Lire le mémoire - Faculté de médecine dentaire de l'Université Laval

64personnes peut être constituée de deux parents et de deux enfants mais cette famille peutaussi être composée d’une mère monoparentale avec trois enfants. Schroth et Cheba (2007)avaient des informations plus précises sur les membres de la famille et l’association étaitsignificative entre la prévalence de caries chez l’enfant et le nombre de personnes dans lafamille, le nombre d’enfants ainsi qu’avec l’âge de l’enfant. Dans les grosses familles, lamère peut manquer de temps pour brosser les dents de l’enfant ou consulter le dentiste; ellepeut être plus encline à donner le biberon au jeune enfant pour le calmer et ainsi vaquer àses occupations (Tyagi, 2008). La possibilité que la contamination précoce par le SM soitfacilitée au sein des grosses familles a été suggérée par Scroth et Moffat (2005). Étantdonné la petite taille de notre échantillon, l’ajout de catégories pour départager le nombred’enfants et le nombre d’adultes dans la famille, aurait enlevé de la puissance à nosanalyses statistiques et nos résultats n’auraient pas été significatifs, surtout que déjà,l’association obtenue pour « le nombre de personne dans la famille » avait une valeur plimite de 0.06.Le taux de participation des parents au projet a été de 74% ce qui est comparable à laparticipation obtenue dans d’autres études de prévalence de la carie chez des enfants d’âgepréscolaire fréquentant des garderies. Menghini et coll. (2008) ainsi que Rodrigues etSheiham (2000) ont obtenus des taux de participation de 78% dans leurs études. Dans unpetit échantillon comme le nôtre, il faut se questionner sur les effets qui ont pu s’exercer surnos résultats à cause des non répondants. On peut supposer que la prévalence de carie auraitété plus élevée car il est documenté que les non participants dans les enquêtes en santédentaire ont souvent des taux de carie élevés (Gillcrist et al., 2001; Splieth et al., 2005).Dans le contexte multiculturel de notre échantillon, le refus de participer peut aussis’expliquer par la barrière linguistique.En plus des données socioéconomiques et de celles découlant de l’examen dentaire, il nousapparaissait important de recueillir de l’information sur l’hygiène buccale et l’alimentationcar la santé dentaire de l’enfant d’âge préscolaire est fortement dépendante desconnaissances et des pratiques parentales (ELDEQ 1998-2002). L’examen des données arévélé que 10% des enfants de 3 ans et 20 % des enfants de 4 ans ne bénéficiaient d’aucuneaide parentale pour le brossage de dents. Les résultats de l’étude longitudinale du