comme ceux qui influencent <strong>le</strong> comportement <strong>de</strong> l’enfant et comment ces différentsfacteurs interagissent entre eux (Wendt et al., 1995).191.4.1. Facteurs sociodémographiques et économiquesBien que la CPE soit associée à un grave déséquilibre entre la flore bactérienne, <strong>le</strong>ssubstrats et l’hôte, <strong>le</strong>s conditions familia<strong>le</strong>s économiques et socia<strong>le</strong>s, influencentgran<strong>de</strong>ment l’apparition <strong>de</strong> la maladie. De fait, certains auteurs constatent que <strong>le</strong> niveau <strong>de</strong>revenu et la situation socioéconomique sont sans doute <strong>le</strong>s principaux facteurs quidéterminent quels enfants soufriront <strong>de</strong> CPE (Gibson et William, 1999; Harrison, 2003). Lestatut socioéconomique est un important prédicteur <strong>de</strong> la santé <strong>de</strong>ntaire (Gillcrist et al.,2001). Dans <strong>le</strong>s famil<strong>le</strong>s où <strong>le</strong> revenu familial est bas, <strong>le</strong>s enfants ont <strong>de</strong>s taux <strong>de</strong> caries et<strong>de</strong>s besoins en traitements plus é<strong>le</strong>vés que dans <strong>le</strong>s famil<strong>le</strong>s où <strong>le</strong>s revenus sont plus é<strong>le</strong>vés(Vargas et al., 1998; Whitt<strong>le</strong> et Whitt<strong>le</strong>, 1998; Gillcrist et al., 2001; Watt, 2009). D’autresfacteurs comme l’ethnicité et <strong>le</strong> statut d’immigrant ont démontré une associationsignificative avec la préva<strong>le</strong>nce <strong>de</strong> carie en <strong>de</strong>ntition primaire (Harris et al, 2004; Ferro etal., 2007). Les minorités racia<strong>le</strong>s et ethniques souffrent <strong>de</strong> façon disproportionnée <strong>de</strong> laCPE (Vargas et al., 1998). Les va<strong>le</strong>urs culturel<strong>le</strong>s socia<strong>le</strong>s et familia<strong>le</strong>s seraient en lien avec<strong>le</strong>s pratiques familia<strong>le</strong>s envers la santé <strong>de</strong>ntaire <strong>de</strong>s enfants (Hal<strong>le</strong>t et O’Rourke, 2002). I<strong>le</strong>st toutefois diffici<strong>le</strong> <strong>de</strong> séparer <strong>le</strong>s influences culturel<strong>le</strong>s <strong>de</strong> l’ethnicité, <strong>de</strong>s effets d’unstatut socioéconomique défavorisé sur la préva<strong>le</strong>nce <strong>de</strong> la carie <strong>de</strong>ntaire (Reisine etDouglass, 1998).Des caractéristiques propres à la structure familia<strong>le</strong> ont aussi une influence sur la carie<strong>de</strong>ntaire <strong>de</strong>s enfants. Le travail du chef <strong>de</strong> famil<strong>le</strong>, <strong>le</strong> fait que la mère ait un niveaud’éducation inférieur, qu’el<strong>le</strong> soit âgée <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 25 ans, ainsi que <strong>le</strong> fait que l’enfant soitun garçon, sont <strong>de</strong>s facteurs déterminant pour la CPE (Mattila et al., 2002; Hal<strong>le</strong>t etO’Rourke, 2002; Hal<strong>le</strong>t et O’Rourke, 2006; Olak et al., 2007). La tail<strong>le</strong> <strong>de</strong> la famil<strong>le</strong>montre une relation significative avec la santé <strong>de</strong>ntaire <strong>de</strong>s enfants. Dans <strong>le</strong>s famil<strong>le</strong>s <strong>de</strong>quatre enfants, et dans <strong>le</strong>s famil<strong>le</strong>s où l’enfant vit avec un parent plutôt qu’avec <strong>de</strong>ux, lasanté <strong>de</strong>ntaire est moins bonne (Lopez et al., 1998; Hal<strong>le</strong>t et O’Rourke, 2002; Schroth etMoffat, 2005; Enjary et al., 2006). Les étu<strong>de</strong>s ont révélé que <strong>le</strong>s enfants vivant en milieurural ont une expérience carieuse plus é<strong>le</strong>vé que <strong>le</strong>s enfants vivant en milieu urbain (Mattila
20et al., 2000; Enjary et al., 2006). L’hérédité aurait un rô<strong>le</strong> significatif dans <strong>le</strong> tauxd’inci<strong>de</strong>nce et dans la progression <strong>de</strong>s caries en influençant la colonisation bactérienneora<strong>le</strong> (Corby et al., 2007; Rupesch et Nayak, 2006).1.4.1.1. DéfavorisationLes variab<strong>le</strong>s conventionnel<strong>le</strong>s <strong>de</strong> statut socioéconomique nécessitent l’obtention <strong>de</strong>certaines données personnel<strong>le</strong>s comme l’emploi et <strong>le</strong> revenu. Pour éviter <strong>de</strong> s’exposer à unrefus <strong>de</strong> répondre, une alternative à ces indicateurs a été proposée. Un indice <strong>de</strong>défavorisation a été développé en établissant <strong>de</strong>s concordances entre <strong>de</strong>s variab<strong>le</strong>ssocioéconomiques issues <strong>de</strong>s données <strong>de</strong> recensement et la localisation du lieu <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>ncei<strong>de</strong>ntifiée par <strong>le</strong> co<strong>de</strong> postal. Cette pratique a pris son essor en Gran<strong>de</strong>-Bretagne avec <strong>le</strong>développement <strong>de</strong> l’indice <strong>de</strong> défavorisation Carstairs contenant sept catégories <strong>de</strong>défavorisation (Carstairs et Morris, 1991). La variab<strong>le</strong> <strong>de</strong> défavorisation attribue <strong>le</strong> mêmestatut socioéconomique à tous <strong>le</strong>s habitants d’un secteur contenant 250-300 rési<strong>de</strong>nces(Sweeney et al., 1999). De nombreuses étu<strong>de</strong>s ont démontré une association entre unniveau socioéconomique défavorisé et <strong>de</strong>s niveaux <strong>de</strong> carie é<strong>le</strong>vé (Gibson et William, 1999;Gillcrist et al., 2001; Harrison, 2003). L’utilisation d’un indice <strong>de</strong> défavorisation basé sur <strong>le</strong>lieu <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce pourrait permettre <strong>de</strong> cib<strong>le</strong>r géographiquement <strong>le</strong>s sous-groupes quiprésentent un risque é<strong>le</strong>vé <strong>de</strong> carie. En Écosse, en utilisant l’indice <strong>de</strong> défavorisationCarstairs qui est basé sur <strong>le</strong> co<strong>de</strong> postal, Sweeney et coll. (1999) ont trouvé une associationpositive entre l’expérience carieuse à 5 ans et <strong>le</strong> niveau <strong>de</strong> défavorisation associé au lieu <strong>de</strong>rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l’enfant. Les enfants <strong>de</strong>s secteurs <strong>le</strong>s plus favorisés avaient un indice caodmoyen <strong>de</strong> 1.48 alors que cet indice était <strong>de</strong> 4.87 chez <strong>le</strong>s enfants résidant dans <strong>le</strong>s quartiers<strong>le</strong>s moins favorisés. Toujours en Écosse, après avoir suivi 1,400 enfants à partir <strong>de</strong> l’âge <strong>de</strong>1 an jusqu’à l’âge <strong>de</strong> 4 ans, Radford et coll. (2001) ont constaté que la préva<strong>le</strong>nce <strong>de</strong> cariessans cavitation et <strong>de</strong> caries <strong>de</strong>ntinaires augmentait selon <strong>le</strong> niveau <strong>de</strong> défavorisation associéà la localisation <strong>de</strong> la rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l’enfant. Fina<strong>le</strong>ment, dans une étu<strong>de</strong> effectuée en France,<strong>le</strong>s enfants <strong>de</strong> 5 ans fréquentant <strong>de</strong>s éco<strong>le</strong>s situées en zone <strong>de</strong> défavorisation avaient unemoins bonne santé <strong>de</strong>ntaire que <strong>le</strong>s enfants du même âge fréquentant <strong>de</strong>s éco<strong>le</strong>s situéesdans <strong>de</strong>s secteurs favorisés (Enjary et al., 2006). Récemment, Ismaïl et coll. (2009) ont
- Page 1 and 2: SUZANNE HÉBERTÉTUDE PRÉLIMINAIRE
- Page 3 and 4: iiiAvant-ProposJ’aimerais remerci
- Page 5 and 6: 1.8.5.3. Plan de recherche.........
- Page 7 and 8: viiListe des figuresFIGURE 1 : EXEM
- Page 9 and 10: ixListe des abréviationsAAPD Ameri
- Page 11 and 12: 21.1.1. Déterminants principaux1.1
- Page 13 and 14: 4glucose à l’intérieur de la ce
- Page 15 and 16: 6Tableau 1 : Définition de la cari
- Page 17 and 18: 8Plusieurs études, ont rapporté q
- Page 19 and 20: 10générale, Almeida et coll. (200
- Page 21 and 22: 12(Douglass et al., 2002; Dye et al
- Page 23 and 24: 14Milgrom et coll. (2000) ont aussi
- Page 25 and 26: 161.3.1.4. Prévention d’une tran
- Page 27: 18Des anomalies de développement d
- Page 31 and 32: 22à d’autres occupations. Le bib
- Page 33 and 34: 24Parenting Stress Index -Short For
- Page 35 and 36: 26fréquence à laquelle il est eff
- Page 37: 28prévention débute à 5 ans et d
- Page 40: 311.8. Méthodologie de l’enquêt
- Page 44 and 45: 35l’enfance a augmenté de façon
- Page 46: 372. Méthodologie2.1. Variables2.1
- Page 50: 41mesurait environ 2.5 m par 3.5 m.
- Page 54 and 55: 453. RésultatsNous avons distribu
- Page 56 and 57: 47Tableau 3 : Caractéristiques soc
- Page 58 and 59: 49Figure 4 : Variations de l’indi
- Page 60 and 61: 51Figure 5 : Distribution de la fr
- Page 62 and 63: 53Parmi les 49 parents ayant mentio
- Page 64 and 65: 553.3.1.1. Les enfants de 4 ans et
- Page 66 and 67: 573.3.1.2. Les enfants de 3 à 4 an
- Page 68 and 69: 59nombre de dents présentes en bou
- Page 70 and 71: 613.4. AnalysesDes analyses descrip
- Page 72 and 73: 63professionnelles et donner la ré
- Page 74 and 75: 65développement des enfants du Qu
- Page 76 and 77: 67défavorisation matérielle qui c
- Page 78 and 79:
69la méthode visuo-tactile (Cleato
- Page 80 and 81:
71examinateurs affecte la validité
- Page 82 and 83:
735. ConclusionCe projet a été ef
- Page 84 and 85:
75RéférencesAbernathy JR, Graves
- Page 86 and 87:
Berkowitz RJ. Mutans streptococci:
- Page 88 and 89:
Douglass JM, Yi W, Xue ZB, Tinanoff
- Page 90 and 91:
GOUVERNEMENT DU QUÉBEC A ( MINIST
- Page 92 and 93:
Kanellis MJ. Caries risk assessment
- Page 94 and 95:
Lopez Del Valle L, Velazquez-Quinta
- Page 96 and 97:
Pampalon R, Raymond G. (2003) Un in
- Page 98 and 99:
Rugg-Gunn AJ, Roberts GJ, Wright WG
- Page 100 and 101:
Tiberia MJ, Milnes AR, Feigal RJ, M
- Page 102 and 103:
Zlotolow IM. Clinical manifestation
- Page 104 and 105:
Étude sur la santé dentaire chez
- Page 106 and 107:
97répartis dans les quatre CSSS (
- Page 108 and 109:
99Instruments de mesureQuestionnair
- Page 110 and 111:
101
- Page 112 and 113:
103
- Page 114 and 115:
Méthode d’examenL’examen des d
- Page 116 and 117:
107N.B. Il peut être difficile de
- Page 119 and 120:
Annexe VFormulaire d’examen110
- Page 121 and 122:
Annexe VIFormulaire de consentement
- Page 123 and 124:
114
- Page 125 and 126:
Annexe VIILettre d’autorisation d
- Page 127 and 128:
118
- Page 129:
120Ce projet n’a pas à être app