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DPE-Siege.pdf - MuséoParc Alésia

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DOSSIERPÉDAGOGIQUEENSEIGNANTSL’armée romaine (1)18FICHE THÉMATIQUE 4À SAVOIRRome a mis en place une puissante armée qui lui permet de repousser sans cesse les frontièresde ses territoires. Depuis la fin du II e siècle av. J.-C., c’est une armée de métier, permanente.Le soldat est nourri, équipé et perçoit une solde. Il achète son paquetage lorsqu’il entre dansl’armée et le complète peu à peu selon sa fortune. Seules les insignes doivent être identiquesafin d’être identifiables sur le terrain. La majorité des cavaliers sont des nobles tandis que lesguerriers ne pouvant s’offrir une monture sont fantassins. Ceux qui ne peuvent financer leuréquipement effectuent les travaux de terrassement et de construction. Une hiérarchie strictecoordonne l’ensemble des troupes et assure le bon fonctionnement militaire et administratifdes interventions. La légion, l’unité de base, constitue le socle de l‘armée romaine par uneorganisation et une discipline inégalées.Au début de l’année 52 av. J.-C., César est accompagné de 10 à 12 légions, soit 40 à 48.000 fantassins,auxquels on peut ajouter les auxiliaires (soldats libres mais non citoyens), notament les cavaliers.Ces derniers, essentiellement recrutés parmi la noblesse gauloise au début de la conquête, sontensuite remplacés par des mercenaires germains lorsque l’armée de coalition se créée autour deVercingétorix. On parvient ainsi à un contingent estimé à 52.000 hommes, qui peut être doublé si onprend en compte le train de l’armée, le personnel subalterne en charge du transport des bagages etdu matériel nécessaire aux soldats.A l’époque césarienne, une légion compte environ 5.000légionnaires, exclusivement recrutés parmi les citoyens romains.Leur équipement est relativement standardisé car chacun seconstitue peu à peu un paquetage similaire. Le légionnaire attaquel’ennemi à l’aide de javelots à fer long (pila) lancés à courte distancesur les boucliers ennemis pour les rendre inutilisables. L’affront seprolonge par une charge au glaive (gladius) et un combat au corpsà corps. Le légionnaire romain ne dispose alors que de cette courteépée, et éventuellement d’un poignard, pour se battre tandis queson bouclier, son casque et sa cuirasse en cuir ou sa cotte de maillesle protègent des coups adverses. Les rangs arrières continuentsimultanément de déstabiliser l’ennemi par des lancers de javelots.Légionnaire romain avec son paquetageErwan Seure-Le Bihan

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