Philippe le Chancelier et son oeuvre : étude sur l'élaboration d'une ...
Philippe le Chancelier et son oeuvre : étude sur l'élaboration d'une ... Philippe le Chancelier et son oeuvre : étude sur l'élaboration d'une ...
méditation individuelle (représentations, formules) entrent dans une démarchepédagogique subtile. L’invitation à la méditation est certainement plus efficace qu’undéveloppement impératif qui dicte et édicte les bonnes mœurs et préceptes que chacundoit respecter. C’est du moins cette manière de faire que Philippe le Chancelier a choisiici pour que l’auditeur préfère suivre le modèle des vierges sages plutôt que celui desvierges folles.160
Chapitre 4 :Quid ultra tibi facereCe conduit 44 est transmis par de nombreuses sources qui n’en rapportent que letexte. Le manuscrit F est le seul à donner la mélodie complète. Les deux autres sourcesmusicales ne permettent pas de comparaison avec la version de F car l’une est tropfragmentaire (Ox Auct 45 ) et l’autre (Fauvel) transforme considérablement lacomposition. Les strophes 5 et 6 du conduit y sont employées dans un motetpolytextuel 46 sur une mélodie différente et en présence d’autres textes latins. Lessources textuelles rapportent unanimement 8 strophes alors que F n’en comporte que 6.Aucun élément ne permet de décider de l’authenticité de ces deux strophessupplémentaires. Elles se différencient cependant des six autres par leur contenu pluspositif qui donne l’espérance du Salut. La strophe 8 fait intervenir la figure de Lazarepour illustrer le propos. Si l’on considère ce passage plus narratif comme un ajout, il44 Voir volume d’annexes p. 467-470.45 Mark E. EVERIST, « A Reconstructed Source for the Thirteenth-Century Conductus », In Memoriam G.A. Anderson, vol. 1, Henryville-Ottawa-Binnigen, 1984, p. 97-118.46 Le motet Quasi non ministerium / Trahunt in precipia / Ve qui gregi deficiunt / DISPLICEBAT EI,Paris BnF, fr. 146, f°6v, éd. Leo SCHRADE, Polyphonic Music of the Fourteenth Century, vol. 1,Monaco, 1956.161
- Page 109 and 110: Le manuscrit médiéval est un obje
- Page 111 and 112: parvenues dans d’autres sources d
- Page 113 and 114: théoricien ne formule clairement c
- Page 115 and 116: chercher à trouver une réponse g
- Page 117 and 118: 6. Report des textes sous la mélod
- Page 119 and 120: 2. Hauteurs de notesL’ambitus des
- Page 121 and 122: Chapitre 1 :Homo natus ad laborem /
- Page 123 and 124: exergue du fascicule consacré aux
- Page 125 and 126: Le vers d’incipit est isolé de l
- Page 127 and 128: Le premier motif ascendant (encercl
- Page 129 and 130: sons du texte. Une fois de plus, la
- Page 131 and 132: Philippe le Chancelier dans les con
- Page 133 and 134: Chapitre 2 :Fontis in rivulumCe con
- Page 135 and 136: Le texte complexe de Fontis in rivu
- Page 137 and 138: aux sens. Cette entrée en matière
- Page 139 and 140: Ces jeux d’écho de part et d’a
- Page 141 and 142: tels décalages se produisaient lor
- Page 143 and 144: ésonner. Le trajet descendant du r
- Page 145 and 146: à toucher une élite, la mélodie
- Page 147 and 148: La strophe suivante (6) est un autr
- Page 149 and 150: Chapitre 3 :Ad cor tuum revertereLe
- Page 151 and 152: - l’utilisation de l’impératif
- Page 153 and 154: Pas de reposToute la première stro
- Page 155 and 156: vers 5vers 6La quadruple répétiti
- Page 157 and 158: antécédentconséquentLe mélisme
- Page 159: Conduit, strophes 3 et 4 Texte bibl
- Page 163 and 164: des sonorités. Cette rupture survi
- Page 165 and 166: vers 5 (C) vers 6 (D) vers 7 (E)ver
- Page 167 and 168: marcet occio, strophe 3, vers 5 et
- Page 169 and 170: Chapitre 5 :Vanitas vanitatumLe con
- Page 171 and 172: L’ensemble de la mélodie de ce c
- Page 173 and 174: vers donne donc l’impression d’
- Page 175 and 176: Chapitre 6 :Excutere de pulvereCe c
- Page 177 and 178: L’octosyllabe est partagé en deu
- Page 179 and 180: La ponctuation ménagée à la fin
- Page 181 and 182: Cela n’est sans doute pas le but
- Page 183 and 184: Chapitre 7 :Ve mundo a scandalisCe
- Page 185 and 186: Il existe ainsi une certaine contin
- Page 187 and 188: presque symétrique dans laquelle l
- Page 189 and 190: cadences, l’exploitation progress
- Page 191 and 192: Chapitre 8 :Quo me vertam nescioLa
- Page 193 and 194: Animus in loculisEt in questu cura.
- Page 195 and 196: finale. Cette cadence conclusive es
- Page 197 and 198: Ce motif constitue un climax qui se
- Page 199 and 200: La situation d’énonciation du co
- Page 201 and 202: scripturaire renvoie ici certaineme
- Page 203 and 204: Chapitre 9 :O labilis sortisCe long
- Page 205 and 206: Strophe 1ababbbba : -atusStrophe 2a
- Page 207 and 208: vers, la rime interne à la césure
- Page 209 and 210: On peut se demander si, dans la pra
méditation individuel<strong>le</strong> (représentations, formu<strong>le</strong>s) entrent dans une démarchepédagogique subti<strong>le</strong>. L’invitation à la méditation est certainement plus efficace qu’undéveloppement impératif qui dicte <strong>et</strong> édicte <strong>le</strong>s bonnes mœurs <strong>et</strong> préceptes que chacundoit respecter. C’est du moins c<strong>et</strong>te manière de faire que <strong>Philippe</strong> <strong>le</strong> <strong>Chancelier</strong> a choisiici pour que l’auditeur préfère suivre <strong>le</strong> modè<strong>le</strong> des vierges sages plutôt que celui desvierges fol<strong>le</strong>s.160