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Philippe le Chancelier et son oeuvre : étude sur l'élaboration d'une ...

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ne comporte aucune cauda introductive. Enfin, <strong>le</strong> dernier vers est plus court que <strong>le</strong>sautres, si bien qu’il est possib<strong>le</strong> de penser qu’il est incomp<strong>le</strong>t. Le vers « <strong>et</strong> corrige re a »peut aussi être « <strong>et</strong> corrige rea[tum] ». La notation de ce passage est assez dense enligatures <strong>et</strong> conjoncturées, figures utilisées pour noter <strong>le</strong>s passages sine littera. On noteun signe inhabituel au milieu de la portée : un trait vertical qui relie <strong>le</strong>s deux extrémitésde la portée :Il ne peut s’agir d’un signe de ponctuation indiquant une pause car il est plus long <strong>et</strong>qu’il est justement précédé par une de ces p<strong>et</strong>ites barres. À regarder l’ensemb<strong>le</strong> dumélisme, on peut penser que ce signe indique la séparation entre deux propositionsmélodiques possib<strong>le</strong>s qui se rejoignent au moment de la cadence. En eff<strong>et</strong>, on constateque deux sections ont un début <strong>et</strong> une fin identique :Deux phrases mélodiques seraient donc ainsi proposées, l’une exploitant un registrelarge (ambitus ré-mi’) <strong>et</strong> l’autre plus courte <strong>et</strong> de registre restreint (ré-si bémol). C<strong>et</strong>tedoub<strong>le</strong> proposition pourrait aussi expliquer l’absence déjà évoquée d’une syllabe audernier vers du conduit. Le dispositif exceptionnel de ce mélisme ne perm<strong>et</strong>effectivement pas de placer la dernière syllabe. Une autre proposition consisterait àimaginer qu’il manque au texte un vers comp<strong>le</strong>t. Si l’on considère que chaque ligatureindique <strong>le</strong> placement d’une syllabe, la première proposition mélodique pourraitsupporter 7 syllabes, ce qui correspond parfaitement à la versification du poème, tandis317

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