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Philippe le Chancelier et son oeuvre : étude sur l'élaboration d'une ...

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suivants reprennent la broderie, mais en la transposant au degré inférieur <strong>et</strong> enl’allongeant à chacune de ses apparitions (encadrés dans l’exemp<strong>le</strong>) :v.11 v.12 v.13Le vers final de ce terc<strong>et</strong> (vers 13) est identique aux vers 8 <strong>et</strong> 9 réunis, eux-mêmeséléments mélodiques d’une progression tripartite. Il faut aussi signa<strong>le</strong>r que <strong>le</strong>s motsaggere <strong>et</strong> exaggeras <strong>son</strong>t placés <strong>sur</strong> des motifs mélodiques identiques <strong>sur</strong> <strong>le</strong>s syllabescommunes de l’annominatio (encadrés en pointillés dans l’exemp<strong>le</strong>). La constructionmélodique globa<strong>le</strong> des trois vers perm<strong>et</strong> donc éga<strong>le</strong>ment de faire un sort à une figurepoétique de répétition <strong>son</strong>ore ponctuel<strong>le</strong> du texte.Les deux courts vers suivants (14 <strong>et</strong> 15) <strong>son</strong>t l’exacte transposition au degréinférieur d’un motif descendant dans la partie supérieure de l’octave du mode,préalab<strong>le</strong>ment entendu à la fin des vers 6 <strong>et</strong> 10. Ce procédé m<strong>et</strong> en va<strong>le</strong>ur <strong>le</strong> parallélismede ces deux quadrisyllabes :vers 14-15De la même manière <strong>le</strong>s vers 17 <strong>et</strong> 18, entités poétiques fortes par <strong>le</strong> rythmedes mots <strong>et</strong> <strong>le</strong>s parallélismes des <strong>son</strong>s (in labore manuum / <strong>et</strong> sudore vultuum), <strong>son</strong>tplacés <strong>sur</strong> une proposition mélodique, transposée à la quarte inférieure :v.17 v.18La modification mélodique de la transposition peut s’expliquer par la fonction moda<strong>le</strong>des notes qui font <strong>le</strong>s cadences. Le repos <strong>sur</strong> la sous-fina<strong>le</strong> s’avère plus fonctionnel qu<strong>et</strong>oute autre note (en l’occurrence un si bémol si <strong>le</strong> modè<strong>le</strong> de la transposition avait étérespecté) dans <strong>le</strong> contexte de c<strong>et</strong> avant-dernier vers. La sous-fina<strong>le</strong> amorce ainsinaturel<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> repos attendu <strong>sur</strong> la fina<strong>le</strong>. Pourtant, ce n’est pas <strong>sur</strong> un ré que s<strong>et</strong>ermine la strophe. Si la fina<strong>le</strong> est amenée par <strong>le</strong> mouvement mélodique du vers 19, el<strong>le</strong>est évitée <strong>sur</strong> la dernière syllabe qui termine <strong>sur</strong> mi :241

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