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Philippe le Chancelier et son oeuvre : étude sur l'élaboration d'une ...

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parvenues dans d’autres sources dans une version plus complète 2 . La col<strong>le</strong>ction deLondres (LoB) ou <strong>le</strong> manuscrit dominicain Sab, <strong>son</strong>t deux sources plus tardives(seconde moitié du XIII e ) mais el<strong>le</strong>s rapportent des strophes supplémentaires de textequ’il a été nécessaire de prendre en compte pour nos analyses. Les variantes mélodiquesentre <strong>le</strong>s versions de F ou de LoB <strong>et</strong> Sab <strong>son</strong>t d’ail<strong>le</strong>urs très minimes, portantgénéra<strong>le</strong>ment <strong>sur</strong> des détails de l’ornementation. Il existe en outre trois conduits morauxattribués à <strong>Philippe</strong> <strong>le</strong> <strong>Chancelier</strong> qui ne <strong>son</strong>t pas notés dans F mais dans LoB : Suspiratspiritus <strong>et</strong> Homo natus ad laborem / <strong>et</strong> avis <strong>son</strong>t deux unica ; Cum sit omnis caro fenumse trouve aussi dans Sab <strong>et</strong> Évreux BM 39 avec d’importantes variantes de texte. Pource dernier exemp<strong>le</strong>, nous avons privilégié la source qui comporte l’attribution commegage d’authenticité. Bien que, pour chaque conduit, une seu<strong>le</strong> version soit éditée <strong>et</strong>étudiée, il arrive que des variantes importantes ou des ajouts soient insérés dansl’édition <strong>et</strong> évoqués dans <strong>le</strong> développement de l’analyse. Signalons enfin que toutes <strong>le</strong>sréférences manuscrites <strong>son</strong>t cataloguées dans <strong>le</strong>s tab<strong>le</strong>aux qui accompagnent <strong>le</strong>s piècesdans <strong>le</strong>s éditions en annexes.À partir de ces sources choisies, nous avons établi nos propres transcriptions <strong>et</strong>traductions, outils adaptés à nos objectifs. C<strong>et</strong> exercice n’était certes pas indispensab<strong>le</strong>.En eff<strong>et</strong>, tous <strong>le</strong>s conduits moraux <strong>son</strong>t déjà édités, <strong>et</strong> si tous <strong>le</strong>s travaux produits ne <strong>son</strong>tpas irréprochab<strong>le</strong>s, il en existe de très rigoureux 3 . En outre, il est possib<strong>le</strong>, dans <strong>le</strong> casd’un répertoire monodique tel que celui des conduits de <strong>Philippe</strong>, de lire <strong>le</strong>s conduits àmême <strong>le</strong> manuscrit ou d’après des fac-similés 4 . La notation musica<strong>le</strong> de cescompositions est effectivement faci<strong>le</strong> à déchiffrer <strong>et</strong> <strong>le</strong>s indications de rythme <strong>son</strong>tinexistantes – c’est d’ail<strong>le</strong>urs, nous <strong>le</strong> verrons après, un problème musicologiquerécurrent qui explique <strong>le</strong>s différences importantes entre <strong>le</strong>s choix éditoriaux destranscripteurs. Cependant, c<strong>et</strong>te lisibilité relative reste inconfortab<strong>le</strong> lorsque l’on doitcôtoyer longuement <strong>le</strong>s œuvres, <strong>et</strong> si la solution du travail <strong>sur</strong> fac-similé peut paraître laplus rigoureuse du point de vue de l’authenticité, el<strong>le</strong> ne perm<strong>et</strong> pas un contact <strong>et</strong> une2 Il s’agit des conduits Homo vide que pro te patior, Nitimur in v<strong>et</strong>itum <strong>et</strong> Homo considera.3 On pense à l’édition de Bryan GILLINGHAM, Secular Medieval Latin Song : An Anthology, Ottawa, 1993.Voir dans <strong>le</strong> chapitre 1 la discussion <strong>sur</strong> <strong>le</strong>s différentes éditions, p. 58.4 Le fac-similé du manuscrit de Florence est en eff<strong>et</strong> très accessib<strong>le</strong> grâce à l’édition de Luther DITTMER(éd.), Firenze, Biblioteca Mediceo-Laurenziana, Pluteo 29,1, 2 vol., New York, 1966-1967 <strong>et</strong> cel<strong>le</strong> encou<strong>le</strong>ur <strong>et</strong> sous forme de microfiches de Edward H. ROESNER (éd.), Antiphoniarium seu Magnus liberorgani de graduali <strong>et</strong> antiphonario : color microfiche ed. to the ms., Firenze, Biblioteca MediceaLaurenziana, Pluteus 29.1, Munich, 1996.111

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