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Fr-16-04-2013 - Algérie news quotidien national d'information

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www.algerie<strong>news</strong>.info - www.facebook.com/algerie<strong>news</strong>.dzDes déchets du CHUen pleine natureà Tizi OuzouScandaleécologiqueet sanitaireDes dizaines de tonnes de déchets hospitaliers,hautement toxiques et infectieux, sont entreposées àmême le sol. Pis encore, des centaines de tonnes deces déchets, générés par le CHU de Tizi Ouzou, ont étémélangées à de la terre pour y être enfouis. Enquête.> Pages 2 et 3AutomobileRenault <strong>Algérie</strong> investitle marché «de l’occasion»Une première… Renault <strong>Algérie</strong> vient de créer un nouvel espace sur son site internet, dédiéà ses véhicules d’occasion. > Page 6Sadek Dziri, président de l'Unpef«Nos propositionsont été éjectéesde la mouturefinale»Bien que pas moins de 29 rencontres marathoniennesaient eu lieu entre l'ex-ministre Boubekeur Benbouzid etles syndicats, ces derniers ont été exclus de laCommission gouvernementale qui avait approuvé la dernièremouture du décret exécutif n° 12/240. > Page 6Amar Zitouni, présidentdu Conseil de la concurrence,« Notre institutionne ravit pas toutle monde »Cette instance, gelée durant dix ans et réinstalléedepuis deux mois, n'est pas encore opérationnelle.> Page 4<strong>Fr</strong>ont social et actiongouvernementaleA quand un vraigouvernementde technocrates ?Pas de pain, pas de médecin, pas d'examen, pas detramway, pas de job, pas de logement et la suite risqued'être plus dure avec le ramadhan qui pointeson nez. > Page 5Quotidien <strong>national</strong> - Mardi <strong>16</strong> avril <strong>2013</strong> - N°1489 - Prix : 10 DZD - 1 EURO - ISSN 1112-7406


2 > A L A U N EDes déchets du CHU en pleine nature à Oued FalliScandale écologiqueet sanitaire à Tizi OuzouDes dizaines de tonnes de déchets hospitaliers, hautement toxiques et infectieux, sont entreposés à même le sol.Pis, des centaines de tonnes de ces déchets, générés par le CHU de Tizi Ouzou, ont été mélangés à de la terre poury être enfouis. Ainsi donc, plusieurs centaines d'hectares de terres agricoles et de pâturage, un important coursd'eau ainsi qu'un verger d'orangers encourent un risque réel de contamination. Les mesures de prévention,édictées par l'OMS, ne sont pas respectées.Enquête réalisée par : M.A.TLa ville nouvelle d'Oued Falli, dans labanlieue sud-ouest de Tizi Ouzou,devant accueillir dès son achèvement70 000 habitants, est en phase d'êtreérigée sur des sols à haute contaminationtoxique. Les champs avoisinant y sont aussisujet à ce risque. Il s'agit de plusieurs centainesd'hectares de terres, dont 670 ha affectéspour le projet de la ville nouvelle, qui sontexposés à une catastrophe écologique inéditedans les annales de la wilaya.Cette situation, que d'aucuns qualifientde scandaleuse, dure pourtant depuis deuxans. Une période suffisante pour que lesmatières toxiques, infectieuses et quelquepeu radioactives, générées par les déchets duCHU Nedir-Mohamed, s'infiltrent dans lessols sous l'effet alterné des pluies et de lachaleur.Le « temporaire »et le scandale durable !Le site recevant ces tonnes de déchetshospitaliers, communément appelés déchetsd'activités de soins à risques infectieux(Dasri), a été affecté, en mai 2011, « temporairementet à titre exceptionnel » par ladirection de l'environnement au CHUNedir-Mohamed afin de traiter ces déchetset les incinérer. Implanté sur un terrain enforme de cuvette, le site est surplombé parles trois lagunes renfermant le lixiviat résultantdu traitement des déchets ménagers duCET. Cette affectation, en dessous de ce dernier,et invisible de loin, aura ainsi permis àla direction du CHU d'installer ses deuxincinérateurs, l'un de 200kg/h et l'autre de50 kg/h, dans l'optique de gérer et traiter« selon les normes universelles » les Dasri.Le transfert de l'activité de gestion de cesdéchets vers Oued Falli, à titre « exceptionnelet temporaire » a eu lieu après que ladirection du CHU eut été confrontée à plusieursactions de protestation des riverainsde l'hôpital « Le Belloua », (Sanatorium),qui ont exigé leur délocalisation suite auxfortes émanations des fumées dégagées parles deux incinérateurs.Le forcing des habitants de Redjaouna acontraint la direction du CHU de stocker sesrejets dans l'enceinte même de l'unité Nedir-Mohamed, au centre-ville de Tizi Ouzou,Le directeur de l'environnement réagit«C'est une violation flagrante de la loi»Le directeur de l'environnementde la wilaya de Tizi Ouzou,Salah Kabèche, a confirmé, lorsde l'entrevue qu'il nous a accordée enson bureau, que les déchets hospitaliersqui jonchent la surface du site deOued Falli, sont «entreposés par l'administrationdu CHU».M. Kabèche, qui nous a reçusdans son bureau, a été très clair sur«la violation par la direction du CHUde la loi n° 01-19 du 12 décembre2001, relative à la gestion, au contrôleet à l'élimination des déchets». Pource responsable de l'environnementcréant une psychose de contaminationparmi le personnel hospitalier mais aussi despopulations qui le fréquentent. Une situationqui a poussé la direction de l'hôpital àcontracter un marché avec un privé installéà Si-Mustapha, dans la wilaya deBoumerdès, afin de la débarrasser de la fortequantité des déchets qui s'entassent de jouren jour. Le marché étant conclu à raison de180 DA/kg. Cela n'a pas permis, néanmoins,au CHU de se débarrasser de la totalité desrejets, estimés à près de 500 tonnes.Ainsi, une assiette de terrain lui seraaccordée « à titre provisoire » par la wilaya.L'acquisition par le CHU d'un banaliseur, enavril 2012, devrait permettre à cet hôpital detraiter l'ensemble des déchets qu'il génère.Or, le fonctionnement de cet appareil, qui acoûté la bagatelle de 7,6 milliards de centimes,demeure problématique mais aussiénigmatique, en ce sens que sa mise en marchen'est pas envisagée, du moins pour plusieursautres semaines.Ainsi, si cet équipement de haute technologieest bel et bien installé sur le site deOued Falli, son non-fonctionnement « fauted'énergie électrique et de personnel qualifié», selon les réponses avancées par ladirection du CHU aux autorités locales,de la wilaya, «la situation générée parla direction du CHU est inadmissible».Alors a-t-il précisé, «l'affectationdu terrain de Oued Falli auCHU de Tizi Ouzou est à titre exceptionnelet temporaire». Notre interlocuteura également attestéqu’«aucune étude, quelle que soit sanature» ne lui a été remise par ladirection du CHU «malgré les rappelsqui lui sont adressés».Ce que M. Kabèche qualified'inadmissible est le fait que des tonnesdes Dasri, transférés vers le sitede Oued Falli soient exposés en pleinair depuis plusieurs mois. «C'estintolérable que des tonnes de déchetsnourris par des éléments pathogènesse soient mélangés à de la terre poury être cachés à l'œil. C'est passibledevant les tribunaux selon la loi 01-19», a-t-il encore expliqué.Interrogé sur le laisser-aller del'administration, notamment de sadirection, Salah Kabèche a affirméque sa direction a «pris toutes lesmesures nécessaires en pareillessituations de violation des lois de laRépublique, régissant la gestion desdéchets spéciaux».ALGERIE NEWS Mardi <strong>16</strong> avril <strong>2013</strong>contribue à l'entassement des Dasri qui sedéversent à raison de 600 à 800 kg/jour àmême le sol. Le rythme de fonctionnementdes deux incinérateurs permet la destructionde moins de la moitié de ces déchets.Lors de notre déplacement sur le site,nous étions surpris par les quantités deDasri entreposés à même la terre nue. Lacheminée de la chambre d'incinérationdégageait de la fumée noire alors que desouvriers, d'une entreprise chargée des travauxde clôture du site, travaillaient sansaucune protection.Selon un ouvrier rencontré sur place,l'amoncellement des sachets verts, jaunes etnoirs contenant ces déchets remonte à plusieursmois. « Les incinérateurs sont incapablesde détruire toute la quantité ici présente,alors que chaque jour d'autres quantitésarrivent », nous explique-t-il.Le wali est-il au courant ?M. A. T.Il indique à ce propos qu'il a, luimême,adressé à plusieurs reprisesdes lettres de rappel au directeurgénéral du CHU, lui soulignant lagravité de la situation générée par samanière d'entreposer et de traiter lesDasri sur le site de Oued Falli.«Je lui ai aussi rappelé qu'il devaity avoir une plateforme étanche, etque le CHU était tenu lors de l'affectationdu site, de la réaliser.Aussi, je lui ai rappelé que l'administrationdu CHU se doit dans l'immédiatd'écouler le stock de ses Dasriexistant, accélérer la cadence desCes sachets, qui se comptent par milliers,sont l'attraction des chiens présents en meutesdans les parages, attirés par l'odeur quis'y dégage, les incitant à les déchirer et à retirerleur contenant qui jonchent le sol surplusieurs dizaines de mètres carrés à l'intérieuret à l'extérieur du site situé en aval.Cette topographie du site facilite l'écoulementdes eaux pluviales emportant avec ellestous les germes, virus et champignonscontenus dans les matières rejetées par leCHU. Des eaux qui s'infiltrent, bien naturellement,dans les sols avant de se propagersur les surfaces limitrophes, jusqu'à l’ouedqui sert de source d'irrigation pour les agriculteursde la localité. Mais la gravité del’état des lieux ne se limite pas aux seulssachets amoncelés et sujets à destruction parles animaux.En effet, ce qui s'apparente à un véritablescandale écologique et sanitaire à effetimmédiat sur la nature et sur l'homme, cesont les dizaines, voire des centaines de tonnesde déchets mélangés à de la terre à l'aided'engins de travaux publics. Ces amas de terresmélangés à des éléments toxiques etinfectés jonchent une vaste surface du siteque les personnes qui y accèdent piétinenten toute insouciance.En l'état actuel de ce site, rien ne dit quele wali de Tizi Ouzou est au fait de la situationet du sort réservé aux centaines de tonnesde déchets qui étaient mélangés à de laterre, à l'aide des engins des travaux publics,avant d'être, en partie, enfouis sous le sol.Des photos en notre possession attestent dela gravité de la situation. Cependant, les élusde l'APW s'interrogent sur le silence du premierresponsable de la wilaya qui devraitêtre au courant d'une situation qui est enviolation flagrante de la loi 01-19 du 12décembre 2001, relative à la gestion, aucontrôle et à l'élimination des déchets.Alors que l'Etat a déboursé plusieurs milliardsde centimes pour doter le CHU deTizi Ouzou de deux banaliseurs, dont le premierd'un coût de 7,6 milliards de centimesfut le premier à être acquis par un CHU àl'échelle <strong>national</strong>e, provoquant la fierté deson DG ayant déclaré le 10 avril 2012 à unparterre de journalistes locaux : « Tizi-Ouzou est la première wilaya à avoir acquisun banaliseur (…) devant permettre de traiterdéfinitivement et sans aucun risque sur lasanté et sur l'environnement, ses Dasri ». Leshautes autorités sanitaires du pays devraientdésormais penser à allouer de fortes sommesd'argent pour les opérations de décontaminationde plusieurs centaines d'hectares dechamps.M. A. T.incinérateurs ou les transférer versune société spécialisée». Et de direque «le directeur général du CHU n'ajamais répondu à mes correspondances».Pour le directeur de l'environnement,cette situation a contraint sonadministration mais aussi sa tutelle à«prendre les mesures qui s'imposentdevant pareils cas», sans qu'il ne soitprécis au sujet de l'action en justiceintentée par sa tutelle à l'encontre dela direction du CHU de Tizi Ouzou.M.A.T.


Un banaliseur flambant neuf «hors d’usage»Les énigmatiquesnouveaux marchéspour les DasriLe cumul des déchets hospitaliers, Dasri, du CHU Nedir-Mohamed ne date pasd'aujourd'hui. Il s'est constitué au fil des années, faute de moyens adéquats pour letraitement de ce genre de rejets dits «spéciaux», mais également faute d'un siteapproprié devant être situé loin des zones habitables.En mai 2011, une décision d'affectation«exceptionnelle et temporaire»d'une assiette de terrain à OuedFalli, près du Centre d'enfouissementtechnique, a été prise par l'administrationlocale en vue de transférer les deuxincinérateurs du Belloua, tant décriés par lapopulation de Redjaouna.Pas moins de 500 tonnes de Dasri setrouvaient ainsi sur les bras de la directiondu CHU qui, en dépit d'un marché passéavec un privé de Boumerdès, n'a pas pu sedébarrasser de toute cette quantité. Lesdeux incinérateurs, d'une capacité de200 kg/h et de 50 kg/h, sont ainsi transférésvers Oued Falli, ne fonctionnaient pas à leurrégime théorique. Entre-temps, des quantités,variant entre 600 et 800 kg de déchets,continuent d'arriver <strong>quotidien</strong>nement surle site pour grossir davantage les cumuls.Fin 2011, le CHU avait conclu un marchéde 7,6 milliards de centimes, avec la SarlGesi, pour l'acquisition du premier banaliseur,ultramoderne, qualifié même d'une«première» en <strong>Algérie</strong>. Il sera livré au coursdu premier trimestre 2012. Or, cet appareilde haute technologie aux normes inter<strong>national</strong>esn’a jamais fonctionné à ce jour. Si lemanque de main-d'œuvre qualifiée pourfaire marcher ce genre d'appareil ne pouvaitALGERIE NEWS Mardi <strong>16</strong> avril <strong>2013</strong>constituer l'excuse valable pour sa nonmiseen service, vu que le fournisseur, enl’occurance la Sarl Gesi, s'est engagée à formerle personnel devant être choisi par leCHU, il en est vrai pour l'absence d'ungénérateur électrique d'une capacité minimalede 400 KVA, à même de faire tournerles moteurs du banaliseur. Mais la questionqui demeure posée, est de savoir pourquoila Sonelgaz tarde à installer l'appareil électrique,alors qu'une ligne de moyenne tensiontraverse les champs avoisinant le sitedes Dasri ?Aussi, d'aucuns s'interrogent sur l'énergétiquevolonté de la direction du CHU àconclure deux marchés, l'un en mars écoulé,sous le n° 11/13, du 11 mars <strong>2013</strong>, pourl'chat d'un autre banaliseur de moindrecapacité, à hauteur de 3,6 milliards de centimes,alors que le premier acquis à 7,6 milliardsde centimes n'est toujours pas opérationnel.Le second marché sollicité par leCHU, le 28 février dernier, est concerne lasous-traiter des DasriI, alors que le CHUdispose de deux incinérateurs et d'un banaliseur?Si le marché inhérent à l'acquisition d'unsecond banaliseur est ainsi conclu avec laSarl Gesi, celui sollicité pour sous-traiter lagestion des Dasri, auprès d'un privé, laissentles spécialistes pantois. Ces derniersaffirment ne rien comprendre dans ladémarche de la direction du CHU quiacquiert du matériel flambant neuf et dehaute facture technologique pour les «laisseren rade», et solliciter un marché desous-traitance de ces déchets ?!Qu'à cela ne tienne, la confusion quis'entretient dans la gestion de ce dossier àhaut risque infectieux et toxique pourl'homme et la nature, a poussé les membresde la commission des marchés publics de lawilaya à temporiser sur le projet de cahierde charges, relatif à l'incinération des Dasri,présenté par le bureau des marchés etcontentieux du CHU. Ce dernier, pourconvaincre la commission des marchés de lawilaya, a jugé utile de souligner que «dans lecadre de son fonctionnement, le CHU deTizi Ouzou s'aperçoit qu'il est judicieux derecourir à la concurrence afin d'incinérerdes déchets d'activités de soins à risqueinfectieux de notre établissement». Sur ce,d'aucuns, parmi nos interlocuteurs dans cedossier, s'interrogent sur «l'intelligence duCHU de se créer des concurrents dans lagestion des Dasri, étant en possession d'unmatériel pour lequel l'Etat a déboursé plusde 11 milliards de centimes en deux ans ! »M.A.T.> A L A U N E3L’APC condamneet l’APWs’offusque«C’estun actecriminel»Afin de connaître la réaction desélus locaux à l'APC et à l'APW deTizi Ouzou, sur le site contenantl'activité de gestion des Dasri du CHUNedir-Mohamed, à Oued Falli, nousavons pris attache avec le maire et sesadjoints, ainsi qu'avec le vice-présidentde l'APW qui a dépêché la commission«Santé et environnement», avant denous faire part de sa réaction.Les premiers à être ainsi sollicités cesont les élus à la mairie de Tizi Ouzou,à leur tête le maire, Ouahab AïtManguellet, qui nous a déclaré «n'avoirjamais été au courant de la situation.«A peine quatre mois que nous sommesici, et je vous jure que nous n'avonsaucune connaissance de ce que vousavancez», a répliqué le maire, qui précisepar là même qu’«il ignore que lesdéchets hospitaliers sont jetés à OuedFalli». Et de nous affirmer que noussommes les premiers à l'en informer.Les autres élus, Malki Mohamed,Nekkache Amar et Nesnas Moahamed,ont tous les trois, présents également aubureau du maire, affirmé leur méconnaissancede la situation mais promisde s'informer davantage, tout en qualifiant«la situation de dangereuse etgrave». Mais l'action sur le terrain a étémenée par les élus de l'APW, qui ignoraientégalement tout du sujet le jourde notre visite dans cette institutionélue afin de rencontrer son présidentqui était absent ce jour-là. Et c'est sonadjoint, Mohamed Klalèche qui sechargea de nous recevoir. Ce derniernous a confirmé, lui aussi, qu'il neconnaît rien de la situation et qu'il«ignore l'existence d'un site de traitementdes Dasri à Oued Falli». L'élu enquestion, nous a assuré de dépêcherdans les 24 heures la commission«Santé et environnement» pour faireun état des lieux.En effet, 24 heures plus tard,M. Klalèche nous a contactés en vue denous donner un compte rendu suite àl'inspection effectuée par ladite commissionsur le terrain. Les membres decette dernière, que nous avons rencontrésdans le bureau du vice-président del'APW, ont indiqué que «la situationprésage à une catastrophe écologique etsanitaire très grave».Au sujet du non-fonctionnementdu banaliseur, que les membres deladite commission disent avoir vu, lesélus avancent les arguments donnés parle CHU relatifs à l'absence d'un générateurélectrique de 400 KVA que laSonelgaz de Tizi Ouzou devrait installer.«Ils nous ont indiqué que l'absenced'un appareil produisant 400KVA rendle fonctionnement du banaliseurimpossible, tandis que les deux incinérateursfonctionnent grâce à une alimentationélectrique de faible puissanceraccordée du CET». Mais ce qui arévolté les membres de la commission«Santé et environnement» de l'APW estle fait que le CHU «ait recours à unprocédé criminel en mélangeant lesdéchets hautement toxiques, infectieuxet cancérigènes avec de la terre pour lessoustraire à la vue». Avant de signalerque leur rapport sera établi et adressé àtoutes les autorités concernées par cettequestion.M. A. T.


4 > A C T USadek Dziri, président de l'Unpef, à propos du statut particulierdes travailleurs de l’Education« Nos propositions ont étééjectées de la mouture finale »Bien que pas moins de 29 rencontres marathoniennes eurent lieu entre l'ex-ministre Boubekeur Benbouzid et les syndicats, cesderniers ont été exclus de la Commission gouvernementale qui avait approuvé la dernière mouture du décret exécutif n° 12/240.Au moment où le secteur del'Education <strong>national</strong>e est en ébullitionconstante à l'approche desexamens de fin d'année, le débatsur le statut particulier des travailleurs estplus que jamais relancé. Le ministre detutelle n'en finit pas de déclarer que c'estaux syndicats de lui donner les argumentsnécessaires lui permettant, encore une fois,de soumettre le texte à réviser au gouvernement.Les partenaires sociaux, eux, sontpresque unanimes à déclarer que l'actuelstatut ne garantit pas l’équité en droits àtoutes les catégories. Il contient, d’aprèseux, des incohérences et des lacunes enmatière de promotions, de classification etde condition d'accès aux concours.Pourtant, ces mêmes partenaires sociauxavaient été associés à l'élaboration del'avant-projet du temps de BoubekeurBenbouzid. Pourquoi demandent-ilsaujourd'hui sa révision ?Il a fallu que la question soit posée, hier,lors d'une conférence tenue au siège de sonsyndicat à Alger pour que Sadek Dziri, présidentde l'Union <strong>national</strong>e des personnelsde l'Education et de la formation (Unpef),sorte de sa réserve, révélant qu'« au final, lamajorité des propositions soumises par lessyndicats ont été éjectées, une fois le textedevant la Commission gouvernementale del'époque ». Bien que pas moins de 29 rencontresmarathoniennes aient eu lieu entrel'ex-ministre Boubekeur Benbouzid et lessyndicats, ces derniers ont été exclus de lacommission gouvernementale qui avaitapprouvé la dernière mouture du décretexécutif n° 12/240 du 29 mai 2012, modifiantet complétant le décret exécutifn° 08/315 du 11 octobre 2008, portant statutparticulier des fonctionnaires appartenantaux corps spécifiques de l'Education<strong>Fr</strong>ont social et action gouvernementaleA quand un vrai gouvernementde technocrates ?Pas de pain, pas de médecins, pasd'examen, pas des tramways, pas dejob, pas de logement et la suite risqued'être plus dure avec le ramadhan quipointe son nez.Le front social se réveille et le gouvernementsemble faire une « petite sieste » bienméritée.Pourtant, le Premier ministre,Abdelmalek Sellal, a affirmé que son gouvernementest « un gouvernement de terrain». Personne ne peut nier que le chef del'Exécutif ne ménage aucun effort et qu'ilest souvent obligé d’intervenir « personnellement» pour éteindre des « foyers » decolère que certains de ses ministres n'ontpas vu venir. Les syndicats, tous secteursconfondus s'en remettent à lui, après avoirépuisé leurs cartes de « patience » enversleurs ministres de tutelle. Sellal doit, enplus de ses fonctions, régler le problèmedes enseignants, des médecins et des corpscommuns de la santé, des chômeurs duSud, du prix de la baguette de pain, deskidnappings et meurtre d'enfants, de laConstitution en cours de révision ... Bréf, ildoit tout faire lui-même. La question légitimequi se pose : Peut-il tenir longtempsavec autant de dossiers « explosifs » à désamorcer? La réponse est certainementnon. Dans ce cas de figure, il faut changerune équipe qui « prend l'eau » par uneautre plus combative et qui n'a pas peurd'affronter le terrain. Certaines informationsont circulé dernièrement sur unéventuel remaniement qui pourrait toucherpas moins de sept départementsministériels. Objectif de ce lifting : nommerde vrais ministres technocrates à laplace de ministres aux profils politisés, plusaguichés à leur carrière que par leur bilan,car ce dernier est plutôt catastrophique. Ya-t-il une urgence ? Oui. Ce mois d'avrilmarque un tournant décisif pour l'actuelgouvernement. Le plus inquiétant danscette équipe gouvernementale, en plus de lafainéantise de certains ministres ayantbattu les records de promesses non tenues,c'est leur manque de solidarité interministériellequi inquiète le plus. Le ministredu Travail n'aime pas que l'un de sescamarades critique les réalisations de sonsecteur, au moment où il est tout fierd'avancer les chiffres du chômage pondupar un FMI qui est devenu « le meilleurami de l'<strong>Algérie</strong> ». Les exemples de cegenre se multiplient ces derniers mois, etsouvent c'est en public que les ministres se« chamaillent », au moment où la situationa besoin d'un gouvernement soudé pourfaire front commun contre les menaces quiguettent le pays de toutes parts. En septembre2012, le gouvernement Sellal était présentécomme « technocrate ». Lors de lalecture de la composante de la liste, tout lemonde aurait aperçu qu'il était ni plus nimoins qu’un gouvernement semblable àses prédécesseurs. Aujourd'hui, le pays n'apas besoin de solutions politiques à desproblèmes qui relèvent du technique. Larue le rappelle chaque jour aux pouvoirspublics. Aujourd'hui, plus que jamais, ungouvernement technocrate est de rigueur.Yacine Chabi<strong>national</strong>e. Selon le conférencier, les premièresrencontres, qui avaient précédé l'adoptiondu texte, avaient été organisées en présencedes représentants de la Fonctionpublique, de ceux du ministère desFinances en plus du département del'Education dont était responsableBenbouzid. Mais, ajoute-t-il, c'est la commissiongouvernementale qui avait finaliséFédération <strong>national</strong>e des travailleursde la santé/SnapapGrève <strong>national</strong>ede quatre joursSalon <strong>national</strong> de l’emploi <strong>2013</strong>Mobilis sponsor PlatinumMobilis annonce son Sponsoring au3 e Salon <strong>national</strong> de l’emploi« Salem-<strong>2013</strong> », qu’abrite le Palaisdes expositions (Safex ) jusqu’au 21 avril. Acette occasion, Mobilis premier employeurdu secteur des TIC en <strong>Algérie</strong> avec près de 4300 emplois directs et plus de 150 000emplois indirects, tient à marquer cet évènementpar la présence de ses conseillers enD. Newla mouture finale à soumettre au gouvernementd'Ahmed Ouyahia à l'époque, qui « arejeté toutes nos propositions ».Sadek Dziri n'ira pas par trente-six cheminspour accuser les membres qui sont encharge du statut particulier au sein duministère, d'être les saboteurs des propositionsdes syndicats. « Même à l'état actuel,Baba Ahmed est mal entouré », lâche-t-ilsans ambages. Publié au Journal officieln° 34 du 3 juin 2012, le statut particulierdes travailleurs de l'Education est contestépar les syndicats qui énumèrent un certainnombre de lacunes qu'il contient. Il s'agitde celles ayant trait de la classification decertaines catégories de fonctionnairescomme les directeurs, censeurs et enseignantsdu technique, au problème descorps communs, à la médecine du travailainsi qu'aux promotions, notamment pourles enseignants du primaire.A cet effet, et en réponse aux déclarationsde Abdelatif Baba Ahmed qui ne cessede répéter qu'il lui faut des arguments valablespour présenter le texte à une seconderévision, le président de l'Unpef fera savoirque son syndicat élaborera, dans les prochainsjours, un document détaillant lesraisons qui permettront l'ouverture dudossier. « Nous allons introduire prochainementles raisons valables que demande leministre », a-t-il affirmé.Aïssa MoussiLa Fédération <strong>national</strong>e des travailleursde la santé (FNTS) affiliée au Syndicat<strong>national</strong> autonome des personnels del'administration publique (Snapap-Malaoui), revient à la charge à partir dumois de mai. Une grève <strong>national</strong>e de quatrejours, a été décidée, pour les 6, 7, 8 et 9 mai.L’action a été entérinée à l'issue du Conseil<strong>national</strong> de la Fédération, tenu le 14 avril àla Maison des syndicats à Alger. Le recours àla protestation est justifié par « le non-respectdu ministère de la Santé des engagementscontenus dans le PV du 19 décembre2012, signé conjointement, portant surl'étude et la satisfaction des revendications àtravers l'ouverture du dialogue », lit-on dansun communiqué rendu public, hier, par laFNTS. Les membres du Conseil <strong>national</strong> dela même Fédération constatent avec beaucoupde regrets « la dégradation de la situationsocioprofessionnelle de plusieurs catégoriesde travailleurs du secteur ». Maisaussi, « des dépassements » de certains responsableslocaux contre des syndicalistes. Acet effet, la grève des quatre jours, sera suivied'un sit-in de protestation le 9 mai prochain.A rappeler que les revendications dela FNTS tournent autour de « la révision dustatut particulier des corps communs,ouvriers professionnels, agents et chauffeurs», « l'augmentation et la généralisationde la prime de contagion et de risque à tousles fonctionnaires du secteur », ainsi que «l'intégration de tous les travailleurs contractuelset ceux exerçant dans le cadre du filetsocial ». La Fédération qui ne concerne pasles médecins, réclame aussi la révision dustatut des anesthésistes ainsi que la promulgationd'un autre pour les infirmiers brevetéset infirmières exerçant au niveau des servicesde pédiatrie.Aïssa MoussiRessources humaines sur un stand personnalisé.Le Salon sera également une occasionpour l’opérateur public de téléphoniemobile pour découvrir de nouveaux profils,dans les domaines : technique, commercialet financier, afin de renforcer encore seséquipes pour plus d’efficience dans les servicesprodigués à ses clients.R. N.ALGERIE NEWS Mardi <strong>16</strong> avril <strong>2013</strong>


A C T U5Amine B./D. NewsAmar Zitouni, président du Conseil de la concurrence« Notre institution ne ravitpas tout le monde »La réactivation du Conseil de la concurrence ( CC) ne ravit pas certains opérateurs économiques qui monopolisentle marché <strong>national</strong>. C'est du moins ce qui ressortait, hier, des déclarations de son président, Amar Zitouni,lors de son passage au Forum de Liberté.«Notre retour n'a pas plu à certainesentreprises qui craignentde travailler dans latransparence et qui ont prisl'habitude de monopoliser le marché <strong>national</strong>.Certes, nous n'allons pas faire dans ladiscrimination entre secteur public et privémais nous interviendrons sans aucun étatd'âme », a-t-il tenu à avertir. Néanmoins,l'hôte de notre confrère dira que la prioritéactuelle du CC est de redorer son blason.«Après dix ans d'absence, notre conseil estméconnu, alors que pour l'instant, nousnous focalisons sur l'aspect médiatique. Ilfaut sortir notre conseil de l'anonymat. Unservice spécialement dédié pour la communicationdemeure fondamental pour notreconseil » précise-t-il. Installé depuis plus deGrève du CnapestDiversement suivie à Algerà la grève <strong>national</strong>e,de deux jours, lancé par leL'appelConseil <strong>national</strong> autonomedes professeurs de l'enseignementsecondaire et technique (Cnapest)a été diversement suivi lundi parles enseignants des établissementséducatifs d'Alger lors de son premierjour. Lors d'une tournéeeffectuée par à travers certains établissementssecondaires dont leslycées El-Idrissi (1 er -Mai), Béjaoui(El-Madania) et AbdelhafidBoussouf (Kouba), il a été constatéque la grève avait été diversementsuivie par les enseignants dusecondaire uniquement, sans laparticipation de ceux du moyen etdes primaires. Les élèves rencontrésdevant les lycées ont expriméleur mécontentement, car ils sontobligés de se déplacer tous les joursdeux mois et demi, le Conseil de la concurrence,n'a pas encore été mis en branle. «Certes, c'est une aventure passionnante maisofficiellement, nous n'avons pas encorecommencé. Nous sommes en phase de préparationet nous sommes en train de préparernotre règlement intérieur », avance-t-il.Pour appuyer ses propos, le conférencierdira que le Conseil a hérité de quelques dossiersde l'ancien Conseil <strong>national</strong> de laconcurrence qui a cessé ses activités depuis2003. « Nous sommes en train de travaillersur ces dossiers qui ont trait aux affaires dela concurrence déloyale, la contrefaçon etautres … » a-t-il souligné. Interrogé sur lamission principale du CC, M. Zitouni rappelleque son conseil a une mission juridictionnelletelle que prévenir et sanctionnerau lycée pour assister aux coursdonnés par certains enseignantsqui ne sont pas en grève, notammentau lycée Béjaoui. La grève n'apas été suivie au niveau des établissementsdes cycles moyen et primaireau niveau de la place du 1 er -Mai et à Kouba, les cours s'y sontdéroulés normalement.Concernant l'impact de la grèvesur les élèves des classes terminales,certains ont affirmé « que cellecin'aura aucun impact sur eux carle seuil des cours a été arrêté audébut d'avril et qu'il est possiblepour eux de réviser seuls leurscours ». Dans ce contexte, le chargéde la communication au sein dusyndicat, Messaoud Boudiba, aindiqué que ce mouvement deprotestation "a connu une forteparticipation des enseignantsnotamment au niveau des lycéessoit un taux de suivi de 85%, et afait son effet sur le terrain ».Cependant, « cette grève n'a pasconnu le même taux de suivi auniveau des CEM et des primaires,notamment à Alger », a indiqué lemême responsable. « Les plushauts taux de suivi de cette grèveont été enregistrés dans les wilayasdu Sud où il y a eu un arrêt totaldes cours", a précisé Boudiba. LeCnapest appelle en outre à l'actualisationde la prime de zone et àl'installation d'une commissiongouvernementale chargée de l'inventairedu patrimoine et desfonds des oeuvres sociales, outre larévision de tous les dossiers relatifsau logement, à la médecine du travailet aux œuvres sociales.Mohamed B.ALGERIE NEWS Mardi <strong>16</strong> avril <strong>2013</strong>les pratiques restrictives à la concurrencemais également contrôler les concertationséconomiques pour éviter l'abus de positiondominante. « Exception peut-être faite auxconcentrations économiques lorsqu'ellesont pour but de créer des emplois, améliorerla compétitivité et consolider la positionconcurrentielle des petites et moyennesentreprises sur le marché », précise-t-il. Enoutre, le CC peut être saisi par le gouvernement,les différentes associations et les autoritéslocales. Concernant le rôle principal duConseil de la concurrence, le conférencierprécise qu’il joue le rôle d'un arbitre impartialpour faire respecter les règles de laconcurrence édictées par les pouvoirspublics. En outre, à une question sur l'autonomiede ce conseil, qui est sous la tutelle duPrévu le 23 avril à AlgerSéminaire sur les règles d'origineet les accords préférentielsLa Chambre algérienne decommerce et d’'industrie(Caci) organisera mardi prochainun séminaire sur les « règlesd'origine et les accords préférentiels».Le séminaire en questionfixe comme objectif d'assurer auxopérateurs économiques activantdans le domaine du commerceextérieur et aux exportateursnotamment, une meilleure compréhensionde la notion desrègles d'origine et les différentesapproches et dispositions permettantla définition de l'originede leurs produits. En effet,l'<strong>Algérie</strong> a conclu des accords préférentielscontenant des règlescommunes de différents partenaires,à savoir l'Accord d'associationavec l'UE et l'accord de laGrande zone arabe de libreministère du Commerce, M. Zitouni a tenuà préciser que le CC est indépendant dans laprise de décision collégiale en dehors desinjonctions de l'exécutif et des groupes depression. A noter que la loi algérienne relativeà la concurrence n'a pas prévu la politiquede la clémence adoptée par certains payset qui a donné, selon le conférencier, desrésultats positifs ailleurs. « Cette politiqueconsiste à encourager les entreprises impliquéesdans les cartels à coopérer avec lesautorités de la concurrence en contrepartiede la réduction totale ou partielle des amendes», explique-t-il. Enfin, l'invité de Libertéestime que l'instabilité dans les textes juridiquesest l'une des causes principales quiretarde l'adhésion de l'<strong>Algérie</strong> à l'OMC.Yahia Maouchiéchange (Gzale). Il s'avère nécessairede veiller à une bonne maîtrisede cette notion d'origine etson exploitation en faveur d'unepromotion des exportations algériennesvers différentes destinations.En outre, des négociations,sont en cours avec l'Organisationmondiale du commerce et quiengagent le pays dans un autreespace. Pour rappel, la notion desrègles d'origine peut être définie,comme la <strong>national</strong>ité du produit,et ce en référence à des principesarrêtés par la législation <strong>national</strong>eou à travers des accords etconventions internationaux, pourdéterminer le pays d'où le produitest issu, récolté, extrait ou fabriqué.K. L.


6 > A C T UDes prérogativesaux succursalesbancairesLadécentralisationmise en reliefAutomobileRenault <strong>Algérie</strong> investitle marché «de l’occasion»Une première… Renault <strong>Algérie</strong> vient de créer un nouvel espace sur son site internet, dédié àses véhicules d’occasion.Le ministre du Travail, del'Emploi et de la Sécuritésociale, Tayeb Louh, a mis enexergue lundi à Alger lanécessité d'habiliter lessuccursales des banques àtravers les wilayas à prendredes décisions concernant lefinancement des projets pourles jeunes. Dans une déclarationà la presse en marge de la 40 esession de l’organisation arabedu travail, le ministre a insistésur la nécessité de conférer auxsuccursales bancaires à traversles wilayas des prérogativesleur permettant de prendre desdécisions en matière definancement des projets pourles jeunes promoteurs dans laperspective de « gagner dutemps ». Il a souligné lanécessité de décentraliser laprise de décision en matière definancement des projetsdestinés aux jeunes pour lacréation de micro-entreprises.Cette mesure, a dit Louh, devrasoutenir les facilités accordéespar les pouvoirs publics enmatière d'emploi notammentdans les wilayas du Sud.EnseignementsupérieurHarraoubia enArabie saouditeLe ministre de l'Enseignementsupérieur et de la Recherchescientifique, Rachid Harraoubia,effectuera, à partird’aujourd’hui, une visite detravail en Arabie saoudite, àl'invitation de son homologuesaoudien, Khaled BenMohamed El-Ankari, a indiquéhier le ministère dans uncommuniqué. Entrant dans lecadre de la coopérationbilatérale, cette visite constituepour les deux pays uneoccasion en vue de « renforcerleurs relations en matièred'enseignement supérieur et derecherche scientifique ». Durantson séjour, Harraoubia visiteraun certain nombre d'institutionset centres de recherchesuniversitaires saoudiens.«Renault d’occasion», est unespace qui permet aux publicd’acquérir un véhicule d’occasion,de se renseigner sur lesmodèles disponibles, et leurs prix. Le kilométrage,l’année de mise en circulation et laphoto du véhicule sont également disponiblessur cet espace interactif de Renault <strong>Algérie</strong>avec possibilité de voir le véhicule chez«Renault Occasions». Un nombre limité devéhicules sont mis en vente au prix fort, soit àpartir de 1 450 000 DA pour des véhicules2010 et 2011 pour la plupart. Le client intéressépar un véhicule ou pour tout autre renseignementpourra contacter directement«Renault Occasions» via un formulaire. Il seraalors rappelé par téléphone ou par e-mail.Aussi, la plupart de ces véhicules servaientGrossiste en fruits et légumesUn décret exécutif pour régirla professionde mandataire-grossiste enfruits et légumes est désormais soumiseà une réglementation stricte L'activitédéfinie par un décret exécutif publié auJournal officiel n° <strong>16</strong>. Signé le mois dernier parle Premier ministre, Abdelmalek Sellal, cenouveau texte intervient dans le cadre des loisde 20<strong>04</strong> relatives aux pratiques commercialeset à la protection du consommateur et à larépression des fraudes. L'activité de mandataire-grossisteen fruits et légumes, "consisteen la commercialisation, au stade de gros, desfruits et légumes, au sein du marché de gros,pour le compte du mandant ou pour son proprecompte », explique le décret.Cette profession doit être soumise, «préalablementà l'inscription au registre du commerce,à l'obtention d'une autorisation délivréepar les autorités compétentes, aprèssouscription par le postulant à un cahier descharges », indique encore le texte. Cette activitédoit être exercée dans un carreau ou dansun local destiné, à cet effet au sein du marchéde gros, et dont l'attribution s'effectueconformément à la réglementation envigueur. Selon le cahier des charges, pourl'exercice de son activité, le mandataire grossisteen fruits et légumes doit disposer d'uncarreau ou d'un local, disposer d'un comptebancaire et être immatriculé au registre ducommerce dans un délai n'excédant pas unmois à compter de la date d'obtention de l'autorisation.S'agissant de la marchandise vendue,le grossiste est tenu de s'approvisionnerauprès du producteur agricole, de l'importateur,du collecteur livreur et, en cas d'insuffisancede l'offre, auprès des mandataires grossistesactivant au niveau d'autres marchés degros. Outre les informations requises par lesservices et les administrations publics habilités,il est tenu de fournir à l'administration dumarché, les quantités, prix, origines des produitsimportés, les variétés et la destinationdes produits transitant ou stockés dans soncarreau ou local. Le texte souligne surtout que«lorsque les produits présentés à la ventecomme «Test Drive» lors de leur lancement auprofit des journalistes spécialisés, alors qued’autres étaient des voitures utilisées par lepersonnel de l’entreprise, ce qui explique leurkilométrage. Pour le moment, aucune informationn’est disponible sur la légalité de cetteactivité étant donné que Renault <strong>Algérie</strong> disposed’un registre du commerce, lui permettantde commercialiser seulement les véhiculesneufs importés. Les experts du marché del’automobile, eux, encouragent ce type d’initiativespuisqu’elles permettent de mettre de«l’ordre» sur le marché <strong>national</strong> de l’automobile.Il faut savoir que le marché de l’occasiona connu une effervescence ces dernièresannées, notamment après l’interdiction del’importation des véhicules de moins de troisans et la suppression du crédit à la consommation.En effet, ce sont souvent les boursesmoyennes qui se rabattent sur le marché del’occasion car les véhicules neufs ne sont plusà leur portée. Ceci a mené à une montée vertigineusedans les prix d’occasion parfoismême à s’allier aux prix des véhicules neufs. Ace jour, aucune loi n’a régi le marché <strong>national</strong>automobile de l’occasion. Il y a quelquesannées, une initiative a été mise en place afind’organiser le marché de l’occasion en organisantau niveau de la Safex, Pins maritimes, desventes une fois par mois, des voitures d’occasion.Néanmoins, l’initiative a été avortée peude temps après son lancement. Aujourd’hui, lemarché algérien de l’automobil qu’il soit enneuf ou en occasion, est dans tous ses états.Une loi devra donc le régir.H. Z.n'ont pas trouvé acquéreur, le mandatairegrossiste doit soit les retirer du marché ouprocéder à leur entreposage sous-froid oudans les aires de stockage appropriées destinéesà cet effet, ou bien les évacuer de son carreauou de son local, vers un endroit appropriéaménagé à cet effet ». Pour ce qui est desproduits avariés ou impropres à la consommationla réglementation désormais envigueur impose au grossiste de ne "commercialiserque des fruits et des légumes frais,sains et propres à la consommation et conditionnésdans des emballages appropriés. Lecahier des charges de la profession précise enoutre que le commerçant est tenu d'exploiterpersonnellement le local. En cas de non-respectde la réglementation, le grossiste risquele retrait de son autorisation et la radiation duregistre du commerce, précise le texte quiinvite les grossistes déjà en activité à seconformer au dispositions de ce décret dansun délai d'une année.Mohamed B.ALGERIE NEWS Mardi <strong>16</strong> avril <strong>2013</strong>


Distribution d’électricitéRéalisation de 60%des postes électriques> C A P I T A LBOOM7Pour faire face à la forte demande en énergie électrique et remédier au problème de laqualité et de la continuité du service, la Direction de distribution de Gué de Constantinea réalisé plus de 60% des postes électriques prévus dans le cadre du plan d’urgencelancé en prévision de la saison estivale.Notons que les délestagesauxquels arecouru en 2012, legroupe Sonelgaz,notamment dans le sud-est dupays et qui étaient à l’origined’une vague de protestationsdans cette région, « ne se reproduirontpas cet été grâce à cesnouvelles capacités », selon leministre de l’Energie. Une évolutionde 20% en matière deproduction a été enregistréecette année par rapport à l’annéeprécédente. Sonelgaz prometde son côté, de remédier àcette situation en mettant enplace 7 000 nouveaux postestransformateurs pour répondreaux nombreuses pannes d’électricitédues à la surconsommation.Sonelgaz envisage de mettreen service 80% des postesprévus par ce programme avantla fin mai <strong>2013</strong>, alors que lereste devrait s’achever au moisde juin prochain. Le programmed’urgence, s’il fonctionne,devrait augmenter lescapacités de production duréseau <strong>national</strong> de 2 400 mégawatts(MW), sur le réseau interconnectédu nord du pays et200 MW au Sud, notammentdans les régions isolées deTindouf, Tamanrasset, Illizi,Djanet, In Amenas, ... Cetteproduction supplémentairedevrait suffire à réduire largementles coupures d’électricité.A souligner que chaque été, les<strong>Algérie</strong>ns revivent le même scénariocauchemardesque. Ilsdoivent faire face à des coupuresd’électricité en série suite àdes opérations de délestagemenées par Sonelgaz. Lors desfortes chaleurs, l’<strong>Algérie</strong>connaît des pics de consommationet l’électricité ne peut plusêtre fournie dans tous lesfoyers. Evalués à 500 000, lenombre de clients utilisant lesclimatiseurs, Sonelgaz estimeque leur consommation enélectricité équivaut à « une foiset demie celle d’Alger et estchiffrée à 1 000 mégawatts ». Deplus, il est question de fraudedans l’installation de ces climatiseurs.Huit climatiseurs sur 10fonctionnent de manière frauduleuse,selon Sonelgaz. Et lafraude se fait en amont duClimat des affairesL’indice de confiance en haussede confiance global du moisde mars <strong>2013</strong> affiche pour le quatrièmemois consécutif une valeur L’indicepositive (+4), en hausse de 3 points par rapportau mois de février, mais assez proche decelle de décembre 2012 et de janvier <strong>2013</strong>qui était de +5, selon le FCE. Ce qui signifie,pour les chefs d’entreprise une stagnationde leurs activités durant le 1er trimestre<strong>2013</strong> certes, mais à un niveau supérieur àcelui du 4e trimestre 2012. Par rapport aumois précédent, l’amélioration est significativedans le secteur des services dont l’indicateurredevient positif avec un bond de 21points en passant de -6 en février à 15 enmars ainsi que dans celui du bâtiment et destravaux publics dont l’indicateur affichedepuis 3 mois, des valeurs à la fois positiveset en hausse régulière, il passe successivementde 3 en janvier à 13 en mars. En conséquence,60% des chefs d’entreprise du secteurdes services et 50% de celui du BTPHenvisagent d’augmenter la productiondurant le prochain trimestre alors quemoins d'un sur trois et pour le maintient duniveau de production actuel, 33% des chefsd’entreprise du BTPH et 25% du secteur desservices augmenteront les commandes àleurs fournisseurs alors que 17% et 8%diminueront les commandes à leurs fournisseursrespectivement pour le BTPH et lesservices. Par région, l’indice de confiance deschefs d’entreprise de la région Centre estresté invariant ces deux derniers mois ( 4)alors que celui des chefs d’entreprise del’Ouest, a progressé de 13 points en passantde -10 en février à 3 en mars. En matière deperspectives pour le prochain trimestre, lerelèvement du niveau de production estcompteur lors de l’installation.Pour Sonelgaz, il faudraitpour les années à venir mettresur le réseau près de 1 800mégawatts par an en assurant letransport et la distributiondans un programme permanentd’urgence jusqu’à aumoins 2015 ou 20<strong>16</strong>.F.A.A.envisagé par 46% des chefs d’entreprise de larégion Centre et par 30% de la région Ouest,alors que respectivement 17% et 10% se sontprononcé pour la baisse de leur production.Dans l’Union européenne, la crise économiqueperdure, l’indice de confiance a baissé cemois-ci de 1 et 3 points respectivement pourl’ensemble des pays de l’UE et pour la<strong>Fr</strong>ance.La banque américaine Wells Fargo aannoncé une hausse de 23%, supérieureaux attentes, de ses bénéfices aupremier trimestre mais ses activités decrédit immobilier montrent des signesde faiblesse et ses marges continuent dediminuer. L'action Wells Fargo perdaitplus de 1,5% en début de séance à laBourse de New York après ces résultats.La quatrième banque des Etats-Unis parles actifs est numéro un du créditimmobilier aux particuliers dans le pays,ses principaux concurrents ayant réduitleur exposition à ce marché pendant lacrise. Mais le groupe a subi au cours desdeux derniers trimestres d'une baissedes nouveaux prêts, le nombre declients refinançant leurs emprunts ayanttendance à diminuer. Sur janvier-mars, ila accordé 109 milliards de dollars (83,4milliards d'euros) de nouveaux prêtsimmobiliers contre 129 milliards sur lamême période l'an dernier et 125milliards sur les trois derniers mois de2012.CRASHLes ventes au détail aux Etats-Unis ontbaissé en mars pour la deuxième fois entrois mois, montrent les statistiquesofficielles, signe que l'économie pourraitavoir décéléré à la fin du premiertrimestre. Le département du Commercea fait état d'un recul de 0,4% des ventesaprès une hausse de 1% en février, alorsque les économistes interrogés parReuters prévoyaient en moyenne unestabilité après la progression de 1,1%annoncée initialement pour février. Lesestimations s'échelonnaient entre unebaisse de 0,6% et une hausse de 0,8%.Les chiffres des ventes au détail ont étéinhabituellement volatils ces derniersmois, ce qui rend difficile toute tentatived'explication du recul observé en mars :celui-ci pourrait être lié à des hausses detaxes entrées en vigueur en débutd'année mais aussi aux conditionsclimatiques.CHIFFRE12%En 2012, les importations des matériauxde construction ont augmenté de prèsde 12% totalisant 2,89 milliards dedollars contre 2,59 en 2011.ALGERIE NEWS Mardi <strong>16</strong> avril <strong>2013</strong>


8 > P U B L I C I T E10/<strong>2013</strong>09/<strong>2013</strong><strong>Algérie</strong> News <strong>16</strong>-<strong>04</strong>-<strong>2013</strong>Anep 517 452<strong>Algérie</strong> News <strong>16</strong>-<strong>04</strong>-<strong>2013</strong>Anep 517 453Avis d’attribution provisoirede l’avis d’appel d’offre <strong>national</strong> ouvert n°02/<strong>2013</strong>05 mai <strong>2013</strong><strong>Algérie</strong> News <strong>16</strong>-<strong>04</strong>-<strong>2013</strong>Anep 517 463<strong>Algérie</strong> News <strong>16</strong>-<strong>04</strong>-<strong>2013</strong>Anep 517 441ALGERIE NEWS Mardi <strong>16</strong> avril <strong>2013</strong>


C O U P S D E P R O J E C T E U RILS ONT OSÉ LE DIRE En hausseBan Ki-moon9>Le dernier rapport de l’ONU rendu publicvendredi sur la situation au Saharaoccidental reconnaît enfin, la mainmisemarocaine sur les territoirs occupés et lesbrutalités dont est victime le peuplesahraoui. Le royaume chérifien semblemis au pied du mur et son lobbying àNew York n’aura servi à rien.En baisseVahid HalilhodzicMoh-ChérifHannachi«Ceux qui se disent d’être des opposants àma politique de gestion de la JS Kabylie nesont qu’un ramassi de clochards etpersonne n’est capable de me remplacer àla tête du club.»Une moisissureroyaleDes moisissures de couleur orangerécemment découvertes ont reçu lenom du futur roi des Pays-Bas, Willem-Alexander, prince d'Orange, a-t-onappris vendredi auprès desscientifiques qui ont baptisé la nouvellesouche. Cette souche «a été baptiséedu nom du prince d'Orange car laparticularité de cette pénicilline est sacouleur orange, un phénomène trèsrare », a déclaré dans un communiquéPedro Crous, le directeur de l'institutscientifique à l'origine de ladécouverte. Dans un article scientifiqueintitulé «Un hommage à la familleroyale néerlandaise», les scientifiquesdu Bureau central des culturesfongiques (CBS-KNAW), un institut del'Académie royale des arts et sciencesdes Pays-Bas, exposent leur découverteet expliquent pourquoi ils ont donné àcette nouvelle sorte de moisissure lenom de famille «vanoranjei», ce quisignifie «d'Orange», du nom de lafamille d'Orange-Nassau, la familleroyale néerlandaise. Outre lamoisissure Willem-Alexander, quatreautres espèces appartenant à la famillede pénicillines «vanoranjei» ont éténommées selon les prénoms desmembres de la famille royale : lesmoisissures Maxima, Amalia, Alexia etAriana, du nom de l'épouse et des troisfilles du prince.Lyès Merabet«Abdelaziz Ziari ou Djamal Ould Abbèssont les deux faces d’une même pièce. «KiSidi ki Lalla». Nous avons assez depromesses. On nous gave de promessesdepuis deux ans jusqu’à l’indigestion.»Le monde de l’insoliteChavezdans la peauAu Venezuela, le défunt président HugoChavez n'est pas seulement dans lesmémoires avant la présidentielle. Deplus en plus de fidèles inconsolablesl'arborent désormais dans la peau avecun tatouage du « Comandante ».Personne n'aurait prédit un tel succèsparmi les membres du collectif«Irréversibilité», un groupe d'artistes,qui a eu l'idée de monter dans les ruesdes stands de tatouage à la gloire duchef de file de la gauche latinoaméricaine,décédé le 5 mars après unebataille contre le cancer. «On pensaitqu'il n'y aurait que quelques personnes,mais dès le premier jour, on en a eu plusde 200», confie à l'AFP, Uncas Montilla,un dessinateur et tatoueur de 39 ans,incrédule devant la foule qui se pressedevant ses aiguilles, dans le centre deCaracas. Le collectif propose de tatouergratuitement la signature manuscrite deChavez, un symbole qui orne la façadede plusieurs bâtiments publics. «Lasignature du ‘Comandante’ a une valeuremblématique, c'est avec elle qu'il aapprouvé tous les programmes pouraider les pauvres», justifie Montilla.Belkacem Sahli«Il faut le reconnaître, personne n’a réussià convaincre la matière grise algérienneinstallée à l’étranger à rentrer au pays.»Un Galloisvraimenthors-la-loiUn Gallois de 58 ans a été condamnépar la justice britannique à 18 mois deprison après avoir commis son 342edélit, selon des sources concordantes.«C'est l'un des casiers judiciaires lesplus déprimants qu'il m'ait été donnéde voir depuis longtemps», a déclaréle juge du tribunal de Mold (nord duPays de Galles) qui a prononcé jeudi lacondamnation de David Archer, selonle site internet <strong>d'information</strong>sjudiciaires The law pages. Cettecondamnation est la 342e infligée àDavid Archer, qui a notamment étépoursuivi pour 261 vols etcambriolages et a passé 28 années enprison, d'après la presse britannique.Le quinquagénaire, qui a commencé àvoler à l'étalage à l'âge de dix ans,était accusé cette fois d'avoir dérobéun tronc destiné à récolter des donspour des associations caritatives auPays de Galles. David Archer, qui avaitété libéré de prison il y a un mois, avaitégalement enfreint l'interdiction depénétrer dans ces boutiques à laquelleil était soumise depuis 2006. «Vousavez un dossier épouvantable et vousêtes connu pour cibler ces boutiques»,a souligné le juge. L'avocat de ladéfense a fait valoir que le Gallois étaitsorti de prison sans argent et qu'ilétait SDF.> >>Il semblerait, selon certains confrères,que l’entraîneur de l’équipe <strong>national</strong>e defootball songe déjà à la suite à donner àsa carrière. Il aurait envoyé son CV àcertaines fédérations africaines,proposant ses services.Chakib KhelilPas un jour ne passe sans son lot denouvelles révélations concernant desaffaires de corruption, impliquant l’exministrede l’Energie.Mark ZuckerbergSon invention, Facebook, serait àl’origine de 40% des cas de divorceenregistrés ces dernières années dans lawilaya de Laghouat. Un chiffre révéléavant-hier par un groupe de jeunes qui amené une étude sur les «bienfaits» duréseau social.ALGERIE NEWS Mardi <strong>16</strong> avril <strong>2013</strong>


10 > P U B L I C I T E-CODE 2184--Etude de Maître Kaddour MERAD--Notaire-O4,Rue El-Békri-El-Biar-ALGER-SPA GH Komatsu ,Siège social : 06 avenue du Colonel Amirouche, Alger, wilaya d'AlgerCapital Social 824.000.000 DA-DEPOT DE PROCES- VERBAL DES DELIBERATIONSDE L’ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE -Aux termes d'un Acte reçu en l'Etude, le 10 FEVRIER et le 10 MARS <strong>2013</strong>, encours d'Enregistrement : A été déposer un procès-verbal de la réunion de l’assembléegénérale ordinaire du 25 octobre 2012, dont l’objet est :PREMIERE RESOLUTION : L'assemblée générale ordinaire, sur la base du rapportdu conseil d'administration et après avoir pris connaissance de la nominationde Monsieur Sefiane HASNAOUI, action du Conseil d'Administration, décideen conséquence de ratifier cette nomination avec effet rétroactif à compter de ladate de sa nomination sans que la durée de son mandat ne dépasse 6 ans.DEUXIEME RESOLUTION : L'assemblée générale ordinaire, sur la base du rapportdu conseil d'administration et après avoir pris connaissance de la sortie deMonsieur FUMIHIKO Waku du fait de la cession de la totalité de ces actions, estréputé démissionnaire depuis le 10 mars et 13 septembre 2011 date de l'acteétabli auprès de maître AMRANI, notaire à bordj El Kiffan.TROISIEME RESOLUTION :En conséquence de ce qui précède, l'assemblée générale ordinaire, décide deratifier la nouvelle composition du Conseil d'Administration comme suit :M. Abdellah HASNAOUI, Président du Conseil d'Administration ,Mme FerielHASNAOUI, membre du Conseil d'Administration, M. Sefiane HASNAOUI, membredu Conseil d'Administration.QUATRIEME RESOLUTION :L'Assemblée Générale Ordinaire confère tous pouvoirs à M. Hasnaoui Sefianeavec faculté de se substituer tout mandataire de son choix, à l'effet de faireaccomplir toutes formalités de dépôt, notamment au Centre National duRegistre du Commerce, et de publicité prévues par la législation en vigueur.Expédition dudit acte, sera déposée au C.N.R.C de la Wilaya d'Alger.Pour Avis-le Notaire.-CODE 2184--Etude de Maître Kaddour MERAD--Notaire-O4,Rue El-Békri-El-Biar-ALGER-SPA GH Komatsu ,Siège social : 06 avenue du Colonel Amirouche, Alger, wilaya d'AlgerCapital Social 824.000.000 DA-DEPOT DE PROCES- VERBAL DES DELIBERATIONSDE L’ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE -Aux termes d'un Acte reçu en l'Etude, le 10 FEVRIER et le 10 MARS <strong>2013</strong>, encours d'Enregistrement : A été déposer un procès-verbal de la réunion de l’assembléegénérale ordinaire du 25 octobre 2012, dont l’objet est :PREMIERE RESOLUTION : L'assemblée générale ordinaire, sur la base du rapportdu conseil d'administration et après avoir pris connaissance de la nominationde Monsieur Sefiane HASNAOUI, action du Conseil d'Administration, décideen conséquence de ratifier cette nomination avec effet rétroactif à compter de ladate de sa nomination sans que la durée de son mandat ne dépasse 6 ans.DEUXIEME RESOLUTION : L'assemblée générale ordinaire, sur la base du rapportdu conseil d'administration et après avoir pris connaissance de la sortie deMonsieur FUMIHIKO Waku du fait de la cession de la totalité de ces actions, estréputé démissionnaire depuis le 10 mars et 13 septembre 2011 date de l'acteétabli auprès de maître AMRANI, notaire à bordj El Kiffan.TROISIEME RESOLUTION : En conséquence de ce qui précède, l'assembléegénérale ordinaire, décide de ratifier la nouvelle composition du Conseild'Administration comme suit :M. Abdellah HASNAOUI, Président du Conseil d'Administration ,Mme FerielHASNAOUI, membre du Conseil d'Administration, M. Sefiane HASNAOUI, membredu Conseil d'Administration.QUATRIEME RESOLUTION : L'Assemblée Générale Ordinaire confère tous pouvoirsà M. Hasnaoui Sefiane avec faculté de se substituer tout mandataire deson choix, à l'effet de faire accomplir toutes formalités de dépôt, notamment auCentre National du Registre du Commerce, et de publicité prévues par la législationen vigueur.Expédition dudit acte, sera déposée au C.N.R.C de la Wilaya d'Alger.Pour Avis-le Notaire.-CODE 2184--Etude de Maître Kaddour MERAD--Notaire-O4,Rue El-Békri-El-Biar-ALGER-SPA GH Komatsu ,Siège social : 06 avenue du Colonel Amirouche, Alger, wilaya d'Alger ,Capital Social 824.000.000 DA-DEPOT DE PROCES VERBAL DES DELIBERATIONSDE L’ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE-Aux termes d'un Acte reçu en l'Etude, le 10 FEVRIER et le 10 MARS <strong>2013</strong>, en coursd'Enregistrement : A été déposer un procès-verbal de la réunion de l’assemblée généraleextraordinaire du 25 octobre 2012 , dont l’objet est :PREMIERE RESOLUTION :L'assemblée générale extraordinaire, après avoir prisconnaissance de la volonté de désinvestissement de KOMATSU Ltd et compte tenu del'impossibilité pour KOMATSU Ltd de transférer le produit de son retrait de GHKomatsu, prend acte de la décision de KOMATSU Ltd de se retirer du capital de GHKomatsu et consent à l'annulation de ses droits sociaux.DEUXIEME RESOLUTION : En conséquence de ce qui précède, l'assemblée généraleextraordinaire, après avoir pris connaissance du rapport du conseil d'administration,ainsi que l'attestation du commissaire aux comptes Monsieur Abdelhakim Zemir datédu 25 Octobre 2012 décide sous réserve de l'absence d'opposition, la réduction ducapital de la société GH Komatsu de 123.600.000 DA pour le ramener à 700.400.000DA par voie de rachat d'actions détenues par KOMATSU Ltd, en vue de leur annulation,selon les modalités fixées par l'article 712 et 714 du Code de commerce.TROISIEME RESOLUTION : L'assemblée générale extraordinaire, mande le conseild'administration à négocier, et dans un délai maximum de 6 mois à compter de cejour, le montant du remboursement par la société GH Komatsu des actions détenuespar Komatsu Ltd destinées à être annulées et ce, au titre de son retrait du capital deGH Komatsu, aux conditions qui seront fixées par les parties ultérieurement.QUATRIEME RESOLUTION : L'Assemblée Générale Extraordinaire confère tous pouvoirsà M. HASNAOUI Sefiane avec faculté de se substituer tout mandataire de sonchoix, à l'effet de faire accomplir toutes formalités de dépôt, notamment au CentreNational du Registre du Commerce, et de publicité prévues par la législation envigueur.Expédition dudit acte, sera déposée au C.N.R.C de la Wilaya d'Alger.Pour Avis-le Notaire.CODE 2184--Etude de Maître Kaddour MERAD--Notaire- O4,Rue El-Békri-El-Biar-ALGER-SPA GHKomatsu ,Siège social : 06 avenue du Colonel Amirouche,Alger, wilaya d'Alger ,Capital Social 824.000.000 DA.– DIMINUTIONDU CAPITAL SOCIAL -Aux termes d'un Acte reçu en l'Etude, le 10 FEVRIER et le10 MARS <strong>2013</strong>, en cours d'Enregistrement : les associésont décidés la modification de la- dite société en modifiantl’article 6 et 7 de la manière suivante : suivant P.V del’assemblée générale extraordinaire en date du 25 octobre2012 et 10 janvier <strong>2013</strong> , et suivant attestation ducommissaire aux comptes Mr ZEMIR Abdelhalim , ayantson siège à Bab El Oued(ALGER)12, Av MohamedBOUKELLA, en date du 25 octobre 2012 le capital socialqui été de 824.000.000,00 DA a été diminué à700.400.000 ,00 DA, suite au retrait de l’actionnaireKOMATSU Ltd à concurrence de 123.600.000 ,00 DA.Expédition dudit acte, sera déposée au C.N.R.C de laWilaya d'Alger.Pour Avis-le Notaire.ALGERIE NEWS Mardi <strong>16</strong> avril <strong>2013</strong>


dclgéa a eAnalyses &DécryptagesLa rédaction d'<strong>Algérie</strong> News propose unenouvelle rubrique dédiée à l'analyse et audécryptage de l'actualité qui nous concerneet qui nous entoure.Nous lançons un appel à tous ceux et toutescelles qui veulent y contribuer à travers desarticles ou des propositions. Vos contributionsseront les bienvenues.Contact : ayachi<strong>news</strong>@yahoo.fr11Politique de l’emploi et le taux réelde chômage en <strong>Algérie</strong>Un mensonged’EtatPar Abderrahmane MebtoulLe ministre du Travail donne, depuis desannées, des chiffres erronés sur le taux dechômage en <strong>Algérie</strong>, pouvant induire en erreurles plus hautes autorités et la populationalgériennes. Pour preuve, les tensions socialesactuelles dans la majorité des wilayas où leschômeurs en majorité des jeunes diplômés, parmillions, réclament du travail, laissant les forcesde sécurité face à la population sans aucuneintermédiation.Lire > pages 12 et 13Amine B./D. NewsÇa va se savoirLes guignols del’info et le silencedes agneauxParMassinissaBoudaoudIl n’est pasencore tempspour que le sujetfasse les chouxgras des médias, mais dans les chaumières,les salons et les cafétérias, onsuggère des noms, on dégomme d’autreset on écorche le parcours et lesprofils du futur locataire d’ElMouradia. Entre tous ces futurs candidats,certains ont pris déjà le trainen marche. Des ministres de laRépublique découvrent l’Etat dedroit, une fois démis de leurs fonctionsou remerciés pour services rendusà leur système-géniteur, qui les aenfantés et enfanta avec eux la médiocritéet la « médiocratie ». Certainsperdent la couleur politique et s’enmêle les pinceaux dans des sortiesmédiatiques cacophoniques sansimpact politique, d’autres se découvrentles vertus de l’opposition, entirant à boulets rouges sur tout ce quibouge. Une troisième catégorie préfèrele silence des carpes, attendant lepassage du cyclone pour rebondir aumoment opportun. Le fleuve prendun nouveau détour ; le langage unnouveau timbre et le discours unnouveau ton. Ils font tout pour plaireaux Princes, en soignant les mots,ciselant le verbe et en gardant cesmasques d’hypocrisie qui se nourrissentd’ambitions mal acquises. Cesont ces mêmes figures qui apprennentleurs rôles : un nouveau castingpour un autre scénario politique. Lakermesse cache bien ses surprises cardes guignols de l’info y prendrontpart pour les shows médiatiques, deslièvres pour élever la cadence d’unmatch combiné et des bateleurs defoire pour amuser la galerie. Il y auraaussi ces agneaux qui garderont toujoursle silence après avoir passé telsdes Ovni dans le ciel politique algérien,Benflis et Hamrouche en saventquelque chose. Et pourtant, tout cebon monde sait qu’une fois au gouvernail,ils n’auront de mission quecelle de poursuivre la navigation àvue, à faire bonne figure et à amasserdes fortunes avant de prendre la poudred’escampette. C’est la guigne quipoursuit le pays depuis sa confiscation.Le triste sort d’un Etat grabatairequi a des gouvernants qui gèrentmais ne décident pas, et des décideursqui gouvernent et ne gèrent guère.Dans quelle catégorie doit-on placerl’ex-secrétaire général du FLN ? Dansl’entretien qu’il a accordé à <strong>Algérie</strong>News, Belkhadem fait des confidencessur le bilan du président de laRépublique. Et pour la première fois,Ils font tout pourplaire aux Princes, ensoignant les mots,ciselant le verbe et engardant ces masquesd ’ hypocrisie qui senourrissentd’ambitions malacquisesle fidèle des fidèles relativise l’apportde son ex-patron. Le boss n’est plusbeau à ses yeux. Les trois objectifs duPrésident, qui sont la réconciliation<strong>national</strong>e, l’image de l’<strong>Algérie</strong> àl’étranger ont été relativementatteints. Ils restent insuffisants, dit-il.Belkhadem n’aurait jamais osémédire si il n’avait pas été traîné dansla boue par ses compères.Contrairement à son parti, le FLN,qui a toujours milité pour un régimeparlementaire, Belkhadem trouve,après la longue et dure solitude d’un«barbflène», que le présidentiel est leplus adapté aux <strong>Algérie</strong>ns, immaturespour le parlementaire. Il faut direqu’après des années de plaidoirie auperchoir, l’ex-SG change de fusild’épaule. Sa position certes n’est pascornélienne, mais quasiment kafkaïenne.La seule explication possibleà cet avatar politique, est que l’exhommefort du FLN entend faire desconcessions pour entrer dans les bonnesgrâces des décideurs, quitte àtronquer les principes de base de safamille politique. Dans sa bataille inachevée,le temps semble joué contreles redresseurs, qui ne sont pas parvenusà trouver un «dresseur» des fouleset une alternative à la crise que traversele doyen des partis. Belkhadem acompris a posteriori qu’il est impossiblede ramer à contre-vents et marées.Il a assimilé aussi, mais tardivement,que c’est parce qu’on a tourné le dos àtoutes les meilleures options, qu’onnous somme de choisir entre le mauvaiset le pire. Le mauvais pour l’exsecrétairegénéral est qu’il estcontraint de retourner à la case dedépart en faisant des concessions. Ildoit gagner une fois encore laconfiance des militants après en avoirfini avec ses ennemis du mouvementde redressement. Le pire qui pourraitlui arriver, c’est de voir la vanité de sestentatives et de ses mouvements erratiquesinutiles. Le peuple s’est égaréjustement entre ces guignols de l’infoet ce silence des agneaux, sachant pertinemmentqu’en <strong>Algérie</strong>, les hommesne servent qu’à meubler le décor, carce sont toujours les stéréotypes et lesdogmes qui gouvernent jusqu'à nouvelordre. Et ça… ça va se savoir.ALGERIE NEWS Mardi <strong>16</strong> avril <strong>2013</strong>


12 dclgé a a eDécryptageAnalyses &DécryptagesPolitique de l’emploi et le taux réel de chômage en <strong>Algérie</strong>Un mensonge d’EtatCe ministre qui a menti aux<strong>Algérie</strong>ns, a donc une lourderesponsabilité. Comment a-t-onpu abaisser le taux de chômageavec le dépérissement du tissuproductif dont l’industrie représente à peine5% du PIB ? Selon l’adage : «lorsque le bâtimentva tout va», en ce XXI e siècle et à lalumière des bulles immobilières, cet adagetient-il toujours la route ? Miser uniquementsur la résolution de la crise du logementsans entrevoir la dynamisation de lasphère productive avec l’épuisement inéluctabledes hydrocarbures traditionnels dans15 à 20 ans, ne conduit-il pas l’<strong>Algérie</strong> droitau mur avec le risque d’une implosionsociale différée, la cellule familiale et lestransferts sociaux de 18 milliards de dollarsen 2012 non ciblés et mal gérés, permis grâceà cette rente, servant temporairement detampon social ? L’entreprise et l’innovationpermanente au sein de cette économiemondialisée, monde turbulent et instable,renvoyant à la nécessaire vision stratégiquecomme facteur d’adaptation, ne sont-ils pasla voie salutaire pour un développementdurable ? Comment fera-t-on pour absorberla sortie uniquement pour l’enseignementsupérieur de 2 millions d’étudiants à horizon2015/2017, et un flux additionnel globalde 350 000/400 000 par an ? Paradoxe, avecle taux officiel annoncé, l'<strong>Algérie</strong> ne devraitellepas connaître de remous sociaux ?Pourquoi donc ces données euphoriquesdéconnectées de la réalité sociale ? J’invitedonc pour éclairer l’opinion publique, leministre du Travail, en tant qu’expert inter<strong>national</strong>,à un débat public sur la politiquede l’emploi qu’il préconise et sur les donnéesqu’il livre régulièrement, concernant le tauxde chômage connaissant le dossier, ayant euà diriger un audit sur l’emploi et les salairespour le gouvernement entre 2007/2008, avecun diagnostic serein et des propositionsconcrètes (1).1 - N’a-t-on pas assisté au communiquéde l’APS en date du 8 août 2011, je le cite :«Quelque 1 090 435 emplois ont été créésdurant le 1er semestre de 2011, indique unbilan des services du Premier ministre». LePremier ministre a-t-il été induit en erreurpar le ministre de tutelle ? D’après ce document,le chômage en <strong>Algérie</strong>, était déjà en2011 en voie d’éradication. Pour le ministredu Travail, le taux de chômage s’établirait à15% en 2007, 11,3% ente 2008/2009, 10,2 %en 2010, 10% en 2011 et 9,5% en 2012 surune population active estimée à environ 11millions fin 2012. Cela signifie qu’avec unedemande additionnelle d’emplois d’environ350 000/400 000 par an, minimisant d’ailleurs,la demande féminine que le taux decroissance réel a permis, en plus d’absorberde ce flux, de réduire le stock précédent. Or,il existe une loi économique valable pourtous les pays, qui dit que le taux d’emploi estcalculé en fonction de l’entreprise, ne créantpas des emplois par décret, du taux de croissanceet des structures des taux de productivité,la crise mondiale actuelle étant unecrise de la sphère réelle. Comment avec untaux de croissance selon les rapports internationauxde 3% entre 20<strong>04</strong>/2012 peut-onavoir créé autant d’emplois, malgré unedépense publique entre 20<strong>04</strong>/2012 d’environ500 milliards de dollars alors que le taux decroissance aurait dû être entre 10 et 15% :mauvaise allocation des ressources, mauvaisegestion avec des surcoûts exorbitants etcorruption expliquent cette situation. Enfait, le pays dépense deux fois plus pouravoir deux fois moins de résultats par rapportaux pays similaires du niveau du bassinméditerranéen selon une récente étude pourla région MENA. Des calculs précis que jepeux mettre à la disposition des lecteurs,montrent clairement que sur les 6% decroissance hors hydrocarbures officiellement80% l’ont été par la dépense publiquevia les hydrocarbures et que les entreprisesévoluant dans le cadre des valeurs inter<strong>national</strong>escontribuent à moins de 20% duProduit intérieur brut. Pour preuve,l’<strong>Algérie</strong> exporte 98% en hydrocarbures brutet semi-brut et importe plus de 70% de sesbesoins. Toujours dans ce cadre, 70% de ladépense publique ont été absorbés par lesinfrastructures (dont BTPH) qui ne sontqu’un moyen, l’entreprise et le savoir étantdévalorisés. Preuve à l’appui, le poste servicesest passé de 2 milliards de dollars en2002 à plus de 12 fin 2012 avec ce paradoxe,fuite des cerveaux algériens et appel à l’assistanceétrangère. Après la fin des chantiers,que deviendront ces milliers de travailleursen espérant une non-chute brutale du coursdes hydrocarbures due à la crise mondiale.A-t-on médité la crise immobilière enOccident et notamment en Espagne ?L’actuelle structuration économique et lesdifférentes institutions, chargées de promouvoirl’investissement et l’emploi, organesbureaucratiques, se sont avérés un véritableéchec avons-nous noté dans notre rapporten 2008. Le peu de performance estconfirmée par la tertiairisation de l’économie(83% de la superficie économique), ladominance des entreprises unipersonnellesà responsabilité limitée (Eurl-48,84%) suiviesdes sociétés à responsabilité limitée(Sarl-41,96%). Fait plus grave, l’ONSconfirme certaines enquêtes au niveau del’ANDI et l’Ansej où les dépôts de bilandépassent 40%, ces cinq dernières années,c’est-à-dire d’entreprises radiées du répertoiredes entreprises pour cessation d’activités.2 - Il ne suffit pas de donner des intentionsmais les réalisations effectives en distinguantla part devises et la part dinar, tantdes équipements que des entrants, le toutafin de dresser une balance devises prévisionnellenon biaisée, tenant compte de laconcurrence inter<strong>national</strong>e. Quel a été ledevenir des projets qui ont bénéficié desavantages financiers et leur durée de vie et lenombre de faillite ? Cette euphorie actuelleoù la majorité des jeunes déposent des dossiersà l’Ansej se concrétiseront-ils parl’émergence d’entrepreneurs dynamiquesalors que ceux déjà installés souffrent descontraintes d’environnement (bureaucratie,système financier inadapté, foncier, rareté dela main-d’œuvre qualifiée et adaptée) ? A-tontenu compte des sureffectifs dans lesadministrations et entreprises publiques, laproductivité du travail en <strong>Algérie</strong> selon lesrapports de l’OCDE étant une des plus faiblesau niveau du bassin méditerranéen. Ils’agit de ventiler les emplois à valeur-ajoutée,des emplois non productifs ou faiblemeconrectemeffratquuntesqudisdetivlesresenvivchipoévidirdasoun’ochôqupod’IsonEtanivtauofflasanleflapacibproimAlgdedoconprolesetdeunvoid’imol’Adeexp(éqd’uà ll’hrévdend’un’eproconunsocsupd’iquàaupatreobderenunvocnoalgALGERIE NEWS Mardi <strong>16</strong> avril <strong>2013</strong>


Décryptage13nt productif (le commerce de détailnaît une implosion selon le dernierensement du registre du commerce), desporaires qui constituent le plus gros desectifs. Dans ce cadre, quelle est la structuiondes effectifs recrutés par niveau dealification, la ressource humaine étante richesse bien plus importante que toulesrichesses d’hydrocarbures ? Enfin,elle est la part de l’emploi informel entinguant les emplois à valeur-ajoutée etla sphère informelle marchande spéculaedominante. Le taux officiel redressé parsureffectifs, les emplois fictifs temporai-, le taux de chômage ne fluctuerait-il pastre 20 et 25%. C’est que les <strong>Algérie</strong>nsent dans la réalité et ne mangent pas lesffres. Car, comment mener une bonnelitique sans avoir un tableau de bord clair,tant de falsifier les données. Il s’agit dee la vérité, rien que la vérité, ni verserns la sinistrose, ni dans l’autosatisfaction,rce de névrose collective. Les Espagnolsnt pas honte d’affirmer que le taux demage est de 24% dû à la crise économie.Invoquer des données qui ne corresndentpas à la réalité surtout à l’èrenternet où le monde est devenu une maideverre, favorise tant le divorcet/citoyens que le discrédit de l’<strong>Algérie</strong> aueau inter<strong>national</strong>. C’est que corrigé, lex de chômage et le taux de croissanceiciels sont des taux artificiels irrigués parrente des hydrocarbures avec des salairess contreparties productives pour calmerfront social. Il en est de même pour l’intionque l’on comprime artificiellementr des subventions généralisées et nonlées, source de gaspillage et de fuite deduits hors des frontières, donc avec despacts mitigés sur le pouvoir d’achat desériens, faute de production suffisante etmécanismes clairs de régulation avec laminance de la sphère informelle quitrôle les principaux segments clefs desduits de première nécessité. Cela traduitliens dialectiques entre la logique rentièrel’extension de cette sphère, de la nécessitéla transition d’une économie de rente àe économie hors hydrocarbures, qui reneà une autre gouvernance. Et à l’urgencemaginer dès aujourd’hui, un nouveaudèle de consommation énergétique carlgérie sera importatrice, tenant comptela forte consommation intérieure, desortations extrapolées car dépensantuipement et fonctionnement) sur la basen cours de plus de 100 dollars, de pétrole’horizon 2020 et de gaz conventionnel àorizon 2025/2030. Sans cela, ce sera laolution sociale permanente avec des incicespolitiques désastreuses.En conclusion, je considère que le rôlen cadre de la nation, de l’intellectuel,st pas de produire des louanges contreductivesmais d’émettre des idéesstructives, base de l’action concrète, pardiscours de vérité pour faire avancer laiété. Notre seul souci, servir les intérêtsérieurs de l’<strong>Algérie</strong>, au moment oùmportants bouleversements géostratégiess’annoncent. Dans ce cadre, je suis prêtun débat public contradictoire productifniveau des télévisions algériennes animér des journalistes spécialisés avec le minisduTravail. Monsieur le ministre, notrejectif commun est les intérêts supérieursnotre beau et cher pays, l’<strong>Algérie</strong>, en réféceaux valeurs du 1er Novembre 1954,e <strong>Algérie</strong> républicaine, démocratique et àation sociale, auxquelles se sont sacrifiéss valeureux chouhada. La populationérienne qui est en droit de savoir jugera.Israël-discrimination racialeHonte à Simon Perez,honte à la <strong>Fr</strong>ancePar René NabaUn incidentstupéfiant «àcaractère raciste»,mettant en causedes personnalitésisraéliennes depremier plan, s’estproduit vendredi 8mars <strong>2013</strong> à 10h30, àla Gare du Nord àbord du train Thalysen provenance deBruxelles (Belgique)avec à son bordShimon Perez.Al’arrivée du présidentisraélien, sa délégation afait l’objet d’un singuliertraitement assurésur une «base confessionnelle».La manutention de l’opérationavait été confiée à la sociétéItiremia SAS, une filiale dugroupe SNCF, dont le directeurgénéral est Sébastien Budillon etle chef de site Patrick Vidal.L’accès du train a été interdit auchef de bord qui était noir et unconducteur d’un autre train,d’origine maghrébine, a étéempêché de rejoindre son poste.En pièce jointe, le communiquédu syndicat et le trac mis au pointpour distribution aux salariés del’entreprise. Visiblement, au prétextede considérations de sécurité,le chef de l’Etat d’Israëlparaît vouloir imposer à la <strong>Fr</strong>ancel’apartheid que son pays appliqueaux Palestiniens. S’il craint tantpour sa longévité, il pouvait prendrel’avion et atterrir loin desconcentrations urbaines. Unapartheid subliminale comme entémoigne l’amputation traumatisanteque ce pays, «unique démocratiedu Moyen-Orient, selon laformule consacrée», a infligée auxFalashas, la stérilisation des femmesjuives noires éthiopiennes.Pas de Noirs, ni d’Arabes avec enfiligrane, en sous-entendant, pasde musulmans. Comme là-baschez nous, dit : «Bus only for arabes»et féminité éventrée pour lesFalashas, les juives éthiopiennes,comme à l’époque du Klu KluxKlan. Bien voyons : Noirs, Arabes,musulmans... «Des sous-hommes»comme dirait son amidéfunt Georges <strong>Fr</strong>èche, ou sonami blackboulé Nicolas Sarkozy«la racaille»… qui égorge lesmoutons dans les baignoires» etque l’on doit «nettoyer au karcher».Quelle amnésie. Quelledérive mentale. Comment ignorez-vousà tel point les enseignementsde l’Histoire, ShimonPerez, vous, dont les coreligionnairesen ont grandement pâti del’intolérance, de la xénophobie etdu racisme.Quelle amnésie. Quelle dérivementale pour la SNCF, coutumièrede discrimination avec lestrains remplis de Juifs au départde Drancy vers les camps deconcentration d’Allemagne et dePologne.Les Noirs, les Arabes, lesmusulmans sont vos successeursdirects dans l’ordre de la stigmatisation,vous, les Juifs, quin’avaient cessé des siècles durant,à être persécutés parce que Juifs.Noirs, Arabes, musulmans,quatre cent mille d’entre eux ontcombattu durant la SecondeGuerre mondiale (1939-1945)pour libérer la <strong>Fr</strong>ance du jougnazi, vos bourreaux et tortionnaires.Nous ne sommes pas dupes devos manigances. Les procédésd’intimidation auxquels s’estlivrée la direction générale auprèsdes collaborateurs de l’entreprisepour les réduire au silence, entenant des propos lourds de sousentendussont indignes d’unedirection générale qui aurait dû,d’elle-même, s’offusquer du comportementde son hôte, plutôtque de chercher à pénaliser lescollaborateurs de l’entreprise, enservice commandité.Il ne sert à rien de pleurer surle lait versé et de se revendiquerultérieurement comme les dignessuccesseurs de Guy Mocquët. Lalibre expression de l’opinionrelève d’une saine pratique de ladémocratie et dans le cas d’espèced’une saine pratique de la démocratieau sein de l’entreprise, gagede son bon fonctionnement etindice de l’attachement des collaborateursà sa bonne marche et àson bon renon.Démarche d’autant plus malvenueque l’entreprise est constituéede 90,9% de Noirs etd’Arabes et qu’elle a souscrit à laCharte de la diversité.Gageons que M. Manuel Valls,ministre de l’Intérieur, chargé dumaintien de l’ordre et de la cohésionsociale, si soucieux du bonrenom d’un pays auquel il est«éternellement attaché», du faitde son mariage avec une musiciennede confession juive, sauray mettre bon ordre.Shimon Perez venait deBruxelles où il avait plaidé auprèsde l’Union européenne l’inscriptiondu Hezbollah sur la liste desorganisations terroristes, avecpour objectif sous-jacent d’affaiblirl’Iran, prélude à une éventuelleaction militaire.Cette opération était doubléed’une opération de charme et derelations publiques destinées àdémontrer le caractère œcuméniquede sa démarche et ses intentionspacifiques :- Opération de charme en cequ’elle coïncidait avec l’envoi àNew York de la chanteuse Riva,une Israélienne d’origine juiveiranienne, pour chanter la Paix.- Opération de relations publiques: la rencontre avec le groupedes Oulémas de <strong>Fr</strong>ance conduitspar le <strong>Fr</strong>anco-Tunisien HassanChalghoumi, a eu lieu dimanche,soit 48 heures après l’incidentraciste de la gare du Nord.«Le coup de Chalghoumi» s’estrévélé, postérieurement, une opérationde diversion à bon compteen ce que le fait de recevoir le lendemaind’une requête raciste unevingtaine de dignitaires religieuxmusulmans n’absout pas leracisme du donneur d’ordre, maisle discrédite d’autant plus durablementque l’interlocuteur privilégiéde l’iman de Drancy n’estautre que Gilles Bernheim, legrand rabbin de <strong>Fr</strong>ance, plagiaireet faussaire, mis en congé depuissa déconfiture intellectuelle etmorale.Nul ne conteste à HassanChalghoumi ses choix, mais ilimporte pour sa crédibilité qu’ilfasse le bon choix. Ni ShimonPerez, Ni Gilles Bernheim, ne luiont porté chance. Qu’il soit plusprudent la prochaine fois.R. N.ALGERIE NEWS Mardi <strong>16</strong> avril <strong>2013</strong>


14 dclgé a a eKiosque inter<strong>national</strong>Analyses &DécryptagesPortrait : A 11 ans, un Libanaispublie son premier romanet envisage une trilogieRania Massoud,L’Orient Le JourCoupures d'électricité,crise économique,malaise social, clivagespolitiques accrus... Faceà l'ambiance générale quelquepeu délétère, L'Orient-Le Jours'est lancé un défi : trouver unebonne nouvelle chaque lundi.Il n’a que onze ans et vient depublier son premier roman, uneœuvre de science-fiction. « TheIcy Kidnapper », de Habib JalilSaad, est l'histoire d'une aventureintergalactique dont le héros, unjeune garçon prénommé MasaioDingo, essaie, avec l’aide de sesamis, de retrouver sa famille kidnappéepar un redoutable criminelextraterrestre.Un voyagechargé de suspense que le jeuneHabib, originaire de Deddeh,dans le Koura (nord), affirmeavoir rédigé en s’inspirant deséries fantastiques. « J’avais envied’écrire des histoires sur desReportage photos Liberationsuperhéros qui ressemblent àHarry Potter ou Percy Jackson »,raconte-t-il à Lorientlejour.com. «Si (J.K. Rowling et Rick Riordan)ont pu imaginer de telles histoires,pourquoi ne serais-je pascapable de le faire moi aussi ? »,dit-il avec assurance. Une foisqu'il a eu en tête les grandes lignesde « The Icy Kidnapper », le jeuneHabib s'est attelé à la rédaction,chapitre après chapitre, nuit aprèsnuit, pendant environ un an. «L’histoire se révélait naturellement,je n’ai pas dû faire face àbeaucoup de difficultés, assure-til.Je voulais surtout rester consistantdans le déroulement des événementset trouver des solutionslogiques aux problèmes auxquelsfaisait face mon héros ». « J'aidouté parfois, reconnaît-il, maisheureusement, cet état ne duraitpas trop longtemps ».Habib aconfié la relecture à sa mère,Aline, sa « plus grande admiratrice». « L’idée d’écrire ce livre luiest venue de manière très spontanée,raconte cette enseignante dudépartement de pharmacie à laLebanese American University(LAU). Personne ne l’a poussé àécrire, c’est lui qui a tenu à allerjusqu’au bout de son histoire etpublier son roman ». « Son père etmoi sommes très fiers que notrefils ait réussi à développer sontalent. Nous sommes là pour l’encourager». Après leur mariage, en1999, Aline et Jalil Saad ont quittéle Liban pour s’installer dans leMichigan, aux États-Unis. «Habib est né là-bas, il y a passé laplus grande partie de sa vie », ditsa mère. Quand les Saad sontfinalement rentrés au Liban en2007, Habib avait un peu plus desix ans. « J’étais très contente derelire ses écrits parce que j’étaisintéressée de savoir à quoi il pensait», dit-elle. « Mais étantquelqu’un de formation scientifique,je ne pouvais pas l’aider surle plan linguistique ou littéraire,ajoute Aline. Il voulait surtoutsavoir si telle idée était claire pourle lecteur ou si un autre passageétait drôle ou pas ».Une fois lelivre rédigé et relu par maman, lesparents de Habib l'ont transmis àdeux de ses anciennes enseignantesaux États-Unis. Ces dernièresconseillent aux Saad de prendrecontact avec Liz Reed, responsabled’une maison d’édition spécialiséepour enfants (BlueRooster Press). « C’est ce quenous avons fait », poursuit Aline.« Liz était très méticuleuse etcharmante, dit-elle. Nous avonsparlé avec elle à plusieurs reprisesvia Skype et par téléphone. Elle aeffectué toutes les corrections linguistiquessans toucher aucontenu de l’histoire ».Pour Habib, « toute cette expérienceétait très amusante »,même si elle a « demandé beaucoupd’efforts ». A part la lectureet l’écriture, le jeune Libanaisavoue aimer le foot et le basket, etjouer de la guitare et du piano. «J’aime le baseball aussi, mais c’estun sport qui n’est malheureusementpas pratiqué au Liban », ditil.Envisage-t-il d’écrire un autrelivre ? « J’ai déjà commencé à travaillersur un nouveau livre!,lâche-t-il tout excité. Je comptefaire une trilogie ».Un enfant dans les ruines. Installée sur les rives de l'Euphrate, DeirEzzor, ville de quelques centaines de milliers d'habitants, était autrefoisle fleuron de l’industrie pétrolière syrienne. La ville est ciblée par lesobus et roquettes depuis juin 2012. (Photo Khalil Ashawi. Reuters)Mi-mars, un combattant de l'Armée libre sur la tombe de son père, tuépas un bombardement du régime. Les parcs publics de la ville ont étéreconvertis en cimetière. (Photo Khalil Ashawi. Reuters)Un combattant de l'armée libre syrienne (l'ASL) le 6 avril dans l'undes tunnels qui servent à circuler à l'abri des snipers. Celui-ci fait30 mètres de long. L'ASL dit contrôler la majeure partie de la ville.(Photo Khalil Ashawi. Reuters)Un jeune vendeur de rue, le 5 avril. Le bazar principal,pilonné, est fermé depuis plusieurs mois, comme la plupartdes commerces. (Photo Khalil Ashawi. Reuters)Un combattant de l'arméelibre à la sortie d'un tunnel,le 2 avril. (PhotoKhalil Ashawi. Reuters)ALGERIE NEWS Mardi <strong>16</strong> avril <strong>2013</strong>


Kiosque inter<strong>national</strong> dclgéa aAnalyses &Décryptagese15Affaire Cahuzac,l'armée a eu sa peauPatrick Vallélian, L’Hebdo SuisseJérôme Cahuzac voulait couper les ailesde l’armée française sur l’autel de larigueur budgétaire. Elle l’a fait chuter.Récit d’une affaire d’Etat.Le lundi 18 mars <strong>2013</strong> au soir, le ministrede la Défense Jean-Yves Le Drian a rendezvousdans ses bureaux de l’Hôtel de Brienne,à Paris, avec Jérôme Cahuzac, le ministredélégué chargé du Budget. C’est la réunionde la dernière chance pour une armée françaisequi risque d’être la grande sacrifiée surl’autel de la rigueur et des économies budgétairesdu gouvernement de <strong>Fr</strong>ançoisHollande. Face à une croissance nulle, unchômage en forte hausse ou encore à desrentrées fiscales en baisse malgré l’augmentationdes impôts, le président n’a de toutemanière pas le choix. Le déficit va dépasser labarre des 3% du produit intérieur brut (PIB)s’il ne fait pas maigrir le mammouth. Et c’estvers la «grande muette» qu’il se tourne. Ilveut appliquer des remèdes drastiques àl’institution qui pèse grosso modo 1,5% duPIB. Comme en Suisse, son budget est unedes seules réserves stratégiques du gouvernement,indique Christophe Guilloteau,député UMP et surtout membre de laCommission de défense de l’Assemblée<strong>national</strong>e. «Et puis, à la différence des enseignantsou des infirmières, vous ne verrezjamais des militaires descendre dans la ruepour manifester contre la détérioration deleurs conditions de travail. Ils souffrent ensilence. Mais clairement, ils en ont assezd’être une variable d’ajustement budgétairealors que beaucoup reçoivent leur solde avecdu retard à cause de prétendus problèmesinformatiques», illustre Jacques Lamblindéputé UMP et membre de la Commissionde la défense <strong>national</strong>e et des forces armées,même si en mars 2012 des femmes de militairesont manifesté contre la précarisationde leur statut. Un mouvement vite étouffépar des pressions sur leurs maris.Cahuzac se montre d’emblée très offensif.Il veut tailler dans le vif avec une couped’au moins 1 milliard d’euros pour 2014 etde plusieurs milliards d’euros les années suivantes.C’est ce qu’il veut proposer dans lafuture loi de programmation militaire(LPM) qui court de 2014 à 2019. Elle fixeraitainsi le plafond de dépenses pour l’armée à1,1% du PIB, soit un plus bas historiquepour une institution qui pesait 5,44% duPIB au plus fort de la guerre froide. En gros,cette hypothèse «Z» qui devrait être inscritedans le Livre blanc sur la Défense et laSécurité <strong>national</strong>e impliquerait la suppressionde 31 régiments dans l’armée de terre, lavente du porte-avions Charles-de-Gaulle àl’Inde ou au Brésil, l’annulation des commandesdes hélicoptères de combat Tigre oude deux sous-marins nucléaires Barracuda,l’arrêt de la production des Rafale et del’A400M, l’avion-cargo d’Airbus dont leslivraisons devraient débuter cette annéeencore. Plus de 51 000 postes seraient égalementsupprimés dans l’armée, soit l’effectifde l’armée de l’air. Des dizaines d’autres disparaîtraientdans les industries militairesfrançaises qui pèsent pourtant plus de <strong>16</strong>0000 emplois et ne chôment pas alors quel’Asie se réarme à vitesse grand V. Des basesfrançaises à l’étranger seraient fermées,notamment dans le Golfe ou en Afrique. Lesbudgets du Renseignement extérieur et intérieurseraient également revus à la baisse.En face de celui qui passait encore celundi soir 18 mars pour l’homme fort dugouvernement Hollande, Jean-Yves Le Drianforme un carré digne des soldats suisses. Ils’arc-boute sur le statu quo à 1,5% du PIBou, au pire, sur l’hypothèse «Y». Il veut bienfaire des économies même si les arméesguerroient au Mali. Sa proposition: jusqu’à 2milliards de moins par an, 30 000 suppressionsde postes à la Défense et 15 000 dansl’industrie de l’armement public. Les deuxministres ne trouvent pas de terrain d’entente.Mais comment le pourraient-ils tantl’option Cahuzac est indigne d’une puissancemondiale qui siège au Conseil de sécuritéde l’ONU, estiment les spécialistes. Ellela priverait en tout de sa puissance de projection.En clair: la <strong>Fr</strong>ance n’aurait plus lesmoyens de guerroyer au Mali ou enAfghanistan…Or, heureux hasard, alors que la situationest bloquée et que Hollande, qui reste le chefdes armées, est censé trancher le vendredi 22mars, voilà qu’éclate – vraiment – l’affaireCahuzac, quelques heures après cette séanceà l’Hôtel de Brienne. Le ministre du Budgetdémissionne en effet le 19 mars après l’ouvertured’une enquête judiciaire à sonencontre pour blanchiment de fraude fiscale.On connaît la suite. Après avoir étéentendu le mardi 2 avril par les juges du pôlefinancier du Tribunal de grande instance,Cahuzac avoue avoir menti au sujet de sescomptes à l’étranger. La descente aux enfersest désormais programmée pour l’ancienEdward aux mains d’argent du gouvernementHollande.Un hasard, disions-nous! Pas vraimentselon plusieurs sources sécuritaires rencontréespar L’Hebdo à Paris. «Cahuzac?L’armée a eu sa peau. On ne s’attaque pasimpunément à nous», lance même triomphalementun militaire proche des Servicesde renseignement. «Il voulait notre mort.Nous l’avons eu. Et d’autres ministres pourraientsuivre si Hollande continue sur cettevoie.»Info ou intox? S’il est difficile d’obtenirdes confirmations officielles dans cedomaine, la thèse d’un coup des Servicessecrets contre le ministre tient la route,estime Christophe Guilloteau, qui a l’impressionque le système a dit stop. D’autantque les autorités judiciaires genevoises quiont reçu le 19 mars <strong>2013</strong> une demande d’entraidejudiciaire se sont étonnées de la précisiondes informations de la justice françaiseau sujet des comptes bancaires du ministredans les banques Reyl & Cie et UBS.Service de renseignement. La patte desServices de renseignement français, estimentplusieurs de nos sources. «Et ne croyez pascomme vous avez pu le lire ici ou là que c’estPatricia Cahuzac, la future ex-femme duministre qui a précipité sa chute. Si elledevait connaître l’existence d’un compte enSuisse, elle aurait été incapable d’en transmettreles numéros à la justice.» Et rien nedit qu’elle avait effectivement engagé desdétectives privés pour enquêter sur la vie etle patrimoine de ministre de son mari. Elles’en est en tout cas toujours défendu.Non, la vérité est plus crue, poursuitnotre informateur. «Nos services traquentdepuis plusieurs années les fraudeurs du fiscà l’étranger et notamment en Suisse où noshommes sont très présents.» En outre, le casCahuzac ne leur était pas inconnu puisqu’ilavait déjà été dénoncé en 2008 par RémyGarnier, un contrôleur du fisc aujourd’hui àla retraite (lire son interview ).Mais alors pourquoi n’avoir pas agi plustôt? Une partie de la réponse vient de tombergrâce à un collectif d’officiers de la DCRI(Direction centrale du renseignement intérieur).Dans un document de 14 pages, remisle <strong>16</strong> février au groupe de travail sur les exilésfiscaux dirigé par le député socialisteYann Galut, ces espions confirment que lesrenseignements surveillent étroitement surl’organisation de la fraude fiscale inter<strong>national</strong>e,notamment celle organisée par UBS.Mais ils se sont bien gardés de transmettreleurs informations à la justice. Pourquoi?«Ces services se nourrissent des délits qu’ilsne souhaitent pas voir apparaître ou révélerà l’autorité judiciaire pour ne pas amoindrirleur influence, quand le besoin s’en fait sentir»,répondent les membres de ce collectifd’officiers de la DCRI dans ce document citépar La Croix. En clair: ils utilisent leursinformations sur la fraude fiscale quand bonleur semble, en se cachant derrière le «secretdéfense» pour ne pas transmettre automatiquementleurs pépites aux juges.Lobby militaro-industriel. Cahuzacaurait-il été victime de ce système qui fleurebon les vieilles méthodes desRenseignements généraux? Nos sources leconfirment en ajoutant que le ministre duBudget s’était également mis à dos les industrielsde la Défense en février dernier enannonçant vouloir renforcer les mécanismesde contrôle et de contre-expertise au niveauinterministériel des achats du Ministère de ladéfense, soit plusieurs milliards d’euros paran. Cahuzac ne voulait pas s’arrêter en si bonchemin. Il avait également l’intention d’exigerune baisse des prix de l’ordre de 10% –soit une économie de 300 millions d’eurospar an – et d’étudier de très près les margesdes industriels notamment en matière demaintenance.»L’information était quasiment passée inaperçue.Mais elle a l’effet d’une bombequand on connaît la puissance de frappe dulobby militaro-industriel hexagonal quireprésente <strong>16</strong>5 000 emplois directs et indirects,et un chiffre d’affaires de l’ordre de 15milliards d’euros, dont le tiers environ estréalisé à l’exportation.C’était également la porte ouverte pourl’achat de matériel à l’étranger. Bref, unepetite révolution qui a fait réagir Dassault,fabricant de l’avion de chasse Rafale, Thales(missiles), ou Nexter (chars), alors que lesplans d’économies de l’armée auraient bloqué,sinon gelé de nombreux programmesd’armement. Autre problème: sans la manneétatique et les commandes de l’armée, l’industried’armement ne pourrait pas financerle développement de nouveaux systèmesd’armes.L’armée, les industriels, la droite ont alorsfait part de leurs soucis à <strong>Fr</strong>ançois Hollande.Et même des parlementaires de gauche àl’image de Patricia Adam. La présidente de laCommission défense de l’Assemblée <strong>national</strong>eet surtout élue de Brest, l’une des principalesbases militaires maritimes du pays,criait au loup dans Le Monde le 25 mars<strong>2013</strong> en affirmant que l’hypothèse Z visait à«tuer le Ministère de la défense. Dès 2015, sion le suit, il ne lui restera que la sécurité<strong>national</strong>e (gendarmerie), les forces spécialeset la dissuasion» nucléaire. Tout le reste auradisparu. Elle ajoutait que ce n’était pas entuant le budget de la Défense que la <strong>Fr</strong>anceéquilibrerait ses comptes.«La patrie est en danger», tonnait pour sapart Jean-Louis Carrère, le président luiaussi socialiste de la Commission de ladéfense du Sénat. «Si nous appliquons lesscénarios de réduction des moyens qui sontproposés, nous aboutirons rapidement à unvéritable déclassement de notre pays sur lascène inter<strong>national</strong>e», ajoutait-il le 19 févrierdernier lors d’une séance du Sénat en présencenotamment du ministre de la Défense.Le président en chute libre dans les sondagespouvait-il se permettre de torpillerune industrie exportatrice et créatrice d’emplois?Ou pire de voir une armée se révolterface à des coupes trop drastiques? Hollandesemble avoir entendu tous ces messages.Le 28 mars dernier, face aux caméras de<strong>Fr</strong>ance 2, le président annonçait qu’il dépenseraiten 2014 exactement le même montantqu’en <strong>2013</strong>. Il a également fait un geste endirection des militaires et des industriels ennommant Bernard Cazeneuve au Budget à laplace de Cahuzac. Heureux hasard, l’ancienministre délégué aux Affaires européennesvient de Cherbourg, autre base maritime. LaDCNS qui construit, notamment, des sousmarins,y possède également un site de production.Hollande a enfin repoussé la sortie duLivre blanc de la fin mars à avril, puis audébut mai. «Mais ce sera un livre… blanc»,résume Christophe Guilloteau qui est membrede la Commission du document. «Il nefaut rien en attendre quant à l’avenir de laDéfense. Ce ne sont que quelques vœuxpieux. C’est davantage notre philosophiegénérale de défense. Pas un ordre de marche.»Débat repoussé. Le président a égalementremis à l’automne le débat parlementaire surla LPM. «Nous devions en parler avant l’éténormalement pour préparer ce plan d’investissementessentiel puisqu’il fixe les grandeslignes de la Défense durant dix ans», poursuitChristophe Guilloteau. «Est-ce que celaveut dire que <strong>Fr</strong>ançois Hollande qui a siégéavec moi à la Commission de la défense<strong>national</strong>e de l’Assemblée va revoir totalementsa copie? Ou veut-il passer un budget àla baisse en même temps qu’une LPM rabotée?Tout est possible.»Mais pour l’élu du département duRhône, comme pour les hommes de l’ombre,l’Elysée ne devrait plus s’attaquer de faceà l’armée. D’autant que d’autres dossiers«fiscaux» seraient prêts pour faire sauter lesministres qui n’auraient pas encore compris.Plusieurs agents se souviennent que Jean-Yves Le Drian avait travaillé jadis dans l’armement,une des industries les plus opaquesqui soient. Un ministre, tout comme un présidentaverti, en vaut deux.ALGERIE NEWS Mardi <strong>16</strong> avril <strong>2013</strong>


<strong>16</strong> > N O T R E V I S I O N D U M O N D ELes gensLe résultat très serré duscrutin a plongé dans unclimat de tension etd'incertitude ce richepays pétrolier de 29 millionsd'habitants, profondémentdivisé après 14 ans de « révolutionsocialiste ». Malgré l'aurade son défunt mentor, M.Maduro, 50 ans, ne l'a emportéqu'avec 50,66% des suffrages,soit moins de 300 000 voix, faceau candidat de l'oppositionHenrique Capriles, crédité de49,07%, le meilleur score jamaisréalisé depuis l'ère chaviste,selon un résultat annoncé par leConseil <strong>national</strong> électoral(CNE). « Mission accompliecomandante! » a lancé M.Madura devant ses partisans aupalais présidentiel de Miraflores,se félicitant d'une victoire électorale« juste, légale, constitutionnelle». « C'est une autre victoire,un hommage à notre comandanteHugo Chavez », a poursuivile président élu, vêtu d'unblouson aux couleurs du drapeau<strong>national</strong>, qui avait étéadoubé par le dirigeant charismatiqueemporté par un cancerle 5 mars. Toutefois, le candidatLes Etats-Unis se sont dits prêts hier ànégocier avec la Corée du Nord si ellefait un pas dans leur direction, aumoment où le monde craint un possible tir demissile de Pyongyang pour célébrer l'anniversairede naissance du fondateur du régime. «Les Etats-Unis restent ouverts à des négociationshonnêtes et crédibles sur la dénucléarisation,mais la balle est dans le camp dePyongyang », a déclaré le secrétaire d'Etataméricain, John Kerry, à Tokyo où il a bouclélundi après-midi la troisième et dernière étapede sa tournée en Asie. Kerry s'était auparavantrendu à Séoul - où il a réaffirmé le pleinsoutien de Washington à son allié sud-coréende l'opposition, qui contestel'impartialité de l'arbitre électoralet n'a cessé de dénoncer des «abus » durant le scrutin, a avertiqu'il refusait d'admettre sadéfaite. « Nous n'allons pasreconnaître un résultat avant quechaque bulletin de vote desVénézuéliens ne soit recompté,un par un », a déclaré M.Capriles, entouré de ses sympathisants.« Le perdant,aujourd'hui, c'est vous et je vousle dis fermement », a-t-il lancé àVladimir PoutineLe président russe Vladimir Poutine a félicité hier le président par intérim duVenezuela, Nicolas Maduro, pour sa victoire à l'élection présidentielle de dimanchepour succéder à Hugo Chavez, alors que le dirigeant bélarusse AlexandreLoukachenko l'a invité au Bélarus. « Le chef d'Etat russe s'est dit sûr que leVenezuela dirigé par Nicolas Maduro allait renforcer davantage les relations departenariat stratégique avec la Russie », a indiqué le Kremlin dans un communiqué.Poutine a souligné que Moscou était prêt de son côté à poursuivre un « dialogueconstructif » avec Caracas sur « toutes les questions bilatérales et inter<strong>national</strong>es »,selon la même source. La Russie de Vladimir Poutine et le Venezuela de HugoChavez avaient noué ces dernières années des relations étroites.Maduro vainqueur au VenezuelaL'élection de l'héritierde Chavez contestéeLe président par intérim du Venezuela, Nicolas Maduro, a été déclaré vainqueur, d'unetrès courte tête, à l'élection de dimanche pour succéder à Hugo Chavez, une victoirecontestée par l'opposition qui exige un nouveau comptage des bulletins de vote.l'adresse de son adversaire, dontle faible score constitue une surprise.« La lutte n'est pas terminée», a souligné cet avocat de 40ans, qui a opéré une spectaculaireprogression après avoir étébattu par M. Chavez de 11 pointslors de la présidentielle d'octobre.« Nous allons insister pourque la vérité soit connue ». Laprésidente du CNE, TibisayLucena, a annoncé la victoire deM. Maduro, affirmant que latendance était « irréversible » etCorée du NordLes Etats-Unis prêts à négocier-et Pékin, avant de visiter ses alliés japonaisque les Nord-Coréens ont récemment menacésdu "feu nucléaire ». « Une chose est certaine:nous sommes unis », a souligné le chefde la diplomatie américaine peu avant de ren-ALGERIE NEWS Mardi <strong>16</strong> avril <strong>2013</strong>portait sur 99% des voix. Un desmembres de l'organisme aréclamé la vérification de l'ensembledes bulletins, unedemande appuyée par M.Maduro. Au Venezuela, l'électeurvote sur une machine électroniquequi lui délivre un bulletin,qu'il doit déposer dans l'urne. Cesont ces bulletins que l'oppositionveut désormais recompter.Au QG de campagne de M.Capriles, des militants étaient enlarmes. « Je suis désespérée carnous avons beaucoup travaillépour un avenir meilleur », aconfié Daniela Brito, une étudiante.« Capriles reste le leaderindiscutable de l'opposition etson refus de reconnaître le résultatpermet à sa lutte de durer », aanalysé le politologue LuisVicente Leon sur Twitter. Parmiles alliés du Venezuela, la présidenteargentine de gaucheCristina Kirchner et son homologueéquatorien, Rafael Correa,ont félicité M. Maduro pour savictoire, suivis par le présidentbolivien Evo Morales qui a salué« une élection qui respecte lesrésultats ».R. I.contrer le Premier ministre nippon, ShinzoAbe, qui a jugé « intolérable » la conduite dePyongyang. Qualifiant son programmenucléaire de "dangereux », M. Kerry a appeléla Corée du Nord à « faire des pas importants» pour montrer qu'elle « honorera ses engagementset respectera les lois et normes inter<strong>national</strong>es». Washington a souvent répétéqu'il ne parlerait avec la Corée du Nord quedans le cadre des négociations sur sa dénucléarisation,auxquelles participent six pays -les deux Corées, les Etats-Unis, la Chine, leJapon et la Russie. Mais en insistant sur savolonté de dialogue, M. Kerry a suggéré qued'autres voies pourraient être explorées. PourYang Moo-Jin, professeur à l'université desétudes coréennes à Séoul, « il semble que levoyage de Kerry ait été destiné à désamorcerles tensions directes ». « Son offre de dialogueest très générale et conditionnelle, mais c'estson offre de départ. Beaucoup dépendra de laréponse du Nord », a-t-il expliqué. APyongyang, le dirigeant Kim Jong-Un s'estrendu lundi au mausolée où reposent lescorps embaumés des deux précédents leadersdu pays: celui de son père, Kim Jong-Il, et deson grand-père, le fondateur du régime KimIl-Sung, dont on célèbre le 101e anniversaire.Le régime nord-coréen pourrait, comme il l'adéjà fait dans le passé, marquer l'événementpar un essai de missile, ce qui constituerait «une énorme erreur » selon M. Kerry. Selon lesservices de renseignements sud-coréens, leNord a récemment déployé sur sa côte orientaledeux missiles Musudan, d'une portéethéorique de 3 000 à 4 000 kilomètres, capablesd'atteindre la Corée du Sud, le Japon etl'île américaine de Guam.Sur le fil● IrakL'Irak a intercepté et fouillé unavion cargo iranien quitraversait son espace aérien àdestination de la Syrie, aulendemain d'un contrôlesimilaire sur un appareil syrienen provenance de Moscou quise rendait à Damas, a annoncél'aviation civile. Les inspecteursn'ont pas découvert de matérielmilitaire, a assuré le chef del'aviation civile, NasserBandar.Fin mars, Bagdad avaitannoncé l'accroissement desfouilles inopinées d'avionscargo iraniens à destination deDamas, ce que les Etats-Unisréclamaient avec insistance.Washington soupçonne cesappareils de transporter desarmes et des combattants pourle régime de Bachar Al-Assad.Téhéran a officiellementprotesté auprès de l'Irak contreles fouilles, dénonçant lestentatives « des Etats-Unis, despays occidentaux alliés aurégime sioniste et de certainspays de la région" de « créerun sentiment de peur à l'égardde l'Iran ». Jusqu'à présent, legouvernement irakien s'estgardé de prendre parti dans leconflit syrien qui a fait selonl'ONU plus de 70.000 morts endeux ans.● AfghanistanSept civils voyageant dans uneremorque tirée par un tracteursont morts lorsque celui-ci aheurté une bombe artisanaledans le sud de l'Afghanistan, aannoncé hier le ministère del'Intérieur afghan. Sept civilsont été tués et quatre autresblessés » dans cet incidentsurvenu dans la province deZaboul, selon un communiquésans plus de détails. Lesbombes artisanales sont, depair avec les attentats suicides,les armes de prédilection destalibans, qui sont surtout actifsdans le sud et l'est du pays. Le7 avril, un kamikaze s'est faitexploser dans cette mêmeprovince de Zaboul, tuant cinqAméricains (trois soldats etdeux civils), dont une jeunediplomate.● EgypteUn tribunal du Caire examinehier une demande de remise enliberté conditionnelle de l'exprésidentHosni Moubarak,détenu depuis avril 2011 dansle cadre de poursuites pourcorruption et complicité dans lemeurtre de manifestants.L'avocat de M. Moubarak, FaridAl-Dib, a fait cette demande aumotif que son client avait passédeux ans en détention, selon lapresse locale. Selon une sourcejudiciaire, il est toutefois peuprobable que l'ancien présidentsoit remis en liberté, même sile tribunal tranche en sa faveur,dans la mesure où il arécemment été placé endétention préventive dans lecadre d'une autre affaire decorruption. Moubarak,contraint à la démission le 11février 2011 par un soulèvementpopulaire, et son ex-ministre del'Intérieur ont été condamnésen juin 2012 à la réclusion àperpétuité pour leurresponsabilité dans la mort demanifestants pendant larévolte de 2011, dont le bilans'élève à près de 850 morts. Sixanciens hauts responsables dela sécurité jugés en mêmetemps ont en revanche étéacquittés.


N O T R E V I S I O N D U M A G H R E B17MarocLe Royaume perd ses investisseursKT Corp., le plus grand opérateur de téléphonie fixe et le deuxième opérateur de téléphonie mobile de Corée du Sudn'est plus candidat au rachat des 53 % de Vivendi dans Maroc Telecom.sud-coréen aen effet annoncé sonretrait du processusL'opérateurd'offres d'achat enexpliquant que cette décision étaitliée l'impossibilité de s'accordersur le prix, rapportent plusieursmédias marocains.Vivendi quiveut se recentrer sur les médias eta donc engagé une politique decessions, valorise sa participationdans Maroc Telecom à 5,5 milliardsd'euros. Mais le groupe alaissé entendre qu'aucune cessiond'actif ne sera annoncée avant sonassemblée générale, fixée le 30avril. Le groupe KT, qui cherche àétendre son influence au delà desfrontière de la Corée du Sud où lemarché est saturé, et avaitannoncé sa candidature endécembre dernier , expliquecependant qu'il cherchera « à coopéreravec Maroc Telecom, suivantla situation.» Date butoirfixée à fin avril Désormais et alorsque les offres fermes doivent êtredéposées pour la fin du moisd'avril, seuls deux candidats restentofficiellement en lice dans cedossier qui courre depuis près dehuit mois maintenant: Etisalat,l'opérateur des Emirats arabesunis et Qatar Telecom. <strong>Fr</strong>anceTélécom qui s'était intéressé untemps au dossier a égalementLes gensJeanny LorgeouxLe sénateursocialiste JeannyLorgeoux a jugé« intolérables »des propos dudéputéécologiste NoëlMamèreaccusant leprésidentmauritanienMohamed OuldAbdelaziz d'êtreun« parrain » de ladrogue. « Je souhaiterais que mon collègue (Mamère)comprenne que dans le cadre de relations d'Etat à Etat,les déclarations de ce type ne sont pas tolérables », adéclaré le sénateur, président du groupe d'amitié<strong>Fr</strong>ance-Mauritanie, à sa sortie d'une audience avec leprésident Aziz. « Je regrette que mon collègue, qui asans doute été mal informé sur la Mauritanie, ait cedéà ce dérapage verbal qui n'est pas normal dans lesrelations entre la Mauritanie et la <strong>Fr</strong>ance", a-t-il ajouté.A l'appel du MNLA malienManifestation enMauritanieDes centaines de réfugiés maliens du camp de M’béraen Mauritanie, ont manifesté contre tout retour nonnégocié dans le nord du Mali d'où ils ont été chasséspar le conflit, a affirmé hier l'un de leursreprésentants à Nouakchott. Il y a eu « un mouvementde populations dans le camp pour exiger une solutionnégociée avant d'envisager leur retour », a précisécette source. La manifestation était organisée à l'appeldu Mouvement <strong>national</strong> de libération (MNLA), dont ledrapeau a été hissé dans le camp, selon la mêmesource. Quelque 75 000 Maliens, dont de nombreuxTouareg, sont réfugiés dans le camp de Mbéra (sud-estde la Mauritanie), où « l'aide humanitaire déployée estinsuffisante », selon Médecins sans frontières (MSF).passé la main fin mars préférantse concentrer sur le marché françaiset développer les licences qu'ilexploite déjà sur le continent africain."Nous ne faisons pas partiedu processus de vente » a indiquéStéphane Richard, le Pdg de<strong>Fr</strong>ance Telecom. En tout état decause, l'opération de cession de laparticipation de Vivendi devrarecevoir l'aval de l'Etat marocain,qui possède 30 % du capital. Endécembre dernier, Maroc Telecomavait célébré son 18 millionièmeclient. Et pourtant, le Maroc tentede soigner son image à travers desALGERIE NEWS Mardi <strong>16</strong> avril <strong>2013</strong>LibyeArrestation de Al-KhatibiLe ministre libyen de la Culture etde la Société civile, Al-habib Alamine,a appelé à la libération dujournaliste Amara Hassan Al-Khatibi,affirmant que l'arrestation et l'emprisonnementd'écrivains et de journalistessont des pratiques à prohiber dansla nouvelle Libye.Le journaliste libyen Amara Hassanal-Khaibi, directeur de publication dujournal 'Al ouma' (la nation) est placésous mandat de dépôt depuis le 19décembre 2012 pour outrage à la justice.Le ministre a plaidé pour que lejournaliste soit jugé, sans le retenir enprison tout en permettant à ses avocatsde lui rendre visite et de suivre sondossier. Cité par un communiquépublié par les médias locaux, le ministrede la Culture et de la Société civilea affirmé que l'arrestation et l'emprisonnementd’écrivains et de journalistesqui ont transgressé les lois envigueur ne doivent pas être en vigueurdans la nouvelle Libye, en attendantl'adoption de la Constitution qui doitmanifestations économiques.D’ailleurs, la grand-messe de l’investissementtouristique se tienttoujours à Casablanca, dans l’espoirde pister de nouveaux investisseurs.Le «Moroccan TourismeInvestment Forum» ou Forum del’investissement touristique auMaroc, se veut une plateforme departage d’expériences, d’opportunitésd’affaires et de mise enréseau de dirigeants, de décideurs,d’investisseurs et d’acteurspublics. Il s’inscrit dans la stratégiede promotion de la destinationMaroc auprès des opérateursintéressés par les atouts duRoyaume. Le programme de l’événementcomprend des tables rondesqui traiteront de la dynamiquede l’industrie touristiquemondiale, des nouvelles opportunitésde l’investissement touristiqueau Maroc, des sources definancement qui s’offrent devantles opérateurs du secteur ainsi quedes nouveaux concepts et tendancesdu tourisme nouvelle génération.Les participants feront aussile point sur l’impact des politiquesde l’Etat sur le développementtouristique à long terme.Ces thématiques seront approfondiesvia des panels qui permettrontde faire un focus sur despoints plus spécifiques au développementdu «produit» touristiqueen matière de conception etde réalisation, de gestion et definancement. L’événement estorganisé par le ministère du tourismeet la Société marocained’ingénierie touristique (SMIT),en collaboration avec BenchEvents. Plusieurs opérateurs touristiquesde l’Europe, des pays duGolfe, d’Amérique et de l’Afriquedu Nord y participeront.R. M.organiser les libertés d'expression,d'édition et celles liées aux syndicatsprofessionnels. Aux yeux de Al-Amine,« l'arrestation préventive », même sielle est réglementaire du point de vuede la justice et de ses lois, n'en demeurepas moins un précédent dans le traitementdes questions relatives à l'éditionet au journalisme, compte tenu de lapériode de transition dans laquelle setrouve le pays. Cette démarche peut, eneffet, a-t-il ajouté, « influencer négativementl'évaluation que nous faisonsdes acquis obtenus en matière deliberté pour notre société qui vient desortir de l'obscurantisme et qui se proposede mettre sur pied des libertéscollectives non encore garanties parl'existence d'une Constitution ». Leministre a particulièrement appelé lecorps judiciaire à regarder avec indulgencele cas du journaliste en prenanten compte son état de santé et les avantagesà tirer de sa libération rapide.TunisieTunisair inaugure son premier vol sur OuagadougouTunisair a inauguré, avant-hiersoir, sa première ligne aériennedirecte Tunis-Ouagadougou(capitale du Burkina Faso). Opéré àbord d'un appareil de type A320, cepremier vol a décollé de l'aéroport deTunis Carthage à 20h20.Cette nouvelle destination s'inscritdans le cadre du plan de restructurationde la Compagnie et du renforcementde sa politique commerciale parune ouverture sur les marchés del'Afrique Subsaharienne. La compagnieaérienne projette d'ouvrir, ainsi, 4lignes par an, pour atteindre 20 villesafricaines d'ici 5 ans (<strong>2013</strong>-2018).Tunisair desservira le Burkina Faso àraison de 3 vols par semaine .Conduite par le ministre du transportAbdelkarim Harouni et le ministre ducommerce Abdelwahab Maatar, unedélégation de professionnels du transportet du tourisme, d'hommes d'affaireset de journalistes a pris ce volinaugural pour une visite au BurkinaFaso, du 14 au 17 avril.Une autre mission économiquemulti-sectorielle devra se rendre auBurkina Faso. Cette visite qui seraorganisée par le CEPEX et l'UTICA,offrira l'occasion de prospecter lesopportunités d'affaires et d'investissementssur le marché burkinabé quiaffiche des indicateurs encourageantsen termes d'échanges commerciauxentre les deux pays.


18> S P O R T SChampionnats européensManchester Unitedy est presqueLe MCA met le paquetUn million pour chaquejoueur MCAManchester United s'est rapproché encoreplus du titre de champion d'Angleterre defootball grâce à son important succès sur leterrain de Stoke City (2-0), tandis qu'en<strong>Fr</strong>ance, le Paris SG a creusé l'écart suite àsa victoire à Troyes (1-0) et au nul deMarseille à Lille (0-0). Manchester United arepris ses 15 points d'avance en tête duclassement du championnat d'Angleterresur Manchester City à l'issue de sa victoireà Stoke City (2-0) lors de la 33e journée dela Premier League. Son voisin de City, quine croit plus en ses chances de conserverson titre de champion, s'est consolé en sehissant en finale de la coupe d'Angleterreaux dépens des « Blues » de Chelsea (2-1).En finale, le 11 mai, Manchester Cityaffrontera Wigan, vainqueur duclub de D2de Millwall (2-0). De son côté, Arsenal aconsolidé sa 3e place en battant NorwichCity (3-1) et pourrait faire un pas vers laqualification pour la Ligue des championsen dominant Everton, mardi à l'EmiratesStadium, en match en retard. Chelsea,toujours en course en Europa League, est4e et compte un match en moins dans lecalendrier.Le PSG gagne encoredu terrainLe Paris SG a porté à 9 points son avancesur son dauphin, l'Olympique Marseille et11 sur Lyon, 3e, à l'issue de la 32e journéedu championnat de <strong>Fr</strong>ance. L'affiche entreLille et Marseille n'a pas connu devainqueur (0-0), ce qui fait du PSG le grandgagnant de cette journée en dépit de sadifficile victoire sur la pelouse de Troyes (1-0), lanterne rouge. Pour sa part, Lyon arepris sa 3e place en battant Toulouse (3-1)au stade Gerland. L'équipe de Rémi Garde,qui n'avait plus gagné depuis le 24 févrierdernier, a mis un terme à l'hémorragie destrois dernières défaites de suite, série quel'OL n'avait plus connue depuis 20 ans.Saint-Etienne, 4e et Nice, 5e, sont à égalitéde points (54), seulement séparés par leurdifférence de buts (+26 pour l'ASSE, +11pour l'OGCN).Milan et Naplesdos-à-dos enattendantLazio-JuventusNaples a conservé ses 4 points d'avancesur l'AC Milan après le match nul entre lesdeux équipes à San Siro (1-1), dans le chocde la 32e journée du championnat d'Italie.Les Napolitains restent à la deuxième placedu classement qui leur accorde l'accèsdirect à la prochaine Ligue des champions.L'autre affiche de la journée mettra auxprises le leader de la Serie A, la Juventus etla Lazio, 5e, lundi soir au stade Olympiquede Rome. Les deux équipes seront en quêtede rachat après leur élimination, mercrediet jeudi, en quarts de finale de la Liguesdeschampions et de l'Europa League, la «Juve » et la Lazio étant les derniersreprésentants de l'Italie en compétitionseuropéennes. Dans les autres rencontres, laFiorentina (4e), s'est imposée à Bergamecontre l'Atalanta (2-0) et l'AS Rome (6e) auTorino 2 à 1 au moment où l'InterMilan (7e) s'est incliné à Trieste face àCagliari (2-0). Le derby de Gênes entre leGenoa (19e) et la Sampdoria (14e) n'a pasconnu de vainqueur (1-1).Les joueurs du MC Alger percevront, chacun, une prime « qui dépasse un million dedinars » s'ils remportent la finale de la coupe d'<strong>Algérie</strong> contre l'USM Alger, le 1 er maiprochain au stade du 5-Juillet, a promis le président du Conseil d'administration duclub de Ligue 1 de football.Personnellement, « jecompte proposer à laprochaine réunion duConseil d'administrationune prime dépassant unmillion de dinars pour chaquejoueur en cas de succès en finalede la coupe d'<strong>Algérie</strong> », a déclaréKamel Amrouche, le nouveaupatron du vieux club de la capitale,à la radio <strong>national</strong>e. Lesdeux clubs voisins, le MCA etl'USMA vont s'affronter pour lacinquième fois en finale de «Dame coupe ». Jusque là, c'est leMouloudia qui domine lesdébats, après avoir battu sonrival de to jours lors des quatrerendez-vous précédents, en1971, 1973, 2006 et 2007. « Nousvoulons procurer de la joie auxsupporters en leur offrant uneseptième coupe d'<strong>Algérie</strong>, etpour ce faire, nous ne lésineronspas sur les moyens pour atteindrecet objectif », a affirméAmrouche, qui a pris les rênesdu club le 14 janvier passé, aprèsle rachat par Sonatrach de77,5% du capital de la sociétésportive par actions (SPA) du «Doyen ». Le nouveau N.1 desVert et Rouge de la capitale a misLigue 1 algérienne de footballL'ESS veut l'échappée, le CABen danger à BéjaïaLe leader du championnatprofessionnel de footballde Ligue 1, l'ES Sétif,effectuera un déplacementpérilleux à Alger pour donnerla réplique au CR Belouizdad,alors que le CA Batna, relégable,sera en danger à Béjaïa faceà la JSMB, à l'occasion de lamise à jour de la 25 e journéeprévue aujourd’hui. Eliminéeen demi-finale de la Couped'<strong>Algérie</strong> face au MC Alger (2-3)vendredi au stade du 5- Juillet,l'Entente devra vite replongerdans l'ambiance du championnatet oublier la désillusion de« Dame Coupe » en essayant derevenir avec un résultat probantd'Alger. Toutefois, la missiondes Sétifiens qui comptent sixlongueurs sur le MCA (2e, 46pts), ne sera pas facile devantune équipe du Chabab (6e, 35pts) qui aura à cœur de remonterau classement et viser lepodium. Cette rencontre revêtun cachet particulier pour leCRB, qui va chercher à prendresa revanche sur l'ESS, qui l'avaitéliminé en quart de finale de laCoupe d'<strong>Algérie</strong> à Sétif (2-1). AChlef, l'ASO (11 e , 28 pts)accueillera dans son antre deMohamed Boumezrag la formationde l'USM Alger, auréoléepar sa qualification pour lafinale de la Coupe d'<strong>Algérie</strong>. LesChélifiens viseront la victoireface aux Algérois, afin de s'éloignerde la zone de turbulences etfaire un pas vers le maintien. DeChampionnat d’Afrique de football U-17Neuf joueurs recalésaux tests IRMNeuf joueurs, trois Congolais, troisIvoiriens et trois Nigérians ontété écartés du championnatd’Afrique des nations des cadets (CAN-U17) qui se déroule au Maroc pour avoirdépassé la limite d’âge autorisée aprèsavoir subi le test IRM qui permet dedéterminer avec précision l’âge d’unadolescent de moins de 17 ans, aannoncé la Confédération africaine defootball (CAF). Les Congolais Cherlevy-Carim Diabala et Hardy Binguila(milieux de terrain) et Bermagin Kangou(attaquant), les Ivoiriens Dagou Britto,Abdul Diarrassouba (défenseurs) etSiriki Dembele (milieu) ainsi que lesNigérians Onyinye Ndidi, IbrahimAbdullahi (défenseurs) et EmmanuelAsadu (attaquant) n’ont pas été autorisés,conformément au règlement, à prendrepart à la compétition, a précisé laCAF. L’instance africaine de la disciplinea souligné que les effectifs des trois équipes,qui appartiennent toutes au groupeB, ont été réduits à 18 unités. La compétitionse déroule à Casablanca etMarrakech (Maroc) du 13 au 27 avril, estrépartie sur deux groupes. Le groupe Aest composé du Maroc, du Gabon, duBotswana et de la Tunisie, alors que legroupe B comprend la Côte d'Ivoire, leCongo, le Ghana et le Nigeria. Les deuxpremiers de chaque groupe se qualifierontpour les demi-finales de l'édition etobtiendront leur billet pour la Coupe duMonde-<strong>2013</strong> de la catégorie, prévue du17 octobre au 8 novembre prochains auxEmirats Arabe Unis.leur côté, les Rouge et Noir, surleur lancée, tenteront d'accrocherl'ASO pour réduire l'écartsur le trio de tête. Enfin, le CAB(14 e , 21 pts), effectuera undéplacement parsemé d'embûchesà Béjaïa pour croiser le feravec la JSMB (9 e , 32 pts), dansune mission délicate pour lesgars des Aurès. Si les BéjaouisLes gensen relief les bienfaits de la stabilitéprônée par sa direction enmettant notamment enconfiance le staff technique. «J'ai tenu depuis mon arrivée, àrassurer le staff technique enpremier lieu, car je voulais mettreun terme aux pratiques prévalantdans la majorité de nosclubs où l'on n'hésite pas à mettrel'entraîneur à la porte aprèschaque défaite », a-t-il expliqué.Amrouche a révélé, en outre,que « désormais, les joueurs etles staffs technique et médicalsont régularisés », une démarchequi a eu, selon lui, son effet positifsur l'équipe, comme l'attesteson bon pa cours actuel enchampionnat (l'équipe estdeuxième au classement) et encoupe d'<strong>Algérie</strong>.R. S.chercheront à quitter le ventremou du classement et s'approcherde la première partie dutableau, le CAB n'aura d'autrechoix que de revenir avec unbon résultat pour garder seschances du maintien, d'autantque cinq points le sépare sur lepremier non-relégable, le MCOran (13 e , 26 pts).Issa HayatouLe président de laConfédération africaine defootball (CAF), Issa Hayatou,a adressé hier ses sincèrescondoléances à la FAF, àtoute la communauté dufootball algérien, mais aussià la famille de AbdelhamidKermali, décédé samediaprès-midi. Dans cemessage, il a affirmé que l'<strong>Algérie</strong> a perdu un «monument de football ». « La CAF et son PrésidentIssa Hayatou ont appris avec beaucoup d’émotionet de tristesse le décès le 13 avril d'un monumentdu football algérien, Monsieur AbdelhamidKermali à l’âge de 81 ans à Sétif.» écrit le patronde l'instance dirigeante du football africain dansson message publié sur le site de la CAF. «L'ancien joueur de l'équipe de football du FLN(1958) et ancien coach de l'équipe <strong>national</strong>e avaitoffert la Coupe d’Afrique des nations 1990 auxFennecs. », poursuit Issa Hayatou.ALGERIE NEWS Mardi <strong>16</strong> avril <strong>2013</strong>


M E D I A N E T19Affaire Wikipédia - DCRIUn sous-officierobjet d’une enquêteL'affaire de la censure ratée de Wikipédia par la Direction centrale du renseignementintérieur (DCRI) n'a pas fini de rebondir.Selon des informationsrapportées par desmédias français, le sousofficierPierre Jeansac,major lors du tournage d'unreportage de la télévision localeTL7 dans la station hertziennemilitaire de Pierre-sur-Haute fin20<strong>04</strong>, fait actuellement l'objetd'une enquête conduite par lesautorités militaires. Si les règleshabituelles sont respectées, cesinvestigations internes sontconduites par la DPSD (Directionde la protection et de la sécurité dela défense). Le ministère de laDéfense reprocherait au sous-officierd'avoir dévoilé sans autorisationdes matériels et des procéduressecrets, concernant notammentla chaîne de transmission dufeu nucléaire. En réalité, le sousofficier"lampiste" n'est que le dernierélément d'une cascade dedéfaillances, sans aucune gravitédans ses effets puisqu'aucuneinformation susceptible de mettreen péril quelque élément que cesoit de la dissuasion nucléaire n'aété divulguée. Mais il est vraiqu'en matière nucléaire tout estsecret, sans exception, et que chaquemaillon, même le plus infime- il s'agirait cette fois d'un simpleboîtier aperçu durant quelquesmillisecondes dans le reportagemis en cause -, a vocation à êtreprotégé. La probable mise encause d'un sous-officier quin'avait de toute évidence pas étéaverti de la sensibilité de sa prestation,ni sans doute accompagnécomme cela aurait dû être le caspar un officier de communicationau fait des us et coutumes de lapresse, laisse de côté les responsabilitésdes autorités militaires,notamment celles de la DIRISI(Direction interarmées desréseaux d'infrastructure et dessystèmes <strong>d'information</strong>) duNouvelle générationd'ultrabooksElle sera dotéed'écrans tactilesIntel prévoirait de faire évoluerles ultrabooks, ces ordinateursportables ultra-fins,pour tirer profit de l'interfacetactile du système d'exploitationWindows 8. Selon le siteDigitimes, des sources asiatiquesavancent que la technologietactile deviendra une fonctionnalitéstandard des nouveauxultrabooks, dès le moisde juin, lorsque les fabricantspasseront du processeur IvyBridge d'Intel à son successeurHaswell. Mais cette évolutionannoncée commence à faire desremous chez les constructeursinformatiques.En effet, la demande enécrans tactiles dépasse actuellementleur production, ce quifait monter en flèche les prix, etce qui pourrait rendre ces nouveauxultrabooks non concurrentielssi on devait au finalrépercuter les coûts sur leconsommateur. Le terme d'ultrabooka été déposé par Intel,qui peut bien sûr en changer lescritères de définition. Selon lefabricant de puces, l'épaisseurd'un ultrabook ne peut dépasserles 18mm d'épaisseur pourles ordinateurs à l'écran de 14pouces, et les 21mm si l'écranfait plus de 14 pouces.Il doit aussi être doté d'unprocesseur Intel Sandy Bridge(pour les modèles de 2011) ouceux de la famille Ivy Bridge(pour les appareils sortis entre2012 et <strong>2013</strong>). Il doit bénéficierd'un processeur protégé et d'undisque dur à technologie antivolpour protéger son contenuen cas de perte ou de vol.L'ultrabook doit aussi disposerd'un important disque durphysique lui permettant undémarrage en sept secondeschrono et doit proposer unedurée de vie de batterie d'aumoins cinq heures entre chaquecharge, mais Intel recommandehuit heures.ministère de la Défense. Celle-ciexiste depuis le 31 décembre 2003et gère les réseaux informatiqueset de communication de ladéfense. Mais il est vrai que laDIRISI a pris plusieurs annéespour atteindre sa vitesse de croisière.Dans le même temps, laDCRI et le parquet antiterroristede Paris poursuivent leurs effortspour faire disparaître d'Internetles informations qu'ils considèrentcomme sensibles. Envain.Pour rappel, les policiers dela DCRI ont fait supprimer, deRéseauxLa page Facebook n'estpas un lieu publicLes propos que chacun publie sur des réseauxsociaux ne sont pas des propos tenus enpublic et ne sont donc pas susceptibles defaire l'objet de poursuites pour diffamation ouinjure publiques. A la condition toutefois,explique la Cour de cassation de Paris, que lestermes employés ne soient accessibles qu'àdes personnes agréées par le titulaire ducompte et fort peu nombreuses. Etant peunombreux et agréés entre eux, auteur etlecteurs se trouvent liés par une «communautéd'intérêts », selon l'expression juridique. Cequ'ils échangent n'est donc pas « public ».Cette jurisprudence fait échapper lesinternautes, utilisateurs de réseaux sociaux,au risque d'un procès correctionnel endiffamation ou injure publiques. Ladiffamation ou l'injure non publiques sont eneffet punies comme une « contravention de 1 reclasse », soit une amende de 38 euros.L'affaire est donc de la compétence du juge deproximité. Alors que si elles sont publiques,ces injures ou diffamations sont passibles de12 000 euros d'amende, voire 45 000 eurosavec emprisonnement si elles sont aggravées(raciales, par exemple).ALGERIE NEWS Mardi <strong>16</strong> avril <strong>2013</strong>façon cavalière selon la communautéWikipédia, un article francophonequi donnait des informationsprécises sur la stationhertzienne militaire de Pierre-sur-Haute. La source principale desinformations était le reportage deTL7. Résultat de la censure : lesinternautes se sont défendus enremettant en ligne l'articleWikipédia depuis la Suisse, et en letraduisant en 20 langues. C'est cequ'on appelle un effet Streisand :le résultat de la censure est l'inversedu résultat escompté.Lunettes GoogleUn fonds pourdévelopper desapplicationsDes investisseurs de laSilicon Valley associésà Google ont créemercredi un fonds pour soutenirles entrepreneurs souhaitantdévelopper des applicationsdédiées aux lunettesfuturistes connectées à internetdu groupe américain. Lesfonds de capital-risqueAndreessen Horowitz etKleiner Perkins Caufield &Byers ont créé avec la brancheinvestissement de Google le«Glass Collective», un fondsdestiné à financer les entrepreneursséduits par le projetde Google.Les « Google Glass » sontéquipées d'une caméra intégrée,d'un micro et peuvent seconnecter par la voix à l'internetpar wifi ou par Bluetooth.Des mini-écrans sur les verrespermettent d'afficher des textosou des courriels. Le cofondateurde Google SergeyBrin avait annoncé en févrierque ces lunettes devraient êtrecommercialisée auprès dugrand public cette année pourLes gensCaroline FourestDes opposants au mariagehomosexuel ont poursuivi sameditoute la journée la journalisteindépendante Caroline Fourest,perturbant à Nantes un débatauquel elle participait, bloquantson TGV et l'attendant à son retourgare Montparnasse à Paris, a-t-onappris auprès de la journaliste etde sources concordantes. Lajournaliste a expliqué qu'elle avaitété « traquée du matin jusqu'ausoir ». À son arrivée à Nantes, oùelle devait animer un débat surl'islam dans le cadre des journéesdu Nouvel Observateur, une sériede colloques, elle a été accueilliepar « une centaine de personnes »,collées contre les vitres de savoiture, « hurlant et vociférant »,l'obligeant à quitter la gare encourant sous la protection d'uncordon policier, a-t-elle raconté.un prix inférieur à 1500$. «Ceprojet est profondément révolutionnaire»,a estimé MarcAndreessen dans un post surle site du fonds, glasscollective.com.« Comme pour Internet etles téléphones multifonctions,un important travail seraaccompli par les entrepreneurstiers dans la réalisationcomplète des lunettes ».


20 > I M M O B I L I E RAgence immobilière RahalToutes Transactions ImmobilièresAgrée par Fnai & Cnrp Banque agrement n°305- VDS appart F3, surface : 70m 2 , 1 étage, àmercure 2 position, acte, prix : 1500u/nèg.- VDS appart F3, 1 étage, à bechdjerrag,participative, prix : 850u/nèg.- VDS appart F3, 1 étage, à Cité Zouaoui SidiMoussa, pas de porta, prix : 420u/nèg.- VDS villa R+2, surface : 173m 2 , à beylot 2 rueEucalyptus, papier tibre, 2 façades, RDC : cour+ F3, 1étage : F4 fini, 2 étage : dalle + terrasse,prix 1800u/nèg.- VDS carcasse, surfac : <strong>16</strong>5m 2 , à Khorchefcherarba, papier timbre, RDC + poteaux, prix650u/nèg.- VDS maisonnettre, surface : 125m2, à lot moinEucalyptus, acte, F3 + cour + garage 45m 2 , 8mde façades sur 22m 2 , réelle, prix : 1300u/nèg.- VDS villa R+1, surface : 350m 2 , acte + p/c, àtikesrain côté moufion d’Or, RDC : grande salon+ hammam + WC + suisine + garage pour 2voiture + jardin, 1étage : 5 chambre, prix :11000u/nèg.- VDS terrain 6000m2, papier timbre, àcherarba canada sotecom, prix : 2,8u/nèg.- VDS terrain 200m2, papier timner, à douéraprix : 450u.- VDS terrain 1 hectare, papier timbre, àCherarba canada Khorchef, prix : 2,8u/nèg.- VDS douche de 11 cabines + salon de coiffure3 fautal, place marché meftah wilaya de Blida,acte prix : 650u/nèg.Lot Monin n°26 n°48 Eucalyptus - AlgerTél / Fax : 021-50-12-64 Tél : 0554-63-93-14 - Mob : 0661-15-88-18E-mail : Immorahal@yahoo.frAGENCE IMMOBILIERE TRANSIKO02. RUE DUGUET (Vieux Kouba ) .ALGERTEL : 021-29-88-05 - MAIL : transiko@gmail.comEL ACHOURVenteAppartement / F4 / 95 m 2 Prix :1520UOUED ROMANE, cité 100 logts :vend un F4, 1 er étage, sup.95m 2 ,propre,prix : 1520U/nég.BIRTOUTAVenteTerrain / 403 m 2 Prix : 920UDOUAR EL KAHLA : vend un terrainde 403m 2 , une façade, prix :920U/nég.KOUBA- VenteVilla / R+1 / 5 Pièces / 800 m 2Prix : 15000U- VenteAppartement / F3 / 75 m 2 Prix :1550UVend une villa à démolir, R+1,sup.800m 2 , composée de 05 piècesavec jardin. prix : 15000U/nég.GARIDI 1 vend un f3 rdc .propreSIDI MOUSSAVenteAppartement / F5 / 105 m 2 Prix :1050UAvec garage- Vend un F5, rdc, sup.105m 2 , bienfini, avec un jardin de 250m 2 , avecarbre et garage. prix : 1050U /negKOUBA- Loue un duplex de 350m 2Rdc : garage pour 2 voitures+grand salon +cuisine +sanitaire1er :5 pieces +sdb .2éme : 2piéces +sdbJardin .chauffage centrale .meubléou sans meuble.Prix : 25 millions sans meuble- Loue une villa à kouba composéede Rdc : garage pour 4 voitures1er : salon+cuisine.2éme : 3 pièces +sdb+toilette3éme : 4 pièces +toilette +douchePrix :15 millions /négGUÉ DE CONSTANTINE :Loue un f2 80m 2 composeé de deuxpieces cuisines sdb . Prix : 24000da*CHERCHE pour des clients trèssérieux et en attente des appartementspour location et pour achat,les environs de Garidi I et II, coop.Sud et Nord, les Annassers, Koubacentre, Alger et Bab EzzouarAgence immobilière RahalToutes Transactions ImmobilièresAgrée par Fnai & Cnrp Banque agrement n°305- VDS appart F3, sup : 56m 2 , à cité <strong>16</strong>00logts Eucalyptus, RDC, prix : 550u/nèg.- VDS appart F4, 4 étage, à cité CNEPchâteau rouge Eucalyptus, acte en cour,prix : 750u.- VDS villa R+1, sup : 130m 2 , à SaadliaEucalyptus, papier timbre, RDC : F2 +Cuisine + sanitaire + WC + cour bien fini, 1étage : F4 + cuisine + hammam, prix :1100u/nèg.- VDS carcasse, à Ouled el Hadj coté akrad,papier timbre, prix : 950u/nèg.- VDS carcasse, sup : <strong>16</strong>5m2, à Khorchefcherarba, papier timbre, RDC + poteaux,prix : 650/nèg.- VDS terrain 650m 2 , à Cherarba papiertimbre, prix 4u/m 2 nèg.- VDS terrain 600m 2 , papier timner, àCherarba Canada Sotecom, prix :2,8u/nèg.- VDS terrain 1 hectare, à Cherarba CanadaKhorchef, papier timbre prix : 2,8u/nèg.- VDS terrain 3 hectare, à Chebli cotéBouinan R+3, certaficat d’urbanisme, prix: 1,3u/m 2 nèg.Lot Monin n°26 n°48 Eucalyptus - AlgerTél / Fax : 021-50-12-64 Tél : 0554-63-93-14 - Mob : 0661-15-88-18E-mail : Immorahal@yahoo.frDemande d’emploiJ. H., monteur PAO/infographe, 5 ansd’expérience, journaux, magazines, revues,cherche emploie. Tél.: 0560 403 843J. F. 26 ans titulaire d’un diplôme de licenceen information que Mathématique chercheemploi. N° Tél : 0553-09-76-46AVIS DE PERTED'un cachet rectangulaireportant mention : EURLPAPILLON,croissanterie, pâtisserie.Route du Nouveau StadeRouiba✔ Vous êtes des particuliers ! agences immobilières !✔ Vous voulez faire paraître une annoncegratuitement.Cela est possible !! Sur <strong>Algérie</strong> NewsEnvoyez vos annonces par fax au 021 63.70.<strong>16</strong> - ou par email : Baldati1@yahoo.fr.“profitez,IMMOBILIERCherche Achat Appt d’un F2 ouF3 ou une petite maisonnettecolonel le prix raisonnable.Tél : 0796-17-22-680555-79-22-77ALGERIE NEWS Mardi <strong>16</strong> avril <strong>2013</strong>


S E L E C T I O NGoldeneyeCe soir sur <strong>Fr</strong>ance 2La guerre froide estfinie, mais JamesBond, malgré leluxe et les femmes,a du mal à oublierTrevelyan, sonmeilleur ami, qu'il adû «sacrifier» lorsd'une mission enSibérie. A Monte-Carlo, il rencontreXenia, une espionnerusse aussiravissante quedangereuse. Avec lacomplicité d'Ourumov, celle-ci parvient à voler le Tiger, un superhélicoptère de l'OTAN, au nez et à la barbe de Bond. Xenia etOurumov travaillent pour le compte de Janus, une organisationcriminelle inter<strong>national</strong>e. Ensemble, ils vont dérober Goldeneye,une arme secrète qui permet de brouiller tout système de détectionélectronique dans un rayon de cent kilomètres. James Bond partpour la Russie. Sa mission : récupérer Goldeneye et débarrasser laplanète de Janus...The Truth About CharlieCe soir sur MBC2> T É L É V I S I O NLESGENSPatrick Sabatier21Martha Marcy May MarleneCe soir sur Canal+Un matin, dans unemaison isolée desCatskills, unefemme sort avecses affaires ets'enfuit. Elles'appelle Martha eta vécu longtempsdans ce lieu,repaire d'une sectedirigée par lecharismatiquePatrick. Perdue,Martha téléphone àsa soeur, Lucy, avecqui elle avaitrompu tout contactdepuis deux ans. Lucy, mariée à Ted, accepte de l'héberger le tempsqu'elle se sente mieux dans leur maison de vacances duConnecticut. Martha reste mutique, parlant peu de ce qu'elle avécu. Cependant, elle est visiblement hantée par de douloureuxsouvenirs. Plus inquiétant, elle présente des signes de paranoïa quifinissent par préoccuper ses hôtes...Après trois mois de mariage, Regina Lambert quitte Charlie,séducteur désinvolte au passé trouble, épousé sur un coup detête, et dont elle ne sait pas grand chose. Mais, à son retour deMartinique, la belle jeune femme découvre que ce dernier a étéassassiné et que son appartement a été dévasté. Quant aucompte en banque du couple, il est à sec. Regina, qui n'a rien dela veuve éplorée, est très choquée, d'autant que trois ancienscomplices de Charlie viennent lui réclamer une malette pleine dediamants.Alors que la tournée Âge tendre et tête debois vient de remplir le Zénith de Marseilleet se poursuit en fanfare, les producteurspensent déjà au show dansant de 2014.Cette année, c'est Julien Lepers,l'inoxydable animateur de Questions pourun champion , sur <strong>Fr</strong>ance 3, qui chauffe lasalle. L'année prochaine, la tournée ayantfait son marché sur <strong>Fr</strong>ance 2, ce sera autour de Patrick Sabatier de lancer surscène les Dave, Hervé Vilard, Annie Cordy,Michèle Torr et autres <strong>Fr</strong>ançois Valéry.La promesse de FlorangeCe soir sur <strong>Fr</strong>ance 5Nichée aucoeur de lavallée de laFensch, enMoselle, la citéouvrière deFlorange aconstruit unebonne partie deson histoire etde sa santééconomique surla sidérurgie.L'annonce de lafermeture des hauts fourneaux, fin 2011, a bouleversé toutela région. Décidés à protéger leurs emplois, les métallos del'usine ont multiplié les tentatives de sauvetage. Ils ontprofité de la campagne présidentielle pour faire promettreà <strong>Fr</strong>ançois Hollande, alors encore seulement candidat, deles aider à dissuader ArcelorMittal de fermer le site.L'enquête s'attache à prendre acte des mots de lacampagne et à les confronter, au fil des mois qui ont suivi,à la réalité des faits.O'BrotherCe soir sur D8Le Sud des Etats-Unis, dans lesannées 30. Troisbagnardsprennent lapoudred'escampette. Il ya là Ulysse, lemeneur de labande, obsédé parsa chevelure, Pete,au tempéramentcolérique, etDelmar, dont lagentillesse frôle la bêtise. Dans leur escapade, les troiscompères reçoivent l'aide très provisoire du cousin dePete, qui les libère de leurs chaînes puis les trahit. Pris enstop par un gangster, les fugitifs rencontrent TommyJohnson, un joueur de blues qui a vendu son âme audiable. Ensemble, ils enregistrent un disque dans l'espoirde gagner quelques dollars. Un de leurs titres deviendra, àleur insu, un véritable hit <strong>national</strong>. Peu après, Pete est«vendu» à la police...Assistance mortelleCe soir sur ArteLe 10 janvier2010, untremblement deterre s'abat surHaïti. Il fait 230000 morts, 300000 blessés etplus d'unmillion de sansabri.Tout autourdu monde,chacun déploiedes effortsconsidérablespour participerau processus de reconstruction. Des centaines d'ONG,bientôt suivies d'experts internationaux, arrivent sur leterritoire haïtien pour les premiers secours. En mars 2010,on promettait à Haïti onze milliards de dollars mais deuxans plus tard, seuls 2,4 milliards ont été déboursés. Descentaines de milliers de personnes vivent toujours sousdes tentes. L'aide inter<strong>national</strong>e est dans l'impasse et doitaujourd'hui être redéfinie.28, rue Ahmed Boualem Khalfiex-Burdeau, Alger centreQuotidien <strong>d'information</strong>s généralesEdité par EURL Express News aucapital de 100.000 DARC : 0962805B03Siège social : Maison de la PresseTahar Djaout, 1 rue Bachir Attar, Placedu Premier Mai, Alger…MANAGER GENERALDIRECTEUR DE LA PUBLICATIONHamida AyachiDIRECTEUR DE LA RÉDACTIONChabi YacineSECRETAIRE GENERAL DE LARÉDACTIONMassinissa BoudaoudMAILredactio<strong>news</strong>@yahoo.frREDACTIONTél : 021 637 018SITEwww.algerie<strong>news</strong>.infoREDACTION EN CHEFTél/Fax : 021 637 0<strong>16</strong>ADMINISTRATIONTél : 021 663 880Fax : 021 663 879PUBLICITÉ/MARKETINGTél / Fax : 021 663 693ANEP : 1, av. Pasteur, Alger.Tèl : 021 737 678 / 021 737 128Fax : 021 739 559IMPRESSIONCentre SIADIFFUSIONExpress NewsTél/Fax : 021 298 300Les manuscrits, photos et tous autres documentstransmis à la rédaction, non publiés ne sont pasrendus et ne peuvent faire l'objet de quelqueréclamation.Copyright : La reproduction de tout article estinterdite sans l'accord de l'Administration.ALGERIE NEWS Mardi <strong>16</strong> avril <strong>2013</strong>


22> C U L T U R EAGENDACULTURELInstitut françaisd’Alger- Mercredi 17 avril à 15h et 18h30 :Projection du film « Rok Dabla » dePetr Zelenka (Tchéquie, 88mn,2002)- Jusqu'au 30 avril : Expositionphotographique « Les pharesalgériens : trait d'union entre lesrives de la Méditerranée ».Ibn ZeydounDimajazz <strong>2013</strong>Quand Constantine devientl’Olympe de la musique !- Jeudi 18 avril à 19h: Spectaclemusical avec le groupe « Madar El-Zaman »- Jeudi 19 avril à <strong>16</strong>h : 4 e édition duconcert caritatif « Du Son contre leSida ».Bastion 23Jusqu'au 28 mai : Expositioncollective « Designers algériens »(jusqu'au 28 mai).TRAJeudi 18 avril à 15h : Présentationde la pièce «El-Harga» au Théâtrerégional de Annaba.La 11 e édition du Festival inter<strong>national</strong> de jazz de Constantine « Dimajazz » aura lieudu 25 avril au 3 mai au Théâtre régional de la vie. Le décalage des dates habituelles(juin) s’est fait pour que l’événement coïncide avec la Journée inter<strong>national</strong>e du jazz(30 avril), au moment même où l’Unesco intègre Constantine dans sa liste des villes dujazz.Avis aux mélomanes algériens : oùque vous soyez, il est temps deprendre un congé d’une semainepour se rendre à Constantine,notre Mecque <strong>national</strong>e du jazz ! Commechaque année, le festival Dimajazz prometd’être palpitant et extrêmement riche ensonorités. Placée sous le slogan « Pour lapaix, pour la liberté », cette 11 e éditiondébutera avec un hommage à Ray Charles,proposé par « The soul family », sextet dejazz & soul dirigé par le pianiste et arrangeurBernie Hopman. Ils reprendront tousles succès du jazzman décédé en 20<strong>04</strong>,dont l’inoubliable « Night time is the righttime », « Georgia », « I’ve got a woman »,etc. Le lendemain, la soirée sera placéesous le signe de la femme. La « Womennight » rassemblera en featuring la jeunechanteuse constantinoise Hadjer découvertelors du « Off » de la précédente édition,avec le groupe « The Railroad’s», suivispar Manou Gallo & Women Band, ungroupe ivoirien qui propose des mélangesétonnants entre funk, hip-hop, rock etblues.L’Europe sera à l’honneur le 27 avrilavec le quartet anglais « MachaGharibian » qui verse non seulement dansle jazz mais aussi dans la world music et lachanson. Plus tard dans la soirée, ondécouvrira l’harmoniciste français Jean-Jacques Milteau qui s’inspire fortementdes standards de blues américain et dontl’album « Memphis » (2001) enregistréavec de grands musiciens de ce registreobtiendra une récompense aux « Victoiresde la musique ».Le 28 avril, le théâtre régional deConstantine se transformera en unimmense lieu de méditation avec le trioitalien Andra Pozza en featuring avec lesaxophoniste américain Steve Grossman àqui Miles Davis avait dit en l’intégrantdans son groupe en 1970 : « Tu es le premierenfoiré de blanc à jouer dans mongroupe ! J’espère que tu te sens à l’aise » ;ça promet ! La deuxième partie de cettesoirée « mystique » verra le passage surscène du compositeur et joueur de oudlibanais Rabih Abou-Khalil dont le jeu estbasé sur une tradition musicale arabe, turqueet perse, qu’il marie avec des sonoritésjazz ; ses improvisations font égalementl’originalité de son style.Le lendemain, le thème choisi par lesorganisateurs est à la fois mystérieux etirrésistiblement attirant : « Lévitation » !Nous survolerons donc le sol et la lividitédu <strong>quotidien</strong> avec le percussionniste iranienDjamchid Chemirani, redoutableréinventeur des sons traditionnels persesen totale osmose avec des polyrythmiesmodernes, qui sera en featuring avec levioloniste virtuose algérien KhireddineM’kachiche, que l’on a vu l’année dernièreà ce même Dimajazz en compagnie deDhafer Youssef.Un festival inter<strong>national</strong> de jazz devantde consacrer au moins une soirée au registrepur de ce genre musical qui se nourritaux fusions et rencontres avec les autressonorités, le mardi 30 avril, le publicconstantinois aura droit à son « Jazz day ».Au programme : le trompettiste américainRandy Brecker, le guitariste italo-américainAl Di Meola connu pour son jeurigoureux et sa luxuriante discographie(24 albums solo). Robert Lynch, historiende la guitare, écrira sur lui : « Dans l'histoirede la guitare électrique, personne n'aautant contribué à faire avancer l'instrumentdans une approche purement techniqueque M. Di Meola. Son contrôle totaldes différents styles et des différentes gammesest simplement époustouflant. Je mesens privilégié d'avoir pu étudier son travaildurant toutes ces années ».Le 1er mai, ce sera l’éclate ! Placée sousle signe des racines, cette soirée prometd’être longue, extrêmement riche et délicieusementhétéroclite. D’abord, le géniemulti-instrumentiste marocain AzizSahmaoui, accompagné de son groupe «University of Gnawa », devenus une écolede jazz-fusion qui sublime et féconde merveilleusementles musiques traditionnelsdu Maghreb. Plus tard, ce sera au tour dutrompettiste Reinaldo Melian, virtuose del’afro-cubain, qui se produira avec la cantatricecubaine Mayra Caridad Valdès et lequintet Chucho Valdès.La soirée de clôture donnera le coup degrâce à cette 11e édition, avec une légendevivante du blues, Lucky Peterson, qui s’illustreégalement dans des « digressions »funk, gospel, rock et jazz. Il sera accompagnéau chant par son épouse Tamara.Vous l’avez compris : Le 11e Dimajazzest absolument à ne pas rater !S. H.ALGERIE NEWS Mardi <strong>16</strong> avril <strong>2013</strong>


CINÉ-PIRATE C U L T U R E23Apatow en 4 filmsUn monde étriquéUn jour, sur Didouche Mourad, on cherche de nouveaux films. Où ? Dans un magasin de DVD, pardi ! Onobserve, on feuillette le catalogue et on tombe, agréablement surpris, sur la jaquette du nouveau et quatrièmefilm de Judd Apatow, prince de la comédie US de ces dix dernières années.« This is 40 » est à Alger ! Tant mieux, cela nous donne l’occasion de faire un focus sur l’ensemble de lafilmographie d’Apatow, disponible dans les vidéothèques.Quarante ans et toujours puceau(The 40 Year-Old Virgin, 2005),premier long-métrage d’Apatowet première réussite dans l’universun tant soit peu bigarré de la comédieUS du début des années 2000. D’emblée, cequi peut heurter (aussi bien au sens positifque négatif), provient du décalage entrel’idée d’une séquence, de sa teneur, de soncontenu et ce qu’en fait l’auteur, à savoirune désacralisation totale de la dramaturgie.Le sujet du film ? Un quarantenaireayant une vie pépère, un boulot respectable,un toit où dormir, un voisinage simple(parfois simpliste), des collègues de travaildisjonctés, mais une intimité « moins quezéro ».En surface, une idée de comédie. Maisderrière tout cela, dans cette face cachée del’iceberg, une belle et émouvante radiographied’une société américaine en pleineperdition de ses moyens. Le repère ayantfait la malle, Apatow tente de comprendre,par un truchement jubilatoire de saynètesfantaisistes, la position d’un « puceau »,cherchant l’amour, le véritable, quitte à sedélecter, malgré lui, d’une solitude annoncée.Campé par l’excellent Steve Carell, cepersonnage sent bon la naphtaline et permetà Apatow, une ribambelle de trouvaillescomiques, tout en conservant une certainedouceur avec le récit. Malgré un «final » légèrement moralisateur, le hérosayant trouvé son bonheur sexuel et amoureuxuniquement dans le mariage, ce premierfilm continue, dix ans après sonexploitation, de tordre le cou aux bonnesvieilles comédies des années 1990. Un bold’air frais !40 ans mode d’emploi(This is 40, 2012)«En cloque, mode d’emploi»(Knocked Up, 2007)Lui, un jeune adulte, sorte de freak en puissance,dans un corps d’enfant. Elle, une trentenaire« polie », légèrement formatée, ayant épousé lepathétique « métro, boulot, dodo ». Ensemble, unesoirée assez arrosée puis une nuit bien fraîche. Etbien évidemment, une grossesse survient. Lecanevas est installé, des personnages antinomiqueset toujours cette manière de vider l’excèsdramaturgique de sa substance. Comme dans sonpremier film, Apatow reprend quelques membres desa famille, Seth Rogen, Paul Rudd et Leslie Mann, etles entraine dans un tableau adorablement féroce oùchacun est légèrement bousculé. D’un côté, Ben,entourait de potes « glandeurs » et de l’autre, uneAllison, à la vie « respectable». Confronter deuxversants, c’est le propre des comédies « binômes »,de Leo Mc Carey à Black Edwards, en passant parHoward Hawks, c’est la comédie du remariage.Apatow connaît son histoire du cinéma sur le boutdes doigts, et ne prendra aucun gant pourtransporter cet univers en 2007. Seconde tentativeet toujours cette respiration qui donne au spectateurl’envie d’en découdre avec le plan-plan traditionneldes romances à l’eau de rose.Funny People (2009)Beau titre qui renvoie, évidemment, au premieramour d’Apatow, le stand-up. Durant ses années deTerminale, Apatow vivra dans un appartement encolocation avec Adam Sandler. Dès les premièresminutes de Funny People, on y voit Sandler effectuerdes canulars téléphoniques. On y entend la voix, enhors-champ, d’Apatow. Les images sont floues, etbelles en parallèle. Funny People, en plus d’être unhommage invétéré à ces années de galère, reste laplus belle déclaration d’amour d’un cinéaste pourson art, l’humour et surtout ses travers. Deux heuresoù Apatow pousse l’intime jusque dans sesretranchements, sans verser dans le côté « figé » quibaignait subrepticement dans ses deux premiersfilms (le sexe avant le mariage comme vecteur debonheur ou l’avortement, fléau qu’on devrait éviter),offrant une véritable ode à l’amitié. Mais la dernièreheure vient alourdir le film comme si Apatow nevoulant plus « se » filmer, préférant orienter sacaméra vers un je-ne-sais-quoi de plus universel.Regrettable !Très vite, on reconnaît le couple bourgeois et hypedu second film d’Apatow, En cloque mode d’emploi,Pete et Debbie, campé par Paul Rudd et Leslie Mann(épouse d’Apatow). Belle villa, métiers respectables,deux filles aussi adorables qu’ingénues et crise de laquarantaine qui vient sonner aux portes de la vie.Pourquoi pas ? Entre 40 ans toujours puceau et cequatrième film, 7 années se sont écoulées. Denombreuses productions, récits pour d’autresréalisateurs, et une réputation gagnée haut la main.Mais en revoyant ses trois précédents films etsurtout en installant This is 40 dans la filmographiecourte mais intense d’Apatow, quelque chose ne vaplus. Comme si la sauce ne tournait plus. Comme sil’image du monde d’Apatow devenait vieillotte. Thisis 40 est une comédie qui retient constamment sonsouffle, alors qu'Apatow nous avait toujours« promis » d'exploser de l'intérieur le genre et del'éparpiller. Une comédie qui se moque de sespersonnages, distribuant à certains des statuts desociété (la séquence où le couple et la mère d'unenfant agressé verbalement par l'épouse et héroïnedu film, se retrouvent dans le bureau de la directriced'école, est un summum de déséquilibre sociétal quiplus est assumé). Un film qui tourne en rond,affichant une ligne de conduite. Une morale ensomme.Samir ArdjoumALGERIE NEWS Mardi <strong>16</strong> avril <strong>2013</strong>


Festival «Théâtres au cinéma»«Liberté la nuit» ou lanon-identification de femmes…Pour sa 25 e saison, le festival«Théâtres au cinéma» deBobigny, devenu un véritablerendez-vous pour des cinéphilesde plus en plus nombreux à vouloir(re)visiter l’œuvre intégrale et les affinitésqui vont avec Peter Brook, Losey, Pasolini,Bergman, Visconti, Von Trotta, Wajda,Chahine, Bellochio, Fassbinder,Angeloupolos et bien d’autres et en faisanttandem, pour la circonstance, avec leurs«alter-écho» littéraires, Harold Pinter,Naguib Mahfouz, Tennessee Williams,Strinberg, Kateb Yacine, Brecht, Eschyle ettant d’autres et ce, durant ces vingt-quatreannées d’existence.Le tout réuni notamment pour les principalescinémathèques et bibliothèquesd’Europe et même d’Amérique en un précieuxouvrage devenu, avec le temps, objetde collection. Et pour <strong>2013</strong>, Bobigny achoisi de réunir Philippe Garrel et son pendantavéré (par Dominique Païni et GérardCourant notamment), Antonin Artaud. Cefut d’ailleurs l’occasion, lors d’un « cinépromenade» animé par Païni, qui officialongtemps à la tête de la Cinémathèquefrançaise, à Beaubourg et ailleurs, dedécouvrir des extraits du fameux « Sidoniepanache », une pochade de 1934 signéeHenry Wulschleger, où Artaud campait lerôle de…l’Emir Abdelkader ! Mais cetteintégrale Garrel, la plus complète jamaisréalisée, de l’aveu du cinéaste, aura été surtoutl’occasion de remonter le temps cinéphiliquejusqu’à Mai 68, là où les filss’étaient emmêlés, au point de débouchersur une autre démarche qui a fait florèsjusqu’en… <strong>Algérie</strong> et ailleurs dans le restedu monde bien sûr. Cela a été donc l’occasionde renouer avec le groupe Zanzibar, cecollectif actif de 1967 à 1972, grâce àl’éclairage précieux de Bernadette Laffontqui s’était déplacée, pour en parler, imagedu «Révélateur» à l’appui.Incontestablement c’est à cette périodeque Garrel signa ses plus beaux films, àl’instar de «La Cicatrice intérieure ». Maissi Philippe Garrel, c’est Nico, son égériecompagne,aujourd’hui disparue, ou bienLouis Garrel, son acteur de fils, c’est aussiLou Castel, Jean-Pierre Léaud («l’enfantsauvage » de <strong>Fr</strong>ançois Truffaut), ces deuxderniers ont été le clou de la soirée d’ouvertureautour de leur inclassable maîtrequi a été ému de partager, aux côtés deChristine Boisson, cette fois, l’hommage àson père, Maurice Garrel. Cet acteur, quifut un alliage précieux de générosité et detalent, a toujours creusé son sillon, à samanière, discrètement mais en profondeur.Si bien que son passage, à l’écran ou surscène, n’est jamais passé inaperçu ! Ce soirlàdonc, le festival vibra au rythme « garrellien» de cette histoire algérienne qu’achemine,à bas bruit, « Liberté, la nuit ». Unfilm qui est aussi un hommage à une arméedes ombres, celle des « Porteurs de valises »qui ont fait se coïncider leurs idéaux puisésdans la Révolution de 1789, avec le désir detout un peuple, algérien, de s’émanciper dela tutelle oppressante coloniale. Le festivalde Bobigny, dirigé par Dominique Bax, nepouvait célébrer plus intensément le 50 eanniversaire de l’indépendance del’<strong>Algérie</strong>.La nuit cause-t-elle liberté ?« Quand le jour est filmé, c’est la nuitqui parle, dans laquelle il va s’abîmerjusqu’à cette cicatrice intérieure que définitl’aurore sur l’horizon (…) Sortir d’unGarrel, retrouver la rue, le jour, est uneexpérience inoubliable de rejouer l’aube àn’importe quelle heure de la journée»,disait Godard. Mais qui sont donc cellesqui rejouent l’aube dans «Liberté la nuit» ?Enquête :L’une s’appelle Mouche, mais peut-onapprivoiser une mouche ? Non, à plus forteraison quand elle vole de ses propres ailes,sans (presque) faire de bruit. Car, il ne fallaitpas en faire, surtout à cette époque, oùles ultras de l’armée française, réunis parune lâche virilité en une Organisation del’armée secrète (OAS), avaient décidé detransposer la guerre d’<strong>Algérie</strong> en <strong>Fr</strong>ance.Mouche (Emmanuelle Riva) tomberasous les balles de ses factieux, pour avoiraidé les militants algériens du FLN, de lamême façon que son (ex) mari, Jean(Maurice Garrel), qui, lui aussi, œuvraitdans ce secret bien cloisonné, cher aux«Porteurs de valise» du Réseau Jeanson.C’est un «écart» non pardonnable, pareil àcelui commis, une quinzaine d’années plutôt,par Mathilde (Simone Signoret) dansL’Armée des Ombres de Jean-PierreMelville. À une différence près, c’est que larésistante Mathilde aura, elle, l’opportunitéde croiser, une dernière fois, le regardde ses camarades chargés de l’exécuter,alors que les barbouzes de l’OAS n’aurontpas, chez Philippe Garrel, le courage deregarder Mouche dans les yeux, avant del’abattre d’une rafale de mitraillette.L’autre se nomme Gemina (ChristineBoisson), native d’Alger, Pied-noir, égalementnon identifiable, à cause sans doutedes secrets qu’elle a l’air de porter entre lebas des paupières et la commissure deslèvres…Genima sonne comme Djamila, militantealgérienne torturée, violée puiscondamnée à mort et transformée en icônepar Simone de Beauvoir et Gisèle Halimi,son avocate d’alors… En somme, commetant d’autres Djamilate, dirait l’auteur dethéâtre, Nadjet Taïbouni.Jusqu’à l’intrusion, donc, de Genimadans la vie endeuillée de Jean, le traitement«garrellien» de cette chronique d’unedéfaite annoncée, s’énonçait d’une limpidefaçon. Sobriété, dans la composition ducadre, avec ce vide qui aurait inquiété plusd’un cadreur mais qui renforce ici le côtétactile de l’image. Du coup, l’image-action(lors des deux exécutions, celle de Moucheau milieu du film et de Jean vers la fin del’histoire), composée comme rarement ellele fut au cinéma, constituera, avec l’imagepulsion,cette empreinte génétique, chère àGilles Deleuze…Toutefois, cette analytique de l’image nesera, et à aucun moment, la Rosette deChampollion, car le mystère restant (presque)entier… Mystère antonionien ?Probablement. Antonioni qui considérait,lui, la femme comme «un filtre plus subtilde la réalité»… Et dans l’univers de Garrel,la réalité, bien ancrée dans le réel, n’en estpas pour autant si «parlante», surtout danssa zone de non-dits… D’ailleurs, lecinéaste excelle dans ce domaine, celui dela «verbalisation de l’imprononçable. Pourpreuve, cette scène, sans énergie apparente,au cours de laquelle Jean est censé avoirtrouvé les mots annonçant sa décision dese séparer de sa femme. Là, et comme prenantle spectateur à témoin, il énonce àvoix haute son soulagement d’avoir su ledire.Certes chez Garrel, à la différence del’auteur de L’Éclipse, les femmes de Libertéla nuit ne sont pas des bourgeoises désoeuvrées.L’une coud et l’autre fait des ménages.Mais, tout comme chez Antonioni,elles ne sont pas assez identifiables. Au coinde leurs lèvres, le pli dessine aussi bien unrictus qu’un sourire, semblable à cetteinstabilité dans les sentiments de l’hommequ’elles croisent dans leur vie. Cette«énigme déconcertante» chez le cinéastetransalpin est aussi présente telle une …cicatrice intérieure dans le cinéma deGarrel. Ici, il projette de la dissimuler dansla discrétion de la nuit, pour la vêtir deliberté. Mais apparemment, l’exercice n’apas été de tout repos. Car au final, la nuitest peu présente dans cette œuvre, malgrécela, l’auteur a gardé le titre (de travail ?).Et c’est tant mieux ! Il resterait donc, àterme, comme une intention prométhéenne,que de séditieuses cartouchesauront neutralisée en plein vol. C’estl’«effet-Garrel », celui qui vous laisse, flottant,dans cette apesanteur, comme celledans laquelle semble être Jean/MauriceGarrel, au moment de l’impact produit pardes balles tirées, à bras tendu, d’un pistoletsorti de l’armurerie du Général Salan, le«félon» comme l’appelait, dépité, Charlesde Gaulle, chef des armées d’alors et de la<strong>Fr</strong>ance réunies, dans ces années embrumées.Cette brume, qui n’arrange rien, estcomme le drap qui claque à proximité deChristine Boisson et qui étouffe, par intermittence,ses aveux d’amour et ses blessures…Celaretarde encore plus l’identificationde cette femme, Genima, qui a surgidans le film comme une «garantie debonne fin», du moins pour le personnagede Jean, que l’amour avait, auparavant, misau chômage… Mais cet interstice visuelque permettrait ainsi l’auteur ne déboucherapas sur la collecte d’un acceptablefaisceau d’indices. Certes, le charnel ne faitpas défaut, le corps se profilant, dans sanudité solaire (malgré la grisailleambiante) pouvant alors s’inscrire dansune perspective de vie et d’amour. Et patatras! Garrel «commande» une… éclipse,qui fait se volatiliser Jean, telle une MonicaVitti chez Antonioni.Entre-temps, l’image-empreinte aurarenseigné sur la possibilité pour Genima des’accrocher à l’odeur de cet homme, dont ledrap qui la couvre, pouvait en avoir été suffisammentimprégné…Mais chez Garrel, le contre-pied n’estpas loin, ayant décidé que ce n’est pasl’amour qui est malade, il fera donc ressurgir,telle une apparition christique etcomme il avait brièvement disparu, Jean.Et l’on croit alors être assez loin de ces affinitésélectives avec le maestro italien, saufque l’impression sera de courte durée... Enfait le turn point, à l’écrit, deviendra, illicopresto, un «fatal point » final à l’écran, quiva priver cette mystérieuse Genima de cetteidée de bonheur qu’elle avait caressée deses mains. Et tout comme Mouche, Genimadisparaîtra de notre vue, sans qu’on nesache grand-chose sur elle. Sans avoir puidentifier ce mystère fait femme, c’est sibouleversant qu’on finit par comprendreque cette féminité, qui nous intrigue tant,est, sans doute, aussi la nôtre. Tout simplement...Saïd Ould-KhelifaGarrel… l’Africain ?Serge Daney signalait, à juste titre, que le cinéma africain n’est pas, commel’Occident le voudrait, un cinéma qui chante et danse mais un cinéma de l’acte deparole. Garrel, le cinéaste, «généalogiquement » d’extrême-gauche, emprunterait-illes mêmes chemins de traverse pour, «parler», même à l’ombre du castelet familialqui l’a vu grandir et d’où il entendit sortir les premiers mots de son premier off !Dans « Liberté, la nuit », et sa guerre d’<strong>Algérie</strong>, en toile de fond (dans le premieracte), entre Maurice Garrel, l’instituteur Jean du film, et les militants FLN, la paroleest chuchotée, comme pour mieux l’enduire du vernis du secret qui sied àl’activisme clandestin de l’époque. Les échanges sont en arabe mais ne servent enaucune façon d’alibi sonore, folklorisant du coup le contexte. Maurice Garell parleun arabe juste, ce qui permettra à Fellag, le militant algérien, de ne pas meubler, ouau regretté Salah Teskouk, (distribué aussi dans ce film) comme c’est souvent le cas,dans nombre de films français, qui veulent «faire vrai » en… faisant semblant !Cette façon d’imposer une langue, d’un non-pays - l’<strong>Algérie</strong> étant encore une «partiede la <strong>Fr</strong>ance » (sic)- sonne comme «la préfiguration du peuple qui manque », selonla définition de Gilles Deleuze.Cette langue, qui revient au spectateur, passe par le filtre de la traduction, faisantainsi office de hors-champ là où s’élabore l’action réflexive, cet acte de parole quisous-tend les mouvements affectifs qui, à leur tour, composent l’image-mouvementdu film, celle qui met en rapport l’action avec la pensée.S. O. K.

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