Lire le mémoire - Faculté de médecine dentaire de l'Université Laval
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59nombre de dents présentes en bouche, et seulement quelques surfaces ont pu êtreexaminées. Chez trois autres enfants, nous avons pu constater que la dentition primaire étaitincomplète, mais il a été impossible de voir toutes les surfaces dentaires qui étaientprésentes en bouche. Un enfant était en dentition primaire complète mais seulementquelques surfaces dentaires ont pu être examinées. Les surfaces dentaires examinées lorsdes examens partiels étaient toutes saines.Au total, dans les deux garderies, sur les 61 enfants présents pour l’examen dentaire, nousavons effectué 52 examens complets et sept examens partiels. Deux enfants ont refusé departiciper.3.3.4. Prévalence, type et localisation de la carieQuel que soit l’âge de l’enfant, on constate que les molaires, autant au maxillaire supérieurqu’au maxillaire inférieur, sont les dents le plus souvent touchées par la carie. Laprévalence de carie sur la surface occlusale est plus élevée sur les molaires inférieures quesur les molaires supérieures alors que la surface buccale est plus souvent cariée sur lesmolaires supérieures que sur les molaires inférieures. Les incisives inférieures étaientindemnes de caries chez tous les enfants de cette population. Seuls les enfants du groupedes 4 ans et plus ont démontré des caries sur les incisives supérieures.Contrairement aux autres groupes d’âge, tous les types de lésions carieuses (C1, C2 et C3)sont présents chez les enfants de 4 ans et plus. La prévalence de caries dentinaires est laplus élevée, suivie par les caries de l’émail et finalement les caries sans cavitation. (Référeraux figures 9 et 10).Dans cette population, 83% des enfants étaient indemnes de carie (Tableau 5). Encatégorisant pour l’âge, la prévalence d’enfants sans carie était de 92% chez les enfants demoins de 3 ans, 95% chez les enfants de 3 ans à moins de 4 ans et 65% chez les enfants de4 ans et plus. L’échantillon affiche une prévalence globale de carie de 17 % etl’augmentation de la prévalence est manifeste à partir de l’âge de 4 ans, passant de 5% chezles enfants âgés de 3 à moins de 4 ans à 35% chez les 4 ans et plus.
60Tableau 6 : Distribution totale de l’indice caof au seuil diagnostic C1-3par groupe d’âgecaof< 3 ansGroupe d'âge3 à< 4 ans4 anset +Total0 11 (92%) 19 (95%) 13 (65%) 43 (83%)1 0 0 22 1 1 27 0 0 19 (17%)8 0 0 122 0 0 1Total 12 20 20 52 (100%)3.3.5. Calendrier et horaire des examensLe temps prévu par groupe d’enfants s’est avéré insuffisant pour pratiquement toutes lesétapes de l’activité. L’histoire servant à introduire les examens a nécessité environ 15minutes plutôt que les cinq minutes qui avaient été prévues, à cause de l’enthousiasme desenfants. La séance de brossage qui devait prendre cinq minutes en a nécessité 10, car lesenfants ont eu besoin d’aide pour déballer les brosses à dents. Nous n’avions pas prévu detemps de réserve pour l’approche des enfants plus réticents. Pour la plupart des enfants, lecontact s’est établi facilement avec un sourire, mais pour quelques uns, il a été nécessairede prendre 1 ou 2 minutes avant de commencer l’examen. Le temps utilisé pour l’examenbuccal a été de 2 à 3 minutes par enfant. Quand nous examinions un enfant, les autres setenaient à proximité de la chaise; ils nous parlaient et posaient des questions sans arrêt, cequi allongeait le processus d’examen. Au cours de la première visite, nous avons constatéque les piles rechargeables utilisées se déchargeaient rapidement et nous les avons changéespour des piles non rechargeables afin d’assurer une intensité d’éclairage constante. Laclôture de la séance et le choix de la surprise par les enfants ont été effectuées en 5 minuteset la transition entre les groupes d’enfants en 5 minutes.Nous avons eu besoin de 65 à 70 minutes par groupe de 8 ou 10 enfants. Trente minutes ontété utilisées pour les activités autres que l’examen. L’examen intra buccal, incluantl’approche de l’enfant, a nécessité en moyenne 5 minutes par enfant.
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