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Philippe le Chancelier et son oeuvre : étude sur l'élaboration d'une ...

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AntécédentConséquentOn relève <strong>le</strong> même procédé mais <strong>sur</strong> un seul vers c<strong>et</strong>te fois, au début de Excutere depulvere (n°6) :AntécédentConséquentLe langage mélodique propre à marquer l’eff<strong>et</strong> conclusif est évidemment lié àl’utilisation des cadences. La plupart des strophes des conduits – comme de toutes <strong>le</strong>scompositions médiéva<strong>le</strong>s – se terminent par une cadence <strong>sur</strong> la fina<strong>le</strong> 59 . Ce repos estcrucial pour la détermination moda<strong>le</strong> <strong>et</strong> n’est, bien entendu, pas uniquement lié auxpréoccupations rhétoriques. On constate cependant que la mélodie des conduits peutamener c<strong>et</strong>te cadence d’une manière qui en renforce la va<strong>le</strong>ur conclusive. Nous avonsdéjà cité <strong>le</strong> texte du conduit Quo vadis quo progrederis (n°10) pour <strong>le</strong>s qualitésintroductives <strong>et</strong> conclusives de ses quatre premiers <strong>et</strong> deux derniers vers. La mélodies’adapte à c<strong>et</strong>te intention rhétorique forte. La fin de la strophe iso<strong>le</strong> deux vers quis’achèvent tous <strong>le</strong>s deux <strong>sur</strong> une cadence conclusive :Le vers qui précède ces deux cadences closes se termine lui aussi <strong>sur</strong> la fina<strong>le</strong> avec uneformu<strong>le</strong> clairement cadentiel<strong>le</strong>, identique à cel<strong>le</strong> du dernier vers. La strophe se terminedonc par trois cadences successives insistant ainsi fortement <strong>sur</strong> la fina<strong>le</strong>. Si, dans <strong>le</strong> casque nous venons d’évoquer, la stratégie est cel<strong>le</strong> de l’accumulation des repos <strong>sur</strong> lafina<strong>le</strong>, il arrive que <strong>le</strong> compositeur choisisse plutôt l’évitement, de manière à ce que ladernière phrase conclusive ré<strong>son</strong>ne plus fortement. C’est ce que l’on observe dans lapremière strophe de Ad cor tuum revertere (n°3) : tous <strong>le</strong>s vers s’achèvent <strong>sur</strong> d’autresdegrés du mode, souvent la sous-fina<strong>le</strong> fa, avant que ne <strong>sur</strong>vienne, au dernier vers, la59 Sauf <strong>le</strong>s strophes III <strong>et</strong> IV de Quo me vertam nescio (n°8), la strophe 1 de Bonum est confidere (n°12).361

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