conclu, que <strong>le</strong> niveau <strong>de</strong> défavorisation associé au voisinnage était un prédicteur significatifd’une inci<strong>de</strong>nce é<strong>le</strong>vée <strong>de</strong> carie.211.4.2. Facteurs comportementauxCertains comportements liés à l’utilisation d’un biberon, la consommation <strong>de</strong> collationssucrées entre <strong>le</strong>s repas, et <strong>le</strong> brossage <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nts, ont été étudiés <strong>de</strong> façon intensive pour <strong>le</strong>urcapacité à favoriser la colonisation du SM et la présence <strong>de</strong> caries chez <strong>le</strong>s enfants(Milgrom et al., 2000; Harris et al., 2004).1.4.2.1. Habitu<strong>de</strong>s alimentairesLa CPE a longtemps été désignée par la « carie du biberon » parce qu’on croyait que <strong>le</strong>biberon était <strong>le</strong> principal responsab<strong>le</strong> <strong>de</strong> la carie chez <strong>le</strong>s tout-petits. Or il y a beaucoupd’enfant qui sont nourris au biberon et la majorité d’entre eux ne développent pas <strong>de</strong> carie<strong>de</strong>ntaire (Horowitz, 1998). Dans la littérature, on mentionne souvent <strong>de</strong>ux comportementsqui sont associés à une mauvaise utilisation du biberon : premièrement, l’utilisation dubiberon pour la sieste durant la journée ou <strong>le</strong> soir au coucher, et <strong>de</strong>uxièmement, l’utilisationdu biberon au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> l’âge <strong>de</strong> 1 an. L’utilisation d’un biberon contenant <strong>de</strong>s liqui<strong>de</strong>s sucrésfavoriserait l’établissement précoce d’une flore à dominance cariogène à un moment <strong>de</strong>gran<strong>de</strong> vulnérabilité, soit au moment où <strong>le</strong>s <strong>de</strong>nts font éruption (Reisine et Douglass, 1998).En effet, il est courant <strong>de</strong> découvrir que <strong>le</strong>s parents qui utilisent <strong>de</strong> tel<strong>le</strong>s pratiques, <strong>le</strong> fontmalgré <strong>le</strong>ur connaissance du danger pour la santé <strong>de</strong>ntaire d’utiliser <strong>le</strong> biberon pourcomb<strong>le</strong>r <strong>de</strong>s besoins autres qu’alimentaires (Harrison et al., 1997; Sgan-Cohen et al., 2001;Berkowitz, 2003; Rong et al., 2003). Les habitu<strong>de</strong>s alimentaires sont fortement influencéespar <strong>le</strong>s facteurs culturels, incluant <strong>le</strong>s influences socia<strong>le</strong>s et familia<strong>le</strong>s (Benitez et al., 1994).Une autre fonction du biberon serait d’apaiser l’enfant avant <strong>de</strong> <strong>le</strong> mettre au lit. Dans uneétu<strong>de</strong> effectuée par Galarneau et coll. (2006) auprès <strong>de</strong> 776 mères ayant un enfant <strong>de</strong> 15 à18 mois, <strong>le</strong> biberon servait à apaiser l’enfant à l’heure du coucher. Les résultats ont révéléque 41 % <strong>de</strong>s mères utilisaient <strong>de</strong>s pratiques cariogènes dans <strong>le</strong>ur routine du coucher. Dans<strong>le</strong>s milieux défavorisés, <strong>le</strong> pourcentage est encore plus é<strong>le</strong>vé, 60 % <strong>de</strong>s mères ayant recoursà ces pratiques (Galarneau et al., 2006). D’après Freeman et Stevens (2008), <strong>le</strong> biberonpourrait servir <strong>de</strong> monnaie d’échange pour acheter du temps qui permet à la mère <strong>de</strong> vaquer
22à d’autres occupations. Le biberon sert à calmer <strong>le</strong>s p<strong>le</strong>urs <strong>de</strong> l’enfant pour permettre auxmembres <strong>de</strong> la famil<strong>le</strong> <strong>de</strong> dormir, ou encore pour diminuer <strong>le</strong>s tensions dans la maison.Certaines mères ont recours au biberon car el<strong>le</strong>s sont incapab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> laisser <strong>le</strong>ur enfantp<strong>le</strong>urer (Weinstein et al., 1996). Des auteurs ont rapporté que <strong>le</strong> caractère diffici<strong>le</strong> d’unenfant pourrait être en lien avec <strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> risque importants pour la CPE (Quinonez etal., 2001a; Spitz et al., 2006). L’utilisation prolongée du biberon serait aussi une stratégieadoptée par <strong>de</strong>s mères possessives voulant gar<strong>de</strong>r <strong>le</strong>ur enfant dépendant du biberon pour nepas mettre fin à la proximité qu’el<strong>le</strong>s ont avec lui (Freeman et Stevens, 2008). Les enfantsatteints <strong>de</strong> CPE, font une consommation fréquente et prolongée <strong>de</strong> sucre sous forme liqui<strong>de</strong>(Wendt et al., 1991). Certains parents croient que <strong>le</strong>s boissons à saveur <strong>de</strong> fruit et <strong>le</strong>s jus <strong>de</strong>fruits sont bons pour la santé à cause <strong>de</strong>s vitamines, mais ils ignorent que <strong>le</strong> sucre qu’ilscontiennent est dommageab<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>s <strong>de</strong>nts (Caufield et al., 1993). Pour prévenir la CPE,<strong>le</strong>s parents <strong>de</strong>vraient être informés <strong>de</strong> l’importance <strong>de</strong> diminuer la fréquence <strong>de</strong>sexpositions aux sucres visib<strong>le</strong>s et cachés (Tinanoff et Palmer, 2000).1.4.2.2. Habitu<strong>de</strong>s d’hygiène bucca<strong>le</strong> (attitu<strong>de</strong> parenta<strong>le</strong>)Dans plusieurs étu<strong>de</strong>s, il ressort que <strong>le</strong>s comportements parentaux en regard <strong>de</strong> la santé<strong>de</strong>ntaire ont un effet significatif sur la santé <strong>de</strong>ntaire <strong>de</strong> l’enfant. Les pratiques parenta<strong>le</strong>sont un effet direct sur la santé gingiva<strong>le</strong> et <strong>le</strong> taux <strong>de</strong> carie <strong>de</strong> l’enfant, et indirectement, ilsinfluencent <strong>le</strong> comportement <strong>de</strong> l’enfant (Sasahara et al., 1998; Okada et al., 2002;Mohebbi et al., 2008). Il existe une association positive entre la fréquence à laquel<strong>le</strong> lamère brosse ses <strong>de</strong>nts et la fréquence à laquel<strong>le</strong> el<strong>le</strong> brosse <strong>le</strong>s <strong>de</strong>nts <strong>de</strong> son enfant(Mohebbi et al., 2008). Dans une étu<strong>de</strong> efectuée auprès <strong>de</strong> 1471 dya<strong>de</strong>s mères-enfants, lacondition gingiva<strong>le</strong> <strong>de</strong>s mères a été associée à la préva<strong>le</strong>nce et à la sévérité <strong>de</strong>s caries chez<strong>le</strong>ur enfant <strong>de</strong> 3 ans (Okada et al., 2002). Chez <strong>le</strong>s très jeunes enfants, l’expérience carieusene peut pas être utilisée comme prédicteur <strong>de</strong> caries futures comme c’est <strong>le</strong> cas chez <strong>le</strong>senfants plus âgés et chez <strong>le</strong>s adultes, car au départ, <strong>le</strong>s <strong>de</strong>nts <strong>de</strong>s tout-petits ne présententpas toujours <strong>de</strong> caries (Alaluusua et Malmivirta, 1994). Chez <strong>le</strong>s enfants <strong>de</strong> 12 à 36 mois, laprésence <strong>de</strong> plaque visib<strong>le</strong> sur la surface labia<strong>le</strong> <strong>de</strong>s incisives supérieures a été fortementassociée au développement <strong>de</strong> caries, avec une sensibilité <strong>de</strong> 83% et une spécificité <strong>de</strong> 92%(Alaluusua et Malmivirta, 1994; Kanellis, 2000; Tinanoff et al., 2002; Mohebbi et al.,
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