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Philippe le Chancelier et son oeuvre : étude sur l'élaboration d'une ...

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modè<strong>le</strong> (6 heptasyllabes par strophe), différent de celui des strophes trip<strong>le</strong>s. Les deuxschémas formels qui composent ce conduit <strong>son</strong>t donc :Strophes trip<strong>le</strong>s (1 à 6) Strophes simp<strong>le</strong>s (7 à 10)Longueur de la strophe 8 vers 6 versLongueur des vers hexasyllabes heptasyllabesSchéma des rimes ababababab aababcLe schéma des rimes des strophes trip<strong>le</strong>s propose invariab<strong>le</strong>ment l’alternancede deux <strong>son</strong>orités (rimes alternées). Les strophes simp<strong>le</strong>s m<strong>et</strong>tent en place un systèmemoins régulier qui introduit une rime nouvel<strong>le</strong> au dernier vers (aababc). D’une strophe àl’autre, <strong>le</strong>s <strong>son</strong>orités des rimes <strong>son</strong>t très différentes, si bien que <strong>le</strong>s unités formel<strong>le</strong>scorrespondent éga<strong>le</strong>ment à des entités <strong>son</strong>ores clairement distinctes pour l’oreil<strong>le</strong> :I II III IV V VI1 2 3 4 5 6 7 8 9 10–ulum–uit–itur–ula–itio–ie–era–itis–icant–ibus–iunt–ulis–icis–ie–ata–eris–ria–ata–erit–ea–<strong>et</strong>ur–erum–imus–<strong>et</strong>urLa recherche de la variété <strong>son</strong>ore qui semb<strong>le</strong> prévaloir dans <strong>le</strong> choix des rimes pour <strong>le</strong>sstrophes trip<strong>le</strong>s est moins présente dans <strong>le</strong>s dernières strophes où l’on r<strong>et</strong>rouve desas<strong>son</strong>ances récurrentes montrées par des flèches dans <strong>le</strong> tab<strong>le</strong>au ci-dessus. La rime c desquatre dernières strophes assemb<strong>le</strong> <strong>le</strong>s strophes deux à deux (strophes 7 <strong>et</strong> 8 : –ata,strophes 9 <strong>et</strong> 10 : –<strong>et</strong>ur).Dans <strong>le</strong> manuscrit de Florence, <strong>le</strong> texte supplémentaire des strophes trip<strong>le</strong>s quise chante <strong>sur</strong> la mélodie notée avec la première strophe est copié à la suite des portées.Le conduit n’est donc pas si long dans la source (un folio <strong>et</strong> demi) qu’il n’est en réalitélorsqu’il est interprété avec toutes ses répétitions. Le copiste de F semb<strong>le</strong> avoir omis lamajuscu<strong>le</strong> au début de la dernière strophe simp<strong>le</strong> (cicatrices vulnerum…). Il n’y apourtant aucun doute possib<strong>le</strong> <strong>sur</strong> l’organisation structurel<strong>le</strong>. La forme de la stropherépétitive <strong>et</strong> la cadence mélodique à la fin de la précédente <strong>son</strong>t assez claires pour nevoir là qu’un oubli. Les autres sources traitent bien ce passage comme une stropheéquiva<strong>le</strong>nte aux autres.134

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