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Philippe le Chancelier et son oeuvre : étude sur l'élaboration d'une ...

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Quo vadis quo 2 strophes (16) 4, 6, 7, 8 StrophiqueprogrederisHomo qui semper 4 strophes (8) 8 2 strophesmorerisBonum est confidere 3 strophes (19, 20, 15) 4, 7, 8 Différente pourchaque stropheHomo vide que pro 3 strophes (8) 10 Strophiqu<strong>et</strong>e patiorNitimur in v<strong>et</strong>itum 5 strophes (10) 7 StrophiqueHomo considera 3 strophes (21) 6, 7 StrophiqueO mens cogita 9 strophes (6) 3, 4, 5 4 doub<strong>le</strong>s strophes <strong>et</strong>1 simp<strong>le</strong>Veritas equitas 19 strophes (5, 4, 3, 6, 2, 6,7, 6, 7, 8, 4, 4, 6)3, 4, 5, 6, 8 9 trip<strong>le</strong>s strophes,3 doub<strong>le</strong>s, 4 simp<strong>le</strong>sCum sit omnis caro 3 strophes (6) <strong>et</strong> refrain (3) 7, 8 StrophiquefenumSuspirat spiritus 8 strophes (8) 6 StrophiqueHomo natus adlaborem / <strong>et</strong> avis1 strophe (16) 6, 7, 8 1 stropheLe tab<strong>le</strong>au 10 amène à l’observation suivante : aucune forme poétiquerécurrente ne s’impose comme un cadre privilégié de la poésie lyrique mora<strong>le</strong>. Lesstrophes peuvent être longues ou courtes, nombreuses ou uniques, régulières ou non. Demême, la mise en musique ne révè<strong>le</strong> aucun procédé systématique. La forme strophiqueest, certes, reprise à neuf occasions, soit presque la moitié du total, mais à chaque fois<strong>sur</strong> des cadres formels différents. Les variations autour des formes binaires ou ternaires<strong>son</strong>t nombreuses <strong>et</strong> parfois très comp<strong>le</strong>xes. Il semb<strong>le</strong> <strong>et</strong> c’est ce que l’analyseapprofondie cherchera à mieux comprendre, que chaque composition réponde à desimpératifs formels qui lui <strong>son</strong>t propres, même au sein de c<strong>et</strong>te unité thématique forte.On pourrait effectivement croire que <strong>le</strong>s mêmes intentions suscitent <strong>le</strong>s mêmes formesdans la prise de paro<strong>le</strong> mais il n’en est rien. C’est là tout l’intérêt de ce groupe deconduits <strong>et</strong> nous tenterons de comprendre <strong>et</strong> d’expliquer <strong>le</strong>s eff<strong>et</strong>s <strong>et</strong> <strong>le</strong>s rai<strong>son</strong>s de c<strong>et</strong>tediversité formel<strong>le</strong>.Ces disparités formel<strong>le</strong>s <strong>et</strong> <strong>le</strong>s jeux poétiques qu’el<strong>le</strong>s impliquent ne <strong>son</strong>t quel’aspect <strong>le</strong> plus visib<strong>le</strong> des différences profondes d’une composition à l’autre. Lacomp<strong>le</strong>xité structurel<strong>le</strong> peut en eff<strong>et</strong> être complétée par d’autres aspects. Le langagemélodique peut produire des eff<strong>et</strong>s multip<strong>le</strong>s, allant dans <strong>le</strong> sens de la clarification del’énonciation du texte ou au contraire il peut charger ou cumu<strong>le</strong>r ses structures propres àcel<strong>le</strong>s du poème. De plus, l’appréhension du texte ne se limite pas à sa forme. Il fautaussi prendre en compte <strong>le</strong>s différents niveaux de langue ou l’utilisation d’unvocabulaire plus ou moins courant. Certains textes <strong>son</strong>t constitués de phrases longuesdont l’ordre des mots ne semb<strong>le</strong> déterminé que par la recherche d’eff<strong>et</strong>s <strong>son</strong>ores, tandis99

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