques de <strong>la</strong> prescription quadriennale pourl’exercice d’un recours contentieux, issues de <strong>la</strong> loi n 68-1250 du 31 décembre 1968 et posées<strong>dans</strong> les termes suivants : « Sont prescrites, au profit de l’État, des départements et descommunes, sans préjudice des déchéances particulières édictées par <strong>la</strong> loi et sous réserve desdispositions de <strong>la</strong> présente loi, toutes créances qui n’ont pas été payées <strong>dans</strong> un dé<strong>la</strong>i de 4 ansà compter du premier jour de l’année suivant celle au cours de <strong>la</strong>quelle les droits ont été acquis.» Illustrant son propos par un arrêt de <strong>la</strong> cour administrative d’appel (CAA) de Paris seprononçant <strong>dans</strong> une affaire re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong> défenestration d’une patiente admise en urgence « enétat de déstabilisation psychiatrique », l’auteure rappelle aussi que (l’article 98 de) <strong>la</strong> loi n2002-303 du 4 mars 2002 re<strong>la</strong>tive aux droits des ma<strong>la</strong>des et <strong>la</strong> qualité du système de santéintroduit un dé<strong>la</strong>i spécifique de prescription de 10 ans en matière de responsabilité médicale.Les dispositions légales récentes, reprises sous l’article L. 1142-28 du code de <strong>la</strong> santépublique, indiquent, en effet, que les actions tendant à mettre en cause <strong>la</strong> responsabilité desprofessionnels de santé ou des établissements de santé publics ou privés à l’occasion d’actesde prévention, de diagnostic ou de soins se prescrivent par dé<strong>la</strong>i décennal à compter de <strong>la</strong>consolidation du dommage.MILLEVILLE BertrandSecret professionnel : les dérogations sont strictes, rappelle <strong>la</strong> Cour de CassationDROIT DEONTOLOGIE SOIN 2011 ; 11 4 : 427-437Le code de déontologie médicale énonce que le secret couvre non seulement les confidencesconfiées par le patient, mais aussi ce que le médecin lit, entend ou comprend. De <strong>la</strong> sorte, ildispense le professionnel tenu au secret de l’obligation (citoyenne) de dénoncer une infractionlorsqu’il croit en constater <strong>la</strong> matière. Sauf dérogation expresse de <strong>la</strong> loi, cette obligation devientpour le soignant une simple faculté. En d’autres termes, le médecin peut dénoncer des faits demaltraitance si <strong>la</strong> victime n’est pas en mesure de le faire ; à défaut, c’est-à-dire, si <strong>la</strong> personne18 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Droit


d’éventuelles poursuites judiciaires (notamment pour dénonciation calomnieuse), ils hésitentencore beaucoup à signaler ces maltraitances sexuelles intrafamiliales envers un mineur. Afinde les informer et de les rassurer davantage sur cette démarche visant à protéger l’enfantvictime d’inceste, <strong>la</strong> Haute Autorité de Santé (HAS) commente <strong>dans</strong> l’article lesrecommandations professionnelles qu’elle vient de publier. Au travers d’un ensemble derepères pratiques destinés à guider les professionnels de santé (et notamment les médecins)<strong>dans</strong> le repérage de ces cas d’incestes et à les sécuriser <strong>dans</strong> leurs actes de signalement, <strong>la</strong>HAS propose ainsi des éléments de réponse sur les questions que ces professionnels peuventse poser en matière de situation à risque, de circonstance de découverte, de conduite del’examen médical, de signalement et de gestion de situation d’urgence.BLANC A<strong>la</strong>inL'article 122-1 du Code Pénal et le principe de précautionPSYCHIATRIES 2011 ; 155 : 45-50CHEVILLOTTE JérômeLa réforme des soins en psychiatrieREVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 60 176 : 33-34http://www.em-consulte.com/article/684765Les soins psychiatriques étaient jusqu'alors souvent synonymes d'hospitalisation. Une réformede <strong>la</strong> loi, en vigueur depuis cet été, impose <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d'un protocole strict qui conduit lepatient soit à une hospitalisation complète soit à un programme de soins modu<strong>la</strong>bles, à domicilepar exemple. La confrontation des expertises et des avis médicaux, ainsi que l'intervention dujuge des libertés et de <strong>la</strong> détention permettent au patient de voir ses droits respectés. [résuméd'éditeur]Textes officielsInstruction DGS/DP1/SGCMAS/DGOS/DGCS n° 2011-424 du 24 octobre 2011 re<strong>la</strong>tive àl'é<strong>la</strong>boration du rapport 2011 des conférences régionales de <strong>la</strong> santé et de l'autonomiesur le respect des droits des usagers du système de santéBULLETIN OFFICIEL SANTE n°2011,12 du 24/10/2011http://www.sante.gouv.fr/fichiers/bo/2011/11-12/ste_20110012_0100_0081.pdfInstruction DGS/DP1/SGCMAS n° 2010-476 du 27 septembre 2010 re<strong>la</strong>tive à l'é<strong>la</strong>borationdu rapport 2010 des conférences régionales de <strong>la</strong> santé et de l'autonomie sur le respectdes droits des usagersBULLETIN OFFICIEL SANTE n°2011,12 du 27/09/2010http://www.sante.gouv.fr/fichiers/bo/2011/11-12/ste_20110012_0100_0080.pdf20 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Droit


Instruction DGS/MC1/RI2 n° 2011-417 du 10 novembre 2011 re<strong>la</strong>tive auxrecommandations pour émettre les avis médicaux concernant les étrangers ma<strong>la</strong>desatteints de pathologies gravesBULLETIN OFFICIEL SANTE n°2011,12 du 10/11/2001http://www.sante.gouv.fr/fichiers/bo/2011/11-12/ste_20110012_0100_0085.pdfRapports et publications en ligneGEOFFROY Guy, BOUSQUET DanielleRapport d'information déposé en application de l'article 145-7 du règlement par <strong>la</strong>commission des lois constitutionnelles, de <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion et de l'administration généralede <strong>la</strong> République sur <strong>la</strong> mise en application de <strong>la</strong> loi n 2010-769 du 9 juillet 2010 re<strong>la</strong>tiveaux violences faites spécifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples etaux incidences de ces dernières sur les enfantsParis, 2012; 70 p.http://www.assemblee-nationale.fr/13/pdf/rap-info/i4169.pdfLe présent rapport clôt <strong>la</strong> troisième étape du travail parlementaire qui consiste <strong>dans</strong> le contrôle,par le Parlement, de l’application qui est faite, par le pouvoir exécutif, de <strong>la</strong> loi votée (loi n2010-769 du 9 juillet 2010 re<strong>la</strong>tive aux violences faites spécifiquement aux femmes, auxviolences au sein des couples et aux incidences de ces dernières sur les enfants). Compte tenude l’ambition de cette loi, qui était de créer un dispositif d’ensemble prenant en compte tous lesaspects de <strong>la</strong> problématique des violences faites aux femmes, l’évaluation de <strong>la</strong> mise en oeuvrede <strong>la</strong> loi doit aller au-delà de <strong>la</strong> vérification que les textes réglementaires nécessaires à sonapplication ont été rédigés. Il est également nécessaire d’analyser <strong>la</strong> manière dont les acteursse sont saisis des nouveaux instruments mis à leur disposition, et notamment de l’ordonnancede protection des victimes de violences. [d’après le résumé d’auteur]VIGIER PhilippeRapport fait au nom de <strong>la</strong> Commission des affaires sociales sur <strong>la</strong> proposition de loivisant à garantir un accès aux soins égal sur l'ensemble du territoireParis, 2012; 137 p.http://www.assemblee-nationale.fr/13/pdf/rapports/r4188.pdfLa France est aujourd’hui plus que jamais confrontée à une situation paradoxale en termesd’accès aux soins : malgré un niveau d’offre de soins encore globalement élevé et un nombrede médecins qui n’a jamais été aussi important, les inégalités d’accès aux soins s’accroissent<strong>dans</strong> nos territoires. Malgré les mesures mises en p<strong>la</strong>ce par les pouvoirs publics force est deconstater que <strong>la</strong> démographie médicale ne s’améliore pas, loin s’en faut. Les disparitésgéographiques vont même en s’accroissant. Dans cette perspective, un véritable pilotage de <strong>la</strong>démographie médicale et de l’instal<strong>la</strong>tion des professionnels de santé doit être mis en p<strong>la</strong>ce àtravers : – <strong>la</strong> création d’un examen c<strong>la</strong>ssant régional qui favorisera l’enracinement des étudiants<strong>dans</strong> leur région de formation, – <strong>la</strong> réelle prise en compte de critères de démographie médicale,et des projections existantes à moyen et long terme, <strong>dans</strong> <strong>la</strong> détermination du numerus c<strong>la</strong>usus,– l’obligation de réaliser un stage d’une durée d’un an <strong>dans</strong> un territoire souffrant dedésertification médicale au cours de <strong>la</strong> troisième d’internat, notamment pour l’internat demédecine générale, – un début de régu<strong>la</strong>tion de l’instal<strong>la</strong>tion des professionnels de santé afind’éviter une concentration de l’offre de soins de proximité <strong>dans</strong> certains territoires. Si <strong>la</strong> libertéd’instal<strong>la</strong>tion doit rester <strong>la</strong> pierre angu<strong>la</strong>ire de l’exercice de <strong>la</strong> médecine libérale, il est21 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Droit


néanmoins du devoir de l’État d’assurer à nos concitoyens une proximité raisonnable de l’offrede soins. Tel est l’équilibre proposé par <strong>la</strong> présente proposition de loi. [d’après le résuméd’auteur][s.n.]La réforme des soins psychiatriques : dossier documentaireRennes, 2011; 5 p.http://documentation.ehesp.fr/wp-content/uploads/2011/11/DO_R%C3%A9formepsychiatrique_20111110-2.pdf[s.n.]La réforme des hospitalisations sans consentement [dossier]Paris, 2011; 6 p.http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/CJ_no_89_internet.pdfLe dispositif des hospitalisations sans consentement s’articu<strong>la</strong>it autour de deux typesd’hospitalisation : d’une part, l’hospitalisation sur demande d’un tiers, qui constituait une mesured’hospitalisation pour nécessité médicale de <strong>la</strong> personne atteinte de troubles mentaux et,d’autre part, l’hospitalisation d’office, motivée par <strong>la</strong> sécurité des personnes et l’ordre public etordonnée par le préfet. Entrés en vigueur le 1er août 2011, <strong>la</strong> loi n 2011-803 du 5 juillet 2011re<strong>la</strong>tive aux droits et à <strong>la</strong> protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et auxmodalités de leur prise en charge et ses trois décrets d’application ont profondément réformé cedispositif qui était jusqu’alors régi par les dispositions de <strong>la</strong> loi n 90-527 du 27 juin 1990 re<strong>la</strong>tiveaux droits et à <strong>la</strong> protection des personnes hospitalisées en raison de troubles mentaux et àleurs conditions d’hospitalisation, dite loi ‘Evin’ (codifiée aux articles L. 3211-1 et suivants ducode de <strong>la</strong> santé publique). Destinées à faire suite à de nombreux rapports rendus sur <strong>la</strong>question et à tenir compte des évolutions juridiques intervenues ces dernières années en <strong>la</strong>matière, cette réforme d’ampleur a également permis de mettre en conformité les dispositionsdu code de <strong>la</strong> santé publique avec <strong>la</strong> Constitution, à <strong>la</strong> suite des déc<strong>la</strong>rationsd’inconstitutionnalités prononcées en 2010 et en 2011 par le Conseil constitutionnel <strong>dans</strong> lecadre de procédure de questions prioritaires de constitutionnalité. [résumé d’éditeur][s.n.]Rapport 2011 sur le droit des usagers : pour une approche convergente des droits desusagers du système de santéParis, 2011; 23 p.http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/rapp_droits_usagers_cns_alf_relu_030112.pdf22 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Droit


<strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsyEthiqueFévrier 2012ArticlesLEGAGNEUR MarineDiagnostic et dépendance : <strong>la</strong> figure du médecin addict <strong>dans</strong> Dr HouseALCOOLOGIE ET ADDICTOLOGIE 2011 ; 33 4 : 303-308Une étude sémiologique de <strong>la</strong> figure du docteur House en tant que médecin dépendant révèlecomment <strong>la</strong> série fait de l’addiction son principal moteur narratif et utilise le personnage commesupport d’un débat éthique sur <strong>la</strong> bonne pratique de <strong>la</strong> médecine. [résumé d'auteur]MARTINENT EricVers le 'self-service public' : du service public hospitalier aux missions de service publicCAHIERS HOSPITALIERS 2011 ; 284 : 24-27BROUSSE Antoinette, HAFIDOU Sophia, COLLOMBIER Madeleine, PIOTROWSKI CarineOrthogénie : respecter <strong>la</strong> confidentialitéOBJECTIF SOINS 2011 ; 199 : 29-33LABOUTIERE Jean JacquesLe principe de précaution a-t-il des limites ?PSYCHIATRIES 2011 ; 155 : 89-101La caractéristique sans doute <strong>la</strong> plus déroutante du principe de précaution est l'impératif deprise en compte du risque potentiel, ce qui donne l'impression qu'il pourrait s'appliquer àl'intégralité des activités humaines. L'approche juridique de <strong>la</strong> question <strong>la</strong>isse apparaître le floude <strong>la</strong> définition de ce principe. Réservé jusque-là au domaine de l'environnement, il apparaît23 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Ethique


<strong>dans</strong> le droit français vers 1995 et est appliqué pour <strong>la</strong> première fois à <strong>la</strong> santé par le Conseild'État à l'occasion d'un jugement concernant l'affaire du sang contaminé. Il entre <strong>dans</strong> <strong>la</strong>Constitution française en 2005. Si <strong>la</strong> prévention consiste en un ensemble de techniques visantà ce qu'un risque avéré ne se réalise pas, <strong>la</strong> précaution vise, autant que faire se peut, à éviterun danger hypothétique marqué d'une incertitude scientifique. Il existe en médecine commeailleurs des risques auxquels nul n'avait pensé, des risques inattendus. Ce qui nous invite à <strong>la</strong>plus grande prudence, prudence qui a incontestablement sa p<strong>la</strong>ce <strong>dans</strong> le cadre de <strong>la</strong> réflexionéthique, mais demeure avant tout du ressort de <strong>la</strong> déontologie. Le principe de précaution,comme <strong>la</strong> déontologie, s'arrête au point où l'éthique médicale commence. Mais si le principe deprécaution se trouve <strong>dans</strong> le même rapport à l'éthique médicale que <strong>la</strong> déontologie, il ne seconfond pas pour autant avec cette dernière. La déontologie suppose un engagement individuelde chaque médecin alors que le principe de précaution ne requiert aucun engagementindividuel, il s'impose à tous de l'extérieur et trouve ainsi sa limite <strong>dans</strong> l'éthique médicale.Faute de trouver des limites afin de pouvoir être sereinement pensé, un tel principe imposé demanière hégémonique, écrase <strong>la</strong> réflexion, sidère <strong>la</strong> pensée et paralyse l'action. Ce qui permetd'affirmer qu'il faut que le principe de précaution ait des limites [Résumé d'auteur]FOUREUR Nico<strong>la</strong>s, LENART Anne, FAVEREAU EricLa décision médicale en maison de retraite : une réflexion éthique de terrainREVUE DE GERIATRIE 2011 ; 36 10 : 719-728Contexte : Quel est le sens du séjour en maison de retraite ? Qui décide du projet ? Objectif :Décrire les pratiques <strong>dans</strong> 3 maisons de retraite du groupe Korian. Méthode : Etudemulticentrique qualitative selon <strong>la</strong> méthode d'éthique clinique (série d'entretiens menés par unbinôme médecin-non médecin) auprès d'un échantillon de résidents, de leurs proches et deséquipes soignantes, lors d'étapes décisionnelles importantes. Résultats : 24 résidents ont étéinclus. Les arguments éthiques avancés pour fonder les décisions relevaient surtout du bienêtredu résident, ou simplement de sa sécurité, en insistant sur les notions de stimu<strong>la</strong>tion etd’adaptation à son entrée en institution et sur <strong>la</strong> notion de non acharnement en fin de vie.Étaient surtout présents des arguments relevant de <strong>la</strong> politique de l’établissement et des règlesde <strong>la</strong> société, dont <strong>la</strong> loi, mais aussi d'une bienfaisance pour les proches du résident.Discussion : L’étude n’est pas représentative de l’ensemble du questionnement et dessituations en maison de retraite. Cependant, elle était riche et instructive. D’une part, malgré unréel effort fait pour respecter les choix du résident il y avait au fond peu de p<strong>la</strong>ce véritablementaccordée au respect de son autonomie. D’autre part, elle a mis en évidence que les argumentsemportant <strong>la</strong> décision sont souvent ceux qui tiennent du collectif. Conclusion : Nous avons puapercevoir une facette du monde des maisons de retraite. Une culture naissante s’y développe.Elle nécessite d’être explicitée, afin d’offrir un discours et des propositions c<strong>la</strong>ires auxpersonnes entrant en maison de retraite. Il semble que ce<strong>la</strong> permettrait un meilleur respect del’autonomie des résidents, voire même parfois de <strong>la</strong> bienfaisance à leur égard.[Résuméd'auteur]SVANDRA PhilippeRepères méthodologiques à <strong>la</strong> recherche de <strong>la</strong> juste voieREVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 175 : 30-32http://www.em-consulte.com/article/685022Cette nouvelle rubrique sur le thème de l'éthique permet de rechercher <strong>la</strong> meilleure décisionpour chaque situation singulière. Cet article propose des éléments de méthodologie. [Résuméd'auteur]24 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Ethique


SQUIRES C<strong>la</strong>ireEssai sur le don de gamètesTOPIQUE 2011 ; 116 : 73-88http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=TOP_116_0073La possible levée de l'anonymat des donneurs <strong>dans</strong> le cadre des procréations médicalementassistées avec insémination des spermatozoïdes ou fécondation d'un ovocyte d'un tiers estdébattue en France. Elle s'inscrit <strong>dans</strong> le courant initié par des recherches en paternité ou enmaternité visant à <strong>la</strong> 'traçabilité' des origines et du 'droit' des enfants à connaître leurs origines.Ces filiations électives re<strong>la</strong>ncent le débat nature, culture et les représentations qui lesaccompagnent <strong>dans</strong> le domaine de <strong>la</strong> médecine de <strong>la</strong> reproduction. La technique sembleparfois dépasser les possibilités psychiques de supporter les conséquences de l'infertilité[Résumé d'auteur]Textes officielsArrêté du 4 janvier 2012 re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> constitution, à <strong>la</strong> composition et au fonctionnementdes espaces de réflexion éthique régionaux et interrégionauxJOURNAL OFFICIEL n°24 du 04/01/2012http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025208399&dateTexte=&categorieLien=idRapports et publications en ligneGICQUEL Jean-Pierre, KAHN BENSAUDE Irène, LE DOUARIN Bernard, LUCAS Jacques,ROSSANT LUMBROSO Jacqueline, STEFANI François, LEHALLE DominiqueDéontologie médicale sur le web : le livre b<strong>la</strong>nc du Conseil national de l'ordre desmédecinsParis, 2011; 48 p.http://www.conseil-national.medecin.fr/system/files/livre_b<strong>la</strong>ncdeontoweb2012.pdf?download=1Les règles du code de déontologie médicale s'appliquent à tous les vecteurs d'information. Maisle web pose des interrogations spécifiques, d'une part, et évolue vers de nouveaux usages,d'autre part. Tout en invitant les médecins à investir plus <strong>la</strong>rgement le web, le Cnom soulignepar ces recommandations quelles sont leurs responsabilités, professionnelles et humanistes,dès lors qu'ils participent à des médias en ligne. Ces préconisations s'adressent également auxorganisations qui ont vocation à développer et à faciliter l'accès à l'information en santé.[résumé d’éditeur]25 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Ethique


<strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsyFormationFévrier 2012ArticlesMARIN PhilippeDirecteur d'hôpital : un cadre d'exercice professionnel profondément modifié, denouveaux principes de formation.CAHIERS HOSPITALIERS 2011 ; 282 : 8-11TARDY RégineDe <strong>la</strong> connaissance vivante des cadres de santéOBJECTIF SOINS 2011 ; 199 : 23-24JOUTARD ThierryLe risque pédagogiqueOBJECTIF SOINS 2011 ; 201 : 23-25BOYER Sylvie, MIEGEVILLE Morgane, DUPONT ChristianCCI : pour l'implication des étudiants en soins infirmiersOBJECTIF SOINS 2011 ; 201 : 31-3726 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Formation


CHAMBIN Odile, MERCIER Patricia, PATTE Adeline, VACHON Marie NoëlleL'interprofessionalité sur les bancs de <strong>la</strong> formation initiale [fiche]REVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 175 : 51-52http://www.em-consulte.com/article/685030En mai dernier, le premier séminaire interprofessionnel s’est déroulé à l4institut de formation ensoins infirmiers de Dijon (21). Des étudiants en pharmacie en médecine générale et ne soininfirmiers ont été réunis <strong>dans</strong> le cadre d’un projet expérimental. L’objectif : apprendre à travaillerensemble et prendre en charge de façon globale <strong>la</strong> personne soignée. [résumé d’éditeur]POMINI ValentinoA propos de <strong>la</strong> supervision clinique <strong>dans</strong> <strong>la</strong> formation à <strong>la</strong> psychothérapie cognitive etcomportementale : quelques réflexions et commentairesREVUE FRANCOPHONE DE CLINIQUE COMPORTEMENTALE ET COGNITIVE 2011 ; 164 : 19-26L’auteur commente deux articles de C<strong>la</strong>uw et al. (2011a, 2011b) sur <strong>la</strong> supervision en TCC, ensoulignant qu’un des intérêts majeurs de <strong>la</strong> formation basée sur l’évidence est de légitimer àl’avenir de façon scientifique le rôle d’activités comme <strong>la</strong> supervision ou l’expériencepersonnelle en psychothérapie. Les approches transdiagnostiques et transthéoriques enpsychothérapie vont conduire à de nouveaux cursus de formation qui ne seront plus liés à uneécole particulière, mais basés sur <strong>la</strong> connaissance scientifique du fonctionnement humain, de <strong>la</strong>psychopathologie et de son traitement psychologique. La supervision empiriquement fondéedoit explorer de nouvelles manières de mesurer son impact sur <strong>la</strong> compétence des thérapeutesen formation et sur l’efficacité des traitements conduits auprès des patients. Les instrumentsmesurant l’adhésion au modèle TCC sont insuffisants. Des listes plus générales decompétences cliniques apparaissent comme des alternatives intéressantes, mais il n’existe pasaujourd’hui de consensus au sujet de leurs contenus. L’auteur s’arrête enfin sur l’importance demaintenir <strong>la</strong> mission évaluative et contrô<strong>la</strong>nte de <strong>la</strong> supervision, même si elle peut créerquelque ma<strong>la</strong>ise entre supervisé et superviseur. La tendance à <strong>la</strong> professionnalisation del’activité de supervision nous conduit à <strong>la</strong> nécessité de penser une intégration intelligente deses fonctions pédagogiques et évaluatives. Nous ne devons cependant pas oublier que cettetendance à <strong>la</strong> professionnalisation ne doit pas être le simple reflet du mouvement économiquevers <strong>la</strong> qualité totale, mais trouver son fondement sur des <strong>la</strong>cunes objectivement observables<strong>dans</strong> les cursus de formation actuels. [résumé d'éditeur]Textes officielsDécret n° 2012-116 du 27 janvier 2012 re<strong>la</strong>tif à l'obtention d'un diplôme d'étudesspécialisées complémentaires en médecine de groupe I par validation de l'expérienceprofessionnelleJOURNAL OFFICIEL n°25 du 27/01/2012http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025209291&dateTexte=&categorieLien=id27 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Formation


Circu<strong>la</strong>ire DGOS/PF2 n 2011-416 du 18 novembre 2011 en vue de l'application du décretn° 2010-1408 du 12 novembre 2010 re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> lutte contre les évènements indésirablesassociés aux soins <strong>dans</strong> les établissements de santéBULLETIN OFFICIEL SANTE n°2011,12 du 18/11/2011http://www.circu<strong>la</strong>ires.gouv.fr/pdf/2011/12/cir_34191.pdfRapports et publications en ligneROSSANT LUMBROSO JacquelineLes experts médicaux et les médecins qui évaluent le dommage corporelParis, 2011; 13 p.http://www.conseil-national.medecin.fr/system/files/Dommage_Corporel.pdf?download=1La pratique de l'expertise a changé depuis quelques années, c'est aujourd'hui une activitécodifiée et complexe, qui réc<strong>la</strong>me des compétences particulières et une formation continueadaptée permanente. Dans le domaine de l'évaluation du dommage corporel, interviennent desmédecins dont <strong>la</strong> formation est simi<strong>la</strong>ire, mais dont les missions et <strong>la</strong> pratique sont trèsdifférents. Il est important de les connaître, et c'est le but de ce rapport.28 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Formation


<strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsyGérontologieFévrier 2012ArticlesCHOQUE JacquesLa marche, tout simplement [fiche]DOC'AMP 2011 ; 13 : 15-18En tant qu'encadrant de personnes âgées ou à mobilité réduite, nous recherchons des activitésqui permettent d'entretenir leurs capacités ou de développer leurs aptitudes. Nous essayons denous former grâce à des stages, nous faisons des recherches grâce à des livres, au net, auxéchanges avec les collègues. Malgré nos efforts, il arrive cependant de nous trouver à courtd'idées pour animer une séance. Si c'est le cas, retrouvons <strong>la</strong> simplicité, efforçons-nous d'aller àl'essentiel : prenons conscience d'un besoin fondamental, indispensable : <strong>la</strong> marche. [résuméd'auteur]PHILIPPART MaudLe besoin de repères au quotidien [fiche]DOC'AMP 2011 ; 13 : 11-12Le processus de vieillissement vient chambouler les repères. En effet, avec l'âge, l'organismesubit un certain nombre de modifications biologiques et fonctionnelles avec un retentissementvariable sur le comportement, l'humeur et <strong>la</strong> conscience. Face à <strong>la</strong> perte des repères, <strong>la</strong>personne âgée doit effectuer des changements <strong>dans</strong> son mode de vie, ainsi que certainsremaniements'. [résumé d'auteur]CHOQUE JacquesLes modifications du schéma corporel selon l'âge [fiche]DOC'AMP 2011 ; 13 : 21-22La notion du schéma corporel peut se définir comme étant à <strong>la</strong> fois connaissance, le vécu et <strong>la</strong>représentation de notre corps. Or le corps est aussi le support de l'identité de <strong>la</strong> personne et de29 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Gérontologie


<strong>la</strong> représentation, très subjective, qu'elle a d'elle-même. Quand les troubles psychomoteursapparaissent, ils affectent aussi bien les capacités physiques, les perceptions psychologiquesque les re<strong>la</strong>tions affectives. D'où l'intérêt pour les professionnels de l'accompagnement defavoriser chez les personnes âgées cette perception de soi-même comme moyen devalorisation, de désir d'agir et de conscience de soi. [résumé d'auteur]LANG Pierre-OlivierLe zona : son fardeau et sa préventionGERIATRIE ET PSYCHOLOGIE & NEUROPSYCHIATRIE DU VIEILLISSEMENT 2011 ; 9 4 :391-397http://www.jle.com/fr/revues/medecine/gpn/e-docs/00/04/6F/5F/article.phtmlLe fardeau et <strong>la</strong> consommation des ressources de santé qui sont associés à l’incidence du zona<strong>dans</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion âgée de 60 ans ou plus est considérable au regard de l’altération de qualitéde vie occasionnée. En l’absence de traitement antiviral, les douleurs post-zostériennes (DPZ),<strong>la</strong> complication <strong>la</strong> plus fréquente mais aussi <strong>la</strong> plus invalidante, surviennent chez 45 % dessujets après 60 ans ou plus et peuvent durer plusieurs mois à années. L’importance d’unedémarche préventive des DPZ est maintenant <strong>la</strong>rgement reconnue. L’objectif de cette revue estnon seulement de décrire le fardeau associé au zona <strong>dans</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion âgée, mais aussi deprésenter l’efficacité des différentes approches préventives actuellement disponibles[résuméd'auteur]MOSCATO Alba, VARESCON IsabelleLes aidantes professionnelles à domicile et les personnes âgées en difficulté avecl’alcool : évaluation et réflexions cliniquesGERIATRIE ET PSYCHOLOGIE & NEUROPSYCHIATRIE DU VIEILLISSEMENT 2011 ; 9 4 :491-498http://www.jle.com/fr/revues/medecine/gpn/e-docs/00/04/6F/6A/article.phtmlLe mésusage de l’alcool chez les personnes âgées à domicile n’est pas rare. Les aidantesprofessionnelles qui assistent les personnes âgées à l’accomplissement des gestes et activitésde <strong>la</strong> vie quotidienne ont rarement été interrogées sur leur vécu face à <strong>la</strong> problématiquealcoolique. Dans cette recherche nous avons voulu explorer leurs ressentis face auxmésusages d’alcool des personnes âgées et rapporter les difficultés qu’elles rencontrent <strong>dans</strong>leur accompagnement. Nous avons examiné vingt aidantes travail<strong>la</strong>nt auprès d’associations demaintien à domicile. Elles ont participé à un entretien et ont répondu à un questionnaire derecherche. Bien que cette étude ne concerne qu’un petit groupe d’aidantes, nous rapportonsdes premiers résultats qui montrent qu’elles éprouvent un sentiment d’impuissance face au dénide <strong>la</strong> personne âgée qui s’alcoolise et qu’elles sont en difficultés vis-à-vis des comportementspressants de certaines familles à leur égard. Ces aidantes se sentiraient soutenues enpartageant leur vécu quotidien avec des collègues et leur hiérarchie. Dans un objectif deformation, elles souhaiteraient rencontrer des équipes spécialisées <strong>dans</strong> le domaine del’addictologie afin d’acquérir des compétences <strong>dans</strong> l’accompagnement de ces personnesâgées. [résumé d'auteur]30 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Gérontologie


SONNIC Anne, PISTORIUS Marc-Antoine, DELAMARRE DAMIER Florence, DECKER Laurede, PLANCHON Bernard, BERRUT GillesValidation d’un outil d’orientation vers une évaluation gériatrique standardisée enconsultation de spécialité non gériatrique : le test d’alerte gériatriqueGERIATRIE ET PSYCHOLOGIE & NEUROPSYCHIATRIE DU VIEILLISSEMENT 2011 ; 9 4 :429-435http://www.jle.com/fr/revues/medecine/gpn/e-docs/00/04/6F/63/article.phtmlL’évaluation gériatrique standardisée est une méthode validée d’évaluation et d’établissementd’un pan d’aide. Mais l’évaluation gériatrique standardisée (EGS) demande du temps etplusieurs professionnels. Il est utile d’é<strong>la</strong>borer des outils de dépistage qui permettent de repérerles personnes âgées justifiant une évaluation. Le but de cette étude est de valider le testd’alerte gériatrique (TAG), un questionnaire composé de 6 items. [résumé d'auteur]RIEUCAU Audrey, DAVID Jean-Philippe, BUNGENER CatherineLe devenir du couple <strong>dans</strong> <strong>la</strong> démenceGERIATRIE ET PSYCHOLOGIE & NEUROPSYCHIATRIE DU VIEILLISSEMENT 2011 ; 9 4 :447-454http://www.jle.com/fr/revues/medecine/gpn/e-docs/00/04/6F/66/article.phtmlL’aide aux aidants constitue actuellement le thème de nombreuses recherches en psychologie.Pour <strong>la</strong> plupart, ces études se concentrent sur l’actualité de <strong>la</strong> situation d’aide, <strong>la</strong>issant de côtéce sur quoi s’est forgée <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion entre les deux sujets, avant même que l’un ne devienneaidant et l’autre aidé. Un couple est pourtant le lieu d’un double investissement, objectal etnarcissique, subissant en premier lieu les retentissements du vieillissement de chacun de sesmembres, menant ainsi à des transformations de l’investissement d’objet. Que va-t-il se passerlorsqu’une pathologie survenant au quatrième âge bouleverse les rapports au sein du couple ?En s’appuyant sur l’étude d’une situation de conjugopathie vieillissante au sein de <strong>la</strong>quelle éclotune démence, les auteurs s’intéressent aux retentissements de <strong>la</strong> dynamique re<strong>la</strong>tionnellepréexistante sur <strong>la</strong> situation d’aide. L’angle de vue apporté par <strong>la</strong> théorie psychanalytique offreainsi un éc<strong>la</strong>irage complémentaire pour comprendre ce qui se joue entre un aidant et sonaidé[résumé d'auteur]GERVAIS Pauline, HEBERT Réjean, LAMONTAGNE Julie, TOUSIGNANT MichelL’imp<strong>la</strong>ntation du système de mesure de l’autonomie fonctionnelle : les conditions deréussite et les obstacles rencontrés <strong>dans</strong> le cadre du projet PISE-DordogneGERIATRIE ET PSYCHOLOGIE & NEUROPSYCHIATRIE DU VIEILLISSEMENT 2011 ; 9 4 :417-428http://www.jle.com/fr/revues/medecine/gpn/e-docs/00/04/6F/62/article.phtmlLes objectifs de l’étude étaient d’identifier les ajustements faits durant l’imp<strong>la</strong>ntation ainsi queles conditions favorisant ou limitant l’utilisation du système de mesure de l’autonomiefonctionnelle (SMAF). Un devis qualitatif multi-cas a été développé. Le SMAF a été imp<strong>la</strong>nté<strong>dans</strong> 11 établissements médico-sociaux français. Les analyses ont été effectuées selon <strong>la</strong>méthode thématique de type mixte de Miles et Huberman.[résumé d'auteur]31 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Gérontologie


CHAVANNE Dominique, CONSTANS Thierry, PETIT Anne, MONDON Karl, HOMMET CarolineHypothyroïdie et cognition chez le sujet âgéGERIATRIE ET PSYCHOLOGIE & NEUROPSYCHIATRIE DU VIEILLISSEMENT 2011 ; 9 4 :477-489http://www.jle.com/fr/revues/medecine/gpn/e-docs/00/04/6F/69/article.phtmlLe rôle des hormones thyroïdiennes sur <strong>la</strong> cognition a été rapporté de longue date, au travers <strong>la</strong>description des 'démences hypothyroïdiennes'. D’autres arguments issus de travaux chezl’animal s’ajoutent à ces données cliniques pour p<strong>la</strong>ider en faveur du rôle des hormonesthyroïdiennes sur le système nerveux central et <strong>la</strong> cognition. Chez le sujet âgé, des troublescognitifs touchant en particulier <strong>la</strong> mémoire, l’attention et les fonctions exécutives sont rapportésen lien avec une hypothyroïdie, même fruste. L’hypothyroïdie n’est parfois qu’un élémentsupplémentaire pour dégrader une situation déjà fragile du fait de l’intrication des ma<strong>la</strong>diessomatiques, neurologiques, psychiatriques, sociales et des conditions environnementales. Lesétudes transversales ou longitudinales d’intervention sont intéressantes mais souventhétérogènes et incitent à penser que le lien entre hypothyroïdie et cognition est complexe[résumé d'auteur]CHAUVEL Guil<strong>la</strong>ume, MAQUESTIAUX François, DIDIERJEAN André, JOUBERT Sven,DIEUDONNE Bénédicte, VERNY MarcUtilisation des processus mnésiques non déc<strong>la</strong>ratifs et automatiques <strong>dans</strong>l’apprentissage moteur : comment atténuer les effets du vieillissementGERIATRIE ET PSYCHOLOGIE & NEUROPSYCHIATRIE DU VIEILLISSEMENT 2011 ; 9 4 :455-463http://www.jle.com/fr/revues/medecine/gpn/e-docs/00/04/6F/67/article.phtmlLe vieillissement cognitif normal s’accompagne-t-il inexorablement d’une altération del’apprentissage moteur ? Cet article est une synthèse des recherches sur <strong>la</strong> question enconsidérant <strong>la</strong> distinction fonctionnelle entre deux types de processus mnésiques : lesprocessus déc<strong>la</strong>ratifs, contrôlés, et les processus non déc<strong>la</strong>ratifs, automatiques. Une littératureabondante indique que le vieillissement entrave l’apprentissage quand l’exécution des actionsmotrices implique le souvenir d’actions passées (mémoire épisodique) rappelées grâce à destraitements contrôlés (mémoire de travail). Cependant, d’autres études montrent que levieillissement n’affecte pas l’apprentissage quand les actions motrices sont exécutées sur unmode non verbal et automatique (en utilisant <strong>la</strong> mémoire procédurale). Ces résultats nous ontconduits à formuler l’hypothèse selon <strong>la</strong>quelle on peut réduire l’impact du vieillissement surl’apprentissage moteur en faisant prédominer les processus non déc<strong>la</strong>ratifs et automatiques.Des données récentes validant cette hypothèse sont présentées. Nos résultats soulignentl’importance du développement de nouvelles stratégies d’apprentissage moteur servant à'contourner' les processus mnésiques déc<strong>la</strong>ratifs et contrôlés [résumé d'auteur]COTTIER Jean-Philippe, EDJLALI Myriam, GAILLARD Marie-Agnès, DOMENGIE Florence,ALJISHI Ali, CASALS Xavier, HERBRETEAU Denis, HOMMET CarolinePathologie des petites artères cérébrales mise en évidence par l’IRM : un marqueur duvieillissement ?GERIATRIE ET PSYCHOLOGIE & NEUROPSYCHIATRIE DU VIEILLISSEMENT 2011 ; 9 4 :465-475http://www.jle.com/fr/revues/medecine/gpn/e-docs/00/04/6F/68/article.phtmlL’imagerie par résonance magnétique cérébrale met très fréquemment en évidence desanomalies de signal de <strong>la</strong> substance b<strong>la</strong>nche et du cortex chez les sujets âgés. Ces anomaliessont rapportées à une pathologie dégénérative des petits vaisseaux qui peut se révéler sous32 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Gérontologie


une forme ischémique (leucoaraïose, <strong>la</strong>cunes et foyers ischémiques) ou sur un versanthémorragique (microsaignements et hématomes). Ces lésions, qui font partie du processus devieillissement, sont aggravées par des facteurs de risque vascu<strong>la</strong>ire. Elles augmentent le risquede survenue et <strong>la</strong> sévérité des accidents vascu<strong>la</strong>ires cérébraux (AVC), ischémiques ouhémorragiques. Associées également à <strong>la</strong> présence de troubles cognitifs et, ou affectifs, ceslésions ont un impact sur <strong>la</strong> survenue et le cours évolutif des syndromes démentiels qui restetoutefois à préciser. Les conséquences visibles en IRM de cette microangiopathie nereprésentent probablement que <strong>la</strong> traduction focale d’une ma<strong>la</strong>die cérébrovascu<strong>la</strong>iregénéralisée au sein du parenchyme cérébral [résumé d'auteur]RIAUDEL Typhaine, GUILLOT Pascale, DECKER Laure de, GOURAUD TANGUY Aude,PICHIERRI Sophie, CHEVALET Pascal, OULD AOUDIA Vincent, MAUGARS Yves, BERRUTGillesNutrition et ostéoporose chez le sujet âgéGERIATRIE ET PSYCHOLOGIE & NEUROPSYCHIATRIE DU VIEILLISSEMENT 2011 ; 9 4 :399-408http://www.jle.com/fr/revues/medecine/gpn/e-docs/00/04/6F/60/article.phtmlL’ostéoporose concerne 50 % des femmes de plus de 80 ans. La prévalence de <strong>la</strong> dénutritionprotéino-énergétique est élevée aussi bien chez les personnes âgées vivant à domicile quechez celles en institution. La dénutrition entraîne des pertes tissu<strong>la</strong>ires prédominant sur lecompartiment protéique, perte appelée sarcopénie. Parmi les facteurs étiologiques communs,certaines cytokines, par exemple, agissent à <strong>la</strong> fois sur <strong>la</strong> protéolyse et sur le remode<strong>la</strong>geosseux en perturbant le métabolisme ostéoc<strong>la</strong>stique. Ainsi des mécanismes de production decytokines (inf<strong>la</strong>mmation, stress) peuvent rendre compte à <strong>la</strong> fois d’un remode<strong>la</strong>ge osseuxdéfavorable et de <strong>la</strong> réduction de <strong>la</strong> masse protidique aggravant le pronostic fonctionnelmuscu<strong>la</strong>ire. Nous avons recherché les articles entre 1980 et 2010 (Medline) concernant lesre<strong>la</strong>tions entre compartiment protidique, dénutrition et densité osseuse. Plusieurs études de <strong>la</strong>littérature indiquent que l’augmentation des nutriments protidiques <strong>dans</strong> <strong>la</strong> ration caloriquejournalière pourrait avoir un effet positif sur <strong>la</strong> densité minérale osseuse et les performancesfonctionnelles que ce soit en prévention primaire ou secondaire. Ainsi, les mesures préventivesprimaire et secondaire de l’ostéoporose doivent comporter une augmentation des apportsprotidiques associée au maintien de l’activité physique [résumé d'auteur]LE FUR MUSQUER Eloise, DELAMARRE DAMIER Florence, DECKER Laure de, LE STRATAnne, LEBATARD Anne, MANIGOLD Véronique, YVAIN Fabienne, SEHIER Régis,MOULINOUX C<strong>la</strong>ire, MOISAN C<strong>la</strong>ire, CHEVALET Pascal, OULD AOUDIA Vincent, BERRUTGillesModalités d’hospitalisations en urgence des sujets âgés hébergés en établissementspour personnes âgées dépendantesGERIATRIE ET PSYCHOLOGIE & NEUROPSYCHIATRIE DU VIEILLISSEMENT 2011 ; 9 4 :409-415http://www.jle.com/fr/revues/medecine/gpn/e-docs/00/04/6F/61/article.phtmlParmi les sujets hospitalisés aux urgences, ceux provenant d’un EHPAD représentent de 9 à 37%, selon les études. L’objectif de cette étude est de préciser les conditions pratiques dedécision et de réalisation d’un départ en urgence d’un EHPAD vers un établissement de santé.Il s’agit d’une étude longitudinale prospective et descriptive des hospitalisations en urgence dessujets âgés en EHPAD sur une durée de six mois, à partir de onze EHPAD. [résumé d'auteur]33 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Gérontologie


ROLLAND Yves, BENETOS Anasthase, GENTRIC Armelle, ANKRI Joël, BLANCHARDFrançois, BONNEFOY Marc, DECKER Laure de, FERRY Monique, GONTHIER Régis, HANONOlivier, JEANDEL C<strong>la</strong>ude, NOURHASHEMI Fathi, PERRET GUILLAUME Christine,RETORNAZ Frédérique, BOUVIER Hélène, RUAULT GenLa fragilité de <strong>la</strong> personne âgée : un consensus bref de <strong>la</strong> Société française de gériatrieet gérontologieGERIATRIE ET PSYCHOLOGIE & NEUROPSYCHIATRIE DU VIEILLISSEMENT 2011 ; 9 4 :387-390http://www.jle.com/fr/revues/medecine/gpn/e-docs/00/04/6F/5E/article.phtmlLa fragilité de <strong>la</strong> personne âgée est un syndrome clinique qui vise à exprimer un niveau derisque. La fragilité est une réduction des capacités d’adaptation au stress qui est modulée pardes facteurs physiques, psychiques et sociaux. Le dépistage de <strong>la</strong> fragilité est pertinent pour lespersonnes âgées autonomes pour les activités de <strong>base</strong> de <strong>la</strong> vie quotidienne. Les critèrescliniques de fragilité doivent être prédictifs du risque de déclin fonctionnel et d’événementspéjoratifs, faire consensus au niveau international, et être simples d’utilisation aussi bien ensoins primaires qu’en recherches cliniques [résumé d'auteur]CHRISTOLHOMME M Dir.Elixir de vieillesseGERONTOLOGIE 2011 ; 160 : 1-55PLOTON LouisCréer, s'épanouir et, pourquoi-pas, écrire à 80 ans ?GERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 137 : 85-93http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=GS_137_0085Ecrire est difficile, mais il est désormais possible de le faire par personne interposée. Ecrire<strong>dans</strong> <strong>la</strong> grande vieillesse, sous quelque forme que ce soit, est une des meilleures façons detémoigner et de <strong>la</strong>isser une trace. C'est aussi une excellente façon de faire un bi<strong>la</strong>n de vieayant des effets bénéfiques au p<strong>la</strong>n psychologique. [résumé d'auteur]FILIOD Jean-PaulAu-delà de l'art : créativité et expérience esthétiqueGERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 137 : 37-48http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=GS_137_0037Présente en de nombreux lieux, <strong>la</strong> créativité, par sa parenté directe avec <strong>la</strong> création, nousentraîne sur le terrain de l'art. Or, l'art, comme l'esthétique, armés d'une référence au Beau,sont opérateurs de hiérarchie et de division. À dessein, notre réflexion <strong>la</strong>isse de côté <strong>la</strong> questiondu goût, et se centre sur les sens. Une telle approche permet d'accéder à l'inédit qui affecte unsujet en situation de créativité. Dans des contextes de rencontre entre sujets, <strong>la</strong> question sepose alors de l'é<strong>la</strong>boration d'un monde commun et de formes de partage sur cette <strong>base</strong>esthétique. [résumé d'auteur]34 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Gérontologie


LAUFER LaurieUne vérité au cœur du délire : créativité et deuilGERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 137 : 173-184http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=GS_137_0173Freud a <strong>la</strong>issé entendre une 'contre-indication' concernant l'expérience analytique auprès despersonnes très âgées, considérant que <strong>la</strong> p<strong>la</strong>sticité et <strong>la</strong> créativité psychiques étaient moindreset que le patient ne pouvait se livrer à un jeu régressif nécessaire à l'é<strong>la</strong>boration et auxréaménagements psychiques. À partir du récit d'une expérience clinique avec une femme âgéeet hospitalisée qui n'avait pu faire l'épreuve du deuil de son fils, il s'agit de déplier que, malgréles dispositifs lourds ou avec eux, l'aventure de l'inconscient reste possible, si <strong>la</strong> p<strong>la</strong>sticité et <strong>la</strong>créativité du praticien et de <strong>la</strong> patiente ne sont pas soumises à trop rude épreuve. [résuméd'auteur]ADANT GuySommeil et créativitéGERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 137 : 67-83http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=GS_137_0067Nous passons un tiers de notre vie à dormir et chacun sait que cette expérience est capitalepour notre santé. Les liens entre créativité et sommeil sont subtils. Même si le sommeil n'a pasencore livré tous ses secrets, il est fort probable que le sommeil profond et le sommeilparadoxal nous apportent à <strong>la</strong> fois <strong>la</strong> récupération physique et un meilleur fonctionnementpsychique. La créativité se nourrit des deux. Un sommeil nocturne de qualité et une siesteoffrent les meilleures conditions pour favoriser l'émergence d'idées créatives. Mais uneinterruption de sommeil comme l'insomnie est, pour certains, une autre source pourl'imaginaire. Les états de conscience qui précèdent le sommeil ou l'éveil peuvent être aussi desmoments privilégiés pour <strong>la</strong> créativité, tout comme les rêves. [résumé d'auteur]DADOUN RogerGrand âge : Le temps de <strong>la</strong> re-création. Vers un grand tournant centenaireGERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 137 : 13-22http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=GS_137_0013Pour mettre en lumière divers aspects du grand âge, objet courant d'ignorance ou deméconnaissance (le tristement célèbre processus prétendument sénile du 'retomber enenfance'), il vaut <strong>la</strong> peine d'insister sur les capacités créatrices ou recréatrices de l'enfancecomme de <strong>la</strong> vieillesse. L'espérance de vie qui augmente (à travers de f<strong>la</strong>grantes inégalités)annonce une ère de centenaires de plus en plus nombreux, en voie de se constituer en faitanthropologique majeur, susceptible d'imprimer un tournant original et imprévisible aumouvement d'une civilisation dont le 'ma<strong>la</strong>ise ' (Freud) confine souvent à <strong>la</strong> 'débâcle' (Péguy)[résumé d'auteur]35 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Gérontologie


GERARDIN Pascale, ANDRIEU BernardLa continuité de soi : vers une hybridité créativeGERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 137 : 151-162http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=GS_137_0151Le corps est mis à rude épreuve <strong>dans</strong> le vieillissement. Tout l'enjeu à l'heure actuelle est doncde penser cette nouvelle corporéité hybride <strong>dans</strong> une créativité qui relève aussi de <strong>la</strong>subjectivité de chacun. Il s'agit là d'articuler ici ce que proposent les nouvelles technologies auxdifférents vécus corporels <strong>dans</strong> un travail du vieillir psychique. En d'autres termes, il s'agitd'intégrer les différentes prothèses proposées lors de l'avancée en âge <strong>dans</strong> une perspectivehumanisante plus que <strong>dans</strong> une perspective d'instrumentalisation du corps pour permettre unecontinuité du sentiment de soi et de son image. [résumé d'auteur]GOUTAIN PaulineLa créativité tout au long de <strong>la</strong> vie, l'œuvre de Simone Marye (1890-1961)GERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 137 : 113-129http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=GS_137_0113Sculpteur animalière <strong>dans</strong> les années 1920-30 puis oubliée du monde de l'art, Simone Marye(1890-1961) se remit à <strong>la</strong> création à plus de 60 ans alors qu'elle était internée à MaisonB<strong>la</strong>nche (hôpital psychiatrique parisien). À partir de 1958 et jusqu'à sa mort en 1961, elleréalisa de nombreux dessins de style enfantin qui suscitèrent l'intérêt de Jean Dubuffet ettrouvèrent leur p<strong>la</strong>ce en 1965 <strong>dans</strong> sa collection d'Art Brut ; art faisant appel 'à l'invention <strong>la</strong> plusspontanée et personnelle' (Dubuffet) et non à l'habileté manuelle. [résumé d'auteur]TALPIN Jean-MarcEtre créatif : un impératif psychique tardif au service de <strong>la</strong> vieGERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 137 : 23-36http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=GS_137_0023Le terme de créativité étant à <strong>la</strong> mode, il sera précisément défini, en le différentiant de <strong>la</strong>création, en appui sur D.W. Winnicott. La créativité relève de l'expérience du self, donc d'unevie vécue comme authentique. Les impératifs de <strong>la</strong> créativité <strong>dans</strong> <strong>la</strong> vieillesse seront examinés<strong>dans</strong> <strong>la</strong> perspective de l'activité de synthèse du moi confronté au futur de sa propre disparition.Cette créativité est donc une manière d'être <strong>dans</strong> <strong>la</strong> lignée du self et de <strong>la</strong> pulsion en prenant encompte les impératifs liés au vieillissement (<strong>dans</strong> ses dimensions sociales, corporelles,cognitives). Une dernière partie permettra d'articuler créativité, grand âge et dépendance <strong>dans</strong>un contexte institutionnel. [résumé d'auteur]FOUILLOT Rodolphe, PANCHAL MaïPrésentation et analyse d'une expérience chorégraphique de <strong>dans</strong>e contemporaine avecdes personnes âgées : Quelle créativité ?GERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 137 : 163-172http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=GS_137_0163Les difficultés physiques, les problèmes de mémoire, les difficultés à vivre ensemble, les décèsdes résidents, le contexte social environnant (précarité des animateurs, manque d'écoute despersonnes âgées) font des foyers logements une réalité assez rude. Dans ce contexte, <strong>la</strong> <strong>dans</strong>e36 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Gérontologie


qui est un travail fin sur le corps <strong>dans</strong> une ouverture à l'indicible et l'imaginaire, a toute sa p<strong>la</strong>ceauprès des résidents. Dans le cadre d'une résidence de <strong>la</strong> Compagnie de l'Onde à Rosny-sous-Bois, un travail bimensuel de sensibilisation à <strong>la</strong> <strong>dans</strong>e contemporaine a été mené auprès desrésidents d'un foyer logement. Si <strong>la</strong> personne âgée ne peut plus découvrir le monde et doits'accommoder de <strong>la</strong> vie en hébergement collectif, <strong>la</strong> <strong>dans</strong>e contemporaine lui permet un voyagemental, une vision décalée de son espace quotidien, tout en ne <strong>la</strong>issant pas de côté son corps,acteur de ce voyage presque immobile. [résumé d'auteur]COTTET Isabelle, MARION Graziel<strong>la</strong>Comportements de résistance et de créativité individuelle et collective en EHPADGERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 137 : 185-198http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=GS_137_0185L'entrée en institution représente un événement nouveau pour <strong>la</strong> personne âgée et sa famille.Envisager les réactions des résidents comme une expression créative permet d'interrogerdifféremment <strong>la</strong> vie re<strong>la</strong>tionnelle en institution. Créer c'est innover, inventer, faire les chosespour <strong>la</strong> première fois, avant les autres. La création psychique est infinie et le travail avec <strong>la</strong>personne âgée représente un terrain riche de toutes les expressions de l'humain. C'est cedernier aspect qui intéressera notre point de vue : <strong>la</strong> dimension de <strong>la</strong> réaction <strong>dans</strong> sa forme'résistante', et sa perception comme véritable création de l'individu. Pour ce<strong>la</strong>, nous nousinspirerons de situations vécues en Ehpad. [résumé d'auteur]DONAZ MoniqueEntre créativité, groupe et soin psychique du sujet âgé en mal de vieillirGERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 137 : 95-111http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=GS_137_0095Le temps du vieillir convoque le sujet à un travail de remaniement identitaire. Les jeux et lesenjeux de <strong>la</strong> vie s'appauvrissent au-de<strong>dans</strong> de soi et s'effacent au devant de soi. Entre jeu etcréativité, des espaces de soin psychique s'inaugurent. Le sujet âgé en mal de vieillir est invitéà se dire autrement, au-delà des mots qui viennent à manquer. Le groupe et les objetsmédiateurs, argile, peinture, écritures, photos, etc., sont proposés pour qu'un processus desubjectivation puisse se déployer. L'animateur-présentateur de l'objet médiateur sera garant del'instauration d'un processus de symbolisation au sein d'un cadre-dispositif. Un portage et unaccordage institutionnel seront nécessaires pour re<strong>la</strong>ncer des potentialités créatrices jamaistotalement détruites. De l'objet médiateur de symbolisation à l'objet de re<strong>la</strong>tion, ces espacestentent de suppléer au manque à exister de ces sujets en mal d'advenir. [résumé d'auteur]BRUN AnneRepères pour une évaluation de <strong>la</strong> créativitéGERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 137 : 49-65http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=GS_137_0049S'il est impossible d'évaluer en soi le taux de créativité d'un sujet, ainsi que de sérier les formesprévisibles de cette créativité, en revanche l'évaluation d'un processus créatif peut êtreenvisagée, au sein d'un atelier à médiation, de façon individuelle ou groupale. L'extensionsignificative ces dernières années des pratiques de soin référées au champ artistique engérontologie atteste de <strong>la</strong> portée thérapeutique de ces dispositifs. Il s'agira d'abord de préciser<strong>la</strong> différence entre créativité et création, afin de définir c<strong>la</strong>irement <strong>la</strong> visée d'une évaluation de <strong>la</strong>37 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Gérontologie


créativité, puis de différencier, en pratiques institutionnelles, deux types principaux de dispositifsà médiation qui engagent des modalités différentes de créativité, et enfin de proposer quelquesrepères pour une évaluation de <strong>la</strong> créativité chez les sujets âgés. Nous verrons que le travailthérapeutique avec des patients souffrant de différentes formes de démence, nécessite deprendre en compte d'autres formes de <strong>la</strong>ngage que le <strong>la</strong>ngage verbal, à savoir le <strong>la</strong>ngage ducorps ou le <strong>la</strong>ngage sensori-moteur, particulièrement sollicités <strong>dans</strong> le cadre des médiationsthérapeutiques. [résumé d'auteur]SAMOLI OmarVieillesse des immigrés : quelques interrogations d'actualitéGERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 139 : 67-75Considérée longtemps comme un phénomène marginal ou ne concernant qu'une frangeparticulière de <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion immigrée, <strong>la</strong> question de <strong>la</strong> vieillesse des immigrés se révèle deplus en plus <strong>dans</strong> une autre complexité avec des ramifications qui dépassent de loin <strong>la</strong> seuleréglementation sur le séjour. Les questions juridiques, éthiques et socio-sanitaires que soulèvecette présence aujourd'hui en France, sont des révé<strong>la</strong>teurs des déficits, desdysfonctionnements ou de l'absence d'intérêt des politiques publiques à l'endroit de cespersonnes âgées. [résumé d'auteur]GAGIANO DE AZEVEDO Raimondo, CASTAGNARO Cinzia, WITHOL DE WENDEN CatherineVieillissement et dévieillissement : Un débat européenGERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 139 : 37-47Le vieillissement démographique est un phénomène qui se manifeste <strong>dans</strong> tous les paysdéveloppés et qui émerge <strong>dans</strong> les pays du sud. Il se mesure notamment par le changement deconfiguration de <strong>la</strong> pyramide des âges qui passe d'une pyramide conique à une pyramide encolonne et par l'évolution de l'âge médian, qui sépare en deux parts égales <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion d'unpays ou de toute autre entité. En Italie, par exemple, l'âge médian est passé de 28 ans en 1951à 41 ans aujourd'hui : on est donc 'jeune' jusqu'à 41 ans, ce que l'on peut définir par ledévieillissement. Paradoxalement, l'âge de <strong>la</strong> retraite est restée à peu près inchangé, parfoismême avec un départ précoce, entre 60 et 65 ans, raccourcissant ainsi l'âge adulte à unepériode al<strong>la</strong>nt de 40 à 65 ans... [résumé d'auteur]ALMEIDA Anìbal deLes Portugais en France à l'heure de <strong>la</strong> retraite : Cinquante ans après leur arrivée enFrance, les Portugais parviennent à l'âge de <strong>la</strong> retraiteGERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 139 : 161-178Pour reconstruire le pays suite aux dévastations provoquées par <strong>la</strong> Seconde Guerre mondialeet promouvoir leur développement, les entreprises françaises qui ne trouvaient pas sur lemarché national <strong>la</strong> main-d'œuvre dont elles avaient besoin, ont eu recours au recrutement detravailleurs étrangers. Conjugué avec <strong>la</strong> situation politique, sociale et économique qui sévissaitalors au Portugal, l'intérêt du patronat français pour <strong>la</strong> main-d'œuvre portugaise a engendré unexode sans précédent, provoquant le dépeuplement de certaines régions de l'intérieur du paysqui se trouvent confrontées aujourd'hui aux graves problèmes de vieillissement de leurpopu<strong>la</strong>tion. [résumé d'auteur]38 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Gérontologie


LABIDI MoncefPrendre soin et accompagner les femmes migrantes âgées : Le café social Ayyem Zamen[entretien]GERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 139 : 87-97L'association Ayyem Zamen a pour objectif de créer, gérer, animer et promouvoir des lieux,notamment le café social, qui ont vocation à accueillir, écouter, orienter, accompagner <strong>dans</strong> lesdémarches de <strong>la</strong> vie quotidienne et celles d'ordre administratif, juridique et social despersonnes vieillissantes, à <strong>la</strong> retraite ou proches de <strong>la</strong> retraite, en particulier celles qui sontissues de l'immigration ; faciliter, sensibiliser à des actions destinées à prévenir <strong>la</strong> dépendanceet le mauvais vieillissement de ce public ; rompre son isolement et, en cas de besoin, aider àétablir ou à rétablir des liens sociaux, amicaux, familiaux, tant en France qu'en Europe ainsi que<strong>dans</strong> les pays d'origine ; réactiver <strong>la</strong> présence sociale de ce public en lui permettant detransmettre sa mémoire, de jouer un rôle intergénérationnel et de se mettre <strong>dans</strong> uneperspective ; mener toute action, en son nom propre et, ou en partenariat, dont l'objectif est depermettre l'accès aux droits et l'intégration de ce public. [résumé d'auteur]BERTOSSI Christophe, PRUD'HOMME DorothéeIdentités professionnelles, ethnicité et racisme à l'hôpital : l'exemple de services degériatrieGERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 139 : 49-66Cet article propose une analyse de <strong>la</strong> 'diversité' ethnoculturelle à partir d'un questionnement sur<strong>la</strong> construction des identités sociales en contexte hospitalier. Nous y exposons une séried'hypothèses sur <strong>la</strong> structure des négociations qui conduisent les membres de l'institution àtrouver des compromis à propos des identités professionnelles, de <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce de leur institution<strong>dans</strong> le reste de <strong>la</strong> société et de <strong>la</strong> représentation de popu<strong>la</strong>tions perçues comme minoritaires<strong>dans</strong> <strong>la</strong> composition du personnel institutionnel. Ces hypothèses sont ensuite testées parl'analyse d'interactions ordinaires au sein de services gériatriques, entre des professionnelsmajoritairement 'noir' ou 'immigrés' et leurs patients âgés, pour <strong>la</strong> plupart 'b<strong>la</strong>ncs' et 'natifs denatifs'. Nous constatons que <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion de soin y est perturbée par les usages de catégoriesraciales et ethniques généralement considérées comme illégitimes <strong>dans</strong> ce contexteinstitutionnel, mais que ces perturbations n'empêchent pas <strong>la</strong> réalisation du soin, priorité desprofessionnels de santé. [résumé d'auteur]BAROU Jacques, GALLOU RémiVieillir et mourir en Afrique ou en France ? Regards croisés de deux générationsd'immigrés subsahariensGERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 139 : 117-145L'enquête réalisée auprès de soixante personnes originaires d'Afrique subsaharienne exploreles représentations de <strong>la</strong> vieillesse de parents nés et socialisés en Afrique et de leurs enfants,nés et élevés en France. Pour les premiers, vieillir en Afrique reste positif car c'est acquérir unstatut privilégié. La vieillesse en France est au contraire perçue comme un univers de solitudeet de déconsidération. Les enfants qui ont une vision idéalisée de <strong>la</strong> vieillesse en Afrique,n'imaginent ni le retour des parents aux pays, ni leur p<strong>la</strong>cement en institution. Ils entrevoientdéjà les difficultés d'une nouvelle cohabitation. Reste l'éthique du devoir qui unit les deuxgénérations : <strong>la</strong> solidarité vis-à-vis du pays des ancêtres d'un côté et de gratitude des enfantsenvers leurs parents de l'autre. [résumé d'auteur]39 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Gérontologie


DIEBOLD Fabienne, SOUSSAN MickaëlPrendre soin des migrants âgés : le réseau de santé Intermed en Rhône-Alpes [entretien]GERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 139 : 77-86Trop souvent perdus de vus par l'administration, le système de santé et <strong>la</strong> société, les migrantsvieillissant et résidant <strong>dans</strong> les foyers, résidences sociales Adoma sont souvent en situation degrande vulnérabilité. En Rhône-Alpes, à l'initiative d'Adoma Rhône-Alpes, l'associationIntermed, reconnue réseau de santé par l'agence régionale de santé (ARS), met en œuvre unemission de 'médiation et coordination santé' psycho-sociales complexes, et plusparticulièrement auprès des résidents âgés. Les infirmiers d'Intermed, encadrés par unecoordinatrice sociale, travaillent sur <strong>la</strong> <strong>base</strong> du soin re<strong>la</strong>tionnel afin de recréer autour despersonnes les plus vulnérables les conditions d'une évolution favorable à leur accès aux soinsmais aussi à une reprise de lien social, <strong>dans</strong> le respect des projets de <strong>la</strong> personne et en lienavec son environnement. A <strong>la</strong> croisée du care et du cure anglo-saxons, entretien avec unbinôme bienveil<strong>la</strong>nt et attentif. [résumé d'auteur]BORNIA Laurent, JONSSON Rebecka, QUENCEZ Martin, ET ALSystème migratoire et métiers du care : Comment les évolutions démographiquesproduisent de nouvelles migrationsGERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 139 : 17-36Le vieillissement de <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion des pays industrialisés a permis le développement d'unmarché du care, car <strong>la</strong> prise en charge à domicile des personnes âgées n'est plus assurée parle système familial traditionnel. Un réseau d'associations, d'entreprises mais aussi detravailleurs free-<strong>la</strong>nce se met en p<strong>la</strong>ce afin de répondre à <strong>la</strong> demande croissante d'auxiliairesde vie sociale (AVS). Les re<strong>la</strong>tions entre le développement des métiers du care et les fluxmigratoires sont encore mal connues, mais alors que de plus en plus de femmes immigréessont employées pour prendre en charge les personnes âgées à leur domicile, un véritablesystème migratoire se met en p<strong>la</strong>ce <strong>dans</strong> lequel l'offre de travail répond à une demande entravailleurs et les problématiques de <strong>la</strong> migration se trouvent étroitement liées aux spécificitésde ce marché grandissant. [résumé d'auteur]EMERIAU Jean PaulRemp<strong>la</strong>cement valvu<strong>la</strong>ire aortique par voie transcutanéeREVUE DE GERIATRIE 2011 ; 36 10 : 739-741Malgré les progrès de <strong>la</strong> chirurgie de remp<strong>la</strong>cement valvu<strong>la</strong>ire aortique chez les personnes trèsâgées (après 80 ans), 30 à 60% des ma<strong>la</strong>des n’étaient pas présentés en vue d’une interventionchirurgicale. Pour ces ma<strong>la</strong>des, les comorbidités cardiaques et extra-cardiaques étaientconsidérées comme des marqueurs de risque qui hypothéquaient trop lourdement le pronosticpost-opératoire. Le remp<strong>la</strong>cement valvu<strong>la</strong>ire aortique par voie trancutanée (TAVI :Transcatheter Aortic Valve Imp<strong>la</strong>ntation) est une procédure dont les résultats fonctionnels sontcomparables à ceux du remp<strong>la</strong>cement valvu<strong>la</strong>ire aortique chirurgical mais avec un risqueimmédiat significativement réduit et une prise en charge hospitalière et un confort postprocéduresignificativement améliorée. [Résumé d'auteur]GOU Pauline, TANNENBAUM CaraL'évaluation et <strong>la</strong> prise en charge de l'incontinence urinaire en soins de longue duréeREVUE DE GERIATRIE 2011 ; 36 10 : 729-737Jusqu’à 77% des résidents en soins de longue durée sont atteints d’incontinence urinaire. Cesymptôme est souvent associé à des comorbidités fréquemment retrouvées en institution telles40 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Gérontologie


que l’immobilité et <strong>la</strong> démence. Quoique corrélée avec l'âge, l’incontinence urinaire ne fait paspartie du vieillissement normal d'une personne. Une meilleure compréhension de l’évaluation etde <strong>la</strong> prise en charge est donc importante. Cet article révise les facteurs de risques, les causes,l’évaluation et les traitements de l’incontinence urinaire. [résumé d'auteur]LIUU Evelyne, BELLARBRE Fabienne, BAUDEMONT Céline, MERLET CHICOINE Isabelle,PACCALIN MarcSyndrome de Guil<strong>la</strong>in-Barré : une surprenante hypotonie chez une patienteparkinsonienneREVUE DE GERIATRIE 2011 ; 36 10 : 743-746L’incidence du syndrome de Guil<strong>la</strong>in-Barré est plus élevée chez les sujets âgés. Nousrapportons le cas d’une patiente de 75 ans, suivie pour une ma<strong>la</strong>die de Parkinson, hospitaliséepour une altération de l’état général au décours d’une gastro-entérite. Elle développaitrapidement une hypotonie progressive, qui s’aggravait de jour en jour, avec instal<strong>la</strong>tion d’unetétraplégie. Le tableau clinique était évocateur d’une polyradiculonévrite aiguë. La ponctionlombaire et l’électromyogramme étaient en faveur du diagnostic de syndrome de Guil<strong>la</strong>in-Barréavec atteinte axonale, de type AMSAN (Acute Motor and Sensory Axonal Neuropathy). Le bi<strong>la</strong>nétiologique était négatif. Deux mois après l’administration d’immunoglobulines polyclonales, <strong>la</strong>patiente présente toujours des séquelles motrices. Le syndrome de Guil<strong>la</strong>in-Barré est uneaffection grave, au cours de <strong>la</strong>quelle le pronostic vital et fonctionnel peut être péjoratif, enparticulier <strong>dans</strong> les formes axonales. L’âge constitue également un facteur de mauvaispronostic. [Résumé d'auteur]GAUBERT-DAHAN Marie-Line, BONNET ZAMPONI Dominique, COTTO Elise, FOSSEY DIAZVirginie, WOLMARK YvesLa <strong>la</strong>ngue géographique : un aspect atypique de mycose buccaleREVUE DE GERIATRIE 2011 ; 36 10 : 751-753Au cours d’une hospitalisation, <strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue d’un homme âgé de 77 ans prend un aspect en cartede géographie. Cet aspect est atypique pour une mycose buccale et peut faire évoquer, à tort,le diagnostic de glossite migratoire bénigne. Le prélèvement de <strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue met en évidence <strong>la</strong>présence de Candidat. La <strong>la</strong>ngue retrouve son aspect habituel après traitement antifongique.Sont discutés les arguments pour le diagnostic de mycose buccale et contre celui de glossitemigratrice bénigne. [Résumé d'auteur]JULIEN PatrickUn cyber-salon en renfort du lien social pour les personnes âgéesREVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 175 : 39-40http://www.em-consulte.com/article/685025Les re<strong>la</strong>tions avec <strong>la</strong> famille et les proches sont essentielles pour nos aînés. Un groupe detravail multiprofessionnel a réfléchi sur les conditions d’un renforcement de ces liens sociaux etfamiliaux en établissement pour personnes âgées dépendantes. En s’appuyant sur lesnouvelles technologies de communication, un projet de 'cybersalon' utilisant Internet a vu le jourau centre hospitalier de Fontainebleau (77). [résumé d'éditeur]41 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Gérontologie


OLLAGNIER C<strong>la</strong>ire, CETOUT Evelyne, COUTINEAU MarylèneLa sexualité de nos aînés en institution de soinsREVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 60 176 : 30-31http://www.em-consulte.com/article/684763Les évolutions sociétales influencent l'hôpital mais <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce de <strong>la</strong> sexualité y reste marginale. Lesujet est tabou même au sein des familles et notamment si <strong>la</strong> personne hospitalisée est âgée.Pourtant, l'expression de ce besoin naturel vient souvent se confronter au quotidien des soins.De quoi engager une réflexion en équipe pour inclure <strong>la</strong> sexualité <strong>dans</strong> le projet de soins et devie de <strong>la</strong> personne âgée. Partage d'expérience. [résumé d'éditeur]VERDON BenoîtFamilles à distance, familles en silence, famille en souffrance?REVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 2011 ; 56-1 : 187-199http://dx.doi.org/10.3917/rppg.056.0187Les familles qui visitent leur proche ma<strong>la</strong>de <strong>dans</strong> une institution de soins gériatriques occupentun statut entre-deux : elles n’ont pas le statut de ‘ patients ’, mais peuvent se révéler très ensouffrance. S’il est des familles qui adressent volontiers aux équipes soignantes leur quêted’information et, ou de reconnaissance, leur inquiétude et leur désarroi face à l’involution deleur parent et à son p<strong>la</strong>cement en institution, il est aussi des familles qui demeurent avec forceà distance, en silence. Honte et culpabilité, méfiance à <strong>la</strong>isser un tiers s’immiscer <strong>dans</strong> unere<strong>la</strong>tion à deux, repli dépressif, contre-investissement de l’agressivité, autoritarisme qui exigeune distance par dissymétrie, se révèlent là des problématiques et des processus psychiquessouvent mobilisés et qui nécessitent de fait d’être repérés, pensés et travaillés au sein de <strong>la</strong>dynamique institutionnelle, afin de tenter de maintenir l’opportunité confiante d’un partenariatentre soignants et familles, contenir les idéalisations fusionnelles, les clivages et les projections.[résumé d’éditeur]PONCHEL Corinne, FOURNIE PierreDéficit neurosensoriel chez le sujet âgé : troubles visuelsREVUE DU PRATICIEN 2011 ; 61 10 : 1461-1466Objectif de cet article : permettre de diagnostiquer les ma<strong>la</strong>dies de <strong>la</strong> vision liées auvieillissement, discuter <strong>la</strong> prise en charge thérapeutique, préventive et curative [Résuméd'auteur]GREFFARD Sandrine, BARROU Zina, GODARD Maxime, VERNY MarcEpilepsie du sujet âgé : diagnostic et prise en chargeREVUE DU PRATICIEN 2011 ; 61 10 : 1343-134842 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Gérontologie


Rapports et publications en ligne[s.n.]Qualité de vie en Ehpad (volet 3) : <strong>la</strong> vie sociale des résidents en EhpadSaint-Denis, 2012; 70 p.http://www.anesm.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Anesm_06_QDV3_CS4_web.pdfL’objectif de <strong>la</strong> recommandation est l’amélioration de <strong>la</strong> qualité de vie des résidents en leuroffrant <strong>la</strong> possibilité de maintenir ou de renouer leurs liens sociaux antérieurs et d’en créerd’autres tant au sein de l’établissement qu’à l’extérieur. Les résidents pourront ainsi continuer àexercer les différents rôles sociaux qu’ils souhaitent et se recréer un nouveau réseau social. Onentend par vie sociale l’ensemble des re<strong>la</strong>tions que le résident en Ehpad est amené à avoiravec d’autres personnes. On entend par rôle social le comportement, conduite ou fonctiond’une personne à l’intérieur d’un groupe (famille, société). Chaque individu a plusieurs rôlessociaux qui évoluent <strong>dans</strong> le temps et se transforment. La présente recommandation vise àfournir aux professionnels des pistes de réflexion et d’action sur les questions suivantes : -Comment favoriser <strong>la</strong> possibilité de re<strong>la</strong>tions entre les résidents ? Entre les résidents et lesprofessionnels ? Entre les professionnels et les proches ? Entre les résidents et les autreshabitants ? - Comment faciliter le maintien des re<strong>la</strong>tions avec les proches ? Comment aider àrenouer des liens distendus si le résident le souhaite ? - Comment faciliter l’expression durésident tant sur les modalités de son accompagnement individuel que sur <strong>la</strong> vie collective del’établissement ? - Comment respecter <strong>la</strong> citoyenneté des résidents et leur permettre de ‘ne passe couper du monde’ ? Cette recommandation concerne tous les résidents d’un Ehpad quelsque soient leur état de santé et leurs possibilités d’expression, de compréhension et decommunication. Les modalités pratiques de déclinaison de ces recommandations selon lescaractéristiques, en particulier cognitives, de chaque résident font partie de son projetpersonnalisé. [résumé d’éditeur][s.n.]Le parcours de santé des personnes âgées sur un territoire : réaliser un diagnostic etdéfinir une feuille de route pour un territoireParis, 2012; 80 p.http://www.anap.fr/uploads/tx_sa<strong>base</strong>docu/ANAP_Guide_Parcours_Pers_agees_Diagnostic.pdfCe document s’adresse particulièrement aux Agences régionales de santé (ARS) intéresséespar <strong>la</strong> mise en oeuvre d’une démarche d’analyse et d’amélioration des parcours de santé despersonnes âgées de plus de 75 ans. La démarche proposée peut également être utilisée parles professionnels engagés <strong>dans</strong> l’é<strong>la</strong>boration d’un projet de prise en charge d’une filièrepopu<strong>la</strong>tionnelle sur un territoire. Cette publication repose sur le retour d’expériences du projetpiloté par l’ANAP et mené tout au long du premier semestre 2011 avec trois ARS : Île-de-France, Languedoc-Roussillon et Pays de <strong>la</strong> Loire. Aux côtés des équipes ARS et sur desterritoires aux périmètres limités aux principaux acteurs du parcours de santé de <strong>la</strong> personneâgée amenés à se connaître et à travailler ensemble, ce projet a mobilisé : représentants desusagers, établissements et services de santé, médico-sociaux, professionnels du secteurambu<strong>la</strong>toire, centres locaux d’information et de coordination (CLIC) et réseaux de santé,représentants de l’Assurance ma<strong>la</strong>die et des collectivités territoriales. Toutes les grandesétapes du projet sont décrites : analyse popu<strong>la</strong>tionnelle et cartographie de l’offre de santé,analyse des parcours, définition des parcours appropriés et formalisation d’un p<strong>la</strong>n d’actionsd’amélioration pour le territoire. [résumé d’éditeur]43 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Gérontologie


HENRARD Jean-C<strong>la</strong>udeLes multiples facettes du vieillissement : nous n'avons pas que l'âge de nos artèresParis, 2008; 4 p.http://www.iresp.net/imgs/publications/081003100209_qspnumero2-vieilliss.pdfL’image dominante de <strong>la</strong> personne vieillissante est limitée à sa seule composante biologique, et<strong>la</strong> vieillesse devient synonyme de ma<strong>la</strong>die et de dépendance. Parallèlement, le vieillissementde <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion est rendu responsable de l’augmentation d’une grande partie des dépenses desoins. Cette vision n’est-elle pas réductrice ? Nous souhaitons ici <strong>la</strong> compléter en situant levieillissement <strong>dans</strong> un ensemble de processus individuels et collectifs qui se déroulent tout aulong du parcours de vie. Analyser les re<strong>la</strong>tions complexes entre vieillissement et santé permetde mieux comprendre les déterminants de <strong>la</strong> santé au grand âge, et de mettre en oeuvre desinterventions les plus efficaces possibles. [résumé d’auteur]44 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Gérontologie


<strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsyHandicapFévrier 2012ArticlesMOCELLIN Marie-Cécile, BERNON AmandineComment mettre en p<strong>la</strong>ce une politique Handicap en faveur des personnels d'unétablissement public de santé ?CAHIERS HOSPITALIERS 2011 ; 284 : 36-38VAGINAY DenisDes mots pour <strong>la</strong> vivre : De l'usage du vocabu<strong>la</strong>ire à l'accès à <strong>la</strong> sexualité chez <strong>la</strong>personne déficiente intellectuelleDIALOGUE 2011 ; 193 : 101-114http://www.cairn.info/revue-dialogue-2011-3-page-101.htmLes personnes déficientes intellectuelles présentent souvent un <strong>la</strong>ngage défail<strong>la</strong>nt ou <strong>la</strong>rgementdéficitaire, ce qui plonge <strong>dans</strong> <strong>la</strong> perplexité lorsqu’il s’agit d’établir leur niveau d’intégration desconnaissances ou leurs capacités à être ou à agir, notamment <strong>dans</strong> un domaine aussi délicatque celui de <strong>la</strong> sexualité. En s’appuyant sur les repères que donne <strong>la</strong> psycholinguistique et àpartir d’analyses de situations, l’article montre comment certaines de ces personnes déficientesréussissent à é<strong>la</strong>borer leurs représentations et à étayer leur identité sexuée. Elles le font par lebiais d’apprentissages implicites et grâce à leurs compétences pragmatiques. Pour atteindre cetobjectif, elles ont à lutter contre les craintes restrictives de leur entourage qui amènent celui-ci àprivilégier, quand il choisit d’en donner, les informations complexes et inaccessibles. [résuméd'auteur]45 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Handicap


LECOCQ DamienQuand handicap rime avec cap'DOC'AMP 2011 ; 13 : 8-10Aujourd'hui, il est - presque toujours - possible de trouver une activité physique compatible avecles différents types de handicap qui existent. L'évolution des technologies et des équipementsadaptés (prothèses, fauteuils...) de plus en plus souples, légers et résistants, l'engagement desassociations, <strong>la</strong> volonté de fer des sportifs quels que soient leurs handicaps sont des facteursdéterminants. Eh oui, une personne handicapée peut devenir une athlète à part entière ![résumé d'auteur]CLAVAGNIER Isabelle, WAREMBOURG Shei<strong>la</strong>La personne handicapée doit pouvoir déterminer sa vie intime' [entretien]REVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 60 176 : 25-26http://www.em-consulte.com/article/684761Diplômée en sexologie et santé publique, Shei<strong>la</strong> Warenbourg exerce comme formatrice enformation initiale auprès des étudiants infirmiers et éducateurs et en formation continue auprèsdes équipes soignantes. Elle anime aussi des groupes de parole avec des personnes ensituation de handicap et leur famille pour répondre aux problématiques en lien avec l'intimité et<strong>la</strong> sexualité. Entretien. [résumé d'éditeur]GOMEZ Jean-FrançoisLa sexualité <strong>dans</strong> l'institution entre déni et prescriptionREVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 60 176 : 18-20http://www.em-consulte.com/article/684758La sexualité est un sujet difficile à aborder, même au 21ème siècle, en Occident. Il demeuretout aussi complexe, sinon plus, d'en parler <strong>dans</strong> les établissements de soins, médico-sociauxou sociaux. Prendre en compte <strong>la</strong> sexualité des personnes en institution requiert autant uneprise en considération collective qu'un travail sur soi. Tour d'horizon de <strong>la</strong> situation aujourd'hui.[résumé d'éditeur]MICHON Florence, BOUMAIZA Lei<strong>la</strong>, DESSIAUME Laetitia, MARTHELY Chantal, COTEChristelle, DARTIQUE Pascal, KOUCHLEF AgnèsLes jeunes handicapés moteurs face à leur sexualitéREVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 60 176 : 23-24http://www.em-consulte.com/article/684760En centre de soins et de rééducation, l'équipe soignante en charge du suivi médical etparamédical de jeunes handicapés moteurs sco<strong>la</strong>risés en internat à Vaucresson (92) estrégulièrement confrontée aux interrogations des adolescents sur leur vie re<strong>la</strong>tionnelle etsexuelle. Un accompagnement global et individuel adapté a été mis en p<strong>la</strong>ce. La clé de voûteest <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion de confiance. [résumé d'éditeur]46 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Handicap


BRANCHARD Laurent, PIRLOT GérardDe <strong>la</strong> violence à l'agressivité, du passage à l'acte à <strong>la</strong> mise en acte, du groupe au sujetREVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 2011 ; 56-1 : 201-214http://dx.doi.org/10.3917/rppg.056.0201La psychothérapie d’enfants souffrant de déficience intellectuelle nécessite parfois desadaptations du cadre c<strong>la</strong>ssique en face à face. Il s’agit alors d’’ inventer ’ un cadrepsychothérapeutique qui ne viendrait pas répéter <strong>la</strong> violence du handicap. Le présent travailconstitue une expérience de psychothérapie de groupe où <strong>la</strong> mise en acte de <strong>la</strong> violence estabordée comme un support symbolique plutôt qu’un empêchement de penser, utilisant unemédiation de jeu d’attaque. L’expérience peut être discutée sur ses limites, mais sembleindiquer que <strong>la</strong> dynamique de groupe avec des enfants souffrant de déficience intellectuellepuisse obéir aux mêmes ‘ règles ’ que celles pour des enfants dits névrosés. Aussi, les enfantsconcernés semblent se saisir du cadre proposé et pouvoir entrer <strong>dans</strong> un travail de mise ensymbolisation. [résumé d’éditeur]SOMMANTICO MassimilianoSur le dévoilement d'un pacte dénégatif en psychothérapie psychalytique de coupleREVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 2011 ; 56-1 : 159-169http://dx.doi.org/10.3917/rppg.056.0159L’auteur, en s’appuyant sur <strong>la</strong> théorisation re<strong>la</strong>tive aux alliances inconscientes, notamment aupacte dénégatif, décrit le processus d’une psychothérapie psychanalytique de couple conduiteen cothérapie. À travers l’analyse et <strong>la</strong> discussion des différentes phases de cettepsychothérapie psychanalytique, qui s’est déroulée pendant plusieurs années, l’auteur décrit leprocessus par lequel les membres du couple, mais plus en général le néo-groupethérapeutique, peut arriver jusqu’au dévoilement d’un pacte dénégatif ; pacte qui résultera êtrece qui a permis au couple de se fonder comme famille à <strong>la</strong> naissance de <strong>la</strong> première filleaffectée du syndrome de Down. Plus particulièrement, l’auteur s’arrête sur l’analyse d’un rêveet des associations sur le même qui montrent bien <strong>la</strong> nouvelle possibilité pour le couple d’ouvrir<strong>la</strong> boîte de Pandore des affects monstrueux et innommables, jusqu’alors refoulés et, ou déniés.En résultera <strong>la</strong> possibilité pour les membres du couple de se vivre finalement comme desparents ‘ suffisamment bons ’ face à cette fille ‘ insuffisamment bonne ’. [résumé d’éditeur]Textes officielsCircu<strong>la</strong>ire interministérielle DSS/2B n° 2011-447 du 1er décembre 2011 re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong> priseen compte des revenus professionnels servant à déterminer les droits à certainesprestations familiales sous conditions de ressources et à l'affiliation à l'assurancevieillesse du parent au foyer ainsi qu'aux modalités d'affiliation des aidants familiaux depersonnes handicapées à cette assurance vieillesseBULLETIN OFFICIEL SANTE n°2011,12 du 01/12/2011http://www.sante.gouv.fr/fichiers/bo/2011/11-12/ste_20110012_0100_0107.pdf47 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Handicap


<strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsyManagementFévrier 2012ArticlesORVAIN JacquesLa qualité est-elle miscible <strong>dans</strong> le management ?CAHIERS HOSPITALIERS 2011 ; 282 : 25-27MOURNET BenoîtL'hôpital à bout de nerfs, ma<strong>la</strong>de d'une gestion trop centraliséeCAHIERS HOSPITALIERS 2011 ; 282 : 28-29KABENE Stéphane, MOURIER A<strong>la</strong>inComment concilier le développement d'une culture de col<strong>la</strong>boration interprofessionnelleet celui d'un système de management des processus de l'hôpital ?CAHIERS HOSPITALIERS 2011 ; 282 : 12-19LEDOYEN Jean-René, WAELLI MathiasLe travail en douze heures : solution d'avenir ou fuite en avantCAHIERS HOSPITALIERS 2011 ; 282 : 20-2448 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Management


FLEURY Jean-BaptisteAméliorer l'accueil des internes pour promouvoir l'exercice médical à l'hôpitalCAHIERS HOSPITALIERS 2011 ; 283 : 33-36MOCELLIN Marie-Cécile, BERNON AmandineComment mettre en p<strong>la</strong>ce une politique Handicap en faveur des personnels d'unétablissement public de santé ?CAHIERS HOSPITALIERS 2011 ; 284 : 36-38TARDY RégineDe <strong>la</strong> connaissance vivante des cadres de santéOBJECTIF SOINS 2011 ; 199 : 23-24BOCQUILLON Marie, CAMADRO Sylvie, FREYTAG Odile, JOUYS Christine, TONY AlexandraSécuriser l'administration du médicament injectableOBJECTIF SOINS 2011 ; 199 : 19-22BAZILE RémySe questionner pour avancerOBJECTIF SOINS 2011 ; 200 : 28-30COLMONT DavidLe management de <strong>la</strong> qualité tuera-t-il le management des hommes ?OBJECTIF SOINS 2011 ; 200 : 35-37BLAISON CASTEL MireillePrise de fonction : un partage de <strong>la</strong> culture qualitéOBJECTIF SOINS 2011 ; 200 : 31-33LAFARGUE Marie C<strong>la</strong>ireQuand le patient devient acteur de sa prise en chargeOBJECTIF SOINS 2011 ; 200 : 39-4149 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Management


BLANCO PhilippeRisque : problème ou opportunité ?OBJECTIF SOINS 2011 ; 201 : 27-30G'SELL FlorencePrincipe de précaution et risque suicidairePSYCHIATRIES 2011 ; 155 : 19-38Le principe de précaution a vocation à jouer en situation d'incertitude ce qui le distingue de <strong>la</strong>prévention qui elle, vise des risques connus et établis. L'exemple du suicide sert de filconducteur de cette étude, qui fait le point sur le sens et <strong>la</strong> portée juridique du principe deprécaution. Après avoir présenté les principales caractéristiques du principe tel qu'il est énoncé<strong>dans</strong> les textes, l'auteur évoque ses principales conséquences, à savoir <strong>la</strong> nécessité, pour lesacteurs, d'adopter des comportements de précaution et l'alourdissement de <strong>la</strong> responsabilité deces derniers lorsqu'ils n'ont pas adopté une attitude adaptée [résumé d'auteur]PEZÉ MarieLes risques psychosociaux, symboles d'un mal-être et d'une souffrance au travailREVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 175 : 19-21http://www.em-consulte.com/article/685017La réalité des risques psychosociaux concerne toutes les entreprises, tous les secteurs ettoutes les professions, y compris les professions indépendantes et les agriculteurs. Sa<strong>la</strong>rié,fonctionnaire, cadre, manager, dirigeant, aucun profil n’est épargné par ces nouvelles formesde souffrance au travail. La situation est d’autant plus préoccupante que <strong>la</strong> réalité de cetteproblématique de santé au travail est très probablement sous-estimée. [résumé d'éditeur]Textes officielsCircu<strong>la</strong>ire DGOS/R1 n° 2011-443 du 9 novembre 2011 re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong> campagne tarifaire 2011des établissements de santéBULLETIN OFFICIEL SANTE n°2011,12 du 09/11/2011http://www.sante.gouv.fr/fichiers/bo/2011/11-12/ste_20110012_0100_0074.pdf50 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Management


<strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsyMédico-socialFévrier 2012ArticlesGREGOIRE Ménie, BECAR Florence, LEGRAND BernadetteMénie Grégoire, une première : son émission à <strong>la</strong> radio sur <strong>la</strong> sexualitéDIALOGUE 2011 ; 193 : 7-13http://www.cairn.info/revue-dialogue-2011-3-page-7.htmCHAPON NathalieA qui appartient l'enfant en accueil familial ? Une question de p<strong>la</strong>ces, le chemin de <strong>la</strong>coéducationDIALOGUE 2011 ; 193 : 153-164http://www.cairn.info/revue-dialogue-2011-3-page-153.htmL’article se situe <strong>dans</strong> <strong>la</strong> perspective des travaux s’intéressant aux situations de pluriparentalité(familles recomposées, familles adoptives, familles d’accueil...) qui de fait suscitent denombreuses questions. La parentalité se trouve bousculée, en pleine recomposition Quel rôle etquelle p<strong>la</strong>ce peuvent avoir les adultes auprès des enfants dont ils ne sont pas les parents ?L’article privilégie <strong>la</strong> situation des familles d’accueil, interroge le positionnement de l’assistantefamiliale, de son conjoint et des travailleurs sociaux. Les nouvelles situations de vie parentalesnécessitent l’ouverture vers d’autres références familiales et sociales, vers un partage des axesde <strong>la</strong> parentalité et au-delà <strong>la</strong> mise en œuvre d’une démarche de coéducation avec l’ensembledes acteurs gravitant autour de l’enfant. [résumé d'auteur]51 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Médico-social


LECOCQ DamienLes maisons de l'enfance à caractère social (MECS) d'aujourd'hui [fiche]DOC'AMP 2011 ; 13 : 25-26Une maison d'enfants à caractère social (MECS) est un établissement social ou médico-socialspécialisé <strong>dans</strong> l'accueil temporaire de mineurs, gérée par une association loi de 1901.Aujourd'hui, les MECS sont un partenaire important de l'aide sociale à l'enfance avec 41 702p<strong>la</strong>ces sur le territoire, ce qui représente 81% des disponibilités pour les p<strong>la</strong>cements desmineurs confiés par le service. [résumé d'auteur]GERVAIS Pauline, HEBERT Réjean, LAMONTAGNE Julie, TOUSIGNANT MichelL’imp<strong>la</strong>ntation du système de mesure de l’autonomie fonctionnelle : les conditions deréussite et les obstacles rencontrés <strong>dans</strong> le cadre du projet PISE-DordogneGERIATRIE ET PSYCHOLOGIE & NEUROPSYCHIATRIE DU VIEILLISSEMENT 2011 ; 9 4 :417-428http://www.jle.com/fr/revues/medecine/gpn/e-docs/00/04/6F/62/article.phtmlLes objectifs de l’étude étaient d’identifier les ajustements faits durant l’imp<strong>la</strong>ntation ainsi queles conditions favorisant ou limitant l’utilisation du système de mesure de l’autonomiefonctionnelle (SMAF). Un devis qualitatif multi-cas a été développé. Le SMAF a été imp<strong>la</strong>nté<strong>dans</strong> 11 établissements médico-sociaux français. Les analyses ont été effectuées selon <strong>la</strong>méthode thématique de type mixte de Miles et Huberman.[résumé d'auteur]BORNIA Laurent, JONSSON Rebecka, QUENCEZ Martin, ET ALSystème migratoire et métiers du care : Comment les évolutions démographiquesproduisent de nouvelles migrationsGERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 139 : 17-36Le vieillissement de <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion des pays industrialisés a permis le développement d'unmarché du care, car <strong>la</strong> prise en charge à domicile des personnes âgées n'est plus assurée parle système familial traditionnel. Un réseau d'associations, d'entreprises mais aussi detravailleurs free-<strong>la</strong>nce se met en p<strong>la</strong>ce afin de répondre à <strong>la</strong> demande croissante d'auxiliairesde vie sociale (AVS). Les re<strong>la</strong>tions entre le développement des métiers du care et les fluxmigratoires sont encore mal connues, mais alors que de plus en plus de femmes immigréessont employées pour prendre en charge les personnes âgées à leur domicile, un véritablesystème migratoire se met en p<strong>la</strong>ce <strong>dans</strong> lequel l'offre de travail répond à une demande entravailleurs et les problématiques de <strong>la</strong> migration se trouvent étroitement liées aux spécificitésde ce marché grandissant. [résumé d'auteur]JAFFRE DidierMédico-social : nouvelle p<strong>la</strong>nification et identification des besoinsOBJECTIF SOINS 2011 ; 200 : 21-2452 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Médico-social


GOMEZ Jean-FrançoisLa sexualité <strong>dans</strong> l'institution entre déni et prescriptionREVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 60 176 : 18-20http://www.em-consulte.com/article/684758La sexualité est un sujet difficile à aborder, même au 21ème siècle, en Occident. Il demeuretout aussi complexe, sinon plus, d'en parler <strong>dans</strong> les établissements de soins, médico-sociauxou sociaux. Prendre en compte <strong>la</strong> sexualité des personnes en institution requiert autant uneprise en considération collective qu'un travail sur soi. Tour d'horizon de <strong>la</strong> situation aujourd'hui.[résumé d'éditeur]Textes officielsDécret n° 2012-147 du 30 janvier 2012 re<strong>la</strong>tif aux conditions de prise en compte de <strong>la</strong>certification <strong>dans</strong> le cadre de l'évaluation externe des établissements et services sociauxet médico-sociauxJOURNAL OFFICIEL n°26 du 30/01/2012http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025242073&dateTexte=&categorieLien=idDécret n° 2012-144 du 30 janvier 2012 re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> qualité nutritionnelle des repas servis<strong>dans</strong> le cadre des services de restauration des établissements sociaux et médicosociauxJOURNAL OFFICIEL n°26 du 30/01/2012http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025241990&dateTexte=&categorieLien=idCircu<strong>la</strong>ire DGOS/RH3/DSS/2A n° 2012-23 du 17 janvier 2012 re<strong>la</strong>tive au contrôle, à titreexpérimental, des arrêts ma<strong>la</strong>die des fonctionnaires hospitaliers par les caissesprimaires d’assurance ma<strong>la</strong>dieNON PUBLIE n° du 17/01/2012http://circu<strong>la</strong>ire.legifrance.gouv.fr/pdf/2012/01/cir_34515.pdfArrêté du 30 décembre 2011 fixant pour l'année 2011 le montant des dotations allouéesaux agences régionales de santé au titre de l'aide à l'investissement des établissementset services d'aide par le travailJOURNAL OFFICIEL n°26 du 30/12/2011http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025242118&dateTexte=&categorieLien=id53 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Médico-social


Circu<strong>la</strong>ire interministérielle DSS/2B n° 2011-447 du 1er décembre 2011 re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong> priseen compte des revenus professionnels servant à déterminer les droits à certainesprestations familiales sous conditions de ressources et à l'affiliation à l'assurancevieillesse du parent au foyer ainsi qu'aux modalités d'affiliation des aidants familiaux depersonnes handicapées à cette assurance vieillesseBULLETIN OFFICIEL SANTE n°2011,12 du 01/12/2011http://www.sante.gouv.fr/fichiers/bo/2011/11-12/ste_20110012_0100_0107.pdfCircu<strong>la</strong>ire interministérielle DGCS/SD3A/DREES n° 2011-422 du 8 novembre 2011 re<strong>la</strong>tiveà <strong>la</strong> mesure 1 b (p<strong>la</strong>tes-formes d'accompagnement et de répit des aidants) du p<strong>la</strong>nAlzheimer et ma<strong>la</strong>dies apparentées 2008-2012 et aux modalités de remontéesd'informations concernant l'avancement dudit p<strong>la</strong>nBULLETIN OFFICIEL SANTE n°2011,12 du 08/11/2011http://www.sante.gouv.fr/fichiers/bo/2011/11-12/ste_20110012_0100_0090.pdfRapports et publications en ligne[s.n.]Qualité de vie en Ehpad (volet 3) : <strong>la</strong> vie sociale des résidents en EhpadSaint-Denis, 2012; 70 p.http://www.anesm.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Anesm_06_QDV3_CS4_web.pdfL’objectif de <strong>la</strong> recommandation est l’amélioration de <strong>la</strong> qualité de vie des résidents en leuroffrant <strong>la</strong> possibilité de maintenir ou de renouer leurs liens sociaux antérieurs et d’en créerd’autres tant au sein de l’établissement qu’à l’extérieur. Les résidents pourront ainsi continuer àexercer les différents rôles sociaux qu’ils souhaitent et se recréer un nouveau réseau social. Onentend par vie sociale l’ensemble des re<strong>la</strong>tions que le résident en Ehpad est amené à avoiravec d’autres personnes. On entend par rôle social le comportement, conduite ou fonctiond’une personne à l’intérieur d’un groupe (famille, société). Chaque individu a plusieurs rôlessociaux qui évoluent <strong>dans</strong> le temps et se transforment. La présente recommandation vise àfournir aux professionnels des pistes de réflexion et d’action sur les questions suivantes : -Comment favoriser <strong>la</strong> possibilité de re<strong>la</strong>tions entre les résidents ? Entre les résidents et lesprofessionnels ? Entre les professionnels et les proches ? Entre les résidents et les autreshabitants ? - Comment faciliter le maintien des re<strong>la</strong>tions avec les proches ? Comment aider àrenouer des liens distendus si le résident le souhaite ? - Comment faciliter l’expression durésident tant sur les modalités de son accompagnement individuel que sur <strong>la</strong> vie collective del’établissement ? - Comment respecter <strong>la</strong> citoyenneté des résidents et leur permettre de ‘ne passe couper du monde’ ? Cette recommandation concerne tous les résidents d’un Ehpad quelsque soient leur état de santé et leurs possibilités d’expression, de compréhension et decommunication. Les modalités pratiques de déclinaison de ces recommandations selon lescaractéristiques, en particulier cognitives, de chaque résident font partie de son projetpersonnalisé. [résumé d’éditeur]54 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Médico-social


<strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsyNeurosciencesFévrier 2012ArticlesNOEL Marie-Pascale, DOCQUIER JL'inhibition cognitivo-verbale et l'inhibition motrice : une distinction nécessaire ?Approche par une intervention neuropsychologiqueANAE 2011 ; 23 114 : 345-352Cette étude clinique a pour objectif de mettre à l'épreuve <strong>la</strong> distinction entre les conceptsd'inhibition cognitivo-verbale et d'inhibition motrice en mesurant les effets de deux types derééducation, une rééducation de l'inhibition cognitivo-verbale et une rééducation de l'inhibitionmotrice, sur les capacités d'inhibition de l'enfant. Sept enfants présentant des difficultésd'inhibition et d'attention ont bénéficié des rééducations proposées. [...] [résumé d'auteur]QUARTIER Vincent, NASHAT SRevue des modèles et théories sur les hyperactivités de l'enfant : antagonisme oucomplémentarité ?ANAE 2011 ; 23 114 : 309-319L'agitation excessive de l'enfant questionne parents, enseignants et professionnels de <strong>la</strong> santémentale. Ces derniers proposent de nombreux concepts et modèles théoriques qui tentent derendre compte et d'expliquer <strong>la</strong> nature et l'origine des différents troubles du comportement.L'enfant et ses parents sont alors confrontés à des représentations théoriques d'apparencesouvent contradictoire. Lors des entretiens cliniques avec <strong>la</strong> famille, le psychologue joue un rôleessentiel <strong>dans</strong> <strong>la</strong> mise en liens entre ces différentes représentations. Cette revue de <strong>la</strong>littérature présente, de façon synthétique, les principaux modèles sur les hyperactivités(neuropsychologiques, neurobiologiques, psychodynamiques, tempérament). [résumé d'auteur]55 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Neurosciences


PERES AL HALABY BrigitteUn programme d'intervention individuelle centrée sur l'hétérorégu<strong>la</strong>tion de l'attentionconjointe chez de jeunes enfants avec autismeANAE 2011 ; 23 115 : 473-479Cet article présente les résultats expérimentaux qui nous ont permis d'é<strong>la</strong>borer <strong>la</strong> thérapied'hétérorégu<strong>la</strong>tion de l'attention conjointe chez de jeunes enfants avec autisme. Elle s'inspire de<strong>la</strong> thérapie d'échanges et de développement pour les principes fondamentaux. L'intégrationcognitivo-comportementale de <strong>la</strong> thérapie ne s'est pas faite par référence au modèle dutraitement de l'information mais par des emprunts aux théories cognitives et développementalesdu fonctionnement psychologique. [résumé d'auteur]VANDEVOORDE JRôle des représentations d'action et du système moteur <strong>dans</strong> <strong>la</strong> construction du soi :synthèse et perspectivesNEUROPSYCHIATRIE DE L'ENFANCE ET DE L'ADOLESCENCE 2011 ; 59 8 : 454-462http://www.em-premium.com/article/676690L'auteur présente une synthèse des travaux actuels sur le rôle du système moteur et desreprésentations d'action <strong>dans</strong> <strong>la</strong> construction du soi. Au terme de cette revue de littératureba<strong>la</strong>yant les conceptualisations cognitives, psychanalytiques et neurophysiologiques, le soisemble composé d'une matrice de représentations divisée en trois volets : conceptuel, corporelet moteur. Ces trois volets nécessitent un processus général d'équilibration générant lescoordonnées espace-temps fondamentales, à l'origine de toute action. Le mouvement et l'actionalimentent le sentiment d'existence et forment <strong>la</strong> colonne essentielle, permettant à n'importequel humain d'agir sur <strong>la</strong> réalité, de réaliser ses buts, de se forger une identité. [Résuméd'auteur]KABUTH BernardEmotions, résonance émotionnelle et pathologies psychiatriquesREVUE DES HOPITAUX DE JOUR PSYCHIATRIQUES ET DES THERAPIESINSTITUTIONNELLES 2011 ; 13 : 15-19L’auteur se propose de faire part aux cliniciens de ce qu’il a compris de ses lectures sur lestravaux actuels des neurosciences autour de grands auteurs qui ont écrit sur l’émotion et <strong>la</strong>résonnance émotionnelle. Il continue en montrant en quoi ces notions permettent de nouvellescompréhensions de certains symptômes des patients et les conséquences pour <strong>la</strong>thérapeutique. [résumé d'auteur]56 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Neurosciences


<strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsyOrganisation des soinspsychiatriquesFévrier 2012ArticlesFEDERATION NATIONALE DES ASSOCIATIONS D'USAGERS EN PSYCHIATRIELe nouveau régime des soins sous contrainte (loi du 5 juillet 2011)DROIT DEONTOLOGIE SOIN 2011 ; 11 4 : 438-502La Fédération nationale des associations d’usagers en psychiatrie (FNAPSY) propose uneétude explicative et critique de <strong>la</strong> loi n 2011-803 du 5 juillet 2011 introduisant, en droit français,un nouveau régime des soins sous contrainte en psychiatrie. Dans un contexte de survenue defaits graves ayant ému l’opinion publique, cette loi, réformant <strong>la</strong> loi du 27 juin 1990, dépasse lecadre établi de l’ « hospitalisation sous contrainte ». Or, sous l’influence du ConseilConstitutionnel – qui, d’une certaine façon, a « imposé » <strong>la</strong> présence systématique d’un jugejudiciaire (le juge des libertés et de <strong>la</strong> détention) pour contrôler les mesures de contrainte et «assoupli » l’aspect sécuritaire du texte, <strong>la</strong> loi paraît, au final, objectivement complexe. Elleinstaure nombre de procédures et de contrôles qu’il faut comprendre avant d’appliquer. C’estpourquoi <strong>la</strong> FNAPSY, <strong>dans</strong> un premier temps, revient sur l’esprit de <strong>la</strong> loi, soumise quasiment àdeux « injonctions contradictoires », sécurité et liberté, avant d’analyser de manière plusprofonde et pertinente les articles nouvellement inscrits au code de <strong>la</strong> santé publique et issusdirectement de cette loi pour garantir les « droits des personnes faisant l’objet de soinspsychiatriques ». Dans cette analyse, sont ainsi abordés : l’admission en soins psychiatriques(à <strong>la</strong> demande d’un tiers, en cas de péril imminent, sur décision du représentant de l’État, et desdétenus atteints de troubles mentaux) ; le programme de soins ; les certificats et avis médicaux; l’information et les droits des patients ; les sorties ; l’intervention du juge des libertés et de <strong>la</strong>détention ; et, enfin, les dispositions pénales.DEVERS GillesSorties contre avis médical, fugues : quelles responsabilités ?OBJECTIF SOINS 2011 ; 200 : 17-1957 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Organisation des soins psychiatriques


KANNAS Serge, HARDY BAYLE Marie-Christine, REBOUL Gaël, MILLERET Gérard,HENNART Christophe, GANNE-KLODZINSKI Valérie, DEMOGEOT C<strong>la</strong>ude, LEFEBURPatricia, FLEURY Marie-JoséeQuelle coopération entre médecins généralistes et secteurs de psychiatrie ?PLURIELS 2011 ; 92-93 : 1-15http://www.mnasm.com/files/uploads/Publications/RevuePluriels/revue-pluriels-548.pdfCHEVILLOTTE JérômeLa réforme des soins en psychiatrieREVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 60 176 : 33-34http://www.em-consulte.com/article/684765Les soins psychiatriques étaient jusqu'alors souvent synonymes d'hospitalisation. Une réformede <strong>la</strong> loi, en vigueur depuis cet été, impose <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d'un protocole strict qui conduit lepatient soit à une hospitalisation complète soit à un programme de soins modu<strong>la</strong>bles, à domicilepar exemple. La confrontation des expertises et des avis médicaux, ainsi que l'intervention dujuge des libertés et de <strong>la</strong> détention permettent au patient de voir ses droits respectés. [résuméd'éditeur]CEINOS Roser, FERNANDEZ SandraPrévention des comportements sexuels à risque en psychiatrieREVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 60 176 : 27-29http://www.em-consulte.com/article/684762Les pratiques sexuelles en hôpital psychiatrique sont une réalité. Prévenir les comportements àrisque est une responsabilité institutionnelle, longtemps 'négligée'. Etablir un dialogue entresoignants et soignés autour de <strong>la</strong> vie sexuelle et affective doit favoriser des pratiques éc<strong>la</strong>irées,consentantes et sans prises de risque. Partage de pratique avec une équipe hospitalière duComité sida sexualités prévention. [résumé d'éditeur]CONSOLI Sil<strong>la</strong> ML'apport de l'anthropologie médicale clinique à l'exercice de <strong>la</strong> psychiatrie de liaisonTRANSFAIRE ET CULTURES : REVUE D'ANTHROPOLOGIE MEDICALE CLINIQUE 2011 ;4 : 89-92Le psychiatre de liaison a [...] double combat à mener et un double défi à relever en terremédicale : rendre plus intelligibles, plus 'familiers' aux yeux de <strong>la</strong> communauté médicale, despatients dont l’étrangeté perturbe le séjour hospitalier et le projet de soins, et réciproquementpermettre à ces patients de mieux assimiler des règles de fonctionnement qui parfois lesheurtent, et les aider à adhérer à un projet de soins sans se braquer et sans se sentir menacés,parce qu’insuffisamment respectés ou pris en considération. Tout psychiatre de liaison est aufond un 'médiateur' culturel, et les leçons de l’AMC peuvent utilement le guider <strong>dans</strong> cette nobleet difficile mission. [résumé d'auteur]58 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Organisation des soins psychiatriques


Rapports et publications en ligne[s.n.]La réforme des soins psychiatriques : dossier documentaireRennes, 2011; 5 p.http://documentation.ehesp.fr/wp-content/uploads/2011/11/DO_R%C3%A9formepsychiatrique_20111110-2.pdf[s.n.]La réforme des hospitalisations sans consentement [dossier]Paris, 2011; 6 p.http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/CJ_no_89_internet.pdfLe dispositif des hospitalisations sans consentement s’articu<strong>la</strong>it autour de deux typesd’hospitalisation : d’une part, l’hospitalisation sur demande d’un tiers, qui constituait une mesured’hospitalisation pour nécessité médicale de <strong>la</strong> personne atteinte de troubles mentaux et,d’autre part, l’hospitalisation d’office, motivée par <strong>la</strong> sécurité des personnes et l’ordre public etordonnée par le préfet. Entrés en vigueur le 1er août 2011, <strong>la</strong> loi n 2011-803 du 5 juillet 2011re<strong>la</strong>tive aux droits et à <strong>la</strong> protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et auxmodalités de leur prise en charge et ses trois décrets d’application ont profondément réformé cedispositif qui était jusqu’alors régi par les dispositions de <strong>la</strong> loi n 90-527 du 27 juin 1990 re<strong>la</strong>tiveaux droits et à <strong>la</strong> protection des personnes hospitalisées en raison de troubles mentaux et àleurs conditions d’hospitalisation, dite loi ‘Evin’ (codifiée aux articles L. 3211-1 et suivants ducode de <strong>la</strong> santé publique). Destinées à faire suite à de nombreux rapports rendus sur <strong>la</strong>question et à tenir compte des évolutions juridiques intervenues ces dernières années en <strong>la</strong>matière, cette réforme d’ampleur a également permis de mettre en conformité les dispositionsdu code de <strong>la</strong> santé publique avec <strong>la</strong> Constitution, à <strong>la</strong> suite des déc<strong>la</strong>rationsd’inconstitutionnalités prononcées en 2010 et en 2011 par le Conseil constitutionnel <strong>dans</strong> lecadre de procédure de questions prioritaires de constitutionnalité. [résumé d’éditeur]ACEF Saïd, BARRES Martine, ISSERLIS Catherine, JUHAN Pierre, KANNAS Serge, RIVETSabineComment mobiliser le projet de vie et de soins des personnes longuement hospitaliséesen psychiatrie ? Guide pour une démarche plurielle de conduite du changementParis, 2011; 67 p.http://www.mnasm.com/files/uploads/guide%20de%20<strong>la</strong>%20conduite%20du%20changement%20VF.pdfLe texte qui suit et les documents joints visent, selon le contenu du programme tri annuel detravail fixé par les pouvoirs publics à <strong>la</strong> MNASM, ‘à aider les établissements à se <strong>la</strong>ncer <strong>dans</strong> …une démarche concernant… <strong>la</strong> prise en charge des patients hospitalisés [en psychiatrie] ayantde longs séjours’, cette démarche ne s’arrête pas là et propose une façon intégrative deconcevoir le projet thérapeutique et une méthode de travail pour construire le projet de soins enarticu<strong>la</strong>tion avec les autres dimensions nécessaires à <strong>la</strong> vie de <strong>la</strong> personne, quels que soient lemoment du parcours de soin et <strong>la</strong> durée de l’hospitalisation. Ce document a été é<strong>la</strong>boré <strong>dans</strong> lecadre d’un groupe de travail animé par <strong>la</strong> Mission Nationale d’Appui en Santé Mentale(MNASM) en lien avec les administrations concernées, à partir de septembre 2009 grâce à denombreux échanges avec un groupe de professionnels du secteur social et médico-social. Des59 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Organisation des soins psychiatriques


avis d’usagers, de représentants d’usagers et d’élus ont, par ailleurs, été sollicités. [d’après lerésumé d’auteur]60 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Organisation des soins psychiatriques


<strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsyOrganisation sanitaireFévrier 2012ArticlesMOURNET BenoîtL'hôpital à bout de nerfs, ma<strong>la</strong>de d'une gestion trop centraliséeCAHIERS HOSPITALIERS 2011 ; 282 : 28-29[s.n.]Tarification, convergence, financement des MIG...CAHIERS HOSPITALIERS 2011 ; 284 : 28-32DIEBOLD Fabienne, SOUSSAN MickaëlPrendre soin des migrants âgés : le réseau de santé Intermed en Rhône-Alpes [entretien]GERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 139 : 77-86Trop souvent perdus de vus par l'administration, le système de santé et <strong>la</strong> société, les migrantsvieillissant et résidant <strong>dans</strong> les foyers, résidences sociales Adoma sont souvent en situation degrande vulnérabilité. En Rhône-Alpes, à l'initiative d'Adoma Rhône-Alpes, l'associationIntermed, reconnue réseau de santé par l'agence régionale de santé (ARS), met en œuvre unemission de 'médiation et coordination santé' psycho-sociales complexes, et plusparticulièrement auprès des résidents âgés. Les infirmiers d'Intermed, encadrés par unecoordinatrice sociale, travaillent sur <strong>la</strong> <strong>base</strong> du soin re<strong>la</strong>tionnel afin de recréer autour despersonnes les plus vulnérables les conditions d'une évolution favorable à leur accès aux soinsmais aussi à une reprise de lien social, <strong>dans</strong> le respect des projets de <strong>la</strong> personne et en lienavec son environnement. A <strong>la</strong> croisée du care et du cure anglo-saxons, entretien avec unbinôme bienveil<strong>la</strong>nt et attentif. [résumé d'auteur]61 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Organisation sanitaire


LANGLOIS GéraldineMaisons de santé : plus question de travailler seul !INFIRMIERE LIBERALE MAGAZINE 2012 ; 277 : 24-29JAFFRE DidierLa permanence des soins ambu<strong>la</strong>toiresOBJECTIF SOINS 2011 ; 199 : 17-18JAFFRE DidierMédico-social : nouvelle p<strong>la</strong>nification et identification des besoinsOBJECTIF SOINS 2011 ; 200 : 21-24JAFFRE DidierLa télémédecine au service de l'efficience du système de santé ?OBJECTIF SOINS 2011 ; 201 : 17--19Textes officielsDécret n° 2012-143 du 30 janvier 2012 re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> qualité nutritionnelle des repas servis<strong>dans</strong> le cadre des services de restauration des établissements de santéJOURNAL OFFICIEL n°26 du 30/01/2012http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025241976&dateTexte=&categorieLien=idArrêté du 6 janvier 2012 fixant les conditions <strong>dans</strong> lesquelles l'établissement de santémet à <strong>la</strong> disposition du public les résultats, publiés chaque année, des indicateurs dequalité et de sécurité des soinsJOURNAL OFFICIEL n°12 du 06/01/2012http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025145419&dateTexte=&categorieLien=idInstruction interministérielle DGS/DUS/SG-DMAT/DGSCGC/DGCS/DGOS/DGT n° 2011-450 du1er décembre 2011 précisant les actions à mettre en œuvre pour prévenir et faire face auxconséquences sanitaires propres à <strong>la</strong> période hivernaleBULLETIN OFFICIEL SANTE n°2011,12 du 01/12/2011http://www.sante.gouv.fr/fichiers/bo/2011/11-12/ste_20110012_0100_0086.pdf62 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Organisation sanitaire


Circu<strong>la</strong>ire interministérielle DGS/DUS/DGSCGC n° 2011-418 du 29 novembre 2011 re<strong>la</strong>tiveau P<strong>la</strong>n national de prévention et de lutte contre une pandémie grippaleBULLETIN OFFICIEL SANTE n°2011,12 du 29/11/2011http://www.sante.gouv.fr/fichiers/bo/2011/11-12/ste_20110012_0100_0083.pdfCircu<strong>la</strong>ire DGOS/PF2 n 2011-416 du 18 novembre 2011 en vue de l'application du décretn° 2010-1408 du 12 novembre 2010 re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> lutte contre les évènements indésirablesassociés aux soins <strong>dans</strong> les établissements de santéBULLETIN OFFICIEL SANTE n°2011,12 du 18/11/2011http://www.circu<strong>la</strong>ires.gouv.fr/pdf/2011/12/cir_34191.pdfCircu<strong>la</strong>ire DGOS/R1 n° 2011-443 du 9 novembre 2011 re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong> campagne tarifaire 2011des établissements de santéBULLETIN OFFICIEL SANTE n°2011,12 du 09/11/2011http://www.sante.gouv.fr/fichiers/bo/2011/11-12/ste_20110012_0100_0074.pdfRapports et publications en ligneDESTAIS Nathalie, RUOL Vincent, THIERRY MichelFinancement des soins dispensés <strong>dans</strong> les établissements pour personnes âgéesdépendantes (EHPAD) : évaluation de l’option tarifaire dite globaleParis, 2012; 210 p.http://www.<strong>la</strong>documentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics//124000032/0000.pdfPar lettre de mission du 23 février 2011, les trois ministres chargés respectivement de <strong>la</strong> santé,des solidarités et des comptes publics ont demandé à l’IGAS une mission re<strong>la</strong>tive aufinancement des soins dispensés <strong>dans</strong> les établissements d’hébergement des personnes âgéesdépendantes (EHPAD). Cette mission portait sur l’évaluation comparée des deux modes definancement des soins actuellement en vigueur, selon un tarif dit ‘partiel’ et selon un tarif dit‘global’. Il s’agissait de comparer les coûts pour l’assurance ma<strong>la</strong>die des deux tarifs, d’examinerleurs incidences respectives sur <strong>la</strong> pertinence et <strong>la</strong> qualité des soins délivrés, enfin d’analyserles conditions de régu<strong>la</strong>tion et de suivi de <strong>la</strong> dépense <strong>dans</strong> ce secteur. [résumé d’éditeur][s.n.]Guide méthodologique pour l'é<strong>la</strong>boration des CPOM. ARS, établissements de santé ettitu<strong>la</strong>ires d'autorisationParis, 2012; 92 p.http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Guide_CPOM_2012.pdfUne nouvelle génération de contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens (CPOM), dont lecontenu a été révisé <strong>dans</strong> le cadre de <strong>la</strong> loi ‘Hôpital, patients, santé, territoires’ (HPST), a étéconçue pour assurer une déclinaison opérationnelle des projets régionaux de santé (PRS), en63 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Organisation sanitaire


cours d’adoption par chaque agence régionale de santé (ARS). Afin d’accompagner les ARS<strong>dans</strong> leur démarche de contractualisation avec les établissements de santé, <strong>la</strong> directiongénérale de l’offre de soins (DGOS) a é<strong>la</strong>boré un guide : en effet, les enjeux de <strong>la</strong> démarche decontractualisation se situent le plus souvent au p<strong>la</strong>n méthodologique. Afin de garantir l’efficacitédes contrats, leur contenu devra être synthétique, stratégique et évaluable : en ce<strong>la</strong>, le guidepréconise un nombre limité d’orientations et d’indicateurs afin d’organiser un suivi régulier etréaliste <strong>dans</strong> le cadre de revues annuelles. Ce guide fournit les éléments essentiels afind’atteindre ces objectifs : - des recommandations sur les principaux enjeux de <strong>la</strong> démarche decontractualisation (1ère partie), - des outils pour <strong>la</strong> négociation et le suivi des contrats (2èmepartie), - une proposition de structuration des contrats (3ème partie), - des fiches pratiquesportant sur les grands objectifs stratégiques des contrats (4ème partie), - un CPOM-typedirectement mobilisable par les ARS (annexe 1), - un tableau récapitu<strong>la</strong>tif des indicateurs(annexe 2). Toutes les recommandations du guide pourront être adaptées par les ARS enfonction du calendrier d’adoption de leurs PRS et des modalités retenues pour <strong>la</strong> gestion de <strong>la</strong>démarche de contractualisation. [d’après le résumé d’auteur]EXERTIER Albane Dir., MINODIER Christelle Dir., BAILLOT Audrey, BEN YAALA Mhenni,BLANCHARD Nico<strong>la</strong>s, COQUELET Fabienne, DANGREMONT Antoine, EVAIN Franck,FENINA Annie, KRANKLADER Elodie, LE GARREC Marie-Anne, LEROUX Isabelle,MOUQUET Marie-C<strong>la</strong>ude, RAIMBAULe panorama des établissements de santé : édition 2011Paris, 2011; 147 p.http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/etabsante2011-2.pdfCet ouvrage présente les principales données re<strong>la</strong>tives au système hospitalier français : ellesportent sur les équipements, personnels et financements qui concourent aux différentes prisesen charge par les établissements, ainsi que sur leur activité et leur clientèle. Cette éditions’enrichit désormais de dossiers permettant d’approfondir des questions structurelles etd’éc<strong>la</strong>irer les mutations du monde hospitalier. Les fiches thématiques comportent chacune unesélection de figures accompagnées d’un commentaire présentant les traits les pluscaractéristiques des domaines abordés. [résumé d’éditeur]64 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Organisation sanitaire


<strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsyPédopsychiatrieFévrier 2012ArticlesDIONNE Ginette, OUELLET ERetard de <strong>la</strong>ngage et TDAH : émergence du lien à <strong>la</strong> petite enfanceANAE 2011 ; 23 114 : 335-343Entre 18 mois et 8 ans, l'association entre les acquis <strong>la</strong>ngagiers et les symptômesd'hyperactivité et d'inattention <strong>dans</strong> deux grandes études longitudinales normatives émerge tôtet augmente avec l'âge suggérant une origine neurodéveloppementale commune et-ou desinfluences entre ces aspects du développement. Un examen rétrodictif montre que le <strong>la</strong>ngagedes enfants TDAH se développe à un rythme plus lent que leurs pairs et que le retard <strong>la</strong>ngagierprécoce ajoute à <strong>la</strong> prédiction du TDAH. [résumé d'auteur]VERGNAUD GETIN Christine, ANGENON DELERUE KGAprès 10 ans d'activité, HyperSupers-TDAH France dresse un premier bi<strong>la</strong>n de sesactions au travers des résultats d'une enquête menée durant l'été 2011 auprès desfamilles adhérentesANAE 2011 ; 23 114 : 358-365L'association HyperSupers-TDAH France exerce ses activités en faveur des famillesconcernées par le TDAH. Après 10 ans d'activité, elle dresse un premier bi<strong>la</strong>n de ses actions àpartir des résultats de 524 questionnaires issus d'une enquête menée durant l'été 2011 auprèsdes familles adhérentes de l'association. [...] [résumé d'auteur]65 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Pédopsychiatrie


PIRE Marie, VAN BROECK NadyDéficits motivationnels <strong>dans</strong> le TDAH : entre perspective novatrice et relecture deconcepts fondamentauxANAE 2011 ; 23 114 : 321-327De nombreux modèles particulièrement intéressants pour <strong>la</strong> clinique du TDAH, s'articulentautour d'une conception motivationnelle afin d'expliquer l'impact des renforcements sur lecomportement de l'enfant. Cependant, <strong>la</strong> démultiplication de ces modèles ainsi que leurressemb<strong>la</strong>nce parfois frappante peuvent interroger quant à l'aspect spécifique de chacun. Cetarticle propose un passage en revue des modèles les plus connus, entre conception communeet apports spécifiques. [résumé d'auteur]OP DE BEECK Pascale, MEURIS VioletteL'intégration sco<strong>la</strong>ire d'un enfant TDAH <strong>dans</strong> une c<strong>la</strong>sse de l'enseignement fondamentalANAE 2011 ; 23 114 : 353-356V., petit garçon de neuf ans porteur d'un TDAH est actuellement sco<strong>la</strong>risé au sein d'une c<strong>la</strong>sseaccueil<strong>la</strong>nt les niveaux CP-CE1 de l'enseignement fondamental en Belgique. Un processusd'intégration comportant quatre heures hebdomadaires de rééducations orthophoniques a étémis en p<strong>la</strong>ce. Quels sont les objectifs de ce projet ? Comment les deux champs d'actions'articulent -ils ? Doit-on parler d'adaptation ou d'individualisation sco<strong>la</strong>ire ? [résumé d'auteur]NOEL Marie-Pascale, DOCQUIER JL'inhibition cognitivo-verbale et l'inhibition motrice : une distinction nécessaire ?Approche par une intervention neuropsychologiqueANAE 2011 ; 23 114 : 345-352Cette étude clinique a pour objectif de mettre à l'épreuve <strong>la</strong> distinction entre les conceptsd'inhibition cognitivo-verbale et d'inhibition motrice en mesurant les effets de deux types derééducation, une rééducation de l'inhibition cognitivo-verbale et une rééducation de l'inhibitionmotrice, sur les capacités d'inhibition de l'enfant. Sept enfants présentant des difficultésd'inhibition et d'attention ont bénéficié des rééducations proposées. [...] [résumé d'auteur]QUARTIER Vincent, NASHAT SRevue des modèles et théories sur les hyperactivités de l'enfant : antagonisme oucomplémentarité ?ANAE 2011 ; 23 114 : 309-319L'agitation excessive de l'enfant questionne parents, enseignants et professionnels de <strong>la</strong> santémentale. Ces derniers proposent de nombreux concepts et modèles théoriques qui tentent derendre compte et d'expliquer <strong>la</strong> nature et l'origine des différents troubles du comportement.L'enfant et ses parents sont alors confrontés à des représentations théoriques d'apparencesouvent contradictoire. Lors des entretiens cliniques avec <strong>la</strong> famille, le psychologue joue un rôleessentiel <strong>dans</strong> <strong>la</strong> mise en liens entre ces différentes représentations. Cette revue de <strong>la</strong>littérature présente, de façon synthétique, les principaux modèles sur les hyperactivités(neuropsychologiques, neurobiologiques, psychodynamiques, tempérament). [résumé d'auteur]66 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Pédopsychiatrie


ZEBDI Rafika, VANNETZEL Léonard, PETOT DjaouidaKiddie-SADS-P-L : Schedule for affective disorders and schizophrenia for school agechildren present and lifetime versionANAE 2011 ; 23 115 : 504-510BADUEL Sophie, ROGE BernadetteEvaluation d'un programme de dépistage de l'autisme et impact sur l'accompagnementprécoceANAE 2011 ; 23 115 : 447-451Malgré les avancées de <strong>la</strong> recherche sur les signes précoces de l'autisme, le dépistage de cetrouble en France est encore peu opérant. Le manque de connaissance des professionnels de<strong>la</strong> petite enfance et l'absence d'outil de dépistage validé sur <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion française peutexpliquer <strong>la</strong> difficulté à repérer les enfants à risque. Nous présenterons le dispositif dedépistage en popu<strong>la</strong>tion tout-venant mis en p<strong>la</strong>ce de manière expérimentale sur <strong>la</strong> région Midi-Pyrénées. [résumé d'auteur]VAN DER GAAG Rutger JanDépistage et diagnostic précoces de l'autismeANAE 2011 ; 23 115 : 441-446L'article présente <strong>la</strong> problématique du dépistage des troubles précoces de l'autisme, endécrivant à <strong>la</strong> fois les possibilités et les limites à ce dépistage et en rappe<strong>la</strong>nt les travaux ayantmis en évidence les signes précoces de l'autisme. L'auteur expose un dispositif mis en p<strong>la</strong>ceaux Pays-Bas qui a permis d'identifier des enfants jeunes qui ont été ensuite diagnostiquésautistes. L'étude réalisée a porté sur 31724 enfants dont les âges étaient compris entre 14 et 15mois. Les équipes de pédiatrie impliquées <strong>dans</strong> cette étude ont été formées à reconnaître lessignes précoces d'autisme et les comportements déviants au niveau de l'attention conjointe, dupartage social et de l'échange. [...] [résumé d'auteur]MORETTON Jean-Paul, DUGAS EricSpectre autistique et éducation physique et sportive : vers des perspectivesd'apprentissage ?ANAE 2011 ; 23 115 : 452-459Généralement, les activités physiques et sportives enseignées à l'école sont peu représentées<strong>dans</strong> le milieu spécialisé. La recherche présentée ici tente de mettre en évidence que lespratiques, socialement reconnues, peuvent être accessibles à de jeunes autistes. Les résultatsde <strong>la</strong> recherche de terrain menée sur deux ans <strong>dans</strong> un établissement spécialisé révèlent quecertaines pratiques sportives enseignées sont plus favorables et adaptées à l'apprentissageludomoteur pour ces jeunes autistes. [résumé d'auteur]67 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Pédopsychiatrie


BRISSON Julie, SERRES Josette, ADRIEN Jean-LouisDysfonctionnements précoces des bébés (âgés de <strong>la</strong> naissance à 6 mois) ultérieurementdiagnostiqués autistes et comportements parentaux de sollicitation. Qu'en est-il del'interaction précoce ?ANAE 2011 ; 23 115 : 427-432[...] Nous faisons l'hypothèse que les atypies comportementales spécifiques de l'autisme, quiconcernent les interactions sociales, seront repérables dès les 6 premiers mois de vie. Nousavons donc comparé les comportements de bébés ultérieurement diagnostiqués autistes à ceuxde bébés au développement normal qui sont en situation d'interaction avec un de leurs parents.Cette étude rétrospective se <strong>base</strong> sur l'analyse des films de famille réalisés par les parentsavant même que ceux-ci ne connaissent le diagnostic. [...] [résumé d'auteur]MOALLA Y, KHEMAKHEM K, KOSSENTINI I, FEKI H, WALHA A, AYADI H, MAHFOUDH A,HACHICHA M, DAMAK J, GHRIBI FComportement de l'enfant atteint de spasme du sanglot. Étude transversaleNEUROPSYCHIATRIE DE L'ENFANCE ET DE L'ADOLESCENCE 2011 ; 59 8 : 463-468http://www.em-premium.com/article/676691Le comportement de l'enfant atteint de spasme du sanglot (SDS) a fait l'objet de peu d'études.La présente étude a été menée <strong>dans</strong> l'objectif d'étudier le comportement de l'enfant tel qu'il estdécrit par sa mère et tel qu'il est noté par l'observation directe de l'enfant atteint de SDS.JACQUET EricEpreuve' du cadre et processus de subjectivisation <strong>dans</strong> un groupe thérapeutique dejeunes enfantsREVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 2011 ; 56-1 : 215-227http://dx.doi.org/10.3917/rppg.056.0215L’auteur propose d’explorer l’ébauche du processus de subjectivation se développant lors de <strong>la</strong>phase initiale de mise en cadre <strong>dans</strong> un groupe thérapeutique accueil<strong>la</strong>nt des enfants autisteset psychotiques entre 4 et 6 ans. En appui sur <strong>la</strong> polysémie des termes, on décèle différentsniveaux ‘ d’épreuve ’ du cadre et du ‘ coéprouvé ’ en groupe qui font trace comme amorce desymbolisation primaire. Il suggère d’entendre les déclinaisons de l’épreuve de soi <strong>dans</strong>l’épreuve du cadre comme une représentation de <strong>la</strong> maturation psychique s’effectuant au seinde l’espace thérapeutique, mais aussi comme analogon de <strong>la</strong> maturation psychique <strong>dans</strong> sonensemble, telle qu’elle s’effectue au sein de l’environnement primaire qui est non seulementmaternel mais aussi groupal et donc intersubjectif (entendu que du groupal est aussi contenu<strong>dans</strong> le maternel). Cette étude p<strong>la</strong>ide, en outre, pour une complexification de <strong>la</strong> dualité cadre,processus permettant d’appréhender <strong>la</strong> construction interne de <strong>la</strong> limite contenant à partir desboucles intersubjectives. [résumé d’éditeur]68 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Pédopsychiatrie


DIVE Elisabeth, SCHONNE Isabelle, ISTASSE Anne-C<strong>la</strong>ireRegard des parents sur leur enfant, sa pathologie et l'expérience d'une prise en chargeinstitutionnelleREVUE DES HOPITAUX DE JOUR PSYCHIATRIQUES ET DES THERAPIESINSTITUTIONNELLES 2011 ; 13 : 97-103Lors de cette recherche, les auteurs ont rencontré les parents de 27 enfants ayant étéhospitalisés <strong>dans</strong> un centre de jour et sortis depuis au moins deux ans. En procédant à unentretien semistructuré, ils ont essayé de comprendre le vécu des parents par rapport à desquestions comme <strong>la</strong> procédure d’admission, l’hospitalisation en tant que telle, le diagnosticposé pour leur enfant, leur participation éventuelle à un groupe de réunion proposé aux parents,ainsi que <strong>la</strong> réorientation. Les parents ont été amenés à évoquer l’évolution de leur enfant et <strong>la</strong>façon dont son avenir était envisagé. Il en ressort un intense besoin de soutien de <strong>la</strong> part de cesparents, et ce à toutes les étapes de <strong>la</strong> prise en charge institutionnelle. [résumé d'auteur]BUGNICOURT Marie, FUMEAUX Pierre, GERTSCH Christophe, MEUNIER Pascal, PAIVACidalia, REQUENA PaulinaZapping à l'atelier totem : 'Passe-moi <strong>la</strong> télécommande que je fasse péter le cite'REVUE DES HOPITAUX DE JOUR PSYCHIATRIQUES ET DES THERAPIESINSTITUTIONNELLES 2011 ; 13 : 27-31La clinique de <strong>la</strong> crise <strong>dans</strong> une unité pédopsychiatrique impose de réfléchir à notre offre ensoins. Nous avons donc construit un dispositif permettant à <strong>la</strong> fois l’expression des émotions etde contenir les débordements d’enfants sérieusement perturbés. Après <strong>la</strong> description du cadrede notre pratique, nous proposons d’illustrer ce travail pluridisciplinaire par une vignette cliniqueà travers l’histoire d’un enfant <strong>dans</strong> une activité de médiation thérapeutique. [résumé d'auteur]BARRERE Jean, CHRAIBI SofiaLes représentations de l'autisme chez les parentsSANTE MENTALE 2011 ; 163 : 14-17Les parents des enfants accueillis en hôpital de jour sont tous confrontés à <strong>la</strong> question del'autisme, soit parce que ce diagnostic a été énoncé concernant leur enfant, soit parce que leurenfant est en contact avec des enfants autistes. Pour que ce lieu de soins puisse au mieuxrépondre à leurs attentes, une réflexion sur les représentations qu'ils peuvent avoir de l'autismes'est imposée à nous. Nous avons dès lors travaillé sur cette question avec tous les parentsdont l'enfant est accueilli <strong>dans</strong> l'Hôpital de Jour où nous intervenons, à partir d'un questionnaireoriginal en quatre parties traitant de : l'apparition des troubles, <strong>la</strong> question du diagnostic, le'signifiant ' autisme, et <strong>la</strong> représentation du travail de l'équipe de soin. Le résultat de ce travailmontrera entre autre que l'autisme, en dehors d'être un 'diagnostic' nosographique, évaluatif et,ou étiologique, est d'abord pour les parents un 'signifiant 'de leurs inquiétudes culpabilisantesde ne pouvoir donner vie à un enfant avec lequel ils vont pouvoir communiquer [résuméd'auteur]69 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Pédopsychiatrie


Rapports et publications en ligneBULLENS Quentin, DEBLUTS Danielle, DUBOIS Françoise, DUPONT Judith, FERRARDNathalie, FRAITEUR Julie, GUILLAUME Françoise, HOORNAERT Françoise, HUMBLETPerrine, HUPPERT Diane, LA HAYE Serge, MAGOS Vincent, MARNEFFE Catherine,MEERSEMAN C<strong>la</strong>ire, MULLER FrédPoints de repère pour prévenir <strong>la</strong> maltraitanceBruxelles, 2008; 62 p.http://www.yapaka.be/sites/yapaka.be/files/publication/TA_Guide_WEB.pdfLes questions et les difficultés qui se posent aux enfants et à leurs parents deviennent parfoisun vrai cheval de bataille pour les professionnels. Comment soutenir ce petit dont les parentssont en conflit? Comment réagir face à un enfant qui se masturbe? Comment comprendrequ’une mère puisse tuer ses enfants ?… Pas facile parfois de rester professionnel en situationde grande émotion voire de sidération. Or, les situations de souffrance et de fragilité appellent àêtre accueillies, accompagnées, soutenues avant tout par les personnes de l’environnementhabituel des familles : les puéricultrices, les enseignants, les professionnels de l’aide qui lescôtoient au jour le jour. La prévention se tisse, en effet, <strong>dans</strong> le contact quotidien, au coeur desréalités de <strong>la</strong> vie. Ce livre aborde différents thèmes partant des questions des professionnels etde leur position de nursing, d’éducation ou d’aide. [résumé d’auteur]70 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Pédopsychiatrie


<strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsyPratique du soinFévrier 2012ArticlesDONAZ MoniqueEntre créativité, groupe et soin psychique du sujet âgé en mal de vieillirGERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 137 : 95-111http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=GS_137_0095Le temps du vieillir convoque le sujet à un travail de remaniement identitaire. Les jeux et lesenjeux de <strong>la</strong> vie s'appauvrissent au-de<strong>dans</strong> de soi et s'effacent au devant de soi. Entre jeu etcréativité, des espaces de soin psychique s'inaugurent. Le sujet âgé en mal de vieillir est invitéà se dire autrement, au-delà des mots qui viennent à manquer. Le groupe et les objetsmédiateurs, argile, peinture, écritures, photos, etc., sont proposés pour qu'un processus desubjectivation puisse se déployer. L'animateur-présentateur de l'objet médiateur sera garant del'instauration d'un processus de symbolisation au sein d'un cadre-dispositif. Un portage et unaccordage institutionnel seront nécessaires pour re<strong>la</strong>ncer des potentialités créatrices jamaistotalement détruites. De l'objet médiateur de symbolisation à l'objet de re<strong>la</strong>tion, ces espacestentent de suppléer au manque à exister de ces sujets en mal d'advenir. [résumé d'auteur]BERTOSSI Christophe, PRUD'HOMME DorothéeIdentités professionnelles, ethnicité et racisme à l'hôpital : l'exemple de services degériatrieGERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 139 : 49-66Cet article propose une analyse de <strong>la</strong> 'diversité' ethnoculturelle à partir d'un questionnement sur<strong>la</strong> construction des identités sociales en contexte hospitalier. Nous y exposons une séried'hypothèses sur <strong>la</strong> structure des négociations qui conduisent les membres de l'institution àtrouver des compromis à propos des identités professionnelles, de <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce de leur institution<strong>dans</strong> le reste de <strong>la</strong> société et de <strong>la</strong> représentation de popu<strong>la</strong>tions perçues comme minoritaires<strong>dans</strong> <strong>la</strong> composition du personnel institutionnel. Ces hypothèses sont ensuite testées parl'analyse d'interactions ordinaires au sein de services gériatriques, entre des professionnelsmajoritairement 'noir' ou 'immigrés' et leurs patients âgés, pour <strong>la</strong> plupart 'b<strong>la</strong>ncs' et 'natifs denatifs'. Nous constatons que <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion de soin y est perturbée par les usages de catégoriesraciales et ethniques généralement considérées comme illégitimes <strong>dans</strong> ce contexte71 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Pratique du soin


institutionnel, mais que ces perturbations n'empêchent pas <strong>la</strong> réalisation du soin, priorité desprofessionnels de santé. [résumé d'auteur]DIEBOLD Fabienne, SOUSSAN MickaëlPrendre soin des migrants âgés : le réseau de santé Intermed en Rhône-Alpes [entretien]GERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 139 : 77-86Trop souvent perdus de vus par l'administration, le système de santé et <strong>la</strong> société, les migrantsvieillissant et résidant <strong>dans</strong> les foyers, résidences sociales Adoma sont souvent en situation degrande vulnérabilité. En Rhône-Alpes, à l'initiative d'Adoma Rhône-Alpes, l'associationIntermed, reconnue réseau de santé par l'agence régionale de santé (ARS), met en œuvre unemission de 'médiation et coordination santé' psycho-sociales complexes, et plusparticulièrement auprès des résidents âgés. Les infirmiers d'Intermed, encadrés par unecoordinatrice sociale, travaillent sur <strong>la</strong> <strong>base</strong> du soin re<strong>la</strong>tionnel afin de recréer autour despersonnes les plus vulnérables les conditions d'une évolution favorable à leur accès aux soinsmais aussi à une reprise de lien social, <strong>dans</strong> le respect des projets de <strong>la</strong> personne et en lienavec son environnement. A <strong>la</strong> croisée du care et du cure anglo-saxons, entretien avec unbinôme bienveil<strong>la</strong>nt et attentif. [résumé d'auteur]DA CRUZ NathalieLe dispositif d'annonce en service de cancérologieINFIRMIERE LIBERALE MAGAZINE 2011 ; 276 : 46-47TEKNETZIAN MaïtenaL'hypertrophie bénigne de <strong>la</strong> prostateINFIRMIERE LIBERALE MAGAZINE 2012 ; 277 : 31-44BELLOIR Marie NoëlleLa 'palliatologie' n'existe pas !OBJECTIF SOINS 2011 ; 199 : 35-38LAFARGUE Marie C<strong>la</strong>ireQuand le patient devient acteur de sa prise en chargeOBJECTIF SOINS 2011 ; 200 : 39-41MOORS AstridL'art et <strong>la</strong> manièreOBJECTIF SOINS 2011 ; 201 : 41-4472 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Pratique du soin


JAFFRE DidierLa télémédecine au service de l'efficience du système de santé ?OBJECTIF SOINS 2011 ; 201 : 17--19FOUREUR Nico<strong>la</strong>s, LENART Anne, FAVEREAU EricLa décision médicale en maison de retraite : une réflexion éthique de terrainREVUE DE GERIATRIE 2011 ; 36 10 : 719-728Contexte : Quel est le sens du séjour en maison de retraite ? Qui décide du projet ? Objectif :Décrire les pratiques <strong>dans</strong> 3 maisons de retraite du groupe Korian. Méthode : Etudemulticentrique qualitative selon <strong>la</strong> méthode d'éthique clinique (série d'entretiens menés par unbinôme médecin-non médecin) auprès d'un échantillon de résidents, de leurs proches et deséquipes soignantes, lors d'étapes décisionnelles importantes. Résultats : 24 résidents ont étéinclus. Les arguments éthiques avancés pour fonder les décisions relevaient surtout du bienêtredu résident, ou simplement de sa sécurité, en insistant sur les notions de stimu<strong>la</strong>tion etd’adaptation à son entrée en institution et sur <strong>la</strong> notion de non acharnement en fin de vie.Étaient surtout présents des arguments relevant de <strong>la</strong> politique de l’établissement et des règlesde <strong>la</strong> société, dont <strong>la</strong> loi, mais aussi d'une bienfaisance pour les proches du résident.Discussion : L’étude n’est pas représentative de l’ensemble du questionnement et dessituations en maison de retraite. Cependant, elle était riche et instructive. D’une part, malgré unréel effort fait pour respecter les choix du résident il y avait au fond peu de p<strong>la</strong>ce véritablementaccordée au respect de son autonomie. D’autre part, elle a mis en évidence que les argumentsemportant <strong>la</strong> décision sont souvent ceux qui tiennent du collectif. Conclusion : Nous avons puapercevoir une facette du monde des maisons de retraite. Une culture naissante s’y développe.Elle nécessite d’être explicitée, afin d’offrir un discours et des propositions c<strong>la</strong>ires auxpersonnes entrant en maison de retraite. Il semble que ce<strong>la</strong> permettrait un meilleur respect del’autonomie des résidents, voire même parfois de <strong>la</strong> bienfaisance à leur égard.[Résuméd'auteur]BOUIX JulienL'infirmière et <strong>la</strong> prise en charge initiale d'un traumatisé crânien [fiche]REVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 175 : 45-46http://www.em-consulte.com/article/685028Face à une personne souffrant d’un traumatisme crânien, le premier réflexe est d’en évaluer <strong>la</strong>gravité et d’alerter le médecin. Celui-ci réalise un bi<strong>la</strong>n neurologique et traumatique. L’infirmière,en parallèle, surveille en continu le patient, effectue différents prélèvements et se tient prête àtoute intervention urgente. [résumé d'éditeur]CHEVILLOTTE Jérôme, GODET MarieLa ponction d'ascite [fiche]REVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 175 : 53-54http://www.em-consulte.com/article/685031La ponction d’ascite est un geste médical qui consiste à prélever ou évacuer le liquide dupéritoine et dont <strong>la</strong> visée est diagnostique et, ou thérapeutique. L’infirmière prépare le soin,accompagne et surveille le patient, assiste le médecin et gère les prélèvements. [résuméd'éditeur]73 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Pratique du soin


NARFIN Ro<strong>la</strong>ndTransfert et contre-transfert [fiche]REVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 60 176 : 49-50http://www.em-consulte.com/article/684772Au cours d'une psychothérapie analytique le patient revit et projette sur le soignant desémotions et des désirs se rapportant à l'une des deux figures parentales. Le thérapeute, de soncôté, peut être conduit à des réminiscences qui vont devenir des outils pour le diagnostic.Grâce à sa pratique et sa formation, le soignant peut maintenir <strong>la</strong> bonne distance qui permettrad'obtenir les effets thérapeutiques voulus. [résumé d'éditeur]FRETIGNY Isabelle, CORDOBA Isabel, CARRARA ValérieEnjeux et limites des groupes de parole à l'hôpitalREVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 60 176 : 37-39http://www.em-consulte.com/article/684767Les soignants rencontrent quotidiennement un autre en souffrance. Ils sont ainsi confrontés àleurs propres émotions, ce qui peut avoir une implication <strong>dans</strong> les soins. Le groupe de parolepeut les aider à prendre du recul et à penser leur pratique professionnelle. Grâce aux échangesen présence d'un psychologue, chacun interroge, au sein d'un collectif, son rapport aux soins.Ces espaces de parole ont pour but de modifier <strong>la</strong> réalité subjective de chacun. [résuméd'éditeur]FRIARD DominiqueL'art des femmes qui soignentSANTE MENTALE 2011 ; 163 : 56-62La fonction soignante depuis des temps immémoriaux consiste d'abord à accompagner lesdifférents passages de <strong>la</strong> vie, de <strong>la</strong> naissance à <strong>la</strong> mort. Les infirmières n'accompagnent pas unpsychotique mourant mais un homme, avec toutes les émotions que ce<strong>la</strong> suscite en elles. Troispetites histoires cliniques illustrent les heurs et malheurs du passage de vie à trépas [résuméd'auteur]SERRA EricLa douleur chez le patient psychotiqueSANTE MENTALE 2011 ; 163 : 48-53En situation palliative, <strong>la</strong> douleur est un problème particulièrement critique. Il est souvent lemotif d'appel aux soins palliatifs. La douleur devient alors un problème existentiel. Mais quesavons-nous de <strong>la</strong> douleur, de sa complexité, de sa subjectivité, de sa distinction des autressouffrances ? Que savons-nous de l'expression et de l'évaluation de <strong>la</strong> douleur <strong>dans</strong> <strong>la</strong>psychose ? Que savons-nous de sa prise en considération au sein de <strong>la</strong> santé mentale ?Qu'en-est-il d'ailleurs plus généralement du fait somatique ? Que savons-nous des situations defin de vie en santé mentale ? Les équipes de santé mentale, de soins palliatifs et de douleurpeuvent-elles col<strong>la</strong>borer <strong>dans</strong> l'intérêt des patients suivis en Psychiatrie ? Ce sont quelquesunes des questions qui sont abordées <strong>dans</strong> cet article sur <strong>la</strong> douleur et <strong>la</strong> fin de vie chez lepatient psychotique [résumé d'auteur]74 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Pratique du soin


Textes officielsArrêté du 8 décembre 2011 modifiant l'arrêté du 24 janvier 2008 pris pour l'applicationdes articles R. 3711-8 et R. 3711-11 du code de <strong>la</strong> santé publique re<strong>la</strong>tif aux médecinscoordonnateursJOURNAL OFFICIEL n°15 du 08/12/2011http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025167246&dateTexte=&categorieLien=idRapports et publications en ligneADJAMAGBO B, BENETEAU AM, COTTARD BOULLE B, HUSSON P, LEGRAND A,NOVAKOVA I, ULRICH LGestion d'un cathéter central à insertion périphériqueParis, 2012; 2 p.http://www.cclinparisnord.org/Guides/FT9_PICC.pdfLe PICC est un cathéter veineux central de moyenne durée, inséré par une veine périphériquedu bras dont <strong>la</strong> partie distale se situe au niveau de <strong>la</strong> jonction de <strong>la</strong> veine cave supérieure et del’oreillette droite. Il est utilisé en milieu intra et extrahospitalier. Le PICC bi lumière est réservé àl’administration simultanée de traitements non compatibles. La traçabilités des manipu<strong>la</strong>tions dece dispositif (de <strong>la</strong> pose au retrait) doit être rigoureusement respecté. Cette fiche vise à faciliter<strong>la</strong> rédaction d’un protocole local, afin d’améliorer <strong>la</strong> gestion des PICC. [résumé d’auteur]SCHELL M Dir.Rôle de l'IDE <strong>dans</strong> le dispositif d'annonce en onco-hémato pédiatrieLyon, 2011; 9 p.http://espacecancer.sante-ra.fr/Ressources/referentiels/BPP-PEC-1110IDEDA.pdfL’annonce du diagnostic en onco-hémato pédiatrique entraîne un état d’angoisse et parfois desidération. L’enfant et sa famille ne peuvent croire à ce qui leur est annoncé. Il leur est difficiled’entendre et de comprendre ce qui leur est expliqué et d’intégrer toutes les informationsdonnées par le médecin. Suite à ce constat, une ‘consultation d’annonce infirmière’ s’est miseen p<strong>la</strong>ce. D’abord initiée <strong>dans</strong> <strong>la</strong> cancérologie adulte, elle s’est vite imposée en pédiatrie. Cerôle de l’infirmier(ère) <strong>dans</strong> le dispositif d’annonce fait référence aux mesures 32, 40 et 42 duP<strong>la</strong>n Cancer. Il s’agit du temps d’accompagnement soignant du dispositif d’annonce. C’est uneprise en charge personnalisée de l’enfant et de sa famille qui se compose de quatre axesprincipaux : l’écoute, l’information, le soutien et l’orientation. En pédiatrie, cette prise en chargeva se centrer sur l’enfant comme interlocuteur à part entière. Le risque est grand, en effet, deprivilégier l’information aux adultes responsables, sans être suffisamment à l’écoute de ce quiest vécu par l’enfant ou l’adolescent. Le plus souvent, l’IDE sera présent(e) à <strong>la</strong> consultationmédicale. Puis, il-elle interviendra, <strong>dans</strong> un deuxième temps, lors d’une consultationparamédicale. [d’après le résumé d’auteur]75 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Pratique du soin


LE LAY Emmanuelle Dir.Patients atteints de ma<strong>la</strong>die grave ou en fin de vie : soins palliatifs et accompagnementSaint-Denis, 2009; 8 p.http://www.sfap.org/pdf/VIII-I8b-pdf.pdfBrochure Inpes à destination des professionnels de santé76 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Pratique du soin


<strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsyProfession de santéFévrier 2012ArticlesLEGAGNEUR MarineDiagnostic et dépendance : <strong>la</strong> figure du médecin addict <strong>dans</strong> Dr HouseALCOOLOGIE ET ADDICTOLOGIE 2011 ; 33 4 : 303-308Une étude sémiologique de <strong>la</strong> figure du docteur House en tant que médecin dépendant révèlecomment <strong>la</strong> série fait de l’addiction son principal moteur narratif et utilise le personnage commesupport d’un débat éthique sur <strong>la</strong> bonne pratique de <strong>la</strong> médecine. [résumé d'auteur]LE PAJOLEC SébastienLes 'accros' du bistouri. Chirurgie esthétique et dépendance <strong>dans</strong> Nip-TuckALCOOLOGIE ET ADDICTOLOGIE 2011 ; 33 4 : 297-302L’analyse de plusieurs cas de chirurgiens addicts démontre de quelle manière, <strong>dans</strong> <strong>la</strong> sérieNip, Tuck, <strong>la</strong> dépendance est perçue comme l’expression contemporaine et ma<strong>la</strong>dive du liensocial. De nombreux personnages, médecins comme patients, sont présentés comme des'accros', et toute <strong>la</strong> gamme des substances (alcool, drogues, médicaments, botox...) estconvoquée. Dans ce grand théâtre des obsessions, <strong>la</strong> dépendance sexuelle s’avère êtrel’addiction <strong>la</strong> plus originale utilisée par ce conte moral pour déterminer le rôle social de <strong>la</strong>chirurgie esthétique. [résumé d'auteur]BEAUVILLARD ArianeAddict malgré lui ? Le médecin alcoolique ou <strong>la</strong> représentation impossibleALCOOLOGIE ET ADDICTOLOGIE 2011 ; 33 4 : 289-295L’analyse des fictions cinématographiques ne peut se faire <strong>dans</strong> l’optique d’y trouver des refletsparfaits d’une réalité sociale qui donnerait d’elle-même sur le grand écran. Elle démontre <strong>la</strong>force de modélisation des images et pose nécessairement <strong>la</strong> question du statut social dupersonnage représenté, en l’occurrence du corps de métier. Les images du médecin addict,77 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Profession de santé


<strong>la</strong>cunaires et partiales, sont uniquement tournées vers celles du médecin alcoolique. De plus,alcooliques à mi-temps, jamais patients, jamais soignés, les personnages des quelques filmsmettant en scène un trouble addictif – généralement des généralistes <strong>dans</strong> les films étudiés –ne sont jamais remis en cause en tant que professionnels. Au-delà de <strong>la</strong> question des acteurs,dont <strong>la</strong> présence atténue sans aucun doute le discours sur l’addiction et nuance <strong>la</strong> portée del’addiction elle-même, au-delà de <strong>la</strong> problématique du genre qui <strong>la</strong>isse entrevoir une possibledéchéance en matière de compétences professionnelles <strong>dans</strong> les contes et les farces, il s’agitici de voir quel modèle social <strong>la</strong> fiction protège. [résumé d'auteur]GOMET FionaDr House et Mister Toxicomane : <strong>la</strong> clef d'un succèsALCOOLOGIE ET ADDICTOLOGIE 2011 ; 33 4 : 309-313Depuis 2007, les téléspectateurs français voient évoluer sur leurs écrans un personnage desérie (Dr House) qui est à <strong>la</strong> fois médecin et toxicomane. Rencontrant un grand succès, cettesérie pose <strong>la</strong> question des implications liées à <strong>la</strong> mise en scène d’un docteur addict, notammentauprès d’un public adolescent. Méthode : des questionnaires ont été distribués auprès d’élèvesde c<strong>la</strong>sses de troisième et de seconde et analysés afin de mettre au jour leurs manières deconsommer les séries télévisuelles. Puis des entretiens ont été menés auprès de certains deces élèves pour analyser leurs réactions face à un corpus comprenant les programmesfictionnels préférés des adolescents, dont Dr House. Résultats : malgré une c<strong>la</strong>irereprésentation de <strong>la</strong> prise de drogues et de l’addiction du personnage principal, les adolescentssemblent occulter cette caractéristique et concentrer leur attention sur d’autres traits de <strong>la</strong>personnalité du héros. Et lorsque <strong>la</strong> toxicomanie de ce médecin leur est rappelée, elle se révèleêtre l’une des manifestations de l’anticonformisme de cette figure héroïque et contribue donc augrand succès de cette série auprès du public juvénile. Conclusion : des interrogations peuventalors émerger quant à <strong>la</strong> dangerosité potentielle d’une addiction qui s’efface alors même qu’elleest revendiquée, compte tenu du caractère prolongé de l’exposition au risque des adolescentsciblés. [résumé d'auteur]MORALI Alexandre, BARATTA Alexandre, HALLEGUEN O, LEFEVRE HEtude sur <strong>la</strong> prise en charge des auteurs de violence sexuelle auprès d'une cohorte depsychiatres hospitaliers en France en 2011ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES 2011 ; 169 9 : 578-580http://www.em-premium.com/article/669287La prise en charge des auteurs de violences sexuelles (AVS) requiert des connaissancescliniques, criminologiques et juridiques. Sur <strong>la</strong> <strong>base</strong> d’une autoévaluation, notre étude met enévidence les insuffisances des praticiens <strong>dans</strong> un champ complexe et en constante évolution.Les attentes vis-à-vis du psychiatre étant nombreuses et légitimes, il est urgent de mieux formerles praticiens acceptant ces délicates missions. [résumé d'auteur]HAUSTGEN T, SINZELLE JEmil Kraepelin (1856-1926) 5 - La renaissanceANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES 2011 ; 169 10 : 690-694http://www.em-premium.com/article/678200Après 1945, <strong>la</strong> psychiatrie kraepelinienne est l’objet de remises en cause. Dans leprolongement des courants psychanalytique et phénoménologique, le concept de structurementale remp<strong>la</strong>ce le paradigme de ma<strong>la</strong>die, en tant qu’entité morbide autonome définie par sa78 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Profession de santé


symptomatologie et son évolution. À partir des années 1960, l’antipsychiatrie ang<strong>la</strong>ise (Laing,Cooper) concentre ses attaques sur <strong>la</strong> c<strong>la</strong>ssification des troubles. Mais une 'remédicalisation'de <strong>la</strong> psychiatrie se manifeste à <strong>la</strong> fin des années 1970, sous <strong>la</strong> bannière des 'néo-Kraepeliniens' (Klerman) de l’école de Saint-Louis aux États-Unis. Les DSM-III et IV entérinent<strong>la</strong> séparation entre schizophrénie et troubles de l’humeur. Une 'dimension' négative déficitaire(Andreasen) est décrite <strong>dans</strong> les schizophrénies, qui évoque <strong>la</strong> Dementia Praecox. Par ailleurs,le 'spectre' bipo<strong>la</strong>ire (Akiskal) s’inspire de <strong>la</strong> conception unitaire de <strong>la</strong> folie maniaquedépressive.Alors que l’image de Kraepelin <strong>dans</strong> 1’historiographie psychiatrique étaitdéfavorable pendant les années 1960 et 1970, de nombreux travaux historiques français etanglo-américains le réhabilitent à partir de 1980. [résumé d'auteur]HAUTE AUTORITE DE SANTEInceste : l’HAS s’engageDROIT DEONTOLOGIE SOIN 2011 ; 11 4 : 503-523L’inceste relève d’une criminalité galopante, concernant sans doute, en France, près de 2millions de victimes et causant 15 000 nouveaux cas chaque année. Parce que l’enfant oserarement parler et, encore moins souvent, agir en justice lui-même contre les membres de safamille, les professionnels de santé doivent jouer un rôle essentiel <strong>dans</strong> le repérage dessituations d’inceste. Ils sont particulièrement à même de reconnaître les situations à risque etles signes évocateurs de l’inceste. Or, méconnaissant les procédures et craignant aussid’éventuelles poursuites judiciaires (notamment pour dénonciation calomnieuse), ils hésitentencore beaucoup à signaler ces maltraitances sexuelles intrafamiliales envers un mineur. Afinde les informer et de les rassurer davantage sur cette démarche visant à protéger l’enfantvictime d’inceste, <strong>la</strong> Haute Autorité de Santé (HAS) commente <strong>dans</strong> l’article lesrecommandations professionnelles qu’elle vient de publier. Au travers d’un ensemble derepères pratiques destinés à guider les professionnels de santé (et notamment les médecins)<strong>dans</strong> le repérage de ces cas d’incestes et à les sécuriser <strong>dans</strong> leurs actes de signalement, <strong>la</strong>HAS propose ainsi des éléments de réponse sur les questions que ces professionnels peuventse poser en matière de situation à risque, de circonstance de découverte, de conduite del’examen médical, de signalement et de gestion de situation d’urgence.LANGLOIS GéraldineMaisons de santé : plus question de travailler seul !INFIRMIERE LIBERALE MAGAZINE 2012 ; 277 : 24-29TARDY RégineDe <strong>la</strong> connaissance vivante des cadres de santéOBJECTIF SOINS 2011 ; 199 : 23-24JAFFRE DidierLa télémédecine au service de l'efficience du système de santé ?OBJECTIF SOINS 2011 ; 201 : 17--1979 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Profession de santé


KANNAS Serge, HARDY BAYLE Marie-Christine, REBOUL Gaël, MILLERET Gérard,HENNART Christophe, GANNE-KLODZINSKI Valérie, DEMOGEOT C<strong>la</strong>ude, LEFEBURPatricia, FLEURY Marie-JoséeQuelle coopération entre médecins généralistes et secteurs de psychiatrie ?PLURIELS 2011 ; 92-93 : 1-15http://www.mnasm.com/files/uploads/Publications/RevuePluriels/revue-pluriels-548.pdfBOUIX JulienL'infirmière et <strong>la</strong> prise en charge initiale d'un traumatisé crânien [fiche]REVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 175 : 45-46http://www.em-consulte.com/article/685028Face à une personne souffrant d’un traumatisme crânien, le premier réflexe est d’en évaluer <strong>la</strong>gravité et d’alerter le médecin. Celui-ci réalise un bi<strong>la</strong>n neurologique et traumatique. L’infirmière,en parallèle, surveille en continu le patient, effectue différents prélèvements et se tient prête àtoute intervention urgente. [résumé d'éditeur]BACLE VéroniqueEntretien santé-travail infirmier, un nouvel aspect d'un métier en constructionREVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 175 : 26-27http://www.em-consulte.com/article/685020Etre infirmier en santé-travail, c’est avoir fait le choix de <strong>la</strong> prévention. En dehors des grandesentreprises, de plus en plus de professionnels exercent en services interentreprises. Ce quipermet aux sa<strong>la</strong>riés de petites et très petites entreprises de bénéficier d’entretiens et deconseils infirmiers essentiels pour éc<strong>la</strong>irer les liens étroits entre le travail et <strong>la</strong> santé. De quoipermettre aux équipes santé-travail de jouer leur rôle d’alerte et de propositions. [résuméd'éditeur]GEFFARD ThierryLa plus-value infirmière face à <strong>la</strong> problématique des TMSREVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 175 : 17-18http://www.em-consulte.com/article/685016Dans une usine de fabrication de meubles en Vendée, les sa<strong>la</strong>riés étaient de plus en plusnombreux, lors des visites médicales, à se p<strong>la</strong>indre de douleurs au niveau des membressupérieurs. Une étude, réalisée en équipe, a permis d’identifier les principaux facteursbiomécaniques à risque. En tenant compte des règles de sécurité et de l’ergonomie des postes,des solutions ont pu être trouvées pour réduire les risques. [résumé d'éditeur]80 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Profession de santé


FRETIGNY Isabelle, CORDOBA Isabel, CARRARA ValérieEc<strong>la</strong>irage du psychologue pour décrypter <strong>la</strong> souffrance au travail des soignantsREVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 175 : 24-25http://www.em-consulte.com/article/685019Lors de leurs entretiens avec le psychologue du personnel, les soignants évoquent denombreuses raisons à leur mal-être. Les difficultés en lien avec le travail apparaissent enpremier lieu : quête de sens, manque de communication avec les collègues et de temps auprèsdes patients. Mais, parfois, cette souffrance renvoie les soignants à des problématiquespersonnelles qui ressurgissent au travail, les mettant en difficulté <strong>dans</strong> leur pratique. [résuméd'éditeur]PEZÉ MarieLes risques psychosociaux, symboles d'un mal-être et d'une souffrance au travailREVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 175 : 19-21http://www.em-consulte.com/article/685017La réalité des risques psychosociaux concerne toutes les entreprises, tous les secteurs ettoutes les professions, y compris les professions indépendantes et les agriculteurs. Sa<strong>la</strong>rié,fonctionnaire, cadre, manager, dirigeant, aucun profil n’est épargné par ces nouvelles formesde souffrance au travail. La situation est d’autant plus préoccupante que <strong>la</strong> réalité de cetteproblématique de santé au travail est très probablement sous-estimée. [résumé d'éditeur]MIAS ArnaudCe travail qui rend ma<strong>la</strong>deREVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 175 : 14-16http://www.em-consulte.com/article/685015Qu’elles soient le résultat d’une sensibilité accrue ou d’une détérioration réelle des conditionsde travail, les préoccupations en matière de santé au travail interrogent les effets desinnovations managériales et techniques sur les corps et les esprits. Si l’explosion des ma<strong>la</strong>diesprofessionnelles révèle une exposition élevée des sa<strong>la</strong>riés, tous les travailleurs ne sont pasconcernés de <strong>la</strong> même manière. Les façons de travailler seront-elles questionnées parl’émergence des risques psychosociaux ? [résumé d'éditeur]LAURENT VivianeL'expertise d'une infirmière en santé au travailREVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 60 176 : 32http://www.em-consulte.com/article/684764Viviane Laurent exerce comme infirmière en santé au travail à Air France. Très engagée <strong>dans</strong>sa fonction, elle partage ici son expérience. Elle explique les différents aspects de son métier,qui ont pour but de sou<strong>la</strong>ger <strong>la</strong> personne, de respecter sa dignité et son individualité et depromouvoir un bien-être au travail. [résumé d'éditeur]81 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Profession de santé


GODET MarieL'infirmière face à une acidocétose diabétique [fiche]REVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 60 176 : 47-48http://www.em-consulte.com/article/684771L'acidocétose diabétique est une complication potentiellement mortelle par troubles hydroélectrolytiques(hyperkaliémie initiale ou hypokaliémie sous insuline). Elle nécessite donc unehospitalisation en unité de surveil<strong>la</strong>nce continue ou en réanimation. Le traitement repose sur <strong>la</strong>réhydratation, l'insulinothérapie et <strong>la</strong> rééquilibration électrolytique. [résumé d'éditeur]SOULET ThierryL'isolement protecteur ou aseptique [fiche]REVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 60 176 : 53-54http://www.em-consulte.com/article/684774Le patient en état d'immunodépression a besoin d'éviter tout contact avec les agents infectieux.C'est pourquoi, lors de son hospitalisation, une partie de son traitement nécessite de l'isoler<strong>dans</strong> un environnement le plus contrôlé possible. Une telle mesure comporte de nombreuxgestes contraignants mais indispensables. [résumé d'éditeur]FRETIGNY Isabelle, CORDOBA Isabel, CARRARA ValérieEnjeux et limites des groupes de parole à l'hôpitalREVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 60 176 : 37-39http://www.em-consulte.com/article/684767Les soignants rencontrent quotidiennement un autre en souffrance. Ils sont ainsi confrontés àleurs propres émotions, ce qui peut avoir une implication <strong>dans</strong> les soins. Le groupe de parolepeut les aider à prendre du recul et à penser leur pratique professionnelle. Grâce aux échangesen présence d'un psychologue, chacun interroge, au sein d'un collectif, son rapport aux soins.Ces espaces de parole ont pour but de modifier <strong>la</strong> réalité subjective de chacun. [résuméd'éditeur]CIABRINI BéatriceLes règles d'hygiène pour l'infirmière libéraleREVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 60 176 : 35-36http://www.em-consulte.com/article/684766L'infirmière libérale est tenue de respecter des mesures d'hygiène nécessaires au maintien de<strong>la</strong> santé du patient à domicile. Ce dernier, cependant, ne se considère pas toujours commema<strong>la</strong>de, ce qui implique que l'infirmière explique avec tact les règles élémentaires d'hygiène.L'environnement du patient nécessite également un entretien rigoureux. Sur ce point, l'infirmiera un rôle important <strong>dans</strong> l'éducation du patient et de son entourage. [résumé d'éditeur]82 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Profession de santé


FRIARD DominiqueL'art des femmes qui soignentSANTE MENTALE 2011 ; 163 : 56-62La fonction soignante depuis des temps immémoriaux consiste d'abord à accompagner lesdifférents passages de <strong>la</strong> vie, de <strong>la</strong> naissance à <strong>la</strong> mort. Les infirmières n'accompagnent pas unpsychotique mourant mais un homme, avec toutes les émotions que ce<strong>la</strong> suscite en elles. Troispetites histoires cliniques illustrent les heurs et malheurs du passage de vie à trépas [résuméd'auteur]Textes officielsLoi n° 2012-157 du 1er février 2012 re<strong>la</strong>tive à l'exercice des professions de médecin,chirurgien-dentiste, pharmacien et sage-femme pour les professionnels titu<strong>la</strong>ires d'undiplôme obtenu <strong>dans</strong> un État non membre de l'Union européenneJOURNAL OFFICIEL n°28 du 01/02/2012http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025269938&dateTexte=&categorieLien=idDécret n° 2012-137 du 30 janvier 2012 re<strong>la</strong>tif à l'organisation et au fonctionnement desservices de santé au travailJOURNAL OFFICIEL n°26 du 30/01/2012http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025241642&dateTexte=&categorieLien=idDécret n° 2012-135 du 30 janvier 2012 re<strong>la</strong>tif à l'organisation de <strong>la</strong> médecine du travailJOURNAL OFFICIEL n°26 du 30/01/2012http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025241584&dateTexte=&categorieLien=idDécret n° 2012-117 du 30 janvier 2012 re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> contribution du service de santé desarmées à <strong>la</strong> politique de santé publiqueJOURNAL OFFICIEL n°26 du 30/01/2012http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025240775&dateTexte=&categorieLien=id83 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Profession de santé


Arrêté du 16 janvier 2012 re<strong>la</strong>tif aux montants et aux conditions de versement de l'indemnitéforfaitaire aux médecins libéraux participant à <strong>la</strong> mission de permanence des soins enétablissement de santéJOURNAL OFFICIEL n°25 du 16/01/2012http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025209209&dateTexte=&categorieLien=idArrêté du 13 janvier 2012 modifiant l'arrêté du 26 août 1991 fixant <strong>la</strong> composition du jurydes concours sur titres prévu à l'article 3 du décret n 91-129 du 31 janvier 1991 portantstatut particulier des psychologues de <strong>la</strong> fonction publique hospitalièreJOURNAL OFFICIEL n°20 du 13/01/2012http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025193477&dateTexte=&categorieLien=idDécret n° 2012-35 du 10 janvier 2012 pris pour l'application des dispositions duquatrième alinéa de l'article L. 4311-1 du code de <strong>la</strong> santé publiqueJOURNAL OFFICIEL n°10 du 10/01/2012http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025135341&dateTexte=&categorieLien=idDécret n° 2012-26 du 9 janvier 2012 re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> commission scientifique indépendante desmédecinsJOURNAL OFFICIEL n°9 du 09/01/2012http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025129871&dateTexte=&categorieLien=idArrêté du 8 décembre 2011 modifiant l'arrêté du 24 janvier 2008 pris pour l'applicationdes articles R. 3711-8 et R. 3711-11 du code de <strong>la</strong> santé publique re<strong>la</strong>tif aux médecinscoordonnateursJOURNAL OFFICIEL n°15 du 08/12/2011http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025167246&dateTexte=&categorieLien=idInstruction DGS/MC1/RI2 n° 2011-417 du 10 novembre 2011 re<strong>la</strong>tive auxrecommandations pour émettre les avis médicaux concernant les étrangers ma<strong>la</strong>desatteints de pathologies gravesBULLETIN OFFICIEL SANTE n°2011,12 du 10/11/2001http://www.sante.gouv.fr/fichiers/bo/2011/11-12/ste_20110012_0100_0085.pdf84 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Profession de santé


Rapports et publications en ligneGRANRY Jean-C<strong>la</strong>ude, MOLL Marie-ChristineEtat de l’art (national et international) en matière de pratiques de simu<strong>la</strong>tion <strong>dans</strong> ledomaine de <strong>la</strong> santé <strong>dans</strong> le cadre du développement professionnel continu (DPC) et de<strong>la</strong> prévention des risques associés aux soins. Rapport de missionSaint-Denis, 2012; 110 p.http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2012-01/simu<strong>la</strong>tion_en_sante_-_rapport.pdfSimu<strong>la</strong>tion et Développement Professionnel Continu (DPC) sont les deux concepts qui ontguidé <strong>la</strong> rédaction de ce travail. Dans un premier temps, il nous a paru important de définir <strong>la</strong>notion de ‘Simu<strong>la</strong>tion’ <strong>dans</strong> ce contexte puis, après un bref rappel historique, d'étudier l'apportde <strong>la</strong> simu<strong>la</strong>tion pour <strong>la</strong> formation ‘continue’ <strong>dans</strong> certains métiers à risques. L'expérience deces métiers nous est apparue indispensable à connaître comme préa<strong>la</strong>ble à l'étude de <strong>la</strong>simu<strong>la</strong>tion en santé. Celle-ci fait ensuite l'objet de l'état des pratiques internationales, tant àtravers <strong>la</strong> littérature (enquêtes et revues) que par <strong>la</strong> vision de spécialistes reconnus. La visite decertains centres de référence a permis de préciser <strong>la</strong> réalité de ces pratiques sur le terrain. Laméthodologie et les résultats de deux enquêtes nationales effectuées <strong>dans</strong> le cadre de <strong>la</strong>mission sont rapportés. La première est une enquête ‘généraliste’ utilisant un questionnairesimplifié et destinée à appréhender une vision globale de l'utilisation des techniques desimu<strong>la</strong>tion au sein des établissements de santé et des écoles des métiers de <strong>la</strong> santé(médecins, infirmières) en France. La seconde, plus complète, a pour but de préciserl'organisation et le fonctionnement des centres de simu<strong>la</strong>tion installés ou en cours d'instal<strong>la</strong>tion.La dernière partie du rapport développe les aspects actuels de <strong>la</strong> formation par <strong>la</strong> simu<strong>la</strong>tion.Les techniques de simu<strong>la</strong>tion sont décrites, tandis qu'une revue de <strong>la</strong> littérature retient lespoints essentiels de <strong>la</strong> formation par cette méthode. Le lien est ainsi établi avec ledéveloppement professionnel continu, au cours duquel <strong>la</strong> simu<strong>la</strong>tion peut représenter un outilparticulièrement efficace. Au terme de ce travail, des propositions générales sur <strong>la</strong> simu<strong>la</strong>tionen santé sont présentées. [résumé d’auteur][s.n.]Certificat médical initial concernant une personne victime de violences.Recommandations de bonnes pratiquesSaint Denis, 2011; 32 p.http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1120330/certificat-medical-initial-concernant-unepersonne-victime-de-violencesLa demande de recommandations de bonne pratique a été formulée conjointement par <strong>la</strong>Direction générale de <strong>la</strong> santé (DGS) et <strong>la</strong> Collégiale des médecins légistes hospitaliers ethospitalo-universitaires sous l’intitulé ‘Détermination de l’incapacité totale de travail chez <strong>la</strong>victime de violence’. Son objectif était d’é<strong>la</strong>borer un guide de bonne pratique et des principesdirecteurs à destination des médecins pour <strong>la</strong> détermination de l’incapacité totale de travail(ITT), et ainsi d’harmoniser les pratiques pour assurer l’équité de <strong>la</strong> prise en charge desvictimes, de réduire le coût lié aux examens multiples, de diminuer les contentieux, d’améliorerl’efficience des soins apportés à <strong>la</strong> victime, et de formuler des propositions pour faire évoluer <strong>la</strong>réglementation actuelle. Pour ce<strong>la</strong>, <strong>la</strong> réalisation d’une audition publique était demandée.[d’après le résumé d’auteur]85 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Profession de santé


VEGA AnneLe partage des responsabilités en médecine : une approche socio-anthropologique despratiques soignantesRoubaix, 2011; 200 p.http://www.<strong>la</strong>-croix.com/content/download/775345/23824269/version/3/file/rapport-medecins.pdfL’objectif de cette étude qualitative est de ‘tenter de comprendre les multiples influences autresque les seules connaissances médicales qui pèsent sur les orientations des pratiques et desdécisions médicales’. Les principaux résultats de cette étude montrent qu’il existe chez lesmédecins français une forte tradition positiviste et des visions ‘optimistes’ des médicaments,confortées par les stratégies des firmes pharmaceutiques : <strong>la</strong> plupart des médecins sontpersuadés des progrès constants des thérapeutiques et sous estiment les effets négatifs deproduits qu’ils prescrivent. De plus, des ordonnances abusives sont renouvelées faute dere<strong>la</strong>tions équilibrées et directes entre les différents prescripteurs. Enfin, <strong>dans</strong> l’Hexagone, iln’existe ni culture de soins communautaires incluant le point de vue des usagers, ni référencesproprement ‘généralistes’, d’où un recours privilégié voire exclusif aux savoirs et aux produitsspécialisés en médecine générale. A cet égard les médecins peu prescripteurs de médicamentsde cette étude font figure d’exception : ils ont créé des pratiques et des repères généralistespour mieux prendre en charge leurs patients. Cette motivation soignante est un facteurdéterminant pour expliquer les différents niveaux de prescriptions. En effet, les médecins dontles désirs initiaux n’étaient pas d’emblée tournés vers les patients ont plutôt des usages nonstrictement pharmacologiques des médicaments. A ce sujet, ce rapport permet notamment degénéraliser les résultats des études menées sur les usages des produits psychotropes. [d’aprèsle résumé d’auteur]ROSSANT LUMBROSO JacquelineLes experts médicaux et les médecins qui évaluent le dommage corporelParis, 2011; 13 p.http://www.conseil-national.medecin.fr/system/files/Dommage_Corporel.pdf?download=1La pratique de l'expertise a changé depuis quelques années, c'est aujourd'hui une activitécodifiée et complexe, qui réc<strong>la</strong>me des compétences particulières et une formation continueadaptée permanente. Dans le domaine de l'évaluation du dommage corporel, interviennent desmédecins dont <strong>la</strong> formation est simi<strong>la</strong>ire, mais dont les missions et <strong>la</strong> pratique sont trèsdifférents. Il est important de les connaître, et c'est le but de ce rapport.SCHELL M Dir.Rôle de l'IDE <strong>dans</strong> le dispositif d'annonce en onco-hémato pédiatrieLyon, 2011; 9 p.http://espacecancer.sante-ra.fr/Ressources/referentiels/BPP-PEC-1110IDEDA.pdfL’annonce du diagnostic en onco-hémato pédiatrique entraîne un état d’angoisse et parfois desidération. L’enfant et sa famille ne peuvent croire à ce qui leur est annoncé. Il leur est difficiled’entendre et de comprendre ce qui leur est expliqué et d’intégrer toutes les informationsdonnées par le médecin. Suite à ce constat, une ‘consultation d’annonce infirmière’ s’est miseen p<strong>la</strong>ce. D’abord initiée <strong>dans</strong> <strong>la</strong> cancérologie adulte, elle s’est vite imposée en pédiatrie. Cerôle de l’infirmier(ère) <strong>dans</strong> le dispositif d’annonce fait référence aux mesures 32, 40 et 42 duP<strong>la</strong>n Cancer. Il s’agit du temps d’accompagnement soignant du dispositif d’annonce. C’est uneprise en charge personnalisée de l’enfant et de sa famille qui se compose de quatre axesprincipaux : l’écoute, l’information, le soutien et l’orientation. En pédiatrie, cette prise en chargeva se centrer sur l’enfant comme interlocuteur à part entière. Le risque est grand, en effet, deprivilégier l’information aux adultes responsables, sans être suffisamment à l’écoute de ce qui86 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Profession de santé


est vécu par l’enfant ou l’adolescent. Le plus souvent, l’IDE sera présent(e) à <strong>la</strong> consultationmédicale. Puis, il-elle interviendra, <strong>dans</strong> un deuxième temps, lors d’une consultationparamédicale. [d’après le résumé d’auteur][s.n.]Guide pratique pour <strong>la</strong> sécurité des professionnels de santéParis, 2011; 12 p.http://www.conseilnational.medecin.fr/system/files/guidesecuritedesprofsante2012.pdf?download=1Ce guide de conseils destiné aux professionnels de santé n’est qu’un inventaire pratique demesures tirées de l’expérience de ceux, policiers et gendarmes, qui luttent contre les actes demalveil<strong>la</strong>nce dont ces mêmes professionnels peuvent être victimes, au même titre que toutcitoyen ou en raison de l’exercice de leur profession. [d’après le résumé d’auteur]GICQUEL Jean-Pierre, KAHN BENSAUDE Irène, LE DOUARIN Bernard, LUCAS Jacques,ROSSANT LUMBROSO Jacqueline, STEFANI François, LEHALLE DominiqueDéontologie médicale sur le web : le livre b<strong>la</strong>nc du Conseil national de l'ordre desmédecinsParis, 2011; 48 p.http://www.conseil-national.medecin.fr/system/files/livre_b<strong>la</strong>ncdeontoweb2012.pdf?download=1Les règles du code de déontologie médicale s'appliquent à tous les vecteurs d'information. Maisle web pose des interrogations spécifiques, d'une part, et évolue vers de nouveaux usages,d'autre part. Tout en invitant les médecins à investir plus <strong>la</strong>rgement le web, le Cnom soulignepar ces recommandations quelles sont leurs responsabilités, professionnelles et humanistes,dès lors qu'ils participent à des médias en ligne. Ces préconisations s'adressent également auxorganisations qui ont vocation à développer et à faciliter l'accès à l'information en santé.[résumé d’éditeur]87 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Profession de santé


<strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsyPsychanalyseFévrier 2012ArticlesASSOUN Paul-LaurentFreud avec <strong>la</strong> cocaïne : préhistoire toxicologique de <strong>la</strong> psychanalyseALCOOLOGIE ET ADDICTOLOGIE 2011 ; 33 4 : 315-324Il s’agit de revenir à 'l’épisode de <strong>la</strong> cocaïne' repéré <strong>dans</strong> <strong>la</strong> préhistoire biographique freudienne(1884-1887) et de réouvrir le 'dossier' désormais constitué en en dégageant les enjeux par unelecture critique précise. Quel rapport y a-t-il entre Sigmund Freud initiateur des étudestoxicologiques et le créateur de <strong>la</strong> psychanalyse ? On a là une expérience... d’'expérimentateur'sur les effets thérapeutiques de <strong>la</strong> substance toxique extraite des p<strong>la</strong>ntes de coca. Cetterencontre manquée avec <strong>la</strong> palme du découvreur, Freud ayant été 'coiffé sur le poteau' par soncollègue et ami Karl Koller, engage quelque chose d’essentiel. C’est un 'lien' intime à <strong>la</strong> cocaïnequi se dégage, dont témoigne un véritable panégyrique. La cocaïne, en ses effets dynamisantset euphorisants, vient comme appoint 'maniaque' au moment où Freud se confronte à l’énigmede l’inconscient et prend p<strong>la</strong>ce <strong>dans</strong> le lien de transfert à Ernst von Fleischl-Marxow, victime decette drogue dont Freud re<strong>la</strong>tivise par ailleurs <strong>la</strong> nuisance d’accoutumance. Surtout, au-delà, sedégage <strong>la</strong> fonction totémique et fétichiste qui permet à Freud de constituer l’objet même de sondésir, ce qui livre <strong>la</strong> signification inconsciente de l’histoire. Ainsi l’'épisode' révèle-t-il, à l’examen'symptomal' des écrits et de l’histoire, ses vrais enjeux épistémologiques et cliniques, au p<strong>la</strong>nde <strong>la</strong> praxis et du savoir de l’inconscient.[résumé d'auteur]LACAN Jacques, PONTALIS Jean-BertrandLa re<strong>la</strong>tion d'objet et les structures freudiennes : compte-rendu de J.-B Pontalis, agréepar le Dr LacanBULLETIN DE PSYCHOLOGIE 2011 ; 64 516-6 : 503-51888 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychanalyse


LACAN Jacques, PONTALIS Jean-BertrandLes formations de l'inconscient : compte-rendu de J.-B Pontalis, agrée par le Dr LacanBULLETIN DE PSYCHOLOGIE 2011 ; 64 516-6 : 519-540Les comptes rendus des séminaires de Jacques Lacan, établis par Jean-Bertrand Pontalis, etagréés par Lacan, ont été publiés <strong>dans</strong> les tomes X, XI, XII et XIII du Bulletin de psychologie.Documents d’intérêt historiques, dont l’édition originale est épuisée, ils sont, ici, republiés àl’occasion du trentième anniversaire de <strong>la</strong> disparition de Jacques Lacan.[Résumé d'éditeur]LACAN Jacques, PONTALIS Jean-BertrandLe désir et son interprétation : compte-rendu de J.-B Pontalis, agrée par le Dr LacanBULLETIN DE PSYCHOLOGIE 2011 ; 64 516-6 : 541-557Les comptes rendus des séminaires de Jacques Lacan, établis par Jean-Bertrand Pontalis, etagréés par Lacan, ont été publiés <strong>dans</strong> les tomes X, XI, XII et XIII du Bulletin de psychologie.Documents d’intérêt historiques, dont l’édition originale est épuisée, ils sont, ici, republiés àl’occasion du trentième anniversaire de <strong>la</strong> disparition de Jacques Lacan.[Résumé d'éditeur]ROAZEN PaulQuel genre de personne était Freud ? Était-il un bon gars ?COQ HERON 2011 ; 207 : 77-89L’auteur interroge le personnage de Freud et son œuvre, <strong>la</strong> complexité et les contradictions del’homme. Il met en perspective son œuvre et l’Histoire, et pose <strong>la</strong> question de <strong>la</strong> compréhensionet de l’utilisation du passé pour accroître et é<strong>la</strong>rgir le présent. [résumé d'éditeur]VEGH IsodoroAnimal mon frère, toi un livre, une histoire, une logiqueCOQ HERON 2011 ; 207 : 102-106L’auteur revient sur 'l’affaire' Tausk et <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion problématique entre lui, Freud et son analyste,Hélène Deutsch, révélée en son temps par Paul Roazen. [résumé d'éditeur]DUPONT JudithDe <strong>la</strong> curiosité infantile à <strong>la</strong> scienceCOQ HERON 2011 ; 207 : 96-101Les psychanalystes font preuve d’une remarquable curiosité pour <strong>la</strong> vie privée et lesmotivations profondes de leurs prédécesseurs <strong>dans</strong> <strong>la</strong> profession. Pour <strong>la</strong> comprendre, faut-ilremonter à <strong>la</strong> curiosité infantile pour <strong>la</strong> vie privée des parents ? Faut-il voir <strong>dans</strong> cette curiositéinfantile un des mobiles du choix du métier d’analyste ? Comment concilier curiosité et respectpour <strong>la</strong> vie privée d’autrui ? Combien d’années faut-il pour que <strong>la</strong> vie privée devienne del’Histoire ? Paul Roazen, professeur en sciences sociales et politiques, s’est fait historien de <strong>la</strong>psychanalyse pour partager cette curiosité, menant ses recherches avec le plus d’exactitudepossible. [résumé d'éditeur]89 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychanalyse


ROAZEN PaulLes femmes et l'histoireCOQ HERON 2011 ; 207 : 46-53Pointant l'attitude négative de l'Amérique contemporaine à l'égard de l'histoire, Roazen remeten question les vues répandues sur certaines figures de <strong>la</strong> psychanalyse, Karen Horney,Hélène Deutsch et Erich Fromm, et s'interroge sur les partis pris et les généralisationscontestables de l'idéologie féministe sur <strong>la</strong> psychanalyse. [résumé d'éditeur]ROAZEN Paul, BORCH JACOBSEN MikkelSquelettes <strong>dans</strong> le p<strong>la</strong>card freudien. Entretien avec Paul RoazenCOQ HERON 2011 ; 207 : 107-127Nous vous présentons ici un entretien jamais publié, qui a eu lieu le 20 novembre 1994, menépar un critique très pointilleux et même systématique de <strong>la</strong> psychanalyse, de sa théorie et de sapratique, Mikkel Borch-Jacobsen. Le titre même de l’entretien en témoigne. Mais nous savonsbien à quel point est précieux le travail de ceux qui explorent les recoins sombres... [résuméd'éditeur]ROAZEN PaulQu'est-ce qu'un fait ? Eva RosenfeldCOQ HERON 2011 ; 207 : 22-36Lors d'une conférence consacrée au thème de l'évidence en histoire, Roazen s'interroge sur <strong>la</strong>valeur du témoignage oral pour l'historien de <strong>la</strong> psychanalyse. Il évoque au passage sespropres rapports avec une de ses interlocutrices, Eva Rosenfeld, en s'appuyant sur leurcorrespondance et leurs échanges oraux. A travers un moment conflictuel <strong>dans</strong> <strong>la</strong> vie de cettepsychanalyste viennoise émigrée en Angleterre, transparaissent les positions et réactions deFreud et d'Anna à l'égard de Mé<strong>la</strong>nie Klein. [résumé d'éditeur]ROAZEN PaulConsidérations sur les conférences de Freud à l'université C<strong>la</strong>rkCOQ HERON 2011 ; 207 : 37-45Roazen évoque ici <strong>dans</strong> un esprit critique les conférences de Freud tenues en 1909 aux Etats-Unis, à l'université C<strong>la</strong>rk, afin de les situer <strong>dans</strong> une perspective historique. Freud y a présentéle cas d'Anna O. pour illustrer ses hypothèses, et Roazen, avec l'aide de travaux depsychanalystes et d'historiens de <strong>la</strong> psychanalyse, pointe ses contradictions et ses déc<strong>la</strong>rationshâtives. Il rend cependant hommage au courage et à l'originalité de Freud pour avoir cherchéun sens au symptôme psychologique et avoir condamné <strong>la</strong> morale sexuelle de son époque.[résumé d'éditeur]BONNET GérardLa sexualité <strong>dans</strong> <strong>la</strong> cure analytique : Parlez-moi d'amourDIALOGUE 2011 ; 193 : 15-23http://www.cairn.info/revue-dialogue-2011-3-page-15.htm90 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychanalyse


GARNIER CatherineAbus sexuels : une sexualité indicibleDIALOGUE 2011 ; 193 : 67-74http://www.cairn.info/revue-dialogue-2011-3-page-67.htmLe silence qui recouvre les abus sexuels incestueux, souvent subis à un âge prépubère,constitue une entrave <strong>dans</strong> <strong>la</strong> construction de l’identité, de <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion de couple et de <strong>la</strong> filiation.L’article s’appuie sur trois vignettes cliniques pour illustrer ce constat et montre que <strong>la</strong> lentereconstruction après ces traumatismes est le fait d’une parole tenue <strong>dans</strong> un cadre analytiqueoù l’interdit du toucher et l’absence d’emprise sont <strong>la</strong> règle. [résumé d'auteur]RIEUCAU Audrey, DAVID Jean-Philippe, BUNGENER CatherineLe devenir du couple <strong>dans</strong> <strong>la</strong> démenceGERIATRIE ET PSYCHOLOGIE & NEUROPSYCHIATRIE DU VIEILLISSEMENT 2011 ; 9 4 :447-454http://www.jle.com/fr/revues/medecine/gpn/e-docs/00/04/6F/66/article.phtmlL’aide aux aidants constitue actuellement le thème de nombreuses recherches en psychologie.Pour <strong>la</strong> plupart, ces études se concentrent sur l’actualité de <strong>la</strong> situation d’aide, <strong>la</strong>issant de côtéce sur quoi s’est forgée <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion entre les deux sujets, avant même que l’un ne devienneaidant et l’autre aidé. Un couple est pourtant le lieu d’un double investissement, objectal etnarcissique, subissant en premier lieu les retentissements du vieillissement de chacun de sesmembres, menant ainsi à des transformations de l’investissement d’objet. Que va-t-il se passerlorsqu’une pathologie survenant au quatrième âge bouleverse les rapports au sein du couple ?En s’appuyant sur l’étude d’une situation de conjugopathie vieillissante au sein de <strong>la</strong>quelle éclotune démence, les auteurs s’intéressent aux retentissements de <strong>la</strong> dynamique re<strong>la</strong>tionnellepréexistante sur <strong>la</strong> situation d’aide. L’angle de vue apporté par <strong>la</strong> théorie psychanalytique offreainsi un éc<strong>la</strong>irage complémentaire pour comprendre ce qui se joue entre un aidant et sonaidé[résumé d'auteur]LAUFER LaurieUne vérité au cœur du délire : créativité et deuilGERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 137 : 173-184http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=GS_137_0173Freud a <strong>la</strong>issé entendre une 'contre-indication' concernant l'expérience analytique auprès despersonnes très âgées, considérant que <strong>la</strong> p<strong>la</strong>sticité et <strong>la</strong> créativité psychiques étaient moindreset que le patient ne pouvait se livrer à un jeu régressif nécessaire à l'é<strong>la</strong>boration et auxréaménagements psychiques. À partir du récit d'une expérience clinique avec une femme âgéeet hospitalisée qui n'avait pu faire l'épreuve du deuil de son fils, il s'agit de déplier que, malgréles dispositifs lourds ou avec eux, l'aventure de l'inconscient reste possible, si <strong>la</strong> p<strong>la</strong>sticité et <strong>la</strong>créativité du praticien et de <strong>la</strong> patiente ne sont pas soumises à trop rude épreuve. [résuméd'auteur]91 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychanalyse


PERUCHON MarionCréations picturales ou graphiques <strong>dans</strong> <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die d'Alzheimer et <strong>dans</strong> <strong>la</strong>Schizophrénie : Point de vue psychanalytiqueGERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 137 : 131-150http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=GS_137_0131En comparant des peintures et des dessins de sujets schizophrènes et de personnes atteintesde <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die d'Alzheimer, l'auteur dégage les points communs et les éléments dedifférenciation qu'il resitue <strong>dans</strong> le fonctionnement psychique propre à chaque popu<strong>la</strong>tion.L'analyse métapsychologique qui en résulte met en évidence et confirme le cheminement biendifférent de <strong>la</strong> pulsion de mort <strong>dans</strong> ces deux configurations cliniques. [résumé d'auteur]DADOUN RogerGrand âge : Le temps de <strong>la</strong> re-création. Vers un grand tournant centenaireGERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 137 : 13-22http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=GS_137_0013Pour mettre en lumière divers aspects du grand âge, objet courant d'ignorance ou deméconnaissance (le tristement célèbre processus prétendument sénile du 'retomber enenfance'), il vaut <strong>la</strong> peine d'insister sur les capacités créatrices ou recréatrices de l'enfancecomme de <strong>la</strong> vieillesse. L'espérance de vie qui augmente (à travers de f<strong>la</strong>grantes inégalités)annonce une ère de centenaires de plus en plus nombreux, en voie de se constituer en faitanthropologique majeur, susceptible d'imprimer un tournant original et imprévisible aumouvement d'une civilisation dont le 'ma<strong>la</strong>ise ' (Freud) confine souvent à <strong>la</strong> 'débâcle' (Péguy)[résumé d'auteur]BUSCH FredUn freudien nord-américain peut-il penser en français ?PSYCHIATRIE FRANCAISE 2011 ; 42 2 : 37-55MAKARI GeorgeLa lutte pour une psychanalyse américaine après l'Anschluss 'Mitteleuropa on theHudson'PSYCHIATRIE FRANCAISE 2011 ; 42 2 : 20-36BERGMANN Martin S, BERGMANN Martin SComplexe d'Oedipe et Technique PsychanalytiquePSYCHIATRIE FRANCAISE 2011 ; 42 2 : 56-6592 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychanalyse


DUNN JonathanDeux orientations de <strong>la</strong> psychanalyse et <strong>la</strong> dialectique du transfertPSYCHIATRIE FRANCAISE 2011 ; 42 2 : 99-115CHODOROW NancyUne lecture des 'Trois essais sur <strong>la</strong> théorie sexuelle' de S. FreudPSYCHIATRIE FRANCAISE 2011 ; 42 2 : 162-179SPEZZANO CharlesFreud et moi : <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion d'un analyste américain avec le 'vieux'PSYCHIATRIE FRANCAISE 2011 ; 42 2 : 138-161SPARER EllenFreud en AmériquePSYCHIATRIE FRANCAISE 2011 ; 42 2 : 14-19BENJAMIN JessicaL'énigme de <strong>la</strong> sexualité : une conception intersubjective du masculin et du fémininPSYCHIATRIE FRANCAISE 2011 ; 42 2 : 180-205OGDEN Thomas HDe trois formes de pensée : <strong>la</strong> pensée magique, <strong>la</strong> pensée onirique et <strong>la</strong> penséetransformativePSYCHIATRIE FRANCAISE 2011 ; 42 2 : 66-98BENJAMIN JessicaL'énigme de <strong>la</strong> sexualité : une conception intersubjective du masculin et du fémininPSYCHIATRIE FRANCAISE 2011 ; 42 2 : 180-20593 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychanalyse


SOMMANTICO MassimilianoSur le dévoilement d'un pacte dénégatif en psychothérapie psychalytique de coupleREVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 2011 ; 56-1 : 159-169http://dx.doi.org/10.3917/rppg.056.0159L’auteur, en s’appuyant sur <strong>la</strong> théorisation re<strong>la</strong>tive aux alliances inconscientes, notamment aupacte dénégatif, décrit le processus d’une psychothérapie psychanalytique de couple conduiteen cothérapie. À travers l’analyse et <strong>la</strong> discussion des différentes phases de cettepsychothérapie psychanalytique, qui s’est déroulée pendant plusieurs années, l’auteur décrit leprocessus par lequel les membres du couple, mais plus en général le néo-groupethérapeutique, peut arriver jusqu’au dévoilement d’un pacte dénégatif ; pacte qui résultera êtrece qui a permis au couple de se fonder comme famille à <strong>la</strong> naissance de <strong>la</strong> première filleaffectée du syndrome de Down. Plus particulièrement, l’auteur s’arrête sur l’analyse d’un rêveet des associations sur le même qui montrent bien <strong>la</strong> nouvelle possibilité pour le couple d’ouvrir<strong>la</strong> boîte de Pandore des affects monstrueux et innommables, jusqu’alors refoulés et, ou déniés.En résultera <strong>la</strong> possibilité pour les membres du couple de se vivre finalement comme desparents ‘ suffisamment bons ’ face à cette fille ‘ insuffisamment bonne ’. [résumé d’éditeur]BENHAIM DavidIntersubjectivité et lien, Réflexions sur l'œuvre de René KAESREVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 2011 ; 56-1 : 143-157http://dx.doi.org/10.3917/rppg.056.0143L’auteur s’interroge sur le rapport entre <strong>la</strong> notion d’intersubjectivité et celle de lien à partir del’œuvre de René Kaës. Il convoque d’abord deux conceptions de l’intersubjectivité : <strong>la</strong> première,partagée par de nombreux analystes, d’essence philosophique, prend son inspiration <strong>dans</strong> <strong>la</strong>phénoménologie existentielle. Bernard Brusset l’expose <strong>dans</strong> son rapport présenté au 66econgrès des psychanalystes de <strong>la</strong>ngue française. La seconde est celle de René Kaës. Sonparadigme méthodologique est le groupe qui permet l’émergence d’un nouvel espacepsychique intersubjectif, lieu où se déroulent des processus, où se constituent des formationspsychiques et une expérience spécifique, inaccessibles autrement, résultat de <strong>la</strong> compositiond’un ensemble et des liens qui s’y tissent. L’auteur montre ensuite comment <strong>la</strong> construction de<strong>la</strong> problématique des liens, inséparable de cette conception de l’intersubjectivité, part dumodèle de l’appareil psychique groupal pour é<strong>la</strong>borer une théorie psychanalytique du lien,ancrée <strong>dans</strong> le pulsionnel. Il souligne <strong>la</strong> distinction entre lien et re<strong>la</strong>tion d’objet et développepour finir trois questions qui permettent de compléter l’analyse du lien : <strong>la</strong> question desorganisateurs psychiques, celle des exigences du travail psychique pour faire lien et enfin celledes alliances inconscientes. [résumé d’éditeur]GIBEAULT A<strong>la</strong>inPsychodrame et expérience du rêve, De l'é<strong>la</strong>boration de <strong>la</strong> violence <strong>dans</strong> le psychodramed'un patient schizophrèneREVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 2011 ; 56-1 : 67-86http://dx.doi.org/10.3917/rppg.056.0067Le psychodrame psychanalytique offre un dispositif symbolisant qui permet de déjouer lesmécanismes de défense psychotiques visant à éviter les enjeux de <strong>la</strong> part d’imaginaire etd’inconnu <strong>dans</strong> <strong>la</strong> vie psychique. L’exemple d’un jeune patient schizophrène suivi enpsychodrame psychanalytique individuel depuis un peu plus de quatre ans permet de montrerles enjeux de <strong>la</strong> solution psychotique et les conditions possibles d’une é<strong>la</strong>boration de <strong>la</strong>violence et de <strong>la</strong> destructivité <strong>dans</strong> un processus de symbolisation. Ce travail est illustré par <strong>la</strong>fonction du rêve <strong>dans</strong> <strong>la</strong> vie psychique : du rêve traumatique et répétitif de l’enfance au récit de94 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychanalyse


deux ‘ mauvais ’ rêves figurant son fonctionnement psychotique après un an et demi depsychodrame jusqu’à un ‘ bon ’ rêve, un peu plus de deux années plus tard. Ces rêvestémoignent des capacités de régression formelle et topique acquises grâce au psychodramechez un patient qui, lors du premier entretien, n’évoquait que des cauchemars dont il ne pouvaitse souvenir. L’expérience du rêve est ainsi un témoin privilégié pour apprécier l’évolution duprocessus analytique <strong>dans</strong> <strong>la</strong> cure par le psychodrame de ce patient psychotique. [résuméd’éditeur][s.n.]Hommage à André MissenardREVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 2011 ; 57-2 : 5-6BOUTINAUD JérômeL'éprouvé corporel aux sources du contre-transfert en psychodrame psychanalytiqueindividuel avec l'adolescentREVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 2011 ; 57-2 : 135-142http://dx.doi.org/10.3917/rppg.057.0135Notre propos sera ici d’envisager, <strong>dans</strong> le cadre du psychodrame analytique individuel, <strong>la</strong>manière dont <strong>la</strong> problématique corporelle d’adolescents présentant des atteintes narcissiquesgraves produit un impact au sein même du groupe des soignants et appelle à sa nécessaireprise en compte et transformation. La présence de ce que nous proposons d’appeler leséléments corporels archaïques au sein du contre-transfert de ces derniers peut dès lors fairel’objet d’une é<strong>la</strong>boration à <strong>la</strong> fois groupale et individuelle, débouchant non seulement sur desfigurations secourables à ce même niveau mais aussi sur des ajustements <strong>dans</strong> l’engagementcorporel même des cothérapeutes auprès du patient. Les figures paradigmatiques queconstituent l’anorexie mentale et <strong>la</strong> psychose serviront de support pour illustrer <strong>la</strong> réflexion.[résumé d’auteur]CARAES GALLIOU Armelle, CIROLO Jacques, JEANNES Isabelle, PRUNIER FloraEmotion... Quand tu nous tiens !REVUE DES HOPITAUX DE JOUR PSYCHIATRIQUES ET DES THERAPIESINSTITUTIONNELLES 2011 ; 13 : 77-83Le thème des émotions a suscité de nombreux questionnements au sein de notre équipesoignante. En effet, elles sont au cœur de notre vie psychique et nous renvoient à différentsregistres de l’existence, personnels et professionnels. Face à <strong>la</strong> grande diversité de cessituations, nous avons choisi de nous référer à <strong>la</strong> théorie psychanalytique afin de mieuxstructurer notre travail. Deux concepts se sont révélés particulièrement éc<strong>la</strong>irants : l’'unheimlich' développé par Freud <strong>dans</strong> son célèbre article de 1919 'L’inquiétante étrangeté' et'L’angoisse' traitée par Lacan <strong>dans</strong> le séminaire X. Pour illustrer notre propos, nous avonschoisi d’étudier des émotions de nature différente, d’abord celles générées par une œuvrepicturale, en l’occurrence deux tableaux de l’artiste mexicaine Frida Kahlo, puis cellesobservées <strong>dans</strong> le cadre d’un atelier thérapeutique 'marionnettes', mené à l’hôpital de jour.[d'après le résumé d'auteur]95 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychanalyse


CHARAZAC BRUNEL MargueriteParler de <strong>la</strong> mort <strong>dans</strong> le cheminement psychanalytique ?SANTE MENTALE 2011 ; 163 : 72-77L'évocation de <strong>la</strong> mort ainsi que ses représentations sont des sujets plus tabou que <strong>la</strong> sexualité,y compris <strong>dans</strong> <strong>la</strong> psychothérapie et <strong>la</strong> psychanalyse. Les fantasmes et passages à l'actesexuels s'instaurent le plus souvent comme des ultimes défenses contre les angoisses de mort.Ces dernières ne peuvent se réduire à une ' angoisse de castration. ' Le dogme consistant àaffirmer que <strong>la</strong> mort ne peut être représentée instaure un interdit de représentation et deverbalisation autour du thème de <strong>la</strong> mort. Le thérapeute peut étayer et ranimer une impulsiondu désir de vivre chez le patient ma<strong>la</strong>de. Ce cheminement passe par l'évocation desreprésentations de l'après mort. Ces représentations constituent un écran sur lequel nousprojetons les angoisses indicibles et clivées, en lien direct avec les angoisses vitales etarchaïques. Cependant lorsqu'un effondrement majeur a eu lieu, aucune représentation n'estpossible : l'après mort se résume alors à <strong>la</strong> conviction du Néant, conviction pouvant s'ériger enune véritable idéologie destructrice. Cette conviction du Néant doit être, elle aussi, objetd'analyse, comme toutes les formes de représentation [résumé d'auteur]AYOUN PatrickTransmission de vie, trace d'existence à l'adolescenceTOPIQUE 2011 ; 116 : 97-110http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=TOP_116_0097Il est devenu banal et évident de tenir compte de <strong>la</strong> vie périnatale pour comprendre les troublesgraves de <strong>la</strong> subjectivation à l'adolescence. Mais de quelle façon ? Ce texte tente de répondreà cette question en évoquant une situation clinique et en discutant quelques conceptsthéoriques : théorie de <strong>la</strong> séduction généralisée, violence de l'interprétation, clinique del'hypothèse [Résumé d'auteur]ROCHETTE GUGLIELMI JoëlleFigure, figuration, défiguration : 'les joues rouges' ou <strong>la</strong> transmission de <strong>la</strong> honteTOPIQUE 2011 ; 116 : 139-154http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=TOP_116_0139Deux modes de remémoration sont pointés <strong>dans</strong> <strong>la</strong> cure, avec <strong>la</strong> transformation d'une 'honteprocédurale' solitaire, en une 'honte déc<strong>la</strong>rative' intersubjective et adressée <strong>dans</strong> le transfert. Letravail de mise en représentation des traumas précoces et de leur sexualisation secondairedéfensive passe par une co-genèse multimodale à dominante sensorielle, où les atteintesnarcissiques primaires trouvent à se figurer. L'expérience d'une 'compréhension mutuelle'permet <strong>la</strong> (re)création d'un espace dyadique précoce manquant [Résumé d'auteur]DUGRAVIER Franck'L'art de couper les oignons pour qu'un bébé advienne'TOPIQUE 2011 ; 116 : 45-60http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=TOP_116_0045Lorsque les pédiatres interviennent auprès des familles, les oignons sont coupés, les bébéssont nés, les questions qui surgissent ne sont plus celles que se posaient les parentsauparavant. Leur tâche est de participer, <strong>dans</strong> <strong>la</strong> mesure de <strong>la</strong> demande qui leur est faite, à <strong>la</strong>96 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychanalyse


continuité qui s'instaure, clé de <strong>la</strong> 'familiarité' qui peu à peu bouleversera <strong>la</strong> notion de filiation. Ils'agira moins de <strong>la</strong> question de l'origine que d'une 'liaison entre des choses qui naissent lesunes des autres [Résumé d'auteur]CANDILIS HUISMAN DrinaComment survivre à son accouchement ?TOPIQUE 2011 ; 116 : 29-43http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=TOP_116_0029Le temps de l'accouchement a été et reste encore pour de nombreuses femmes un momentredouté où p<strong>la</strong>ne l'ombre de <strong>la</strong> mort, <strong>la</strong> sienne et celle de son enfant. Une première idéeconsisterait à penser qu'il faut peut-être mourir à soi-même pour donner <strong>la</strong> vie. C'est un desenseignements possibles de <strong>la</strong> clinique périnatale, lorsque <strong>dans</strong> l'après coup desreconstructions, les patientes donnent ainsi sens à <strong>la</strong> violence de ce qu'elles ont traversé. Mais<strong>la</strong> littérature s'est davantage intéressée au sort des mères endeuillées par <strong>la</strong> perte précoce d'unenfant qu'à celui de celles qui ont elles-mêmes frôlé <strong>la</strong> mort, comme si il s'agissait d'unévénement que ni <strong>la</strong> mère, ni ses proches, ni même les équipes soignantes ne souhaitaientrevisiter. C'est ce que nous tenterons de faire ici en insistant sur l'importance d'unecol<strong>la</strong>boration somaticiens-psychanalyste pour le travail de contenance autour de cestraumatismes de <strong>la</strong> naissance [Résumé d'auteur]97 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychanalyse


<strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsyPsychiatrieFévrier 2012ArticlesROMO Lucia, PAGE S, GELL CEtude des émotions chez les patients transp<strong>la</strong>ntés hépatiquesANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES 2011 ; 169 9 : 585-587http://www.em-premium.com/article/669291En 2009, en France, ce sont 1047 personnes qui ont bénéficié d’une transp<strong>la</strong>ntation de foie.Cette technique de soin, bien que de plus en plus efficace, constitue un événement majeur<strong>dans</strong> <strong>la</strong> vie des patients transp<strong>la</strong>ntés et de leurs proches. De nombreuses manifestationsémotionnelles sont observées, tels des troubles anxieux, dépressifs ou encore alexithymiques.Nous avons donc étudié l’impact de <strong>la</strong> transp<strong>la</strong>ntation sur l’état psychologique des personnestransp<strong>la</strong>ntées hépatiques et de leurs proches. [résumé d'auteur]HAUSTGEN T, SINZELLE JEmil Kraepelin (1856-1926) 4. L'héritageANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES 2011 ; 169 9 : 606-611http://www.em-premium.com/article/669297La c<strong>la</strong>ssification de Kraepelin, discutée en Allemagne par Jaspers, l’école de Wernicke etKretschmer, aux États-Unis par Adolf Meyer, est, contrairement à <strong>la</strong> légende, <strong>la</strong>rgementadoptée par Freud et les premiers psychanalystes viennois. Elle est diffusée en France parSérieux. Les élèves de celui-ci (Masselon, Pascal) et les aliénistes de <strong>la</strong> Salpêtrière (Ség<strong>la</strong>s,Deny) y font connaître <strong>la</strong> démence précoce entre 1900 et 1911. Les travaux de Bleuler sonttributaires des 6e et 7e éditions du manuel. Les critiques ultérieures de <strong>la</strong> schizophrénierejoignent celles de <strong>la</strong> Dementia Praecox . Dans <strong>la</strong> description de <strong>la</strong> folie maniaque-dépressive,devenue en France psychose maniaque-dépressive (Deny et Camus, 1907), ce sont surtout lesétats mixtes qui sont discutés (Chaslin, Jaspers). Le champ des états dépressifs se rattachant àl’affection est restreint en France à <strong>la</strong> mé<strong>la</strong>ncolie intermittente, en Allemagne aux dépressionsendogènes bipo<strong>la</strong>ires. En sont retranchées <strong>la</strong> mé<strong>la</strong>ncolie simple (Ey, Guiraud), les dépressionspsychogènes (Lange) et unipo<strong>la</strong>ires (Leonhard, Angst, Perris). La conception restrictive, nonhallucinatoire, de <strong>la</strong> paranoïa est admise par Sérieux et Capgras (1909), <strong>dans</strong> les descriptions98 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


de <strong>la</strong> constitution paranoïaque, puis <strong>dans</strong> <strong>la</strong> thèse de Lacan (1932). Malgré son abandon enAllemagne, <strong>la</strong> paraphrénie est toujours isolée en France au sein des délires chroniques.[résumé d'auteur]MIRABEL SARRON CThérapies comportementales et cognitives et troubles de l'humeurANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES 2011 ; 169 9 : 595-605http://www.em-premium.com/article/669296Différentes psychothérapies sont proposées aux patients déprimés, parmi lesquelles lesthérapies comportementales et cognitives (TCC). Ce sont des thérapies brèves qui ont montréleur efficacité <strong>dans</strong> l’accélération de <strong>la</strong> rémission clinique et <strong>la</strong> diminution du taux des récidivesdépressives. Elles agissent à plusieurs niveaux : au niveau des symptômes en remettant lepatient en activité, au niveau des modes de pensée dépressifs et au niveau des vulnérabilitéspsychologiques personnelles appelées 'schémas cognitifs', qui contribuent fortement à l’étatdépressif et à ses rechutes. La TCC possède ses indications qui sont déterminées après desentretiens préliminaires, ou 'analyse fonctionnelle', pratiqués par un thérapeute ayant suivi uneformation spécifique en TCC. Nous présentons <strong>dans</strong> ce dossier les différents modèlescomportementaux et cognitifs auxquels se réfèrent les TCC <strong>dans</strong> les troubles de l’humeur, lesétudes d’évaluation de ces thérapies <strong>dans</strong> leurs différents champs d’application actuels. Nousdécrivons ensuite le déroulement d’une thérapie à partir d’un cas clinique. Si les pratiquesthérapeutiques ont évolué depuis 30 ans, les TCC conservent toujours leurs objectifs principauxd’améliorer l’humeur ou les symptômes résiduels et de diminuer le taux de rechutes etrécidives, y compris <strong>dans</strong> les nouvelles approches de pleine conscience ou 'mindfulness-<strong>base</strong>dcognitive therapy'. [résumé d'auteur]LUAUTE Jean-Pierre, KOPP N, SALADINI O, NESPOR C, LUAUTE JLe cerveau de Vacher et les savants : première partie. Des crimes au châtiment.Diagnostic cliniqueANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES 2011 ; 169 9 : 545-551http://www.em-premium.com/article/669280Joseph Vacher, le célèbre tueur en série, fut reconnu responsable de ses actes et guillotiné à <strong>la</strong>fin du xixe siècle. Son cerveau fut examiné par d’éminents savants qui espéraient trouver despreuves en faveur de l’aliénation du meurtrier. La découverte qu’une des sœurs de Vacher étaitdécédée <strong>dans</strong> un tableau de démence présénile – qui s’était manifesté initialement par destroubles de l’humeur – et donc que Vacher avait pu être porteur d’une pathologie héréditaire, aamené à revoir les documents de son dossier. Cette revue apporte des arguments en faveurd’un diagnostic de psychose schizo-affective. Une atteinte surajoutée du lobe temporal est uneautre hypothèse permise par les connaissances actuelles. [résumé d'auteur]LUAUTE Jean-Pierre, KOPP N, SALADINI O, NESPOR C, LUAUTE JLe cerveau de Vacher et les savants, deuxième partie. Résultats de l'autopsieANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES 2011 ; 169 9 : 552-558http://www.em-premium.com/article/669281Les éminents savants qui procédèrent à l’examen du cerveau de Vacher ne découvrirent pasd’arguments en faveur d’une pathologie cérébrale connue à l’époque. Les résultats desexamens histologiques avec <strong>la</strong> présence en grand nombre de corps amy<strong>la</strong>cés, qui n’avaient99 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


pas été pris en compte jusqu’à présent, permettent d’évoquer plusieurs hypothèses ; par ordrede vraisemb<strong>la</strong>nce : le rôle des lésions cérébro-méningées, une épilepsie temporale, unema<strong>la</strong>die neurodégénérative familiale, telle <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die à corps polyglucosan. Ces diagnostics, quipréciseraient les supports lésionnels des troubles dont souffrait Vacher, soutiendraient lecombat de tous ceux qui s’étaient prononcés en faveur de l’irresponsabilité. [résumé d'auteur]AUXEMERY YannDifférencier les expériences psychotiques non pathologiques de prodromespsychotiques schizophréniques. Un enjeu clinique et thérapeutiqueANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES 2011 ; 169 9 : 564-569http://www.em-premium.com/article/669283Un <strong>la</strong>rge consensus fait état de <strong>la</strong> nécessité de traiter le plus précocement possible une ma<strong>la</strong>diepsychotique. Or, de nombreuses études ont retrouvé un taux très élevé d’expériencespsychotiques en popu<strong>la</strong>tion générale, lequel surpasse de loin le taux de schizophréniesconstituées. La détection des premiers symptômes schizophréniques est primordiale car ellepermettra un traitement rapide qui conditionnera en grande partie le pronostic à long terme. Si<strong>dans</strong> <strong>la</strong> clinique quotidienne le fait psychotique s’impose au praticien comme une évidence, ilexiste des tableaux séméiologiques où le diagnostic est plus ardu. Ainsi émerge parfois <strong>la</strong>difficulté de savoir si un symptôme psychotique ne se confond pas avec un autre symptômeentrant <strong>dans</strong> un cadre nosographique distinct de celui d’une psychose. Dans <strong>la</strong> dynamiqueintersubjective et transférentielle, une attitude atypique ou une impression de bizarrerie peuventêtre interprétées à tort comme pathologiques alors qu’elles consacrent <strong>la</strong> richesse de <strong>la</strong> psychéhumaine. La caractérisation du fait psychotique est au cœur d’une problématique dedifférenciation entre une expérience psychotique non pathologique et un symptôme psychotiquequi signe une pathologie avérée. Une continuité de distribution de l’expérience psychotique estretrouvée en popu<strong>la</strong>tion générale. Mais une expérience non pathologique peut devenir au fil dutemps un véritable symptôme, élément pathologique qui a mis du temps à se déc<strong>la</strong>rer commetel. Si à un instant donné <strong>la</strong> distinction entre simple expérience et réel symptôme est évidente àopérer, le devenir d’une expérience psychotique est plus aléatoirement caractérisable.Certaines expériences psychotiques vont disparaître ou rester non pathologiques alors qued’autres évolueront progressivement vers une ma<strong>la</strong>die schizophrénique. Les outilspsychométriques paraissent, à l’heure actuelle, peu sensibles et peu spécifiques pour établir undistinguo évolutif. De récents travaux de recherche s’intéressent au suivi par imageriefonctionnelle cérébrale de l’évolution des expériences psychotiques. [résumé d'auteur]MERCUEL APsychiatrie et précarité : permanence du lieu ou permanence du lien ?ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES 2011 ; 169 10 : 656-659http://www.em-premium.com/article/678188L’aide apportée aux SDF présentant une souffrance psychique ou des troubles psychiatriquesgraves nécessite une approche particulière. Ces rencontres peuvent s’organiser pour certains<strong>dans</strong> des lieux fixes, mais pour d’autres c’est impossible. Une permanence du lien est àconstruire alors en évitant les pièges institutionnels. [résumé d'auteur]100 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


BENEZECH Michel, DANDELOT D, REMUS ALa psychiatrie en milieu pénitentiaire : chronique d'une pratique psychiatrique au centrepénitentiaire de Bordeaux-GradignanANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES 2011 ; 169 10 : 638-642http://www.em-premium.com/article/678180Après une présentation de <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion pénale, nous passons en revue des facteurs quipourraient être considérés comme banaux en pratique courante. Nous sommes confrontés àl’interface d’une structure judiciaro-pénitentiaire rigide et d’une demande de soins protéiforme,tant sur le p<strong>la</strong>n clinique que criminologique, en fonction de <strong>la</strong> nature des arrivants. Si desstructures spécialisées ont été créées (SMPR) et se développent encore (UHSA), c’est bien <strong>la</strong>confirmation que <strong>la</strong> prison ne peut prendre en charge correctement une margepsychopathologique de notre société encore renvoyée <strong>dans</strong> une organisation supplémentaired’exclusion. La prison devient alors un facteur de récidive souvent limité à une approchemédicale. Les empi<strong>la</strong>ges légis<strong>la</strong>tifs, avec leurs priorités sécuritaires, montrent les demandes quivisent à faire sortir les professionnels de santé de leur rôle de soignant. [résumé d'auteur]SEZNEC JCExercice de <strong>la</strong> psychiatrie <strong>dans</strong> le monde du travailANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES 2011 ; 169 10 : 652-655http://www.em-premium.com/article/678186La sectorisation a été mise en p<strong>la</strong>ce afin de permettre l’exercice de <strong>la</strong> psychiatrie au plus prèsde <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion en ouvrant des centres médico-psychologiques <strong>dans</strong> <strong>la</strong> plupart des villes.Depuis cet avènement, <strong>la</strong> sociologie des villes a beaucoup changé et cette réponse sanitairen’apparaît plus totalement adaptée. Le temps s’accélère et <strong>la</strong> liste d’attente pour obtenir unrendez-vous se rallonge. En outre, le 'vil<strong>la</strong>ge' a disparu, <strong>la</strong> famille devient souventmonoparentale. Le principal espace social est dorénavant l’entreprise. Aussi, au sein de celle-cise jouent de nombreux drames humains, comme les suicides, qui ne sont pas toujours en liendirect avec une problématique de l’entreprise. Les psychiatres ont, donc, le devoir d’investir cechamp social. Ce nouveau lieu d’exercice de <strong>la</strong> psychiatrie intervient le plus souvent <strong>dans</strong> uncadre de prévention, <strong>dans</strong> un contexte source de vulnérabilité psychique : évaluation desrisques psychosociaux, accompagnement de <strong>la</strong> transition sociale, entretien du capital humain,accompagnement psychologique lors d’événements éprouvants et brutaux (suicide, accident...).Bien souvent, ce mode d’exercice demande à repenser notre pratique (éthique, déontologie,limite de l’intervention) car, <strong>dans</strong> ces nouveaux lieux, l’objectif est de prendre soin despersonnes afin d’éviter l’apparition de pathologies psychiatriques (troubles de l’adaptation...) quisont difficilement absorbables par le tissu sanitaire actuel au vu de son évolution et qui amènentà l’exclusion des individus par leur inaptitude au travail. [résumé d'auteur]RICHARD DEVANTOY Stéphane, VOYER Michel, RICHARD AI, LHUILLIER JM, SENON JeanLouisRéquisitions et expertises psychiatriques pénales : quelles exigences pour lepsychiatre ?ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES 2011 ; 169 10 : 648-651http://www.em-premium.com/article/678184L’activité psychiatrique médicolégale est consubstantielle à <strong>la</strong> discipline, à sa naissance, à sonhistoire, à sa pratique quotidienne. Expert ou non près de <strong>la</strong> cour d’appel, le médecin psychiatrepeut être requis pour examiner une personne en garde à vue par le procureur de <strong>la</strong> Républiqueou son substitut <strong>dans</strong> le cadre de l’enquête de f<strong>la</strong>grance ou préliminaire. Nous aborderons lesexigences et les spécificités de <strong>la</strong> réponse psychiatrique et médicolégale pour le psychiatre101 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


<strong>dans</strong> le contexte de <strong>la</strong> réquisition formulée par le parquet et de l’expertise psychiatrique pénalelors d’un examen d’une personne mise en cause en qualité d’auteur d’un fait infractionnelqualifié pénalement. [résumé d'auteur]MAZUR V, CHAHRAOUI KhadijaPsychopathologie des demandeurs d'asile accueillis en République slovaque : Etudeportant sur 40 requérantsANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES 2011 ; 16 10 : 621-626http://www.em-premium.com/article/678177Les études psychologiques francophones concernant les requérants d’asile et leur santépsychique demeurent peu fréquentes alors qu’il s’agit d’une popu<strong>la</strong>tion fragilisée par demultiples événements violents (guerres, exils, etc.). Cette recherche, menée auprès dedemandeurs d’asile accueillis <strong>dans</strong> des centres d’hébergement en République slovaque, a pourbut d’évaluer <strong>la</strong> santé psychique de ces sujets, notamment l’état de stress post-traumatique etles troubles anxiodépressifs. Les données ont été recueillies auprès de 40 demandeurs d’asilequi ont accepté de participer à un examen psychologique détaillé comprenant un entretienclinique et plusieurs auto- et hétéroquestionnaires destinés à évaluer l’anamnèse, <strong>la</strong> détressepsychique (GHQ-12), l’état de stress post-traumatique (QSPT), <strong>la</strong> dépression (MADRS) etl’anxiété (HAS). Les critères du DSM-IV-TR ont été également utilisés pour ces différentsdiagnostics. Cette étude met en lumière un état de santé psychique général précaire chez lesindividus requérant l’asile en République slovaque et une comorbidité psychopathologiqueimportante. Les résultats indiquent un taux de prévalence atteignant 55 % pour l’état de stresspost-traumatique, 75 % des sujets ayant ainsi vécu un événement traumatique (violencesphysiques et, ou sexuelles, faits de guerre, tortures), une prévalence de 65 % pour l’épisodedépressif majeur et de 62,5 % pour l’anxiété généralisée. Nous soulignons l’importance desproblèmes de santé psychique et l’impact majeur des traumatismes vécus (traumatismes deguerre, fuites, exils, etc.) parmi les requérants d’asile accueillis <strong>dans</strong> les pays d’Europe. Lesrésultats de cette recherche impliquent un questionnement re<strong>la</strong>tif à l’accessibilité et àl’adéquation des soins psychiques proposés par les structures d’accueil. Ces interrogationsentrent <strong>dans</strong> le cadre d’une réflexion plus vaste sur l’é<strong>la</strong>rgissement des champs d’interventionen santé mentale. [résumé d'auteur]ESTANO NTempus Fugit : réflexion sur <strong>la</strong> notion de temporalité en milieu carcéralANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES 2011 ; 169 10 : 643-647http://www.em-premium.com/article/678182Cette communication abordera <strong>la</strong> question de <strong>la</strong> prise en charge psychologique en milieucarcéral. L’auteur témoignera, à travers son expérience clinique au sein d’un centre de soind’accompagnement et prévention en addictologie (CSAPA 1), mais également de sonexpérience antérieure en service médico-psychologique régional, et actuelle, d’expertcommissionné, des particu<strong>la</strong>rités re<strong>la</strong>tives aux soins psychiques et aux pratiquespsychologiques en prison. Après une présentation succincte des différents intervenants <strong>dans</strong>ces établissements pénitentiaires et un état des lieux rapide de <strong>la</strong> situation concernant <strong>la</strong>psychiatrie carcérale, l’auteur a choisi d’utiliser le prisme de <strong>la</strong> temporalité afin d’évoquercertaines particu<strong>la</strong>rités intéressantes à relever sur <strong>la</strong> pratique d’un psychologue en maisond’arrêt. Quels sont donc les écarts constatés <strong>dans</strong> le concret des prises en charges entre l’'orpur' de <strong>la</strong> psychothérapie chère à Freud et les 'alliages' parfois réalisés par ces intervenants ?Et pour reprendre le bon mot de Daniel Zagury sur <strong>la</strong> nécessaire distinction entre 'les 'perversde divan' et les 'pervers de prison', car il ne s’agit pas des mêmes, ou si rarement ' (Zagury,2001 [8] y aurait-il une distinction à effectuer entre 'psys' de divan et 'psys' de prison ? La notionde <strong>la</strong> temporalité permettra d’apporter une réponse à cette interrogation, tant elle est centrale102 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


<strong>dans</strong> le déroulement des soins et, ou évaluations se dérou<strong>la</strong>nt <strong>dans</strong> ces établissements privantde liberté. L’auteur montrera donc, à travers des exemples concrets, portant surl’environnement immédiat et <strong>la</strong> manière dont les conditions matérielles peuvent impacter <strong>la</strong>prise en charge ou à travers une réflexion plus générale sur <strong>la</strong> temporalité psychique durant lesdifférents temps présents au cours d’une incarcération chez le détenu, combien ces notionssont à prendre en compte pour qui veut comprendre <strong>la</strong> question du soin psychique endétention. Il questionnera également <strong>la</strong> notion ambivalente de 'l’obligation de soins' qui lieaujourd’hui de plus en plus le psychiatrique et le pénal, le soin et <strong>la</strong> peine. [résumé d'auteur]LE MALEFAN PascalLa psychothérapie naissante au sanatorium du Dr Sollier (1861-1933). A propos de Cam.S., délirante spiriteBULLETIN DE PSYCHOLOGIE 2011 ; 64 516-6 : 559-571A travers <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion d’un cas de névrose délirante spirite et de sa prise en charge, au sein dusanatorium du Dr Sollier, là même où Marcel Proust fut hospitalisé pour suivre une thérapie,nous illustrons de quelle manière et <strong>dans</strong> quel contexte <strong>la</strong> psychothérapie naissante a puchercher à sortir des voies de <strong>la</strong> suggestion hypnotique, quelquefois en y retombant, commec’est le cas ici. Mais l’occasion est donnée de mieux connaître le personnage et l’œuvre du DrSollier et de montrer quels liens pouvaient exister entre les soins aux ma<strong>la</strong>des nerveux et lesoin aux modernes toxicomanes, les deux affectés d’une dépossession d’eux-mêmes.[Résuméd'éditeur]ROAZEN PaulConsidérations sur les conférences de Freud à l'université C<strong>la</strong>rkCOQ HERON 2011 ; 207 : 37-45Roazen évoque ici <strong>dans</strong> un esprit critique les conférences de Freud tenues en 1909 aux Etats-Unis, à l'université C<strong>la</strong>rk, afin de les situer <strong>dans</strong> une perspective historique. Freud y a présentéle cas d'Anna O. pour illustrer ses hypothèses, et Roazen, avec l'aide de travaux depsychanalystes et d'historiens de <strong>la</strong> psychanalyse, pointe ses contradictions et ses déc<strong>la</strong>rationshâtives. Il rend cependant hommage au courage et à l'originalité de Freud pour avoir cherchéun sens au symptôme psychologique et avoir condamné <strong>la</strong> morale sexuelle de son époque.[résumé d'éditeur]FEDERATION NATIONALE DES ASSOCIATIONS D'USAGERS EN PSYCHIATRIELe nouveau régime des soins sous contrainte (loi du 5 juillet 2011)DROIT DEONTOLOGIE SOIN 2011 ; 11 4 : 438-502La Fédération nationale des associations d’usagers en psychiatrie (FNAPSY) propose uneétude explicative et critique de <strong>la</strong> loi n 2011-803 du 5 juillet 2011 introduisant, en droit français,un nouveau régime des soins sous contrainte en psychiatrie. Dans un contexte de survenue defaits graves ayant ému l’opinion publique, cette loi, réformant <strong>la</strong> loi du 27 juin 1990, dépasse lecadre établi de l’ « hospitalisation sous contrainte ». Or, sous l’influence du ConseilConstitutionnel – qui, d’une certaine façon, a « imposé » <strong>la</strong> présence systématique d’un jugejudiciaire (le juge des libertés et de <strong>la</strong> détention) pour contrôler les mesures de contrainte et «assoupli » l’aspect sécuritaire du texte, <strong>la</strong> loi paraît, au final, objectivement complexe. Elleinstaure nombre de procédures et de contrôles qu’il faut comprendre avant d’appliquer. C’estpourquoi <strong>la</strong> FNAPSY, <strong>dans</strong> un premier temps, revient sur l’esprit de <strong>la</strong> loi, soumise quasiment àdeux « injonctions contradictoires », sécurité et liberté, avant d’analyser de manière plusprofonde et pertinente les articles nouvellement inscrits au code de <strong>la</strong> santé publique et issus103 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


directement de cette loi pour garantir les « droits des personnes faisant l’objet de soinspsychiatriques ». Dans cette analyse, sont ainsi abordés : l’admission en soins psychiatriques(à <strong>la</strong> demande d’un tiers, en cas de péril imminent, sur décision du représentant de l’État, et desdétenus atteints de troubles mentaux) ; le programme de soins ; les certificats et avismédicaux ; l’information et les droits des patients ; les sorties ; l’intervention du juge des libertéset de <strong>la</strong> détention ; et, enfin, les dispositions pénales.FAKRA E, KALADJIAN A, ADIDA M, CERMOLACCE M, BELZEAUX R, AZORIN JMSchizophrénie, psychotropes et cognitionENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 2 : 137-142KALADJIAN A, FAKRA E, ADIDA M, BELZEAUX R, CERMOLACCE M, AZORIN JMSchizophrénie, cognition et neuro-imagerieENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 2 : 123-126BELZEAUX R, IBRAHIM EC, FAKRA E, ADIDA M, CERMOLACCE M, AZORIN JMSchizophrénie, génétique et cognitionENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 2 : 127-132MAUREL M, BELZEAUX R, ADIDA M, FAKRA E, CERMOLACCE M, DA FONSECA D,AZORIN JMSchizophrénie, cognition et psychoéducationENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 2 : 151-154CORREARD N, MAZZOLA POMIETTO P, ELISSALDE SN, VIGLIANESE salmon N, FAKRA E,AZORIN JMQuelles perspectives pour <strong>la</strong> remédiation cognitive <strong>dans</strong> <strong>la</strong> schizophrénie ?ENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 2 : 155-160ELISSALDE SN, MAZZOLA POMIETTO P, VIGLIANESE N, CORREARD N, FAKRA E,AZORIN JMSchizophrénie, fonctions exécutives et mémoiresENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 2 : 95-99CERMOLACCE M, LAZERGES P, DA FONSECA D, FAKRA E, ADIDA M, BELZEAUX R,AZORIN JM104 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


Théorie de l'esprit et schizophrénieENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 2 : 117-122DA FONSECA D, ROSSET D, BAT F, CAMPREDON S, ROUVIERE N, GIVAUDAN M, FAKRAE, AZORIN JM, POINSO FSchizophrénie et cognition : perspective neuro développementaleENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 2 : 133-136BOULOUDNINE Samuel, AZORIN JM, PETITJEAN F, PARRY POUSSE P, SCIORATO F,BLIN O, FAKRA EAnalyse de discours de patients schizophrènes et perception des effets indésirables dedifférents antipsychotiques atypiques. Etude TALKENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 2 : 143-150LAZERGES PE, CERMOLACCE M, FAKRA E, TASSY S, AZORIN JM, HUGUET P, SCOTTKELSO JA, OULLIER ODynamique des coordinations sensorimotrices interpersonnelles chez les patients :ENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 2 : 100-109ADIDA M, MAUREL M, KALADJIAN A, FAKRA E, LAZERGES P, DA FONSECA D, BELZEAUXR, CERMOLACCE M, AZORIN JMPrise de décision et schizophrénieENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 2 : 110-116ETAIN BernardQuel est le poids de <strong>la</strong> dépression <strong>dans</strong> les troubles bipo<strong>la</strong>ires ?ENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 3 : 176-178http://www.em-premium.com/article/684090L'intensité et <strong>la</strong> fréquence des épisodes thymiques sont responsables de <strong>la</strong> spécificité de <strong>la</strong>présentation clinique du trouble bipo<strong>la</strong>ire. Les c<strong>la</strong>ssifications internationales, toutefois, neprennent pas en compte cette notion de po<strong>la</strong>rité <strong>dans</strong> leurs critères opérationnels. En l'absenced'une définition consensuelle de <strong>la</strong> notion de po<strong>la</strong>rité dominante, <strong>la</strong> composante dépressivesemble prédominante chez près de deux tiers des patients souffrant de troubles bipo<strong>la</strong>ires. Lapo<strong>la</strong>rité serait idiosyncrasique d'un individu et pourrait être <strong>la</strong> modalité évolutive préférentielle.L'identification et <strong>la</strong> caractérisation de cette po<strong>la</strong>rité (de début ou prédominante) présente unintérêt à <strong>la</strong> fois en terme de pronostic mais aussi de détermination de <strong>la</strong> stratégie thérapeutique[Résumé d'auteur]105 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


DABAN C, HENRY ChantalLa réactivité émotionnelle : un outil diagnostic ?ENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 3 : 179-184http://www.em-premium.com/article/684091La réactivité émotionnelle peut se définir en fonction du seuil nécessaire pour déclencher lesémotions et de l'amplitude de <strong>la</strong> réponse. Dans le trouble bipo<strong>la</strong>ire on retrouve desdysrégu<strong>la</strong>tions émotionnelles parfois corrélées à l'humeur. L'observation de <strong>la</strong> réactivitéémotionnelle peut participer à <strong>la</strong> caractérisation de toutes les phases du trouble bipo<strong>la</strong>ire. Aucours des épisodes maniaques ou mixtes, il existe une majoration importante de <strong>la</strong> réactivitéémotionnelle. La dépression bipo<strong>la</strong>ire ne peut plus être considérée comme une seule entité et<strong>la</strong> réactivité émotionnelle peut permettre de mieux <strong>la</strong> caractériser. Le niveau observé pourraitpermettre de préciser <strong>la</strong> stratégie thérapeutique <strong>la</strong> plus efficace. De même l'exploration de <strong>la</strong>réactivité émotionnelle peut permettre une meilleure compréhension de <strong>la</strong> physiopathologie desdifférents états observés au cours d'un trouble bipo<strong>la</strong>ire [Résumé d'auteur]LLORCA Pierre MichelAntipsychotiques de seconde génération <strong>dans</strong> <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ire : une nouvelleoption thérapeutique ?ENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 3 : 209-213http://www.em-premium.com/article/684096La dépression bipo<strong>la</strong>ire est extrêmement fréquente et a des conséquences pronostiques etfonctionnelles majeures pour les sujets souffrant de troubles bipo<strong>la</strong>ires. Si les antidépresseursrestent des molécules d'emploi difficile <strong>dans</strong> cette indication, à côté des anticonvulsivants, cesont les antipsychotiques de seconde génération (APIIG) qui possèdent le profil d'action le plusintéressant tant en ce qui concerne l'efficacité en phase aiguë qu'en phase de maintenance.Dans ce groupe hétérogène c'est <strong>la</strong> quétiapine et l'o<strong>la</strong>nzapine qui montrent <strong>la</strong> plus grandeefficacité ; toutefois pour l'emploi en monothérapie les recommandations professionnellesinternationales préconisent <strong>la</strong> quétiapine en traitement de première ligne. Il reste impératif deconsidérer le profil d'action de ces molécules qui possèdent des caractéristiques distinctes desautres composés utilisés (anticonvulsivants, Lithium). Ceci permet aujourd'hui de définir lesstratégies les plus adaptées pour favoriser l'observance au long cours [Résumé d'auteur]AZORIN Jean MichelDépression majeure : quels sont les indicateurs de bipo<strong>la</strong>rité ?ENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 3 : 163-168http://www.em-premium.com/article/684087Plusieurs études récentes ont montré que le trouble bipo<strong>la</strong>ire était sous-diagnostiqué chez lespatients présentant une dépression majeure. Passer à côté du diagnostic du trouble bipo<strong>la</strong>irepeut avoir des conséquences sérieuses et éventuellement fatales chez un patient atteint del'affection. En outre un faux diagnostic peut conduire à un traitement inapproprié et parconséquent contribuer à aggraver le pronostic médical et fonctionnel. Bien qu'il n'y ait pas detraits pathognomoniques de <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ire par rapport à <strong>la</strong> dépression unipo<strong>la</strong>ire, lesdonnées scientifiques suggèrent que certaines caractéristiques pourraient être des indicateursde bipo<strong>la</strong>rité chez les patients dépressifs. Ces caractéristiques ont trait au tableau clinique del'état dépressif, à l'évolution de l'épisode et de <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die, à <strong>la</strong> réponse au traitement, à l'histoirefamiliale, aux affections comorbides ainsi qu'aux particu<strong>la</strong>rités démographiques ettempéramentales. Sur <strong>la</strong> <strong>base</strong> de ces caractéristiques, certains auteurs ont proposé descritères opérationnels de bipo<strong>la</strong>rité, afin d'identifier les dépressions bipo<strong>la</strong>ires. Des instrumentsde dépistage peuvent être également utilisés, pour faciliter une reconnaissance précoce. Les106 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


études de validation de ces caractéristiques et instruments diagnostiques sont en cours[Résumé d'auteur]RAUST A, BELLIVIER FTroubles cognitifs et dépression bipo<strong>la</strong>ireENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 3 : 191-195http://www.em-premium.com/article/684093L'existence de difficultés cognitives durant les phases d'état des troubles bipo<strong>la</strong>ires (épisodesmaniaques dépressifs, maniaques, hypomaniaques et mixte) est démontrée depuis longtempset a fait l'objet de nombreuses études. L'existence de déficits cognitifs durant les périodesintercritiques ont fait l'objet de moins d'études, lesquelles ont longtemps produit des résultatsdifficiles à interpréter du fait de <strong>la</strong> faible taille des échantillons et de <strong>la</strong> non prise en compte defacteurs de confusion influençant les performances cognitives (symptômes résiduels,comorbidités, âge). Plus récemment, des études ont permis de documenter très c<strong>la</strong>irementl'existence de déficits de mémoire (en particulier verbale), d'attention et des fonctionsexécutives durant les périodes intercritiques des patients bipo<strong>la</strong>ires. En outre, plusieurs étudesprospectives et méta-analyses indiquent que ces déficits sont associés au fonctionnement despatients et ce de même après prise en compte des symptômes résiduels thymiques. Ledéveloppement de modules spécifiques de prise en charge faisant appel aux techniques deremédiation cognitive constitue donc un enjeu majeur. Ces déficits pourraient être desmarqueurs de vulnérabilité à <strong>la</strong> pathologie bipo<strong>la</strong>ire, mais pourraient également constituer des'cicatrices 'cognitives des épisodes thymiques majeurs [Résumé d'auteur]GUILLAUME S, COURTET P, SAMALIN LDépression bipo<strong>la</strong>ire et conduites suicidairesENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 3 : 169-172http://www.em-premium.com/article/684088Le suicide est une conséquence dramatique et fréquente des dépressions bipo<strong>la</strong>ires. Laprévention des conduites suicidaires passe par une évaluation des facteurs de vulnérabilitésuicidaire (histoire de conduite suicidaire, personnalité impulsive.), des caractéristiques de <strong>la</strong>dépression (dépression agitée, sous type du trouble bipo<strong>la</strong>ire.), des comorbidités psychiatriqueset des facteurs de stress psycho-sociaux. Parallèlement, les caractéristiques des conduitessuicidaires chez un sujet déprimé (geste sévère ou répété notamment) permettent en soid'orienter le diagnostic vers un trouble bipo<strong>la</strong>ire plutôt qu'un trouble dépressif majeur. Outre <strong>la</strong>formation des soignants au dépistage du trouble bipo<strong>la</strong>ire et à l'évaluation des conduitessuicidaires, le retrait des moyens létaux, le travail en réseau et un traitement de <strong>la</strong> dépressiondiminue le risque de conduites suicidaire. Au niveau médicamenteux l'utilisation des sels delithium pourrait avoir un intérêt particulier chez les sujets à haut risque suicidaire [Résuméd'auteur]LEBOYER Marion, FOSSATI PY a-t-il des marqueurs biologiques de <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ire ? De l'imagerie à <strong>la</strong> biologieENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 3 : 185-190http://www.em-premium.com/article/684092Les marqueurs biologiques permettent de décrire et de quantifier un processus biologique soustendantun phénomène pathologique ou <strong>la</strong> réponse à une thérapeutique. Pour <strong>la</strong> dépression107 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


ipo<strong>la</strong>ire, les progrès <strong>dans</strong> les domaines de l'imagerie structurale et fonctionnelle, mais aussi<strong>dans</strong> celui de <strong>la</strong> recherche biologique, fournissent des pistes pour l'identification de telsbiomarqueurs. Les résultats des études en neuro-imagerie structurale du cerveau de sujetsprésentant une dépression bipo<strong>la</strong>ire sont hétérogènes. En imagerie fonctionnelle, on retrouvechez ces patients une hyperréactivité des régions limbiques et striatales avec une implicationparticulière de <strong>la</strong> partie <strong>la</strong>térale du cortex orbito-frontal et une connectivité accrue au sein dufaisceau unciné reliant cette région à l'amygdale. Sur le p<strong>la</strong>n biologique, <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ireserait associée à une perturbation de certains marqueurs neurotrophiques, inf<strong>la</strong>mmatoires et dustress oxydatif, qui pourraient se normaliser lors des périodes de normothymie. Enfin, certainesanomalies des rythmes (activité, température corporelle, phases de sommeil, taux demé<strong>la</strong>tonine) sont observées <strong>dans</strong> <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ire mais leur spécificité reste à démontrer.Si les résultats évoqués permettent d'envisager de rendre opérationnelle cette notion debiomarqueurs <strong>dans</strong> <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ire, il s'agit pour l'instant d'une voie de recherche et nonpas d'outils de pratique clinique [Résumé d'auteur]SAMALIN L, CHARPEAUD T, GUILLAUME SLes recommandations professionnelles <strong>dans</strong> le traitement de <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ireENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 3 : 218-223http://www.em-premium.com/article/684098De nombreuses recommandations professionnelles ont été é<strong>la</strong>borées ces dernières années<strong>dans</strong> le trouble bipo<strong>la</strong>ire. Une revue de <strong>la</strong> littérature centrée sur les recommandationsinternationales et françaises récentes de ces cinq dernières années sur <strong>la</strong> prise en chargemédicamenteuse de <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ire a été conduite. La mise en perspective de cesrecommandations met en évidence des divergences sur le choix du traitement initial :monothérapie (en première intention : quétiapine et <strong>la</strong>motrigine) ou possibilité d'une bithérapied'emblée (en première intention l'association o<strong>la</strong>nzapine, fluoxétine). À l'inverse, lesrecommandations de pratique clinique préconisent de manière consensuelle chez les patientspartiellement répondant ou non répondeur une stratégie thérapeutique en deux étapes. Unepremière étape clinique consistant à rechercher les causes de mauvaise réponse thérapeutiqueet une seconde étape thérapeutique consistant à optimiser le traitement en cours, à changer detraitement ou à envisager une association. Les molécules prophy<strong>la</strong>ctiques recommandées enpremière ligne sont : lithium, valproate, quétiapine ; o<strong>la</strong>nzapine, rispéridone (et sa forme retard),aripiprazole (qui sont principalement recommandés en prévention des épisodes maniaques) et<strong>la</strong>motrigine (prophy<strong>la</strong>xie limitée aux épisodes dépressifs). Les durées de poursuite dutraitement avant réévaluation ou prophy<strong>la</strong>ctique ne font pas l'objet d'un consensus. Ledéveloppement des antipsychotiques de seconde génération <strong>dans</strong> <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ireconstitue une avancée intéressante <strong>dans</strong> l'étayage de notre arsenal thérapeutique et a étéintégré <strong>dans</strong> les dernières recommandations professionnelles [Résumé d'auteur]COURTET P, SAMALIN L, OLIE ELes antidépresseurs <strong>dans</strong> le trouble bipo<strong>la</strong>ireENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 3 : 196-202http://www.em-premium.com/article/684094Si <strong>la</strong> manie définit le trouble bipo<strong>la</strong>ire, <strong>la</strong> dépression reste l'enjeu majeur du traitement. Engénéral, les patients souffrent plus souvent, plus longtemps de dépressions, dont leretentissement pronostique est majeur en termes de handicap et de suicide. Que faire chez unpatient bipo<strong>la</strong>ire déprimé ? Les antidépresseurs sont le traitement de choix de <strong>la</strong> dépression,mais pas <strong>dans</strong> le trouble bipo<strong>la</strong>ire. Dans ce contexte, nous avons admis c<strong>la</strong>ssiquement que lesantidépresseurs étaient efficaces mais qu'ils faisaient encourir un risque important dedéstabilisation de <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die bipo<strong>la</strong>ire, du fait du risque de virages maniaques et de cyclesrapides. Les données actuelles reconsidèrent les deux aspects de ce rapport bénéfice-risque.108 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


L'efficacité des antidépresseurs semble finalement très limitée, surtout d'après les étudesrécentes dont <strong>la</strong> méthodologie est robuste. Les risques de virage et de cycles rapidespourraient ne pas être augmentés, notamment pour les associations des nouveauxantidépresseurs avec un thymorégu<strong>la</strong>teur. La littérature actuelle nous rappelle que cesmodalités évolutives sont inhérentes à <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die, et que nombreux sont les facteurs de risque,parmi lesquels l'exposition aux antidépresseurs. Qui sont les patients bipo<strong>la</strong>ires qui ne retirentque des bénéfices d'un traitement antidépresseur ? La recherche nous le dira. Ils sont en toutcas peu nombreux. Comment s'y retrouver <strong>dans</strong> nos stratégies thérapeutiques ? En retenant enpremier lieu les médicaments qui ont démontré une efficacité <strong>dans</strong> <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ire.Lorsque <strong>la</strong> situation se complique, évitons de nuire en accompagnant <strong>la</strong> prescription del'antidépresseur d'un antimaniaque [Résumé d'auteur]SAMALIN L, NOURRY A, LLORCA Pierre MichelLithium et anticonvulsivants <strong>dans</strong> <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ireENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 3 : 203-208http://www.em-premium.com/article/684095Lithium et anticonvulsivants sont <strong>la</strong>rgement utilisés <strong>dans</strong> le traitement du trouble bipo<strong>la</strong>iredepuis plusieurs décennies. Leur efficacité <strong>dans</strong> le traitement de <strong>la</strong> manie est reconnue. Àl'inverse, ces molécules, initialement évaluées à partir d'études anciennes de méthodologiessouvent hétérogènes, n'ont pas toujours confirmé leur efficacité <strong>dans</strong> <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ire<strong>dans</strong> des travaux plus récents et méthodologiquement plus fiables. Ainsi <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce du lithium enmonothérapie a été remise en question par l'étude de Young (2008) qui montre une absence dedifférence significative contre p<strong>la</strong>cebo <strong>dans</strong> le traitement de <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ire. Levalporate démontre une efficacité modeste <strong>dans</strong> deux métaanalyses récentes <strong>dans</strong> letraitement de <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ire. Comme pour le lithium, le valproate apparaît cependantcomme ayant une efficacité anti-maniaque plus importante à <strong>la</strong> phase aiguë et en prophy<strong>la</strong>xie<strong>dans</strong> le trouble bipo<strong>la</strong>ire. La <strong>la</strong>motrigine s'avère à l'inverse plus efficace sur le pôle dépressif dutrouble bipo<strong>la</strong>ire avec un niveau de preuve plus élevé <strong>dans</strong> <strong>la</strong> prévention des rechutesdépressives. Les différentes recommandations tiennent compte de ces études récentes etpositionnent de manière consensuelle <strong>la</strong> <strong>la</strong>motrigine parmi les traitements de première ligne de<strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ire et en traitement de maintenance <strong>dans</strong> <strong>la</strong> prévention des rechutesdépressives. Lithium et valproate du fait de données plus contrastées sont positionnés soit enpremière soit en deuxième intention <strong>dans</strong> le traitement de <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ire. Les différentsprofils d'efficacité et de tolérance de ces thymorégu<strong>la</strong>teurs sous-tendent <strong>la</strong> complémentarité etl'intérêt d'associations entre eux ou avec certains antipsychotiques de seconde génération <strong>dans</strong>le traitement des patients souffrant d'un trouble bipo<strong>la</strong>ire [Résumé d'auteur]PERUCHON MarionCréations picturales ou graphiques <strong>dans</strong> <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die d'Alzheimer et <strong>dans</strong> <strong>la</strong> Schizophrénie: Point de vue psychanalytiqueGERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 137 : 131-150http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=GS_137_0131En comparant des peintures et des dessins de sujets schizophrènes et de personnes atteintesde <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die d'Alzheimer, l'auteur dégage les points communs et les éléments dedifférenciation qu'il resitue <strong>dans</strong> le fonctionnement psychique propre à chaque popu<strong>la</strong>tion.L'analyse métapsychologique qui en résulte met en évidence et confirme le cheminement biendifférent de <strong>la</strong> pulsion de mort <strong>dans</strong> ces deux configurations cliniques. [résumé d'auteur]109 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


TROUVE Magali, REINHEIMER LionelDiagnostic différentiel entre schizophrénie et démence frontotemporaleINFORMATION PSYCHIATRIQUE 2011 ; 87 9 : 725-731Le diagnostic de démence frontotemporale peut parfois être difficile à établir et être confonduavec des pathologies psychiatriques diverses, notamment <strong>la</strong> schizophrénie. L'aspect trompeurde <strong>la</strong> sémiologie psychiatrique concernant <strong>la</strong> démence frontotemporale sera mis en évidence àpartir d'un cas clinique qui permettra d'éc<strong>la</strong>irer l'importance de ce diagnostic en terme de soinset sur un p<strong>la</strong>n plus théorique, d'émettre l'hypothèse d'un lien étiopathogénique éventuel entre <strong>la</strong>démence frontotemporale et <strong>la</strong> schizophrénie. [Résumé d'auteur]BEAUREPAIRE Renaud deFaits marquants de l’année 2010 : clinique, nouveaux traitements, et neurosciencesINFORMATION PSYCHIATRIQUE 2011 ; 87 9 : 689-695La recherche en psychiatrie est très active, de <strong>la</strong> pail<strong>la</strong>sse au lit du ma<strong>la</strong>de. Quelques avancéessignificatives ont été faites ces deux dernières années. Parmi ces avancées, quatre sontprésentés <strong>dans</strong> cet article : <strong>la</strong> prévention de <strong>la</strong> schizophrénie, le rôle de l’amygdale <strong>dans</strong>l’anxiété, les antidépresseurs glutamatergiques, et le baclofène.[Résumé d'éditeur]SOLIDA Alessandra, CHOONG Eva, LECHAIRE Catherine, EAP Chin B, CONUS PhilippeSyndrome métabolique et antipsychotiques atypiques : recommandations et prise encharge cliniqueINFORMATION PSYCHIATRIQUE 2011 ; 87 9 : 715-724L’introduction des antipsychotiques atypiques (AA) avec leurs effets secondaires métaboliquesa attiré une plus grande attention sur le risque iatrogène éventuel de ma<strong>la</strong>diescardiovascu<strong>la</strong>ires <strong>dans</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion des patients atteints de schizophrénie ou de troublebipo<strong>la</strong>ire. À cet égard, l’analyse du rapport risque, bénéfice <strong>dans</strong> l’utilisation des cesmédicaments se révèle souvent délicate, nécessitant <strong>la</strong> coordination de plusieurs savoirs etressources des réseaux somatique et psychiatrique. Dans cet article, les auteurs présententune revue sur le Syndrome Métabolique (SM) et <strong>la</strong> Ma<strong>la</strong>die Cardiovascu<strong>la</strong>ire (MCV) <strong>dans</strong> <strong>la</strong>popu<strong>la</strong>tion psychiatrique. Sur <strong>la</strong> <strong>base</strong> des dernières recommandations internationales, ilsproposent des directives de prise en charge des effets secondaires, notamment métaboliques,à l’introduction d’un antipsychotique atypique.[Résumé d'éditeur]BENADHIRA René, BOUAZIZ Noomen, SIDHOUMI Djeddia, DEROUICHE Sana, JANUELDominiqueStimu<strong>la</strong>tion cérébrale en psychiatrie : situation actuelle et perspectivesINFORMATION PSYCHIATRIQUE 2011 ; 87 9 : 705-713Ce début de XXIe siècle connait un regain d’intérêt pour les techniques de stimu<strong>la</strong>tion cérébralesoit avec <strong>la</strong> reprise et l’actualisation de techniques anciennes commel’electroconvulsivotherapie (ECT) ou <strong>la</strong> transcranial direct current stimu<strong>la</strong>tion (tDCS), soit avecl’apparition de nouvelles techniques en psychiatrie : stimu<strong>la</strong>tion magnétique transcraniennerépétée(rTMS) et ses variantes, magnetoconvulsivo thérapie (MST), stimu<strong>la</strong>tion du nerf vague(VNS) et stimu<strong>la</strong>tion profonde (DBS). Après <strong>la</strong> révolution pharmacologique de <strong>la</strong> deuxièmemoitié du XXe siècle, le développement de ces techniques pourrait constituer un nouveau sautqualitatif <strong>dans</strong> le traitement des pathologies psychiatriques.[Résumé d'éditeur]110 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


DUCASSE Déborah, ALEZRAH Charles, BENAYED Jalel, ARBAULT Denis, BARDOU Hervé,MENIAI Mostéfa, FERRER IsabelleRéflexions autour d’un cas clinique de syndrome de Diogène et ses liens avec <strong>la</strong>psychoseINFORMATION PSYCHIATRIQUE 2011 ; 87 9 : 733-739Nous rapportons le cas d’une femme de 51 ans, admise en hospitalisation d’office, <strong>dans</strong> unservice de psychiatrie générale au Centre Hospitalier Léon-Jean-Grégory de Thuir (Pyrénées-Orientales), pour prise en charge d’un syndrome de Diogène <strong>dans</strong> le cadre d’une psychoseméconnue. Le syndrome de Diogène est décrit comme un trouble du comportement associantune négligence extrême de l’hygiène corporelle et domestique, une accumu<strong>la</strong>tion d’objetshétéroclites (syllogomanie), un isolement social, un déni des troubles, une absence de honte etun refus de toute aide. Cette étude de cas conduit à s’interroger sur l’étiopathogénie de cesyndrome <strong>dans</strong> le cadre d’une psychose, ainsi que sur <strong>la</strong> réponse institutionnelle qui peut êtreproposée.[Résumé d'éditeur]KANNAS Serge, HARDY BAYLE Marie-Christine, REBOUL Gaël, MILLERET Gérard,HENNART Christophe, GANNE-KLODZINSKI Valérie, DEMOGEOT C<strong>la</strong>ude, LEFEBURPatricia, FLEURY Marie-JoséeQuelle coopération entre médecins généralistes et secteurs de psychiatrie ?PLURIELS 2011 ; 92-93 : 1-15http://www.mnasm.com/files/uploads/Publications/RevuePluriels/revue-pluriels-548.pdfPEZÉ MarieLes risques psychosociaux, symboles d'un mal-être et d'une souffrance au travailREVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 175 : 19-21http://www.em-consulte.com/article/685017La réalité des risques psychosociaux concerne toutes les entreprises, tous les secteurs ettoutes les professions, y compris les professions indépendantes et les agriculteurs. Sa<strong>la</strong>rié,fonctionnaire, cadre, manager, dirigeant, aucun profil n’est épargné par ces nouvelles formesde souffrance au travail. La situation est d’autant plus préoccupante que <strong>la</strong> réalité de cetteproblématique de santé au travail est très probablement sous-estimée. [résumé d'éditeur]BOURGEOIS FrançoiseLes neuropathies à manifestations psychiatriques [fiche]REVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 175 : 47-48http://www.em-consulte.com/article/685029Les troubles psychiatriques constatés chez les personnes atteintes et traitées pour uneneuropathie sont multiples. Par son observation et son jugement clinique, l’infirmière est enmesure de les repérer et de les évaluer. Tour d’horizon des principaux éléments. [résuméd'éditeur]111 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


MIAS ArnaudCe travail qui rend ma<strong>la</strong>deREVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 175 : 14-16http://www.em-consulte.com/article/685015Qu’elles soient le résultat d’une sensibilité accrue ou d’une détérioration réelle des conditionsde travail, les préoccupations en matière de santé au travail interrogent les effets desinnovations managériales et techniques sur les corps et les esprits. Si l’explosion des ma<strong>la</strong>diesprofessionnelles révèle une exposition élevée des sa<strong>la</strong>riés, tous les travailleurs ne sont pasconcernés de <strong>la</strong> même manière. Les façons de travailler seront-elles questionnées parl’émergence des risques psychosociaux ? [résumé d'éditeur]CHEVILLOTTE JérômeLa réforme des soins en psychiatrieREVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 60 176 : 33-34http://www.em-consulte.com/article/684765Les soins psychiatriques étaient jusqu'alors souvent synonymes d'hospitalisation. Une réformede <strong>la</strong> loi, en vigueur depuis cet été, impose <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d'un protocole strict qui conduit lepatient soit à une hospitalisation complète soit à un programme de soins modu<strong>la</strong>bles, à domicilepar exemple. La confrontation des expertises et des avis médicaux, ainsi que l'intervention dujuge des libertés et de <strong>la</strong> détention permettent au patient de voir ses droits respectés. [résuméd'éditeur]GIBEAULT A<strong>la</strong>inPsychodrame et expérience du rêve, De l'é<strong>la</strong>boration de <strong>la</strong> violence <strong>dans</strong> le psychodramed'un patient schizophrèneREVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 2011 ; 56-1 : 67-86http://dx.doi.org/10.3917/rppg.056.0067Le psychodrame psychanalytique offre un dispositif symbolisant qui permet de déjouer lesmécanismes de défense psychotiques visant à éviter les enjeux de <strong>la</strong> part d’imaginaire etd’inconnu <strong>dans</strong> <strong>la</strong> vie psychique. L’exemple d’un jeune patient schizophrène suivi enpsychodrame psychanalytique individuel depuis un peu plus de quatre ans permet de montrerles enjeux de <strong>la</strong> solution psychotique et les conditions possibles d’une é<strong>la</strong>boration de <strong>la</strong>violence et de <strong>la</strong> destructivité <strong>dans</strong> un processus de symbolisation. Ce travail est illustré par <strong>la</strong>fonction du rêve <strong>dans</strong> <strong>la</strong> vie psychique : du rêve traumatique et répétitif de l’enfance au récit dedeux ‘ mauvais ’ rêves figurant son fonctionnement psychotique après un an et demi depsychodrame jusqu’à un ‘ bon ’ rêve, un peu plus de deux années plus tard. Ces rêvestémoignent des capacités de régression formelle et topique acquises grâce au psychodramechez un patient qui, lors du premier entretien, n’évoquait que des cauchemars dont il ne pouvaitse souvenir. L’expérience du rêve est ainsi un témoin privilégié pour apprécier l’évolution duprocessus analytique <strong>dans</strong> <strong>la</strong> cure par le psychodrame de ce patient psychotique. [résuméd’éditeur]112 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


GUEDOUARI Sarah, VEZ VanessaQuand le patient agit, le soignant ressentREVUE DES HOPITAUX DE JOUR PSYCHIATRIQUES ET DES THERAPIESINSTITUTIONNELLES 2011 ; 13 : 47-49L’auteur se propose de faire part aux cliniciens de ce qu’il a compris de ses lectures sur lestravaux actuels des neurosciences autour de grands auteurs qui ont écrit sur l’émotion et <strong>la</strong>résonnance émotionnelle. Il continue en montrant en quoi ces notions permettent de nouvellescompréhensions de certains symptômes des patients et les conséquences pour <strong>la</strong>thérapeutique. [résumé d'auteur]KABUTH BernardEmotions, résonance émotionnelle et pathologies psychiatriquesREVUE DES HOPITAUX DE JOUR PSYCHIATRIQUES ET DES THERAPIESINSTITUTIONNELLES 2011 ; 13 : 15-19L’auteur se propose de faire part aux cliniciens de ce qu’il a compris de ses lectures sur lestravaux actuels des neurosciences autour de grands auteurs qui ont écrit sur l’émotion et <strong>la</strong>résonnance émotionnelle. Il continue en montrant en quoi ces notions permettent de nouvellescompréhensions de certains symptômes des patients et les conséquences pour <strong>la</strong>thérapeutique. [résumé d'auteur]DEFRANCE Maryse, DECARPENTRY Marie-Madeleine, CHAMBAUD PhilippeLa route de l'a(soi)e : des transports au transfert : le médiateur opérateur d'un partageimpossibleREVUE DES HOPITAUX DE JOUR PSYCHIATRIQUES ET DES THERAPIESINSTITUTIONNELLES 2011 ; 13 : 115-118L’effet de sens de l’écho d’un ancien apologue, transmis depuis des lustres <strong>dans</strong> les écoles deDroit, avec une séquence clinique en atelier thérapeutique en hôpital de jour constitue <strong>la</strong> tramedu développement de cet article : <strong>la</strong> résolution du problème du partage impossible sauf àpasser par le truchement de <strong>la</strong> mise d’un tiers souligne que <strong>la</strong> rencontre thérapeutique enhôpital de jour implique à <strong>la</strong> fois <strong>la</strong> psyché et le corps du soignant. Une vignette clinique viendraillustrer le propos. [résumé d'auteur]PEUCH LESTRADE ANDRONIDOU Olga, TRAN CatherineIntérêt d'un groupe à médiations multiples centrées sur le corps avec les psychotiqueschroniquesREVUE DES HOPITAUX DE JOUR PSYCHIATRIQUES ET DES THERAPIESINSTITUTIONNELLES 2011 ; 13 : 88-93Le 'Groupe Mouvement' est un groupe de soin à médiations multiples, qui a été inventé et misen p<strong>la</strong>ce à l’Hôpital de Jour de Ger<strong>la</strong>nd (Lyon) avec l’objectif de favoriser <strong>la</strong> prise de consciencedu corps chez les patients afin de déclencher une évolution <strong>dans</strong> le soin psychique institutionne<strong>la</strong>u long cours. Nous avons proposé une prise en charge intensive pendant trois mois (douzesemaines consécutives d’octobre à décembre 2009) à titre d’une séance par semaine : afin depermettre <strong>la</strong> mise en mots, <strong>la</strong> mise en forme et <strong>la</strong> mise en représentation des éprouvés etressentis du corps nous avons organisé un dispositif autour d’une alternance entre desmédiations corporelles (re<strong>la</strong>xation, balnéothérapie, soin esthétique) et des médiationsexpressives (Photo<strong>la</strong>ngage, mode<strong>la</strong>ge, col<strong>la</strong>ge). [d'après le résumé d'auteur]113 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


CARAES GALLIOU Armelle, CIROLO Jacques, JEANNES Isabelle, PRUNIER FloraEmotion... Quand tu nous tiens !REVUE DES HOPITAUX DE JOUR PSYCHIATRIQUES ET DES THERAPIESINSTITUTIONNELLES 2011 ; 13 : 77-83Le thème des émotions a suscité de nombreux questionnements au sein de notre équipesoignante. En effet, elles sont au cœur de notre vie psychique et nous renvoient à différentsregistres de l’existence, personnels et professionnels. Face à <strong>la</strong> grande diversité de cessituations, nous avons choisi de nous référer à <strong>la</strong> théorie psychanalytique afin de mieuxstructurer notre travail. Deux concepts se sont révélés particulièrement éc<strong>la</strong>irants : l’'unheimlich' développé par Freud <strong>dans</strong> son célèbre article de 1919 'L’inquiétante étrangeté' et'L’angoisse' traitée par Lacan <strong>dans</strong> le séminaire X. Pour illustrer notre propos, nous avonschoisi d’étudier des émotions de nature différente, d’abord celles générées par une œuvrepicturale, en l’occurrence deux tableaux de l’artiste mexicaine Frida Kahlo, puis cellesobservées <strong>dans</strong> le cadre d’un atelier thérapeutique 'marionnettes', mené à l’hôpital de jour.[d'après le résumé d'auteur]POWER Mick JInterpersonal psychotherapy : an overviewREVUE FRANCOPHONE DE CLINIQUE COMPORTEMENTALE ET COGNITIVE 2011 ; 164 : 31-40La psychothérapie interpersonnelle (Interpersonal Psychotherapy (IPT), en ang<strong>la</strong>is) est uneapproche psychothérapeutique qui s’est développée en Amérique du Nord pour le traitement de<strong>la</strong> dépression. Son développement a commencé <strong>dans</strong> les années 60 et 70, sur <strong>base</strong> d'un relevépragmatique des expériences de succès ou non, avec des patients dépressifs, de thérapeutesexpérimentés <strong>dans</strong> le suivi de <strong>la</strong> dépression. L’approche a été résumée et présentée <strong>dans</strong> unmanuel de traitement publié par Klerman et al.(1984). Dans cet article, l’auteur décrit l’historiquede l’approche ainsi que les caractéristiques principales de <strong>la</strong> thérapie. Il fait également quelquesbrefs commentaires sur les questions de l’efficacité basée sur des preuves, sur les récentesadaptations de <strong>la</strong> thérapie à d’autres troubles, ainsi que sur <strong>la</strong> nécessité de se former àl’approche et sur les possibilités existantes de formation.[résumé d'éditeur]VERNET AA corps perdu et en corps retrouvéSANTE MENTALE 2011 ; 163 : 32-38Le psychiatrique soignerait l'esprit, <strong>la</strong> 'psyché', au mépris, pense-t-on, du corps, privant enquelque sorte le patient de soins somatiques de qualité mais aussi, en fin de vie, de soinspalliatifs. L'auteur, psychologue, interroge donc <strong>la</strong> question du corps en psychiatrie. Après unedescription des aspects multiples du corps, à <strong>la</strong> fois 'écran' pour autrui et écrin pour soi-même,de son évolution en même temps que <strong>la</strong> construction de l'identité de l'individu, l'auteur,psychologue, décrit, d'un point de vue historique et théorique, comment <strong>la</strong> psychiatrie a traité cecorps. En se mettant à distance de <strong>la</strong> mort, le soignant se protège en quelque sorte d'uneexpérience de dépersonnalisation [résumé d'auteur]114 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


MASI Franco deLa mort et <strong>la</strong> psychoseSANTE MENTALE 2011 ; 163 : 41-43A l'inverse de théories psychanalytiques 'c<strong>la</strong>ssiques' qui admettent généralement que le patientpsychotique nie <strong>la</strong> mort (<strong>la</strong> sienne comme celles de ses proches), l'auteur émet l'hypothèse quel'angoisse réelle de <strong>la</strong> psychose est <strong>la</strong> mort. La fin de vie réelle, ressentie <strong>dans</strong> les moments oùle sentiment de toute-puissance s'effondre, devient source de persécution pour le ma<strong>la</strong>depsychique car c'est justement là qu'émerge <strong>la</strong> compréhension de <strong>la</strong> destruction psychique et del'impossibilité de <strong>la</strong> réparation. Les patients schizophrènes, qui se perçoivent comme 'morcelés',sont aussi face à une terreur particulière de <strong>la</strong> mort. Car l'intégrité personnelle et <strong>la</strong> capacité àaffronter l'angoisse de mort sont inextricablement liées : de fait, lorsque l'intégrité fait défaut, lesangoisses augmentent. [résumé d'auteur]LIBERT Evelyne'J'ai un requin qui me mord le dos'SANTE MENTALE 2011 ; 163 : 64-67Les hôpitaux généraux et psychiatriques se côtoient, s'ignorent souvent et se rencontrentrarement. A <strong>la</strong> lumière d'une vignette clinique, l'auteur, infirmière <strong>dans</strong> une Unité mobile desoins palliatifs, dresse le bi<strong>la</strong>n d'une col<strong>la</strong>boration entre son équipe et un service psychiatriqueet dégage des pistes de réflexions et de travail à mener ensemble [résumé d'auteur]SARAVANE Djéa, GILQUIN Anne-F<strong>la</strong>vieCancers et psychosesSANTE MENTALE 2011 ; 163 : 44-47Les patients atteints de pathologie mentale ont une prévalence élevée de comorbiditésorganiques et un risque de mortalité prématurée deux à trois fois supérieur à celui constaté enpopu<strong>la</strong>tion générale. En particulier, les patients schizophrènes accumulent plusieurs facteurs derisque de cancers, notamment le tabac et l'alcool. L'incidence globale des cancers est au moinségale à celle de <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion générale, chez ces patients. Dans une perspective de santépublique et de prévention, l'accent doit être mis sur l'évaluation et <strong>la</strong> prévention des facteurs derisque et sur l'amélioration de <strong>la</strong> prise en charge globale de ces patients [résumé d'auteur]SERRA EricLa douleur chez le patient psychotiqueSANTE MENTALE 2011 ; 163 : 48-53En situation palliative, <strong>la</strong> douleur est un problème particulièrement critique. Il est souvent lemotif d'appel aux soins palliatifs. La douleur devient alors un problème existentiel. Mais quesavons-nous de <strong>la</strong> douleur, de sa complexité, de sa subjectivité, de sa distinction des autressouffrances ? Que savons-nous de l'expression et de l'évaluation de <strong>la</strong> douleur <strong>dans</strong> <strong>la</strong>psychose ? Que savons-nous de sa prise en considération au sein de <strong>la</strong> santé mentale ?Qu'en-est-il d'ailleurs plus généralement du fait somatique ? Que savons-nous des situations defin de vie en santé mentale ? Les équipes de santé mentale, de soins palliatifs et de douleurpeuvent-elles col<strong>la</strong>borer <strong>dans</strong> l'intérêt des patients suivis en Psychiatrie ? Ce sont quelquesunes des questions qui sont abordées <strong>dans</strong> cet article sur <strong>la</strong> douleur et <strong>la</strong> fin de vie chez lepatient psychotique [résumé d'auteur]115 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


RHONDALI Whadih, SALTEL Pierre, REICH Michel, FILBET MarilèneSoins palliatifs et psychiatrie : <strong>la</strong> double peine ?SANTE MENTALE 2011 ; 163 : 24-30En psychiatrie, les soins palliatifs sont surtout connus pour <strong>la</strong> prise en charge de patients en finde vie et <strong>la</strong> prise en charge de <strong>la</strong> douleur. Cet article présente le concept des soins palliatifs ets'interroge sur les besoins spécifiques des patients 'psychiatriques' et surtout sur les obstaclesà ces prises en charge. Il propose des pistes d'amélioration notamment en renforçant <strong>la</strong>col<strong>la</strong>boration entre les équipes de psychiatrie et de soins palliatifs [résumé d'auteur]MESTRE C<strong>la</strong>ireTransmission de vie et rêve thérapeutique en psychothérapie transculturelleTOPIQUE 2011 ; 116 : 127-137http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=TOP_116_0127Aïcha est suivie brièvement en psychothérapie transculturelle pour stérilité. La jeune femme,algérienne et par<strong>la</strong>nt l'arabe, est venue en France après <strong>la</strong> mort d'une sœur aînée dont elle aépousé le mari. Le cadre pluridisciplinaire de <strong>la</strong> consultation et sa méthodologie permettentd'accueillir ses propos et ses rêves. L'analogie explicitée entre le monde des morts et le rêvepermettra l'expression d'un deuil compliqué. L'annonce singulière de <strong>la</strong> grossesse au sein de safamille impliquera l'analyse de <strong>la</strong> dynamique familiale [Résumé d'auteur]Rapports et publications en ligneARTEEL Paul, GOIKOLEA Jose Manuel, GISMONDI Rossel<strong>la</strong>, LOZE Jean-Yves, HUNTERMarkApprendre à vivre avec des troubles bipo<strong>la</strong>ires : guide à l'usage des patients et de leursprochesRueil Malmaison, 2011; 78 p.http://www.unafam.org/IMG/pdf/vivre_troubles_bipo<strong>la</strong>ires_web.pdfLe but de ce guide est d’offrir une information et des conseils à toutes les personnesconcernées par les troubles bipo<strong>la</strong>ires. Il sera utile autant pour <strong>la</strong> personne qui souffre detroubles bipo<strong>la</strong>ires que pour ses proches. [d’après le résumé d’auteur]LETARD ValérieEvaluation de l'impact du P<strong>la</strong>n Autisme 2008-2010 : comprendre les difficultés de sa miseen oeuvre pour mieux en re<strong>la</strong>ncer <strong>la</strong> dynamiqueParis, 2011; 95 p.http://www.solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_mission_autisme_Valerie_Letard-1.pdfLe travail a consisté à établir un bi<strong>la</strong>n de <strong>la</strong> mise en oeuvre des 30 mesures du p<strong>la</strong>n 2008-2010,à analyser les raisons des retards et des difficultés rencontrées et à en tirer des enseignementspour présenter des propositions. [d'après le résumé d'éditeur]116 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


BERNARDIN Elise, LEMERY Bernadette, BONNET Caroline, TREHONY A<strong>la</strong>inLe suicide <strong>dans</strong> les régions françaisesParis, 2007; 8 p.http://www.fnors.org/fnors/ors/travaux/suicide2006.pdfLes ORS transmettent mensuellement à leur Fédération une synthèse sur leurs publications.Une <strong>base</strong> d’information est ainsi constituée. Les études présentées ici sont issues de cette<strong>base</strong> et sont spécifiques au suicide. Elles ne représentent qu’une partie des travaux des ORSsur le suicide, chacun d’entre eux ayant traité de ce thème <strong>dans</strong> le cadre notamment de <strong>la</strong>préparation du Programme régional de santé publique de leur région.ELGIE R, VAN AMERONGEN AP, BYRNE P, ARIENZO S d', HICKEY C, LAMBERT M,SAPPIA SVivre avec une schizophrénie : un nouveau regard sur l'avenir. Guide d'information etd'accompagnement à l'usage des ma<strong>la</strong>des et de leurs prochesRueil Malmaison, 2005; 128 p.http://www.unafam.org/IMG/pdf/vivre-avec-une-schizophrenie-2.pdfCe guide vise à offrir un soutien à toutes les personnes concernées par une schizophrénie. Quevous soyez vous-même atteint par <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die ou que vous vous occupiez d'un proche ou d'unami touché par cette pathologie, vous trouverez <strong>dans</strong> ce guide des informations pouvant vousêtre utiles. Toutes les personnes qui ont participé à <strong>la</strong> rédaction de cet ouvrage jouissent d'uneexpertise reconnue <strong>dans</strong> <strong>la</strong> prise en charge de <strong>la</strong> schizophrénie, que ce soit en tant queprofessionnel de santé (médecin, infirmière…) ou en tant que famille ou proche de ma<strong>la</strong>dessouffrant de schizophrénie. L'objectif de ce livre est d'apporter des conseils simples et pratiquessur <strong>la</strong> manière de vivre une schizophrénie au quotidien. [d’après le résumé d’auteur]117 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


<strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsyPsychologieFévrier 2012ArticlesLUCAS Céline, ROMO Lucia, LEGAUFFRE Cindy, NICHOLS Emily, MORVANNOU Adèle,ADES JeanDistorsions cognitives <strong>dans</strong> le jeu récréatif et problématiqueALCOOLOGIE ET ADDICTOLOGIE 2011 ; 33 4 : 325-331Le terme de 'distorsion cognitive' est défini comme un traitement 'incorrect' des informations.Ces pensées 'déformées' mènent l’individu à tirer des conclusions fausses et négatives, commetel est le cas <strong>dans</strong> le jeu pathologique. Le joueur, avant et au cours de sa pratique de jeu,présente certaines distorsions cognitives qui le poussent à réfléchir d’une certaine manière etl’incitent à continuer de jouer. Dans cet article, nous nous intéressons précisément à l’illusion decontrôle, <strong>la</strong> superstition et le contrôle prédictif. Nous abordons également les différents outilspsychométriques existants pour l’évaluation des distorsions cognitives au cours de <strong>la</strong> prise encharge d’un joueur pathologique. Cet article met en évidence l’intérêt de l’étude des distorsionscognitives <strong>dans</strong> <strong>la</strong> prise en charge du joueur et plus particulièrement <strong>dans</strong> les thérapiescomportementales et cognitives. [résumé d'auteur]NOEL Marie-Pascale, DOCQUIER JL'inhibition cognitivo-verbale et l'inhibition motrice : une distinction nécessaire ?Approche par une intervention neuropsychologiqueANAE 2011 ; 23 114 : 345-352Cette étude clinique a pour objectif de mettre à l'épreuve <strong>la</strong> distinction entre les conceptsd'inhibition cognitivo-verbale et d'inhibition motrice en mesurant les effets de deux types derééducation, une rééducation de l'inhibition cognitivo-verbale et une rééducation de l'inhibitionmotrice, sur les capacités d'inhibition de l'enfant. Sept enfants présentant des difficultésd'inhibition et d'attention ont bénéficié des rééducations proposées. [...] [résumé d'auteur]118 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychologie


ENGLEBERT Jérôme, GAUTHIER JMGéographie et psychose : territoire et perte du corps communANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES 2011 ; 169 9 : 559-553http://www.em-premium.com/article/669282Face au constat d’impasse clinique que peut provoquer le discours du sujet psychotique, lesauteurs suggèrent une méthodologie alternative axée sur le rapport du sujet à sa propregéographie et à sa faculté de 'territorialisation'. À partir d’arguments issus de l’éthologie et de <strong>la</strong>phénoménologie, ils suggèrent une réflexion épistémologique de l’acte pour <strong>la</strong> pratique de <strong>la</strong>psychologie clinique avec les patients psychotiques. Ces actes que sont <strong>la</strong> ritournelle,l’ajustement social, <strong>la</strong> régu<strong>la</strong>tion affective ou encore l’intuition re<strong>la</strong>tionnelle, sont autant detémoins attestant que <strong>la</strong> problématique centrale de <strong>la</strong> psychose est à situer <strong>dans</strong> le spectre<strong>la</strong>rge et complexe de <strong>la</strong> perte du sens commun et du corps commun. [résumé d'auteur]COLAS MD, CHOLLET S, DAUDIN MLe SMPCAA : un espace pour les combattants de l'airANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES 2011 ; 169 10 : 674-678http://www.em-premium.com/article/678195Le SMPCAA, service médical de psychologie clinique appliquée à l’aéronautique, a été créé en1963 par le général André Missenard, psychiatre militaire, soucieux d’accueillir <strong>dans</strong> un lieuspécifique et adapté les 'personnels navigants' (pilotes de chasse ou de transport, pilotesd’hélicoptères, mécaniciens navigants et autres navigateurs de combat) en difficulté ou ensouffrance <strong>dans</strong> leur activité professionnelle. Depuis cette époque, plusieurs générations depsychiatres et de psychologues se sont re<strong>la</strong>yées pour poursuivre cette mission et accompagnersans relâche et en toutes circonstances, du temps de paix (celui de l’entraînement) à celui de <strong>la</strong>guerre, ces combattants de l’air. De <strong>la</strong> souffrance commune de tout un chacun (mais quiempêche de faire face aux exigences peu communes de l’aéronautique de défense) auxtroubles psychiques de guerre, le SMPCAA est un lieu unique où tout peut être dit et entendu,avec souvent pour seul désir en ligne de mire : repartir en vol pour remplir <strong>la</strong> mission. [résuméd'auteur]AJTONY ArpadDialogisme, réceptivité et individu. Quelques pistes d'investigation sur <strong>la</strong> premièrepériode du dialogismeBULLETIN DE PSYCHOLOGIE 2011 ; 64 515-5 : 457-457-469Cet article se propose d’étudier quelques moments de <strong>la</strong> période de naissance du dialogisme,apparu à <strong>la</strong> fin de <strong>la</strong> Grande Guerre, ainsi que l’interrogation des premiers auteurs dudialogisme, sur le rôle du <strong>la</strong>ngage et du pôle de <strong>la</strong> réceptivité, <strong>dans</strong> des situations decommunication. La mise en re<strong>la</strong>tion du concept du dialogue avec celui de l’individu permetd’insister sur certains aspects du contexte où d’autres auteurs, à partir des prémissescomparables à celles des 'dialogistes', adoptaient des positions plus pessimistes quant à <strong>la</strong>possibilité de gérer des re<strong>la</strong>tions interpersonnelles par le <strong>la</strong>ngage. Les questions soulevées à <strong>la</strong>fin du texte souhaitent apporter quelques éléments pour une interprétation possible de <strong>la</strong> notionde surdestinataire.[Résumé d'éditeur]119 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychologie


MARKOVA IvanaL'influence et <strong>la</strong> dialogicitéBULLETIN DE PSYCHOLOGIE 2011 ; 64 515-5 : 391-398Le modèle dominant, <strong>dans</strong> <strong>la</strong> plupart des théories de <strong>la</strong> psychologie sociale contemporaine,conçoit l’influence comme un flux d’information, de <strong>la</strong> source au récepteur. Par contraste, onaffirmera que <strong>la</strong> source et le récepteur agissent sur l’un l’autre : ils sont en interaction interne etles participants subissent des changements simultanés et des changements consécutifs. L’idéed’une interdépendance entre <strong>la</strong> conscience de soi et <strong>la</strong> conscience de l’autre a été, également,fondamentale <strong>dans</strong> le dialogisme et <strong>la</strong> dialogicité de Mikhaïl Bakhtine. La dialogicité ouvre desperspectives nouvelles sur les processus de l’influence. Dans cet article, afin de montrer <strong>la</strong>spécificité épistémologique de <strong>la</strong> dialogicité et le rapport entre <strong>la</strong> dialogicité et l’influencesociale, j’ai choisi de prendre, comme point de départ, les éléments suivants : l’interdépendancede Ego-Alter-Objet, <strong>la</strong> tension dialogique des oppositions et <strong>la</strong> polyphasie et polysémie <strong>dans</strong> <strong>la</strong>pensée et le dialogue.[Résumé d'éditeur]GROSSEN Michèle, SALAZAR ORVIG AnneProcessus d'influence, cadrage et mouvements discursifs <strong>dans</strong> un groupe focaliséBULLETIN DE PSYCHOLOGIE 2011 ; 64 515-5 : 425-438Le but de cette étude est de réexaminer <strong>la</strong> question de l’influence sociale sous l’angle dudialogisme. L’analyse porte sur un groupe focalisé soumis à un dilemme re<strong>la</strong>tif au secretmédical. Elle montre qu’à partir du cadrage externe, donné par le chercheur, chaque participantoriente son discours en fonction de <strong>la</strong> compréhension qu’il anticipe chez ses interlocuteurs. Lesparticipants opèrent ainsi divers cadrages internes qui correspondent à différents points de vueet portent dès lors à des réponses et argumentations différentes. <strong>Vu</strong>es sous cet angle, 'source'et 'cible' de l’influence ne constituent pas des entités distinctes qui s’influencent mutuellement,elles sont interdépendantes, en ceci que chacune contient des éléments de l’autre.[Résuméd'éditeur]TROGNON A<strong>la</strong>in, BATT Martine, MARCHETTI EliseLe dialogisme de <strong>la</strong> rationalité <strong>dans</strong> l'ordre de l'interactionBULLETIN DE PSYCHOLOGIE 2011 ; 64 515-5 : 439-455Les résultats des travaux consacrés, depuis 1920, aux groupes de résolution de problèmesconvergent sur l’idée que ce genre de groupe constitue un dispositif naturel d’accomplissementd’une rationalité collective, idée que <strong>la</strong> psychologie sociale du développement cognitif a établide son propre côté, et que <strong>la</strong> logique a formellement fondée. Examinant alors les propriétésidentifiées <strong>dans</strong> ces groupes, les auteurs montrent que le 'jeu de <strong>la</strong>ngage' de <strong>la</strong> 'discussionlibre' pourrait en constituer une synthèse adéquate. La discussion libre appartenant au niveau 2(ou 'ordre de l’interaction', ou 'ordre dialogique') des quatre niveaux d’analyse de <strong>la</strong> psychologiesociale selon Doise, les auteurs s’autorisent de <strong>la</strong> définition proposée par Moscovici du 'regardpsychosocial' pour affirmer que le niveau 2 constitue l’interface grâce à <strong>la</strong>quelle <strong>la</strong> rationalité,dont <strong>la</strong> connaissance scientifique, façonne <strong>la</strong> subjectivité et celle-ci pénètre le collectif. [Résuméd'éditeur]120 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychologie


DELELIS Gérald, CHRISTOPHE Véronique, BERJOT Sophie, DESOMBRE CarolineStratégies de régu<strong>la</strong>tion émotionnelle et de coping : quels liens ?BULLETIN DE PSYCHOLOGIE 2011 ; 64 515-5 : 471-479La régu<strong>la</strong>tion des affects peut prendre <strong>la</strong> forme d’une mise en œuvre de stratégies de coping,ainsi que de stratégies de régu<strong>la</strong>tion émotionnelle. Ces formes se recouvrent partiellement,mais différeraient <strong>dans</strong> les types d’actions qu’elles engendrent et <strong>dans</strong> les situations qui lesamorcent. Cette étude vise à déterminer les liens entre les stratégies de régu<strong>la</strong>tion émotionnelleet les stratégies de coping. Cent soixante-treize participants ont complété un questionnaire,incluant, conjointement, des mesures de régu<strong>la</strong>tion émotionnelle et de coping. Les résultatsmontrent des liens variés entre les stratégies de régu<strong>la</strong>tion émotionnelle et de coping. Ladiscussion souligne <strong>la</strong> pertinence de l’évaluation des stratégies de régu<strong>la</strong>tion émotionnelle etpermet de montrer les effets positifs de <strong>la</strong> réévaluation cognitive <strong>dans</strong> le choix d’une stratégiede coping.[Résumé d'éditeur]LE MALEFAN PascalLa psychothérapie naissante au sanatorium du Dr Sollier (1861-1933). A propos de Cam.S., délirante spiriteBULLETIN DE PSYCHOLOGIE 2011 ; 64 516-6 : 559-571A travers <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion d’un cas de névrose délirante spirite et de sa prise en charge, au sein dusanatorium du Dr Sollier, là même où Marcel Proust fut hospitalisé pour suivre une thérapie,nous illustrons de quelle manière et <strong>dans</strong> quel contexte <strong>la</strong> psychothérapie naissante a puchercher à sortir des voies de <strong>la</strong> suggestion hypnotique, quelquefois en y retombant, commec’est le cas ici. Mais l’occasion est donnée de mieux connaître le personnage et l’œuvre du DrSollier et de montrer quels liens pouvaient exister entre les soins aux ma<strong>la</strong>des nerveux et lesoin aux modernes toxicomanes, les deux affectés d’une dépossession d’eux-mêmes.[Résuméd'éditeur]CHOQUE JacquesLes modifications du schéma corporel selon l'âge [fiche]DOC'AMP 2011 ; 13 : 21-22La notion du schéma corporel peut se définir comme étant à <strong>la</strong> fois connaissance, le vécu et <strong>la</strong>représentation de notre corps. Or le corps est aussi le support de l'identité de <strong>la</strong> personne et de<strong>la</strong> représentation, très subjective, qu'elle a d'elle-même. Quand les troubles psychomoteursapparaissent, ils affectent aussi bien les capacités physiques, les perceptions psychologiquesque les re<strong>la</strong>tions affectives. D'où l'intérêt pour les professionnels de l'accompagnement defavoriser chez les personnes âgées cette perception de soi-même comme moyen devalorisation, de désir d'agir et de conscience de soi. [résumé d'auteur]121 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychologie


CHAUVEL Guil<strong>la</strong>ume, MAQUESTIAUX François, DIDIERJEAN André, JOUBERT Sven,DIEUDONNE Bénédicte, VERNY MarcUtilisation des processus mnésiques non déc<strong>la</strong>ratifs et automatiques <strong>dans</strong>l’apprentissage moteur : comment atténuer les effets du vieillissementGERIATRIE ET PSYCHOLOGIE & NEUROPSYCHIATRIE DU VIEILLISSEMENT 2011 ; 9 4 :455-463http://www.jle.com/fr/revues/medecine/gpn/e-docs/00/04/6F/67/article.phtmlLe vieillissement cognitif normal s’accompagne-t-il inexorablement d’une altération del’apprentissage moteur ? Cet article est une synthèse des recherches sur <strong>la</strong> question enconsidérant <strong>la</strong> distinction fonctionnelle entre deux types de processus mnésiques : lesprocessus déc<strong>la</strong>ratifs, contrôlés, et les processus non déc<strong>la</strong>ratifs, automatiques. Une littératureabondante indique que le vieillissement entrave l’apprentissage quand l’exécution des actionsmotrices implique le souvenir d’actions passées (mémoire épisodique) rappelées grâce à destraitements contrôlés (mémoire de travail). Cependant, d’autres études montrent que levieillissement n’affecte pas l’apprentissage quand les actions motrices sont exécutées sur unmode non verbal et automatique (en utilisant <strong>la</strong> mémoire procédurale). Ces résultats nous ontconduits à formuler l’hypothèse selon <strong>la</strong>quelle on peut réduire l’impact du vieillissement surl’apprentissage moteur en faisant prédominer les processus non déc<strong>la</strong>ratifs et automatiques.Des données récentes validant cette hypothèse sont présentées. Nos résultats soulignentl’importance du développement de nouvelles stratégies d’apprentissage moteur servant à'contourner' les processus mnésiques déc<strong>la</strong>ratifs et contrôlés [résumé d'auteur]PLOTON LouisCréer, s'épanouir et, pourquoi-pas, écrire à 80 ans ?GERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 137 : 85-93http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=GS_137_0085Ecrire est difficile, mais il est désormais possible de le faire par personne interposée. Ecrire<strong>dans</strong> <strong>la</strong> grande vieillesse, sous quelque forme que ce soit, est une des meilleures façons detémoigner et de <strong>la</strong>isser une trace. C'est aussi une excellente façon de faire un bi<strong>la</strong>n de vieayant des effets bénéfiques au p<strong>la</strong>n psychologique. [résumé d'auteur]FILIOD Jean-PaulAu-delà de l'art : créativité et expérience esthétiqueGERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 137 : 37-48http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=GS_137_0037Présente en de nombreux lieux, <strong>la</strong> créativité, par sa parenté directe avec <strong>la</strong> création, nousentraîne sur le terrain de l'art. Or, l'art, comme l'esthétique, armés d'une référence au Beau,sont opérateurs de hiérarchie et de division. À dessein, notre réflexion <strong>la</strong>isse de côté <strong>la</strong> questiondu goût, et se centre sur les sens. Une telle approche permet d'accéder à l'inédit qui affecte unsujet en situation de créativité. Dans des contextes de rencontre entre sujets, <strong>la</strong> question sepose alors de l'é<strong>la</strong>boration d'un monde commun et de formes de partage sur cette <strong>base</strong>esthétique. [résumé d'auteur]122 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychologie


DADOUN RogerGrand âge : Le temps de <strong>la</strong> re-création. Vers un grand tournant centenaireGERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 137 : 13-22http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=GS_137_0013Pour mettre en lumière divers aspects du grand âge, objet courant d'ignorance ou deméconnaissance (le tristement célèbre processus prétendument sénile du 'retomber enenfance'), il vaut <strong>la</strong> peine d'insister sur les capacités créatrices ou recréatrices de l'enfancecomme de <strong>la</strong> vieillesse. L'espérance de vie qui augmente (à travers de f<strong>la</strong>grantes inégalités)annonce une ère de centenaires de plus en plus nombreux, en voie de se constituer en faitanthropologique majeur, susceptible d'imprimer un tournant original et imprévisible aumouvement d'une civilisation dont le 'ma<strong>la</strong>ise ' (Freud) confine souvent à <strong>la</strong> 'débâcle' (Péguy)[résumé d'auteur]BRUN AnneRepères pour une évaluation de <strong>la</strong> créativitéGERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 137 : 49-65http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=GS_137_0049S'il est impossible d'évaluer en soi le taux de créativité d'un sujet, ainsi que de sérier les formesprévisibles de cette créativité, en revanche l'évaluation d'un processus créatif peut êtreenvisagée, au sein d'un atelier à médiation, de façon individuelle ou groupale. L'extensionsignificative ces dernières années des pratiques de soin référées au champ artistique engérontologie atteste de <strong>la</strong> portée thérapeutique de ces dispositifs. Il s'agira d'abord de préciser<strong>la</strong> différence entre créativité et création, afin de définir c<strong>la</strong>irement <strong>la</strong> visée d'une évaluation de <strong>la</strong>créativité, puis de différencier, en pratiques institutionnelles, deux types principaux de dispositifsà médiation qui engagent des modalités différentes de créativité, et enfin de proposer quelquesrepères pour une évaluation de <strong>la</strong> créativité chez les sujets âgés. Nous verrons que le travailthérapeutique avec des patients souffrant de différentes formes de démence, nécessite deprendre en compte d'autres formes de <strong>la</strong>ngage que le <strong>la</strong>ngage verbal, à savoir le <strong>la</strong>ngage ducorps ou le <strong>la</strong>ngage sensori-moteur, particulièrement sollicités <strong>dans</strong> le cadre des médiationsthérapeutiques. [résumé d'auteur]MOORS AstridL'art et <strong>la</strong> manièreOBJECTIF SOINS 2011 ; 201 : 41-44MASSON André-MarieEchos cognitifs et résonance émotionnelle : quelle partition ?REVUE DES HOPITAUX DE JOUR PSYCHIATRIQUES ET DES THERAPIESINSTITUTIONNELLES 2011 ; 13 : 11-14Cognition et émotion : <strong>la</strong> primauté de l’une ou de l’autre est un long débat qui est loin d’êtreclos. Surréalisme, psychanalyse, béhaviorisme, cognitivisme, symbolisme et neurosciencessont autant de mouvements qui nous éc<strong>la</strong>irent sur ce qui nous dépasse et se proposent denous affranchir de <strong>la</strong> condition humaine ; chaque approche, par <strong>la</strong> transcendance qu’elledévoile est résonance, comme toute expression de celle-ci est chemin de <strong>la</strong> première ; cesdifférents mouvements font vibrer par le récit de l’histoire qui nous gouverne : schémas,programmes, modèles et mythes n’en sont que des émanations. [D'après le résumé d'auteur]123 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychologie


Rapports et publications en ligneBRUWIER GenevièveLa grossesse psychique : l'aube des liensBruxelles, 2012; 34 p.http://www.yapaka.be/sites/yapaka.be/files/55_grossesse-web.pdfL’échographie a apporté un savoir sur l’enfant à naître. Les ‘compétences perceptives du fœtus’lui permettent de réagir à son environnement et lui donnent un statut de sujet à part entière.Mais de quel sujet parle-t-on ? Aux changements corporels et physiologiques de <strong>la</strong> gestation,s’articule un travail psychique intense : neuf mois pour penser l’enfant à venir et se pensermère, père de cet enfant. Cette période interroge et ravive un passé re<strong>la</strong>tionnel parfois ‘oublié’.L’enfant à naître convoque les acteurs du passé, liés ou non à des souvenirs traumatiques quipeuvent interférer douloureusement <strong>dans</strong> le processus du ‘devenir mère’ et du ‘devenir père’.Accompagnant ce processus, les professionnels sont aussi interpellés à titre personnel.Comment garder son cadre de travail face aux émotions ? Comment appréhender et donnersens à ce que vit une mère, un père en souffrance ? [résumé d’auteur]124 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychologie


<strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsyPsychothérapieFévrier 2012ArticlesSOULIGNAC Rodolphe, CALZADA Gérard, MEID Sylvie, KHAZAAL Yasser, KHAN RiazThérapie narrative de groupe en alcoologie : construire ensemble de nouvelles histoiresde vieALCOOLOGIE ET ADDICTOLOGIE 2011 ; 33 4 : 345-349Cet article présente une expérience originale d’utilisation de <strong>la</strong> thérapie narrative en groupe enalcoologie <strong>dans</strong> le service d’addictologie des Hôpitaux universitaires de Genève. Nos premièresconstatations cliniques <strong>la</strong>issent penser que les approches narratives constituent pour lespatients dépendants un excellent moyen de réappropriation de leur histoire. Ce<strong>la</strong> permet deremettre au centre le patient et ses intentions plutôt que <strong>la</strong> substance psychoactive et sesconséquences, avec comme corol<strong>la</strong>ire une re<strong>la</strong>nce d’espoir <strong>dans</strong> le processus de <strong>la</strong> thérapie.[résumé d'auteur]MIRABEL SARRON CThérapies comportementales et cognitives et troubles de l'humeurANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES 2011 ; 169 9 : 595-605http://www.em-premium.com/article/669296Différentes psychothérapies sont proposées aux patients déprimés, parmi lesquelles lesthérapies comportementales et cognitives (TCC). Ce sont des thérapies brèves qui ont montréleur efficacité <strong>dans</strong> l’accélération de <strong>la</strong> rémission clinique et <strong>la</strong> diminution du taux des récidivesdépressives. Elles agissent à plusieurs niveaux : au niveau des symptômes en remettant lepatient en activité, au niveau des modes de pensée dépressifs et au niveau des vulnérabilitéspsychologiques personnelles appelées 'schémas cognitifs', qui contribuent fortement à l’étatdépressif et à ses rechutes. La TCC possède ses indications qui sont déterminées après desentretiens préliminaires, ou 'analyse fonctionnelle', pratiqués par un thérapeute ayant suivi uneformation spécifique en TCC. Nous présentons <strong>dans</strong> ce dossier les différents modèlescomportementaux et cognitifs auxquels se réfèrent les TCC <strong>dans</strong> les troubles de l’humeur, lesétudes d’évaluation de ces thérapies <strong>dans</strong> leurs différents champs d’application actuels. Nousdécrivons ensuite le déroulement d’une thérapie à partir d’un cas clinique. Si les pratiquesthérapeutiques ont évolué depuis 30 ans, les TCC conservent toujours leurs objectifs principaux125 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychothérapie


d’améliorer l’humeur ou les symptômes résiduels et de diminuer le taux de rechutes etrécidives, y compris <strong>dans</strong> les nouvelles approches de pleine conscience ou 'mindfulness-<strong>base</strong>dcognitive therapy'. [résumé d'auteur]GRANIER FLes thérapies médiatisées. Art-thérapieANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES 2011 ; 169 10 : 680-684http://www.em-premium.com/article/678198L’art-thérapie (AT) a succédé à <strong>la</strong> psychopathologie de l’expression (PE). Ses indications sesont é<strong>la</strong>rgies au-delà de <strong>la</strong> psychiatrie. Elle peut être projet de soin, et de vie. Elle nécessite uncadre et une organisation. Ses orientations peuvent se faire soit vers <strong>la</strong> création personnelle,soit vers le travail psychothérapique. [résumé d'auteur]LECOURT EdithLes thérapies médiatisées, médiations artistiques : MusicothérapieANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES 2011 ; 169 10 : 685-689http://www.em-premium.com/article/678199La musicothérapie est une des quatre spécialités des arts-thérapies. Elle est connue depuisl’Antiquité et <strong>dans</strong> toutes les cultures. Sa professionnalisation est récente, en France et sur lep<strong>la</strong>n international. Cet article présente un bref historique, les <strong>base</strong>s théoriques, les principalesméthodes, les indications et les modalités d’évaluation de ses effets thérapeutiques. Le lecteury trouve le débat sur <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce de l’art <strong>dans</strong> les thérapies, et des précisions sur les nouvellesformations (Master professionnel et recherche). [résumé d'auteur]VEYRAT JGLes thérapies médiatiséesANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES 2011 ; 169 10 : 679http://www.em-premium.com/article/678197Les indications des thérapies médiatisées sont de plus en plus nombreuses, en particulier chezles patients addictifs ou psychosomatiques, fonctionnant sur le mode de l’alexithymie. Pourtraiter ce sujet, j’ai fait appel à deux spécialistes incontestés : le Dr François Granier pour l’artthérapieet Mme Edith Lecourt pour <strong>la</strong> musicothérapie. [résumé d'auteur]LE MALEFAN PascalLa psychothérapie naissante au sanatorium du Dr Sollier (1861-1933). A propos de Cam.S., délirante spiriteBULLETIN DE PSYCHOLOGIE 2011 ; 64 516-6 : 559-571A travers <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion d’un cas de névrose délirante spirite et de sa prise en charge, au sein dusanatorium du Dr Sollier, là même où Marcel Proust fut hospitalisé pour suivre une thérapie,nous illustrons de quelle manière et <strong>dans</strong> quel contexte <strong>la</strong> psychothérapie naissante a puchercher à sortir des voies de <strong>la</strong> suggestion hypnotique, quelquefois en y retombant, commec’est le cas ici. Mais l’occasion est donnée de mieux connaître le personnage et l’œuvre du Dr126 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychothérapie


Sollier et de montrer quels liens pouvaient exister entre les soins aux ma<strong>la</strong>des nerveux et lesoin aux modernes toxicomanes, les deux affectés d’une dépossession d’eux-mêmes.[Résuméd'éditeur]HOUZEL DidierL'observation à domicile : une méthode thérapeutique en psychiatrie du nourrissonDIALOGUE 2011 ; 193 : 125-137http://www.cairn.info/revue-dialogue-2011-3-page-125.htmLa méthode d’observation des nourrissons a été mise au point par Esther Bick pour <strong>la</strong> formationde psychothérapeutes d’enfants. Cette méthode est susceptible d’apporter une aide auxparents et aux enfants en cas de difficultés re<strong>la</strong>tionnelles ou de perturbationspsychopathologiques précoces de l’enfant. L’auteur décrit une application thérapeutique de <strong>la</strong>méthode d’Esther Bick qu’il illustre par du matériel clinique. [résumé d'auteur]LEMAIRE Jean GParole et sexualité : L'archaïque et le pluriel au cœur du Je et du NousDIALOGUE 2011 ; 193 : 41-52http://www.cairn.info/revue-dialogue-2011-3-page-41.htmParole et sexualité sont à <strong>la</strong> fois modes d’expression et actes, avec des dimensionsindividuelles et plurielles. Leurs lointaines origines biopsychologiques les enracinent <strong>dans</strong> lesfondements inconscients du psychisme humain, d’où elles émergent en constituant et le Moiindividuel de <strong>la</strong> conscience humaine et <strong>la</strong> perception moins consciente d’une appartenancegroupale, <strong>base</strong> narcissique d’un Nous, dont <strong>la</strong> résurgence est sensible au sein de tous lesensembles groupaux, familiaux, sociaux, et bien sûr <strong>dans</strong> <strong>la</strong> vie conjugale et sexuelle. Unethérapie approfondie en couple impose à l’analyste cette compréhension psychanalytiquedouble, individuelle et duelle, pour saisir l’intrication des deux dimensions <strong>dans</strong> tous leursconflits, notamment à travers l’expression sexuelle. [résumé d'auteur]BOUDARSE Khalid, DODELIN MartineDe <strong>la</strong> visite médiatisée : Etude cliniqueDIALOGUE 2011 ; 193 : 139-152http://www.cairn.info/revue-dialogue-2011-3-page-139.htmLa visite médiatisée fait partie des outils utilisés par les professionnels du champ médico-socia<strong>la</strong>fin de permettre des contacts entre parent(s) et enfant(s). Contrairement à l’entretien et àl’observation, elle n’a pas de cadre de référence théorique et clinique précis. Comment doncconcevoir un protocole et un cadre à <strong>la</strong> visite médiatisée ? Sur quelle conception de <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tiond’aide pouvons-nous nous appuyer pour penser nos manières d’être et de travailler, pourpenser les différents niveaux d’interactions qu’engagent les bénéficiaires des visites et poursaisir les transactions affectives et imaginaires que ces derniers nouent avec les professionnelsque nous sommes ? C’est ce cadre spécifique de <strong>la</strong> VM que l’article interroge en s’appuyant surl’exemple d’un dispositif mis en p<strong>la</strong>ce pour restaurer le contact entre un père souffrant depsychose et sa petite fille, victime de violences paternelles quand elle était nourrisson. [résuméd'auteur]127 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychothérapie


PAYEN FrançoiseSexualité et parole en thérapie de couple : Au-devant de <strong>la</strong> scène ou <strong>dans</strong> les coulissesDIALOGUE 2011 ; 193 : 53-66http://www.cairn.info/revue-dialogue-2011-3-page-53.htmLorsque des consultants parlent de sexualité en thérapie de couple, ils s’expriment selon desmodalités très variées, du registre romantique au registre technique, via des expressionsparfois crues. Derrière cette diversité le thérapeute peut percevoir des souffrances ou desdéfenses qui donnent une indication sur <strong>la</strong> problématique du couple. Car, au-delà de <strong>la</strong>sexualité désignant des comportements, c’est du sexuel, entendu comme un fondementexistentiel de l’humain, qu’il s’agit. Il arrive que des couples n’en parlent pas du tout, l’absencede parole <strong>la</strong>issant transparaître des imagos maternelles ou paternelles angoissantes quis’entrecroisent entre les conjoints. L’article s’interroge enfin sur <strong>la</strong> dimension transférocontretransférentielleen jeu ici. Quelques vignettes cliniques illustrent <strong>la</strong> façon dont lethérapeute recueille les paroles entendues selon son imaginaire et sa fantasmatique propre.[résumé d'auteur]PLOTON LouisCréer, s'épanouir et, pourquoi-pas, écrire à 80 ans ?GERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 137 : 85-93http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=GS_137_0085Ecrire est difficile, mais il est désormais possible de le faire par personne interposée. Ecrire<strong>dans</strong> <strong>la</strong> grande vieillesse, sous quelque forme que ce soit, est une des meilleures façons detémoigner et de <strong>la</strong>isser une trace. C'est aussi une excellente façon de faire un bi<strong>la</strong>n de vieayant des effets bénéfiques au p<strong>la</strong>n psychologique. [résumé d'auteur]BRUN AnneRepères pour une évaluation de <strong>la</strong> créativitéGERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 137 : 49-65http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=GS_137_0049S'il est impossible d'évaluer en soi le taux de créativité d'un sujet, ainsi que de sérier les formesprévisibles de cette créativité, en revanche l'évaluation d'un processus créatif peut êtreenvisagée, au sein d'un atelier à médiation, de façon individuelle ou groupale. L'extensionsignificative ces dernières années des pratiques de soin référées au champ artistique engérontologie atteste de <strong>la</strong> portée thérapeutique de ces dispositifs. Il s'agira d'abord de préciser<strong>la</strong> différence entre créativité et création, afin de définir c<strong>la</strong>irement <strong>la</strong> visée d'une évaluation de <strong>la</strong>créativité, puis de différencier, en pratiques institutionnelles, deux types principaux de dispositifsà médiation qui engagent des modalités différentes de créativité, et enfin de proposer quelquesrepères pour une évaluation de <strong>la</strong> créativité chez les sujets âgés. Nous verrons que le travailthérapeutique avec des patients souffrant de différentes formes de démence, nécessite deprendre en compte d'autres formes de <strong>la</strong>ngage que le <strong>la</strong>ngage verbal, à savoir le <strong>la</strong>ngage ducorps ou le <strong>la</strong>ngage sensori-moteur, particulièrement sollicités <strong>dans</strong> le cadre des médiationsthérapeutiques. [résumé d'auteur]128 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychothérapie


NARFIN Ro<strong>la</strong>ndTransfert et contre-transfert [fiche]REVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 60 176 : 49-50http://www.em-consulte.com/article/684772Au cours d'une psychothérapie analytique le patient revit et projette sur le soignant desémotions et des désirs se rapportant à l'une des deux figures parentales. Le thérapeute, de soncôté, peut être conduit à des réminiscences qui vont devenir des outils pour le diagnostic.Grâce à sa pratique et sa formation, le soignant peut maintenir <strong>la</strong> bonne distance qui permettrad'obtenir les effets thérapeutiques voulus. [résumé d'éditeur]ANZIEU DanielLes débuts du psychodrame en France (1946-1972)REVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 2011 ; 56-1 : 9-24http://dx.doi.org/10.3917/rppg.056.0009L’auteur précise le contexte culturel qui a favorisé l’introduction du psychodrame en France. Ildécrit ensuite les étapes du développement du psychodrame : psychothérapie collective desenfants inadaptés sco<strong>la</strong>ires, psychothérapie individuelle des enfants psychotiques, formationpsychologique des adultes. Il résume enfin <strong>la</strong> diversité des recherches théoriques. [résuméd'éditeur]ANCELIN SCHUTZENBERGER AnneJ-L Moreno (1889-1974), Du théâtre au psychodrameREVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 2011 ; 56-1 : 25-39http://dx.doi.org/10.3917/rppg.056.0025En s’appuyant sur des éléments biographiques inconnus du grand public, l’auteur revisite <strong>la</strong> vieet l’œuvre de Jacob Levy Moreno, fondateur du psychodrame et un des pionniers de <strong>la</strong>psychothérapie de groupe. Elle se montre particulièrement attentive à <strong>la</strong> personnalitébouillonnante et au cheminement intellectuel qui a toujours été très lié aux diversespérégrinations de cet homme qui savait tirer de chaque rencontre, le meilleur. [résuméd’éditeur]ROBINSON BrenardLe jeu, l'amour, l'enfant : l'immarcescible du psychodrameREVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 2011 ; 56-1 : 99-113http://dx.doi.org/10.3917/rppg.056.0099Il y a <strong>dans</strong> le dispositif inventé par Moreno une curieuse analogie avec <strong>la</strong> structure de <strong>la</strong>passion amoureuse. En témoignent, d’une part, certaines anecdotes contemporaines de <strong>la</strong>naissance du psychodrame qui nous montrent son inventeur <strong>dans</strong> une sorte d’extaseamoureuse et mystique. Mais aussi, d’autre part, <strong>la</strong> structure du groupe humain où chacunrelâche sa garde pour accéder au jeu et au temps de l’enfance, temps vide, ‘ temps mort ’ bienvivant de l’histoire psychique. C’est cet artefact qui présentifie le pulsionnel et le traumatisme,permettant un temps de transmission. Ce qui en nous ne flétrit pas, ne disparaît pas, ce qui està <strong>la</strong> fois inaltérable et indéfectible, en un mot l’immarcescible enfant, se révèle présent derrière129 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychothérapie


l’absence. Passage d’un singulier par un collectif, du ‘ je ’ au ‘ on ’, moment premier de l’histoiredes positions personnelles. [résumé d’éditeur]HERY PhilippeDes jeux d'un instant pour un passé persistantREVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 2011 ; 56-1 : 87-97http://dx.doi.org/10.3917/rppg.056.0087Après avoir présenté le dispositif et les règles qui encadrent le psychodrame psychanalytiquede groupe, cet article retrace plusieurs séquences cliniques issues d’une même session depsychodrame. Ce détour par <strong>la</strong> clinique se propose d’illustrer ce qui fait <strong>la</strong> spécificité de ce typede psychodrame : en particulier comment ce type de travail permet de faire émerger etd’analyser progressivement, en les resituant toujours <strong>dans</strong> leurs différentes dimensionstransférentielles, les contenus et les processus intersubjectifs et intrapsychiques inconscientsqui se trouvent mobilisés <strong>dans</strong> un tel dispositif groupal. On aperçoit comment s’y entrecroise leprésent des liens se tissant <strong>dans</strong> l’horizontalité du groupe avec le passé propre à chaque sujetconsidéré <strong>dans</strong> <strong>la</strong> verticalité de son histoire, et comment cette concordance des temps s’yconjugue à <strong>la</strong> fois au singulier et à <strong>la</strong> fois au pluriel. [résumé d’éditeur]SCHIAVINATO JacquesAbord de <strong>la</strong> violence et de l'agressivité <strong>dans</strong> l'analyse de groupe et le psychodrameREVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 2011 ; 56-1 : 127-142http://dx.doi.org/10.3917/rppg.056.0127Cet article vise à montrer comment violence et agressivité peuvent être abordées et traitées<strong>dans</strong> un dispositif d’analyse de groupe et de psychodrame avec des postadolescents <strong>dans</strong> unservice médico-psychologique universitaire (smpu). À noter que l’auteur distingue nettementviolence et agressivité même si celle-ci peut parfois s’exprimer par des agir violents.L’agressivité témoigne d’un lien où peuvent s’intriquer amour et haine, <strong>la</strong> violence au contrairetraduit un mouvement de désobjectivation <strong>dans</strong> une perspective de restauration de l’identité dusujet. Il s’agit d’un véritable mécanisme de survie psychique, le sujet se sentant menacé au plusfort de son intégrité et parfois aux dépens de sa vie, souvent par le seul fait de se sentir sollicitéà investir un objet. [résumé d’éditeur]SLOMSKA SCHMITT Marzena, LEYMARIE Jean-PierreLe bizutage du destin,' 'Le psychodrame à l'adolescence, une histoire à construire'REVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 2011 ; 56-1 : 115-126http://dx.doi.org/10.3917/rppg.056.0115Dans cet article, nous présentons le parcours thérapeutique d’un groupe de psychodramecomposé de cinq adolescents présentant de graves atteintes narcissiques et identitaires. Lapartie clinique illustre <strong>la</strong> création d’un espace de portance de <strong>la</strong> parole coanimé par deuxthérapeutes durant deux années selon les modalités du dispositif d’analyse de groupe et depsychodrame. Ce cadre théorico-pratique a été conçu avec les qualités du médium malléablepour pouvoir y accueillir les traces restées impensables des atteintes précoces de <strong>la</strong>symbolisation. Ce dispositif analytique, en appui sur le site institutionnel de l’hôpital de jour apermis que se développe, à partir des sensorialités immergées <strong>dans</strong> l’infantile sur le théâtre ducorps, <strong>dans</strong> les rêves et les jeux, un processus de penser ouvrant les voies à l’appropriationd’un travail d’historicisation des événements traumatiques et désorganisateurs de leur vie.[résumé d’éditeur]130 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychothérapie


BRANCHARD Laurent, PIRLOT GérardDe <strong>la</strong> violence à l'agressivité, du passage à l'acte à <strong>la</strong> mise en acte, du groupe au sujetREVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 2011 ; 56-1 : 201-214http://dx.doi.org/10.3917/rppg.056.0201La psychothérapie d’enfants souffrant de déficience intellectuelle nécessite parfois desadaptations du cadre c<strong>la</strong>ssique en face à face. Il s’agit alors d’ inventer ’ un cadrepsychothérapeutique qui ne viendrait pas répéter <strong>la</strong> violence du handicap. Le présent travailconstitue une expérience de psychothérapie de groupe où <strong>la</strong> mise en acte de <strong>la</strong> violence estabordée comme un support symbolique plutôt qu’un empêchement de penser, utilisant unemédiation de jeu d’attaque. L’expérience peut être discutée sur ses limites, mais sembleindiquer que <strong>la</strong> dynamique de groupe avec des enfants souffrant de déficience intellectuellepuisse obéir aux mêmes ‘ règles ’ que celles pour des enfants dits névrosés. Aussi, les enfantsconcernés semblent se saisir du cadre proposé et pouvoir entrer <strong>dans</strong> un travail de mise ensymbolisation. [résumé d’éditeur]SOMMANTICO MassimilianoSur le dévoilement d'un pacte dénégatif en psychothérapie psychalytique de coupleREVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 2011 ; 56-1 : 159-169http://dx.doi.org/10.3917/rppg.056.0159L’auteur, en s’appuyant sur <strong>la</strong> théorisation re<strong>la</strong>tive aux alliances inconscientes, notamment aupacte dénégatif, décrit le processus d’une psychothérapie psychanalytique de couple conduiteen cothérapie. À travers l’analyse et <strong>la</strong> discussion des différentes phases de cettepsychothérapie psychanalytique, qui s’est déroulée pendant plusieurs années, l’auteur décrit leprocessus par lequel les membres du couple, mais plus en général le néo-groupethérapeutique, peut arriver jusqu’au dévoilement d’un pacte dénégatif ; pacte qui résultera êtrece qui a permis au couple de se fonder comme famille à <strong>la</strong> naissance de <strong>la</strong> première filleaffectée du syndrome de Down. Plus particulièrement, l’auteur s’arrête sur l’analyse d’un rêveet des associations sur le même qui montrent bien <strong>la</strong> nouvelle possibilité pour le couple d’ouvrir<strong>la</strong> boîte de Pandore des affects monstrueux et innommables, jusqu’alors refoulés et, ou déniés.En résultera <strong>la</strong> possibilité pour les membres du couple de se vivre finalement comme desparents ‘ suffisamment bons ’ face à cette fille ‘ insuffisamment bonne ’. [résumé d’éditeur]JACQUET EricEpreuve' du cadre et processus de subjectivation <strong>dans</strong> un groupe thérapeutique dejeunes enfantsREVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 2011 ; 56-1 : 215-227http://dx.doi.org/10.3917/rppg.056.0215L’auteur propose d’explorer l’ébauche du processus de subjectivation se développant lors de <strong>la</strong>phase initiale de mise en cadre <strong>dans</strong> un groupe thérapeutique accueil<strong>la</strong>nt des enfants autisteset psychotiques entre 4 et 6 ans. En appui sur <strong>la</strong> polysémie des termes, on décèle différentsniveaux ‘ d’épreuve ’ du cadre et du ‘ coéprouvé ’ en groupe qui font trace comme amorce desymbolisation primaire. Il suggère d’entendre les déclinaisons de l’épreuve de soi <strong>dans</strong>l’épreuve du cadre comme une représentation de <strong>la</strong> maturation psychique s’effectuant au seinde l’espace thérapeutique, mais aussi comme analogon de <strong>la</strong> maturation psychique <strong>dans</strong> sonensemble, telle qu’elle s’effectue au sein de l’environnement primaire qui est non seulementmaternel mais aussi groupal et donc intersubjectif (entendu que du groupal est aussi contenu<strong>dans</strong> le maternel). Cette étude p<strong>la</strong>ide, en outre, pour une complexification de <strong>la</strong> dualité cadre,processus permettant d’appréhender <strong>la</strong> construction interne de <strong>la</strong> limite contenant à partir desboucles intersubjectives. [résumé d’éditeur]131 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychothérapie


LEVANTAL Jean-YVESPrendre le temps d'être pris de courtREVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 2011 ; 56-1 : 41-66http://dx.doi.org/10.3917/rppg.056.0041Lorsqu’un dispositif se dote d’une scène, celle-ci appelle toujours d’autres lieux et d’autrestemps. Théâtre et psychodrame entretiennent cette part commune et <strong>la</strong> différencient <strong>dans</strong> leursressorts et leurs buts. Partant de là, <strong>la</strong> réflexion se porte ensuite sur <strong>la</strong> topique dupsychodrame, sur les règles qui en désignent l’exploitation et en suggèrent les temps pour untravail psychanalytique. L’exigence de cette référence prend racine <strong>dans</strong> l’hétérogénéité destemps des instances psychiques. Les déphasages de ces derniers réc<strong>la</strong>ment un travail quis’entretient et progresse par les rapports entre l’individu et le groupe. La théâtralité présente lesconditions, les tensions et les effets du partage des temps avec les autres ; <strong>la</strong> dramatisationsymbolique accède à ce qu’ils représentent. Si l’une et l’autre peuvent faire surgir des élémentsrefoulés, seule <strong>la</strong> seconde est gage d’é<strong>la</strong>boration. L’attention à <strong>la</strong> première vaut donc pour lepatient cheminement vers <strong>la</strong> seconde, pour le jeu qu’elle rétablit avec l’absence et lesconditions traumatiques. Ce jeu, instaurateur d’un dégagement, contraste avec certainespratiques en faveur <strong>dans</strong> l’actualité. Le psychodrame reprend ce qu’elles prétendent conclure.[résumé d’éditeur]GIBEAULT A<strong>la</strong>inPsychodrame et expérience du rêve, De l'é<strong>la</strong>boration de <strong>la</strong> violence <strong>dans</strong> le psychodramed'un patient schizophrèneREVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 2011 ; 56-1 : 67-86http://dx.doi.org/10.3917/rppg.056.0067Le psychodrame psychanalytique offre un dispositif symbolisant qui permet de déjouer lesmécanismes de défense psychotiques visant à éviter les enjeux de <strong>la</strong> part d’imaginaire etd’inconnu <strong>dans</strong> <strong>la</strong> vie psychique. L’exemple d’un jeune patient schizophrène suivi enpsychodrame psychanalytique individuel depuis un peu plus de quatre ans permet de montrerles enjeux de <strong>la</strong> solution psychotique et les conditions possibles d’une é<strong>la</strong>boration de <strong>la</strong>violence et de <strong>la</strong> destructivité <strong>dans</strong> un processus de symbolisation. Ce travail est illustré par <strong>la</strong>fonction du rêve <strong>dans</strong> <strong>la</strong> vie psychique : du rêve traumatique et répétitif de l’enfance au récit dedeux ‘ mauvais ’ rêves figurant son fonctionnement psychotique après un an et demi depsychodrame jusqu’à un ‘ bon ’ rêve, un peu plus de deux années plus tard. Ces rêvestémoignent des capacités de régression formelle et topique acquises grâce au psychodramechez un patient qui, lors du premier entretien, n’évoquait que des cauchemars dont il ne pouvaitse souvenir. L’expérience du rêve est ainsi un témoin privilégié pour apprécier l’évolution duprocessus analytique <strong>dans</strong> <strong>la</strong> cure par le psychodrame de ce patient psychotique. [résuméd’éditeur]GIMENEZ Guy, BARTHELEMY SophieLe temps de <strong>la</strong> prise de note. Propositions d'une méthode de notation <strong>dans</strong> les groupescliniquesREVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 2011 ; 56-1 : 171-185http://dx.doi.org/10.3917/rppg.056.0171Le travail de <strong>la</strong> prise de notes en situations cliniques groupales est une question importante, quipourtant a été peu travaillée. Elle fait partie du dispositif et du cadre interne du clinicien, et doitêtre pensée de façon précise. L’activité de notation questionne notre choix implicite sur ce qu’ilest pertinent (ou pas) de repérer, noter et interpréter, ainsi que notre façon de traiter le matérielclinique pendant et après les séances. Pour ces raisons, il nous semble important d’étudier132 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychothérapie


avec précision notre méthode d’observation. Le projet de cet article est de faire le point sur lesqualités d’une prise de notes pertinente en situation de groupe, et de présenter une méthodequi réponde à ces attentes. Il s’agit d’une méthode de prise de notes é<strong>la</strong>borée pour lessituations de groupe, en colonnes et qui a pour objectif de maintenir en lien, tout en lesséparant, quatre niveaux de découpage de <strong>la</strong> réalité psychique : <strong>la</strong> description et le repérage de<strong>la</strong> chaîne associative groupale, les ‘ scénarios de <strong>base</strong> ’ sous-jacents, les réactions internes etinter-transférentielles, et les hypothèses sur les phénomènes observés. [résumé d’éditeur]LECOURT ÉdithLe contact sonore, de Freud à <strong>la</strong> musicothérapie analytique de groupeREVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 2011 ; 57-2 : 157-170http://dx.doi.org/10.3917/rppg.057.0157Cet article porte sur ce que le simple contact entre deux sons peut nous apprendre de <strong>la</strong>re<strong>la</strong>tion. L’auteur montre comment <strong>la</strong> notion de ’contact sonore’ a été un sujet d’intérêtparticulier pour Freud dès ses premiers travaux. On y trouve les notions de ’parenté sonore’,d’’action par contact de sons’, et de ’valeur psychique d’un son’. Par <strong>la</strong> suite, le texte développeles notions d’’effet Pan’, traumatique, et de son opposé, le ’son passeur’, effets observés parl’auteur <strong>dans</strong> <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion clinique, à <strong>la</strong> recherche de ce qui se joue de <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion à ce niveausensoriel. La dernière partie est consacrée à <strong>la</strong> reprise de ces effets sonores <strong>dans</strong> le dispositifde ’musicothérapie analytique de groupe’, centrée, justement, sur <strong>la</strong> communication sonore, àpartir de deux exemples. Enfin, l’auteur montre au travers de l’’effet d’ensemble ’que <strong>la</strong>production d’un son a déjà pour enjeu <strong>la</strong> question de l’attraction, répulsion et de l’accordageentre soi et l’objet, entre soi et son environnement. [résumé d’auteur]DELION PierreCoudre doucement sujet, corps, groupe, institution : réflexions à partir des pratiques dupacking jusqu'à une psychothérapie institutionnelleREVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 2011 ; 57-2 : 47-54http://dx.doi.org/10.3917/rppg.057.0047La technique du packing apporte de nouvelles ouvertures à <strong>la</strong> psychothérapie avec les enfantset adolescents autistes et psychotiques en permettant de mettre au centre du dispositif le corps.Non pas seulement le corps physiologique, mais aussi l’image du corps telle qu’elle a étédéveloppée par plusieurs auteurs après Freud. Pour des raisons encore difficiles à expliquerc<strong>la</strong>irement, le packing a été présenté par une association de parents d’enfants autistes commeune technique dangereuse. Cet article reprend l’histoire du packing et tente de montrer en quoi,au contraire, il peut ouvrir de nouvelles réflexions psychopathologiques sur <strong>la</strong> psychothérapiedes psychoses, et ainsi contribuer à mieux soigner les enfants atteints d’autismes et d’autrestroubles envahissants du développement. [résumé d’auteur]DARCHIS ElisabethA peau et à corps perdus en périnatalitéREVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 2011 ; 57-2 : 93-104http://dx.doi.org/10.3917/rppg.057.0093La clinique d’un groupe famille nous montrera comment des angoisses de séparation, issues detraumatismes générationnels, entravent le travail de réorganisation psychique etd’autonomisation de <strong>la</strong> famille <strong>dans</strong> <strong>la</strong> période périnatale. Nous verrons comment les133 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychothérapie


comportements régressés des enfants tentent de prolonger l’indifférenciation <strong>dans</strong> <strong>la</strong> confusiondes corps. Puis des inscriptions corporelles déposées sur l’épiderme témoigneront du besoind’être enveloppé par le corps familial, mais aussi d’un chemin possible vers l’individuation. Cestraces que l’enfant fait sur le corps évoquent les coutumes de certaines cultures qui inscrivaientl’histoire des ancêtres sur leur peau. La remise en jeu de l’héritage psychique au cours de <strong>la</strong>thérapie familiale permettra une différenciation des générations. [résumé d’auteur]MAURIN Mé<strong>la</strong>nie, GIMENEZ GuyPsychodrame et démence : accompagnement de l'oubli sidératif par le corps et le gesteREVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 2011 ; 57-2 : 143-156AVRON OphéliaL'émotionnalité participative : corps et psychisme en interactionREVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 2011 ; 57-2 : 23-33http://dx.doi.org/10.3917/rppg.057.0023Je situe ma recherche de ’<strong>la</strong> mise en travail’ psychique de l’expressivité corporelle <strong>dans</strong> lecontexte économique des pulsions. Je postule deux pulsions en étayage, <strong>la</strong> pulsion sexuelle et<strong>la</strong> pulsion d’inter liaison. Cette dernière s’exprimerait à travers un processus psychique pluriel,que j’ai nommé ’émotionnalité participative rythmique’, qui se développerait par réactivitéréciproque et réciproquement entretenue, et qui permet le rassemblement de tous lesparticipants présents quels que soient leur nombre, leur âge et leur sexe. À travers troisexemples cliniques, j’essaie de dégager l’expressivité psychocorporelle des affects de p<strong>la</strong>isirdép<strong>la</strong>isiret celle de l’énergétique émotionnelle en état de réactivité réciproque entre lesindividus présents. Les prémisses de ces <strong>la</strong>ngages non-verbaux donnent des aperçus sur lesparties névrotiques et psychotiques de <strong>la</strong> personnalité des patients et sur <strong>la</strong> réactivité groupale.[résumé d’auteur]BOUTINAUD JérômeL'éprouvé corporel aux sources du contre-transfert en psychodrame psychanalytiqueindividuel avec l'adolescentREVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 2011 ; 57-2 : 135-142http://dx.doi.org/10.3917/rppg.057.0135Notre propos sera ici d’envisager, <strong>dans</strong> le cadre du psychodrame analytique individuel, <strong>la</strong>manière dont <strong>la</strong> problématique corporelle d’adolescents présentant des atteintes narcissiquesgraves produit un impact au sein même du groupe des soignants et appelle à sa nécessaireprise en compte et transformation. La présence de ce que nous proposons d’appeler leséléments corporels archaïques au sein du contre-transfert de ces derniers peut dès lors fairel’objet d’une é<strong>la</strong>boration à <strong>la</strong> fois groupale et individuelle, débouchant non seulement sur desfigurations secourables à ce même niveau mais aussi sur des ajustements <strong>dans</strong> l’engagementcorporel même des cothérapeutes auprès du patient. Les figures paradigmatiques queconstituent l’anorexie mentale et <strong>la</strong> psychose serviront de support pour illustrer <strong>la</strong> réflexion.[résumé d’auteur]134 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychothérapie


JOUBERT ChristianeGroupalité et individuation. L'émergence de l'individuation en thérapie familialepsychanalytiqueREVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 2011 ; 57-2 : 185-194http://dx.doi.org/10.3917/rppg.057.0171Choisir de travailler à plusieurs thérapeutes fait partie intégrante du temps d’é<strong>la</strong>boration d’ungroupe thérapeutique. Ce choix obéit à des motivations et des déterminismes psychiquespluriels, conscients et inconscients. En situation de groupe, le travail à plusieurs thérapeutesimpose alors une é<strong>la</strong>boration supplémentaire à celle de l’analyse des dynamiques transférocontre-transférentielles,celle de l’intertransfert (Kaës, 1976). Ainsi, l’analyse de <strong>la</strong> dynamiqueintertransfertielle s’avère nécessaire et obligatoire pour qui veut proposer un travail groupald’orientation pleinement analytique. Ces concepts sont discutés à travers <strong>la</strong> figure du couplethérapeutique et des phases qu’il traverse les conduisant du ’double indifférencié’ au ’doubledifférencié’. [résumé d’auteur]Emotions, résonance émotionnelle et hôpital de jourREVUE DES HOPITAUX DE JOUR PSYCHIATRIQUES ET DES THERAPIESINSTITUTIONNELLES 2011 ; 13 : 6-130http://users.skynet.be/ghj.psy/Revue11.pdfCASTEL Cyndie, DEBRABANDER Eric, DETOLLENAERE MarlèneDe <strong>la</strong> magie à l'émotionREVUE DES HOPITAUX DE JOUR PSYCHIATRIQUES ET DES THERAPIESINSTITUTIONNELLES 2011 ; 13 : 110-114Partant d’une présentation du groupe magie, nous tâcherons de rendre compte de <strong>la</strong> façonsingulière dont cette activité convoque l’émotion et s’en soutient pour initier un mouvement versl’autre. [...] Nous émettons l’audacieuse hypothèse que cet engagement <strong>dans</strong> un cadre préciscomme l’effet de surprise sont potentiellement porteurs de changements, et notamment d’uneredistribution des rôles entre le patient et les autres, en l’occurrence ici entre le magicien enherbe et son nouveau public. [d'après le résumé d'auteur]FIVAZ DEPEURSINGE ElisabethLes sourires à trois : une entrée <strong>dans</strong> l'alliance père - mère - bébé et thérapeute - couple :implications pour <strong>la</strong> cliniqueREVUE DES HOPITAUX DE JOUR PSYCHIATRIQUES ET DES THERAPIESINSTITUTIONNELLES 2011 ; 13 : 20-22L’étude de l’alliance familiale entre père, mère et nourrisson peut servir de modèle pourcomprendre les conditions qui favorisent ou défavorisent <strong>la</strong> formation de l’alliance thérapeutiqueentre un thérapeute et un couple ou d’autres systèmes plus complexes. La communicationimplicite qui passe par les signaux affectifs y joue un rôle fondamental. Nos recherches ontmontré que l’analyse des épisodes de sourires à trois est une voie d’entrée pour l’évaluation del’alliance père-mère-nourrisson et l’alliance thérapeute-couple. [résumé d'auteur]135 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychothérapie


DARTEVELLE Marc, POCHET AnneDispositif original d'art thérapie pour adolescent : le <strong>la</strong>nd'art , l'expérience du CTJadoREVUE DES HOPITAUX DE JOUR PSYCHIATRIQUES ET DES THERAPIESINSTITUTIONNELLES 2011 ; 13 : 60-65Le Land’Art offre une approche thérapeutique originale à médiation artistique. Créer <strong>dans</strong> <strong>la</strong>nature, à partir des matériaux qu’elle fournit, ouvre à une expérience de symbolisation inéditeoù <strong>la</strong> pensée réside d’abord <strong>dans</strong> l’action. L’expérience du CTJado d’un atelier d’art thérapiemontre comment <strong>la</strong> démarche artistique du <strong>la</strong>nd art entre en résonnance avec <strong>la</strong> problématiqueadolescente. Elle met en évidence comment, d’acte décharge en action, de construction entransformation, puis de narration en souvenir, le dispositif se fait 'scène d’externalisation' auxmouvements affectifs qui ne peuvent emprunter <strong>la</strong> voie de <strong>la</strong> verbalisation. Particulièrement,pour des adolescents aux histoires personnelles et familiales accidentées, <strong>la</strong> nature prend <strong>la</strong>fonction 'd’espace psychique é<strong>la</strong>rgi'. [extrait du résumé d'auteur]DEFRANCE Maryse, DECARPENTRY Marie-Madeleine, CHAMBAUD PhilippeLa route de l'a(soi)e : des transports au transfert : le médiateur opérateur d'un partageimpossibleREVUE DES HOPITAUX DE JOUR PSYCHIATRIQUES ET DES THERAPIESINSTITUTIONNELLES 2011 ; 13 : 115-118L’effet de sens de l’écho d’un ancien apologue, transmis depuis des lustres <strong>dans</strong> les écoles deDroit, avec une séquence clinique en atelier thérapeutique en hôpital de jour constitue <strong>la</strong> tramedu développement de cet article : <strong>la</strong> résolution du problème du partage impossible sauf àpasser par le truchement de <strong>la</strong> mise d’un tiers souligne que <strong>la</strong> rencontre thérapeutique enhôpital de jour implique à <strong>la</strong> fois <strong>la</strong> psyché et le corps du soignant. Une vignette clinique viendraillustrer le propos. [résumé d'auteur]CALEVOI Nicole, POTTEAU Soline, THIRY So<strong>la</strong>ngeL'atelier des enveloppesREVUE DES HOPITAUX DE JOUR PSYCHIATRIQUES ET DES THERAPIESINSTITUTIONNELLES 2011 ; 13 : 50-54Baptisé 'Atelier des Enveloppes' le projet de cet atelier invite à un travail de l’enveloppecorporelle et psychique. Il est animé par une styliste et une ergothérapeute. L’atelier s’articuleautour de trois notions fondamentales : le corps, l’enveloppe et le temps. Le patient travaille surun buste (de couturière), une partie significative, une surface de projection sur <strong>la</strong>quelle il vapouvoir symboliser, figurer son histoire. Le mou<strong>la</strong>ge du buste le met en rapport à un corps, aucorps de l’autre, à un volume et ses courbes. Ce premier contact est parfois un moment propiceau réveil de certaines problématiques liées au corps et peut mettre en évidence certainstroubles de <strong>la</strong> symbolisation. [extrait du résumé d'auteur]BOGAERT Stéphanie, CONCEICAO SANTOS Pau<strong>la</strong> da, DAL Sylvain, GILLET DamienL'inhibition comme expression des émotionsREVUE DES HOPITAUX DE JOUR PSYCHIATRIQUES ET DES THERAPIESINSTITUTIONNELLES 2011 ; 13 : 73-76A partir de notre constatation d’une plus grande facilité d’évocation des émotions en contrasteavec l’expression de celles-ci, nous nous sommes interrogés au sujet de l’interdit ou <strong>la</strong>répression de <strong>la</strong> manifestation d’états émotionnels. Comment situer ces éléments <strong>dans</strong> un136 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychothérapie


contexte familial et sociétal, parfois ambivalent, poussant à l’expression de sentiments, tout envalorisant <strong>la</strong> maîtrise des émotions ? Ne retrouve-t-on pas au sein de nos ateliers ce paradoxe? Nous avons tenté, à partir de <strong>la</strong> théorie de l’attachement et de <strong>la</strong> genèse de l’expression desémotions de comprendre les processus à l’œuvre à partir d’une vignette clinique de l’un de nospatients. [résumé d'auteur]CLOSE M, SERVAIS Catherine, QUERTEMONT E, TRIFFAUX Jean-MarcDu corps à <strong>la</strong> paroleREVUE DES HOPITAUX DE JOUR PSYCHIATRIQUES ET DES THERAPIESINSTITUTIONNELLES 2011 ; 13 : 119-127Au travers d’un atelier interactif appelé 'Emotions au travers des sens', nous décrirons troisétapes successives permettant d’apprivoiser les vécus psychiques via les canaux sensoriels,l’ouïe puis <strong>la</strong> vue, isolés artificiellement <strong>dans</strong> un premier temps puis réunis <strong>dans</strong> un secondtemps. Un travail de verbalisation en petit groupe est réalisé en fin de chaque séance. Afin detester les changements émotionnels chez nos patients bénéficiant de cette psychothérapieinstitutionnelle, nous évaluons, depuis deux ans, chez chaque patient, en début et find’hospitalisation, les dimensions suivantes : représentations conscientes des émotions,capacité de mentalisation des émotions, capacité de régu<strong>la</strong>tion des émotions sur le p<strong>la</strong>n social.[résumé d'auteur]STANCU Dresse IonaFin du groupe... fin des certitudesREVUE DES HOPITAUX DE JOUR PSYCHIATRIQUES ET DES THERAPIESINSTITUTIONNELLES 2011 ; 13 : 84-87L’approche psychothérapeutique groupale des patients hospitalisés à l’HJ du CCPPAA duSUPAA à Lausanne occupe une p<strong>la</strong>ce importante <strong>dans</strong> le dispositif des soins des patientsadmis, tant <strong>dans</strong> le Programme Crise que <strong>dans</strong> les autres programmes, celui de Thérapiepsychiatrique intégrée intensive (TPII) que celui à plus long terme des patients du programmede Thérapie psychiatrique intégré subaigüe (TPIS). Parmi les nombreux groupes proposés auxpatients, le groupe de parole fait partie des groupes ayant gardé un dispositif spatio-temporelconstant pendant plusieurs années. Dans le cadre d’une restructuration des groupes, les deuxgroupes de paroles ont été arrêtés, afin de permettre une nouvelle réflexion et une nouvelletemporalité des groupes, plus brève et mieux articulée avec le fonctionnement actuel de l’HJ.Nous allons décrire cette phase, très émotionnelle pour les patients, de 'fin du groupe', qui arenvoyé toute l’équipe à <strong>la</strong> réflexion sur d’autres 'fins', mobilisant d’autres mouvementsémotionnels, liés à <strong>la</strong> 'transitionnalité institutionnelle'. [résumé d'auteur]PEUCH LESTRADE ANDRONIDOU Olga, TRAN CatherineIntérêt d'un groupe à médiations multiples centrées sur le corps avec les psychotiqueschroniquesREVUE DES HOPITAUX DE JOUR PSYCHIATRIQUES ET DES THERAPIESINSTITUTIONNELLES 2011 ; 13 : 88-93Le 'Groupe Mouvement' est un groupe de soin à médiations multiples, qui a été inventé et misen p<strong>la</strong>ce à l’Hôpital de Jour de Ger<strong>la</strong>nd (Lyon) avec l’objectif de favoriser <strong>la</strong> prise de consciencedu corps chez les patients afin de déclencher une évolution <strong>dans</strong> le soin psychique institutionne<strong>la</strong>u long cours. Nous avons proposé une prise en charge intensive pendant trois mois (douzesemaines consécutives d’octobre à décembre 2009) à titre d’une séance par semaine : afin depermettre <strong>la</strong> mise en mots, <strong>la</strong> mise en forme et <strong>la</strong> mise en représentation des éprouvés et137 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychothérapie


essentis du corps nous avons organisé un dispositif autour d’une alternance entre desmédiations corporelles (re<strong>la</strong>xation, balnéothérapie, soin esthétique) et des médiationsexpressives (Photo<strong>la</strong>ngage, mode<strong>la</strong>ge, col<strong>la</strong>ge). [d'après le résumé d'auteur]DAL MAS Anna, LEX Olivier, MASSARCZYK Odile, PAQUOT EmmanuelPsychothérapie en institution et enjeux transférentielsREVUE DES HOPITAUX DE JOUR PSYCHIATRIQUES ET DES THERAPIESINSTITUTIONNELLES 2011 ; 13 : 38-41Si le traitement hospitalier peut être envisagé comme une juxtaposition d’activités individuelleset collectives, le processus institutionnel <strong>dans</strong> lequel s’inscrit le patient est, par contre, peu prisen compte et peu analysé en termes de mouvements émotionnels et transférentiels. Ainsi, <strong>la</strong>psychothérapie invite à (ré)actualiser le passé corporel, affectif, pulsionnel <strong>dans</strong> le présent de <strong>la</strong>scène re<strong>la</strong>tionnelle. Nous proposons d’aborder ce jeu complexe à l’aide de vignettes cliniques,où les émotions, le corps et les actes participent des paramètres à interroger <strong>dans</strong> <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion,au sein de <strong>la</strong> structure et des activités, de manière à optimaliser <strong>la</strong> cohérence du soin.Comment appréhender <strong>la</strong> question des émotions au sein du travail psychothérapeutique <strong>dans</strong>un hôpital de jour ? Comment est ce que <strong>la</strong> situation spécifique de l’hôpital de jour, au seind’une institution psychiatrique, tient compte des états émotionnels participants de tableauxcliniques très variés ? [d'après le résumé d'auteur]GAZON Raphaël, JADOT Michel, THOMSIN Anne-FrançoiseDes clefs artistiques pour ouvrir nos trésors émotionnels : challenge d'un groupethérapeutiqueREVUE DES HOPITAUX DE JOUR PSYCHIATRIQUES ET DES THERAPIESINSTITUTIONNELLES 2011 ; 13 : 66-72Pari d’une rencontre entre deux pratiques divergentes mais dont <strong>la</strong> complémentarité nousapparaissait comme évidente. Croire en <strong>la</strong> mise en exergue des théories psychologiques(sciences des émotions) par le biais des approches ergothérapiques, nous a permis de donnervie à un groupe qui se définit comme un <strong>la</strong>boratoire coloré des palettes émotionnelles. Forts denos deux philosophies, nous proposons à chacun de s’inscrire <strong>dans</strong> un espace-temps où l’artdonne vie aux émotions, où l’impalpable peut prendre forme <strong>dans</strong> le but de se réapproprier, àpartir de l’imaginaire, une réalité émotionnelle propre. C’est donc, grâce à diverses techniquesartistiques, de pleine conscience et d’expression que nous créons les conditions permettantl’émergence de l’émotion, favorisant sa conscience <strong>dans</strong> ses composantes corporelles,cognitives, expressives et d’action, menant à l’acceptation du vécu émotionnel pour, enfin, yexpérimenter de nouvelles façon d’y réagir. [résumé d'auteur]BENSABER SEHIM Nacéra, HAMEL Laurence, PERRIN Brigitte, TERRIZZANO PascaleMes émotions, les émotions des autresREVUE DES HOPITAUX DE JOUR PSYCHIATRIQUES ET DES THERAPIESINSTITUTIONNELLES 2011 ; 13 : 55-59On peut comprendre le terme 'résonance émotionnelle' comme une sorte d’écho affectif etspontané généré par les émotions des autres. Cet écho ne passe pas par un processus cognitifconscient et donc n’est pas issu d’une réflexion. Il est constitué de pensées, d’images,d’émotions, de réminiscence, dont <strong>la</strong> particu<strong>la</strong>rité est <strong>la</strong> brièveté, l’aspect immédiat en réactiondirecte avec l’expression émotionnelle qu’elle soit verbale ou non verbale de l’interlocuteur. Enthérapie de groupe, lorsqu’un patient travaille sur ses difficultés (par ex. sur un événement devie vécu comme traumatique, une impasse existentielle, une difficulté à répondre à un138 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychothérapie


problème) et plonge <strong>dans</strong> ses émotions, il ne <strong>la</strong>isse pas les autres indifférents. Il peut susciterchez les autres de <strong>la</strong> compassion, auquel cas il recevra en retour des signaux de l’existenced’une certaine solidarité ou au contraire susciter de l’incompréhension, de <strong>la</strong> colère ou del’antipathie. [extrait du résumé d'auteur]BUGNICOURT Marie, FUMEAUX Pierre, GERTSCH Christophe, MEUNIER Pascal, PAIVACidalia, REQUENA PaulinaZapping à l'atelier totem : 'Passe-moi <strong>la</strong> télécommande que je fasse péter le cite'REVUE DES HOPITAUX DE JOUR PSYCHIATRIQUES ET DES THERAPIESINSTITUTIONNELLES 2011 ; 13 : 27-31La clinique de <strong>la</strong> crise <strong>dans</strong> une unité pédopsychiatrique impose de réfléchir à notre offre ensoins. Nous avons donc construit un dispositif permettant à <strong>la</strong> fois l’expression des émotions etde contenir les débordements d’enfants sérieusement perturbés. Après <strong>la</strong> description du cadrede notre pratique, nous proposons d’illustrer ce travail pluridisciplinaire par une vignette cliniqueà travers l’histoire d’un enfant <strong>dans</strong> une activité de médiation thérapeutique. [résumé d'auteur]CARAES GALLIOU Armelle, CIROLO Jacques, JEANNES Isabelle, PRUNIER FloraEmotion... Quand tu nous tiens !REVUE DES HOPITAUX DE JOUR PSYCHIATRIQUES ET DES THERAPIESINSTITUTIONNELLES 2011 ; 13 : 77-83Le thème des émotions a suscité de nombreux questionnements au sein de notre équipesoignante. En effet, elles sont au cœur de notre vie psychique et nous renvoient à différentsregistres de l’existence, personnels et professionnels. Face à <strong>la</strong> grande diversité de cessituations, nous avons choisi de nous référer à <strong>la</strong> théorie psychanalytique afin de mieuxstructurer notre travail. Deux concepts se sont révélés particulièrement éc<strong>la</strong>irants : l’'unheimlich' développé par Freud <strong>dans</strong> son célèbre article de 1919 'L’inquiétante étrangeté' et'L’angoisse' traitée par Lacan <strong>dans</strong> le séminaire X. Pour illustrer notre propos, nous avonschoisi d’étudier des émotions de nature différente, d’abord celles générées par une œuvrepicturale, en l’occurrence deux tableaux de l’artiste mexicaine Frida Kahlo, puis cellesobservées <strong>dans</strong> le cadre d’un atelier thérapeutique 'marionnettes', mené à l’hôpital de jour.[d'après le résumé d'auteur]BIZZINI Lucio, FREESTON MarkCommentaires à l'article de C<strong>la</strong>uw, Deplus et Philippot - Partie 1 'La supervision clinique<strong>dans</strong> <strong>la</strong> formation à <strong>la</strong> pratique psychothérapeutique'REVUE FRANCOPHONE DE CLINIQUE COMPORTEMENTALE ET COGNITIVE 2011 ; 163 : 17-19139 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychothérapie


CLAUW Lucie, DEPLUS Sandrine, PHILIPPOT PierreComment développer les compétences cliniques du psychothérapeute par <strong>la</strong>supervision ?REVUE FRANCOPHONE DE CLINIQUE COMPORTEMENTALE ET COGNITIVE 2011 ; 163 : 20-47La première partie de l’article expose des méthodes spécifiques de développement descompétences du supervisé, en accordant une importance particulière à l’accord entre superviséet superviseur sur les objectifs de <strong>la</strong> supervision et à l’évaluation de l’atteinte de ces objectifs.Un outil original est proposé <strong>dans</strong> cette intention : <strong>la</strong> liste de compétences cliniques. Ladeuxième partie de l’article se centre sur le développement des compétences du superviseurlui-même.[Résumé d'éditeur]CLAUW Lucie, DEPLUS Sandrine, PHILIPPOT PierreLa supervision clinique <strong>dans</strong> <strong>la</strong> formation à <strong>la</strong> pratique psychothérapeutiqueREVUE FRANCOPHONE DE CLINIQUE COMPORTEMENTALE ET COGNITIVE 2011 ; 163 : 3-16La supervision fait partie des activités formatrices le plus souvent pratiquées par lespsychologues psychothérapeutes, quel que soit leur niveau d’expertise. Cet article entend offrirun éc<strong>la</strong>irage sur cette activité encore trop peu é<strong>la</strong>borée <strong>dans</strong> <strong>la</strong> littérature. Après une brèvedéfinition, l’article expose les modèles actuels de supervision ainsi que ses divers formatspossibles qui participent au développement des compétences personnelles et professionnellesdu thérapeute. L’importance de considérer les caractéristiques individuelles du superviseur etdu supervisé ainsi que <strong>la</strong> qualité de leur re<strong>la</strong>tion col<strong>la</strong>borative sera mise à l’avant p<strong>la</strong>n.[Résuméd'éditeur]POMINI Valentino, BLAIRY Sylvie, DOUILLIEZ Céline, YLIEFF MichelLa p<strong>la</strong>ce de <strong>la</strong> supervision en thérapie comportementale et cognitive en EuropeREVUE FRANCOPHONE DE CLINIQUE COMPORTEMENTALE ET COGNITIVE 2011 ; 163 : 48-67La formation en psychothérapie comportementale et cognitive en Europe suit des exigencesvariées selon les pays, malgré les standards communs de formation <strong>dans</strong> ce domaine émis parl’EABCT. Nous assistons à une tendance al<strong>la</strong>nt vers une professionnalisation plus grande del’activité de supervision. Cette professionnalisation, pour autant qu’elle soit scientifiquementfondée, mérite sans doute d’être défendue. Il s’agira cependant d’être attentif au fait qu’unexcès de règlements ne bloque pas les possibilités de formation et par conséquence <strong>la</strong> diffusiondes TCC, notamment <strong>dans</strong> les régions où elles sont encore peu imp<strong>la</strong>ntées.[D'après le résuméd'éditeur]BIZZINI Lucio, FREESTON MarkCommentaires à l'article de C<strong>la</strong>uw, Deplus et Philippot - Partie 2 : 'Comment développerles compétences cliniques du psychothérapeute par <strong>la</strong> supervision'REVUE FRANCOPHONE DE CLINIQUE COMPORTEMENTALE ET COGNITIVE 2011 ; 164 : 27-30140 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychothérapie


POWER Mick JInterpersonal psychotherapy : an overviewREVUE FRANCOPHONE DE CLINIQUE COMPORTEMENTALE ET COGNITIVE 2011 ; 164 : 31-40La psychothérapie interpersonnelle (Interpersonal Psychotherapy (IPT), en ang<strong>la</strong>is) est uneapproche psychothérapeutique qui s’est développée en Amérique du Nord pour le traitement de<strong>la</strong> dépression. Son développement a commencé <strong>dans</strong> les années 60 et 70, sur <strong>la</strong> <strong>base</strong> d'unrelevé pragmatique des expériences de succès ou non, avec des patients dépressifs, dethérapeutes expérimentés <strong>dans</strong> le suivi de <strong>la</strong> dépression. L’approche a été résumée etprésentée <strong>dans</strong> un manuel de traitement publié par Klerman et al.(1984). Dans cet article,l’auteur décrit l’historique de l’approche ainsi que les caractéristiques principales de <strong>la</strong> thérapie.Il fait également quelques brefs commentaires sur les questions de l’efficacité basée sur despreuves, sur les récentes adaptations de <strong>la</strong> thérapie à d’autres troubles, ainsi que sur <strong>la</strong>nécessité de se former à l’approche et sur les possibilités existantes de formation.[résuméd'éditeur]SZYMANSKI Jennifer, GIUSTI VittorioThérapie cognitivo-comportementale en groupe pour les troubles non-spécifiés ducomportement alimentaire : étude de casREVUE FRANCOPHONE DE CLINIQUE COMPORTEMENTALE ET COGNITIVE 2011 ; 164 : 4-18Cet article présente une thérapie cognitive et comportementale de groupe ciblée sur lestroubles non spécifiés du comportement alimentaire avec obésité, troubles encore re<strong>la</strong>tivementpeu connus du grand public ou des professionnels de <strong>la</strong> santé. Le programme comprend 19séances. Psychoéducation, auto-observation, gestion des comportements alimentairesproblématiques, technique de résolution de problèmes et d’affirmation de soi, re<strong>la</strong>xation etprévention de <strong>la</strong> rechute composent le menu de ce programme. Nous présentons une étude decas individuel d’une patiente pour illustrer le déroulement général de <strong>la</strong> thérapie et sonapplication particulière. Les résultats du traitement pour cette patiente sont décrits plus endétails, permettant une réflexion sur les ingrédients thérapeutiques actifs <strong>dans</strong> ce programme et<strong>la</strong> limite également de sa portée. [D'après le résumé des auteurs]POMINI ValentinoA propos de <strong>la</strong> supervision clinique <strong>dans</strong> <strong>la</strong> formation à <strong>la</strong> psychothérapie cognitive etcomportementale : quelques réflexions et commentairesREVUE FRANCOPHONE DE CLINIQUE COMPORTEMENTALE ET COGNITIVE 2011 ; 164 : 19-26L’auteur commente deux articles de C<strong>la</strong>uw et al. (2011a, 2011b) sur <strong>la</strong> supervision en TCC, ensoulignant qu’un des intérêts majeurs de <strong>la</strong> formation basée sur l’évidence est de légitimer àl’avenir de façon scientifique le rôle d’activités comme <strong>la</strong> supervision ou l’expériencepersonnelle en psychothérapie. Les approches transdiagnostiques et transthéoriques enpsychothérapie vont conduire à de nouveaux cursus de formation qui ne seront plus liés à uneécole particulière, mais basés sur <strong>la</strong> connaissance scientifique du fonctionnement humain, de <strong>la</strong>psychopathologie et de son traitement psychologique. La supervision empiriquement fondéedoit explorer de nouvelles manières de mesurer son impact sur <strong>la</strong> compétence des thérapeutesen formation et sur l’efficacité des traitements conduits auprès des patients. Les instrumentsmesurant l’adhésion au modèle TCC sont insuffisants. Des listes plus générales decompétences cliniques apparaissent comme des alternatives intéressantes, mais il n’existe pasaujourd’hui de consensus au sujet de leurs contenus. L’auteur s’arrête enfin sur l’importance demaintenir <strong>la</strong> mission évaluative et contrô<strong>la</strong>nte de <strong>la</strong> supervision, même si elle peut créer141 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychothérapie


quelque ma<strong>la</strong>ise entre supervisé et superviseur. La tendance à <strong>la</strong> professionnalisation del’activité de supervision nous conduit à <strong>la</strong> nécessité de penser une intégration intelligente deses fonctions pédagogiques et évaluatives. Nous ne devons cependant pas oublier que cettetendance à <strong>la</strong> professionnalisation ne doit pas être le simple reflet du mouvement économiquevers <strong>la</strong> qualité totale, mais trouver son fondement sur des <strong>la</strong>cunes objectivement observables<strong>dans</strong> les cursus de formation actuels. [résumé d'éditeur]MASI Franco deLa mort et <strong>la</strong> psychoseSANTE MENTALE 2011 ; 163 : 41-43A l'inverse de théories psychanalytiques 'c<strong>la</strong>ssiques' qui admettent généralement que le patientpsychotique nie <strong>la</strong> mort (<strong>la</strong> sienne comme celles de ses proches), l'auteur émet l'hypothèse quel'angoisse réelle de <strong>la</strong> psychose est <strong>la</strong> mort. La fin de vie réelle, ressentie <strong>dans</strong> les moments oùle sentiment de toute-puissance s'effondre, devient source de persécution pour le ma<strong>la</strong>depsychique car c'est justement là qu'émerge <strong>la</strong> compréhension de <strong>la</strong> destruction psychique et del'impossibilité de <strong>la</strong> réparation. Les patients schizophrènes, qui se perçoivent comme 'morcelés',sont aussi face à une terreur particulière de <strong>la</strong> mort. Car l'intégrité personnelle et <strong>la</strong> capacité àaffronter l'angoisse de mort sont inextricablement liées : de fait, lorsque l'intégrité fait défaut, lesangoisses augmentent. [résumé d'auteur]BRAMI RachelDu principe de <strong>la</strong> 'Mistvah' : injonction, morale, ou éthique du vivant ?TOPIQUE 2011 ; 116 : 155-168http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=TOP_116_0155La question de l'étayage que le clinicien assure au patient <strong>dans</strong> le cadre de <strong>la</strong> consultationthérapeutique est une dimension tout à fait centrale de sa pratique et du lien, du mouvementtransférentiel qui se crée au contact de l'autre. Existe-t-il un étayage autre, liant et humanisantque le patient rencontre ailleurs, hors les murs de <strong>la</strong> consultation ? C'est cette question quenous avons souhaité explorer. Nous <strong>la</strong> traiterons à <strong>la</strong> lumière d'une pratique spécifique qui est<strong>la</strong> nôtre, et qui nous a donné l'opportunité de mettre en lien <strong>la</strong> tradition juive et le concept deholding-collectif, maintenant et pare-excitant [Résumé d'auteur]MESTRE C<strong>la</strong>ireTransmission de vie et rêve thérapeutique en psychothérapie transculturelleTOPIQUE 2011 ; 116 : 127-137http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=TOP_116_0127Aïcha est suivie brièvement en psychothérapie transculturelle pour stérilité. La jeune femme,algérienne et par<strong>la</strong>nt l'arabe, est venue en France après <strong>la</strong> mort d'une sœur aînée dont elle aépousé le mari. Le cadre pluridisciplinaire de <strong>la</strong> consultation et sa méthodologie permettentd'accueillir ses propos et ses rêves. L'analogie explicitée entre le monde des morts et le rêvepermettra l'expression d'un deuil compliqué. L'annonce singulière de <strong>la</strong> grossesse au sein de safamille impliquera l'analyse de <strong>la</strong> dynamique familiale [Résumé d'auteur]142 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychothérapie


<strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsySexualitéFévrier 2012ArticlesLE PAJOLEC SébastienLes 'accros' du bistouri. Chirurgie esthétique et dépendance <strong>dans</strong> Nip-TuckALCOOLOGIE ET ADDICTOLOGIE 2011 ; 33 4 : 297-302L’analyse de plusieurs cas de chirurgiens addicts démontre de quelle manière, <strong>dans</strong> <strong>la</strong> sérieNip, Tuck, <strong>la</strong> dépendance est perçue comme l’expression contemporaine et ma<strong>la</strong>dive du liensocial. De nombreux personnages, médecins comme patients, sont présentés comme des'accros', et toute <strong>la</strong> gamme des substances (alcool, drogues, médicaments, botox...) estconvoquée. Dans ce grand théâtre des obsessions, <strong>la</strong> dépendance sexuelle s’avère êtrel’addiction <strong>la</strong> plus originale utilisée par ce conte moral pour déterminer le rôle social de <strong>la</strong>chirurgie esthétique. [résumé d'auteur]ROAZEN PaulConsidérations sur les conférences de Freud à l'université C<strong>la</strong>rkCOQ HERON 2011 ; 207 : 37-45Roazen évoque ici <strong>dans</strong> un esprit critique les conférences de Freud tenues en 1909 aux Etats-Unis, à l'université C<strong>la</strong>rk, afin de les situer <strong>dans</strong> une perspective historique. Freud y a présentéle cas d'Anna O. pour illustrer ses hypothèses, et Roazen, avec l'aide de travaux depsychanalystes et d'historiens de <strong>la</strong> psychanalyse, pointe ses contradictions et ses déc<strong>la</strong>rationshâtives. Il rend cependant hommage au courage et à l'originalité de Freud pour avoir cherchéun sens au symptôme psychologique et avoir condamné <strong>la</strong> morale sexuelle de son époque.[résumé d'éditeur]BONNET GérardLa sexualité <strong>dans</strong> <strong>la</strong> cure analytique : Parlez-moi d'amourDIALOGUE 2011 ; 193 : 15-23http://www.cairn.info/revue-dialogue-2011-3-page-15.htm143 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Sexualité


LEBAS IsabelleEducation à <strong>la</strong> vie affective et sexuelle à l'écoleDIALOGUE 2011 ; 193 : 89-100http://www.cairn.info/revue-dialogue-2011-3-page-89.htmGREGOIRE Ménie, BECAR Florence, LEGRAND BernadetteMénie Grégoire, une première : son émission à <strong>la</strong> radio sur <strong>la</strong> sexualitéDIALOGUE 2011 ; 193 : 7-13http://www.cairn.info/revue-dialogue-2011-3-page-7.htmROSENBLUM OurielLa sexualité, entre parole et parcours, des sujets infectés par le VIHDIALOGUE 2011 ; 193 : 115-124http://www.cairn.info/revue-dialogue-2011-3-page-115.htmGARNIER CatherineAbus sexuels : une sexualité indicibleDIALOGUE 2011 ; 193 : 67-74http://www.cairn.info/revue-dialogue-2011-3-page-67.htmLe silence qui recouvre les abus sexuels incestueux, souvent subis à un âge prépubère,constitue une entrave <strong>dans</strong> <strong>la</strong> construction de l’identité, de <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion de couple et de <strong>la</strong> filiation.L’article s’appuie sur trois vignettes cliniques pour illustrer ce constat et montre que <strong>la</strong> lentereconstruction après ces traumatismes est le fait d’une parole tenue <strong>dans</strong> un cadre analytiqueoù l’interdit du toucher et l’absence d’emprise sont <strong>la</strong> règle. [résumé d'auteur]ASSOUN Paul-LaurentLa parole et l'étreinte : L'inconscient en coupleDIALOGUE 2011 ; 193 : 25-40http://www.cairn.info/revue-dialogue-2011-3-page-25.htmComment <strong>la</strong> sexualité se parle-t-elle <strong>dans</strong> le couple qu’elle unit de façon si impérieuse etprécaire à <strong>la</strong> fois ? Le paradoxe est que, d’une part, l’union des corps rend <strong>la</strong> parole superflueet que, d’autre part, l’amour tient au signifiant chez les êtres par<strong>la</strong>nts. Parler de sa sexualitépour un couple ne se décrète pas. Dans l’après-acte se rétablit, au-delà du réel de l’étreinte, <strong>la</strong>séparation des êtres par<strong>la</strong>nts. La sexualité n’est donc pas qu’un registre re<strong>la</strong>tionnel oucommunicationnel. Ainsi se dessine un savoir de l’inconscient qui ne ferait pas fi de l’impossibledu rapport sexuel, sauf à parler de 'lit de plein emploi' – entre-deux du 'parlêtre' et du corps. Ils’agit ici d’en suivre <strong>la</strong> dialectique, des effets divisant de <strong>la</strong> parole à <strong>la</strong> réconciliation surl’oreiller, de <strong>la</strong> sujétion sexuelle à l’éloignement, les figures de <strong>la</strong> crise imposanttraumatiquement une parole d’éveil. [résumé d'auteur]144 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Sexualité


LEMAIRE Jean GParole et sexualité : L'archaïque et le pluriel au cœur du Je et du NousDIALOGUE 2011 ; 193 : 41-52http://www.cairn.info/revue-dialogue-2011-3-page-41.htmParole et sexualité sont à <strong>la</strong> fois modes d’expression et actes, avec des dimensionsindividuelles et plurielles. Leurs lointaines origines biopsychologiques les enracinent <strong>dans</strong> lesfondements inconscients du psychisme humain, d’où elles émergent en constituant et le Moiindividuel de <strong>la</strong> conscience humaine et <strong>la</strong> perception moins consciente d’une appartenancegroupale, <strong>base</strong> narcissique d’un Nous, dont <strong>la</strong> résurgence est sensible au sein de tous lesensembles groupaux, familiaux, sociaux, et bien sûr <strong>dans</strong> <strong>la</strong> vie conjugale et sexuelle. Unethérapie approfondie en couple impose à l’analyste cette compréhension psychanalytiquedouble, individuelle et duelle, pour saisir l’intrication des deux dimensions <strong>dans</strong> tous leursconflits, notamment à travers l’expression sexuelle. [résumé d'auteur]VAGINAY DenisDes mots pour <strong>la</strong> vivre : De l'usage du vocabu<strong>la</strong>ire à l'accès à <strong>la</strong> sexualité chez <strong>la</strong>personne déficiente intellectuelleDIALOGUE 2011 ; 193 : 101-114http://www.cairn.info/revue-dialogue-2011-3-page-101.htmLes personnes déficientes intellectuelles présentent souvent un <strong>la</strong>ngage défail<strong>la</strong>nt ou <strong>la</strong>rgementdéficitaire, ce qui plonge <strong>dans</strong> <strong>la</strong> perplexité lorsqu’il s’agit d’établir leur niveau d’intégration desconnaissances ou leurs capacités à être ou à agir, notamment <strong>dans</strong> un domaine aussi délicatque celui de <strong>la</strong> sexualité. En s’appuyant sur les repères que donne <strong>la</strong> psycholinguistique et àpartir d’analyses de situations, l’article montre comment certaines de ces personnes déficientesréussissent à é<strong>la</strong>borer leurs représentations et à étayer leur identité sexuée. Elles le font par lebiais d’apprentissages implicites et grâce à leurs compétences pragmatiques. Pour atteindre cetobjectif, elles ont à lutter contre les craintes restrictives de leur entourage qui amènent celui-ci àprivilégier, quand il choisit d’en donner, les informations complexes et inaccessibles. [résuméd'auteur]PAYEN FrançoiseSexualité et parole en thérapie de couple : Au-devant de <strong>la</strong> scène ou <strong>dans</strong> les coulissesDIALOGUE 2011 ; 193 : 53-66http://www.cairn.info/revue-dialogue-2011-3-page-53.htmLorsque des consultants parlent de sexualité en thérapie de couple, ils s’expriment selon desmodalités très variées, du registre romantique au registre technique, via des expressionsparfois crues. Derrière cette diversité le thérapeute peut percevoir des souffrances ou desdéfenses qui donnent une indication sur <strong>la</strong> problématique du couple. Car, au-delà de <strong>la</strong>sexualité désignant des comportements, c’est du sexuel, entendu comme un fondementexistentiel de l’humain, qu’il s’agit. Il arrive que des couples n’en parlent pas du tout, l’absencede parole <strong>la</strong>issant transparaître des imagos maternelles ou paternelles angoissantes quis’entrecroisent entre les conjoints. L’article s’interroge enfin sur <strong>la</strong> dimension transférocontretransférentielleen jeu ici. Quelques vignettes cliniques illustrent <strong>la</strong> façon dont lethérapeute recueille les paroles entendues selon son imaginaire et sa fantasmatique propre.[résumé d'auteur]145 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Sexualité


KERBAGE H, RICHA SAbord de <strong>la</strong> vie affective et sexuelle des déficients intellectuelsNEUROPSYCHIATRIE DE L'ENFANCE ET DE L'ADOLESCENCE 2011 ; 59 8 : 478-483http://www.em-premium.com/article/676693La réalité quotidienne démontre aux parents et éducateurs en milieu spécialisé que <strong>la</strong> vieaffective et sexuelle des personnes ayant un retard mental est liée à <strong>la</strong> construction de leurpersonnalité, et intégrée à leur fonctionnement psychologique global. Nous avons effectué unerevue de <strong>la</strong> littérature sur ce sujet, en nous limitant aux représentations sociales liées à cetteproblématique, le vécu propre de ces personnes concernant <strong>la</strong> sexualité, et l'éducation affectiveet sexuelle spécialisée. Notre recherche a inclus des études de 1980 à 2009. Nous avonstrouvé que <strong>la</strong> reconnaissance de <strong>la</strong> présence d'un désir sexuel et affectif chez les déficients de<strong>la</strong> part des parents, des éducateurs et de l'ensemble de <strong>la</strong> communauté, indique un début detransformations des représentations sociales concernant <strong>la</strong> sexualité et <strong>la</strong> déficience mentale.La question actuelle qui se pose n'est donc pas de savoir si les personnes déficientesintellectuelles ont une sexualité ou si elles ont le droit de <strong>la</strong> vivre, mais quels sont les besoinsspécifiques de ces personnes <strong>dans</strong> ce domaine. Les études menées sur ce sujet indiquenttoutes <strong>la</strong> nécessité d'un programme d'éducation affective et sexuelle spécialisée afin d'aider cespersonnes à mieux vivre l'expression de leur sexualité. [Résumé d'auteur]CHODOROW NancyUne lecture des 'Trois essais sur <strong>la</strong> théorie sexuelle' de S. FreudPSYCHIATRIE FRANCAISE 2011 ; 42 2 : 162-179BENJAMIN JessicaL'énigme de <strong>la</strong> sexualité : une conception intersubjective du masculin et du fémininPSYCHIATRIE FRANCAISE 2011 ; 42 2 : 180-205BENJAMIN JessicaL'énigme de <strong>la</strong> sexualité : une conception intersubjective du masculin et du fémininPSYCHIATRIE FRANCAISE 2011 ; 42 2 : 180-205CLAVAGNIER IsabelleQuand <strong>la</strong> sexualité des patients s'invite <strong>dans</strong> le quotidien des soins [entretien]REVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 60 176 : 21-22http://www.em-consulte.com/article/684759La vie intime et le désir sexuel des patients surgissent <strong>dans</strong> l'univers des soins de manièrestrès diverses. Ces situations différentes ouvrent les débats, ébranlent des certitudes.Témoignages de soignants. [résumé d'éditeur]146 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Sexualité


CLAVAGNIER Isabelle, WAREMBOURG Shei<strong>la</strong>La personne handicapée doit pouvoir déterminer sa vie intime' [entretien]REVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 60 176 : 25-26http://www.em-consulte.com/article/684761Diplômée en sexologie et santé publique, Shei<strong>la</strong> Warenbourg exerce comme formatrice enformation initiale auprès des étudiants infirmiers et éducateurs et en formation continue auprèsdes équipes soignantes. Elle anime aussi des groupes de parole avec des personnes ensituation de handicap et leur famille pour répondre aux problématiques en lien avec l'intimité et<strong>la</strong> sexualité. Entretien. [résumé d'éditeur]CEINOS Roser, FERNANDEZ SandraPrévention des comportements sexuels à risque en psychiatrieREVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 60 176 : 27-29http://www.em-consulte.com/article/684762Les pratiques sexuelles en hôpital psychiatrique sont une réalité. Prévenir les comportements àrisque est une responsabilité institutionnelle, longtemps 'négligée'. Etablir un dialogue entresoignants et soignés autour de <strong>la</strong> vie sexuelle et affective doit favoriser des pratiques éc<strong>la</strong>irées,consentantes et sans prises de risque. Partage de pratique avec une équipe hospitalière duComité sida sexualités prévention. [résumé d'éditeur]GOMEZ Jean-FrançoisLa sexualité <strong>dans</strong> l'institution entre déni et prescriptionREVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 60 176 : 18-20http://www.em-consulte.com/article/684758La sexualité est un sujet difficile à aborder, même au 21ème siècle, en Occident. Il demeuretout aussi complexe, sinon plus, d'en parler <strong>dans</strong> les établissements de soins, médico-sociauxou sociaux. Prendre en compte <strong>la</strong> sexualité des personnes en institution requiert autant uneprise en considération collective qu'un travail sur soi. Tour d'horizon de <strong>la</strong> situation aujourd'hui.[résumé d'éditeur]OLLAGNIER C<strong>la</strong>ire, CETOUT Evelyne, COUTINEAU MarylèneLa sexualité de nos aînés en institution de soinsREVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 60 176 : 30-31http://www.em-consulte.com/article/684763Les évolutions sociétales influencent l'hôpital mais <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce de <strong>la</strong> sexualité y reste marginale. Lesujet est tabou même au sein des familles et notamment si <strong>la</strong> personne hospitalisée est âgée.Pourtant, l'expression de ce besoin naturel vient souvent se confronter au quotidien des soins.De quoi engager une réflexion en équipe pour inclure <strong>la</strong> sexualité <strong>dans</strong> le projet de soins et devie de <strong>la</strong> personne âgée. Partage d'expérience. [résumé d'éditeur]147 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Sexualité


MICHON Florence, BOUMAIZA Lei<strong>la</strong>, DESSIAUME Laetitia, MARTHELY Chantal, COTEChristelle, DARTIQUE Pascal, KOUCHLEF AgnèsLes jeunes handicapés moteurs face à leur sexualitéREVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 60 176 : 23-24http://www.em-consulte.com/article/684760En centre de soins et de rééducation, l'équipe soignante en charge du suivi médical etparamédical de jeunes handicapés moteurs sco<strong>la</strong>risés en internat à Vaucresson (92) estrégulièrement confrontée aux interrogations des adolescents sur leur vie re<strong>la</strong>tionnelle etsexuelle. Un accompagnement global et individuel adapté a été mis en p<strong>la</strong>ce. La clé de voûteest <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion de confiance. [résumé d'éditeur]AVRON OphéliaL'émotionnalité participative : corps et psychisme en interactionREVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 2011 ; 57-2 : 23-33http://dx.doi.org/10.3917/rppg.057.0023Je situe ma recherche de ’<strong>la</strong> mise en travail’ psychique de l’expressivité corporelle <strong>dans</strong> lecontexte économique des pulsions. Je postule deux pulsions en étayage, <strong>la</strong> pulsion sexuelle et<strong>la</strong> pulsion d’inter liaison. Cette dernière s’exprimerait à travers un processus psychique pluriel,que j’ai nommé ’émotionnalité participative rythmique’, qui se développerait par réactivitéréciproque et réciproquement entretenue, et qui permet le rassemblement de tous lesparticipants présents quels que soient leur nombre, leur âge et leur sexe. À travers troisexemples cliniques, j’essaie de dégager l’expressivité psychocorporelle des affects de p<strong>la</strong>isirdép<strong>la</strong>isiret celle de l’énergétique émotionnelle en état de réactivité réciproque entre lesindividus présents. Les prémisses de ces <strong>la</strong>ngages non-verbaux donnent des aperçus sur lesparties névrotiques et psychotiques de <strong>la</strong> personnalité des patients et sur <strong>la</strong> réactivité groupale.[résumé d’auteur]ROSENBLUM OurielQuand <strong>la</strong> transmission est dangereuseTOPIQUE 2011 ; 116 : 61-72http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=TOP_116_0061En partant de l'historique du processus de réaffiliation et de l'intégration des normes chez lespersonnes infectées par le VIH, nous accompagnons ces sujets jusqu'à les rendre porteurs de<strong>la</strong> transmission à leur descendance. Par le biais de l'AMP, <strong>la</strong> technique reproductive réinstauredes normes, avec <strong>la</strong> transmission de l'Idéal du Moi par <strong>la</strong> Médecine, où les futurs parents sontpromus au rang d'idéal. Par cet accompagnement, nous explorons <strong>la</strong> spécificité du travail detransmission, et nous tentons de favoriser le sujet en tant qu'acteur de <strong>la</strong> transmission quifabrique lui-même de <strong>la</strong> société [Résumé d'auteur]148 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Sexualité


DROSSART FrancisLes pulsions épistémophiliques à l'œuvre <strong>dans</strong> les techniques de procréationmédicalement assistéeTOPIQUE 2011 ; 116 : 17-27http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=TOP_116_0017A partir du film 'Dead Ringers' ('Faux semb<strong>la</strong>nts') de D. Cronenberg, <strong>dans</strong> lequel des jumeauxgynécologues à <strong>la</strong> tête d'une 'Clinique de <strong>la</strong> Stérilité' sombrent <strong>dans</strong> <strong>la</strong> folie, nous attironsl'attention sur le destin des pulsions épistémophiliques à l'œuvre <strong>dans</strong> les techniques deProcréation Médicalement Assistée. De <strong>la</strong> capacité pour le sujet d'intégrer ou non l'énigme del'Oedipe, et de <strong>la</strong> différence des sexes, dépendra l'issue sublimatoire ou non de ces pulsionsépistémophiliques appliquées à ce domaine des PMA [Résumé d'auteur]149 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Sexualité


<strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsySociétéFévrier 2012ArticlesMERCUEL APsychiatrie et précarité : permanence du lieu ou permanence du lien ?ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES 2011 ; 169 10 : 656-659http://www.em-premium.com/article/678188L’aide apportée aux SDF présentant une souffrance psychique ou des troubles psychiatriquesgraves nécessite une approche particulière. Ces rencontres peuvent s’organiser pour certains<strong>dans</strong> des lieux fixes, mais pour d’autres c’est impossible. Une permanence du lien est àconstruire alors en évitant les pièges institutionnels. [résumé d'auteur]SEZNEC JCExercice de <strong>la</strong> psychiatrie <strong>dans</strong> le monde du travailANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES 2011 ; 169 10 : 652-655http://www.em-premium.com/article/678186La sectorisation a été mise en p<strong>la</strong>ce afin de permettre l’exercice de <strong>la</strong> psychiatrie au plus prèsde <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion en ouvrant des centres médico-psychologiques <strong>dans</strong> <strong>la</strong> plupart des villes.Depuis cet avènement, <strong>la</strong> sociologie des villes a beaucoup changé et cette réponse sanitairen’apparaît plus totalement adaptée. Le temps s’accélère et <strong>la</strong> liste d’attente pour obtenir unrendez-vous se rallonge. En outre, le 'vil<strong>la</strong>ge' a disparu, <strong>la</strong> famille devient souventmonoparentale. Le principal espace social est dorénavant l’entreprise. Aussi, au sein de celle-cise jouent de nombreux drames humains, comme les suicides, qui ne sont pas toujours en liendirect avec une problématique de l’entreprise. Les psychiatres ont, donc, le devoir d’investir cechamp social. Ce nouveau lieu d’exercice de <strong>la</strong> psychiatrie intervient le plus souvent <strong>dans</strong> uncadre de prévention, <strong>dans</strong> un contexte source de vulnérabilité psychique : évaluation desrisques psychosociaux, accompagnement de <strong>la</strong> transition sociale, entretien du capital humain,accompagnement psychologique lors d’événements éprouvants et brutaux (suicide, accident...).Bien souvent, ce mode d’exercice demande à repenser notre pratique (éthique, déontologie,limite de l’intervention) car, <strong>dans</strong> ces nouveaux lieux, l’objectif est de prendre soin despersonnes afin d’éviter l’apparition de pathologies psychiatriques (troubles de l’adaptation...) qui150 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Société


sont difficilement absorbables par le tissu sanitaire actuel au vu de son évolution et qui amènentà l’exclusion des individus par leur inaptitude au travail. [résumé d'auteur]DADOUN RogerGrand âge : Le temps de <strong>la</strong> re-création. Vers un grand tournant centenaireGERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 137 : 13-22http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=GS_137_0013Pour mettre en lumière divers aspects du grand âge, objet courant d'ignorance ou deméconnaissance (le tristement célèbre processus prétendument sénile du 'retomber enenfance'), il vaut <strong>la</strong> peine d'insister sur les capacités créatrices ou recréatrices de l'enfancecomme de <strong>la</strong> vieillesse. L'espérance de vie qui augmente (à travers de f<strong>la</strong>grantes inégalités)annonce une ère de centenaires de plus en plus nombreux, en voie de se constituer en faitanthropologique majeur, susceptible d'imprimer un tournant original et imprévisible aumouvement d'une civilisation dont le 'ma<strong>la</strong>ise ' (Freud) confine souvent à <strong>la</strong> 'débâcle' (Péguy)[résumé d'auteur]CRENN Chantal'Vieillir' <strong>dans</strong> deux pays : une situation alimentaire 'combinée' pour les migrants retraités'sénéga<strong>la</strong>is' de BordeauxGERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 139 : 99-115Notre enquête amorcée depuis 2009 est centrée sur les parcours alimentaires (liés auxparcours de vie) de retraités 'sénéga<strong>la</strong>is' des usines Ford et Lu de Bordeaux et de leursépouses, le plus souvent agents d'entretien. Cette recherche se dérou<strong>la</strong>nt au Sénégal et enFrance permet de présenter <strong>la</strong> façon dont <strong>la</strong> confrontation de ces retraités 'sénéga<strong>la</strong>is' à d'autremanières de manger, de se soigner, de se préoccuper ou non de son corps lors de leurréinstal<strong>la</strong>tion temporaire à Dakar interroge leur identité de 'vieux' émigrants mais aussi de'vieux' 'immigrés' à Bordeaux. [résumé d'auteur]GAGIANO DE AZEVEDO Raimondo, CASTAGNARO Cinzia, WITHOL DE WENDEN CatherineVieillissement et dévieillissement : Un débat européenGERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 139 : 37-47Le vieillissement démographique est un phénomène qui se manifeste <strong>dans</strong> tous les paysdéveloppés et qui émerge <strong>dans</strong> les pays du sud. Il se mesure notamment par le changement deconfiguration de <strong>la</strong> pyramide des âges qui passe d'une pyramide conique à une pyramide encolonne et par l'évolution de l'âge médian, qui sépare en deux parts égales <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion d'unpays ou de toute autre entité. En Italie, par exemple, l'âge médian est passé de 28 ans en 1951à 41 ans aujourd'hui : on est donc 'jeune' jusqu'à 41 ans, ce que l'on peut définir par ledévieillissement. Paradoxalement, l'âge de <strong>la</strong> retraite est restée à peu près inchangé, parfoismême avec un départ précoce, entre 60 et 65 ans, raccourcissant ainsi l'âge adulte à unepériode al<strong>la</strong>nt de 40 à 65 ans... [résumé d'auteur]MOORS AstridL'art et <strong>la</strong> manièreOBJECTIF SOINS 2011 ; 201 : 41-44151 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Société


CAVALIN Catherine, CELERIER SylviePrès d'un Français sur dix travaille avec des problèmes de santé très sévèresSANTE DE L'HOMME 2011 ; 415 : 8-10http://www.inpes.sante.fr/SLH/pdf/sante-homme-415.pdfUne enquête réalisée auprès des 18-65 ans montre que 55 % d’entre eux sont en bonne santé,31 % en santé moyenne et 14 % en mauvaise santé. Si l’on examine le lien avec l’emploi, sanssurprise, bonne santé va de pair avec travail et emploi. Plus surprenant en revanche : une partnon négligeable de ceux qui sont en mauvaise santé parviennent quand même à assumer uneactivité professionnelle. Ce qui leur <strong>la</strong>isse une marge de manœuvre étroite pour assumer lescontraintes de leur travail. [Résumé d'auteur]FIRDION Jean-MarieAdversités durant l'enfance et santé mentale à l'âge adulteSANTE DE L'HOMME 2011 ; 415 : 4-7http://www.inpes.sante.fr/SLH/pdf/sante-homme-415.pdfDe multiples travaux scientifiques montrent que les enfants et les adolescents confrontés à desévénements difficiles peuvent avoir une santé ou une capacité d’adaptation sociale altérée àl’âge adulte. Les principales adversités identifiées durant l’enfance sont les ruptures etviolences familiales, les problèmes de santé mentale des parents et des conditions socioéconomiquesdifficiles. Des interventions en promotion de <strong>la</strong> santé permettent de rompre cecontinuum et font <strong>la</strong> lumière sur le bénéfice attendu de l’attention portée aux symptômes desouffrance psychique dès le plus jeune âge, <strong>la</strong> reconnaissance chez l’adulte des événementstraumatiques de son enfance et, chez les parents, <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d’une aide pour les épauler<strong>dans</strong> <strong>la</strong> parentalité. [Résumé d'auteur]Textes officielsDécret n° 2012-148 du 30 janvier 2012 re<strong>la</strong>tif au Conseil commun de <strong>la</strong> fonction publiqueJOURNAL OFFICIEL n°26 du 30/01/2012http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025242128&dateTexte=&categorieLien=id152 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Société


Rapports et publications en ligneGEOFFROY Guy, BOUSQUET DanielleRapport d'information déposé en application de l'article 145-7 du règlement par <strong>la</strong>commission des lois constitutionnelles, de <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion et de l'administration généralede <strong>la</strong> République sur <strong>la</strong> mise en application de <strong>la</strong> loi n 2010-769 du 9 juillet 2010 re<strong>la</strong>tiveaux violences faites spécifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples etaux incidences de ces dernières sur les enfantsParis, 2012; 70 p.http://www.assemblee-nationale.fr/13/pdf/rap-info/i4169.pdfLe présent rapport clôt <strong>la</strong> troisième étape du travail parlementaire qui consiste <strong>dans</strong> le contrôle,par le Parlement, de l’application qui est faite, par le pouvoir exécutif, de <strong>la</strong> loi votée (loi n2010-769 du 9 juillet 2010 re<strong>la</strong>tive aux violences faites spécifiquement aux femmes, auxviolences au sein des couples et aux incidences de ces dernières sur les enfants). Compte tenude l’ambition de cette loi, qui était de créer un dispositif d’ensemble prenant en compte tous lesaspects de <strong>la</strong> problématique des violences faites aux femmes, l’évaluation de <strong>la</strong> mise en oeuvrede <strong>la</strong> loi doit aller au-delà de <strong>la</strong> vérification que les textes réglementaires nécessaires à sonapplication ont été rédigés. Il est également nécessaire d’analyser <strong>la</strong> manière dont les acteursse sont saisis des nouveaux instruments mis à leur disposition, et notamment de l’ordonnancede protection des victimes de violences. [d’après le résumé d’auteur]TURSZ AnneLa maltraitance envers les enfantsParis, 2011; 4 p.http://www.iresp.net/imgs/publications/110826112024_qspn-14-maltraitance.pdfLa maltraitance des enfants n’est pas un phénomène marginal mais un réel problème de SantéPublique, sa fréquence ayant été récemment évaluée à 10 % en moyenne <strong>dans</strong> plusieurs paysà hauts revenus. En France, bien que le recueil en routine de données épidémiologiques ainsique le signalement des cas repérés soient obligatoires, <strong>la</strong> fréquence reste méconnue. Enl’absence de données de recherche, les calculs utilisant les chiffres disponibles proposent ainsides taux de maltraitance de l’ordre de 1 pour 1000. Il s’agit là d’une évidente sous-estimation,comme l’a montré une étude récente portant sur les infanticides. Commençant précocement<strong>dans</strong> <strong>la</strong> vie, chronique, grave, et engageant souvent le pronostic vital, <strong>la</strong> maltraitance est <strong>dans</strong><strong>la</strong> très grande majorité des cas le fait des parents. Selon plusieurs études de cohortes denaissances, elle est statistiquement liée à l’existence de nombreux problèmes à l’âge adulte :somatiques, psychologiques, cognitifs et d’insertion sociale. Elle traverse toutes les c<strong>la</strong>ssessociales et le principal facteur de risque est l’absence d’instal<strong>la</strong>tion du lien d’attachement entreles parents et le bébé à <strong>la</strong> naissance, notamment en cas de prématurité. La recherche sur cesujet doit impérativement être développée en France. [résumé d’auteur]HENRARD Jean-C<strong>la</strong>udeLes multiples facettes du vieillissement : nous n'avons pas que l'âge de nos artèresParis, 2008; 4 p.http://www.iresp.net/imgs/publications/081003100209_qspnumero2-vieilliss.pdfL’image dominante de <strong>la</strong> personne vieillissante est limitée à sa seule composante biologique, et<strong>la</strong> vieillesse devient synonyme de ma<strong>la</strong>die et de dépendance. Parallèlement, le vieillissementde <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion est rendu responsable de l’augmentation d’une grande partie des dépenses de153 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Société


soins. Cette vision n’est-elle pas réductrice ? Nous souhaitons ici <strong>la</strong> compléter en situant levieillissement <strong>dans</strong> un ensemble de processus individuels et collectifs qui se déroulent tout aulong du parcours de vie. Analyser les re<strong>la</strong>tions complexes entre vieillissement et santé permetde mieux comprendre les déterminants de <strong>la</strong> santé au grand âge, et de mettre en oeuvre desinterventions les plus efficaces possibles. [résumé d’auteur]154 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Société


<strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsyStatut du personnelFévrier 2012ArticlesLEGENDRE LuceQuel usage est-il fait des contrats <strong>dans</strong> <strong>la</strong> fonction publique hospitalière ?CAHIERS HOSPITALIERS 2011 ; 282 : 37-39LEDOYEN Jean-René, WAELLI MathiasLe travail en douze heures : solution d'avenir ou fuite en avantCAHIERS HOSPITALIERS 2011 ; 282 : 20-24Textes officielsCircu<strong>la</strong>ire DGOS/RH3/DSS/2A n° 2012-23 du 17 janvier 2012 re<strong>la</strong>tive au contrôle, à titreexpérimental, des arrêts ma<strong>la</strong>die des fonctionnaires hospitaliers par les caissesprimaires d’assurance ma<strong>la</strong>dieNON PUBLIE n° du 17/01/2012http://circu<strong>la</strong>ire.legifrance.gouv.fr/pdf/2012/01/cir_34515.pdfArrêté du 16 janvier 2012 re<strong>la</strong>tif aux montants et aux conditions de versement del'indemnité forfaitaire aux médecins libéraux participant à <strong>la</strong> mission de permanence dessoins en établissement de santéJOURNAL OFFICIEL n°25 du 16/01/2012http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025209209&dateTexte=&categorieLien=id155 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Statut du personnel


Arrêté du 13 janvier 2012 modifiant l'arrêté du 26 août 1991 fixant <strong>la</strong> composition du jurydes concours sur titres prévu à l'article 3 du décret n 91-129 du 31 janvier 1991 portantstatut particulier des psychologues de <strong>la</strong> fonction publique hospitalièreJOURNAL OFFICIEL n°20 du 13/01/2012http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025193477&dateTexte=&categorieLien=idCircu<strong>la</strong>ire DGOS/RH4 n° 2012-14 re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong> mise en oeuvre de l'expérimentation del'entretien professionnel <strong>dans</strong> <strong>la</strong> fonction publique hospitalièreNON PUBLIE n° du 12/01/2012http://circu<strong>la</strong>ire.legifrance.gouv.fr/pdf/2012/01/cir_34451.pdfDécret n° 2012-37 du 11 janvier 2012 portant relèvement du minimum de traitement <strong>dans</strong><strong>la</strong> fonction publique et attribution de points d'indice majoré à certains personnels civilset militaires de l'Etat, personnels des collectivités territoriales et des établissementspublics de santéJOURNAL OFFICIEL n°10 du 11/01/2012http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025135486&dateTexte=&categorieLien=idArrêté du 6 janvier 2012 re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> rémunération des personnes physiques exerçantl'activité de mandataire judiciaire à <strong>la</strong> protection des majeurs à titre individuelJOURNAL OFFICIEL n°18 du 06/01/2012http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025178242&dateTexte=&categorieLien=id156 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Statut du personnel


<strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsyThérapeutique médicamenteuseFévrier 2012ArticlesPELISSOLO Antoine, JOST FPharmacothérapie des troubles de <strong>la</strong> personnalitéANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES 2011 ; 169 9 : 592-594http://www.em-premium.com/article/669295Le traitement médicamenteux des troubles de <strong>la</strong> personnalité reste une question peu explorée,surtout en comparaison des données portant sur les approches psychothérapeutiques. Leurutilisation constitue cependant une prolongation logique des modèles psychobiologiques de <strong>la</strong>personnalité et du tempérament et correspond à un réel besoin des praticiens en face desituations cliniques complexes. Les résultats obtenus <strong>dans</strong> ce domaine peuvent être abordésen suivant <strong>la</strong> c<strong>la</strong>ssification de l’axe II du DSM-IV. Peu d’études portent sur les personnalités ducluster A, mais quelques-unes sont en faveur de l’utilisation de faibles doses d’antipsychotiquesatypiques. La plupart des études ont été menées <strong>dans</strong> le traitement des troubles de <strong>la</strong>personnalité du cluster C, notamment les personnalités états-limites et antisociales. Desrésultats partiels ont été obtenus avec différentes familles chimiothérapeutiques pour letraitement symptomatique de l’agressivité et des comportements impulsifs, notamment lelithium, <strong>la</strong> carbamazépine, le valproate, des antipsychotiques et des antidépresseurssérotoninergiques. Les conduites autoagressives et suicidaires peuvent être améliorées enpartie par les antidépresseurs et de faibles doses d’antipsychotiques, même si ces résultatsdemandent encore à être confirmés et affinés. Au total, il semble que certains traitementsmédicamenteux peuvent constituer des pistes de traitement et de recherche intéressantes, encomplément des psychothérapies, pour des pathologies souvent sévères, chroniques etrésistantes. [résumé d'auteur]157 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Thérapeutique médicamenteuse


LLORCA Pierre MichelAntipsychotiques de seconde génération <strong>dans</strong> <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ire : une nouvelleoption thérapeutique ?ENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 3 : 209-213http://www.em-premium.com/article/684096La dépression bipo<strong>la</strong>ire est extrêmement fréquente et a des conséquences pronostiques etfonctionnelles majeures pour les sujets souffrant de troubles bipo<strong>la</strong>ires. Si les antidépresseursrestent des molécules d'emploi difficile <strong>dans</strong> cette indication, à côté des anticonvulsivants, cesont les antipsychotiques de seconde génération (APIIG) qui possèdent le profil d'action le plusintéressant tant en ce qui concerne l'efficacité en phase aiguë qu'en phase de maintenance.Dans ce groupe hétérogène c'est <strong>la</strong> quétiapine et l'o<strong>la</strong>nzapine qui montrent <strong>la</strong> plus grandeefficacité ; toutefois pour l'emploi en monothérapie les recommandations professionnellesinternationales préconisent <strong>la</strong> quétiapine en traitement de première ligne. Il reste impératif deconsidérer le profil d'action de ces molécules qui possèdent des caractéristiques distinctes desautres composés utilisés (anticonvulsivants, Lithium). Ceci permet aujourd'hui de définir lesstratégies les plus adaptées pour favoriser l'observance au long cours [Résumé d'auteur]SAMALIN L, CHARPEAUD T, GUILLAUME SLes recommandations professionnelles <strong>dans</strong> le traitement de <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ireENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 3 : 218-223http://www.em-premium.com/article/684098De nombreuses recommandations professionnelles ont été é<strong>la</strong>borées ces dernières années<strong>dans</strong> le trouble bipo<strong>la</strong>ire. Une revue de <strong>la</strong> littérature centrée sur les recommandationsinternationales et françaises récentes de ces cinq dernières années sur <strong>la</strong> prise en chargemédicamenteuse de <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ire a été conduite. La mise en perspective de cesrecommandations met en évidence des divergences sur le choix du traitement initial :monothérapie (en première intention : quétiapine et <strong>la</strong>motrigine) ou possibilité d'une bithérapied'emblée (en première intention l'association o<strong>la</strong>nzapine, fluoxétine). À l'inverse, lesrecommandations de pratique clinique préconisent de manière consensuelle chez les patientspartiellement répondant ou non répondeur une stratégie thérapeutique en deux étapes. Unepremière étape clinique consistant à rechercher les causes de mauvaise réponse thérapeutiqueet une seconde étape thérapeutique consistant à optimiser le traitement en cours, à changer detraitement ou à envisager une association. Les molécules prophy<strong>la</strong>ctiques recommandées enpremière ligne sont : lithium, valproate, quétiapine ; o<strong>la</strong>nzapine, rispéridone (et sa forme retard),aripiprazole (qui sont principalement recommandés en prévention des épisodes maniaques) et<strong>la</strong>motrigine (prophy<strong>la</strong>xie limitée aux épisodes dépressifs). Les durées de poursuite dutraitement avant réévaluation ou prophy<strong>la</strong>ctique ne font pas l'objet d'un consensus. Ledéveloppement des antipsychotiques de seconde génération <strong>dans</strong> <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ireconstitue une avancée intéressante <strong>dans</strong> l'étayage de notre arsenal thérapeutique et a étéintégré <strong>dans</strong> les dernières recommandations professionnelles [Résumé d'auteur]COURTET P, SAMALIN L, OLIE ELes antidépresseurs <strong>dans</strong> le trouble bipo<strong>la</strong>ireENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 3 : 196-202http://www.em-premium.com/article/684094Si <strong>la</strong> manie définit le trouble bipo<strong>la</strong>ire, <strong>la</strong> dépression reste l'enjeu majeur du traitement. Engénéral, les patients souffrent plus souvent, plus longtemps de dépressions, dont leretentissement pronostique est majeur en termes de handicap et de suicide. Que faire chez unpatient bipo<strong>la</strong>ire déprimé ? Les antidépresseurs sont le traitement de choix de <strong>la</strong> dépression,158 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Thérapeutique médicamenteuse


mais pas <strong>dans</strong> le trouble bipo<strong>la</strong>ire. Dans ce contexte, nous avons admis c<strong>la</strong>ssiquement que lesantidépresseurs étaient efficaces mais qu'ils faisaient encourir un risque important dedéstabilisation de <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die bipo<strong>la</strong>ire, du fait du risque de virages maniaques et de cyclesrapides. Les données actuelles reconsidèrent les deux aspects de ce rapport bénéfice-risque.L'efficacité des antidépresseurs semble finalement très limitée, surtout d'après les étudesrécentes dont <strong>la</strong> méthodologie est robuste. Les risques de virage et de cycles rapidespourraient ne pas être augmentés, notamment pour les associations des nouveauxantidépresseurs avec un thymorégu<strong>la</strong>teur. La littérature actuelle nous rappelle que cesmodalités évolutives sont inhérentes à <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die, et que nombreux sont les facteurs de risque,parmi lesquels l'exposition aux antidépresseurs. Qui sont les patients bipo<strong>la</strong>ires qui ne retirentque des bénéfices d'un traitement antidépresseur ? La recherche nous le dira. Ils sont en toutcas peu nombreux. Comment s'y retrouver <strong>dans</strong> nos stratégies thérapeutiques ? En retenant enpremier lieu les médicaments qui ont démontré une efficacité <strong>dans</strong> <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ire.Lorsque <strong>la</strong> situation se complique, évitons de nuire en accompagnant <strong>la</strong> prescription del'antidépresseur d'un antimaniaque [Résumé d'auteur]SAMALIN L, NOURRY A, LLORCA Pierre MichelLithium et anticonvulsivants <strong>dans</strong> <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ireENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 3 : 203-208http://www.em-premium.com/article/684095Lithium et anticonvulsivants sont <strong>la</strong>rgement utilisés <strong>dans</strong> le traitement du trouble bipo<strong>la</strong>iredepuis plusieurs décennies. Leur efficacité <strong>dans</strong> le traitement de <strong>la</strong> manie est reconnue. Àl'inverse, ces molécules, initialement évaluées à partir d'études anciennes de méthodologiessouvent hétérogènes, n'ont pas toujours confirmé leur efficacité <strong>dans</strong> <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ire<strong>dans</strong> des travaux plus récents et méthodologiquement plus fiables. Ainsi <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce du lithium enmonothérapie a été remise en question par l'étude de Young (2008) qui montre une absence dedifférence significative contre p<strong>la</strong>cebo <strong>dans</strong> le traitement de <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ire. Levalporate démontre une efficacité modeste <strong>dans</strong> deux métaanalyses récentes <strong>dans</strong> letraitement de <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ire. Comme pour le lithium, le valproate apparaît cependantcomme ayant une efficacité anti-maniaque plus importante à <strong>la</strong> phase aiguë et en prophy<strong>la</strong>xie<strong>dans</strong> le trouble bipo<strong>la</strong>ire. La <strong>la</strong>motrigine s'avère à l'inverse plus efficace sur le pôle dépressif dutrouble bipo<strong>la</strong>ire avec un niveau de preuve plus élevé <strong>dans</strong> <strong>la</strong> prévention des rechutesdépressives. Les différentes recommandations tiennent compte de ces études récentes etpositionnent de manière consensuelle <strong>la</strong> <strong>la</strong>motrigine parmi les traitements de première ligne de<strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ire et en traitement de maintenance <strong>dans</strong> <strong>la</strong> prévention des rechutesdépressives. Lithium et valproate du fait de données plus contrastées sont positionnés soit enpremière soit en deuxième intention <strong>dans</strong> le traitement de <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ire. Les différentsprofils d'efficacité et de tolérance de ces thymorégu<strong>la</strong>teurs sous-tendent <strong>la</strong> complémentarité etl'intérêt d'associations entre eux ou avec certains antipsychotiques de seconde génération <strong>dans</strong>le traitement des patients souffrant d'un trouble bipo<strong>la</strong>ire [Résumé d'auteur]JULIEN ChristineLes médicaments du VIHINFIRMIERE LIBERALE MAGAZINE 2011 ; 276 : 48-49159 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Thérapeutique médicamenteuse


CHANACHEV Aleksandar, CONUS Philippe, EAP ChinBLa pharmacogénétique-pharmacogénomique en psychiatrie, perspectives théoriques etperspectives pour l’avenirINFORMATION PSYCHIATRIQUE 2011 ; 87 9 : 697-703Les polymorphismes génétiques ayant un impact sur <strong>la</strong> biotransformation des xénobiotiques etsur leurs effets biologiques sont le sujet d’étude de <strong>la</strong> pharmacogénétique. Actuellement, ons’intéresse de plus en plus à <strong>la</strong> perspective de réaliser des prescriptions individualisées <strong>dans</strong>tous les domaines de <strong>la</strong> médecine et également en psychiatrie. Une telle promesse pourrait êtreréalisable grâce aux connaissances accumulées par l’implémentation des techniquesgénomiques en pharmacogénétique. Parallèlement à <strong>la</strong> baisse des coûts et de <strong>la</strong> durée desanalyses, une meilleure compréhension de certains enjeux cliniques et économiques peutfaciliter cette implémentation <strong>dans</strong> <strong>la</strong> pratique psychiatrique quotidienne <strong>dans</strong> un avenirproche.[Résumé d'éditeur]Textes officielsDécret n° 2012-35 du 10 janvier 2012 pris pour l'application des dispositions duquatrième alinéa de l'article L. 4311-1 du code de <strong>la</strong> santé publiqueJOURNAL OFFICIEL n°10 du 10/01/2012http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025135341&dateTexte=&categorieLien=idRapports et publications en ligneCAVALIE Philippe, RICHARD NathalieEtat des lieux de <strong>la</strong> consommation des benzodiazépines en France. Rapport d'expertiseSaint-Denis, 2012; 48 p.http://www.afssaps.fr/content/download/38059/500324/version/2/file/Afssaps_Rapport-Benzodiazepines_Janvier_2012.pdfL’Afssaps dresse un état des lieux de <strong>la</strong> consommation des benzodiazépines en France et deson évolution. Les benzodiazépines sont des médicaments très consommés par les françaispuisque chaque année, un sur cinq consomme au moins une benzodiazépine ou une moléculeapparentée. Ces médicaments, qui agissent sur le système nerveux central, sont nécessairespour de nombreux patients mais peuvent aussi présenter des risques. Ce constat a déjà conduitles autorités sanitaires à mettre en p<strong>la</strong>ce des mesures visant à favoriser leur bon usage. Depuis10 ans, on observe une stabilisation voire une diminution de <strong>la</strong> consommation desbenzodiazépines en France. Cependant les risques liés à leur usage persistent et l’existenced’un lien entre benzodiazépines et démence est en cours d’étude. A <strong>la</strong> lumière de ces nouvellesdonnées, l’Afssaps proposera des mesures pour renforcer le bon usage des benzodiazépines,limiter les risques liés à leur consommation et diminuer leur surconsommation. [d’après lerésumé d’éditeur]160 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Thérapeutique médicamenteuse


Vous êtes libre de reproduire, distribuer et communiquer ce document, selonles conditions suivantes : Paternité (vous devez citer <strong>Ascodocpsy</strong> commeauteur original) – Pas d’utilisation commerciale – Pas de modification161 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Thérapeutique médicamenteuse

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