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Philippe le Chancelier et son oeuvre : étude sur l'élaboration d'une ...

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aux sens. C<strong>et</strong>te entrée en matière convoque <strong>et</strong> m<strong>et</strong> en concurrence la simplicité d’uneprésentation mélodique <strong>et</strong> la subtilité des jeux <strong>son</strong>ores du texte.La deuxième partie de la strophe I (vers 5 à 8) se dérou<strong>le</strong> sans cadence forte <strong>sur</strong>la fina<strong>le</strong>, contrairement à la première partie qui est ponctuée aux vers 1, 2 <strong>et</strong> 4. Les vers5 <strong>et</strong> 7 <strong>son</strong>t parfaitement parallè<strong>le</strong>s, tant par <strong>le</strong>s <strong>son</strong>orités que <strong>le</strong> rythme des mots : sic vitapopulum (vers 5) <strong>et</strong> sic testa figulum (vers 7). Au vers 5, la première partie du vers (sicvita) reprend un motif descendant déjà entendu de nombreuses fois dans <strong>le</strong>s versprécédents :vers 5Ce vers ressemb<strong>le</strong> effectivement par sa mélodie au vers 2 (sapor ut defluit). Les troispremières syllabes <strong>son</strong>t isolées de la suite par un signe de ponctuation ainsi que lareprise de la formu<strong>le</strong> mélodique descendante.Les trois premières syllabes du vers 7 <strong>son</strong>t, quant à el<strong>le</strong>s, chantées <strong>sur</strong> un motifmélodique parfaitement opposé. La mélodie n’a donc pas souligné l’eff<strong>et</strong> deparallélisme présent dans <strong>le</strong> texte. Dans ce même vers 7, c’est <strong>le</strong> mot figulum qui est misen va<strong>le</strong>ur par un dessin mélodique plus f<strong>le</strong>uri composé d’un motif ornemental simp<strong>le</strong>,puis transposé à la quarte supérieure :vers 7Le dernier vers de la strophe s’enchaîne directement au précédent. Le verbeprobat prolonge <strong>et</strong> termine la descente mélodique entamée au vers 7. La conjonction velreprend <strong>le</strong> début du vers de manière symétrique <strong>et</strong> relance <strong>le</strong> discours pour <strong>le</strong> secondverbe (arguit) en transposant au degré supérieur la mélodie entendue un vers plus tôt :vers 8La structure musica<strong>le</strong>, en plaçant la cé<strong>sur</strong>e après probat <strong>et</strong> non entre <strong>le</strong>s deux vers, agitici pour la clarification <strong>et</strong> l’approfondissement du sens. La doub<strong>le</strong> proposition (probatvel arguit) est ainsi clairement soulignée par la mélodie pour affirmer la supériorité du137

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