Les gestes techniques en vidéo. - Association Hockey Sub

Thèse présentée pour obtenir le diplôme d’E.F.2Les gestes du hockeysubaquatiquenotice explicative à la cassette vidéoThomas de TrébonsDécembre 1997

2IntroductionSOMMAIREA - Préparation aux gestes techniques :1 - Matériela - Le gantb - La crossec - Le masqued - Le tubae - Les palmes2 - Evolution d’un joueur dans l’eaua - Le palmageb - La descente au fondc - L’entrée en jeu d’un remplaçantd - La position en match3 - Echauffementa - “ Robyn ”b - Mouvement du poignet à l’anglaisec - Roulé du paletd - “ Elwood ”B - Liste des gestes techniques (non exhaustive) :Conclusion1 - Définition et règles de basea - Définition des gestesb - Définition de la tactique2 - Les gestes de défensea - Récupération du paletb - Protection du paletc - Sortie du mur3 - Les gestes d’attaquea - Anglaiseb - Sud Africainec - Hollandaised - Bukie - Le sandwich4 - DiscussionAnnexes1/ Les dimensions de la crosse2/ La mécanique du tir3/ Notice de la cassette vidéo

3IntroductionLes premières règles du hockey subaquatique le définissant tel qu’on le connaît aujourd’huisont apparues en 1954. A l’instar des autres sports, le hockey subaquatique peut être joué dedifférentes manières notamment en utilisant la technique dite du "wolf pack" ou encore à"l’Australienne".La première consiste à écraser l’adversaire physiquement et à pousser le palet le plus loinpossible jusqu’au but.La seconde consiste à faire circuler le palet en évitant au maximum les contacts physiquespour épuiser l’adversaire et avoir le champ libre vers le but. On conçoit aisément que la premièrefaçon de jouer ne demande aucune aptitude spécifique hormis une grande condition physique et êtrecapable de viser une cible et de l’atteindre. La seconde nécessite la mise en ouvre d'une tactiquenécessitant la possession d'un bagage technique suffisant par les joueurs. Or depuis 40 ans que lehockey subaquatique existe, on peut raisonnablement penser que les gestes techniques les plus usuelsont été déjà inventés, il nous reste donc qu’à les copier et à les adapter à la tactique pour posséder unjeu à "l’Australienne".Un support écrit est bien souvent la base de l’apprentissage, mais dans notre cas précis, ils’agit de reproduire un geste à l’identique. Pour cela, la vision de ce dernier vaut toutes lesexplications possibles. La vidéo, par sa facilité d’utilisation et sa grande dispersion (magnétoscope) àtravers la population en fait le nouveau support d’apprentissage des années 2000.Nous nous servirons donc du présent support pour se guider à travers la vidéo et pour serappeler les points délicats ou essentiels de chaque mouvement. Chaque geste technique sera filmé (auralenti, à droite, de face, à gauche, du dessus, bref de toutes les manières que nous jugeronsnécessaires à sa bonne compréhension) et ses difficultés seront détaillées, puis en vitesse réelle, etenfin dans différents cas de figures sur un adversaire.Enfin, quand nous en aurons la possibilité, des images prises lors des matchs seront présentées.Dans ce mémoire, nous présenterons dans une première partie certains points à connaîtreavant d'aborder l'apprentissage d'un geste technique et notamment l'échauffement.Dans une seconde partie, les principaux gestes techniques utilisés dans différentes phases dejeu (en attaque, en défense ou pour temporiser) seront décrits et commentés. Nous discuteronségalement des difficultés rencontrées par un entraîneur pour enseigner les gestes techniques etégalement pour les utiliser à bon escient. L'apport de la vidéo pour surmonter ces difficultés seradémontré.Une annexe technique complétera ce mémoire.

A - Préparation aux gestes techniques.4

A - Préparation aux gestes techniques.51 - Matériela - Le gantb - La crossec - Le masqued - Le tubae - Les palmes2 - Evolution d’un joueur dans l’eaua - Le palmageb - La descente au fondc - L’entrée en jeu d’un remplaçantd - La position en match3 - Echauffementa - “ Robyn ”b - Mouvement du poignet à l’anglaisec - Roulé du palet ou “ australienne ”d - “ Elwood ”

61 - Matériel :Dans l’idéal, tous les joueurs de l’équipe devraient avoir le même équipement. De cette façon,l’adversaire n’aurait pas le temps de prendre des points de repères. Dans le futur, avec le nivellementpar le haut des valeurs des équipes, ce point devra être pris en considération.a - Le gantIl doit permettre une bonne mobilité du poignet et assurer une bonne protection des doigts(coupures et chocs). Cependant il ne doit pas être non plus trop épais afin de sentir si le palet est encontact avec la main. Il doit surtout être suffisamment mince au niveau de la paume de la main pourpermettre au joueur de ressentir la vibration causée par le choc entre le palet et la crosse, celle-cipermettant aux joueurs de savoir en permanence s’il est en contact avec le palet. Cela lui permetd'effectuer un geste technique sans perdre le palet. C’est le cas des gants en latex ou en silicone.Notons toutefois que les gants en silicone sont nettement plus glissant que les gants en latex. Ilspermettent donc d’effectuer les gestes sans forcer et sans perdre de l’énergie pour le déplacement dugant.La couleur du gant ne doit pas être trop vive afin d’éviter de constituer un point de repère pourl’adversaire .... ou pour les arbitres.Photo n°1 : Les différents types de gants.

7b - La crosseLes dimensions officielles sont données dans l'annexe n°1.La crosse doit permettre au joueur d’effectuer sans difficulté des tirs droits et de revers. Elledoit aussi lui permettre de récupérer le palet dans des situations délicates. Elle doit donc posséder uncrochet (ou hook ). Pour que la crosse fasse corps avec le joueur, celui-ci doit y être habitué. Unjoueur changeant de crosse trop souvent ne se créerait qu’un trouble supplémentaire et serait toujoursdans l’obligation de regarder son palet en permanence ne pouvant se fier à ses sensations.En aucun cas la crosse ne doit constituer une gène pour le joueur. La poignée doit donc êtreadaptée à la main, sinon il y a risque de tendinites.Dans tous les cas, la crosse doit être attachée à la main soit :Voir photos Au poignet à l’aide d’une lanière transversale ou en bout de poignée. Au doigt à l’aide d’un anneau.Le choix du matériau dans lequel sera fait la crosse s’effectue suivant trois possibilités :1 - Crosses incassables : Elles sont en matières plastiques. Leurs défauts résident dans leurpoids et le peu d’adhérence crosse-palet, rendant le contrôle délicat.2 - Crosses relativement peu cassables : Composées de hêtre ou de chêne.Elles sont plus vibrantes, ce qui est un avantage car elles nous font ressentir la présence dupalet, mais elles restent lourdes.3 - Crosses cassables : En pin ou bouleau. Elles proposent la meilleure adhérence et lemeilleur contrôle et du fait de leur faible masse, elles nous font tout de suite ressentir laprésence ou non du palet. Malheureusement, elles sont fragiles.Exemple de crosses : voir reproductions suivantes ( photo ).Photographie des crosses usuelles.

8Photographie des crosses usuellesExemple de crosses

9c - Le masqueLe masque est un élément très important, trop souvent négligé pour des questions de prix oud’apparence. Il en résulte une mauvaise vision du joueur portant des lunettes et ne possédant pas demasque correcteur, ou une immobilisation du joueur : masque à vider continuellement ou à réinstaller,ce qui procure une attention spéciale sur le masque. Cette attention ne sera évidemment pas reportéesur la vision du jeu et par conséquent fera prendre le mauvais choix technique au joueur. Dans le butd’éviter cela, on s'attachera à choisir un masque :- Le plus petit possible, pour éviter de le perdre lors d’un choc contre un adversaire ( ou coupde coude, voir même arrachage de celui-ci ).Cela permet aussi de le remplir d’air plus vite encas de remplissage d’eau intempestif- Aussi près du visage que possible, afin d’augmenter l’angle de vision, et principalement lavision supérieure. En effet, 50% des interceptions sont effectuées par un adversaire venantd’au-dessus de soi. Donc, plus on pourra se rendre compte tôt du risque d’interception, plusrapide pourra être notre réaction pour mettre en oeuvre une riposte ( exemple : lors d’unecontre-attaque, la riposte pourra être un changement de direction avant interception ).- Ne possédant pas d’accroches à démontage rapide. (Au hockey elles seraient constammenten train de sauter et les joueurs en train de les remettre).

10d - Le tubaLe tuba permet l’évacuation de l’air vicié et le remplissage des poumons. Cette manoeuvretrès fréquente doit être effectuée dans un minimum de temps et avec le minimum d'effort. Pour celales tubas à gros diamètre (diamètre de la taille du pouce pour éviter les perturbations dues à undiamètre plus gros) offrent le plus d’avantages. Pour éviter de se faire arracher son tuba, celui-ci doitdépasser le moins possible de la tête. Il est donc fortement conseillé de couper son tuba ce qui permetde réduire le volume mort à l’inspiration et à l’expiration (dans la limite de pouvoir toujours respirersans boire la tasse), il est conseillé d’accrocher son tuba derrière la tête pour limiter au maximum lesrisques d’arrachement Malgré cela, il arrive que les tubas soient arrachés. La protectionsupplémentaire consiste donc à l’attacher à la sangle du masque ou au bonnet. Le tuba étant lié aumasque, l’ensemble devient plus difficile à arracher et aussi plus facilement repérable dans l’eau encas d’arrachage intempestif.

11e - Les palmesLe déplacement du joueur de hockey subaquatique s’effectue à la surface ou au fond, enpossession ou non du palet, par un battement de crawl. L’élément moteur du mouvement hockeysubaquatique est constitué par :- La propulsion par les jambes et donc par voie de conséquence les palmes. En effet ce sontces dernières qui accentuent le mouvement puissant des jambes en une propulsion rectiligne.La nature même du jeu de hockey subaquatique fait que les déplacements sont constitués parde violentes accélérations et de brusques changements de direction. On cherchera donc à posséder despalmes petites et larges pour être puissantes et fournir le maximum d’accélération et les plusnerveuses, possibles pour les brusques changements de direction.Elles devront être portées le plus serré possible autour du pied (sans pour autant provoquer decrampes, ni bloquer la circulation sanguine), pour réduire les frottements dans l’eau, dûs à des palmestrop grandes, et surtout pour transmettre en permanence la puissance des jambes avec le maximumd'efficacité et la réduction au minimum du temps de latence occasionné par le mouvement de lacheville et le déplacement de la palme.Lors de l'usage d’une vidéo, il est très intéressant d'inscrire le nom des joueurs au dos despalmes, ce qui permet au spectateur de reconnaître les joueurs et surtout aux entraîneurs de bien voirqui fait quoi sans toute fois donner à l’adversaire des indications lors d’une confrontation. En effet cedernier étant le plus souvent en face, il ne peut voir le nom du joueur se présentant en face de lui .

122 - Evolution d’un joueur dans l’eaua - Le palmageLe placage doit être suffisamment technique pour ne pas épuiser le joueur. Il doit pouvoir êtrepuissant un court instant, et surtout capable d’accélération. Car le joueur n’ayant pas à se concentrersur la fréquence de battement et sur l’amplitude, peut se consacrer pleinement à la maîtrise du palet etdonc à la réalisation des gestes techniques.ClassiqueLe battement des jambes s'effectue avec le moins d’amplitude possible pour garder le meilleurcoefficient de pénétration dans l’eau avec la plus grande fréquence possible.OndulationOndulation du bassin, les épaules restant stables, répercutée jusque dans les chevilles, la fréquenceétant aussi la plus élevée possible pour une amplitude minimale.Les erreursPliure des genoux.Ondulation des épaules.Amplitude trop importante ( ex : plongeurs ).Fréquence trop lente avec impossibilité à accélérer.Désolidarisation des épaules avec le tronc.Désolidarisation de la tête avec le tronc.

13b - La descente au fondD’apparence banale, elle préfigure en fait , l’arrivée du joueur sur l’aire de jeu ou plusexactement dans le volume de jeu. En effet , de par sa particularité le hockey subaquatique permet auxjoueurs de se placer au-dessus ou au-dessous d’un adversaire, et donc plus ou moins près de l’aire dejeu ( le fond de la piscine ), soit sur le palet, soit le plus souvent sur un autre joueur. Un joueur nemaîtrisant pas ces techniques de descente se trouverait immanquablement dans des positions defaiblesse, le mettant très souvent en difficulté avant même d’avoir commencé un geste technique.Le canard- Le canard permet de gagner du terrain et d’arriver lancé au fond de l’eau. ( Exemple : contre -attaque : l’avant arrive en pleine vitesse sur le sol ). La pliure au niveau des abdominaux estessentielle. C’est elle qui déterminera la réussite ou non du canard.Il peut être effectué à l’arrêt, ou à n’importe quelle vitesse.Le phoque- Le phoque permet de perdre du terrain et d’arriver plus à plat au sol tout en surveillant toujours lepalet du regard (exemple : tir de coup franc, passer sous un adversaire ). Lorsque le corps estcomplètement immergé, le joueur a la possibilité de modifier son mouvement et de changer dedirection de façon quasi-instantanée.Ce mouvement s’effectue exclusivement à l’arrêt, du fait de la position des jambes. (Verticales et lespalmes sont rejetées en arrière.)Notons l’utilisation de la main libre ( celle ne tenant pas la crosse ) dirigée du bas vers le haut, pouraugmenter la vitesse de descente.Les erreursPour tout geste de descente, canard ou phoque, chaque erreur sera sanctionnée par unemauvaise position au fond et certainement par une perte de palet . Afin d’éviter cela, il estprimordial de se replacer en surface continuellement en palmant et en s'aidant des bras. Il importeégalement d’éviter toute vrille superflue lors de la descente, qui se traduirait par une mauvaiseposition au fond.

14c - Entrée en jeu d’un remplaçantL'entrée des remplaçants lors d’un changements, est bien souvent négligée.Elle est pourtant, dans la plupart des cas, importante voir cruciale, que se soit lors d’une forte pressionsur les buts en défense, ou lors d’une contre-attaque, dans ces deux cas un mauvais changement quipréfigure souvent une désorganisation de l’équipe aura pour conséquence un but ou une absence deconclusion en contre-attaque.Ce que l’on doit toujours garder à l’ esprit lorsque l’on se prépare à entrer en jeu lors duremplacement et de n’avoir pour cesse que de penser à devenir opérationnel le plus rapidementpossible sur l’aire de jeu , c’est à dire le fond de la piscine, or cela n’est possible que si l’analyse del’action, c’est à dire la vision du jeu au fond de la piscine est connu. Du fait de la particularité duhockey subaquatique elle ne peut être connu qu’une fois la tête immergé, donc une seule solution :Rentrer la tête la première.Changement lointainLors d’un changement lointain, le plus important est de laisser le moins longtemps possibleles équipiers en infériorité numérique. Pour cela, dès que l’on a décidé de changer, il faut revenir leplus vite possible vers le banc des remplaçants. Il est donc primordial de bien choisir le moment, depréférence un arrêt de jeu et de ne pas perdre de temps à attendre de savoir pour qui sera le coup francpour revenir sur le banc des remplaçants. Pour cela le joueur effectuant son retour au jeu doit entrerdans l'eau en plongeant pour se rejoindre au plus vite ses partenaires au coeur de l'action.L’avantage incontestable du plongeon et de permettre a son utilisateur d’arriver dans l’eau en pleinevitesse et dans une position tout a fait acceptable pour attaquer un crawl.Changement très procheLors d’une défense rapprochée (sur le but) le plongeon n’est pas autorisé si il y a risque deblesser une personne, que se soit un adversaire mais aussi un partenaire. La solution est donc, genouxau sol, de se laisser glisser doucement dans l’eau, tête en avant.Les erreursSauter dans l’eau les pied devant. Le joueur entrant ainsi sera “ noyé ” dans un nuage debulles, et donc incapable de prendre conscience de la situation avant dispersion de ce nuage.Contourner et gêner les joueurs pour sortir à son endroit habituel.Regarder à la surface et faire de grands gestes pour signaler que l’on va bientôt sortir en effetles remplaçants on pour obligation de récupérer mais aussi de regarder et être attentif au jeu.

15d - La position en matchLa position du joueur en match représente la plus grande difficulté, hormis, bien sûr laquestion d’apnée. Un débutant aura du mal à se tenir plaqué sur le sol et aura tendance à remonterconstamment. Il en résultera une mauvaise position du corps et une difficulté supplémentaire pourfaire un geste technique. Un bon positionnement est donc l’intermédiaire entre un joueur plaqué ausol ( incapable d’accélération, les palmes faisant office de ventouse sur le sol ) et un joueur tellementéloigné du sol que celui ci, faisant la tour de contrôle, ne posséderait plus aucune force. De même, unjoueur doit avoir le buste relevé pour voir le jeu, mais pas trop non plus car il ne pourrait plusavancer.- Position d’attenteA mi distance entre la surface et le fond de la piscine, prêt à intervenir en un minimum de temps ouprêt à se replacer en cas de non action.La position idéale est donc variable suivant les phases de jeu.Les erreurs- Position trop hauteAbsence de force dans le bras : effet quille.- Position trop basseTrès fort dans le bras, mais absence de mobilité et effet ventouse.

163 - Echauffement :a - PrincipesPour procéder aux gestes techniques, il faut échauffer le poignet en priorité (pour éviter lestraumatismes douloureux lors d’un tir contré par exemple ), mais aussi toutes les autres parties ducorps en réservant une attention toute particulière aux chevilles. Ces dernières permettent latransmission de la puissance des jambes aux palmes. En temps normal, la puissance est importante,mais si par malchance la palme reste bloquée (sur un mur ou volontairement par un adversaire ), elledevient énorme, et peut provoquer des entorses, voir des déchirures ligamentaires. Un échauffement àsec de la cheville, la main faisant effectuer des rotations dans les deux sens, est donc conseillé.De plus, lors de la mise en œuvre de gestes techniques, le poignet est mis dans des positionsd’amplitude extrême, ce qui en cas de choc ( interception par un adversaire peu scrupuleux ) peut serévéler extrêmement préjudiciable pour le bon fonctionnement du poignet ( tendinites, claquages).Unétirement préalable est donc souhaitable:Un moyen d’échauffement dans l'eau consiste à faire tourner le palet autour de la crosse etnon l’inverse, (on rappelle qu’en match c’est le palet qui est en mouvement dans la piscine et nonl’inverse, un palet statique devient une cible facile à atteindre), en faisant des apnées et en sedéplaçant pour s’habituer à toujours effectuer des gestes techniques en mouvement.Notons que pour tous les gestes techniques, la phase de départ est la position classique du joueur dehockey possédant le palet le plus près possible de son index. (Cf. photo).Au passage : si le palais touche l’index, et que ce dernier ne cherche pas à guider le palet en sedépliant, le contact index/palet n’est alors pas considéré comme une faute.Cf. : le règlement du Hockey Subaquatique.

17a - “ Robyn ” :C’est un geste d'échauffement dans l’eau, qui se trouve être très complet (c’est à dire qu’ilpermet de mettre en mouvement toutes les parties du corps qui serviront au joueur), il consiste à faireévoluer le palet du bras droit tendu vers l’avant ( position de sprint ), à l’arrière gauche, au moyend’une technique Sud Africaine, ( voir chapitre B 3 b ), sans perdre le palet, tout en avançant et enfaisant circuler le palet le plus bas possible sous le ventre en essayant de ramener le palet le moinspossible sous le menton.b - Mouvement du palet à l’anglaise :C'est un mouvement de palet pratiqué par les Anglais. En contre-attaque, ceux-ci ne nagentpas avec le poignet tendu, mais toujours avec le poignet flottant de droite à gauche sur une amplitudede 80°.Ce geste est très utile, car il permet :- De sentir toujours le palet sur sa crosse, et de relever la tête pour surveiller les adversaires.- D’avoir un angle de tir de 80°, ce qui permet, sur un simple coup de poignet, de nombreusespossibilités.- De créer le doute chez le défenseur. En effet, l’attaquant peut à tout moment déclencher untir sur une zone de 80° en une fraction de seconde (d’un mouvement très rapide), ce qui mettrale défenseur en difficulté. De plus, le poignet bougeant continuellement, le défenseur ne peutlire la trajectoire qu’au tout dernier moment, ce qui rend le tir difficile à anticiper.c - Roulé du palet :Il s'agit d'un mouvement du poignet qui consiste à faire circuler le palet le long de la tranchede la crosse, le palet devant toujours rester en contact avec la crosse en tournant continuellement surlui même. Ce geste permet d'échauffer le poignet tout en développant l'habileté et l'agilité du joueur lepratiquant.

18d - “ Ellwood ” :Au vu des disparités des piscines (carrelage, pente ), des nombreux types de palets (Anglais,Sud Africain, Australien, Nouveau Zélandais, ...Slovène : voir photos), il arrive fréquemment de joueravec un palet “ sur la tranche ”. Le palet saute et se retrouve en position verticale, stoppant en généralle joueur inexpérimenté qui n’ayant appris qu’à jouer que le palet à plat, va donc s’arrêter de palmerpour se retrouver dans une situation connue (palet à plat) pour envisager la suite des opérations ildevient donc de ce fait une cible facile à atteindre. On a donc intérêt à enseigner aux débutants àmanier le palet dans la position dans laquelle on le reçoit (palet sur la tranche ou à plat), sans chercherà le remettre systématiquement en position horizontale.Deux possibilités sont à envisager :- Maniement du palet sur la tranche après un crochet. ( Cf. chapitre sur la feinte Hollandaise ).- Jonglage d’après Elwood.Il consiste à manier le palet quand celui ci se trouve sur la tranche et à lui faire effectuer plusieursopération, dont un looping.photo des différents types de palet

19B - Liste des gestes techniques (non exhaustive)1 - Définition et règles de basea - Définition des gestesb - Définition de la tactique2 - Les gestes de défensea - Récupération du paletb - Protection du paletc - Le tird - Sortie du mur3 - Les gestes d’attaque4 - Discussiona - Anglaiseb - Sud Africainec - Hollandaised Australiennee Le sandwichAnnexesConclusion1/ Les dimensions de la crosse2/ La mécanique du tir3/ Notice de la cassette vidéo

201 - Définition et règles de base :a - Définition des gestes :Définition du geste technique : Action consistant à produire un mouvement spécifique acquis,principalement à l’aide de la crosse, présentant une certaine difficulté, et au cours duquel le poignetsera sollicité.Un geste technique permet de soustraire le pas soumis à de forte pression pour l’ emmener dans uneautre parti du terrain ou elle ne sera pas si grandeUn geste technique est, pour nous, un déplacement de la crosse du joueur initié et conduit parcelui-ci permettant, soit d’intercepter un palet, soit de gagner du temps, soit de passer un adversaire.On peut donc dire qu’un geste technique permet de conserver la maîtrise du palet tout au long del’action et quelque soit l’obstacle qu’il peut rencontrer dans le jeu. Le geste technique réussi permetde semer le doute chez l’adversaire, afin de transmettre le palet dans de bonnes conditions.Un geste technique doit être comme une incision chirurgicale,il doit être rapide, précis et ponctuel.Lors d’un geste technique, le palet est déplacé par le joueur et non le joueur qui tourne autour.Tout geste technique doit être effectué en PALMANT. En effet, sans palmage, le plustactique, le plus technique des joueurs effectuerait des gestes qui ne serviraient qu’à prendre à contrepied les adversaires que pour une très courte durée (juste le temps de revenir sur ce joueur qui ne seserait pas déplacé).Aucun joueur ne peut atteindre des sommets techniques sans un excellent palmage.Enfin le geste technique est la panacée contre un jeu de cogneur sur le mur. En devenanttechnique, le hockey subaquatique permet aux filles de partager les entraînements avec les garçonssans risquer de ressortir avec les doigts cassés.La particularité du geste technique est son ambivalence : en effet, un geste technique peut êtreemployé à bon ou mauvais escient suivant la tactique et la place du joueur sur le terrain. Nousdéfinirons la tactique dans le schéma suivant.Notons la double particularité du geste technique:Un geste conseillé en défense à gauche peut être interdit en défense à droite, autorisé en attaque àdroite et défendu en attaque à gauche.Un geste technique peut être une arme formidable, mais il peut être aussi dangereux qu’unadversaire.

21b - Définition de la tactiquePour l’explication de la tactique nous nous référerons à une tactique se limitant à des règles simplestelles que :- Zone de défense prioritaire : les coins- Zone d’attaque prioritaire : le centre des buts adverses- Zone interdite devant nos buts (interdiction de recentrer)- Zone interdite : en attaque des coins adverses, implications : recentrer avant d’être bloquéSe référer au schéma page suivante.

22définition schématique des options de notre tactiquezoned'attaqueou dedéfenseinterditesens denotreattaquezone dedéfenseoud'attaqueprioritaire

232 - Les gestes de défense :a - Récupération du palet :Les techniques de récupération du palet ne diffèrent pas qu’il y ait un adversaire ou que lepalet se retrouve (ce qui arrive rarement ) tout seul, à part pour un coup franc ou un entre deux.Nous les avons classées selon notre angle d’incidence sur la direction d’arrivé du palet.- de faceUne récupération de palet de face implique que le récupérateur du palet devra toujours nager(à la surface) pour se retrouver en face de son adversaire. Il arrive parfois que le récupérateur nepuisse être en face pour des raisons techniques (dans un angle) ou pour des raisons physiques(mauvais replacement ou trop long), il doit alors savoir récupérer le palet de coté.- droitC'est une technique ancestrale consistant à pousser le palet qui est alors en possession de l’attaquantet dans le sens opposé à la direction que possédait le palet, le plus brutalement possible, ce qui a poureffet “d’éclater” le poignet de l’adversaire. C’est un face à face où le plus fort ou le plus rapide passe.L’inconvénient de cette technique est que si l’on rate sa cible le joueur passe et il devient difficile derécupérer le palet.- CrochetPour tous les type de crochet (droit ou gauche), la position du crocheteur est primordiale pour laréussite du mouvement. Il doit se trouver en face de l’adversaire, mais décalé d’une largueur d’épaulepour en pas entrer en collision avec l’autre joueur après avoir effectué le crochetage, et surtout il doits’échapper.C’est à dire palmer après avoir effectué son action, l’adversaire pouvant toujours revenir.- crochet droitC'est un crochet hollandais consistant à faire sauter le palet de la crosse de l’adversaire, cedernier étant sur notre droite pour le rabattre le palet sur notre gauche. Ce qui procure au palet unetranslation d’une envergure de bras, bien suffisante pour ne pas être rattrapé.- crochet gaucheLe principe est identique à celui décrit ci-dessus, mais l’on utilisera une technique dite de Picoli avecle poignet renversé.

24- de côté- droite et gaucheLe joueur prend possession du palet lors d’un croisement avec l’adversaireperpendiculairement à ce dernier uniquement en poussant le palet perpendiculairement à la propredirection du palet poussé par l’adversaire.- les retournésdéfinition : Un retourné est un changement de direction ayant au moins un changement de senssupérieur a 180°Il faut distinguer deux types de retournés :Les retournés lorsque l’on est en possession du palet et ceux que l’on effectue pour prendrepossession du palet, ce sont ces derniers que mous allons étudier ci dessous.Le point fort des retournés est de permettre une récupération du palet quasi certaine et demettre son corps en protection contre l’adversaire. Il expose par contre son exécutant au risquepratiquement imparable du sandwich.- retourné droiteLors d’un débordement les deux joueurs nagent parallèlement, le joueur ne possédant pas lepalet sera sur la droite, il enverra son bras à gauche pour récupérer le palet et l’emmener sur la droiteen effectuant un retourné.- retourné gaucheUn adversaire arrivant face à nous tentera de nous déborder par notre gauche, nous laisseronspasser ce dernier est nous nous retrouverons à nager dans le même sens que lui, nous lui laisseronscommencer son débordement puis nous nous retournerons sur la gauche en prenant possession dupalet qui se trouvait sur notre droite.

25b - Protection du palet :Ces gestes consistent à mettre le palet dans une position où l’adversaire aura le plus de mal àvenir le chercher. Pour se faire, le défenseur met son propre corps en barrage et éloigne le pluspossible le palet de l’adversaire sans pour autant se mettre lui même en situation difficile. De ce fait,même en cas de récupération du palet, la perte de temps aura été maximale pour l'adversaire et sipossible lui aura fait perdre la vison du jeu.- Sur le mur à droiteLe geste consiste à placer son corps en barrage face à l'adversaire de telle sorte que le palet setrouve le plus éloigné possible des adversaires, mais facilement récupérable par les partenaires. Pourcela, on évitera de coller le palet contre le mur.- CoinLe coin doit toujours être considéré comme la zone de défense prioritaire. En effet, du fait même de saconfiguration le palet est déjà protégé sur 270°, il ne nous reste plus qu’à tenir tête aux adversaires sur90° bien sur cela devra être fait sans jamais venir bloquer le palet dans le coin pour éviter de risquerune pénalité.- RetournéAction technique se faisant lorsque l’on est dans l’impossibilité que passer son adversaire ou lorsquel’on est en retard sur une récupération de palet . On se retourne pour protéger son palet ou éloignerl’adversaire et chercher du soutient cette deuxième partie du retourné est aussi importante que laprotection en effet c’est elle qui pourra accélérer le jeu ou non. Nous appuyons bien sur le fait que lafin de l’action n’est pas le retourné en soit comme il aparait souvent dans les phases de jeu, maisseulement après que la palet ait été distribué ou que l’on soit reparti dans une autre direction.le retourné gauche ( on tourne à gauche )Notons juste les deux possibilités du retourné gauche- en crochet interneC’est à dire que le retourné est effectué à l’aide du crochet c’est à dire qu’il effectue un arc de cercleen étant poussé part la partie interne de la crosse appelé le crochet.- en position de tir droitLe retourné est effectué avec le palet toujours collé sur la partie externe de la crosse la plususuellement utilisé pour le tir.Le retourné en crochet interne à pour avantage d’offrir un ratissage très puissant du palet mais il nepermet ensuite qu’un tir en crochet ce qui limite l’angle de tir.Par contre le retourné en position de tir droit on ne dispose pas d’une force de ratissage mais d’unrayon de braquage très court

26c - Le tirLe tir est peut être le plus efficace des gestes techniques et sans doute un des plus facile àmettre en œuvre pour arriver à un résultat satisfaisant, mais il en reste pas moins un des plus difficilesà maîtriser complètement (tir cour, long, rasant, en cloche et surtout décoché au bon moment). Lamécanique du tir est expliquée en annexe 2 ( Approche de Gilles Renaison). Le tir, geste d’attaquepeut également être considéré comme un geste défensif.- droitLe tir de face est le mouvement le plus rapide à mettre en œuvre. En effet on se déplace avecle palet toujours en position de tir droit.- De crochetIl s’effectue lorsque l’on a plus le temps d’armer son tir, pour un tir droit ou plus simplementaprès une récupération du palet en crochet suivi immédiatement d’une passe à un partenaire.- Sud africainIl s’effectue avec la partie droite de la crosse comme le tir droit, mais la crosse est retournée àl’envers. Il constitue l'une des terminaisons du geste sud africain. On peut aussi le déclencher après unretourné.- Les erreursUn tir déclenché trop tôt, sera immanquablement intercepté.Un tir trop long enverra "au carton" son ailier.Un tir trop court stoppera la progression de son partenaire.Un tir en hauteur lors d’un changement d’aile ralentit et met en péril le réceptionneur.Un tir en avant comme dernière solution est la pire des erreurs car il peut prendre à contre-pied un deses partenaires et redonne le palet l’adversaire sans qu’il ait aucun effort à faire.

27d - Sortie du mur :Savoir sortir d’un mur est primordial pour une équipe technique. En effet le mur est une zonede sécurité pour le joueur peu technique, le palet ne peut évoluer que sur 180° de la surface de l’airede jeu. De plus, en prenant appui sur le mur, il est beaucoup plus facile de bloquer le débordementd’un joueur plus rapide ou plus technique. On conçoit donc aisément que la maîtrise du jeu en “pleineeau” passe par une maîtrise du mur et plus spécifiquement sa sortie.- Sortie du mur gauche :- faceLe geste consiste à relever sa crosse, pour posséder une plus grande surface de contact avec le paletpuis à l’incliner de 45° par rapport au mur pour permettre au palet (poussé par l’adversaire) dedécoller du mur et nous place en position de tir.- retournéLe retourné gauche (décrit précédemment) permet de sortir du mur pour ce retrouver en situation detir.- Sortie du mur droit :- faceAvec une technique hollandaise de crochet.- retournéLe retourné droit décrit précédemment est applicable dans sa totalité.

283 - Les gestes d’attaque :Dans la description de tous les gestes techniques, nous supposerons toujours que le joueur enpossession du palet est droitier. Pour les gauchers, le même geste est possible en inversantsymétriquement le mouvement et en inversant les conclusions ( ex. un geste bon en attaque à droitedevient, pour un gaucher bon en attaque à gauche.)Ces gestes sont destinés à passer un joueur en 1 contre 1, à l'exception du sandwich quinécessite un attaquant supplémentaire.Ils impliquent que le joueur exécutant le geste ne soit pas en bout d'apnée car pour êtreefficace, il nécessite une forte impulsion des jambes et une certaine fraîcheur physique. En effet pourpermettre que le geste serve à quelque chose il doit se conclure par une bonne distribution du palet àun partenaire et non pas juste se contenter du geste en lui même, puis envoyer le palet au petitbonheur la chance, en espérant qu’un partenaire réceptionne le palet. On conçoit bien que pour celaune fraîcheur d’esprit et donc physique est nécessaire.

29a - Anglaise :Ce geste consiste à passer un adversaire au moyen d'un brusque changement de direction. Lejoueur progressant pousse le palet avec sa crosse, bras mi-fléchi. Face à un adversaire, il amorce unchangement de direction vers sa droite, en donnant à l’adversaire toutes les indications lui permettantde croire que l’on va tourner à droite (épaules tournées et regard dirigés vers la droite). Lorsquel'adversaire s'engage dans cette direction, le possesseur du palet effectue un brusque crochet dupoignet sur la gauche(celui ci doit donc être suffisamment souple) changeant ainsi la direction dupalet, qui fait un angle de 90° par rapport à sa direction initiale et un allongement du bras pour mettrehors de porté le palet. Le joueur reprend alors sa progression vers le but adverse. Ce geste n'estefficace que s'il est accompagné d'une très forte impulsion des jambes au moment du changement dedirection (accélération du palmage ).Les erreursTourner directement à gauche sans avoir préalablement indiqué que l’on désirait tourner àdroite (pas d’effet de contre pied).Une erreur classique est de déclencher le geste trop tard : le joueur est contré.Une autre erreur consiste à déclencher ce geste trop tôt : l'adversaire a le temps de voir legeste et de changer de direction.Ce geste ne doit pas s'effectuer en défense sur le coté droit car il aurait tendance à ramener lepalet au centre, dans l'axe des buts, ce qui est extrêmement risqué si le geste est contré ou malexécuté. Il peut être tenté en attaque pour la même raisonEn défense, il peut être effectué du coté gauche car il ramène le palet dans le mur ou dans lecoin, ce qui ne constitue pas une situation de but. Pour la même raison, il ne doit pas être tenté enattaque à gauche (sauf pour un gaucher) car il conduit le joueur attaquant à s'enfermer dans le coin.Ce geste ne doit pas non plus être utilisé en attaque à droite dans le coin. Dans ce cas, il estpréférable de faire sortir le palet du coin et de le faire tourner. En effet, les défenseurs, dans le coin ,sont en position de force (voir schéma).

30zone où il est déconseillé d'utiliserla technique Anglaise50 %zoned'attaqueou dedéfenseinterditesens denotreattaquezone dedéfenseoud'attaqueprioritaire

- Sud Africaine :- DessusCe geste, effectué principalement par les joueurs Sud-africains, a pour but de passer unadversaire lorsque celui ci nage très prés de soi, lors par exemple, d’une contre-attaque, quand unavant est pourchassé par un arrière, et que ces deux joueurs nagent côte à côte. Le joueur enprogression nage le bras tendu ou semi-tendu. Lors du déclenchement du geste, le joueur plie sonpoignet et ramène le palet vers lui (avec la partie de la crosse servant à crocheter le palet ) jusqu'auniveau des côtes sur la droite. Le palet est alors porté des côtes sur la droite vers l'avant gauche, enretournant le poignet et en poussant le palet avec la partie droite de la crosse, en allongeant le bras quipasse sous la poitrine du joueur, faisant un angle de 45° par rapport à la direction du déplacement dujoueur. Le mouvement évoque un uppercut, le poignet étant retourné. Ce mouvement étant très rapide,le palet se retrouve propulsé sous l’autre joueur. Il ne reste plus alors qu’à donner un violent coup derein, pour passer par dessus l’adversaire et récupérer le palet.Ce mouvement, s'effectuant en partie.sous la poitrine, est donc masqué en partie au regard del'adversaire ce qui constitue un avantage certain.- DessousCe geste est identique au précédent. La récupération du palet s’effectuera en passant sous lejoueur. On conçoit donc aisément que ce geste peut être effectué uniquement si le pourchassant estsurélevé par rapport au sol. Il s'effectue au vu de l'adversaire, entre la tête et le niveau des épaules dujoueur qui l'exécute. Sa réussite dépend de la rapidité d’exécution du joueur qui l'effectue.Ce geste doit être effectué dans les zones autorisées pour les mêmes raisons queprécédemment.

32zone où il est déconseillé d'utiliserla technique Sud-africainezoned'attaqueou dedéfenseinterditesens denotreattaquezone dedéfenseoud'attaqueprioritaire

33c - Australienne :Ce geste ressemble à l' "Anglaise". La différence provenant du fait que le joueur qui l’exécuteramène son palet à hauteur des côtes (avec la partie de la crosse servant pour le retourné), avantd'effectuer son crochet. Il effectuera ce déplacement de palet en faisant tourner le palet sur lui même àla manière d’un gyroscope pour qu’il reste à plat, ce qui permet d’enclencher l’australienne sans avoirà stabiliser le palet.Ce geste est très intéressant car le fait d'avoir son bras replié tel un ressort, permet d'avoir unsupplément de force et de vitesse (que ne permet pas l' "Anglaise").Lorsqu'on déplie le bras pourentamer la 2 nde partie du geste l'adversaire a souvent tendance à avancer sur le palet lorsqu'on leramène sous soi. Il est donc d’autant plus pris à contre-pied. De plus en cas de non attaque del’adversaire le fait d’avoir reculer le palet nous procure un gain de temps, que l’on peut mettre à profiten regardant une fois de plus si un de nos partenaires nous offre une autre possibilité de distribution.

34zone où il est déconseillé d'utiliserla technique Australiennezoned'attaqueou dedéfenseinterditesens denotreattaquezone dedéfenseoud'attaqueprioritaire

35d - Hollandaise :Grand crochetCe geste, pratiqué notamment par les joueurs des Pays-Bas, en contournant un obstacle de ladroite sur le gauche consiste à ramener le palet sous soi, à hauteur de la poitrine, avec la partie de lacrosse servant à faire le retourné (hook). Puis, à le faire repartir, en le poussant avec la partie droite dela crosse, dans une direction faisant un angle de 90° avec la précédante de telle façon que lemouvement du palet décrive la lettre V, et bien évidement sans oublier de donner une impulsion avecles palmes.Petit crochetLe petit crochet consiste à ramener le palet à hauteur de la tête et à repartir ensuite de façon,encore une fois, à ce que le palet décrive la lettre V. Dans ce geste, le chemin parcouru par le palet estplus court et moins ample que dans le grand crochet et de ce fait c’est un mouvement plus rapide quele précédent.Ce geste peut être très utile mais, dans les piscines glissant bien, on peut rapidement perdre lecontrôle du palet lors de la dernière phase du geste. C’est pourquoi l’on relève sa crosseperpendiculairement au sol afin de posséder une plus grande surface de contact avec le palet quandcelui ci se place en position verticale.Ce geste doit être effectué dans les mêmes zones que l'Anglaise et la Sud-Africaine et pour lesmêmes raisons.

36zone où il est déconseillé d'utiliserla technique Hollandaisezoned'attaqueou dedéfenseinterditesens denotreattaquezone dedéfenseoud'attaqueprioritaire

37e - “ Buki ”Le "Buki" est un geste différent des précédents car le joueur récupère le palet sur sa gauchepour le déplacer sur sa droite alors que dans les cas précédents, le geste s'effectue de la droite vers lagauche.Le geste commence par un début de retourné très court, sans mouvement du corps à l’aide duhook. Lorsque le palet est à hauteur de l'épaule gauche, le joueur propulse alors le palet d'un coup depoignet parallèlement à l'axe des épaules en direction de l’avant droit. Le palet est récupéré par lejoueur à hauteur de son épaule droite qui continue alors sa progression.Ce geste, assez facile d'utilisation, est cependant utilisé de façon beaucoup trop machinale parde nombreux joueurs même lorsqu'il n'y a pas d'opposition en face.Ce geste ayant tendance à ramener le palet sur la droite du joueur qui l'effectue, il ne faut pasl'effectuer en défense sur le coté gauche des buts. En cas de contre, l'attaquant adverse a ainsi lechemin grand ouvert vers le but.En phase offensive, il ne faut pas l'effectuer sur la droite des buts adverses puisque ça ramènele palet dans le mur. Il ne faut pas non plus l'utiliser dans le coin droit puisque les défenseurs y serontégalement. Dans ce cas, il est préférable de faire ressortir le palet du coin et le faire circuler de façonqu'il se retrouve devant les buts.De plus, le fait de lâcher le palet, en le lançant dans une direction, où l’on ne sait pas si uneopposition est présente, provoque encore une prise de risque supplémentaire.

38zone où il est fortement déconseillé d'utiliserla technique de Bukizoned'attaqueou dedéfenseinterditesens denotreattaquezone dedéfenseoud'attaqueprioritaire

39f - “ Le sandwich”Ce geste est placé dans la catégorie des gestes offensifs mais peut être également considérécomme un geste défensif (attaquant pris en sandwich entre le pivot et l'arrière adverses par exemple).Il nécessite, dans tous les cas, deux attaquants et un adversaire ou deux défenseurs et unadversaire.Techniquement, le sandwich n'est pas différent du retourné. Le premier attaquant perd sonduel, soit sur une tentative de débordement, soit sur un tir, avec le défenseur qui se retourne sansregarder et souvent s’arrête dans son geste. A ce moment, le second attaquant situé derrière ledéfenseur effectue à son tour un retourné et crochète le palet au défenseur. La clé de la réussiteconsiste pour le second attaquant à se tenir extrêmement près du défenseur pour que le sandwich soitimparable.Pour résister à un sandwich, le retourné du défenseur doit être très serrer, le bras replié. Il fautsurtout que le défenseur ne marque pas de temps d'arrêt (être toujours en mouvement) et surtoutcontrôler la situation derrière lui visuellement en même temps qu'il se retourne.

404- Discussion :Un geste technique peut être une arme formidable, mais il peut être aussi dangereux qu’un adversaire.Le premier rôle de l’entraîneur est donc de pouvoir être capable d'expliquer un gestetechnique en le décomposant autant de fois que nécessaire. La vidéo constitue une aide considérabledu point de vue technique notamment par l'utilisation du ralenti. L’entraîneur doit aussi s'assurer,après que le geste ait été visionné, que le geste ait été bien compris. Il s'agit donc d'une séancepréalable à l’apprentissage. Une fois que c'est le cas, les joueurs doivent s’entraîner dans l'eau, parpetits groupes, jusqu'à savoir effectuer les gestes techniques sans regarder le palet. Ceci permetd’utiliser à 100% la vision pour intégrer toutes les sensations et les informations relatives aupositionnement des autres joueurs, adversaires ou partenaires, et donc de distribuer le palet le plusvite possible et dans de bonnes conditions à un partenaire, avant même d’être devenu une cible (ondevient une cible en gardant son palet trop longtemps et surtout en arrêtant de palmer) pour lesadversaires.Pour une utilisation optimale de la vidéo, nous pensons que les séances d’entraînementtechniques devraient être filmées pour pouvoir montrer aux joueurs leurs défauts. En effet, biensouvent, les joueurs ne se rendent pas compte du défaut qu'on leur reproche et ne s'en aperçoivent quede visu. Les reproches et les corrections doivent être effectués par entraîneur uniquement, sur un tonamical de préférence entre quatre yeux, sans chercher à blesser la personne surtout si c'est toujours lamême qui a des difficultés. Il s'agit donc d'une séance vidéo post-entraînement.Une autre tâche importante pour l’entraîneur, après avoir enseigné et montré les gestestechniques, consiste à apprendre aux joueurs à utiliser les gestes techniques à bon escient. Un joueurne faisant que des gestes techniques ne fait pas de passes et de ce fait ralentit l'équipe et gêne sespartenaires. Un joueur n'en faisant aucun et ne comptant que sur son physique a une efficacitébeaucoup moins importante pour son équipe qu'un joueur à la fois physique et technique.La vidéo, (ainsi que quelques remarques bien senties de la part des partenaires) peut apporterdes informations précieuses en analysant des situations de jeu (matches officiels ou entraînement)dans des séances pré-match d’entraînement et post-match d’entraînement.Ainsi, à titre d'exemple, il faut formellement interdire de tenter des gestes techniques endéfense pouvant conduire à ramener le palet au centre dans l'axe des buts. Le risque est grand de sefaire contrer. On préférera dans ce cas la progression le long du mur et la communication pivot/ailier.En attaque, l'expérience montre (et la vidéo confirme) que, lorsqu'une équipe en attaque estbloquée sur un coin, la meilleure solution consiste à ressortir le palet par l'intermédiaire de tir entrel'ailier et le pivot puis à centrer sur l'arrière.L'utilisation de la vidéo doit donc être massivement développée pour améliorer le niveautechnique mais aussi tactique des joueurs et, partant de là, augmenter le niveau du hockey en France.Nous pensons que dans la formation d'EF1 et/ou d'EF2, des séances d'apprentissage par lescandidats du maniement de la vidéo sont indispensables. Il est en effet souvent constaté que lepersonnel qualifié est rare. Un moyen de remédier à cela est donc d'assurer un certain nombre d'heuresde formation vidéo. Dans beaucoup de sports (tennis, football notamment), l'utilisation de la vidéo estune technique courante d'entraînement.Pourquoi pas au hockey subaquatique ?

41ConclusionDans ce mémoire, nous avons décrit de façon approfondie dans une première partie lematériel nécessaire à la pratique du hockey subaquatique ainsi que les conditions d'évolution d'unjoueur dans l'eau. Ces prérequis sont indispensables à la bonne pratique de gestes techniques.L'utilisation d'une vidéo est utile dans ce cas, sans être indispensable. Des gestes d'échauffement dupoignet et de la cheville, deux des articulations les plus utilisées, ont ensuite été présentés que ce soità sec ou dans l'eau. Ces gestes étant eux mêmes des gestes techniques, il est utile de pouvoir lesvisualiser à la vidéo avant de les exécuter.Dans une seconde partie, les principaux gestes utilisés par les meilleurs joueurs du mondesont décrits, ainsi que les conditions de jeu dans lesquelles ils sont le plus efficace. Nous pensons quela vidéo trouve sa meilleure utilisation pour l'analyse pédagogique de ces deux situations.Lors de la phase d'apprentissage, il est extrêmement utile que les joueurs puissent visualiser legeste avant d'essayer de l'appliquer (séance de vidéo pré-entraînement). Après, lors de l’entraînement,il est profitable que les joueurs puissent être filmés par l’entraîneur. Une séance de vidéo postentraînement montre alors les différences entre le geste "parfait" et celui réalisé par les joueurs. Cesderniers ont donc une base pour progresser grâce à la vidéo.Après l'acquisition du geste (après répétition constante du geste à l’entraînement puis enmatch, ce qui prend beaucoup de temps), il faut savoir le "placer" en match de façon judicieuse. Làencore, des séances de vidéo pré-match d’entraînement (pour remémorer aux joueurs lesfondamentaux) et post-match d’entraînement (pour montrer les erreurs commises dans le choix dugeste dans une situation de jeu donnée) nous semblent apporter une aide pédagogique extrêmementutile et efficace à l’entraîneur.Nous pensons donc que la vidéo appliquée aux gestes techniques apporte une aideconsidérable dans l’entraînement technique mais aussi tactique. Cet outil doit donc être développépour l’entraînement hebdomadaire ou bi-hebomadaire et non plus être réservé pour visionner de tempsen temps quelques cassettes "pour se voir".Nous suggérons donc que des séances d'initiation à la pratique de la vidéo soientprogrammées dans la formation d'EF1 et/ou d'EF2 afin qu'elle devienne un outil familier au hockeyeurau même titre que la crosse ou les palmes.

Annexes42Annexe 1: Dimensions de la crosseLégende :(a) rayon de la tranche > 2 mm(b) rayon de l’arrondi > 10 mm(c) la tranche(d) renfoncement < 15 mmDistance maximale entre 2 points quelconques de la surface du jeu :(d) - renfoncement maximal sur toute partie de la surface de jeu,mesuré perpendiculairement à une ligne touchant 2 pointsquelconques de la surface de jeu :(b) - arrondi minimal des coins de la surface plane de la crosse :(a) - rayon minimal entre chaque intersection de surface :Largeur minimale de la ligne de séparation de couleur contrastéepour séparer la surface de jeu de la poignée220 mm15 mm10 mm2 mm10 mmLa crosse ne doit pas pouvoir entourer, recouvrir ou maintenir le palet à la surface de frappe parl’utilisation de trous, cavités et/ou renfoncements.Source : Règlement de hockey subaquatique.

Annexe 2 : La mécanique du tir43Analyse physique du tir par Gilles RenaisonI - Les forces.La page de mécanique, ou comment le palet décolleLe poids du palet : force verticale vers le bas agissant en son centre de gravité. Son intensité estcomprise entre 14.7 et 10.8 Newtons (correspondant à une masse de 1.3 kg + ou - 200 gconformément au règlement).La poussée d'Archimède : force verticale vers le haut agissant au centre du volume du palet (confonduavec son centre de gravité, sauf mauvaise fabrication). Son intensité est comprise entre 1.25 et 1.85 N.La force de frottement : force parallèle au fond de la piscine dont la direction est opposée aumouvement, agissant sur la surface de contact entre le palet et le fond. Son intensité dépend de lavitesse de déplacement du palet, de la rugosité relative du palet et du fond.La force de propulsion : de la crosse sur le palet: force ayant pour direction le sens de déplacement dela crosse (hypothèse simplificatrice), agissant au point de contact de la crosse sur le palet, sonintensité dépend du joueur.La force hydrodynamique se décompose en deux parties:une force de traînéeune force de portance.La force de traînée : force opposée au sens de déplacement agissant en un point dépendant dumouvement du palet par rapport à l'eau et à la forme du palet. Son intensité dépend de ces mêmesparamètres.La force de portance : force perpendiculaire au déplacement ayant les mêmes caractéristiques que latraînée.La force de réaction du fond de la piscine : force verticale vers le haut agissant au centre de contact dupalet sur le fond et dont l'intensité est égale au poids apparent du palet.II - Le début du tir (la première fraction de seconde).La vitesse du palet est nulle. Il n'y a pas de force hydrodynamique.La force de la crosse: Fc accélère le palet et exerce un couple: Cc = Fc*Hc par rapport au centre degravité. Le poids apparent et la réaction s'annulent. La force de frottement: Ff s'oppose à l'accélérationdu palet et exerce un couple: Cf = Ff*Hf. Il y a une mise en vitesse du palet, et si le couple Cc-Cf estpositif, un début de culbute du palet.III - Poursuite du tir (quelques fractions de seconde plus tard)L'avant du palet s'est légèrement décollé. un film d'eau s'est formé entre le palet et le fond de lapiscine. La force de frottement a beaucoup diminué (sauf pour les piscines très rugueuses). Le palet aune certaine vitesse et les forces hydrodynamiques commencent à agir. Elles demeurent toute foisassez faibles: faible vitesse.La force de la crosse continue à agir: accélération du palet et couple de culbute. Comme le centre degravité du palet s'est déplacé la distance Hc s'est accrue. Du fait du décollement du palet, la force deréaction s'est décalée; un couple supplémentaire apparaît créé par le poids apparent du palet et la force

44de réaction. Ce couple s'oppose au décollement du palet. Quand l'action de la crosse demeureprépondérante le palet continu son décollement.Note: à sec il n'y pas de film d'eau sous le palet, le couple du au frottement reste suffisammentimportant pour empêcher le basculement.IV - Encore un peu plus tardLe palet ne touche plus le fond de la piscine Le basculement est terminé.La crosse continue à pousser le palet. Les forces hydrodynamiques commencent à influencer latrajectoire.V - La fin du tirPendant la phase finale du tir, sur les derniers centimètres de roulage sur la crosse, le palet ne doitplus basculer. Il faut donc que tous ces couples s'annulent. Les forces hydrodynamiques sont trèsvariables et physiologiquement inappréendables. Le seul contrôle est le mouvement de la crosse. Sasurface de contact permet normalement de déplacer naturellement le point d'application de Fc afind'équilibrer les couples. Encore faut-il que cette surface soit suffisamment large et que le mouvementde la crosse soit à peu près vers le centre du palet.. La Force Fc peut être décomposée en Fc1 + Fc2 .

La page de mécanique ou la suite du tir.46I - Les six mouvements.Après la phase initiale de décollement du sol, le palet va trouver les six degrés de liberté de tout corpssolide sans liaison. C'est-à-dire qu'il peut se déplacer vers l'avant, latéralement et verticalement. (lestrois degrés en translation). Il peut aussi tourner sur lui même selon trois axes; l'axe du cylindre, etdeux axes perpendiculaires dans le plan du disque.Le tir du palet consiste à lui donner une vitesse (six composantes) correspondant à une trajectoiresouhaitée. Le passage entre l'immobilité et le mouvement s'effectue par les forces que le joueur vaexercer sur lui par l'intermédiaire du mouvement de la crosse, et en tenant compte des forceshydrodynamiques, et du poids.Le but est d'obtenir une grande vitesse de translation vers l'avant et une vitesse vers le haut plus oumoins grande. Il faut éviter une rotation suivant l'axe perpendiculaire au déplacement : la culbute.La rotation suivant l'axe tangent au déplacement :la vrille, n'est pas gênante si elle n'est pas troprapide, un quart de tour sur la distance de tir. Elle peut même être recherchée pour obtenir destrajectoires travaillées.

47La rotation suivant l'axe du cylindre (pivotement) sans être nécessaire, est bénéfique car elle diminueles tendances à la rotation sur les deux autres axes par effet gyroscopique (comme une toupie) etprovoque une portance qui diminue l'effet du poids du palet.II - Le tir.Indépendamment des autres mouvements la mise en rotation en culbute est provoquée par une ouplusieurs forces agissant dans le sens du déplacement et dont les lignes d'action ne passent pas par lecentre de gravité du palet. Toute l'adresse du tir consiste à provoquer une légère culbute pour initier ledécollement; puis à arrêter la poursuite de la culbute. Pendant tout le tir y compris pendant cette phaseinitiale il faut pousser très fort sur le palet pour lui donner de la vitesse. La force de propulsion doitêtre suffisamment bien orientée (vers le centre de gravité) pour compenser les coupleshydrodynamiques. En fait obtenir un tir équilibré est comparable à maintenir un palet en équilibre surla tranche d'une crosse. Pendant les entraînements les joueurs acquièrent les réflexes nécessaires à laréussite du tir. Lors du tir le joueur applique au palet une séquence de forces apprise au niveau desréflexes. Si le palet change par sa masse ou son inertie, il n'aura un déplacement différent pour cetteséquence de forces. La conséquence immédiate est positionnement différent sur la crosse et les forcesne son plus dans la direction du centre de gravité et le palet part en culbute.Dans les faits la situation n'est pas si catastrophique car le joueur perçoit les différences et ajuste laséquence des forces pour conserver l'équilibre. Mais le tir n'est plus automatique et il y a une perted'efficacité car le tir devient piloté et la chaîne de perception/commandes est plus longue. Quelquesfois la déviation est trop importante pour être corrigée et le tir est raté.

Annexe 3 : Notice de la cassette vidéo48Cette notice est destinée à constituer un document indépendant, moins volumineux que lathèse et accompagnant la cassette vidéo.Elle a été mise en annexe car elle reprend le plan de la thèse.A - Préparation aux Gestes Techniques2 - Evolution d’un joueur dans l’eaua - Palmage : Les erreurs- Classique- Ondulation- Les erreursb - La descente au fond- Canard- Phoquec - Entrée en jeu d’un remplaçant- Changement lointain- Changement sur le but- Les erreursd - Position en match- Trop haute- Trop basse- Bonne- Position d’attente3 - Echauffementa - “ Robyn ”b - Mouvement du palet à l’anglaisec - Rouler du paletc - “ Elwood ”

49B - Liste des gestes techniques2 - Les gestes de défensea - Récupération du paletde facede côté- droit- crochet droit- crochet gauche- droit- retourné droit- retourné gaucheb - Protection du paletc - Tir- mur à droite- coin- le retourné droit- le retourné crochet- droit- crochet- sud Africaind - Sortie du mur- A droite- A gauchee - Le tumble

503 - Les gestes d’attentea - Du poignet devant derrièreb - Australiennec - Attente sur le murd - Le retourné4 - Les gestes d’attaquea - L’Anglaiseb - L’Australiennec - La Sud Africained - La Hollandaisee - La progression sur le mur :f - Le sandwichg - Le tirh - “ Buki ”