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Un Pacte Territoire Santé pour lutter contre les ... - ARS Lorraine

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Dossier de presse<strong>Un</strong> « <strong>Pacte</strong> territoire – santé »<strong>pour</strong> <strong>lutter</strong> <strong>contre</strong> <strong>les</strong> déserts médicauxFévrier 2013


SommaireCommuniqué de synthèse page 3<strong>Un</strong> pacte territoire santé <strong>pour</strong> <strong>lutter</strong> <strong>contre</strong> <strong>les</strong> désertsmédicaux page 4 à 5L’accès à la santé en <strong>Lorraine</strong> page 6 à 8● Contexte et enjeux● Cartographie de la région et zoom sur <strong>les</strong> territoires en difficultéLes engagements du <strong>Pacte</strong> « <strong>Territoire</strong> - <strong>Santé</strong> » page 9 à 24● Changer la formation et faciliter l’installation des jeunes médecins● Transformer <strong>les</strong> conditions d’exercice des professionnels de santé● Investir dans <strong>les</strong> territoires isolés


Lutte <strong>contre</strong> <strong>les</strong> déserts médicaux :Communiqué de synthèseNancy, le 19 février 2012l’Agence Régionale de <strong>Santé</strong> (<strong>ARS</strong>) de <strong>Lorraine</strong> engage la concertationdépartementale sur le <strong>Pacte</strong> <strong>Territoire</strong> <strong>Santé</strong>Pour engager ce pacte dans la région <strong>Lorraine</strong>, l’<strong>ARS</strong> organise dans chacun des départementslorrains, une réunion rassemblant notamment <strong>les</strong> élus locaux, <strong>les</strong> représentants des professionnelsde santé et <strong>les</strong> établissements hospitaliers. Cette ren<strong>contre</strong> a <strong>pour</strong> objectif de faire ressortir despropositions qui seront transmises sous forme de synthèse régionale au Ministère des AffairesSocia<strong>les</strong> et de la <strong>Santé</strong>Le pacte « territoire santé » a été lancé le 13 décembre 2012 par Marisol Touraine, Ministre des AffairesSocia<strong>les</strong> et de la <strong>Santé</strong> afin de garantir un accès aux soins sur tout le territoire. Ce pacte comporte 12engagements articulés autour de 3 objectifs :• Changer la formation et faciliter l’installation des jeunes médecins,• Transformer <strong>les</strong> conditions d’exercice des professionnels de santé,• Investir dans <strong>les</strong> territoires isolés.Les réunions se tiendront à 19 heures :A Metz, le 18 février àla Délégation Territoriale57 de l’<strong>ARS</strong> <strong>Lorraine</strong>,27 place St Thiébaut(salle 510)À Nancy, le 19 février ausiège de l’<strong>ARS</strong>,4 rue Piroux,Immeuble <strong>les</strong> Thiers, 16 èmeétagesalle 1602-1604À Bar le Duc,le 20 février,rue Lapique,Parc de l’Hôtel de Ville,salle de Fêtes,Pour plus d’informations : www.ars.lorraine.sante.frContact presse :Marie Réaux, Responsable communicationTél : 03 83 39 79 02 /marie.reaux@ars.sante.fr ou ars-lorraine-communication@ars.sante.frÀ Chantraine,le 21 février,43 bis rue Ju<strong>les</strong>Ferry, salleGrandemange12 ENGAGEMENTS DU PACTE•engagement 1 | <strong>Un</strong> stage enmédecine générale <strong>pour</strong> 100% desétudiants•engagement 2 | 1 500 boursesd’engagement de service publicd’ici 2017•engagement 3 | 200 praticiensterritoriaux de médecine généraledès 2013•engagement 4 | <strong>Un</strong> « référentinstallation » unique dans chaquerégion•engagement 5 | Développer letravail en équipe•engagement 6 | Rapprocher <strong>les</strong>maisons de santé des universités•engagement 7 | Développer latélémédecine•engagement 8 | Accélérer <strong>les</strong>transferts de compétence•engagement 9 | Garantir unaccès aux soins urgents en moinsde 30 minutes d’ici 2015•engagement 10 | Permettre auxprofessionnels hospitaliers etsalariés d’appuyer <strong>les</strong> structuresambulatoires•engagement 11 | Adapter <strong>les</strong>hôpitaux de proximité etresponsabiliser <strong>les</strong> centreshospitaliers de niveau régional àl’égard de leur territoire•engagement 12 | Conforter <strong>les</strong>centres de santé3


<strong>Un</strong> « <strong>Pacte</strong> territoire – santé » <strong>pour</strong> <strong>lutter</strong> <strong>contre</strong><strong>les</strong> déserts médicauxL’accès de tous <strong>les</strong> Français sur l’ensemble du territoire à des soins de qualité est une priorité absolue <strong>pour</strong> legouvernement. Madame Marisol Touraine, Ministre des affaires socia<strong>les</strong> et de la santé, a annoncé le 13 décembre 2012un plan global de lutte <strong>contre</strong> <strong>les</strong> déserts médicaux.Depuis 5 ans, 2 millions de Français supplémentaires sont touchés par la désertification médicale. Les inégalités entre <strong>les</strong>territoires ne cessent d’augmenter. Les délais <strong>pour</strong> accéder à un médecin spécialiste sont de plus en plus longs. Pour faire faceà cet enjeu majeur, la Ministre a présenté un « pacte territoire – santé », composé de 12 engagements et d’une méthodevolontariste.La mobilisation est essentielle à la réussite de ce « <strong>Pacte</strong> territoire santé », c’est <strong>pour</strong>quoi la Ministre a souhaité queces propositions soient soumises à une double concertation :- une concertation nationale sera menée avec <strong>les</strong> associations d’élus et de patients, ainsi qu’avec <strong>les</strong> représentants desmédecins – notamment des jeunes – et du monde hospitalier.- une concertation départementale sera également menée par chaque Agence régionale de santé (<strong>ARS</strong>).Cel<strong>les</strong>-ci seront menées jusqu’à la fin février 2013. <strong>les</strong> nouvel<strong>les</strong> propositions formulées à cette occasion <strong>pour</strong>ront conduire àamender ou compléter le « <strong>Pacte</strong> territoire santé ».4


L’accès à la santé en <strong>Lorraine</strong>Si des difficultés d’accès à la santé apparaissent davantage marquées dans <strong>les</strong> territoires ruraux et <strong>les</strong> ancienneszones minières, el<strong>les</strong> concernent également <strong>les</strong> quartiers de la politique de la ville, fragilisés par des situationssocio-économiques défavorisées et un état de santé plus altéré.Par ailleurs, la problématique ne peut se limiter à la seule densité médicale ; localement, la charge de travail desmédecins en place peut être lourde en dépit d’une couverture médicale apparemment correcte.Accès aux médecins généralistesLes distances d’accès aux professionnels de santé sont variab<strong>les</strong> en <strong>Lorraine</strong>, en moyenne cette distance est de 5kms <strong>pour</strong> <strong>les</strong> généralistes, par exemple. Ce sont <strong>les</strong> communes rura<strong>les</strong> de la Meuse, de l’ouest Vosgien et du sudMosellan, où l’accès au médecin généraliste est le plus long (localement plus de 10-15 kms).7


Zones déficitaires en offre de soins depremier recours SROS-PRS <strong>Lorraine</strong>8


Changer la formation et faciliter l’installation desjeunes médecins• engagement 1<strong>Un</strong> stage en médecine générale <strong>pour</strong> 100% desétudiantsSituation en<strong>Lorraine</strong> :-100 % des étudiants de2ème cycle effectuentleur stage en 4ème ou5ème année chez lemédecin généraliste- 152 praticiens libéraux(7 % des médecinsgénéralistes libéraux)sont agréés maîtres destage en médecinegénéraleConstatAlors que la plupart des étudiants entrant à la faculté ont l’ambition de devenir médecin généraliste en ville, seulement10 % d’entre eux s’installent en libéral à l’issue de leurs études. L’université doit faire connaitre et apprécier l’exerciceen cabinet, avant l’internat. Le stage de 2 ème cycle en médecine générale n’est effectivement effectué que par 50% desétudiants.Description de la mesurePoursuivre la généralisation du stage de 2 ème cycle de médecine générale en revoyant notamment l’encadrementréglementaire des stages dans <strong>les</strong> centres de santé et en accélérant la recherche des maîtres de stageCalendrier2017 : tous <strong>les</strong> étudiants de 2 ème cycle - soit 8000 étudiants - auront suivi ce stage de médecine générale.9


Changer la formation et faciliter l’installation desjeunes médecins• engagement 21 500 bourses d’engagement de service publicd’ici 2017Situation en <strong>Lorraine</strong> :Depuis la rentréeuniversitaire 2010-2011,29 % des contrats proposésaux étudiants et auxinternes ont été signés.- 10 étudiants (24 contratspouvant être offerts)- 4 internes (24 contratspouvant être offerts auxinternes)ont signé un CESP en<strong>Lorraine</strong>ConstatLe contrat d’engagement de service public, bourse versée aux étudiants ou aux internes en médecine en <strong>contre</strong>partie d’unengagement à s’installer en zone démédicalisée, n’atteint pas <strong>les</strong> objectifs qui lui ont été fixés, avec seulement 351 contratssignés sur <strong>les</strong> 800 proposés.Description de la mesureSimplifier le dispositif en donnant aux directeurs généraux d’agence régionale de santé (<strong>ARS</strong>) davantage de latitude dans ladéfinition des zones concernéesCréer un dispositif dédié <strong>pour</strong> <strong>les</strong> chirurgiens-dentistesMettre en place, au sein de chaque région, des plans d’information des étudiants et des internes autour de ces contrats etétablir un reporting très précis du nombre de contrats signésCalendrierLa loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) <strong>pour</strong> 2013 prévoit la simplification du dispositif et la création du contratd’engagement de service public <strong>pour</strong> <strong>les</strong> chirurgiens-dentistes.A partir de 2013 : une forte mobilisation des <strong>ARS</strong> sur la signature des contrats et une évaluation régulière du dispositif10


Changer la formation et faciliter l’installation desjeunes médecins• engagement 3200 médecins territoriaux de médecinegénérale dès 2013Situation en<strong>Lorraine</strong> :En 2012, à l’exception de laMoselle, il y a eu plusd’installation de médecinsgénéralistes dans <strong>les</strong> autresdépartements de <strong>Lorraine</strong>que de cessations d’activité(ex : + 3 en Meuse)ConstatLe moment de l’installation <strong>pour</strong> <strong>les</strong> médecins constitue une période d’incertitude importante : arrivée sur unnouveau territoire, changement de vie, création d’une patientèle, difficultés de trésorerie, incertitudes financières…La sécurisation financière au moment de l’installation dans <strong>les</strong> zones en difficultés démographiques constitue uneincitation efficace.Description de la mesureApporter une garantie financière de revenus pendant 2 ans aux jeunes médecins en <strong>contre</strong>partie d’une installationdans une zone en voie de démédicalisationCalendrierLes modifications législative et réglementaire sont en cours (article 49 de la LFSS 2013, décret à suivre)2013 : 200 premiers contrats signés11


Changer la formation et faciliter l’installation desjeunes médecinsSituation en <strong>Lorraine</strong> :- <strong>Un</strong> référent régional : M.Philippe Coudray, Chef deprojet Organisation dessoins ambulatoires.Des référentsdépartementaux <strong>pour</strong>rontêtre nommés par la suite(DT <strong>ARS</strong>).- Aides et financements:www.ars.lorraine.sante.fr >Acteurs en santé > Aides etfinancements-Plateforme d’Appui auxProfessionnels de <strong>Santé</strong> :www. lorraine.paps.sante.fr- 2 services d’analysecartographique :. tout public :C@rto<strong>Santé</strong>(www.ars.lorraine.sante.fr >« services en ligne »). personnalisé:C@rto<strong>Santé</strong> Pro (cf. CPAM)• engagement 4<strong>Un</strong> « référent installation » unique danschaque régionConstatLes différentes enquêtes menées auprès des étudiants et des internes en médecine révèlent une réelleméconnaissance de l’ensemble des mesures d’aides à l’installation : absence de lisibilité des lieux d’exercice possib<strong>les</strong>,complexité des démarches à accomplir lors de l’installation, difficultés à identifier le bon interlocuteur…Description de la mesureDès 2013, toutes <strong>les</strong> régions devront être en mesure de proposer aux étudiants et aux internes un service unique (siteweb) comportant :•une information claire sur <strong>les</strong> stages (cartographie des lieux de stage, coordonnées des maîtres de stage ...),•un accompagnement afin d’aider au choix du lieu d’installation,•une plus grande lisibilité sur <strong>les</strong> démarches à effectuer lors de l’installation et sur <strong>les</strong> aides existantes,•un correspondant identifié avec ses contacts, qui ira à la ren<strong>contre</strong> des futurs médecins.Calendrier1 er trimestre 2013 : désignation par chaque <strong>ARS</strong> d’un correspondant bien identifié, formé, facilitant <strong>les</strong> démarchesd’installation + définition d’un programme de travail <strong>pour</strong> mieux informer <strong>les</strong> étudiants et <strong>les</strong> internes.12


Transformer <strong>les</strong> conditions d’exercicedes professionnels de santéSituation en <strong>Lorraine</strong> :-23 maisons de santé(MSP) ou structuresapparentées enfonctionnement : 6 enMeurthe-et-Moselle, 9 enMeuse, 0 en Moselle, 8dans <strong>les</strong> Vosges- une dynamiqueentretenue par le plannational d'équipement enMSP 2010-2013 : depuisoctobre 2010, 14 projetsfinalisés retenus dans lecadre du plan nationald'équipement en maisonsde santé : 3 en Meurtheet-Moselle,5 en Meuse, 2en Moselle, 4 dans <strong>les</strong>Vosges- des organisations multisitesen Meuse et dans<strong>les</strong> Vosges• engagement 5Développer le travail en équipeConstatNotre organisation des soins de proximité doit prendre en compte le souhait, exprimé de plus en plus largement, de passer d’unexercice individuel et isolé à un travail en équipe pluri-professionnelle. Cela doit permettre, par une meilleure répartition desactivités entre professionnels et par une mutualisation des tâches administratives, de dégager du temps médical disponible, demieux assurer la prévention, le dépistage, l’éducation thérapeutique, de permettre aux professionnels de prendre des engagementsconcrets sur un territoire : garantie d’accueillir tous <strong>les</strong> patients, continuité des soins, extension des horaires d’ouverture, délais<strong>pour</strong> <strong>les</strong> patients…Or, seuls 2% des professionnels fonctionnent selon cette organisation.Description de la mesureLa LFSS 2013 a permis d’ouvrir une négociation conventionnelle interprofessionnelle sur le sujet des rémunérations des équipes desoins. Cel<strong>les</strong>-ci ne seront versées qu’en <strong>contre</strong>partie de services tangib<strong>les</strong> réalisés par <strong>les</strong> équipes - prévention, éducationthérapeutique -, d’atteinte d’objectifs de santé publique ou bien d’engagements vers <strong>les</strong> patients - élargissement des plageshoraires, prise en charge de soins non programmés dans la journée, accueil continu des patients -. El<strong>les</strong> seront versées de manièreforfaitaire à des équipes qui <strong>pour</strong>ront ainsi financer <strong>les</strong> moyens nécessaires à la réalisation de ces services.Calendrier1 er trimestre 2013 : début de la négociation conventionnelleAvant fin 2013 : versements des 1 ers forfaits d’équipe13


www.ars.lorraine.sante.fr > « Acteurs en santé » > « Aides et financement »14


Transformer <strong>les</strong> conditions d’exercicedes professionnels de santéSituation en <strong>Lorraine</strong> :- une condition obligatoiredu cahier des chargesrégional des maisons desanté- <strong>Un</strong> département demédecine générale bienidentifié au sein de laFaculté de médecine avecun professeur d’universitéde médecine générale, 1professeur associé, 1maître de conférence, 3maîtres de conférenceassociés et 2 chefs declinique de médecinegénérale rémunérés <strong>pour</strong>leur activité libérale(cabinet de groupe).- Réflexion avec la facultéde médecine et l’<strong>ARS</strong> envue d’un projet de maisonde santé universitaire• engagement 6Rapprocher <strong>les</strong> maisons de santé des universitésDescription de la mesureRapprocher <strong>les</strong> maisons de santé des universités <strong>pour</strong> développer le vivier de terrains de stages très formateurs<strong>pour</strong> <strong>les</strong> étudiants et <strong>les</strong> internes en médecineAccompagner l’essor de la filière universitaire par la création de terrains de recherche et d'enseignement <strong>pour</strong> lamédecine générale et renforcer ainsi l’attractivité de l’exercice en ambulatoireDétecter <strong>les</strong> meilleures pratiques et <strong>les</strong> modalités qui permettront d’atteindre cet objectif15


Transformer <strong>les</strong> conditions d’exercicedes professionnels de santé• engagement 7Développer la télémédecineSituation en<strong>Lorraine</strong> :Nombreuses démarchesen télémédecine (FilièreAVC - TéléAVC ;télésurveillance depatients dialysés outransplantés hors centre; téléconsultation préanesthésique; filièredermatologie).Projets à étendre àl’offre de soins de ville.ConstatEn facilitant <strong>les</strong> coopérations à distance, la télémédecine constitue un outil qui permet de libérer du temps demédecins spécialistes. Jusqu’à présent, la priorité s’est principalement attachée à la télémédecine entre établissementsde santé.Description de la mesureConcrétiser la mise en place de la télémédecine par une expérimentation sur la filière dermatologiqueCalendrier1 er semestre 2013 : élaboration des protoco<strong>les</strong>, des modè<strong>les</strong> économiques + concertation sur la filière dermatologique2 nd semestre 2013 : déploiement de l’expérimentation par <strong>les</strong> <strong>ARS</strong>.16


Transformer <strong>les</strong> conditions d’exercicedes professionnels de santéSituation en <strong>Lorraine</strong> :2 protoco<strong>les</strong> arrêtés enrégion <strong>Lorraine</strong> :-entre médecinsradiologues etmanipulateursd’électroradiologiemédicale (échographie)- entre infirmier etmédecin généraliste <strong>pour</strong>le dépistage et le suivi despatients maladeschroniques (BPCO,troub<strong>les</strong> cognitifs, diabèteet risquescardiovasculaires).- Réflexion en cours :prescription desanticoagulants etextension de l’utilisationd’un rétinographe nonmydiatriquepar unorthoptiste au sein deMSP (Bulgnévilleactuellement).• engagement 8Accélérer <strong>les</strong> transferts de compétencesConstatL’accès à certaines spécialités est de plus en plus long, parfois de plusieurs mois <strong>pour</strong> une consultation de médecin spécialistedans certaines vil<strong>les</strong>.Ces activités <strong>pour</strong>raient être mieux réparties au sein de certaines filières, cela <strong>pour</strong> rendre plus de temps médical disponible endéléguant davantage de tâches.Ce constat est réalisé depuis un certain nombre d’années mais <strong>les</strong> solutions sont souvent bloquées par des contraintes d’ordrefinancier, juridique ou organisationnel.Description de la mesureAvancer concrètement sur la filière ophtalmologique par la finalisation de protoco<strong>les</strong> de coopération entre <strong>les</strong> professionnels dela filièreCalendrier1 er semestre 2013 : élaboration des protoco<strong>les</strong>, des modè<strong>les</strong> économiques + concertation sur la filière dermatologique2 nd semestre 2013 : déploiement du dispositif par <strong>les</strong> <strong>ARS</strong> sur <strong>les</strong> territoires <strong>les</strong> plus concernés par <strong>les</strong> délais d’attente17


Situation en <strong>Lorraine</strong> :2,66 % de la populationrégionale située à plus de30 minutes d’unestructure de médecined’urgence.Part de la populationrégionale située à plus de35 minutes d’unestructure de médecined’urgence : 0,6 % (et 0,11% au-delà de 40 minutes –temps maximum en<strong>Lorraine</strong> : 45 minutes).Action de l’hélicoptèresanitaire régional enpriorité sur ces « zonesblanches ».Etendre le nombre demédecins correspondantsdu SAMU formés enMeuse.Sensibilisation desmédecins dans <strong>les</strong> autresdépartements.Investir dans <strong>les</strong> territoires isolés• engagement 9Garantir un accès aux soins urgents en moins de30 minutes d’ici 2015Constat2 millions d’habitants sont à plus de 30 minutes d’accès de la prise en charge médicale d’une urgence vitale. Cettepopulation est répartie de manière inégale sur le territoire et nombre de territoires connaissent une ou plusieurs zonesdont l’accès aux soins urgents est compliqué. La population située dans des territoires isolés est particulièrementconcernée.Description de la mesureSur la base d’un diagnostic des territoires et des populations situés à plus de 30 minutes d’accès de soins urgents, 3axes de travail ont été identifiés en 2012 <strong>pour</strong> être déployées par <strong>les</strong> <strong>ARS</strong> :•mettre en place de nouveaux services mobi<strong>les</strong> d’urgence et de réanimation (SMUR) ou antennes de SMUR•étendre le statut de « médecins correspondants du SAMU » <strong>pour</strong> inciter des médecins généralistes à intégrer ledispositif•garantir la coopération entre services d’urgence <strong>pour</strong> conserver le maillage du territoire et la qualité des prises enchargeCalendrierJanvier 2013 : instruction aux <strong>ARS</strong>2013-2015 : mise en œuvre des mesures<strong>Un</strong>e permanence dessoins ambulatoires activepartout en <strong>Lorraine</strong> la nuitet <strong>les</strong> week-ends / joursfériés. 18


Retour19


Les services d’urgence20


Investir dans <strong>les</strong> territoires isolés• engagement 10Permettre aux professionnels hospitaliers etsalariés d’appuyer <strong>les</strong> structures ambulatoiresConstat<strong>Un</strong> certain nombre de médecins salariés de centres de santé, d’hôpitaux, de centres mutualistes sont prêts àdiversifier leur activité <strong>pour</strong> exercer une partie de son temps dans des zones démédicalisées. Aucune possibilitén’existe aujourd’hui <strong>pour</strong> inciter leurs employeurs à le faire.Description de la mesurePermettre aux <strong>ARS</strong> de signer des conventions avec <strong>les</strong> établissements hospitaliers, <strong>les</strong> centres de santé ou desorganismes mutualistes, prévoyant la mise à disposition de médecins salariés qui iront exercer en ambulatoire dans<strong>les</strong> territoires <strong>les</strong> plus fragi<strong>les</strong>Calendrier<strong>Un</strong>e modification législative et réglementaire est en cours (article 49 de la LFSS 2013, décret à prendre)1 er semestre 2013 : plan de mobilisation monté par <strong>les</strong> <strong>ARS</strong>21


Investir dans <strong>les</strong> territoires isolésSituation en <strong>Lorraine</strong> :101 centres de santé,dont 57 polyvalents ; 28dentaires ; 11 infirmiers et5 médicaux spécialisés.Le régime de sécuritésociale des mines gère leréseau d’offre de santéFILIERIS. Depuis 2005, <strong>les</strong>structures de santé durégime minier, autrefoisréservées aux mineurs età leur famille, sontouvertes à l’ensemble dela population. On compteactuellement 13 CDSpolyvalents dans le bassinferrifère et 48 CDS (dont 4dentaires et 2 médicauxspécialisés) dans le bassinhouiller.• engagement 12Conforter <strong>les</strong> centres de santéConstatDans certains territoires, notamment dans <strong>les</strong> zones urbaines sensib<strong>les</strong>, l’offre libérale à elle seule ne peut répondre àl’ensemble des besoins. Il n’est pas envisageable de laisser nos concitoyens sans aucune réponse médicale deproximité. Dans ces zones, le recours aux centres de santé doit être envisagé, en assurant un fonctionnement pérenne.Description de la mesureAttendre <strong>les</strong> conclusions de la mission de l’inspection générale des affaires socia<strong>les</strong> (IGAS), lancée <strong>pour</strong> rénover lemodèle économique des centres de santéLancer une négociation conventionnelle à l’issue de cette missionEn parallèle, inviter <strong>les</strong> <strong>ARS</strong> à identifier leurs besoins éventuels en centres de santéCalendrierDébut 2013 : remise du rapport IGAS1 er semestre 2013 : négociation de l’accord national entre <strong>les</strong> centres de santé et l’assurance maladie + identificationdes territoires qui nécessitent l’implantation des centres de santé2 nd semestre 2013 : mise en œuvre des solutions23

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