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Lire le n°46 - AFP, Résidences retraite

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MARS 2008 - N°46


SommaireP3P4P5P6P7P8P9P9P10P11P12P13P14P15P16P18P19P20P21P22P23La vie dans nos résidencesExtension de la résidence de l’AbbayeL’implication d’une équipede soins au quotidien :<strong>le</strong> SSIAD La Pomme de PinAu bout de l’effort… la récompense…Un témoignage à deux voixLes Aures, un lieu de retrouvail<strong>le</strong>s !Une petite nouvel<strong>le</strong> aux DoucetsEssaimage à La CalanqueBonheur pour <strong>le</strong>s résidentsd’OurceyrePanne d’ascenseurs au Clos des Tours !A la Génollière, rencontre émouvanteentre Monsieur Vigneron, 87 anset Christopher 21 ansSouvenirs, citations et campagnesde Monsieur VigneronEntretenir <strong>le</strong> flamme… de la sécuritéEntretenir <strong>le</strong> flamme… de la sécuritéExercice d’évaluation d’incendieet Commission de sécurité incendieLa sal<strong>le</strong> de pause de la PéronnièreDépart en <strong>retraite</strong> de Madame Maltat103 Printemps au Morel<strong>le</strong>spour Madame Lagres<strong>le</strong> JeanneCréation d’une bibliothèque au PontreauLa relation d’aideauprès de la personne âgéeLes partenaires de l’<strong>AFP</strong>Les sapeurs pompiersPortrait d’un métierEmployée de serviceUne journée avec Nico<strong>le</strong> B<strong>le</strong>tPortrait d’un résidentMonsier Marcel Aupetit à LauladePersonnel et non confidentielNouvel<strong>le</strong>s de la Famil<strong>le</strong> <strong>AFP</strong>EditoLa nouvel<strong>le</strong> unité de vieAlzheimer s’intègre parfaitementau projet de l’établissement. Ilconvient de garantir la diversitéde nos actions au plus près de lapersonnalisation des contactspour éviter l’hospitalisme et respecter<strong>le</strong>s personnes.L’organisation des locauxreste sans doute à optimiser.Mais <strong>le</strong>s espaces sont lumineux,<strong>le</strong>s chambres spacieuses pourpréserver l’intimité. Ces repères créent une ambiance rassurante,cha<strong>le</strong>ureuse, convivia<strong>le</strong>. Le lien social est maintenu,la vie en mouvement, l’iso<strong>le</strong>ment rompu. Si aujourd’hui<strong>le</strong>s EHPAD sont en première ligne pour la conceptionde projets spécifiques à cette maladie, c’est uneopportunité pour l’Abbaye et sans doute un grand défipour l’ensemb<strong>le</strong> du personnel.Pour ma part, c’est l’aboutissement de multip<strong>le</strong>snégociations mais c’est surtout la réponse aux besoins <strong>le</strong>splus criants.Annie Platevoët,Directrice de L’AbbayeEn couverture :L’Abbaye, résidence <strong>AFP</strong> en Charente,vient d’ouvrir une Unité Alzheimer<strong>AFP</strong> partout !Correspondants afp MagazineJacqueline BayCalanque/SeigneurieJahina BounouaLa Presqu’I<strong>le</strong>Nico<strong>le</strong> Bocque<strong>le</strong>tLou Mes de MaïSylvie PardouxLas MélaïesMarie-Claude BeaujonLauladeChar<strong>le</strong>s BrunetLa SourceLaëtitia FougerouseLa PéronnièreDenise TantotLes Morel<strong>le</strong>sFrançoise CostaLes AuresMarion BaurreauLes DoucetsStéphanie AudoinClos des ToursNadia RobuchonLa GénollièreFrançoise DumainClos Saint RochChristel<strong>le</strong> ArnouxL’AbbayeCaro<strong>le</strong> RobieuxClos Ad<strong>le</strong>rCathy MaurelLa Bastide des LavandinsChristiane VigierMaison des FéesJacky DesphilipponMaison des PrésAngélique NourryMaison des HuisAurélie DavidOurceyreLucienne Benoit-FilippiSiègeGuillaume ArlaudRessources HumainesafpMagazineLe journal de l'<strong>AFP</strong> et ses filia<strong>le</strong>sDirecteur de la publication : Jean-Louis de BoissezonRédactrices en chef : Alazaïs Coronel – Lucienne Benoit-FilippiCréation & Edition : www.Compoceans.comCrédit photo <strong>AFP</strong>.


La vie dans nos résidencesExtension de la résidencede l’AbbayeLa résidence de l’Abbaye a ouvert ses portes en mai 1991 et accueil<strong>le</strong> 68 résidents.L’établissement peut maintenant accueillir douze résidents supplémentaires, dont six Alzheimer.L’agrandissement de la structure est<strong>le</strong> fruit d’une réf<strong>le</strong>xion commune entre<strong>le</strong> Maire de St Amant de Boixe,Monsieur Souris, dont la commune estpropriétaire de la résidence l’Abbaye etl’Association des Foyers de Province.Si <strong>le</strong> taux d’occupation de laRésidence atteint en moyenne <strong>le</strong>s100%, une demande massive s’est ressentieau cours de ces dernières annéespour l’accueil de personnes âgées enperte d’autonomie sur <strong>le</strong> plan psychique.Afin de tenir compte d’unenouvel<strong>le</strong> orientation institutionnel<strong>le</strong>, <strong>le</strong>projet d’extension s’oriente vers l’améliorationde l’accueil en faveur des personnesatteintes de la maladied’Alzheimer.A ce jour, <strong>le</strong>s autorités de tarificationont accepté <strong>le</strong> projet par voie d’avenantau renouvel<strong>le</strong>ment de la convention tripartitepour une habilitation de six lits,situés au rez-de-chaussée de l’agrandissementdans un espace de vie spécia<strong>le</strong>mentaménagé, laissant aux usagers laliberté d’al<strong>le</strong>r et venir en toute sécurité.Les six autres logements étant disponib<strong>le</strong>sdans <strong>le</strong> cadre du contrat de séjouractuel. L’opération financière orchestréepar la Commune, <strong>le</strong> Conseil Général etl’<strong>AFP</strong> a permis d’inclure la remise auxnormes du système incendie de la partieexistante.Aujourd’hui, grâce à l’investissementdu projet par <strong>le</strong>s différents partenaires,la nouvel<strong>le</strong> ai<strong>le</strong> inaugurée s’intègreharmonieusement au bâtiment aveclaquel<strong>le</strong> el<strong>le</strong> communique à chaqueniveau.Des moyens humains supplémentairesdonnés à la structure sont unegarantie de prise en charge adaptée àchaque résident.Monsieur Claude Souris, Maire de St Amant de Boixe, Madame Levêque, Secrétaire du mairie,Monsieur Bruno Valéry, Président du Groupe <strong>AFP</strong>, Monsieur Henri Richemont, Sénateur de la CharenteInauguration officiel<strong>le</strong>de l’extensionLe 12 décembre 2007, en présencedu Président et du Trésorierde l’Association, accompagnés de<strong>le</strong>urs épouses, s’est dérouléel’inauguration officiel<strong>le</strong> de l’extensionde 12 chambres.Etaient aux cotés du PrésidentBruno Valéry, Monsieur Henri deRichemont, Sénateur de laCharente, Monsieur MichelBoutant, Président du ConseilGénéral, Monsieur Judde, Vice-Président du Conseil Général,Monsieur Claude Souris, Maire deSaint-Amant-de-Boixe, MadameAnnie Platevoët, Directrice de laRésidence, Monsieur MarcBarbillat, Délégué Régional del’<strong>AFP</strong> représentant l’ensemb<strong>le</strong> desDirecteurs du grand sud ouest,Monsieur <strong>le</strong> Président du Conseilde la Vie Socia<strong>le</strong>, des résidents ainsique de nombreux invités.A l’issue de cette manifestation,Monsieur Souris avait organisé uncocktail dans <strong>le</strong>s locaux municipauxde l’ancienne Abbaye.Artic<strong>le</strong> rédigé par Christel<strong>le</strong> Arnoux – Corcom L’Abbaye3


La vie dans nos résidencesL’implication d’une équipede soins au quotidien :<strong>le</strong> SSIAD La Pomme de PinLe SSIAD est un Service de Soins Infirmiers à Domici<strong>le</strong> qui prodigue des soins de qualité auprèsde personnes nécessitant une assistance, une suppléance pour tous <strong>le</strong>s actes d’hygiène et deconfort de la vie mais aussi des soins infirmiers techniques. Témoignage.Nos patients, nos missionsLa moyenne d’âge globa<strong>le</strong> despatients, à ce jour, est de 79 ans.Sachant que plus de la moitié des personnesont plus de 85 ans. Notons que<strong>le</strong> Code de l'action socia<strong>le</strong> et desfamil<strong>le</strong>s prévoit que <strong>le</strong>s SSIAD interviennentcertes auprès "de personnes âgéesde soixante ans et plus, malades oudépendantes", mais aussi "de personnesadultes de moins de soixanteans présentant un handicap et de personnesadultes de moins de soixanteans atteintes de certaines pathologieschroniques ».Le fonctionnement du SSIAD et monrô<strong>le</strong> d’Infirmière Coordinatrice rendentcompte d’une nécessaire approchecomp<strong>le</strong>xe de la prise en charge despatients. En effet, une prise en chargede patient en SSIAD nécessite la coordinationde tous <strong>le</strong>s intervenants médicaux,paramédicaux et sociaux gravitantautour de la personne soignée.El<strong>le</strong> implique de créer et de maintenirun lien constant avec <strong>le</strong>s « Aidants »(famil<strong>le</strong>s, entourages proches…). Unetel<strong>le</strong> démarche garantit un véritab<strong>le</strong> «faire ensemb<strong>le</strong> » ; ceci afin que <strong>le</strong> choixde la personne de recevoir des soins àdomici<strong>le</strong> soit possib<strong>le</strong> et respecté.Pour ce faire, ma présence régulièreau domici<strong>le</strong> des patients est primordia<strong>le</strong>.En effet, une évaluation régulière de <strong>le</strong>urétat de santé est nécessaire afin d’interpel<strong>le</strong>r<strong>le</strong>s médecins traitants et de réajuster,au besoin, <strong>le</strong>s prises en charge.Notre fonctionnementJe reste en permanence en lien avecmon équipe par <strong>le</strong> biais du téléphone(semaine et week-end). Ces derniersm’interpel<strong>le</strong>nt régulièrement pourconnaître la conduite à tenir face à dessituations rencontrées avec <strong>le</strong> patientet/ou sa famil<strong>le</strong>. Ce lien est essentielpour que l’équipe de soins sur <strong>le</strong> terrainse sente soutenue, rassurée, encadréeet puisse ainsi s’autonomiser et se responsabiliserpeu à peu.Des réunions de soins hebdomadairesnous permettent de faire unpoint plus précis sur <strong>le</strong>s prises en charge,<strong>le</strong>s problématiques rencontrées avec<strong>le</strong>s patients et <strong>le</strong>s famil<strong>le</strong>s. Unedémarche commune est alors mise enplace pour optimiser nos interventionsau domici<strong>le</strong>.Une réunion de fonctionnementmensuel<strong>le</strong> a permet à l’équipe de réfléchirau fonctionnement de notre service.C’est dans cet espace que sont pensés<strong>le</strong>s axes de travail, échangées <strong>le</strong>sinformations (ascendance et descendancedes directives, actions du groupe<strong>AFP</strong>). Cet « espace–temps » permetaussi à l’équipe de verbaliser, deconfronter <strong>le</strong>ur expérience. Cela permetun recul réf<strong>le</strong>xif, favorab<strong>le</strong> à l’amélioration,l’évolution de notre pratique communeet à la fédération de l’équipe.Le rô<strong>le</strong> spécifique d’un soignantdu SSIADJe pense qu’une conception dia<strong>le</strong>ctiquede la santé et de la maladie estessentiel<strong>le</strong> pour comprendre <strong>le</strong> rô<strong>le</strong> soignantde mon équipe. La santé et lamaladie sont parties intégrantes de lavie, du processus biologique et desinteractions avec <strong>le</strong> milieu social et environnemental.Lorsqu’il y a équilibreentre <strong>le</strong>s multip<strong>le</strong>s dimensions d’un système,au sens sociologique du terme,on par<strong>le</strong> d’harmonie (en rapport avecl’homéostasie de l’organisme humain).Etre soignant, c’est être confronté auquotidien à la maladie, ou plutôt à ladysharmonie.Le rô<strong>le</strong> soignant qui prédomine dans<strong>le</strong>s soins à domici<strong>le</strong> auprès de personnesdépendantes est celui de recréer del’équilibre, de régu<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s dysharmoniespar une approche systémique ; afin detendre vers un « mieux-être » pour <strong>le</strong>patient.Les « Tournées » soignantes sontorganisées comme suit : de 7h à 12h <strong>le</strong>matin et de 16h30 à 18h30 l’aprèsmidi.Ce créneau horaire est établi afinde répondre au mieux aux besoins despersonnes (biorythme…). Les «Tournées » soignantes, <strong>le</strong>s horaires depassages sont régulièrement modifiésen fonction des besoins de soins despatients (examens médicaux…).L’équipe de soins a un rou<strong>le</strong>ment sur <strong>le</strong>mois incluant <strong>le</strong>s week-ends et joursfériés.Notons que <strong>le</strong>s soins sont essentiel<strong>le</strong>mentdes actes de nursing (hygiène,confort) au plus près de l’intimité de lapersonne dans tout ce que cela symbolisede dignité.Nous comprenons mieux, dès lors,qu’un tel abord du soin demande de lacontinuité, de la permanence. Les résultatsescomptés ne peuvent être atteints,qu’en créant un lien de confiance, uncontexte de réassurance avec <strong>le</strong> patient.Pour ce faire, <strong>le</strong>s dimensions de temporalitéet de permanence sont primordia<strong>le</strong>s.L’équipe de soins du SSIAD LaPomme de Pin, véritab<strong>le</strong> acteur deproximité, s’applique tous <strong>le</strong>s jours àpermettre à ses patients et à <strong>le</strong>urs «Aidants » de profiter à domici<strong>le</strong>, desoins, de soutien, d’étayage ; afin quechacun puisse vivre « Le Maintien àDomici<strong>le</strong> » comme un partage de «L’Instant présent » inoubliab<strong>le</strong>.Artic<strong>le</strong> rédigé par Latifa Amiar, Cadre de Santé SSIAD La Pomme de Pin4


La vie dans nos résidencesAu bout de l’effort… la récompense…Un témoignage à deux voix.El<strong>le</strong> a 25 ans, originaire de Martigues el<strong>le</strong> a débuté en tant qu’ASH au Centre Hospitalieret est aujourd’hui Aide-Soignante à la Presqu’I<strong>le</strong>.Quand el<strong>le</strong> a appris queL’Association des Foyers de Provincemettait en place à Port-de-Bouc uneFormation d’AAPAD, el<strong>le</strong> a rompu soncontrat avec l’hôpital afin de suivrecette formation.En janvier 2007 el<strong>le</strong> a « quitté » laPresqu’î<strong>le</strong> pour suivre des étudesd’Aide-Soignante et c’est avec un beauDiplôme qu’el<strong>le</strong> nous est revenue endécembre 2007 et bien qu’el<strong>le</strong> ne l’aitpas trouvé au pied du sapin, il a été sonplus beau cadeau de Noël.C’est avec beaucoup de travail, devolonté, de persévérance qu’el<strong>le</strong> a obtenuce diplôme tant désiré.El<strong>le</strong> a donc tout naturel<strong>le</strong>ment réintégréla Résidence en qualité d’Aide-Soignante… mais jusqu’à quand ?….car nul doute qu’el<strong>le</strong> ne saurait enrester là.« Je tenais tout particulièrement àapporter mon témoignage dans <strong>AFP</strong>Magazine.C’est en travaillant en qualitéd’ASH au Centre Hospitalier deMartigues que l’envie m’est venued’être davantage en contact avec <strong>le</strong>patient. C’est pour cela que j’ai postuléafin d’accéder à une formationd’AAPAD. Ravie d’avoir réussi la sé<strong>le</strong>ctionet ne voulant pas laisser passerune tel<strong>le</strong> opportunité d’évolution, j’airompu mon contrat avec l’hôpital.Dès l’obtention de mon diplômed’AAPAD, je suis partie travail<strong>le</strong>r à« La Bastide des Lavandins » à Apt.En février 2005, j’ai intégré « LaPresqu’î<strong>le</strong> ». J’avoue que ce fut unparcours diffici<strong>le</strong> pour moi et moncomportement m’a valu plusieurssanctions (je vous rassure, cela n’avaitrien à voir avec mon travail envers <strong>le</strong>srésidents…). Mais aujourd’hui, avecdu recul, je me rends compte que jeme suis comportée de façon immature.Mon envie d’évoluer me tenanttoujours très à cœur, poussée par lavolonté de « faire mes preuves » visà-visdes personnes qui continuaientà m’accorder <strong>le</strong>ur confiance, j’ai suivides cours par correspondance avec <strong>le</strong>CNED pour la préparation auconcours d’entrée dans une Eco<strong>le</strong>d’Aide-Soignants.J’ai brillamment réussi avec 19,5sur 20 et cela m’a énormément motivée.Ayant pu bénéficier d’une annéede congés sans solde, je me suis littéra<strong>le</strong>mentplongée dans mes études etchaque étape de cette année de formationm’a donné confiance en moi.Aujourd’hui, je reviens en qualitéd’Aide-Soignante et je suis fière demoi.J’ai pu approfondir mes connaissances,acquérir de nouvel<strong>le</strong>s compétencespour la prise en charge despatients.J’aime mon métier, apporter duréconfort aux personnes qui « me »sont confiées, d’autant plus en maisonde <strong>retraite</strong> où l’entrée n’est pastoujours bien vécue.Je tiens à remercier tout particulièrementma Directrice qui a cru enmoi, malgré <strong>le</strong>s « mauvaises notes »qu’el<strong>le</strong> a dû m’attribuer, l’<strong>AFP</strong> qui m’aencouragée dans cette motivation devouloir évoluer dans mon parcoursprofessionnel.Avec de la volonté et de la persévéranceon y arrive, POURQUOI PASVOUS ?Témoignage de Sabrina LaibAide-Soignante à la Presqu’I<strong>le</strong>Artic<strong>le</strong> rédigé par Jahida BOUNOUA - CorCom de la Presqu’î<strong>le</strong>5


La vie dans nos résidencesLes Aures : un lieu de Retrouvail<strong>le</strong>s !Deux sœurs et <strong>le</strong>ur cousine se retrouvent aux Aures après 70 ans de séparation.Coïncidence ou bonne réputation de la résidence "Les Aures" ?!Madame Chabernaud est entréechez nous en octobre 2007 la première.El<strong>le</strong> vit au deuxième étage et au début,el<strong>le</strong> ne parlait pas beaucoup (changementde domici<strong>le</strong>, faisant <strong>le</strong> repli).Ensuite est arrivée <strong>le</strong> même moisMadame Vignaud, et comme parhasard au deuxième étage, el<strong>le</strong> aussi.Madame Vignaud, vu son état généra<strong>le</strong>t pathologique, doit faire <strong>le</strong>s grandstrajets en fauteuil roulant. Mais pourgarder un peu de son autonomie, el<strong>le</strong>prend son déambulateur et marcheseu<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>s couloirs du deuxième.Mesdames Vignaud et Chabernaudse rencontrent dans cette allée et viennentà discuter toutes <strong>le</strong>s deux.Madame Chabernaud fait la remarque àl'autre dame qu'el<strong>le</strong> connaissait desgens qui avaient <strong>le</strong> même nom qu'el<strong>le</strong>.Alors tout en bavardant el<strong>le</strong>s font vite ladéduction et s'aperçoivent que <strong>le</strong>grand-père de l'une était <strong>le</strong> frère de lamère de l'autre, donc el<strong>le</strong>s sont cousines!!! Et en plus, MadameChabernaud est la marraine deMadame Vignaud.Madame Chabernaud a quitté laCharente, alors qu'el<strong>le</strong> n’avait que 24Madame Vignaud et sa cousine Madame Chabernaud.ans, pour suivre son mari et trouver dutravail à Paris. La vie a fait qu'el<strong>le</strong>s ne sesont pas revues depuis 70 ans ! Lesdeux cousines ont douze ans de différence,donc la marraine a 95 ans et lafil<strong>le</strong>u<strong>le</strong> a 83 ans.Quel moment de joie pour el<strong>le</strong>s deuxque de se retrouver aux Aures aprèstout ce temps. Ce n'est pas rien 70 ans!!! C'est presque toute une vie delabeur, d'embuches, de pertes de <strong>le</strong>urmari ou enfants, mais bien sûr il y a eudes moments de joie qui sont aussiremontés à la surface.Mme FAURE Denise entrée aux AURES <strong>le</strong> 4 mars 2008.El<strong>le</strong> est une sœur de Mme VIGNAUD (toutes deux nées à Chabanais).Et puis mardi dernier, 4 mars 2008,une dame est rentrée : Madame Faure a85 ans et l'on apprend par <strong>le</strong>s transmissionsqu'el<strong>le</strong> est la soeur de MadameVignaud et donc aussi la cousine deMadame Chabernaud.Que <strong>le</strong> monde est petit et qu’il estagréab<strong>le</strong> de voir se reconstituer unefamil<strong>le</strong>. Dans <strong>le</strong> malheur, il y a toujoursune petite lueur d'espoir de se retrouveren compagnie d'un membre de safamil<strong>le</strong> pour ne pas rester seul, dans <strong>le</strong>sderniers instants de notre vie. Nous, <strong>le</strong>personnel et la direction des Auressommes très heureux d'avoir participéde loin comme de près à ces retrouvail<strong>le</strong>strès émouvantes.Artic<strong>le</strong> rédigé par Françoise Costa – Corcom des Aures6


La vie dans nos résidencesUne petite nouvel<strong>le</strong> aux DoucetsSheherezeda Ammarhodja est arrivée à la résidence Les Doucets <strong>le</strong> 7 janvier 2008 en tant quepsychologue. El<strong>le</strong> nous a demandé de l’appe<strong>le</strong>r Sherazed, donc depuis <strong>le</strong>s Doucets sont sur untapis volant.Sherazaed et M. Sa<strong>le</strong>mShérazed est originaire deBarbezieux mais el<strong>le</strong> est partie faire sesétudes de psychologie à Aix-en-Provence. El<strong>le</strong> y est restée onze ans etest revenue dans notre beau départementil y a quelques mois.Discrète, souriante, professionnel<strong>le</strong>,Sherazed s’est très vite intégrée au seinde l’équipe. El<strong>le</strong> est très appréciée desrésidents ainsi que du personnel.El<strong>le</strong> a un rô<strong>le</strong> d’écoute et de diagnostictrès important au sein de notreLe mot de notre Directricestructure pour permettre d’assurer aumieux <strong>le</strong> suivi et <strong>le</strong> bien être de nos résidents.El<strong>le</strong> permet de maintenir l’intégritépsychique du résident.Le psychologue en EHPAD a uneplace essentiel<strong>le</strong> pour la vie de la personneâgée. Ses missions sont multip<strong>le</strong>sen fonction du résident. Il peut dédramatiserl’entrée de la personne en établissement,l’aider à s’adapter à sa nouvel<strong>le</strong>vie, à faire <strong>le</strong> deuil de la précédente,établir un diagnostic de ses capacités« En deux mois de présence, vous avez su conquérir <strong>le</strong> cœur de nosrésidents et redonner un début de bien être à certains.Bienvenue à vous, Sherazed, votre aide nous est précieuse pouraméliorer la qualité de vie que nous essayons d’apporter à nos résidents. Sivotre bureau est dans l’immédiat, aussi discret que vous, avec <strong>le</strong> temps, nous<strong>le</strong> décorerons à la hauteur de votre gentil<strong>le</strong>sse.Merci. »psychiques, écouter son mal-être faceau vieillissement ou au handicap, l’accompagnervers la fin de vie. Il estimportant d’établir un lien de confiancepour faire un travail efficace avec cespersonnes. Un classeur blanc est mis enplace pour <strong>le</strong> suivi et l’évolution de l’étatde santé psychique du résident. Il renseigneéga<strong>le</strong>ment sur <strong>le</strong>s goûts et <strong>le</strong>ssouhaits des résidents.Sherazed répond aux interrogationsdu personnel concernant <strong>le</strong>s réactionset attitudes des résidents malades. Sesconseils sont indispensab<strong>le</strong>s aux personnelspour rassurer et sécuriser <strong>le</strong>s résidents.Pour <strong>le</strong> moment, notre psychologuese présente et explique sa présence àtous <strong>le</strong>s résidents et en parallè<strong>le</strong>, el<strong>le</strong>rencontre <strong>le</strong>s résidents ayant un besoinurgent de suivi.Bon courage !Artic<strong>le</strong> rédigé par Marion Baurreau – Corcom Les Doucets7


La vie dans nos résidencesEssaimage à La CalanquePourquoi ce mercredi, <strong>le</strong>s visiteurs arrivaient à La Calanque, la tête rentrée dans <strong>le</strong>s épau<strong>le</strong>s,<strong>le</strong>s yeux mi-clos en courant et zigzaguant ?Pour éviter <strong>le</strong>s abeil<strong>le</strong>s qui avaientchoisi notre maison pour y construire la<strong>le</strong>ur. Profitons-en pour comprendre cephénomène.L'essaimage (c'est <strong>le</strong> mode de reproductiond'une ruche) est dans son senspremier un phénomène observé dans<strong>le</strong>s ruches d'abeil<strong>le</strong>s, quand une partiequitte la ruche avec une reine (l'essaim)pour former une nouvel<strong>le</strong> colonie.La ruche est voisine parce qu'un grosessaim parcourt rarement une distancesupérieure à quelques centaines demètres. Cela se produit en général à lasaison favorab<strong>le</strong> : au milieu du printemps.L’essaimPour nous à la Calanque, il s’est fait<strong>le</strong> 27 février avec environ un mois etdemi d’avance sur la période.L'essaimage est <strong>le</strong> mode naturel dereproduction des colonies d'abeil<strong>le</strong>s. Onimagine une sorte de concertation, suivied'une décision, et dans ce cas, l'essaimquitte son support pour investirl'abri choisi. Cela peut être une cavité(cheminée, tronc creux, coffrage devo<strong>le</strong>t...) ou simp<strong>le</strong>ment une branche,c’est ce qu’el<strong>le</strong>s ont choisi à l’entrée dela résidence...Les situations sont tel<strong>le</strong>ment diversesque l'enruchage d'un essaim peut durerde 5 minutes à 5 heures, chez nous, il aduré 20 minutes environ, <strong>le</strong> temps decontacter <strong>le</strong>s pompiers (en précisantque nous sommes une maison de <strong>retraite</strong>)et d’attendre <strong>le</strong>ur arrivée.Le nouvel essaim représentant à label<strong>le</strong> saison en moyenne 60 000 individus,sans être marseillaise la quantitéétait IM-PRES-SION-NANTE.Un nuage est arrivé, une grappes’est formée sous la branche d’uncyprès. A l’arrivée des pompiers, nousavons assisté au spectac<strong>le</strong> (vu de derrièrela porte vitrée, bien entendu), ils ontmis un seau sous la branche qu’ils ontsectionnée par la suite et après avoirrabattu <strong>le</strong> couverc<strong>le</strong> du seau ont enfumécertaines qui tourbillonnaient encore.Précisons qu’el<strong>le</strong>s ne sont pas tuées ;el<strong>le</strong>s sont maintenant une espèce protégéeet <strong>le</strong>s pompiers « confient » ainsi<strong>le</strong>s essaims récoltés aux apiculteurslocaux.Pas de piqûre, des pompiers vertset… un clin d’œil précoce du printempsqui arrive.Une sacrée animation !Artic<strong>le</strong> rédigé par Jacqueline Bay – CorrCom La Calanque/La Seigneurie8


La vie dans nos résidencesBonheur pour <strong>le</strong>s résidents d’OurceyreDeuxième partie de l’artic<strong>le</strong> paru dans l’<strong>AFP</strong> Mag n°45.Etant une petite équipe, la résidence ne pouvait assurer des animations tous <strong>le</strong>s jours de la semaine…Jusqu’à présent deux animations, <strong>le</strong>slundi et mercredi, étaient proposéesavec une animatrice pour <strong>le</strong>s accompagner,ce qui ne satisfaisait pas nos résidents.Depuis <strong>le</strong> 3 mars, suite à un accordde la Directrice des Ressourceshumaines, Madame Ridings, un créditde deux heures d’animation par jour apu être attribué du lundi au vendredi.Chose faite grâce à deux membres dupersonnel, l’une assurera l’accompagnementdes résidents dans <strong>le</strong>ur activité<strong>le</strong>s lundi, mardi, mercredi, la deuxième<strong>le</strong>s jeudi et vendredi.Ces nouvel<strong>le</strong>s animations auront lieude 15h40 à 17h30, ce qui permettra deréaliser différents projets, tout au longde l’année (travaux manuels, ateliersmémoires, couture, cuisine, loto, etc.).Le lundi et <strong>le</strong> mercredi, nous garderonstoujours <strong>le</strong>s mêmes activités. Le jeudiserait un atelier couture pour <strong>le</strong>s résidentsqui ne peuvent par exemp<strong>le</strong> pluscoudre un bouton ou bien raccommoderun vêtement. Le vendredi, nous<strong>le</strong>urs proposerons un atelier cuisine.Nos deux animatrices feront découvrir<strong>le</strong>ur savoir-faire, et seront très heureusesd’être à <strong>le</strong>ur écoute.Vous qui êtes en EHPAD et organisezdes animations tous <strong>le</strong>s jours noussommes prêtes à recevoir vos conseils etprofiter de votre expérience. Pour sefaire notre courriel est <strong>le</strong> suivant :mpeynon@afprovince.comArtic<strong>le</strong> rédigé par Aurélie David – CorrCom OurceyrePanne d’ascenseur au Clos des Tours !L’important est de ne pas céder à la panique et rester calme.En ce début de soirée du 20 février,tout allait pour <strong>le</strong> mieux. Les salariésprésents étaient à <strong>le</strong>ur poste.Au moment où <strong>le</strong> dîner allait êtreservi, la porte de l’ascenseur reste bloquée,ouverte au rez-de-jardin.PANNE D’ASCENSEUR !Nous faisons appel à l’entreprise demaintenance mais <strong>le</strong> technicien ne viendrapas avant 20h15, soit bien plus tardque <strong>le</strong> retour prévu en chambre desrésidents. La sal<strong>le</strong> de restaurant se situeau rez-de-jardin et <strong>le</strong>s chambres sesituent au rez-de-chaussée et au premierétage. Nous devons donc nousorganiser au mieux. Pas de panique,nous réfléchissons pendant que <strong>le</strong>s résidentsdînent insouciants…A la fin du repas, nous sommesprêtes. Toutes <strong>le</strong>s salariées y compris <strong>le</strong>sintérimaires se coordonnent pour commencerà raccompagner <strong>le</strong>s résidentsdans <strong>le</strong>ur chambre. Les résidents, eux,prennent la situation avec sourire etbonne humeur.Le dialogue se poursuit encore mieux sans ascenseur…Une solution s’impose : nous devons« passer » <strong>le</strong>s résidents par l’extérieur,emmitouflés dans des couvertures.Nous voilà partis pour une balade nocturne! A cet instant, nous oublionstoutes <strong>le</strong>s fonctions de chacun et <strong>le</strong>stâches se répartissent selon <strong>le</strong>s besoins :la secrétaire débarrasse <strong>le</strong> restaurant, <strong>le</strong>semployées de service vont aider <strong>le</strong>saide-soignantes à raccompagner <strong>le</strong>srésidents dans <strong>le</strong>ur chambre.A 20 heures, grand soulagement !Le technicien arrive et en 5 minutes l’ascenseurest réparé. Ce soir là, l’espritd’équipe a pris <strong>le</strong> dessus. La stagiaire,l’intérimaire et la remplaçante, nouvel<strong>le</strong>mentrecrutées, n’ont pas perdu <strong>le</strong>ursang froid ; el<strong>le</strong>s se sont intégrées àl’équipe. El<strong>le</strong>s nous ont avoué, <strong>le</strong> <strong>le</strong>ndemainmatin, que <strong>le</strong>s supports d’activitésreprenant <strong>le</strong>s recommandations propresà chaque résident <strong>le</strong>s avaient bien guidées.En effet, chaque salarié est munid’un support papier qui l’accompagnetout <strong>le</strong> long de sa présence dans la résidence.Quant aux résidents, ils nous ontconfié que cette petite balade nocturne<strong>le</strong>ur avait plu. A 21 heures, missionaccomplie : tous <strong>le</strong>s résidents étaientdans <strong>le</strong>ur lit et toutes <strong>le</strong>s autres tâchesterminées ; chacune a pu retrouver sespremières occupations.Nous étions à la fois exténuées etravies d’avoir pu partager ces momentsquelque peu stressants. Un grand mercià toute l’équipe présentece soir là.Artic<strong>le</strong> rédigé par Stéphanie Audoin – Corcom Clos des Tours9


La vie dans nos résidencesA la Génollière, rencontre émouvanteentre Monsieur Vigneron, 87 anset Christopher, 21 ans …Nathalie Cajot, AAPAD, après avoir échangé a plusieurs reprises avec Monsieur Vigneron et sonépouse, a découvert que Monsieur Vigneron avait <strong>le</strong>s mêmes origines de régiment que son beau filsChristopher : « Les Spahis ».Le premier régiment de Spahis estune unité de l'armée française re<strong>le</strong>vantde l'Arme blindée-cava<strong>le</strong>rie. Il est cantonnéà Va<strong>le</strong>nce en provenance de Spireen Al<strong>le</strong>magne depuis 1984, et fait partiede la 6e Brigade légère blindée. Il aété engagé sur de nombreux théâtresd'opérations extérieures au cours desdernières années : dans la guerre duGolfe, au Kosovo, en Afghanistan, enex-Yougoslavie, au Liban, au Tchad, enCôte d'Ivoire. Les escadrons de spahisde l'armée française ont été créés en1914 par <strong>le</strong> général LyauteyChristopher est engagé depuis 9mois à Va<strong>le</strong>nce et est passé 1ère classeau 1er Octobre 2007. En l’espace de 8mois, il a obtenu ses permis de voiture,de char et de poids lourd. Pilote d’unAMX10RC (char léger), il effectue l’entretienprimaire de ce dernier et estaccompagné de trois autres soldats : <strong>le</strong>chef de bord, <strong>le</strong> chargeur, <strong>le</strong> tireur. Enfévrier 2008, Christopher est parti pourDjibouti, environ 4 mois, pour une missionsur l’extérieur. Son désir est d’augmenteren grade.Christopher est venu rendre visite àM. Vigneron afin de lui remettre uncadeau (un calot) de la part de son escadron.Dès son arrivée en tenue d’apparat,l’émotion se lisait sur <strong>le</strong> visage deMonsieur Vigneron qui a été fortementtouché par <strong>le</strong> cadeau.Monsieur Vigneron a désiré nousfaire part de cette période, il nous amontré ses nombreuses citations. Il aperdu ses parents à 12 ans et a été é<strong>le</strong>vépar son onc<strong>le</strong> et sa tante. Il s’est engagéà Châteauroux à 21 ans. Toutcomme Christopher il conduisait deschars (2ème division des blindés) mais ilétait éga<strong>le</strong>ment tireur.10


Quelques bons souvenirs• Sur <strong>le</strong>s bords du Rhin, avec l’aided’une religieuse, il a remis en mainpropre un pli au Président de laRépublique, René Coty,• Avec trois camarades, il est entrédans un château mal éclairé du côtéde Colmar et a fait prisonniers sixofficiers al<strong>le</strong>mands qui se sont faitsurprendre alors qu’ils étaient entrain de dîner roya<strong>le</strong>ment. Aprèsavoir amené <strong>le</strong>s prisonniers au campement,Monsieur Vigneron et sescamarades sont retournés au châteauoù <strong>le</strong>s attendaient <strong>le</strong>s victuail<strong>le</strong>s,• Même quand il allait au trou, il étaitbien encadré : ses camarades luiapportaient discrètement de la bièreet des cigarettes,• Il n’a jamais été prisonnier,• Pendant son régiment au Soudan, ilapprenait aux enfants à par<strong>le</strong>r français,• Il avait sous ses ordres tout un escadron,• Avec <strong>le</strong>s Anglais il échangeait sescigarettes contre du whisky,• Après avoir fait fuir, avec trois camarades,des Al<strong>le</strong>mands qui surveillaient<strong>le</strong> Pape Pie XII, ce dernier<strong>le</strong>s a reçus dans la papauté pour <strong>le</strong>sbénir.Il a effectué son service légal du 27février 1941 au 27 décembre 1945, puiss’est réengagé du 24 décembre 1954au 24 janvier 1965 en Algérie.Les citationsCitation à l’ordre de l’armée du8ème Régiment de Chasseursd’Afrique du 06/11/1957 de la campagneFrance/Alsace avec l’attributionde la croix de guerre avec Palme,Citation à l’ordre de l’armée du8ème Régiment de Chasseursd’Afrique du 06/11/1957 de la campagneItalie avec l’attribution de lacroix de guerre avec Palme,Citations à l’ordre de l’armée du8ème Régiment de Chasseursd’Afrique de la campagne France etde la campagne d’Al<strong>le</strong>magne avecattribution de la croix de guerre avecétoi<strong>le</strong> de Bronze,Citation de la cité à l’ordre de la divisionde la campagne d’Algérie, avecl’attribution de la croix de la va<strong>le</strong>urmilitaire avec étoi<strong>le</strong> d’Argent.Ses Campagnes- du 27/02/1941 au 20/07/1941 sur <strong>le</strong> pied de guerre- du 27/07/1941 au 01/08/1941 Algérie & Maroc- du 02/08/1941 au 12/09/1941 Maroc- du 14/09/1941 au 22/02/1943 A.O.F Soudan- du 24/02/1943 au 07/03/1943 en mer- du 08/03/1943 au 15/03/1943 Maroc- du 16/03/1943 au 24/03/1943 en mer- du 25/05/1943 au 08/12/1943 Oran – Algérie- du 09/12/1943 au 01/09/1944 en mer(jusqu'à fin décembre 1943 puis guerre d'Italie)- du 15/09/1944 au 01/10/1944 en mer & débarquement- du 02/10/1944 au 01/04/1945 zone des armées- du 02/04/1945 au 08/05/1945 Al<strong>le</strong>magne- du 09/05/1945 au 19/10/1945 Occupation- du 22/12/1945 au 24/12/1945 en mer transfert vers l'Algérieou il a été militaire jusqu'à la déclaration de la guerre d'Algérie- du 15/08/1955 au 29/07/1962 Guerres du Maroc et d'Algérie- du 30/07/1962 au 31/07/1962 en mer.Artic<strong>le</strong> rédigé par Nadia Robuchon - CorCom La Génollière11


La vie dans nos résidencesEntretenir la flamme…Formation IncendieEn tant qu’établissement recevant du public du type « J » de la 4ème catégorie,la Bastide des Lavandins a l’obligation de former son personnel à la sécurité incendie,au moins une fois par semestre.Chaque formation incendie démarre par une partie théoriquesur la sécurité incendie.La formation est l’occasion d’apprendre à utiliser<strong>le</strong>s différents types d’extincteurs en situation.Lors de la formation, <strong>le</strong>s salariés s'entraînent à une évacuation de résidentsgrâce à d'autres salariés qui prennent <strong>le</strong>s attitudes des résidents (marchediffici<strong>le</strong>, désorientation, fauteuil roulant...).Ici, notre infirmière référente joue <strong>le</strong> rô<strong>le</strong> d’un résident en fauteuil à évacuer.Les salariées doivent aussi s’exercer à évacuer rapidement une personnepeu mobi<strong>le</strong> grâce à une couverture.A la fin de la formation, <strong>le</strong>s salariés et <strong>le</strong> formateur font <strong>le</strong> pointsur ce qu’ils ont appris et sur <strong>le</strong>s choses à améliorer.12


… de la sécurité !Exercice d’évacuation incendieComme pour la formation, des exercices d’évacuation sont obligatoirement organisés chaque semestre.L’objectif est de mettre <strong>le</strong> personnel en situation réel<strong>le</strong> grâce à une simulation d’incendie :déc<strong>le</strong>nchement d’alarme, mobilisation du personnel, évacuation, appel des secours…Lors d’un exercice d’évacuation, <strong>le</strong>s Pompiers sont amenés à interroger <strong>le</strong>personnel présent sur <strong>le</strong>urs connaissances des règ<strong>le</strong>s de sécurité incendie.Commission de Sécurité IncendieA <strong>le</strong>ur ouverture puis tous <strong>le</strong>s trois ans,<strong>le</strong>s établissements reçoivent la « Commission communa<strong>le</strong>pour la sécurité contre <strong>le</strong>s risques d’incendie et depanique dans <strong>le</strong>s établissements recevant du public » quivient vérifier que l’établissement répond aux normes desécurité incendie. Verdict pour la Commission qui a eulieu à la Bastide des Lavandins : « Avis favorab<strong>le</strong> » !L’exercice ne consiste pas seu<strong>le</strong>ment à s’entrainer aux bons gestes pourl’évacuation des résidents : c’est aussi l’occasion de vérifier que l’on sait oùtrouver l’information sur l’a<strong>le</strong>rte sonore qui a été déc<strong>le</strong>nchée.Après l’exercice, <strong>le</strong> Capitaine Siaud du Centre de Secours d’Apt, venuobserver <strong>le</strong> dérou<strong>le</strong>ment de l’évacuation, fait <strong>le</strong> point avec <strong>le</strong>s membres dupersonnel et en profite pour rappe<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s de sécurité incendie.Chaque Commission de Sécurité démarre par un examen en sal<strong>le</strong> deréunion de l’ensemb<strong>le</strong> des documents obligatoires qu’une résidence doittenir à jour. La directrice présente ainsi : <strong>le</strong> registre de sécurité, <strong>le</strong>s derniersrapports de vérification, <strong>le</strong>s carnets d’entretien du matériel, etc. CetteCommission est présidée par <strong>le</strong> Maire ou un de ses adjoints, accompagnéde la Gendarmerie Nationa<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s Sapeurs Pompiers, un agent communal,la Police Municipa<strong>le</strong>. Peuvent éga<strong>le</strong>ment participer l’agent de maintenancede l’établissement et un technicien du prestataire du système de sécuritéincendie.Suit une visite complète des lieux avec déc<strong>le</strong>nchement d’un détecteurincendie afin de vérifier notamment <strong>le</strong> système de désenfumage, la fermeturedes portes coupe-feu, <strong>le</strong>s réactions du personnel en poste.Les membres de la Commission Communa<strong>le</strong> de Sécurité Incendie :Monsieur Rossi de la Police Municipa<strong>le</strong>, Capitaine Siaud et CapitaineMercier des SDIS de Vaucluse (Services d’Incendie et de Secours), MonsieurCho<strong>le</strong>t qui présidait la Commission en qualité d’adjoint au Maire, MajorFavede de la Gendarmerie Nationa<strong>le</strong> et Monsieur Arrighi, agent communal.Photo reportage à la Bastide des Lavandins autour de la sécurité incendie.13


La vie dans nos résidencesLa sal<strong>le</strong> de pause de la PéronnièreJoli mois de février !Quand reviendras-tu ?L’année prochaine,comme chaque année !Seras-tu aussi prolifiqueque celui de 2008 :Mardi-gras, <strong>le</strong>s crêpes,<strong>le</strong>s bugnes, <strong>le</strong> repas oriental,la deuxième voiturette,la sal<strong>le</strong> de pause… !Une pause bien méritée.Ah oui ! La sal<strong>le</strong> de pause !Attardons-nous un peu sur ce sujet.L’ancien appartement de fonction aété mis à notre disposition par notredirecteur. Une cuisine équipée, trois vestiaires(deux pour femmes, un pourhommes), un salon-sal<strong>le</strong> à manger, unesal<strong>le</strong> de bain avec douche à jets orientés,un W.C., une terrasse ! Notons,pour info, que de la cuisine nous avonsune vue imprenab<strong>le</strong> sur <strong>le</strong> Panoramic(de la Péronnière, bien sûr, hum !)Entretenons-nous deux minutes,si vous <strong>le</strong> permettez, avec l’un denos agents de maintenance, PatrickDumas, qui, en compagnie de sonassistant Eric Chauvel, s’est chargédes réparations de l’appartement,en particulier de la réfection complètedu salon.Laetitia Fougerouse : Patrick,explique moi s’il-te-plait, quel<strong>le</strong>s ontété <strong>le</strong>s grosses œuvres du chantierde la sal<strong>le</strong> de pause ?Patrick Dumas : Pour la sal<strong>le</strong> àmanger, nous avons appliqué uncrépi ciré provençal sur <strong>le</strong>s murs.C’est cela oui, mais bien sûr ! J’aibeau regarder M6 Déco, il va falloirm’expliquer !Ce n’est vraiment pas compliqué! Il s’agit d’appliquer sur <strong>le</strong>s murs unenduit blanc à l’aide d’une talochede plâtrier en faisant des motifsréguliers. Il faut laisser sécher unejournée, puis <strong>le</strong> <strong>le</strong>ndemain, passer lacire à l’éponge ou au chiffon.Plusieurs méthodes existent. Cettetechnique s’appel<strong>le</strong> <strong>le</strong>s murs d’antan,en particulier <strong>le</strong>s mas provençaux,d’où <strong>le</strong> nom.En même temps, dit comme ça,on pourrait croire que c’est simp<strong>le</strong> !Mais ça l’est ! La sal<strong>le</strong> de bain aété de plus entièrement refaite, enparticulier la plomberie, pouraccueillir la douche au détriment del’ancienne baignoire.Oui, d’autant plus qu’il aurait étéassez comique de voir quelqu’unfaire la planche dans la baignoire dela sal<strong>le</strong> de pause, après sa journée aulieu de rentrer à la maison !Peux-tu me par<strong>le</strong>r de la commodeque tu as retapée et montée dansla sal<strong>le</strong> ?Oui : je l’ai poncée au bois blanc.Ensuite, j’ai appliqué une patine sur<strong>le</strong> meub<strong>le</strong> pour <strong>le</strong> rendre pluscontemporain (<strong>le</strong> geste de l’expertfait <strong>le</strong> reste !)Dit-il avec modestie ! Tu as raison,flatte toi, tu es doué ! Mercid’avoir répondu à mes petites questions!Si avec ça on va au travail à reculons,que faire ? Et vous, ça ne vous donnepas envie de visiter notre résidence ?Sérieusement, merci à la Directiond’avoir compris qu’une plage de reposdans un lieu adéquat était un gage dequalité pour la tâche qui est la nôtre.Enfin, du calme !Et merci à nos hommes d’entretien,Patrick et Eric pour <strong>le</strong> travail considérab<strong>le</strong>qu’ils ont fourni à la réfection decet appartement.Et bonnes pauses à tous !Artic<strong>le</strong> rédigé par Laetitia FOUGEROUSE - CorrCom à La Péronnière14


La vie dans nos résidencesDépart en <strong>retraite</strong>de Madame MaltatMercredi 6 février, l’<strong>AFP</strong> était réunie à las Mélaïes pour fêterDaniel<strong>le</strong> Maltat à l’occasion de son départ en <strong>retraite</strong>.M me LAGRESLE, Denise et M me CHATEAU103 Printempsaux Morel<strong>le</strong>s pourM me Lagres<strong>le</strong> JeanneDaniel<strong>le</strong> Maltat, entourée de ses collègues de travail,est très touchée par <strong>le</strong>s paro<strong>le</strong>s de Jean-Louis de Boissezon, Directeur GénéralDaniel<strong>le</strong> Maltat, infirmière de métier,entre à l’<strong>AFP</strong> en 1983, el<strong>le</strong> est recrutéeen qualité de Directrice du Foyer résidenceLaulade, fonction qu’el<strong>le</strong> occuperajusqu’en 2007. En 2003, Monsieurde Boissezon lui confie parallè<strong>le</strong>ment ladirection de l’EHPAD Las Mélaïes.Pendant <strong>le</strong>s 25 années passées ausein de l’Association, et avec l’aide deson époux Jean-Pierre, el<strong>le</strong> est à l’initiativedes Olympiades et des Jumelagesavec l’Al<strong>le</strong>magne.El<strong>le</strong> reçoit la médail<strong>le</strong> du GrandOrdre du Travail et l’Ordre Nationa<strong>le</strong> duMérite des mains de Monsieur Falco, àl’époque secrétaire d’Etat auprès desPersonnes Agées.Déléguée Régiona<strong>le</strong> auprès deMonsieur de Boissezon pour la régionCentre, Madame Maltat défendnombre de dossiers auprès des DDASSet Conseils Généraux…Son passage à Las Mélaïes a permisde « relooker » l’établissement aussibien intérieur qu’extérieur. El<strong>le</strong> a éga<strong>le</strong>mentfavorisé l’ouverture aux associationset intervenants locaux.En janvier 2008, Madame Maltatsigne, en compagnie de MadameParpeix, son successeur, <strong>le</strong> renouvel<strong>le</strong>mentde la convention tripartite. Le personnelpasse de 37.8 ETP à 41.5 ETP(équiva<strong>le</strong>nt temps p<strong>le</strong>in).C’est donc entourée de très nombreuxinvités, élus, partenaires, collègues,amis, famil<strong>le</strong>s et résidents queMadame Maltat a fêté son départautour d’un buffet confectionné par <strong>le</strong>scuisiniers de Las Mélaïes.El<strong>le</strong> a reçu à cette occasion de trèsnombreux cadeaux, signes annonciateursde multip<strong>le</strong>s déplacements etvoyages pour une <strong>retraite</strong>, à l’image deMadame Maltat, active !Ce lundi 10 mars à 12h, résidents,membres du personnel sesont rassemblés autour de MmeJeanne Lagres<strong>le</strong> résidente pour fêterson 17 ème anniversaire depuis sonentrée datant du 1 er avril 1991.Une animation autour de cet évènementa été mise en place, Renéechanteuse populaire nous a fait traverser<strong>le</strong> temps avec un répertoiredes années 30 et des chansons éternel<strong>le</strong>stel<strong>le</strong>s que « la vie en rose »d’Edith PIAF, « une chanson douce »d’Henri Salvador, « <strong>le</strong> temps descerises »…, jusqu’aux années 60.Après avoir partagé un bon repasdigne des jours de fêtes, un gâteaud’anniversaire a été confectionné«maison» par Annick notre cuisinière.M me Lagres<strong>le</strong> très émue a souffléses bougies et tout <strong>le</strong> monde a trinquéen son honneur.M me Lagres<strong>le</strong> a remercié tous <strong>le</strong>sprésents pour avoir fêté cet évènement.En cette occasion un bouquetrond et une bouteil<strong>le</strong> d’eau deCologne rafraîchissante ainsi qu’uneécharpe en soie lui ont été offerts.M me Jeanne Lagres<strong>le</strong> est une résidentebon pied bon œil avec beaucoupd’humour, qui aime lavie !Artic<strong>le</strong> rédigé par Sylvie Pardoux – Corcom Las MélaïesArtic<strong>le</strong> rédigé par Denise TANTOT15


La vie dans nos résidencesCréation d’une bibliothèqueau PontreauMonsieur Caillaud, résident, est à l’origine de l’ouverture du lieu de <strong>le</strong>cturesdu Pontreau Saint LucienMonsieur Caillaud ravi de présenter son oeuvre...Dans quelques jours, nous allonsprocéder à l’ouverture d’une bibliothèqueà la résidence du PontreauSaint Lucien, mais avant de par<strong>le</strong>rde cet évènement, êtes-vous vousmêmeun <strong>le</strong>cteur ?Je vous dirais que je lis moi-mêmepas mal : <strong>le</strong> journal <strong>le</strong> matin, des revues<strong>le</strong> reste de la journée et des livres !Quels sont vos goûts en matièrede <strong>le</strong>cture ?J’aime bien <strong>le</strong>s romans, et j’aimebeaucoup <strong>le</strong>s livres d’Histoire, notamment<strong>le</strong>s livres sur <strong>le</strong>s hommes d’Etat. Ily en a quelques uns dans <strong>le</strong>s rayons dela bibliothèque !Donc, vous lisez beaucoup !Vous savez, je ne sais plus à partir dequand j’ai aimé lire, mais ce que je peuxvous dire, c’est qu’autrefois, on lisaitplus que maintenant : il n’y avait pas detélé, juste un petit peu de radio, doncon avait moins de choses pour nous distraire,et aussi pas de voitures donc onbougeait moins !Et qu’est-ce que vous apporte la<strong>le</strong>cture ?J’aime la <strong>le</strong>cture car je porte un intérêtaux choses de la vie, et dans la <strong>le</strong>ctureon vit p<strong>le</strong>in de choses, des choseslointaines… sans bouger de son fauteuil! Et ça fait travail<strong>le</strong>r l’imagination ! Cequi est important à mon âge, mais quin’est pas désagréab<strong>le</strong> au demeurant, aucontraire !Lorsque vous lisez, avez-vousune manière de lire, quelque chosequi vous est personnel ?Ah oui ! Lorsque je lis, j’aime biennoter l’orthographe de ma <strong>le</strong>cture…Beaucoup de livres viennent devotre bibliothèque personnel<strong>le</strong>, maisd’où viennent <strong>le</strong>s autres livres ?Vous savez, en emménageant ici, j’aiamené mes livres, et maintenant, ducoup, j’en fais profiter tout <strong>le</strong> monde !Alors qu’avant ils n’étaient lus que parmoi. Ce n’est pas magnifique ça ?Alors, en tout, nous avons 512 livres !16


Vous rendez vous compte !?! Et il y ena d’autres qui devraient nous arriver :nous avons des donations de partout !Nous avons déjà six meub<strong>le</strong>s de bibliothèque!Et parmi ces 512 livres, que trouve-t-on?Oh eh bien <strong>le</strong> choix est très large :∑ Surtout des romans, et de tout :des petits avec la col<strong>le</strong>ction Ar<strong>le</strong>quin, 73livres de la bel<strong>le</strong> col<strong>le</strong>ction « Sé<strong>le</strong>ctiondu livre », des policiers, par exemp<strong>le</strong>«Les enquêtes du commissaireMaigret», des biographies de personnagescélèbres avec De Gaul<strong>le</strong>, Staline,Pompidou ; un livre qui raconte la vie deBernadette Soubirou ; un livre écritpar Jean-Paul II « Amour et responsabilité» ; la vie du roi du Maroc, qui esttrès intéressant, des livres très connus,et puis d’autres pour se distraire autrement,comme « Les calambours dePierre Dac », ce sont de petits paragraphes,donc ça se lit rapidement oupar petits bouts ; ou alors « Les fousrires des grosses têtes », et d’autrescomme un livre de géographie de 3èmeque j’ai dû récupérer d’un de mes fils ;et même des bouquins de bricolage ! Etquelques revues comme Géo, <strong>le</strong> Point,<strong>le</strong> Nouvel Observateur…Et chose importante, certains livresavec de gros caractères ! Ça peut faciliterla <strong>le</strong>cture.Revenons sur ce projet de bibliothèqueà la résidence du PontreauSaint-Lucien, comment a commencéce projet ?Un jour, Monsieur Kaminski m’ademandé si je pouvais assurer la gestionde la bibliothèque. Je ne lui ai pas refusé,au contraire, mais j’ai demandé àêtre aidé. Il m’a dit que Mickael, l’hommeque tout <strong>le</strong> monde connaît, serait là.J’ai dit « oui » car c’est quelqu’un quiconnaît beaucoup de choses, il est trèsprécieux dans la maison.Et donc, Mickael vous a aidé,mais en quoi ?Eh bien, la résidence a acheté desétagères, et c’est Mickael qui <strong>le</strong>s a montées.Il y en a déjà six ! Et puis il a porté<strong>le</strong>s livres et nous <strong>le</strong>s avons rangés.Alors, vous avez opérez comment?Bien, nous avons réfléchi pour quenous n’ayons pas un travail gigantesque,mais que cela puisse fonctionnerfaci<strong>le</strong>ment. Alors, nous avons unrangement qui est fait pour que celafasse joli à l’œil, et non par « auteur »,et chaque livre est numéroté. Mais, moi,je sais à peu près où ils sont !Concrètement, qui peut veniremprunter des livres ?Eh bien tout d’abord <strong>le</strong>s résidents dela résidence du Pontreau Saint-Lucien,et puis ceux du foyer de l’Age d’Or.C’est bien de faire bénéficier d’autrespersonnes, n’est-ce pas ?Comment se présente <strong>le</strong> fonctionnement?Il y aura des permanences : <strong>le</strong> mardiet <strong>le</strong> vendredi de 15h à 16h30.Les prêts se feront pour une duréede 15 jours.Mais nous verrons par la suite s’ilfaut réadapter… Rien n’est figé, voussavez !Je vois que vous avez tout prévu !?!Oh vous savez, c’est un travail à plusieurspersonnes : la direction, Mickae<strong>le</strong>t moi bien sûr…Et vous, de quel<strong>le</strong> manière pensez-vousvous investir dans cetteaventure ?Eh bien je vais assurer <strong>le</strong>s permanences.Quel<strong>le</strong>s sont vos attentes dusuivi de la bibliothèque ?Que l’on touche <strong>le</strong> plus de mondepossib<strong>le</strong> : la porte est ouverte à tout <strong>le</strong>monde ! Ce n’est pas la bibliothèque deJacques Caillaud, mais cel<strong>le</strong> de la résidence! Et puis, si l’on arrive à faire lireceux qui ne lisent plus, ce serait formidab<strong>le</strong>! Car vous savez, à notre âge,c’est diffici<strong>le</strong> de reprendre quelquechose que l’on a arrêté momentanément.Mais pour cela, on va faire de lapublicité : des affiches, on m’a dit que lasecrétaire était douée pour cela ; onrappel<strong>le</strong>ra qu’il y a la bibliothèquelorsque des <strong>le</strong>ctures publiques se ferontdans la maison ; et puis il y a « <strong>le</strong>bouche à oreil<strong>le</strong> » qui marche bien !D’après vous, qu’est-ce que labibliothèque peut vous apporter ?Tout d’abord, ça me donne uneoccupation ! C’est déjà beaucoup ! Etpuis c’est une manière de rencontrer <strong>le</strong>sgens, de discuter…Interview réalisé par Denis Hueber – Stagiaire CAFERUIS depuis août 2007 au Pontreau Saint Lucien17


La relation d’aideauprès de la personne âgéeEl<strong>le</strong> ne peut effectuer seu<strong>le</strong> <strong>le</strong>s gestesessentiels à sa vie, tels que <strong>le</strong>s activitésjournalières de confort et d’hygiène (toi<strong>le</strong>tte,continence, habil<strong>le</strong>ment) et <strong>le</strong>s activitésjournalières de la vie quotidienne(entretien, déplacement, loisirs…).Cette même personne ne peut trouverseu<strong>le</strong> <strong>le</strong>s réponses d’adaptation à sonenvironnement.. Le personnel et plus particulièrementl’agent d’accompagnementdoivent lui procurer ces soins. Mais actuel<strong>le</strong>ment,<strong>le</strong>s différentes structures sontamenées à intervenir auprès de personnes« très dépendantes » présentant des incapacitésphysiques et psychiques importantes.La charge de travail est très lourdepour <strong>le</strong>s professionnels et <strong>le</strong>s soins sontessentiel<strong>le</strong>ment techniques et non d’accompagnement.Pour apporter de l’autonomiedans la dépendance, l’aide auprèsdes personnes âgées doit donc obligatoirements’articu<strong>le</strong>r autour d’une démarchede soin. Aider une personne à mieux vivreson quotidien, c’est en effet reconnaîtreses besoins et l’aider à concevoir de nouvel<strong>le</strong>snormes de vie compatib<strong>le</strong>s avec sesincapacités, son milieu et ses désirs.Pour cela, il nous faut connaître <strong>le</strong>sbesoins de la personne âgée. Aider unepersonne âgée à vivre, cela suppose de lapart de l’aidant, d’être attentif à tous <strong>le</strong>ursbesoins. Mais <strong>le</strong> terme même de besoinest ambigu. En effet souvent, trop souvent,on se dit avant d’intervenir « Cematin, il faut que je fasse ceci et puis cela… » au lieu de se demander « De quoiMme Untel a-t-el<strong>le</strong> besoin ce matin ? »Nous partons de nous, de ce que nouscroyons avoir à faire, nous pensons ànotre emploi du temps. Mais quels sont<strong>le</strong>s véritab<strong>le</strong>s besoins des personnes quenous voulons aider ? Est-ce toujours que<strong>le</strong>ur studio ou <strong>le</strong>ur chambre soit trèspropre ? Ou parfois <strong>le</strong>ur besoin n’est-il pasplutôt de par<strong>le</strong>r et d’être écouté ?Ce qui veut dire que <strong>le</strong>s tâches quel’on fait, censées répondre aux besoins dela personne, ne sont pas forcément cel<strong>le</strong>squ’el<strong>le</strong> attend. Autre difficulté : on a tendanceà confondre <strong>le</strong> besoin et la demande.Ce qui n’est pas faux. En principe, lapersonne exprime son besoin par unedemande. Mais il y a des demandes qui necorrespondent pas à de vrais besoins. Auxaidants de décoder <strong>le</strong>s demandes verba<strong>le</strong>sLa vie dans nos résidencesLa personne qui présente de nombreuses déficiences,qu’el<strong>le</strong> soit âgée, handicapée ou malade, est fragilisée dans son autonomie.et parfois même des comportements particuliers.Ainsi, par exemp<strong>le</strong>, en établissement,la sonnette signa<strong>le</strong> que MadameUntel a besoin de quelque chose. El<strong>le</strong>demande à faire pipi mais en réalité, sonbesoin est bien plus de voir quelqu’un,el<strong>le</strong> est seu<strong>le</strong> dans sa chambre et el<strong>le</strong> s’ennuie.La réponse à apporter sera doub<strong>le</strong> :à la fois satisfaire son besoin d’éliminer etsurtout être là, par<strong>le</strong>r et écouter.Par ail<strong>le</strong>urs, il y a des besoins qui nes’expriment pas du tout. Rares, en effet,sont <strong>le</strong>s personnes âgées qui vont demanderà boire. Pourtant, boire est un véritab<strong>le</strong>besoin, et s’il n’est pas suffisammentsatisfait, cela peut avoir des conséquencesdésastreuses. « Fina<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> besoin cen’est pas seu<strong>le</strong>ment ce qui me manquemais aussi et surtout ce vers quoi je suistendu. Le besoin est une manifestationdu désir d’être. » C. PichaudDu côté des aidants, trois conditionssont nécessaires pour qu’il y ait relationd’aide :Premièrement, être soi-même pour aider :l’aidant doit être ce qu’il est et non pasune façade, un rô<strong>le</strong> ou une prétention.Par exemp<strong>le</strong>, si l’aidant, qui doit assisterune personne âgée dans sa toi<strong>le</strong>tte, ressentde la gêne, il maquil<strong>le</strong>ra sonsentiment de gêne derrièreun regard qui se voudradétendu, mais ses mainsdiront sa maladresse, sesgestes seront malhabi<strong>le</strong>s.La personne aidée sentirala gêne et sera embarrassée.Aussi, mieux vautexprimer directement sagêne afin que ce momentprivilégié se dérou<strong>le</strong> au mieuxet qu’il n’y ait pas de ma<strong>le</strong>ntendu.Deuxièmement, porter une attention cha<strong>le</strong>ureuse: Cette considération positive estfaci<strong>le</strong> à mettre en application quand lapersonne âgée est sympathique, p<strong>le</strong>ine devie. Mais attention, il faut garder la bonnedistance. Le piège serait que la personneaidée devienne la « grand-mère » et l’aidantla «petite fil<strong>le</strong> ».Cela entraînerait laconfusion entre <strong>le</strong> rô<strong>le</strong> de la professionnel<strong>le</strong>et <strong>le</strong> désir naturel de se sentir aimée.A l’inverse, quand la personne âgée rencontrede grandes difficultés, la relationd’aide est plus diffici<strong>le</strong>. Cela requiert de lapart de l’aidant la nécessité de croire quela personne aidée est un être qui a un avenir,qui peut progresser et grandir malgré<strong>le</strong>s difficultés.Les objectifs de cette aide vont être :• D’éviter la perte d’autonomie ;• De maintenir l’autonomie résiduel<strong>le</strong> ;• De tenter de restaurer l’autonomiequand cela est possib<strong>le</strong>.Porter une attention positive à la personneaidée c’est penser qu’el<strong>le</strong> peut affronterla vie dans <strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>ures conditionspossib<strong>le</strong>s.Troisièmement, comprendre l’autre :manifester de l’empathie. Pour CarlRogers, c’est la « compréhension exactedu monde de l’autre ». L’empathie supposeune écoute, une attention, une acceptationde l’autre et une connaissance desoi qui permettent de ne pas mê<strong>le</strong>r sonunivers à celui de l’autre.Voilà ce que peut ce dire l’aidant afinde rentrer avec bienveillance et tolérancedans <strong>le</strong> monde de la personne âgée :«J’éprouve tel sentiment, j’ai tel<strong>le</strong> façonde voir <strong>le</strong>s choses et je sais que l’autrepeut fonctionner de façon complètementdifférente de moi et j’accepte cette différence»Pour conclure :Le plus souvent, une personne préfèrerépondre par el<strong>le</strong>-même à ses besoinsplutôt que de demander de l’aide pourse laver, s’habil<strong>le</strong>r, manger… Quand onaide une personne, il est très importantde lui permettre de faire <strong>le</strong> plus possib<strong>le</strong>par el<strong>le</strong>-même. L’autonomie, ce n’est pastel<strong>le</strong>ment être capab<strong>le</strong> de faire tel<strong>le</strong> outel<strong>le</strong> chose mais plutôt, et peut-être avanttout, être capab<strong>le</strong> de décider, de choisir,de rester maître de la conduite et de l’organisationde sa vie. La dépendance comportecertes des contraintes. Mais pourquoine la voir que négativement ? Pour latransformer en une véritab<strong>le</strong> inter-dépendance,nous pouvons nous mettre enposition de recevoir des personnes âgées :el<strong>le</strong>s ont beaucoup à apporter aux autres.Mais quels sont <strong>le</strong>s besoins spécifiquesde la personne âgée ? Je vous donne rendez-vousau prochain numéro.(Réf. : « Vivre avec des personnes âgées » C. Pichaud et I. Thareau)Artic<strong>le</strong> rédigé par Linda Chéron – Formatrice – Consultante <strong>AFP</strong>Formation18


Les partenaires de l’<strong>AFP</strong>Les Sapeurs PompiersEntretien avec <strong>le</strong> Capitaine Patrick SIAUD, Centre de Secours d’Apt.Quel est <strong>le</strong> rô<strong>le</strong> des Pompiers visà-visdes maisons de <strong>retraite</strong> ?Il faut insister sur la politique de préventionpour <strong>le</strong>s établissements quireçoivent du public. Ce qui nous importesurtout, c’est l’évacuation du publicprésent. Il y a deux cas particuliers où <strong>le</strong>public ne peut pas évacuer de lui-même: <strong>le</strong>s hôpitaux et <strong>le</strong>s maisons de <strong>retraite</strong>.C’est pourquoi nous nous appuyonstrès fortement sur la formation du personnel; il est <strong>le</strong> premier maillon car c’estlui qui devra réaliser <strong>le</strong> transfert des résidentsde « zone à zone », c’est-à-direde la zone où il y a un feu à la zone laplus proche sans feu.En cas d’incendie, quel est <strong>le</strong> rô<strong>le</strong>des Sapeurs Pompiers ?Avant même de par<strong>le</strong>r des cas d’incendie,notre mission consiste en premierlieu à de la prévention : visites desécurité régulières pour vérifier l’efficacitédes moyens de secours (détecteursincendie, désenfumage, portes coupefeu,alarmes…), édition des plans desecours et d’évacuation, participationaux exercices d’évacuation... Ces exercicessur site sont l’occasion d’entraîner<strong>le</strong> personnel de l’établissement maisaussi <strong>le</strong> nôtre.Enfin, en cas d’incendie, cela sepasse de la manière suivante : <strong>le</strong> personnelde la maison de <strong>retraite</strong> appel<strong>le</strong> <strong>le</strong>18 pour donner l’a<strong>le</strong>rte et délivrer <strong>le</strong>spremières informations, notamment sur<strong>le</strong>s éventuels dégâts humains et matériels.Cet appel aboutit au CTA (Centrede Traitement de l’A<strong>le</strong>rte) d’Avignon quiprend <strong>le</strong>s renseignements et évalue lagravité ; toutes ces données sont transmisesinformatiquement à la caserned’Apt.Une fois sur <strong>le</strong>s lieux, nous interrogeons<strong>le</strong> personnel présent sur <strong>le</strong>nombre de victimes réel<strong>le</strong>s et potentiel<strong>le</strong>s,la zone de transfert des résidents,l’emplacement du feu, <strong>le</strong>s lieuxoù l’on peut couper <strong>le</strong> gaz et l’é<strong>le</strong>ctricité,<strong>le</strong>s risques potentiels des zonesconcernées (sal<strong>le</strong> de stockage de produitsdangereux par exemp<strong>le</strong>)... Mêmesi nous disposons des plans de l’établissementavec la plupart de ces informations,nous avons besoin de quelqu’unsur place qui connaisse parfaitement <strong>le</strong>slieux et nous donne la situation exacte.Quel est l’intérêt de faire régulièrementun exercice d’évacuationincendie dans un établissement ?C’est rég<strong>le</strong>mentaire. Cet exercicesemestriel (au minimum !) doit permettrede savoir réagir <strong>le</strong> jour où l’incendieaura lieu. Il faut toujours imaginerque cela peut arriver dans <strong>le</strong>s conditions<strong>le</strong>s plus défavorab<strong>le</strong>s : la nuit, avecdes remplaçants, <strong>le</strong> week-end…De par notre expérience, noussavons que <strong>le</strong>s morts sont souvent duesà un manque de réaction du personnel.Le personnel est <strong>le</strong> pilier de la sécurité,<strong>le</strong> premier maillon de la chaîne desecours : bien transmettre l’a<strong>le</strong>rte, bienmettre <strong>le</strong>s résidents en lieu sûr, voireréussir à éteindre <strong>le</strong> feu. Même si <strong>le</strong>sPompiers sont sur <strong>le</strong> point d’arriver,chaque minute gagnée est précieuse !Entretien réalisé par Alazaïs Coronel, Directrice de la Bastide des Lavandins19


Portrait d’un métierEmployée de serviceNico<strong>le</strong> BLET est employée de service au Clos Ad<strong>le</strong>r depuis 2001Fiche de fonctionL’Employé(e) de service contribue au bien-être et au confort des résidents en assurant l’entretiende la résidence (ménage, nettoyage, linge…), en participant au service en sal<strong>le</strong> (dressage de la tab<strong>le</strong>,aide au repas, nettoyage…) et aux animations. Etre Employé(e) de service nécessite de connaître lapersonne âgée et <strong>le</strong>s gestes d’aide à la mobilisation. L’Employé(e) de service doit maîtriser <strong>le</strong>s techniqueset protoco<strong>le</strong>s d’entretien et d’hygiènes. L’Employé(e) de service doit notamment faire preuvede discrétion, d’écoute et de respect de la dignité.5 questions à Nico<strong>le</strong> B<strong>le</strong>tPOURQUOI avez-vouschoisi ce métier ?Je suis arrivée à la résidenceLe Clos Ad<strong>le</strong>r en novembre2001 en CEC à temps partie<strong>le</strong>t un an plus tard je suis passéeen CDI toujours à tempspartiel.Mon travail consistait auxservices des personnes(ménages et repas). Au fil desannées, j’ai appris à connaîtreet aimer la personne âgée.Un petit bonjour au <strong>le</strong>ver,une paro<strong>le</strong> gentil<strong>le</strong> glissée çaet là au moment du nettoyagede <strong>le</strong>ur appartement oupendant <strong>le</strong>s temps de repas<strong>le</strong>ur procure un bien êtremoral. Plus <strong>le</strong>s années passaient,plus l’envie de m’occuperde ces personnes grandissait.En 2005, je suis rentréedans <strong>le</strong> parcours de formationau sein de l’<strong>AFP</strong> etj’ai obtenue <strong>le</strong> diplôme d’Agentd’Accompagnement pour PersonnesAgées Dépendantes.Pendant toutes ces années, je n’aijamais baissé <strong>le</strong>s bras.Aujourd’hui, je réalise enfin <strong>le</strong> métierdont je rêvais depuis quelques années :Le contact avec <strong>le</strong>s personnes,prendre soin des personnes âgéesdépendantes, <strong>le</strong>ur permettre de garder<strong>le</strong>ur autonomie <strong>le</strong> plus longtemps possib<strong>le</strong>et <strong>le</strong>ur redonner goût à la vie.Je suis fière de moi, j’ai réussi àsuivre la formation. C’est sûr, il ne fautjamais se décourager, il arrive toujoursun jour où nous sommes récompenséesdu parcours diffici<strong>le</strong> qu’est la formation.En effet, depuis mars 2008, je suis passéeà temps comp<strong>le</strong>t.Que faisiez-vous AVANT votrearrivée au Clos Ad<strong>le</strong>r ?J’ai accumulé une expérience professionnel<strong>le</strong>dans la restauration.Par goût du contact humain, ensituation de recherche d’emploi,j’ai tout naturel<strong>le</strong>mentpostulé au foyer logement (àl’époque) du Clos Ad<strong>le</strong>r.Quel<strong>le</strong>s sont <strong>le</strong>s QUALI-TÉS dont vous devez fairepreuve ?D’un point de vue professionnel,il faut être disponib<strong>le</strong>,discrète, gentil<strong>le</strong> et debonne humeur.Sur un plan humain, ilfaut faire preuve de tolérance.Quel<strong>le</strong> est votremeil<strong>le</strong>ure ANECDOTE ?Quel<strong>le</strong> surprise, undimanche en fin de matinée,de voir <strong>le</strong>s pompiers, gyrophareallumé, demandant àsecourir un résident qui <strong>le</strong>savait appelés.Celui-ci, fort gentil n’étaitpas en danger. Mais il présentait destroub<strong>le</strong>s psychologiques.Comment imaginez-vous votremétier dans l’AVENIR ?Je souhaiterais une hausse de noseffectifs pour nous permettre de mieuxremplir une mission d’accompagnementauprès des résidents. Nous pourrionsainsi <strong>le</strong>ur consacrer davantage detemps en étant mieux à <strong>le</strong>ur écoutepour améliorer <strong>le</strong>ur vie quotidienne.20


Portrait d’un résident24 ans … Une <strong>retraite</strong> paisib<strong>le</strong>Monsieur Marcel Aupetit réside depuis 24 ans à Laulade.Laulade fêtera ses 25 ans cetteannée au mois de Septembre, et biennon, je ne vous par<strong>le</strong>rai pas de la résidencemais d’un résident que je souhaitemettre à l’honneur aujourd’hui.Monsieur Marcel Aupetit résidedepuis 24 ans à Laulade. Né <strong>le</strong> 24 Avril1923, à Fontanières, petit hameaucreusois situé à une quinzaine de kilomètresde Budelière, fils de Lucien etEugénie, cantonnier et couturière demétier, à l’âge de 13 ans, il quitte l’éco<strong>le</strong>pour faire des « petits boulots ».En 1945, il part en Al<strong>le</strong>magne pouraccomplir son service militaire jusqu’enmars 1946, date de son retour à la viecivi<strong>le</strong>.Le 28 Octobre 1965, il épouse Irma.Cette dernière décède des suites d’unelongue maladie en 1991. Durantquelques années, Monsieur MarcelAupetit est employé à la DDE(Equipements des communes EvauxChambon), puis au chantier naval «Comoran » fabrique de bateaux. Suite àun licenciement, il quitte la région pours’instal<strong>le</strong>r à Guéret.Le 1 er Avril 1984, Monsieur MarcelAupetit et son épouse découvrent larésidence. Monsieur Marcel Aupetits’intègre très vite à la col<strong>le</strong>ctivité tout engardant son indépendance, menant unepetite vie tranquil<strong>le</strong> et pratiquant ses loisirspréférés, (l’un d’entre eux la pêche).Sa canne bien en main dès 6 heures dumatin, il se rend à pied accompagné deson épouse au plan d’eau proche de larésidence et éga<strong>le</strong>ment à l’étang de laReyberie distant de 2 kilomètres, avectout son matériel sous <strong>le</strong> bras.Très bon pêcheur, il rentre régulièrementavec une friture qu’il prépare etcuisine dans son studio pour <strong>le</strong> « cassecroûte de 10 heures » ; après l’effort <strong>le</strong>réconfort et « <strong>le</strong>s odeurs en prime »…La belote, un autre passe temps.Adorant « taper <strong>le</strong> carton » avecd’autres résidents, Il participe aussi àdes concours à l’extérieur : à Budelièreou à Bonnat.Toujours partant pour toutes <strong>le</strong>s activitésproposées : pique nique, barbecue,où il se lève à l’aube afin d’entretenirla braise pour la cuisson du mouton.Il fut un des pionniers du jumelageavec l’Al<strong>le</strong>magne. Il a fait ainsi son baptêmede l’air pour son premier voyageen avion vers l’Al<strong>le</strong>magne. Il a participéde nombreuses fois aux échanges francoal<strong>le</strong>mands nouant une très grandeamitié avec Monsieur Rhül, ancienDirecteur du Foyer Fritz Rupprecht.Ayant l’esprit de compétition, il participeà de nombreuses Olympiades où ilremporte coupes et médail<strong>le</strong>s pour saplus grande joie.Malheureusement, depuis quelquestemps, son état de santé s’étant altéréet rencontrant des problèmes pour sedéplacer, <strong>le</strong>s sorties sont devenues pourlui pratiquement impossib<strong>le</strong>s à songrand désespoir.Il occupe désormais ses après-midisà regarder la télévision et surtout suivreses policiers préférés avant de descendrevers 16 heures pour prendre <strong>le</strong>Monsieur Aupetit en p<strong>le</strong>ine activitégoûter et terminer la journée par unepartie de petits chevaux en compagniede deux résidentes.Bonne continuation MonsieurMarcel Aupetit et allons encore plus loinensemb<strong>le</strong>.Monsieur Aupetit,prêt pour une bonne partie de jardinageArtic<strong>le</strong> rédigé par Marie-Claude Beaujon - CorCom Laulade22


Personnel et non confidentielNouvel<strong>le</strong>s de la famil<strong>le</strong> <strong>AFP</strong>Marylou LAFANECHEREIphigénie du CHENEEMBAUCHESNous souhaitons la bienvenue auxsalariés ayant rejoint <strong>le</strong> groupe <strong>AFP</strong>.Ont été embauchés et titularisés, ausein du Groupe, à l’issue de <strong>le</strong>urpériode d’essai :En septembre 2007- Héloïse THIBAUDEAU, Aide soignanteà la Génollière.En octobre 2007- Céline SAMOYAU, Auxiliaire de vie àla Génollière.En novembre 2007- Sybil<strong>le</strong> LAPLACE, Infirmière à LasMélaïes.- Céci<strong>le</strong> AMATO, Psychologue à laSource.- Christel<strong>le</strong> DOUBLET, Assistante dedirection à la Source.- Romy SEIGNOL, Assistante de directionaux Morel<strong>le</strong>s.- Adeline BOYER, Aide soignante denuit aux Doucets.- Patricia DECAMP, Aide soignante à laGénollière.- Laetitia ALEXIS, Employée de servicede nuit au Pontreau St Lucien.- Lyliane PUBERT, Infirmière Référenteau Pontreau St Lucien.- Alice N’GORAN, Aide soignante denuit à la Bastide des Lavandins.En décembre 2007- Sa<strong>le</strong>ha DAMANI, Aide soignante auSSIAD Pomme de Pin.- Marie Pau<strong>le</strong> MORENO, Employée deservice à la Presqu’î<strong>le</strong>.- Marylène CHAVANNIER, Employée deservice à Lou Mes de Maï.- Elise CHAMPADENLE, Aide soignanteà Las Mélaïes.- Virginie PINAUD, Aide soignante à LasMélaïes.- Caroline MICHAUD, Aide soignante àLaulade.- Elisabeth ROY, Employée de service denuit à la Génollière.- Cynthia MARAIS, Employée de serviceau Clos Ad<strong>le</strong>r.- Angélique NOURRY, Maîtresse de maisonaux Huis.En janvier 2008- Hayat DJA BOUABDALLAH, Aide soignanteau SSIAD Pomme de Pin.- Catherine RICHARD, Employée deservice à la Presqu’î<strong>le</strong>.- Patricia GRANIER, Employée de serviceà Lou Mes de Maï.- A<strong>le</strong>xandra RIET, Psychologue à LasMélaïes et Laulade.- Annie Claude MONNOU, AideSoignante à Laulade- Jocelyne AMOROS, Employée de serviceaux Morel<strong>le</strong>s.- Michè<strong>le</strong> BOURRIAUD, AAPAPD à laGénollière.- Jamila HAMMOUTI, AAPAPD à laGénollière.- Françoise DUMAIN, Secrétaire au ClosSt Roch.- Nathalie FLAYEUX, Infirmière au ClosSt Roch.- Marilyn OURTOU, Secrétaire àl’Abbaye.- Betty AUTEAU, Employée de servicede nuit au Pontreau St Lucien.- Jennifer SYLVESTRE, Infirmière auPontreau St Lucien.- Christine DOYEN, Infirmière à laBastide des Lavandins.- Aurore MEGY, Aide soignante à laBastide des Lavandins.- Martine PASCALIS, Infirmière à laBastide des Lavandins.En février 2008- Virginie MERLE, Psychologue à laPresqu’î<strong>le</strong>.- Stéphanie CHAIGNEAU, Employée deservice au Clos des Tours.En mars 2008- Valérie BRUN, Infirmière à la Bastidedu Chevrier.- Johanne CANTIN, Employée de serviceà la Génollière.- Stéphanie COSSET, Employée de serviceau Clos Ad<strong>le</strong>r.PROMOTIONSEn janvier 2008- Valérie VERGER nommée Adjointe deDirection à Las Mélaïes.- Guillaume ARLAUD promu AssistantRessources Humaines – statut cadre.- Marie-Laure MICHEL promueAssistante Administrative et Juridique –statut cadre.DEPARTS EN RETRAITEEn décembre 2007- Yolande PINET, Employée de service àLou Mes de Maï.- Marie France BOUSSAINGAULT,Maîtresse de maison aux Huis.En janvier 2008- Daniel<strong>le</strong> MALTAT, Directrice à LasMélaïes.DISTINCTION- Mme Jeanine EGRETEAU, Directricedes Doucets a été nommée Chevalierde l’Ordre National du Mérite.NAISSANCESLa famil<strong>le</strong> <strong>AFP</strong> s’agrandit.- 17 Janvier 2008 : Ruben, fils deChristophe COUSSOUX, Cuisinier àLaulade.- 03 février 2008 : Iphigénie, petitefil<strong>le</strong> de Bruno VALERY, Président.- 08 février 2008 : Aroun, fils deSamah ZENASNI, Assistante de directionà la Bastide du Chevrier.- 21 Février 2008 : Marylou, fil<strong>le</strong>d’A<strong>le</strong>xia LAFANECHERE, AideSoignante à Laulade.N’hésitez pas à donner desphotos à votre Corcom pourégayer cette rubrique !Rubrique rédigée par Guillaume Arlaud, CorCom Ressources Humaines et tous <strong>le</strong>s Corcoms !23

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