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Philippe le Chancelier et son oeuvre : étude sur l'élaboration d'une ...

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1.2.3.4.Quid ultra tibi facerevinea mea potui.quid potes michi redderequi pro te cedi conspui<strong>et</strong> crucifigi volui.<strong>et</strong> tu pro tanto munerebaptismi fracto federepresummis vice mutuime rursus crucifigere<strong>et</strong> habere hostem tui.Existimasti temere<strong>et</strong> me <strong>et</strong> mundo perfrui.non possunt mihi viverequi non sunt mundo mortui.at tu quas sperni docuinon cessas opes querere.relicto christo paupere.<strong>et</strong> quem signari voluipaupertatis caractere.mundano vacas luxui.Verum a sanctuarioprodit ista malitia.<strong>et</strong> a c<strong>le</strong>ri contagiomonstra creantur omnia.qui diffluit luxuriaturpi marc<strong>et</strong> occioin apparatu regio.facitque mutatoriade meo patrimonioqui sto nudus ab 2 hostia.Quid quod ipsa religiocrucem fert in angaria.<strong>et</strong> cum datur occasiorecurrit cum <strong>le</strong>titiaad pepones <strong>et</strong> aliasimulato negotioa plangentis officioredit ad seculariaqui derelicto palliofugerat ab egyptia.Que pouvais-je faire de plus pour toi,ma vigne ?Que peux-tu me rendre ?Moi qui, pour toi, ai voulu être tué,conspué <strong>et</strong> crucifié.Et toi, en échange d’un tel don,une fois brisée l’alliance du baptême,tu as l’audace, en guise d’échange,de me crucifier une seconde fois<strong>et</strong> de me considérer comme ton ennemi.Tu as jugé témérairementpouvoir profiter de moi <strong>et</strong> du monde.Ils ne peuvent vivre pour moi,ceux qui ne <strong>son</strong>t pas morts pour <strong>le</strong> monde.Et toi, <strong>le</strong>s richesses que je t’ai appris à mépriser,tu ne cesses de <strong>le</strong>s chercher,ayant abandonné la pauvr<strong>et</strong>é du Christ.Et toi que j’ai voulu distinguerde la marque de la pauvr<strong>et</strong>é,tu es libre pour l’excès profane.Mais ce malémane du sanctuaire.Et de la contagion du c<strong>le</strong>rc,tous <strong>le</strong>s monstres <strong>son</strong>t créés.Lui qui s’amollit par la luxure<strong>et</strong> est alangui par l’indigne oisiv<strong>et</strong>éen pompe roya<strong>le</strong>,<strong>et</strong> il fait l’échangede mon patrimoine,moi qui me tiens nu aux portes.La religion el<strong>le</strong>-mêmeporte la croix comme une corvée<strong>et</strong> lorsque l’occasion est donnée,revient avec joievers <strong>le</strong>s pastèques <strong>et</strong> <strong>le</strong>s aulx.Par un travail feintau service du souffrant,il revient aux activités profanes,celui qui, ayant abandonné <strong>le</strong> manteauavait fui d’Égypte.2 lire ad, comme Ap 3, 20 : ecce sto ad ostium <strong>et</strong> pulso468

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