10.07.2015 Views

Rapport de la Réunion - World Bank

Rapport de la Réunion - World Bank

Rapport de la Réunion - World Bank

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Document <strong>de</strong> travail No. 81 du SSATPRéunion annuelle 2005 du SSATPBamako, MaliJanvier 2006


PNBPRTSRPTMRREFATESADCSITRASSSRSSATPSTATIRTNMUEUEMOAProduit national brutAnalyse <strong>de</strong>s stratégies <strong>de</strong> transport et <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvretéProgramme <strong>de</strong> transport en milieu ruralRéseau <strong>de</strong>s Femmes Africaines pour <strong>la</strong> Promotion <strong>de</strong>s TransportsCommunauté <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> l’Afrique australeSolidarité Internationale sur les Transports et <strong>la</strong> Recherche en Afrique subsaharienneSécurité routièreProgramme <strong>de</strong> politiques <strong>de</strong> transport en Afrique subsaharienneServices <strong>de</strong> transport adaptésTransport et intégration régionaleTransport non motoriséUnion européenneUnion économique et monétaire ouest africaineiv


TABLE DES MATIÈRESSigles et abbréviations ............................................................................................................................. iiiRésumé analytique ................................................................................................................................. vii1. Introduction ............................................................................................................................... 12. Participants, déroulement et programme <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion .......................................................... 53. Stratégies <strong>de</strong> transport et <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté ........................................................... 154. Femmes et transport................................................................................................................. 215. Transport et intégration régionale........................................................................................... 256. Financement et gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> route.......................................................................................... 277. Services <strong>de</strong> transport adaptés...................................................................................................318. Gestion <strong>de</strong>s données et indicateurs ......................................................................................... 359. Sécurité routière ....................................................................................................................... 3710. Coordination SSATP au niveau national ................................................................................ 4111. Tables ron<strong>de</strong>s – Visions et défis en perspective ...................................................................... 45Appendice 1. Liste <strong>de</strong>s participants................................................................................................. 51Appendice 2. Programme <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion......................................................................................... 65Appendice 3. Déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong> Bamako ............................................................................................ 67


RÉSUMÉ ANALYTIQUEAbritée par le Gouvernement malien à Bamako, <strong>la</strong> capitale, <strong>la</strong> réunion annuelle 2005 <strong>de</strong>s partiesprenantes du Programme <strong>de</strong> politiques <strong>de</strong> transport en Afrique subsaharienne (SSATP) s’est engran<strong>de</strong> partie déroulée du 14 au 18 novembre. Les réunions préliminaires ayant débuté le 10 novembre,<strong>la</strong> réunion annuelle 2005 a duré au total environ huit jours.Plus <strong>de</strong> 300 participants se sont réunis sur les <strong>de</strong>ux principaux sites où ont eu lieu les travaux, lePa<strong>la</strong>is <strong>de</strong> <strong>la</strong> Culture situé sur <strong>la</strong> rive nord du majestueux fleuve Niger, et le centre <strong>de</strong> conférence <strong>de</strong>l’Hôtel De l’Amitié.Plus stratégique et comptant <strong>la</strong> présence <strong>de</strong> participants <strong>de</strong> haut niveau, <strong>la</strong> réunion <strong>de</strong> 2005 qui adonné lieu à davantage d’échanges, a été particulièrement différente <strong>de</strong>s réunions annuelles antérieures.Elle visait à faire avancer <strong>la</strong> mise en œuvre du P<strong>la</strong>n <strong>de</strong> développement à long terme (PDLT)du programme SSATP conçu dans le but <strong>de</strong> réaliser <strong>de</strong>s améliorations concrètes dans le secteur dutransport en Afrique subsaharienne afin qu’il contribue pleinement à <strong>la</strong> croissance et à <strong>la</strong> réduction<strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté. La réunion a examiné les questions i<strong>de</strong>ntifiées par les membres et les partenaires duSSATP comme étant les plus importantes et les plus épineuses pour le développement du transportconformément à <strong>la</strong> vision et aux besoins <strong>de</strong> l’Afrique :▪▪▪▪▪▪▪É<strong>la</strong>borer <strong>de</strong>s stratégies <strong>de</strong> transport qui contribuent à <strong>la</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvretéRenforcer les liens entre transport, commerce et intégration régionaleÉtablir <strong>de</strong>s institutions et <strong>de</strong>s dispositifs <strong>de</strong> financement soli<strong>de</strong>s pour le secteur routierGérer les nouvelles ressources financières <strong>de</strong>s partenaires <strong>de</strong> développementCréer une vision d’avenir pour le transport en AfriqueAméliorer <strong>la</strong> mobilité <strong>de</strong>s pauvres <strong>de</strong>s zones urbainesFaire en sorte que les perspectives <strong>de</strong>s femmes soit prises en compte dans <strong>la</strong> mise en œuvredu PDLTObjectif <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunionL’objectif <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion annuelle – Améliorer <strong>la</strong> mise en œuvre et les résultats du P<strong>la</strong>n <strong>de</strong> développementà long terme - a été convenu au cours d’une retraite <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification <strong>de</strong>s parties prenantesorganisée en septembre 2005 pour faire le point <strong>de</strong>s réponses au questionnaire intitulé « Qu’est-ceque vous considérez comme important ? » distribué aux partenaires du programme en juillet et enaoût. La retraite avait également convenu qu’en raison <strong>de</strong> l’objectif visé, un dialogue réel avec lesdéci<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> haut niveau s’imposait.Enfin, <strong>la</strong> réunion annuelle 2005 <strong>de</strong>vait, pour atteindre son objectif, produire cinq résultats spécifiques,tous liés aux résultats visés par le PDLT.vii


Résultats visés par le PDLT Résultats attendus <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion annuelle 20051. Coordination du SSATP – Approcheintégrée du programme2. Ancrage <strong>de</strong>s stratégies <strong>de</strong> transportdans les stratégies <strong>de</strong> réduction<strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté3. Adoption <strong>de</strong> soli<strong>de</strong>s dispositifsinstitutionnels et financiers1. Les gouvernements et CER reconnaissent l’importance d’une coordination duSSATP et savent comment celle-ci doit opérer pour bien fonctionner.2. Les gouvernements sont déterminés à appuyer les principes et le processusd’analyse pauvreté/transport (PRTSR), et les gouvernements et bailleurs <strong>de</strong> fondssont déterminés à intégrer les résultats du PRTSR dans <strong>de</strong>s stratégies nationales<strong>de</strong> développement.3. Meilleure compréhension, au p<strong>la</strong>n politique et opérationnel, <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong>mise en œuvre soulevés par l’amélioration <strong>de</strong>s FGR et <strong>de</strong>s STA pour les pauvres.4. Adoption <strong>de</strong> mesures<strong>de</strong> facilitation du commerce et <strong>de</strong>stransports5. Transfert progressif <strong>de</strong> <strong>la</strong> gestiondu SSATP en Afrique4. Meilleure compréhension, au p<strong>la</strong>n politique, du rôle joué par les gouvernementsdans <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s corridors <strong>de</strong> transit et <strong>la</strong> facilitation du commerce et <strong>de</strong>stransports.5. Les conditions d’un transfert réussi du SSATP en Afrique sont bien comprises.La réunion visait en outre trois objectifs transversaux prioritaires6. Meilleure capacité <strong>de</strong>s pays membres du SSATP à faire face aux nouveaux risques et opportunités, et bonne compréhension<strong>de</strong> leurs besoins par les partenaires <strong>de</strong> développement.7. Accord sur <strong>la</strong> phase 2 <strong>de</strong> l’initiative <strong>de</strong> collecte <strong>de</strong>s données du SSATP et mobilisation <strong>de</strong>s concours financiers<strong>de</strong>s bailleurs <strong>de</strong> fonds.8. Établissement d’un rôle précis pour un réseau <strong>de</strong> femmes dans le cadre du SSATP, comme élément contributifà <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong>s objectifs du PDLT.Acquis <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunionL’objectif <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion a été atteint à <strong>de</strong>ux niveaux, le premier parce qu’elle a permis <strong>de</strong> montrer lesaméliorations accomplies au p<strong>la</strong>n opérationnel grâce à l’examen <strong>de</strong>s progrès réalisés, aux leçonsapprises et au partage d’expérience, et le second parce qu’elle a réussi à rassembler un grand nombre<strong>de</strong> ministres qui ont tous adhéré à <strong>la</strong> Déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong> Bamako, signe <strong>de</strong> leur appui politique sansréserve à <strong>la</strong> mise en œuvre du PDLT (voir le texte <strong>de</strong> <strong>la</strong> Déc<strong>la</strong>ration à l’Appendice 3).Fait marquant <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion annuelle 2005, un accent particulier a été mis sur <strong>la</strong> nécessité <strong>de</strong> corrigerles défail<strong>la</strong>nces <strong>de</strong> mise en œuvre liées à <strong>la</strong> prise en compte insuffisante <strong>de</strong>s besoins et préoccupation<strong>de</strong>s femmes. Cet objectif a été partiellement atteint à travers l’intégration <strong>de</strong>s questions re<strong>la</strong>tivesau thème « Femmes et transport » dans les sujets traités au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion. Un importantgroupe <strong>de</strong> femmes réunies pour le <strong>la</strong>ncement du thème « Femmes et transport » a assuré une présenceeffective tout au long <strong>de</strong>s travaux, apportant d’excellentes analyses en contribution aux séancesplénières et renforçant, à travers leurs propositions, les voies et moyens <strong>de</strong> prendre en compteles questions prioritaires re<strong>la</strong>tives à <strong>la</strong> problématique « Femmes et transport ».viii


Beaucoup reste à faireCertains résultats n’ont toutefois pas été atteints, en particulier pour ce qui touche à <strong>la</strong> mobilisation<strong>de</strong>s bailleurs <strong>de</strong> fonds en faveur du programme – Ce qui dans une <strong>la</strong>rge mesure s’explique par le faitque seulement <strong>de</strong>ux importants bailleurs <strong>de</strong> fonds du secteur du transport étaient présents.Quant aux résultats thématiques, notamment lorsqu’il s’agit <strong>de</strong>s thématiques FGR et STA, ils auraientbesoin <strong>de</strong> mieux se confirmer sur le terrain par rapport aux besoins <strong>de</strong>s parties prenantes et<strong>de</strong>s bénéficiaires, surtout les pauvres. La réunion a également mis en lumière <strong>la</strong> nécessité <strong>de</strong> renforcerles liens entre les thématiques, y compris entre le PRTSR et les étu<strong>de</strong>s sectorielles.ParticipantsÀ l’exception <strong>de</strong> Madagascar, tous les pays membres du SSATP étaient présents et pas moins <strong>de</strong> 17ministres responsables <strong>de</strong>s transports. Au total, 32 délégations composées <strong>de</strong> secrétaires générauxou <strong>de</strong> hauts responsables <strong>de</strong> niveau comparable ont participé. La République <strong>de</strong> Djibouti qui n’estpas membre du programme a annoncé au terme <strong>de</strong>s travaux sa décision <strong>de</strong> soumettre une <strong>de</strong>man<strong>de</strong>d’adhésion au SSATP. Toutes les communautés économiques régionales <strong>de</strong> l’Afrique subsaharienneainsi que 13 organisations sous-régionales <strong>de</strong>s secteurs public et privé étaient à Bamako. Une forteéquipe <strong>de</strong> <strong>la</strong> Commission économique <strong>de</strong>s Nations Unies pour l’Afrique a joué un rôle prépondérantdans les travaux du groupe thématique sur Le transport et l’intégration régionale (TIR) <strong>de</strong>même qu’un représentant du NEPAD. La Banque mondiale était fortement représentée dont bonnombre appartenant à <strong>la</strong> Division Transports <strong>de</strong> <strong>la</strong> Région Afrique. Au total, 311 personnes ont prispart aux travaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion annuelle, record <strong>de</strong> participation à ce jour.Programme et déroulement <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunionLe programme <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion comprenait quatre jours <strong>de</strong> séances préliminaires et préparatoires suivies<strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion proprement dite <strong>de</strong>s parties prenantes qui s’est déroulée sur trois jours et <strong>de</strong>mi.Une série d’ateliers et <strong>de</strong> séances <strong>de</strong> travail ont précédé <strong>la</strong> réunion annuelle, occasion pour les équipesthématiques du SSATP <strong>de</strong> faire le bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong> leurs activités, <strong>de</strong> partager les connaissances et expériences,et <strong>de</strong> consoli<strong>de</strong>r les messages <strong>de</strong> mise en œuvre à communiquer à toutes les parties prenantesdu Programme. Les séances thématiques, cœur <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion, ont permis d’examiner les défis àcette mise en œuvre et les voies et moyens permettant <strong>de</strong> les surmonter. Les équipes thématiquesont également fait connaître leurs priorités <strong>de</strong>vant les ministres. Les séances ministérielles consécutivesont permis aux experts et aux déci<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> rechercher <strong>de</strong>s orientations communes et <strong>de</strong>s principesd’engagement vis-à-vis du SSATP, instrument clé <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique <strong>de</strong> développement du secteur.Au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> séance <strong>de</strong> clôture, les équipes thématiques ont présenté les actions prioritaires àmener et améliorations à apporter en 2006 et au-<strong>de</strong>là. Des tables ron<strong>de</strong>s ont donné lieu à <strong>de</strong> richesdébats sur les perspectives d’avenir et les questions clés du SSATP.ix


L’objectif global étant <strong>de</strong> renforcer <strong>la</strong> mise en œuvre et les résultats du PDLT, <strong>la</strong> réunion a étéconçue <strong>de</strong> manière à permettre aux participants <strong>de</strong> proposer <strong>de</strong>s améliorations et les moyens d’yparvenir. Contrairement à bien <strong>de</strong>s réunions ou conférences, une part importante <strong>de</strong>s travaux n’estpas préparée d’avance ; il n’existe pas d’ordre du jour extérieur aux travaux et les résultats obtenussont entièrement le fruit du travail <strong>de</strong>s participants qui en sont donc les auteurs.Cette approche, certainement conforme à <strong>la</strong> nature du partenariat qu’est le SSATP et aux principes<strong>de</strong> participation qui le sous-ten<strong>de</strong>nt le programme, exige néanmoins <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong>s participantsqu’ils travaillent continuellement et d’arrache-pied. Dans le cas <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion <strong>de</strong> Bamako, commeon l’a observé, certains participants ont travaillé près <strong>de</strong> huit jours d’affilée.Tel que structurée, <strong>la</strong> réunion a permis aux participants <strong>de</strong> disposer du temps voulu pour échangerles idées et expériences lors <strong>de</strong>s sessions parallèles et plénières, <strong>de</strong> manière à i<strong>de</strong>ntifier les moyenspossibles d’améliorer <strong>la</strong> mise en œuvre au niveau opérationnel. Toujours grâce à sa structure, <strong>la</strong>réunion a facilité les efforts consentis par les groupes pour i<strong>de</strong>ntifier les principales questions <strong>de</strong>fond qui <strong>de</strong>vaient être abordées avec les ministres.Des dispositions avaient été prises pour que le programme <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion prévoie un momentd’échange entre les ministres et les groupes thématiques, <strong>de</strong> même qu’un cadre d’intervention permettantaux groupes <strong>de</strong> faire connaître leurs priorités aux ministres. Il était également important <strong>de</strong>donner aux ministres l’occasion d’apporter leur soutien officiel au programme.Les travaux <strong>de</strong> groupe se sont tenus au Pa<strong>la</strong>is <strong>de</strong> <strong>la</strong> Culture les samedi et dimanche 12 et 13 novembre,ainsi que le mardi 15 novembre. Le samedi 12 novembre, pas moins <strong>de</strong> six groupes travail<strong>la</strong>ientsimultanément sur un certain nombre <strong>de</strong> thèmes dont les suivants : analyse stratégies transport/réduction<strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté, collecte <strong>de</strong> données, financement et gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> route, services <strong>de</strong>transport adaptés, transport et intégration régionale et enfin, sécurité routière. À l’exception <strong>de</strong>quelques séances plénières au Pa<strong>la</strong>is <strong>de</strong> <strong>la</strong> Culture, toutes les séances formelles et ministérielles onteu lieu à l’Hôtel <strong>de</strong> L’Amitié. L’atelier « Femmes et transport » s’est déroulé les 10 et 11 novembre àl’Hôtel Olympe, l’un <strong>de</strong>s six hôtels <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Bamako ayant accueilli les participants.Tables ron<strong>de</strong>sTrois tables ron<strong>de</strong>s organisées en séances plénières successivement les 14, 15 et 16 novembre aurontété l’innovation <strong>de</strong>s assises 2005. Les thèmes suivants y ont été traités : « Le transport en Afrique :une vision pour l’avenir », « Le transfert du SSATP en Afrique », et « L’Afrique face aux défis <strong>de</strong>spromesses <strong>de</strong> l’après-G8 ».Bien que ne faisant pas partie intégrante du déroulement normal <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion annuelle, ces tablesron<strong>de</strong>s n’ont pas manqué d’enrichir les travaux en donnant aux participants l’occasion <strong>de</strong>s’exprimer en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> leurs sphères thématiques respectives.x


Résultats issus <strong>de</strong>s travauxDeux types <strong>de</strong> résultats ont été produits : les priorités en matière <strong>de</strong> politique générale, examinéespar les ministres (le 16 novembre) et les activités prioritaires pour 2006 (le 17 novembre).Priorités en matière d’orientationsPRTSR & données – Les stratégies <strong>de</strong> transport comme les stratégies <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvretécomportent généralement <strong>de</strong>s insuffisances, par exemple, les besoins <strong>de</strong>s pauvres en termes <strong>de</strong> serviceset <strong>de</strong> mobilité ne sont pas adéquatement prises en compte dans une absence quasi totale <strong>de</strong>dialogue intersectoriel, les mécanismes actuels <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> collecte <strong>de</strong> données ne facilitent pas<strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> politiques en faveur <strong>de</strong>s pauvres. Les déci<strong>de</strong>urs doivent d’un commun accordmettre en œuvre les p<strong>la</strong>ns d’action, principal résultat du processus d’analyse PRTSR.FGR & STA – Certaines mesures ont été présentées aux ministres comme étant souhaitables : poursuivre<strong>la</strong> création <strong>de</strong> fonds routiers et d’agences routières, d’élever <strong>la</strong> taxe sur le carburant à aumoins 10 cents américains par litre, affecter 20 % <strong>de</strong>s recettes du fonds routier aux routes rurales,étendre <strong>la</strong> représentation du secteur privé et enfin, promouvoir le rôle <strong>de</strong>s femmes dans les initiatives<strong>de</strong> transport non motorisé.TIR – Les déci<strong>de</strong>urs ont dû se pencher sur trois domaines prioritaires : 1) harmonisation juridique,2) affectation <strong>de</strong>s ressources, et 3) renforcement <strong>de</strong>s capacités. En conséquence <strong>de</strong> quoi, il faudrait1) instituer <strong>de</strong>s conventions régionales qui passent par l’actualisation <strong>de</strong>s légis<strong>la</strong>tions nationales etl’harmonisation <strong>de</strong>s normes et procédures ; 2) se concentrer sur <strong>de</strong>s investissements permettant <strong>de</strong>trouver <strong>de</strong>s solutions au problème <strong>de</strong>s maillons manquants, action qui fait appel à l’amélioration<strong>de</strong>s cadres réglementaires pour faciliter <strong>la</strong> prestation <strong>de</strong> services et les mécanismes <strong>de</strong> crédit et 3)prévoir <strong>de</strong>s mécanismes <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong>s corridors faisant intervenir les secteurs public et privé, <strong>de</strong> manièreà s’attaquer aux principales questions intersectorielles telles que <strong>la</strong> sécurité routière ou leVIH/SIDA, et encourager les re<strong>la</strong>tions avec les ministères clés pour supprimer les barrières nonphysiques à <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>tion routière.Sécurité routière – Les ministres ont été invités à défendre une approche multisectorielle permettantd’é<strong>la</strong>borer <strong>de</strong>s politiques <strong>de</strong> sécurité routière afin <strong>de</strong> créer <strong>de</strong>s offices nationaux disposant <strong>de</strong>pouvoirs statutaires et financièrement soli<strong>de</strong>s.Activités prioritairesPRTSR – Les actions à mener par les pays eux-mêmes et par le SSATP ont été définies pour les troiscatégories <strong>de</strong> pays : 1) ceux ayant achevé le processus d’analyse, 2) ceux dont le processus est encours et 3) ceux sur le point <strong>de</strong> démarrer. Les premiers se concentreront sur <strong>la</strong> mise en œuvre dup<strong>la</strong>n d’action, les seconds sur sa préparation et <strong>la</strong> validation <strong>de</strong> l’atelier préparatoire du processus,enfin les troisièmes sur les principales activités préliminaires – approbation, mise en p<strong>la</strong>ce d’un comité<strong>de</strong> pilotage, etc.Collecte <strong>de</strong> données – L’accent sera mis sur <strong>de</strong>s activités bien définies et inscrites dans un calendrierprécis, qui permettront aux pays <strong>de</strong> passer <strong>de</strong> <strong>la</strong> première phase <strong>de</strong> l’exercice – rassembler <strong>de</strong>s don-xi


− Le thème « Le transport en Afrique : une vision pour l’avenir » a fait ressortir un certain nombre<strong>de</strong> perspectives. L’attention aura été marquée par l’accent mis sur les services accessibles etabordables, et sur les concepts d’instal<strong>la</strong>tions multimodales bien intégrées.− Tout en reconnaissant l’importance <strong>de</strong> <strong>la</strong> prise en main du programme par l’Afrique, <strong>la</strong> tableron<strong>de</strong> sur le thème « Le transfert du SSATP en Afrique » a soutenir <strong>la</strong> formule actuelle oùl’équipe <strong>de</strong> gestion du Programme est intégrée à <strong>la</strong> Banque mondiale.− Les débats menés sur le thème « L’Afrique face aux défis <strong>de</strong>s promesses <strong>de</strong> l’après-G8 » quiconcerne <strong>la</strong> promesse faite d’augmenter l’ai<strong>de</strong> extérieure accordée à l’infrastructure et au transportont suscités <strong>de</strong> nombreuses questions, y compris celle re<strong>la</strong>tive au montant <strong>de</strong> l’enveloppetotale d’ai<strong>de</strong> et les instruments ou mécanismes <strong>de</strong> mise à disposition. Toutefois, <strong>la</strong> question <strong>de</strong>savoir comment les nouvelles modalités respecteraient les dispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> Déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong> Parissur l’efficacité <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> et correspondraient aux priorités <strong>de</strong>s pays n’a pas été abordée. Malgréce<strong>la</strong>, il était c<strong>la</strong>ir dans tous les esprits que le SSATP a un rôle important à jouer dans l’ai<strong>de</strong> dontles pays membres ont besoin pour faire face à ces questions.Le pays hôte et les dispositions prises pour <strong>la</strong> réunionLe Gouvernement malien a accordé une gran<strong>de</strong> importance à <strong>la</strong> réunion dont l’ouverture comme <strong>la</strong>clôture officielles ont été faites par le Ministre <strong>de</strong> l’Équipement et <strong>de</strong>s Transports, l’ouverture <strong>de</strong> <strong>la</strong>séance ministérielle ayant quant à elle été présidée par le Premier Ministre par intérim. De hautsresponsables <strong>de</strong> l’administration étaient présents tout au long <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion.La pleine col<strong>la</strong>boration du gouvernement s’est faite à toutes les étapes préparatoires. En raisond’une réunion <strong>de</strong> chefs d’État prévue au Pa<strong>la</strong>is <strong>de</strong>s Congrès, ce principal centre <strong>de</strong> conférence quecompte Bamako n’était pas disponible. Aucun hôtel ne disposant <strong>de</strong> l’espace nécessaire pour abriterles travaux <strong>de</strong>s groupes thématiques, il a été décidé <strong>de</strong> recourir au Pa<strong>la</strong>is <strong>de</strong> <strong>la</strong> Culture, vaste complexepublic disposant <strong>de</strong> toutes les commodités voulues et situé dans les jardins qui bor<strong>de</strong>nt lesrives du fleuve Niger.Dès le début, il ne faisait pas <strong>de</strong> doute qu’un important travail <strong>de</strong> préparation <strong>de</strong>vait être accompli.C’est tout à l’honneur du ministère <strong>de</strong> tutelle et <strong>de</strong>s services du Pa<strong>la</strong>is <strong>de</strong> <strong>la</strong> Culture si ce travail a étéaccompli à temps. En outre, tout au long <strong>de</strong>s assises, le personnel <strong>de</strong> cette institution a travaillé sansrelâche pour répondre aux attentes <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion et il est bon <strong>de</strong> noter que les frais acquittés par leprogramme SSATP ont servi à l’amélioration d’un édifice public - dont bénéficieront les utilisateursfutures - et que le déroulement <strong>de</strong>s travaux a suscité <strong>la</strong> création d’un nombre non négligeabled’emplois pour <strong>de</strong>s ouvriers occasionnels recrutés par <strong>la</strong> direction du Pa<strong>la</strong>is <strong>de</strong> <strong>la</strong> Culture.xiii


1. INTRODUCTION1.1 Contexte généralEn juillet 2002, à l’occasion <strong>de</strong> <strong>la</strong> première réunion annuelle du SSATP tenue à Maputo, les partiesprenantes ont défini l’objectif stratégique du programme, promouvoir <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> politiques<strong>de</strong> transport ancrées dans les stratégies <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté.La réunion annuelle 2003 <strong>de</strong> Kigali a adopté le P<strong>la</strong>n <strong>de</strong> développement à long terme (PDLT) établissantune stratégie sur quatre ans visant à réaliser l’objectif du programme. Cette réunion a aussipermis d’é<strong>la</strong>borer un programme <strong>de</strong> travail dont les résultats iraient dans le sens <strong>de</strong> cet objectif.En 2004, à Addis Abeba, les parties prenantes après examen du programme <strong>de</strong> travail et <strong>de</strong>s progrèsaccomplis, ont adopté à une <strong>la</strong>rge majorité l’approche et jeter les bases pour 2005.La réunion annuelle 2005 exigeait une nouvelle approche du fait que <strong>la</strong> mise en œuvre du PDLTcommençait dans le cadre d’initiatives thématiques à générer un certain nombre <strong>de</strong> résultats quinécessitaient une révision <strong>de</strong>s stratégies <strong>de</strong> mise en œuvre et <strong>de</strong> certaines approches opérationnelles.Il ne faisait donc pas <strong>de</strong> doute que <strong>la</strong> réunion 2005 <strong>de</strong>vait prendre une tournure plus stratégiqueque celle <strong>de</strong> l’année passée.1.2 P<strong>la</strong>nification <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion <strong>de</strong> 2005P<strong>la</strong>nification logistiqueC’est au début <strong>de</strong> 2005 que le Conseil du SSATP avait porté son choix sur l’offre faite par le Malid’abriter les assises <strong>de</strong> 2005. Une première visite <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification a été organisée en mai pour établir<strong>de</strong> bonnes re<strong>la</strong>tions avec les autorités et les parties prenantes locales et examiner les options possiblespour accueillir <strong>la</strong> réunion et les participants.Le Pa<strong>la</strong>is <strong>de</strong>s Congrès, principal centre <strong>de</strong> conférences, a d’emblée été exclu compte tenu <strong>de</strong>s travaux<strong>de</strong> rénovation en cours, qui auraient posé un problème <strong>de</strong> disponibilité pendant <strong>la</strong> pério<strong>de</strong>retenue pour <strong>la</strong> réunion du SSATP. Très vite, il <strong>de</strong>vint évi<strong>de</strong>nt qu’aucun hôtel ne disposait d’instal<strong>la</strong>tionspropices pour abriter les travaux <strong>de</strong> groupe prévus dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion. Il a donc étédécidé <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r aux négociations nécessaires pour obtenir <strong>la</strong> disponibilité du Pa<strong>la</strong>is <strong>de</strong> <strong>la</strong> Culturequi, bien que n’étant pas le site idéal du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> son architecture, disposait <strong>de</strong> l’espace recherchéet offrait une ambiance générale qui répondait aux besoins <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion. L’important travail<strong>de</strong> nettoyage et les travaux mineurs <strong>de</strong> rénovation nécessaires ont été efficacement gérés et réalisésen temps opportun grâce à l’excellente performance dont ont fait montre le directeur du Pa<strong>la</strong>is<strong>de</strong> <strong>la</strong> Culture et son personnel.


L’hébergement posait également problème en raison <strong>de</strong> l’espace limité dans les hôtels acceptables.Les participants ont donc dû être répartis dans plusieurs établissements : Hôtel Olympe, HôtelNord-Sud, Rési<strong>de</strong>nce Kome, Hôtel Sa<strong>la</strong>m, Hôtel Mirabeau et Hôtel Sofitel <strong>de</strong> L’Amitié.Des contrats ont été établis à <strong>la</strong> faveur d’une secon<strong>de</strong> visite <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification organisée en août, couvrantune gamme complexe d’instal<strong>la</strong>tions et services : lieu <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion, traduction, interprétation,secrétariat, équipement, ban<strong>de</strong>roles, sacs, repas et rafraîchissements, accueil à l’aéroport,transport <strong>de</strong>s hôtels au lieu <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion et vice versa.Bien que tous les membres et partenaires du SSATP aient reçus plusieurs notes <strong>de</strong> rappel concernantles dates <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion, les invitations officielles et les informations re<strong>la</strong>tives au programme <strong>de</strong><strong>la</strong> réunion n’ont pu être transmises qu’après <strong>la</strong> réunion <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification tenue en septembre. Malgréce court dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> notification, le niveau <strong>de</strong> réponse aux invitations s’est avéré impressionnant.P<strong>la</strong>nification <strong>de</strong>s objectifs et du contenu <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion annuelleÀ <strong>la</strong> mi-2005, le Conseil d’administration du SSATP avait approuvé <strong>la</strong> proposition d’organiser uneretraite <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion annuelle, au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong>quelle le Conseil, les principales partiesprenantes issues <strong>de</strong>s pays partenaires et <strong>de</strong>s institutions régionales, ainsi que les membres <strong>de</strong>l’équipe <strong>de</strong> gestion du programme examineraient et accepteraient conjointement l’objectif <strong>de</strong> <strong>la</strong>réunion annuelle et autres questions connexes.Avant <strong>la</strong> tenue <strong>de</strong> cette retraite, en juillet et août 2005, <strong>la</strong> question ci-après avait été soumise auxparties prenantes du SSATP concernant <strong>la</strong> réunion annuelle : « Qu’est-ce que vous considérezcomme important ? ». Trois thèmes sont ressortis <strong>de</strong>s réponses envoyées par les soixante-quinzepersonnes : réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté et transport, gestion et financement <strong>de</strong>s routes, et transport etintégration régionale.Cette retraite ou « journées <strong>de</strong> réflexions » comme on l’a appelée par <strong>la</strong> suite, s’est tenue en septembreen Belgique, lieu <strong>de</strong> rencontre d’accès re<strong>la</strong>tivement facile pour les participants qui venaient <strong>de</strong>l’Afrique, <strong>de</strong> Bruxelles et du siège <strong>de</strong> <strong>la</strong> Banque mondiale. Huit participants <strong>de</strong> haut niveau duSSATP sont venus <strong>de</strong> pays membres du Programme, coordinateurs du SSATP pour <strong>la</strong> plupart, unparticipant d’une communauté économique régionale, trois membres du Conseil du SSATP, ainsique cinq membres <strong>de</strong> l’équipe <strong>de</strong> gestion du programme représentant les secteurs thématiques y ontpris part.La première journée a permis <strong>de</strong> définir le contexte <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion annuelle 2005. Les participantsont examiné l’expérience <strong>de</strong>s réunions antérieures, dressé le bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en œuvre du PDLT,évoqué les principaux enjeux du développement pour les pays membres du SSATP, analysé les résultatsdu questionnaire du SSATP, et i<strong>de</strong>ntifié les personnes et organisations que le programme<strong>de</strong>vait sensibiliser et convaincre dans le but d’obtenir les résultats escomptés. Si les participants ontgénéralement trouvé qu’il existait une cohérence acceptable entre les résultats du programme <strong>de</strong>travail et le PDLT, il fal<strong>la</strong>it à leurs yeux mettre l’accent sur certains domaines.2


Les <strong>de</strong>uxième et troisième journées ont porté sur <strong>la</strong> définition <strong>de</strong> l’objectif <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion annuelle etsur les résultats attendus, notamment au regard <strong>de</strong>s résultats définis dans le PDLT. Des propositionsont en outre été faites concernant les participants, les séances, et les activités. S’agissant <strong>de</strong>s participantsà <strong>la</strong> réunion annuelle, l’atelier a souligné <strong>la</strong> nécessité pour le programme <strong>de</strong> se rapprocher <strong>de</strong>sresponsables politiques <strong>de</strong> haut niveau <strong>de</strong>s pays membres et <strong>de</strong> renforcer le dialogue avec les bailleurs<strong>de</strong> fonds.Finalement l’objectif <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion annuelle 2005 est ressorti au terme <strong>de</strong> cet atelier « Améliorer <strong>la</strong>mise en œuvre et les résultats du PDLT aux niveaux national et régional ». Comme à l’accoutumée, <strong>la</strong>réunion <strong>de</strong>vait également servir <strong>de</strong> cadre d’examen <strong>de</strong>s progrès accomplis et une occasion idéaled’échanges. Elle <strong>de</strong>vait faire une p<strong>la</strong>ce aux femmes et leur donner l’occasion <strong>de</strong> s’exprimer sur <strong>la</strong>réalisation <strong>de</strong>s objectifs du PDLT.Concernant <strong>la</strong> mise en œuvre du PDLT, l’objectif global visé était qu’au terme <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion, tousles participants <strong>de</strong>vaient être informés <strong>de</strong> ce qu’il fal<strong>la</strong>it faire aux niveaux régional et national, et auniveau <strong>de</strong>s thèmes.Le rapport <strong>de</strong> l’atelier <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification est disponible en ang<strong>la</strong>is et en français sur le site Internet duSSATP : www.worldbank.org/afr/ssatp.3


2. PARTICIPANTS, DÉROULEMENT ET PROGRAMME DE LA RÉUNIONPlus <strong>de</strong> 300 personnes ont participé à <strong>la</strong> réunion <strong>de</strong> Bamako :50 personnes impliquées dans les politiques et les programmes <strong>de</strong> transport au Mali, ainsi que <strong>de</strong>spersonnes issues <strong>de</strong> <strong>la</strong> société civile malienne8 représentants <strong>de</strong>s communautés économiques régionales (CER)13 représentants <strong>de</strong>s organisations sous-régionales <strong>de</strong>s secteurs public et privéUn représentant <strong>de</strong> l’Union africaine et du NEPAD4 représentants <strong>de</strong> <strong>la</strong> Commission économique <strong>de</strong>s Nations Unies pour l’Afrique (CEA)15 ministres en charge <strong>de</strong>s transports au Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Lesotho,Ma<strong>la</strong>wi, Mali, Nigeria, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo,Rwanda, Swazi<strong>la</strong>nd, Tchad et Ouganda2 ministres délégués <strong>de</strong> <strong>la</strong> Tanzanie et du Zimbabwe55 hauts responsables du gouvernement et personnalités <strong>de</strong> <strong>la</strong> société civile s’occupant <strong>de</strong>s politiqueset programmes <strong>de</strong> transport et <strong>de</strong>s stratégies <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté dans les 32 paysmembres du SSATPDes représentants <strong>de</strong>s associations régionales appuyant les efforts d’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> politiques <strong>de</strong>transportDes représentants <strong>de</strong> <strong>la</strong> Communauté européenne, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Banque mondiale (dont 2 directeurs), duRoyaume-Uni, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Suè<strong>de</strong>, et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Banque is<strong>la</strong>mique <strong>de</strong> développementLe Conseil du SSATPDes consultantsLa liste <strong>de</strong>s participants est présentée en Appendice 1.2.1 Déroulement <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunionLa définition <strong>de</strong> l’objectif et les résultats attendus ont déterminé le déroulement <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion qui apermis <strong>de</strong> bâtir un programme quotidien. La réunion s’est déroulée en <strong>de</strong>ux gran<strong>de</strong>s phases : i) fairele bi<strong>la</strong>n du P<strong>la</strong>n <strong>de</strong> développement à long terme (PDLT) et ii) définir les futures actions <strong>de</strong> mise enœuvre du point <strong>de</strong> vue « opérationnel » et « <strong>de</strong>s orientations». Chaque phase comportait trois éléments.La figure 1 ci-<strong>de</strong>ssous résume l’ensemble du processus.5


Figure 1Phase 1 : Analyse <strong>de</strong>s progrès réalisés, problèmes liés à <strong>la</strong> mise en œuvre, partage <strong>de</strong>s connaissanceset <strong>de</strong>s expériences, enseignements tirésI<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s améliorations dans <strong>la</strong> mise en oeuvre du PDLT - processus orientations, questionsintersectorielle prioritairesFemmes & Transport10/11 NovSessions préparatoires12/13 NovOuverture plénière14 NovMesures en v ue <strong>de</strong> :assurer que les besoins etpréoccupations <strong>de</strong>s femmes sont pris encompte dans <strong>la</strong> mise en oeuv re du PDLT& <strong>la</strong> gestion du SSATP ; et assurer que <strong>la</strong>perspectiv e <strong>de</strong>s femmes est prise encompte dans <strong>la</strong> formu<strong>la</strong>tion et <strong>la</strong> mise enoeuv re <strong>de</strong>s stratégies <strong>de</strong> transportGroupes thématiques : bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong>sav ancées et enseignements (pratiquesex emp<strong>la</strong>ires et obstacles) ; enjeux etproblèmes liés au processus, leçonstirées ;Ex posés à préparer pour les sessionsplénières d'ouv erture et ateliersthématiques à finaliserLes parties prenantes ont pleineconnaissance <strong>de</strong> : l'état d'av ancement <strong>de</strong><strong>la</strong> mise en oeuv re du PDLT, en termes <strong>de</strong>réalisations, pratiques ex emp<strong>la</strong>ires,difficultés rencontrées, leçons tirées,enjeux à v enir et les domaines quiméritent <strong>de</strong>s améliorationsPhase 2 : Améliorer <strong>la</strong> mise en œuvre du PDLT, principales mesures à prendre et actions prioritairespour 2006 et au-<strong>de</strong>làI<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s actions et <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> mise en oeuvre àintégrer dans les approches 2006Sessions <strong>de</strong> groupe15 NovMinistres/discussionsthématiques 16 NovDernier jour - <strong>Rapport</strong>s17 NovLes groupes thématiques doiv ent (i)définir les actions gouv ernementales quifaciliteront <strong>la</strong> mise en application <strong>de</strong>srésultats du PDLT par les pay s (et lespartenaires du dév eloppement ) et (ii)mettre l'accent sur les moy ens et lesactions à prendre pour faire av ancer samise en oeuv re en 2006Les Ministres sont pleinement conscientsdu processus <strong>de</strong> mise en oeuv re duPDLT et <strong>de</strong> l'importance <strong>de</strong>s actions àmenerMesures d'amélioration <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise enoeuv re <strong>de</strong>s initiativ es thématiquesprésentées aux membres et partenairesRéactions du Forum ministériel auxdiv ers aspects <strong>de</strong> mise en oeuv re duPDLT6


Première phase :- Commencer par analyser les procédés employés dans <strong>la</strong> mise en œuvre du PDLT en se <strong>de</strong>mandantsi les préoccupations <strong>de</strong>s femmes sont prises en compte et en quoi elles peuvent en bénéficier- Séances <strong>de</strong>s 10 et 11 novembre ;- faire le point avec tous les participants sur les progrès réalisés au niveau thématique et les expérienceset enseignements tirés - Séances préparatoires <strong>de</strong>s groupes thématiques et séance plénièred'ouverture du 12 au 14 novembre.Secon<strong>de</strong> phase :- les groupes thématiques ont i<strong>de</strong>ntifié et transmis les messages clés aux responsables politiques -travail <strong>de</strong> groupe et forum ministériel en plénière, les 15 et 16 novembre ;- les groupes thématiques ont i<strong>de</strong>ntifié et présenté les actions prioritaires pour 2006 - Travail <strong>de</strong>groupe, le 15 novembre et séance plénière le 17 novembre ;- les responsables politiques définissent leur rôle dans <strong>la</strong> mise en œuvre du PDLT - 17 novembre.Le rôle du groupe <strong>de</strong>s femmes dans le déroulement <strong>de</strong>s travaux mérite qu’on s’y attar<strong>de</strong>. Il s’est traduitpar un suivi continu et une participation assidue à <strong>la</strong> réunion et aux séances thématiques accompagnées<strong>de</strong> présentations en séance plénière pendant les phases clés <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion annuelle. Detous les groupes présents, le groupe <strong>de</strong>s femmes a été celui le plus longuement engagé dans <strong>la</strong> réunionsur une pério<strong>de</strong> continue, du matin du 10 novembre jusqu’à <strong>la</strong> séance <strong>de</strong> clôture sept jours et<strong>de</strong>mi plus tard.L’atelier organisé au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux premiers jours <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion (10 et 11 novembre)sur le thème « Femmes et transport » a eu comme résultat principal un certain nombre <strong>de</strong> mesurespermettant <strong>de</strong> s'assurer que les besoins et les préoccupations <strong>de</strong>s femmes sont pris en compte dans<strong>la</strong> mise en œuvre du PDLT. Les participantes ont ensuite présenté leur travail et les messagesqu’elles vou<strong>la</strong>ient transmettre durant <strong>la</strong> séance plénière consacrée aux groupes thématiques avant ledébut <strong>de</strong>s séances préparatoires du samedi 12 novembre. Par <strong>la</strong> suite, le « groupe <strong>de</strong>s femmes » s’estdissous pour que ses membres défen<strong>de</strong>nt au sein <strong>de</strong>s divers groupes thématiques ces messages etcomprennent mieux <strong>la</strong> nature <strong>de</strong>s défis à relever. Le groupe a présenté ses premières conclusions enséance plénière d'ouverture le lundi 14 novembre. La présentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> « stratégie » finale dugroupe s’est faite en séance plénière en présence <strong>de</strong>s ministres le jeudi 17, en même temps que celle<strong>de</strong>s autres groupes thématiques sur leurs actions prioritaires pour 2006.2.2 Programme <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunionSéances préliminaires et préparatoires, du 10 au 13 novembreAtelier sur le thème « Femmes et transport », les 10 et 11 novembre, Hôtel OlympeLes participants à l’atelier « Femmes et transport » venaient <strong>de</strong> 13 pays membres du SSATP, dontune forte délégation malienne. Les femmes qui avaient joué un rôle clé dans les groupes <strong>de</strong> pilotage<strong>de</strong> l’analyse PRTSR et les personnes actives sur le terrain avaient également été conviées à participer.7


L'atelier a été ouvert par Nigel Ings qui a présenté un exposé sur le programme <strong>de</strong> travail et les résultatsdu PDLT, affirmant qu’à quelques exceptions près, les besoins <strong>de</strong>s femmes n'étaient pas biendéfinis dans <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nification ou lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s actions du programme <strong>de</strong> travail. De <strong>la</strong>même façon, les femmes étaient mal représentées au sein même du SSATP (3 femmes sur 19 membres<strong>de</strong> l'équipe) et sous-représentées à Bamako (40 femmes sur 310 participants). Intervenant surle processus PRTSR, Mary Braithwaite a mis l’accent sur <strong>la</strong> manière dont <strong>la</strong> parité homme-femme etles questions s’y rapportant doivent être traitées pendant <strong>la</strong> réunion.L'atelier qui s’est déroulé sur <strong>de</strong>ux jours a été animé par Antoine Lema avec l’appui <strong>de</strong> MargaretOmbai et d' Adama Moussa.Réunions préparatoires et séances <strong>de</strong>s groupes thématiques, les 12 et 13 novembre, Pa<strong>la</strong>is <strong>de</strong> <strong>la</strong> CulturePlusieurs participants aux groupes thématiques étaient arrivés à Bamako le vendredi 11 novembre,et au matin du samedi 12 novembre, presque 200 d’entre eux se sont rassemblés au Pa<strong>la</strong>is <strong>de</strong> <strong>la</strong>Culture pour une brève séance plénière <strong>de</strong> bienvenue pendant <strong>la</strong>quelle Nigel Ings a décrit <strong>la</strong> manièredont <strong>la</strong> réunion al<strong>la</strong>it se dérouler et indiqué les résultats attendus à chaque étape. Ensuite,Mme Sco<strong>la</strong> Mahinda a présenté les résultats <strong>de</strong> l’atelier « Femmes et transport » qui avait clôturé sestravaux <strong>la</strong> veille.Les participants se sont alors répartis en sept groupes pour dresser le bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong> l’année 2005, partagerles enseignements et expériences, et pour préparer les exposés à présenter pendant les séances plénièresdu lundi 14 novembre. Les groupes thématiques portaient sur :- Transport et réduction <strong>de</strong> pauvreté - processus d’analyse <strong>de</strong>s stratégies <strong>de</strong> transport/réduction<strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté (PRTSR) du SSATP- Collecte <strong>de</strong> données- Gestion et le financement <strong>de</strong> <strong>la</strong> route (RMF)- Services <strong>de</strong> transport adaptés (STA)- Sécurité routière- Transport et intégration régionale (TIR)- Coordination SSATPCertains groupes thématiques se sont subdivisés pour traiter <strong>de</strong>s différents aspects <strong>de</strong> leur travail -par exemple les séances d’analyse PRTSR ont porté sur les résultats et les enseignements dégagés <strong>de</strong>l’expérience <strong>de</strong>s pays ayant achevé le processus PRTSR, puis sur les problèmes auxquels font face lespays en phase préparatoire ou au début du processus. Les groupes ayant travaillé sur le financementet <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> route (FGR), les services <strong>de</strong> transport adaptés (STA) et <strong>la</strong> collecte <strong>de</strong> données ontcommencé leur travail par une séance conjointe, puis se sont scindés en fonction <strong>de</strong> leurs secteursthématiques. Pour utiliser les instal<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> façon optimale et permettre aux participants, autantque possible, <strong>de</strong> se joindre à plus d'un groupe, quelques séances ont été décalées. Cependant, inévitablement,<strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s participants ont été obligés <strong>de</strong> se concentrer sur les activités portant surleur thème particulier.8


Les travaux <strong>de</strong> groupe se sont poursuivis au Pa<strong>la</strong>is <strong>de</strong> <strong>la</strong> Culture le dimanche 13 novembre avecpour objectif <strong>de</strong> conclure l’analyse <strong>de</strong>s progrès réalisés et <strong>de</strong> préparer les exposés à présenter enséance plénière.Le SSATP a offert le samedi soir un cocktail <strong>de</strong> bienvenue sur <strong>la</strong> terrasse <strong>de</strong> l'Hôtel Olympe.Programme principal <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion du SSATPPremier jour : lundi 14 novembreLundi a marqué l'ouverture officielle <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion annuelle 2005. Initialement programmé commepremier événement du jour, l'ouverture solennelle a dû être reportée à 14 heures pour permettre àl'invité d'honneur et aux participants venant <strong>de</strong>s ministères <strong>de</strong> s'occuper dans <strong>la</strong> matinée <strong>de</strong>s affairespressantes.Présentations thématiquesLes participants se sont réunis dans <strong>la</strong> salle <strong>de</strong> réunion <strong>de</strong> l'Hôtel De l'Amitié baptisée « Union africaine» à 8 heures 30, et <strong>la</strong> séance plénière a débuté sous <strong>la</strong> prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Makan-Fily Dabo (Secrétairegénéral du ministère <strong>de</strong> l'Équipement et <strong>de</strong>s Transports). Les résultats <strong>de</strong>s réunions préparatoirestenues pendant le week-end ont été présentés, entrecoupés <strong>de</strong> séances <strong>de</strong> questions et <strong>de</strong>réponses. Toutes les présentations ont été faites par <strong>de</strong>s personnes issues (et choisies par) les groupesthématiques qui ont intervenu dans l'ordre suivant :Femmes et transport - Madame Betty DdunguProcessus d’analyse <strong>de</strong>s stratégies <strong>de</strong> transport/réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté - Mme Margaret Ombai,M. Temwa Gondwe, M. Mamadou Niang, M. Kwedi Dipoko, M. Boubakar Barry, Mme JoséphineMwankusye, Mme Nana Aicha Cisse, M. Marius Pokou, M. Goodwill Sibanda, Mme MammuruMachai, Mme Chazile Magongo, M. C<strong>la</strong>udio Duarte, M. Victor RutaliraGestion et financement <strong>de</strong> <strong>la</strong> route, Services <strong>de</strong> transport adaptés, Sécurité routière et Collecte <strong>de</strong>données - Dr. Frank Nyangaga, M. Noble Appiah et M. Jean <strong>de</strong> Dieu HatungimanaCérémonie d'ouvertureAprès déjeuner, <strong>la</strong> cérémonie d'ouverture a commencé par l’invitation du prési<strong>de</strong>nt, M. Makan-FilyDabo, à M. Hachim Koumare, Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> du Conseil du SSATP, d’accueillir l'invité d'honneur,S.E Abdou<strong>la</strong>ye Koita, ministre <strong>de</strong> l'Équipement et <strong>de</strong>s Transports. Ensuite, M. Bruce Thompson <strong>de</strong><strong>la</strong> Commission européenne et membre du Conseil du SSATP, représentant les donateurs bi<strong>la</strong>térauxa prononcé une allocution d’ouverture. S.E Abdou<strong>la</strong>ye Koita a conclu <strong>la</strong> cérémonie par un discoursliminaire.Aussitôt après <strong>la</strong> cérémonie d'ouverture, Madame Sco<strong>la</strong> Mahindo a pris <strong>la</strong> parole pour introduire lereste <strong>de</strong>s présentations thématiques comme suit :Transport & Intégration régionale – M. Yao Adzigbey et M. Joseph Atta-Mensah9


Coordination SSATP– M. Vincent LissomTable ron<strong>de</strong> – Le transport en Afrique : une vision pour l’avenir (voir <strong>la</strong> section 11).Deuxième jour : mardi 15 novembreBien qu'un ou <strong>de</strong>ux ministres participaient déjà aux travaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion, c’est le mardi que <strong>la</strong> plupart<strong>de</strong>s ministres <strong>de</strong>s transports sont arrivés à Bamako, pour le « forum ministériel » prévu le mercredi,16 novembre.Les autres participants se sont rassemblés au Pa<strong>la</strong>is <strong>de</strong> <strong>la</strong> Culture pour poursuivre les séances thématiques<strong>de</strong> groupe. Au nombre <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong> <strong>la</strong> journée figuraient <strong>la</strong> définition <strong>de</strong>s messages clésd’orientations à communiquer aux ministres le jour suivant, et l'i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s priorités du programme<strong>de</strong> travail pour l’année 2006 à présenter le jeudi 17 novembre. En outre, quelques groupesthématiques ont saisi l'occasion pour insérer dans le programme <strong>de</strong>s exposés sur <strong>de</strong>s questions spécifiques,dont notamment les résultats préliminaires <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sur les services <strong>de</strong> transport ruraux(STA), l'étu<strong>de</strong> sur le régime juridique <strong>de</strong>s fonds routiers (FGR).Pour renforcer ces messages clés à porter à l’attention <strong>de</strong>s ministres, les groupes thématiques onteffectué <strong>de</strong>s échanges d’information le mardi après-midi au cours d’une séance ayant abouti à <strong>la</strong>réorganisation <strong>de</strong>sdits messages sous quatre thèmes : réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté et transport, intégrationrégionale, sécurité routière, et gestion et financement. Cette séance s’est avérée extrêmementdifficile, le processus n'ayant pas été compris par quelques participants.Table ron<strong>de</strong> – « Transfert du SSATP en Afrique » (voir <strong>la</strong> section 11)Troisième jour : mercredi 16 novembreLe forum ministérielLes participants se sont une fois <strong>de</strong> plus réunis dans <strong>la</strong> gran<strong>de</strong> salle <strong>de</strong> réunion <strong>de</strong> l’Hôtel De l'Amitiéqui pour <strong>la</strong> circonstance avait été réaménagée avec brio pour réduire « l’écart » entre les ministreset le reste <strong>de</strong>s participants.À 9 heures, S.E. Abdou<strong>la</strong>ye Koita, Ministre <strong>de</strong> l'Équipement et <strong>de</strong>s Transports a ouvert <strong>la</strong> séance eninvitant M. Hachim Koumare à souhaiter <strong>la</strong> bienvenue à l'invité d'honneur, M. Nancoman Keita,Premier Ministre par intérim, M. Koumare a ensuite enchaîné avec son discours d’ouverture. En saqualité <strong>de</strong> maître <strong>de</strong> cérémonie, M. Koumare a convié les autres invités <strong>de</strong> marque à faire <strong>de</strong> brèvesdéc<strong>la</strong>rations, dans l’ordre suivant :Bruce Thompson, Commission européenne et membre du Conseil du SSATP, représentant les donateursbi<strong>la</strong>téraux ;Michel Wormser, Directeur, Division <strong>de</strong> l'Infrastructure, Région Afrique, Banque mondiale ;Ian Curtis, Département pour le développement international (Royaume-Uni).10


Après <strong>la</strong> pause-café, le Prési<strong>de</strong>nt Abdou<strong>la</strong>ye Koita et son co-prési<strong>de</strong>nt M. Hachim Koumare ontinvité les groupes thématiques à présenter aux ministres et aux autres participants les actions prioritairesà engager. Celles-ci ont été présentées comme suit :PRTSR & Collecte <strong>de</strong> données : Mamadou Tal<strong>la</strong>, Caroline MatjeFGR & STA : Marie-C<strong>la</strong>ire BitouangaTIR : Amos MarawaSécurité routière : Nestor Vito<strong>de</strong>gniAprès <strong>la</strong> première présentation (PRTSR/Données) le prési<strong>de</strong>nt a invité les ministres à apporter leurscontributions et une longue série <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>rations a dominé <strong>la</strong> séance jusqu'au déjeuner. Après déjeuner,toujours sous <strong>la</strong> direction conjointe du Ministre Koita et du Prési<strong>de</strong>nt du Conseil du SSATP,M. Koumare, les exposés sur les thématiques FGR, TIR et Sécurité routière ont été présentés jusqu’à<strong>la</strong> pause-café <strong>de</strong> l’après-midi suivie par <strong>la</strong> troisième table ron<strong>de</strong>.Table ron<strong>de</strong> : « Les défis du transport en Afrique » (voir section11)Quatrième jour : jeudi 17 novembreLa première séance plénière a également eu lieu dans <strong>la</strong> gran<strong>de</strong> salle <strong>de</strong> réunion <strong>de</strong> l’Hôtel De l'Amitiéoù les aménagements <strong>de</strong> <strong>la</strong> veille avaient été maintenus. Présidée par M. Makan-Fily Dabo, cetteséance a été l’occasion pour chacun <strong>de</strong>s groupes thématiques <strong>de</strong> présenter les actions prioritairespour 2006, résultats <strong>de</strong> leur travail <strong>de</strong> groupe. Une fois <strong>de</strong> plus, les présentations ont été faites parles membres <strong>de</strong>s groupes thématiques, comme suit :PRTSR : Temwa Gondwe et Sco<strong>la</strong> MahindoDonnées : Francis AhlidzaRMF : Ahmak Imam Ben MoctarATS : Ousmane ThiamSécurité routière :TIR : Augustin KarangaCoordination du SSATP : Vincent LissomFemmes et transport : Florence Coly Tavares <strong>de</strong> SouzaAprès <strong>la</strong> pause-café, les ministres ont rendu une visite <strong>de</strong> courtoisie au Premier ministre du Mali,puis se sont retrouvés pour une séance à huis clos pour préparer leur position vis-à-vis <strong>de</strong>s sessions.De leurs discussions est sortie une déc<strong>la</strong>ration commune dans <strong>la</strong>quelle ils s’engagent à apporter leurappui dans <strong>la</strong> mise en œuvre d’actions re<strong>la</strong>tives à tous les points thématiques présentés par les partiesprenantes.Séance <strong>de</strong> clôtureLa séance <strong>de</strong> clôture <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion annuelle 2005 a débuté vers 14 heures, et après une motion <strong>de</strong>remerciements présentée par Madame Maryvonne Plessis-Fraissard (membre du Conseild’administration du SSATP représentant les institutions multinationales), le Ministre <strong>de</strong> l'Équipementet <strong>de</strong>s Transports, M. Abdou<strong>la</strong>ye Koita, a levé <strong>la</strong> séance à environ 14 heures 30.Le programme <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion figure à l’Appendice 2.11


2.3 Évaluation <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunionL'évaluation <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion par les participants montre un niveau élevé <strong>de</strong> satisfaction par rapportaux résultats globaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion annuelle, aux différentes séances organisées, aux travaux thématiquesaccomplis et aux résultats obtenus, et à l’organisation en général.Bon ou trèsbonAcceptableMauvais oumédiocrePréparatifs <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion et accueil à l’arrivée- Information disponible avant l’arrivée à Bamako 75 % 13 % 12 %- Visa et dispositions re<strong>la</strong>tives au transport aérien 69 % 11 % 19 %- Accueil à l’aéroport et transport à l’hôtel 65 % 17 % 18 %- Enregistrement à l’hôtel 70 % 16 % 14 %- Information disponible à l’arrivée à l’hôtel y compris les documents68 % 13 % 19 %contenus dans les sacs <strong>de</strong> conférenceOrganisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion, documentation et in<strong>de</strong>mnités journalières- Hébergement 69 % 15 % 16 %- Navettes 86 % 13 % 1 %- Lieu <strong>de</strong>s sessions en atelier (Pa<strong>la</strong>is <strong>de</strong> <strong>la</strong> Culture) 40 % 24 % 36 %- Site <strong>de</strong>s séances plénières (Hôtel De l’Amitié) 93 % 6 % 1 %- Distribution <strong>de</strong>s documents <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion en français et en ang<strong>la</strong>is 90 % 6 % 4 %- Disponibilité <strong>de</strong>s publications en français et en ang<strong>la</strong>is 86 % 10 % 4 %- Versement <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités journalières 50 % 14 % 36 %Séances <strong>de</strong> réunion- Atelier <strong>de</strong>s jours suivants : samedi, dimanche et mardi 81 % 15 % 4 %- Séances plénières du lundi 87 % 11 % 2 %- Réunion ministérielle du mercredi 82 % 8 % 10 %- Dernière séance du jeudi 93 % 5 % 2 %Travaux thématiques et résultats obtenus- Femmes et transport 63 % 30 % 7 %- PRTSR 89 % 10 % 1 %- Transport régional 82 % 18 % -- FGR / STA 79 % 19 % 2 %- Données et indicateurs 76 % 24 % -- Coordination du SSATP 69 % 30 % 1 %- Sécurité routière 88 % 11 % 1 %Appréciation globale <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion annuelle 2005- Progrès réalisés dans le renforcement <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en œuvre du PDLT 67 % 26 % 7 %- Utilité pour votre travail sur <strong>la</strong> politique et les stratégies <strong>de</strong> transport 91 % 8 % 1 %12


Les suggestions suivantes ont été faites pour améliorer les rencontres futures, en particulier :- La nécessité <strong>de</strong> mesurer les avancées <strong>de</strong> manière plus spécifique, <strong>de</strong> revoir les p<strong>la</strong>ns d'action<strong>de</strong> l'année passée et d'évaluer l'exécution et les résultats. Il a également été suggéré que lesactions soient plus axées sur les résultats et que le nombre d’étu<strong>de</strong>s soit réduit.- Bien que <strong>de</strong> toute évi<strong>de</strong>nce les participants aient été très satisfaits <strong>de</strong> <strong>la</strong> pertinence, <strong>de</strong> <strong>la</strong> cohérenceet <strong>de</strong> l'utilité <strong>de</strong>s thématiques, certains ont noté le besoin <strong>de</strong> renforcer <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tionentre les travaux thématiques (y compris entre les thèmes sectoriels et le PRTSR) etd’accor<strong>de</strong>r une plus gran<strong>de</strong> attention à <strong>la</strong> mobilité urbaine et aux transports aériens dans <strong>la</strong>réduction <strong>de</strong> pauvreté. L'intégration <strong>de</strong>s questions transversales doit être cadrée par <strong>de</strong>s directiveset un spécialiste <strong>de</strong> <strong>la</strong> problématique homme-femme et d'autres questions transversalesdoit être présent dans chaque groupe thématique, a suggéré un participant.- Alors que trois participants ont proposé <strong>de</strong> réduire <strong>la</strong> durée <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion (3 à 4 jours),d’autres ont <strong>de</strong>mandé que plus <strong>de</strong> temps soit consacré aux discussions entre les participants,que soit organisée une visite <strong>de</strong> terrain et que les réunions préparatoires soient structurées<strong>de</strong> manière à favoriser <strong>la</strong> participation d’experts nationaux à plusieurs séances.- Un certain nombre <strong>de</strong> participants ont <strong>de</strong>mandé que les dates et lieux <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion soientcommuniqués longtemps à l’avance et que plus d'informations et <strong>de</strong> documents soientfournis à l’avance (bien avant l’arrivée <strong>de</strong>s participants).- Quelques participants ont suggéré d’améliorer le paiement <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités journalières (lemontant payé par jour et le nombre <strong>de</strong> jours couverts) ainsi que les dispositions re<strong>la</strong>tivesaux visas et à l'hébergement.13


3. STRATÉGIES DE TRANSPORT ET DE RÉDUCTION DE LA PAUVRETÉ3.1 Questions abordées et résultats attendusLe groupe thématique sur l’analyse <strong>de</strong>s stratégies transport/réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté (PRTSR) a traité<strong>de</strong>s questions suivantes :- Résultats <strong>de</strong>s analyses PRTSR conduites, recommandations - et mise en application - pourancrer les stratégies et les politiques nationales <strong>de</strong> transport dans les stratégies <strong>de</strong> réduction<strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté (SRP) ;- Progrès réalisés par d'autres pays membres du SSATP pour <strong>la</strong>ncer et mettre en applicationle processus d’analyse PRTSR ;- Appui à <strong>la</strong> mise en œuvre du processus et <strong>de</strong>s recommandations, en particulier par les ministres<strong>de</strong>s pays participants et par le SSATP.Le groupe PRTSR avait pour objectif <strong>de</strong> porter à <strong>la</strong> connaissance <strong>de</strong>s responsables politiquesl’importance <strong>de</strong>s principes et du processus PRTSR et <strong>de</strong> s’y rallier en s’assurant qu’avec l’appui <strong>de</strong>spartenaires <strong>de</strong> développement, ils se proposent d’intégrer les résultats <strong>de</strong> l’analyse PRTSR dans lesstratégies nationales <strong>de</strong> développement. Les sessions <strong>de</strong> groupes <strong>de</strong>vaient par ailleurs permettre <strong>de</strong>mieux faire comprendre le processus d’analyse, <strong>de</strong> favoriser les échanges d’expérience entre pays etenfin, d’i<strong>de</strong>ntifier les priorités pour renforcer <strong>la</strong> mise en œuvre et améliorer les résultats en 2006.3.2 ParticipantsLes membres <strong>de</strong>s groupes nationaux <strong>de</strong> pilotage <strong>de</strong>s 20 pays qui ont achevé ou entreprennentl’analyse PRTSR ont participé aux sessions PRTSR. Trois membres <strong>de</strong> chaque groupe national <strong>de</strong>pilotage représentant <strong>de</strong>s secteurs (public, privé ou société civile) et <strong>de</strong>s domaines différents (transport,réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté, p<strong>la</strong>nification et finances) ainsi que <strong>de</strong>s hommes et <strong>de</strong>s femmes ontété invités. Les séances <strong>de</strong> travail d’analyse PRTSR comptaient comme autres participants les observateursvenant d'autres pays et d'organisations partenaires, notamment <strong>de</strong> <strong>la</strong> Banque is<strong>la</strong>mique <strong>de</strong>développement.3.3 Programme et déroulement <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunionLe programme <strong>de</strong>s séances PRTSR comprenait :- une séance <strong>de</strong> travail d’une journée le samedi 12 novembre pendant <strong>la</strong>quelle les conclusionset les résultats <strong>de</strong> l’analyse PRTSR <strong>de</strong> 10 pays ont été passés en revue et synthétisés ;- une séance <strong>de</strong> travail <strong>de</strong> six heures le dimanche 13 novembre sur l’analyse et l’amélioration<strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en œuvre du PRTSR par 10 autres pays ;- une présentation en séance plénière <strong>de</strong>s principales conclusions et <strong>de</strong>s résultats du processusPRTSR par les représentants <strong>de</strong>s pays le lundi 14 novembre ;15


- une séance <strong>de</strong> travail d’une <strong>de</strong>mi-journée le mardi matin, 15 novembre, pendant <strong>la</strong>quelleles participants ont marqué leur accord sur les messages clés <strong>de</strong>stinés aux ministres et les actionsprioritaires pour 2006, afin <strong>de</strong> renforcer l’application et les résultats du processus ;- <strong>de</strong>s exposés en séances plénières re<strong>la</strong>tifs aux messages clés portés par les représentants <strong>de</strong>spays aux ministres dans <strong>la</strong> matinée du mercredi 16 novembre et aux priorités <strong>de</strong> mise enœuvre pendant <strong>la</strong> séance <strong>de</strong> clôture, le jeudi matin 17 novembre.Les métho<strong>de</strong>s participatives et les techniques <strong>de</strong> visualisation ont été employées pour toutes lesséances <strong>de</strong> travail qui ont été facilitées par <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> l'équipe d’appui PRTSR (le consultanten charge <strong>de</strong> <strong>la</strong> coordination et les consultants régionaux <strong>de</strong> référence). Les participants <strong>de</strong>s paysPRTSR ont fait <strong>la</strong> synthèse <strong>de</strong>s informations sur les pays à partir <strong>de</strong> leurs analyses sur <strong>de</strong>s cartes quiont été ensuite rassemblées en tableau sous forme <strong>de</strong> matrice pour permettre aux participants <strong>de</strong>comparer et d’évaluer les résultats, conclusions et expériences. Les participants ont alors i<strong>de</strong>ntifié lespoints clés et les résultats communs à présenter en séance plénière, et ont choisi leurs rapporteursparmi les participants <strong>de</strong>s pays PRTSR.Dans le but <strong>de</strong> fournir <strong>de</strong>s informations supplémentaires sur le processus PRTSR aux participants,un rapport sur l'état d'avancement en ang<strong>la</strong>is et en français a été distribué (disponible sur le siteWeb du SSATP). Ce document contient plusieurs chapitres dont un sur <strong>la</strong> vue d'ensemble et plusieursautres écrits par <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s représentants <strong>de</strong>s pays PRTSR, faisant <strong>la</strong> synthèse <strong>de</strong>s progrèsréalisés et <strong>de</strong>s résultats obtenus au mois <strong>de</strong> novembre 2005.3.4 Résultats et réalisationsRésultats obtenusUn résultat important a été obtenu lorsque les 17 ministres responsables du transport et <strong>de</strong> l'infrastructureparticipant à <strong>la</strong> réunion ont signé <strong>la</strong> « Déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong> Bamako », dont l’objectif premier est<strong>de</strong> « procé<strong>de</strong>r à l’analyse <strong>de</strong>s stratégies <strong>de</strong> transport et <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté et en adopter les résultatsafin <strong>de</strong> les intégrer dans les politiques et stratégies nationales <strong>de</strong> transport et <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté». Le même engagement <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong>s partenaires <strong>de</strong> développement reste à obtenir. Des efforts<strong>de</strong>vraient être faits en 2006 dans ce sens vis-à-vis <strong>de</strong>s bailleurs mais aussi <strong>de</strong>s acteurs nationaux,et plus particulièrement <strong>de</strong>s ministres <strong>de</strong>s finances ou <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nification.Conclusions du processus PRTSRLes sessions PRTSR ont également servi à approfondir <strong>la</strong> compréhension du processus d’analyse etont été une occasion d’échange entre les pays. Les diagrammes <strong>de</strong> synthèse <strong>de</strong>s résultats par pays et<strong>de</strong>s progrès réalisés dans 21 pays sont présentés à l’Annexe 3. Les points clés ont été présentés à <strong>la</strong>séance plénière d'ouverture et sont reproduits dans les quatre tableaux ci-<strong>de</strong>ssous. Ils récapitulentles résultats <strong>de</strong>s analyses sous quatre titres : 1) Comment les problèmes re<strong>la</strong>tifs au transport sontpris en compte dans les stratégies <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté ? 2) Comment les stratégies <strong>de</strong> transporttraitent-elles <strong>de</strong> <strong>la</strong> question <strong>de</strong> <strong>la</strong> réduction <strong>de</strong> pauvreté ? 3) Comment le lien est-il établi dansle processus d’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique entre le transport et <strong>la</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté ? 4) Leprocessus PRTSR et les facteurs du succès.16


1. Comment les problèmes re<strong>la</strong>tifs au transport sont-ils traités dans les stratégies <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté ?ANALYSELe transport est une priorité dans les SRP. Cependant :▪ La notion <strong>de</strong> transport n'est pas développée <strong>de</strong> façon adéquate - enraison <strong>de</strong> <strong>la</strong> manière dont les SRP sont formulées.▪ La question re<strong>la</strong>tive à l'infrastructure <strong>de</strong> transport est abordée,mais a trait principalement au transport rural.▪ Les questions re<strong>la</strong>tives aux services <strong>de</strong> transport et aux besoins <strong>de</strong>spauvres issus <strong>de</strong>s zones urbaines sont abordées avec légèreté, ainsique les importantes comme <strong>la</strong> sécurité routière.▪ Les besoins <strong>de</strong> mobilité <strong>de</strong>s femmes, <strong>de</strong>s personnes handicapées etgroupes défavorisés sont pour ainsi dire ignorés.▪ La route est exagérément mise en avant au détriment <strong>de</strong>s autresmo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> transport (fleuve, <strong>la</strong>c, rail...).▪ La question <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> transport adaptés aux activités spécifiques(production agricole, distribution) n’est pas prise en compte.Les besoins propres <strong>de</strong>s secteurs socioéconomiques sont mal présentés.▪ De faibles liens sont établis entre p<strong>la</strong>nification du transport et p<strong>la</strong>nification<strong>de</strong>s services (santé, éducation).▪ Les diversités géographiques et écologiques sont à peine traitées(réponses standard, par exemple, routes rurales).▪ Le transport est non seulement au service d'autres secteurs etgroupes (un service transversal donc) mais est également un facteurd’intégration et un élément à prendre en compte lorsque l’ontraite <strong>de</strong>s questions horizontales telles que <strong>la</strong> protection <strong>de</strong> l'environnement.▪ Les SRP ne précisent pas les rôles respectifs <strong>de</strong>s secteurs public etprivé, pour les prestations <strong>de</strong> services, par exemple (important si lesecteur privé intervient à <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce du secteur public).▪ Ces priorités (biaisées) se reflètent dans <strong>la</strong> répartition budgétaire.RECOMMANDATIONS▪ Le transport doit <strong>de</strong>meurer une priorité mais doit être traitéd'une façon transversale, c.-à-d. sa contribution à d'autresstratégies sectorielles doit être c<strong>la</strong>ire.▪ Les indicateurs re<strong>la</strong>tifs à <strong>la</strong> contribution du transport à <strong>la</strong> réduction<strong>de</strong> pauvreté doivent être définis et incorporés dans lesSRP.▪ Les SRP doivent c<strong>la</strong>irement définir les besoins d'accès et <strong>de</strong>mobilité <strong>de</strong>s groupes vulnérables - en particulier les femmeset les personnes handicapées.▪ Les SRP doivent se pencher sur les besoins <strong>de</strong>s pauvres <strong>de</strong>szones rurales et urbaines, et <strong>de</strong>s femmes et <strong>de</strong>s hommes, <strong>de</strong>façon plus équilibrée.▪ Les SRP doivent servir <strong>de</strong> cadre pour les stratégies et p<strong>la</strong>ns <strong>de</strong>transport, c.-à-d. définir c<strong>la</strong>irement ses objectifs et ses prioritéssans entrer dans <strong>de</strong>s détails opérationnels.▪ Les SRP doivent c<strong>la</strong>irement décrire comment le transportprendra en compte les profils régionaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté et lesdifférences géographiques/écologiques.▪ Un mécanisme <strong>de</strong> vérification et <strong>de</strong> validation <strong>de</strong>s SRP avantleur finalisation est nécessaire.2. Comment les stratégies <strong>de</strong> transport traitent-elles <strong>de</strong> <strong>la</strong> question <strong>de</strong> <strong>la</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté ?ANALYSERECOMMANDATIONS▪▪ Les stratégies <strong>de</strong> transport n'abor<strong>de</strong>nt pas d’emblée <strong>la</strong> question <strong>de</strong><strong>la</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté. L’hypothèse est que si <strong>de</strong>s routes sontconstruites ou améliorées, <strong>la</strong> croissance économique s’en suivraavec toutes ses retombées. Ce qui n’est pas le cas.▪ La stratégie nationale se compose généralement <strong>de</strong> différents documents– sous-secteurs, secteur privé, questions spécifiques (parexemple transport rural, VIH/SIDA). Ceci pose <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong>cohérence.▪ Certaines stratégies <strong>de</strong> transport sont orientées vers <strong>la</strong> réduction <strong>de</strong><strong>la</strong> pauvreté, par <strong>de</strong>s actions telles que l'accès en milieu rural, <strong>la</strong>création d'emploi (exemple du Lesotho). Mesures provisoires quine tiennent pas compte du problème du développement durable.▪ Les besoins spécifiques <strong>de</strong>s secteurs socioéconomiques <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tionsprioritaires sont rarement reconnus.▪ Les services <strong>de</strong> transport sont très faiblement pris en compte.▪ Les questions importantes, telles que <strong>la</strong> parité homme-femme,l'environnement ou <strong>la</strong> gouvernance, sont souvent ignorées.▪▪▪▪▪Une stratégie <strong>de</strong> transport intégrée et multisectorielle - liées à<strong>la</strong> stratégie <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté – doit être formuléedans chaque pays et couvrir infrastructure et services.La réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté aussi bien que <strong>la</strong> croissance économiquedoivent être au centre d’une stratégie <strong>de</strong> transport.Le transport doit être un catalyseur <strong>de</strong> <strong>la</strong> croissance et <strong>de</strong> <strong>la</strong>réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté.Une stratégie <strong>de</strong> transport doit délimiter les rôles <strong>de</strong>s secteurspublic et privé dans <strong>la</strong> prestation <strong>de</strong> services <strong>de</strong> transport.Les transports motorisés et non motorisés en zone rurale eturbaine, doivent être convenablement pris en compte.Une plus gran<strong>de</strong> priorité doit être accordée à <strong>la</strong> sécurité routière,à l'environnement et à <strong>la</strong> bonne gouvernance.Des données et <strong>de</strong>s indicateurs appropriés pour le suivi <strong>de</strong> <strong>la</strong>contribution du transport à <strong>la</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté sontnécessaires.17


3. Comment le lien est-il établi entre transport et réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté dans le processus d’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s politiques ?ANALYSE▪ La société civile n'est pas impliquée dans <strong>la</strong> formu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s stratégies<strong>de</strong> transport.▪ Absence <strong>de</strong> capacités pour l’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s politiques.▪ Absence <strong>de</strong> techniques et <strong>de</strong> mécanismes <strong>de</strong> formu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> stratégiessectorielles transversales et <strong>de</strong> coordination <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nificationentre les secteurs.▪ Aucun document n’indique le processus par lequel les stratégies <strong>de</strong>transport sont formulées. Ce processus n’est connu que <strong>de</strong> ceuxqui y interviennent, presque uniquement <strong>de</strong>s acteurs du secteur<strong>de</strong>s transports.▪ Les approches participatives impliquant un <strong>la</strong>rge éventail <strong>de</strong> partiesprenantes (y compris les usagers <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> transport), nesont pas utilisées dans <strong>la</strong> formu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s stratégies <strong>de</strong> transport.▪ Le processus <strong>de</strong> formu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> <strong>la</strong> SRP est beaucoup plus transparentet plus participatif.RECOMMANDATIONS▪ Les mécanismes <strong>de</strong> coordination <strong>de</strong>s SRP et <strong>de</strong>s stratégies <strong>de</strong>transport pendant l’é<strong>la</strong>boration et le suivi sont nécessaires(par exemple le groupe <strong>de</strong> travail SRP sur les questions liées àl’économie et au transport public en Tanzanie).▪ Les institutions nationales et les parties prenantes gagneraientà être dotées <strong>de</strong>s compétences et capacités nécessaires à <strong>la</strong>formu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s politiques.▪ Des métho<strong>de</strong>s participatives <strong>de</strong> formu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s politiquesdoivent être appliquées au secteur du transport.▪ Les archives concernant <strong>la</strong> manière dont les politiques <strong>de</strong>transport ont été é<strong>la</strong>borées et l’i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong>s personnes qui yont participé doivent être conservées.▪ Un cadre c<strong>la</strong>ir permettant d’établir le lien entre pauvreté ettransport, y compris <strong>de</strong>s directives sur <strong>la</strong> manière dontl’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique doit se faire, est nécessaire.▪ L’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s politiques est un processus (pas un exerciceponctuel) qui nécessite un mécanisme continu d’examen et<strong>de</strong> mise à jour <strong>de</strong>s stratégies.▪ Les besoins et intérêts <strong>de</strong>s femmes doivent être pris en comptependant l’é<strong>la</strong>boration et le suivi, à travers <strong>la</strong> participation <strong>de</strong>sfemmes et <strong>de</strong>s associations féminines au niveau <strong>de</strong>s organes<strong>de</strong> décision et <strong>de</strong> suivi.▪ Il importe <strong>de</strong> disposer <strong>de</strong> données <strong>de</strong> meilleure qualité pourune p<strong>la</strong>nification efficace, concernant notamment les liensentre transport et pauvreté.4. Le processus PRTSR et les facteurs <strong>de</strong> succèsMISE EN ŒUVREFACTEURS DE SUCCÈS▪ Au 15 novembre 2005, 11 pays avaient achevé leur analyse : 3 pays ▪ Engagement politique dans le processus PRTSR, tant du secteur<strong>de</strong>s transports que <strong>de</strong> <strong>la</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté.pilotes en 2003 : <strong>la</strong> Guinée, <strong>la</strong> Tanzanie, et le Rwanda , 8 en2004/2005 : le Cameroun, <strong>la</strong> Côte d'Ivoire, le Lesotho, le Ma<strong>la</strong>wi, le ▪ Groupe <strong>de</strong> pilotage dynamique, <strong>de</strong> haut niveau, et intersectoriel- prêt à investir plus <strong>de</strong> temps et à consentir plus d’efforts.Mali, le Sénégal et le Zimbabwe. La RDC a presque terminé sonanalyse.▪ Vision stratégique du rôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> société civile et du secteur▪ 10 pays sont en phase <strong>de</strong> mise en œuvre ou en phase préparatoire : privé dans <strong>la</strong> stratégie <strong>de</strong> transport - et ouverture du secteurle Swazi<strong>la</strong>nd (progrès énorme), le Kenya (sur le point <strong>de</strong> recommencer).L'Ango<strong>la</strong>, le Burundi, le Cap Vert, l’Éthiopie, le Ghana, le ▪ De bons travaux préparatoires sont essentiels, y compris unepublic à leur participation.Niger, l’Ouganda et <strong>la</strong> Zambie sont en phase préparatoire.très bonne analyse <strong>de</strong>s parties prenantes et le choix et <strong>la</strong> préparation<strong>de</strong>s documents à analyser.▪ 11 pays n’ont toujours pas commencé leur analyse !▪ La métho<strong>de</strong> est fortement appuyée par les expériences <strong>de</strong>s pays. ▪ Des groupes <strong>de</strong> parties prenantes représentatifs incluant <strong>de</strong>sSeules quelques petites adaptations sont recommandées, parfemmes et <strong>de</strong>s hommes motivés, bien informés <strong>de</strong>s enjeux etexemple le calendrier <strong>de</strong>s ateliers et le prolongement <strong>de</strong> leur durée. capables d’influencer les stratégies nationales. Il est nécessaire▪ La passation <strong>de</strong>s marchés <strong>de</strong> services d’appui pose <strong>de</strong> graves problèmesqui ont ralenti le processus et créé <strong>de</strong>s difficultés <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nifitiesprenantes.<strong>de</strong> choisir soigneusement et en connaissance <strong>de</strong> cause les parcation.De nombreux promoteurs ont dû pré-financer les ateliers. ▪ Excellent travail <strong>de</strong> facilitation entrepris par un facilitateurexpérimenté.▪ Bon appui technique au groupe <strong>de</strong> pilotage, par exemple <strong>de</strong>sministères apportant leur appui.▪ Bonne communication entre le groupe <strong>de</strong> pilotage et leSSATP, et rétroaction et appui rapi<strong>de</strong>s du SSATP.18


Priorités <strong>de</strong> mise en œuvre pour 2006Les priorités <strong>de</strong> mise en œuvre pour 2006 telles qu’i<strong>de</strong>ntifiées par le groupe sont récapitulées dans letableau suivant. Ce tableau décrit les mesures à prendre par les pays PRTSR (ceux qui mettent enapplication leurs recommandations d’analyse, ceux qui entreprennent le processus d’analyse, etceux qui se <strong>la</strong>ncent dans le processus), et l'appui requis du SSATP.Pays appliquant lesrecommandationsissues du processusPRTSRPays en cours <strong>de</strong>processus PRTSRPays en voie <strong>de</strong>commencement duprocessus PRTSRMesures à prendre par les pays1. Validation <strong>de</strong>s recommandations et p<strong>la</strong>nd’action par le groupe <strong>de</strong>s parties prenantes.2. Visa/adoption officiel du p<strong>la</strong>n d'action.3. Sensibilisation <strong>de</strong>s parties prenantes au p<strong>la</strong>nd’action.4. Intégration <strong>de</strong>s recommandations dans <strong>la</strong> stratégie<strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté.5. Pression pour l’exécution du p<strong>la</strong>n d’action.6. Suivi <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s recommandationspar le groupe <strong>de</strong> pilotage.1. Achever les actions préparatoires (trouver unfacilitateur et un prestataire <strong>de</strong> services, commencerl’analyse par les parties prenantes, donner<strong>de</strong>s instructions aux parties prenantes etorganiser les ateliers, etc.).2. Organiser les ateliers.3. Présenter <strong>de</strong>s recommandations et un p<strong>la</strong>nd’action.1. Créer un groupe <strong>de</strong> pilotage bien équilibré(secteurs, femmes et hommes).2. Obtenir l'aval officiel <strong>de</strong>s autorités compétentespour le processus (réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté ettransport).3. Communiquer avec l'équipe <strong>de</strong> gestion duSSATP et l'équipe d’appui à <strong>la</strong> facilitation.Appui requis du SSATP7. La validation <strong>de</strong>s recommandations et p<strong>la</strong>nsd’action par le groupe <strong>de</strong>s parties prenantes.8. Approbation/adoption du p<strong>la</strong>n d'action par lesautorités.9. Sensibilisation <strong>de</strong>s parties prenantes au p<strong>la</strong>nd’action.10. Intégration <strong>de</strong>s recommandations dans <strong>la</strong> stratégie<strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté.11. Pression l’exécution du p<strong>la</strong>n d’action12. Suivi <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s recommandationspar le groupe <strong>de</strong> pilotage.1. Accélérer l'accomplissement <strong>de</strong>s phases préparatoires.2. Appuyer les réunions préparatoires pour orienterles membres du groupe <strong>de</strong>s parties prenantes sur leprocessus d’analyse et leurs rôles dans ce cadre.3. Accélérer le financement <strong>de</strong>s ateliers.Fournir <strong>de</strong>s orientations c<strong>la</strong>ires sur l’entrée dans leprocessus et à son <strong>la</strong>ncement.19


4. FEMMES ET TRANSPORT4.1 Contexte généralLa question <strong>de</strong> <strong>la</strong> parité homme-femme est l’un <strong>de</strong>s thèmes transversaux du P<strong>la</strong>n <strong>de</strong> développementà long terme (PDLT) du SSATP et doit donc apparaître dans toutes les initiatives du Programme. Si<strong>la</strong> problématique homme/femme retient quelque peu l’attention (en particulier pour ce qui toucheau transport rural et au processus PRTSR), il reste néanmoins que cette question doit être plus sérieusementprise en compte. La représentation <strong>de</strong>s femmes au sein du SSATP est d’ailleurs ellemêmeencore faible : 16 pourcent à l’occasion <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion annuelle 2005 et le même pourcentageau sein <strong>de</strong> l'équipe <strong>de</strong> gestion du Programme. Dans certaines activités (stages <strong>de</strong> formation organiséspar <strong>la</strong> thématique GFR), leur participation <strong>de</strong>s femmes est encore plus faible.Un premier effort a été fait pour combler ce fossé lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion annuelle 2004, quand ungroupe <strong>de</strong> femmes <strong>de</strong>s pays membres du SSATP a réc<strong>la</strong>mé <strong>la</strong> création d'un réseau <strong>de</strong>s femmes pourle secteur <strong>de</strong>s transports. Cette initiative est à <strong>la</strong> base <strong>de</strong> l’un <strong>de</strong>s grands défis <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion <strong>de</strong> 2005,faire en sorte que les femmes se fassent entendre et participent à <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong>s objectifs du P<strong>la</strong>n<strong>de</strong> développement à long terme du programme SSATP.4.2 Programme et déroulement <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunionPour que <strong>la</strong> voix <strong>de</strong>s femmes soit au premier rang <strong>de</strong>s priorités <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion annuelle 2005, un atelier<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux jours sur le thème « Femmes et transport » s’est tenu les 10 et 11 novembre juste avantles séances préparatoires. De leurs discussions sont ressorties un certain nombre <strong>de</strong> conclusions sur<strong>la</strong> façon dont <strong>la</strong> problématique homme-femme était traitée dans les travaux du SSATP, et <strong>de</strong>s suggestionsont été faites pour chercher à améliorer cette situation dans le cadre du PDLT.Un résumé <strong>de</strong> ces conclusions et recommandations a été présenté le samedi matin à <strong>la</strong> séance plénièred'ouverture, avant <strong>la</strong> tenue <strong>de</strong>s ateliers préparatoires du week-end, et le lundi matin durant <strong>la</strong>première séance plénière. Par ailleurs, les membres du groupe thématique « Femmes et transport »ont participé activement aux séances thématiques, soulevant <strong>de</strong>s questions concernant les femmeset améliorant leur connaissance <strong>de</strong>s activités du SSATP. Leur forte représentation parmi les rapporteursayant énoncé les messages clés à l’ensemble <strong>de</strong>s ministres le mercredi matin et parmi les exposants<strong>de</strong>s actions prioritaires le jeudi matin est le reflet <strong>de</strong> <strong>la</strong> stature <strong>de</strong>s membres du groupe et <strong>de</strong> <strong>la</strong>qualité <strong>de</strong> leur participation aux travaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion.Au terme <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion annuelle, le groupe était arrivé à un ensemble <strong>de</strong> conclusions et recommandation,avait i<strong>de</strong>ntifié <strong>de</strong>s actions prioritaires pour 2006 et esquissé le contour d’un réseau Femmeset transport (voir leur déc<strong>la</strong>ration finale en Annexe 2).21


4.3 ParticipantsVingt-<strong>de</strong>ux représentantes <strong>de</strong> haut niveau du secteur public et <strong>de</strong> <strong>la</strong> société civile <strong>de</strong> 13 pays membresdu SSATP ont participé à l’atelier Femmes et Transport les 10 et 11 novembre. Au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong>réunion annuelle, elles ont été rejointes par les délégués féminins d'autres pays (en particulier lesmembres <strong>de</strong>s groupes <strong>de</strong> pilotage PRTSR), ce qui a permis au groupe <strong>de</strong> s’étendre à d’autres pays etd’intégrer un <strong>la</strong>rge éventail d'acteurs du secteur <strong>de</strong>s transports.4.4 Questions abordéesCinq domaines prioritaires ont été couverts durant l’atelier : transport et pauvreté, données et indicateurs,financement et gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> route, transport et intégration régionale, et sécurité routière.Un certain nombre <strong>de</strong> questions clés re<strong>la</strong>tives à l'intégration <strong>de</strong>s aspects liés à <strong>la</strong> parité hommefemmeont été discutées et une série <strong>de</strong> solutions proposées. Certaines contraintes et difficultés ontété i<strong>de</strong>ntifiées, dont les suivantes :- Les aspects liés aux femmes en particulier ne sont pas pris en compte dans les programmeset les projets <strong>de</strong> transport ; les questions <strong>de</strong> parité ne sont pas suffisamment intégrées dansles politiques <strong>de</strong> transport, les stratégies <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté et le processus PRTSR.- La sous représentation <strong>de</strong>s femmes au sein <strong>de</strong>s groupes <strong>de</strong> pilotage et <strong>de</strong> parties prenantesdu SSATP.- L’insuffisance <strong>de</strong> données désagrégées par sexe, ni d’indicateurs sexospécifiques dans <strong>la</strong> collecteet <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s données sur le transport et <strong>la</strong> pauvreté.- La faible représentation <strong>de</strong>s femmes dans <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s fonds routiers et dans le processus<strong>de</strong> passation <strong>de</strong>s marchés <strong>de</strong> travaux publics.- L’insuffisance d'ai<strong>de</strong> financière ou <strong>de</strong> mesures <strong>de</strong>stinées à faciliter l'accès <strong>de</strong>s femmes au capitalpour se <strong>la</strong>ncer dans les travaux <strong>de</strong> construction <strong>de</strong> routes, et pour financer <strong>la</strong> participationd’organisations féminines à l’entretien <strong>de</strong>s routes principales et rurales.- L’insuffisance <strong>de</strong> prise <strong>de</strong> participation <strong>de</strong>s entreprises gérées par <strong>de</strong>s femmes dans les projets<strong>de</strong> facilitation et <strong>de</strong> transport à l’échelon régional ou dans le commerce extérieur.- Le manque <strong>de</strong> prise en compte <strong>de</strong> l’impact socioéconomique <strong>de</strong>s routes sur les activités génératrices<strong>de</strong> revenus <strong>de</strong>s femmes lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> conception et <strong>de</strong> l'évaluation d’un projet, <strong>de</strong>même que leurs préoccupations sont négligées lors du processus <strong>de</strong> conception <strong>de</strong>s routeset <strong>de</strong> prestation <strong>de</strong> services <strong>de</strong> transport (ce qui explique, par exemple, l’absence d’airesd'arrêt repos et d’espaces <strong>de</strong>stinés aux marchés le long <strong>de</strong>s routes).- L’ignorance ou l’incompréhension <strong>de</strong>s conventions et règlementations re<strong>la</strong>tives au transportet à l'intégration régionale, et <strong>la</strong> tenue à l’écart <strong>de</strong>s organisations féminines <strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion<strong>de</strong>s observatoires du secteur <strong>de</strong>s transports dans les corridors sous-régionaux.- L’insuffisance <strong>de</strong> projets sur <strong>la</strong> prévention et le traitement du VIH/SIDA le long <strong>de</strong>s corridors<strong>de</strong> transport, et les solutions favorisant <strong>de</strong>s activités génératrices <strong>de</strong> revenus ne sontpas suffisamment intégrées comme solution <strong>de</strong> rechange pour les travailleurs du sexe.- Le manque <strong>de</strong> connaissance <strong>de</strong>s femmes sur ce qui touche au co<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> route, aux documents<strong>de</strong> transport ou ce qui s’y rapporte et le manque d’éc<strong>la</strong>irage sexospécifique dans lespolitiques <strong>de</strong> sécurité routière.22


4.5 Priorités pour le PDLT et programme <strong>de</strong> travail pour 2006Cinq propositions concernaient plus spécifiquement le PDLT :- Les femmes doivent être bien représentées dans le processus <strong>de</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> nouvellesinfrastructures en Afrique, et traitées comme <strong>de</strong>s parties prenantes actives dans le procesus<strong>de</strong> consultations et <strong>de</strong> prise <strong>de</strong> décision.- Un groupe thématique sur les questions spécifiques à <strong>la</strong> parité homme-femme doit être créépour améliorer <strong>la</strong> qualité du travail sur ce thème au sein du SSATP.- Le réseau Femmes et transport (REFATE) doit être créé et <strong>la</strong>ncé.- Les données désagrégées par sexe et les indicateurs sexospécifiques doivent être incorporésdans le processus <strong>de</strong> collecte et <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s données et <strong>de</strong>s indicateurs sur le transport.- Les femmes doivent être représentées en juste proportion au sein du Conseil du SSATP, <strong>de</strong>l'équipe <strong>de</strong> gestion du programme, <strong>de</strong>s structures nationales <strong>de</strong> coordination du SSATP etdans les groupes <strong>de</strong> pilotage et <strong>de</strong> parties prenantes du PRTSR. Des liens doivent égalementêtre établis entre le réseau Femmes et transport et ses agents <strong>de</strong> liaison nationaux, et lesstructures et actions du SSATP au niveau national.Pour ce qui est <strong>de</strong>s priorités du programme <strong>de</strong> travail 2006, quatre domaines d'actions prioritairessont proposés : 1) femmes, transport et réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté ; 2) données et indicateurs ; 3) intégrationrégionale et transport et 4) sécurité routière. Les quatre actions et les résultats s’y rapportant,<strong>de</strong> même que les acteurs, <strong>la</strong> portée et les moyens correspondants sont décrits dans le tableauci-<strong>de</strong>ssous.Outre ces quatre domaines d’action, <strong>de</strong>s mesures doivent être prises à l’égard d'autres prioritésthématiques du SSATP afin d’augmenter <strong>la</strong> participation <strong>de</strong>s femmes et d’intégrer les besoins et lesintérêts <strong>de</strong>s femmes, en particulier dans le cadre <strong>de</strong>s consultations et <strong>de</strong> <strong>la</strong> prise <strong>de</strong> décision et dansles actions <strong>de</strong> renforcement <strong>de</strong>s connaissances et <strong>de</strong>s capacités (stages, conférences, etc.).La liste complète <strong>de</strong>s recommandations et <strong>de</strong>s propositions, ainsi que leurs remerciements au responsabledu Programme SSATP et à son équipe pour leurs efforts constants visant à assurer <strong>la</strong> participationefficace <strong>de</strong>s femmes dans le secteur <strong>de</strong>s transports, est contenue dans l’annexe 2.L'importance d’une action visant à promouvoir <strong>la</strong> participation et les intérêts <strong>de</strong>s femmes au seindu SSATP est renforcée par <strong>la</strong> réaction <strong>de</strong> quelques délégués lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion. Alors que plusieursparticipants étaient favorables à une plus gran<strong>de</strong> intégration <strong>de</strong>s femmes, certains ont marqué uneopposition ferme (en suggérant par exemple que <strong>la</strong> question manque <strong>de</strong> pertinence et « est imposée» à l'Afrique par <strong>la</strong> Banque mondiale). Par ailleurs, les stratégies adoptées par rapport à cettequestion doivent considérer les femmes comme <strong>de</strong>s parties prenantes comme les autres, et noncomme <strong>de</strong>s actrices marginales pour qui <strong>de</strong>s mesures spécifiques doivent s’appliquer. Au contraire,les actions génériques du SSATP doivent être adaptées pour inclure les femmes et tenir compte <strong>de</strong>leurs besoins et préoccupations <strong>de</strong> <strong>la</strong> même manière que ceux <strong>de</strong>s hommes sont pris en compte.23


PLAN DE TRAVAIL DU GROUPE FEMMES ET TRANSPORT POUR 2006Action Acteurs Métho<strong>de</strong> Résultats Lieu/dates Coût ($)Femmes, transport et réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvretéInclusion <strong>de</strong>s SSATP, REFATE,questions sur le responsablestransport en d’associationsre<strong>la</strong>tion avec les féminines/ONGfemmes dans lesprojets <strong>de</strong> transporten cours.Définition <strong>de</strong>s Tanzanie, Niger,données et <strong>de</strong> <strong>la</strong> RDC, Mali, Cameroun,Guinée,méthodologieZambie, Ouganda,Congo, Côted’IvoireÉvaluation <strong>de</strong>s SSATP, REFATE,conventions et responsablesautres textes d’associations <strong>de</strong>sjuridiques régissantl’intégration et <strong>de</strong>s associationsfemmes d’affairesrégionale et le féminines/ONGcommerceRenforcement REFATE<strong>de</strong>s capacités enmatière <strong>de</strong> sécuritéroutièreÉtu<strong>de</strong> sur les projets <strong>de</strong> Création d’une base <strong>de</strong> Dans les 11 pays 140 000transport en cours pourévaluer le niveaud’inclusion <strong>de</strong>s questionssur le transport en re<strong>la</strong>tionavec les femmes dans <strong>la</strong>préparation, <strong>la</strong> conceptionet l’exécution du projet.données pour constituer<strong>de</strong>s dossiers sur le transporten re<strong>la</strong>tion avec lesfemmes dans les projets<strong>de</strong> transport en cours.Création d’une base <strong>de</strong>données analytique <strong>de</strong>référence à utiliser dans<strong>la</strong> préparation, <strong>la</strong>conception et l’exécution<strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> transportau profit <strong>de</strong>s femmes.qui ont achevé leprocessus PRTSR.Février-juin 2006Données et indicateursDéfinition <strong>de</strong>s données et <strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> synthèse Washington, D.C. Frais locaux<strong>de</strong> <strong>la</strong> méthodologie préparéepar Arnaud ; synthèseJanvier-mars 2006<strong>de</strong>s commentaires par legroupe <strong>de</strong> travail.Transport et intégration régionaleAteliers régionaux. FormationConnaissance <strong>de</strong>s Burkina Faso 60 000<strong>de</strong>s membres du conventions et autres (francophone)REFATE en matière <strong>de</strong> textes juridiques régissantTanzanie50 000conventions et autresl’intégration régio-(anglophone)textes juridiques régissant nale et le commerce. Février 2006l’intégration régionale et le Projets <strong>de</strong> dossierscommerce.d’information contenant Ateliers nationaux 60 000Formation <strong>de</strong>s responsables<strong>la</strong> liste <strong>de</strong>s documents <strong>de</strong> Avril-juin 2006d’associations <strong>de</strong>s voyage et <strong>de</strong> commercefemmes d’affaires travail<strong>la</strong>ntet autres documents <strong>de</strong>le long <strong>de</strong>s corridors. formation pour les ate-liers nationaux.Sécurité routièreI<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s femmesparties prenantes dans lecontexte <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécuritéroutière.Les femmes parties prenantesdans le contexte<strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité routièrei<strong>de</strong>ntifiées.Avril–octobre 2006 Local24


5. TRANSPORT ET INTÉGRATION RÉGIONALE5.1 Questions abordéesLes discussions ont porté sur <strong>la</strong> mise en œuvre du p<strong>la</strong>n d’action actualisé <strong>de</strong>s communautés économiquesrégionales (CER), tel qu’approuvé à Addis Abeba en septembre 2004 et modifié à l’issue <strong>de</strong><strong>la</strong> réunion du comité <strong>de</strong>s CER pour <strong>la</strong> coordination du transport (CCT) qui s’est tenue à Nairobi enfévrier 2005.Les débats ont porté sur les principales questions suivantes : i) dispositifs <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s corridors,ii) mise en p<strong>la</strong>ce d’observatoires <strong>de</strong> corridors, iii) sûreté portuaire, iv) harmonisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tionconcernant <strong>la</strong> réglementation transfrontalière, v) sécurité routière, vi) initiatives VIH/SIDA, etvii) coordination <strong>de</strong>s CER et métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> travail du CCT.5.2 ParticipantsLa quasi-totalité <strong>de</strong>s CER était représentée parmi les quelques 50 participants à <strong>la</strong> réunion(CEDEAO, UEMOA, SADC, COMESA, CEMAC, CEEAC, CICOS, CEA) ainsi qu’un bon nombred’organisations sous-régionales <strong>de</strong> professionnels du transport (NCTTCA, WBCG, PMAESA,AGPAOC, FESARTA, etc.), le Réseau <strong>de</strong>s femmes africaines pour <strong>la</strong> promotion <strong>de</strong>s transports(REFATE), les acteurs du secteur privé, <strong>la</strong> Banque africaine <strong>de</strong> développement, le NEPAD, <strong>la</strong> Commissionéconomique <strong>de</strong>s Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et quelques bailleurs <strong>de</strong> fonds bi<strong>la</strong>téraux.5.3 Déroulement <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunionLes réunions préparatoires se sont déroulées les 12 et 13 novembre 2005 et ont permis <strong>de</strong> faire unbi<strong>la</strong>n au regard <strong>de</strong>s objectifs du p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> travail 2005, tel qu’établi à l’occasion <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion annuelle2004 et adopté par le CCT. Sur <strong>la</strong> base <strong>de</strong>s contributions transmises par toutes les CER avant lesassises <strong>de</strong> Bamako à l’équipe <strong>de</strong> gestion du programme, un rapport d’activité a pu être préparé etprésenté à <strong>la</strong> séance plénière du 14 novembre.Le groupe s’est à nouveau réuni le 15 novembre pour i) préparer le programme <strong>de</strong> travail 2006, etii) i<strong>de</strong>ntifier les messages clés à transmettre aux ministres responsables du transport en Afrique subsaharienne,qui <strong>de</strong>vaient participer à <strong>la</strong> réunion annuelle les 16 et 17 novembre. Dès le début <strong>de</strong>séchanges, le groupe a eu l’occasion d’entendre <strong>de</strong>s exposés <strong>de</strong> <strong>la</strong> CEA sur le rôle et l’importance <strong>de</strong>straités et conventions internationaux, du NEPAD sur son programme dénommé Initiative <strong>de</strong> développementspatial, d’ALCO sur le Projet régional conjoint <strong>de</strong> lutte contre le VIH/SIDA dans le corridor<strong>de</strong> migration Abidjan - Lagos, et du groupe Walvis Bay Corridor Group sur ses projets et activités<strong>de</strong> développement <strong>de</strong> corridors. (Voir Annexe 10).25


Les trois messages clés ont été présentés aux ministres <strong>de</strong>s transports <strong>de</strong> l’Afrique subsaharienne aucours <strong>de</strong> <strong>la</strong> séance plénière du 16 novembre, le p<strong>la</strong>n du programme <strong>de</strong> travail 2006 a lui été présentépendant <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière séance plénière du 17 novembre.5.4 RésultatsEn résumé, les séances ont permis d’aboutir aux résultats suivants :a) Dispositifs <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s corridors : le programme continuera <strong>de</strong> soutenir <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>comités efficaces <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s corridors en favorisant <strong>la</strong> participation <strong>de</strong> toutes les partiesprenantes à <strong>la</strong> définition et à l’établissement <strong>de</strong> procédures.b) Observatoires <strong>de</strong> corridors : <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d’observatoires en zone CEDEAO/UEMOA sepoursuivra (il en existe déjà un pour le corridor Abidjan-Lagos soutenu par le projet-VIH/SIDA), avec le concours <strong>de</strong> l’office NCTTCA dans le corridor Nord, avec <strong>la</strong> SADCdans le corridor Nord-Sud, l’IGAD dans le corridor Djibouti-Éthiopie, et avec <strong>la</strong>CEMAC/CICOS en Afrique centrale.c) Sûreté portuaire : le programme appuiera <strong>la</strong> réalisation d’audits <strong>de</strong> sûreté portuaire conformémentaux programmes établis par les associations sous-régionales <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s ports.d) Harmonisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion concernant <strong>la</strong> réglementation transfrontalière : outre <strong>la</strong> mise àjour du traité du corridor Nord, le Programme appuiera les initiatives pilotes <strong>de</strong> postesfrontières en cours dans les différentes sous-régions.e) Sécurité routière : le programme convertira le manuel <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité routière <strong>de</strong> <strong>la</strong> SADC enun manuel conçu pour les corridors et adapté aux particu<strong>la</strong>rités <strong>de</strong> chaque corridor.f) P<strong>la</strong>n d’action et programme <strong>de</strong> travail 2006 du CCT : en fonction <strong>de</strong>s progrès accomplis jusqu’iciet <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s complémentaires d’ai<strong>de</strong> exprimées au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion, le p<strong>la</strong>nd’action a été actualisé, et constitue dès lors <strong>la</strong> <strong>de</strong>scription prévisionnelle <strong>de</strong>s activités duprogramme <strong>de</strong> travail 2006. La réunion a convenu que le CCT <strong>de</strong>vait se réunir <strong>de</strong>ux fois paran pour assurer le suivi <strong>de</strong> l’exécution, i) une première fois dès le début <strong>de</strong> l’année, autour<strong>de</strong> février 2006, pour confirmer sa décision d’intégrer les nouvelles mesures arrêtées et pourfinaliser les modalités d’exécution, notamment les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s soumises au Programme, et ii)<strong>la</strong> secon<strong>de</strong> fois, en milieu d’année, pour suivre les progrès accomplis et modifier en conséquenceles objectifs annuels, avant <strong>la</strong> réunion annuelle du programme.26


6. FINANCEMENT ET GESTION DE LA ROUTE6.1. Questions abordéesLes principales questions qui sous-ten<strong>de</strong>nt l’amélioration ou les insuffisances du financement durableet <strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion efficace du secteur routier en Afrique subsaharienne ont été débattues au cours<strong>de</strong>s séances consacrées à <strong>la</strong> thématique FGR. Ces questions ont porté sur : <strong>la</strong> création d’associationssectorielles, <strong>la</strong> perception que les routes rurales sont négligées, les obstacles à une meilleure utilisation<strong>de</strong>s outils <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> route, <strong>la</strong> construction <strong>de</strong> routes revêtues à faible trafic, et les voies etmoyens d’accroître <strong>la</strong> participation du secteur privé ainsi que son efficacité. Les discussions ont globalementconfirmé les orientations données au p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> travail et à son contenu mais en mettantl’accent sur <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s réseaux routiers, le développement institutionnel et le renforcement <strong>de</strong>scapacités. Les parties prenantes ont procédé à un diagnostic <strong>de</strong>s questions qui se posent dans cesdomaines et ont i<strong>de</strong>ntifiés les actions à examiner dans le cadre du programme <strong>de</strong> travail 2006 duSSATP.6.2. ParticipantsLa séance conjointe FGR/STA a attiré une cinquantaine <strong>de</strong> parties prenantes appartenant à <strong>de</strong>s ministères<strong>de</strong>s transports et <strong>de</strong>s travaux publics, <strong>de</strong>s agences routières, <strong>de</strong>s fonds routiers, <strong>de</strong>s offices<strong>de</strong> transport urbain (CETUD, LAMATA et AGETU) et du secteur privé ; soit au total 24 pays membresreprésentés dont le Mali, pays hôte. Nombre <strong>de</strong> partenaires techniques et d’organisations internationalesont aussi participé activement aux discussions (IFRTD, SITRASS et l’Institut agréé <strong>de</strong><strong>la</strong> logistique et <strong>de</strong>s transports). Une représentante du groupe Femmes et transport a pris part auxtravaux préparatoires.6.3. Programme et déroulement <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunionLes réunions préparatoires <strong>de</strong>s 12 et 13 novembre ont permis <strong>de</strong> dresser le bi<strong>la</strong>n du p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> travail2005, préparé à l’avance par les équipes thématiques du SSATP FGR/STA et d’i<strong>de</strong>ntifier les défis àrelever pour renforcer <strong>la</strong> mise en oeuvre et les résultats du PDLT.L’exposé reprenant les résultats accomplis dans le cadre du programme <strong>de</strong> travail 2005 a été suivi <strong>de</strong><strong>la</strong> présentation <strong>de</strong>s premiers résultats <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> institutionnelle et juridique, et <strong>de</strong> l’évaluation <strong>de</strong> <strong>la</strong>performance <strong>de</strong>s fonds routiers et <strong>de</strong>s agences routières. Au cours <strong>de</strong>s séances préparatoires,l’Association <strong>de</strong>s organismes routiers nationaux <strong>de</strong> l’Afrique australe (ASANRA) commel’Association <strong>de</strong>s fonds d'entretien routier africains (ARMFA) ont passé en revue leurs programmes<strong>de</strong> travail et les actions entreprises pour atteindre leurs objectifs.Tout au long <strong>de</strong>s sessions thématiques, <strong>de</strong>s exposés mettant en exergue certains problèmes ou abordant<strong>de</strong> nouvelles évolutions ont été présentés, suivis d’exercices où les participants avaient pour27


tâche <strong>de</strong> cerner les faiblesses et problèmes d’importance, ce qu’il y a lieu <strong>de</strong> faire et par qui. Les participantsont i<strong>de</strong>ntifié un certain nombre <strong>de</strong> sujets lors <strong>de</strong>s séances préparatoires, qui ont été présentéset débattus en plénière le lundi 14 novembre.Les participants ont consacré les travaux du 15 novembre à <strong>la</strong> formu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s messages et observationsà transmettre aux ministres le mercredi 16 novembre, et défini le contenu principal du programme<strong>de</strong> travail 2006 présenté à <strong>la</strong> séance plénière du 17 novembre.Une séance spéciale organisée dans l’après-midi du 17 novembre a permis d’informer les participants<strong>de</strong>s conclusions préliminaires issues <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> sur les outils <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s routes et du Gui<strong>de</strong><strong>de</strong>s routes revêtues à faible circu<strong>la</strong>tion, ainsi que <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong> son application dans <strong>la</strong> région <strong>de</strong>l’Afrique australe.6.4. RésultatsÀ <strong>la</strong> lumière <strong>de</strong> ces débats et <strong>de</strong>s remarques exprimées à l’occasion d'autres réunions et <strong>de</strong>s discussionsen plénières, un consensus s’est nettement dégagé en faveur <strong>de</strong>s actions suivantes :1) Accélérer les mesures permettant une gestion plus efficace <strong>de</strong> <strong>la</strong> routeLes gouvernements doivent se concentrer davantage sur <strong>la</strong> création d’agences routières autonomeset accor<strong>de</strong>r une plus gran<strong>de</strong> autonomie à celles qui existent déjà, définir c<strong>la</strong>irement les rôles et compétences<strong>de</strong>s ministères, <strong>de</strong>s conseils routiers, <strong>de</strong>s fonds routiers et <strong>de</strong>s agences routières. Les gouvernementsrespectifs doivent par ailleurs s'assurer qu'une politique du secteur routier en conformitéavec le DSRP est é<strong>la</strong>borée sous <strong>la</strong> tutelle d'un ministère, et doivent renforcer les capacités dusecteur privé local, grâce par exemple à <strong>de</strong>s marchés d’entretien par niveaux <strong>de</strong> service qui transfèrentune partie <strong>de</strong>s responsabilité <strong>de</strong> gestion au secteur privé.Les associations régionales du secteur doivent définir les modèles et les indicateurs appropriés pourévaluer <strong>la</strong> performance <strong>de</strong>s réseaux et <strong>de</strong>s agences routières, tout en renforçant <strong>la</strong> coordination interrégionaleentre les associations du secteur elles-mêmes. Les agences routières doivent consoli<strong>de</strong>rles bases <strong>de</strong> données routières et améliorer <strong>la</strong> capacité <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s conseils routiers et <strong>de</strong>s agencesroutières à l’ai<strong>de</strong> par exemple <strong>de</strong> manuels et <strong>de</strong> procédures. Ces agences auraient besoin <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>rrégulièrement à <strong>de</strong>s audits internes, <strong>de</strong> confier les travaux routiers à <strong>de</strong>s entreprises, <strong>de</strong> promouvoir<strong>de</strong>s technologies appropriées et faire en sorte que <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nification et <strong>la</strong> programmation <strong>de</strong>s travauxroutiers répon<strong>de</strong>nt bien aux besoins <strong>de</strong>s usagers, en particulier <strong>de</strong>s femmes et <strong>de</strong>s enfants.2) Maintenir le cap sur les fonds routiers <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxième générationLes gouvernements <strong>de</strong>vraient reconnaître le besoin d’ajuster les re<strong>de</strong>vances d’usage sur une baseannuelle jusqu'à ce qu'elles permettent <strong>de</strong> financer les besoins d'entretien routier ; ils doivent aussidiversifier ces re<strong>de</strong>vances comme <strong>de</strong> besoin et adopter <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion nécessaire au financement durable<strong>de</strong> l'entretien routier. L’Union africaine et l’Association <strong>de</strong>s fonds d'entretien routier africains(AFERA) <strong>de</strong>vraient organiser une réunion <strong>de</strong> haut niveau avec les ministres <strong>de</strong>s finances et28


<strong>de</strong>s travaux publics, les responsables <strong>de</strong>s conseils <strong>de</strong>s fonds routiers dans l’objectif <strong>de</strong> travailler collectivementpour mieux comprendre et mettre en application <strong>de</strong>s réformes du secteur routier enconformité avec les principes <strong>de</strong>s fonds routiers <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxième génération. L’AFERA et les conseils <strong>de</strong>fonds routiers auraient intérêt à améliorer <strong>la</strong> communication avec les usagers et les responsablespolitiques par les médias, et s'assurer que les audits techniques et financiers sont entrepris et publiésrégulièrement. Il faudrait également renforcer <strong>la</strong> capacité <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong>s conseils <strong>de</strong> fonds routierset déterminer les indicateurs <strong>de</strong> performance et d'impact <strong>de</strong>s fonds routiers.En vue du forum ministériel, les participants du groupe FGR ont noté que <strong>la</strong> création <strong>de</strong> 24 fondsroutiers et <strong>de</strong> 12 agences routières a amélioré <strong>la</strong> mobilisation et <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s ressources consacrées àl'entretien routier. Toutefois, <strong>la</strong> réponse du secteur routier reste en <strong>de</strong>çà <strong>de</strong>s efforts <strong>de</strong> lutte contre <strong>la</strong>pauvreté, car les routes ne <strong>de</strong>sservent toujours pas les services <strong>de</strong> base et ne facilitent pas le transport <strong>de</strong>spersonnes et biens à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions. Sur <strong>la</strong> base <strong>de</strong> ces observations, les messages clés ciaprèsont été transmis aux ministres :1) Créer <strong>de</strong>s institutions efficaces et transparentes en poursuivant <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> fonds routiersdotés d’une autonomie financière et <strong>de</strong> gestion dans les 27 pays restants <strong>de</strong> l’Afrique subsaharienne, eten renforçant <strong>la</strong> participation du secteur privé dans les conseils <strong>de</strong>s fonds routiers. La création d’agencesroutières dotées d’une autonomie financière et <strong>de</strong> gestion dans les 38 pays restants <strong>de</strong> l’Afrique subsahariennedoit être poursuivie et une plus gran<strong>de</strong> autonomie doit être accordée aux 12 agences existantes.Les capacités <strong>de</strong>s ministères à é<strong>la</strong>borer <strong>de</strong>s politiques et à suivre leur application doivent être renforcée.2) Atteindre l’objectif <strong>de</strong> l’autofinancement <strong>de</strong> l'entretien routier par les pays <strong>de</strong> l’Afrique subsaharienneen relevant d’au moins 10 cents américains par litre <strong>de</strong> carburant le niveau <strong>de</strong>s charges prélevéeset en instituant d'autres re<strong>de</strong>vances permettant <strong>de</strong> couvrir les frais d'entretien. Au moins 20 pourcent <strong>de</strong>s ressources <strong>de</strong>s fonds routiers doivent être affectés aux routes rurales.3) Créer un environnement propice au développement du secteur privé dans <strong>la</strong> prestation <strong>de</strong>s servicesroutiers en encourageant les initiatives locales <strong>de</strong> renforcement <strong>de</strong>s capacités <strong>de</strong>s entreprises <strong>de</strong> travauxpublics, et en favorisant l’institution <strong>de</strong> lois et <strong>de</strong> procédures <strong>de</strong> passation <strong>de</strong>s marchés mo<strong>de</strong>rnes.4) Concevoir et mettre en œuvre <strong>de</strong>s stratégies adaptées <strong>de</strong> transport rural en é<strong>la</strong>borant un programmepermettant d’atteindre les Objectifs <strong>de</strong> développement pour le Millénaire (ODM) re<strong>la</strong>tifs aunouvel indicateur IDA14 <strong>de</strong> x pour cent <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion rurale vivant à <strong>de</strong>ux kilomètres d'une route àviabilité permanente, et en encourageant <strong>la</strong> prestation <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> transport intermédiaires, renforçant<strong>de</strong> ce fait le pouvoir d’action <strong>de</strong>s femmes.Actions prioritaires <strong>de</strong> <strong>la</strong> thématique FGR en 2006Sur <strong>la</strong> base <strong>de</strong>s séances préparatoires et plénières, les participants du groupe FGR ont proposé que leprogramme <strong>de</strong> travail 2006 comprenne les actions suivantes.29


Gestion du réseau routier :- Réviser et é<strong>la</strong>rgir le modèle PAM d'évaluation <strong>de</strong> <strong>la</strong> performance <strong>de</strong>s réseaux routiers- Organiser <strong>de</strong>ux ateliers <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s formateurs sur le modèle RED en Afrique <strong>de</strong> l’Est et <strong>de</strong>l’Ouest- Intégrer les bases <strong>de</strong> données routières aux outils <strong>de</strong> gestion routière- Préparer et diffuser <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> cas sur les routes revêtues à faible circu<strong>la</strong>tion- Évaluer l'impact <strong>de</strong> <strong>la</strong> police <strong>de</strong> <strong>la</strong> charge à l’essieu- É<strong>la</strong>borer <strong>de</strong>s directives pour <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s équipements routiersAmélioration du fonds routier :- Renforcer le partenariat SSATP/AFERA, en rapport notamment avec les indicateurs <strong>de</strong> performanceet <strong>la</strong> matrice IGR- Finaliser l’analyse juridique, institutionnelle et <strong>de</strong> performance <strong>de</strong>s fonds routiers- Passer en revue et i<strong>de</strong>ntifier les exemples à suivre en matière <strong>de</strong> péage routier- Améliorer <strong>la</strong> transparence dans <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s fonds routiersAmélioration <strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> route :- Renforcer et officialiser le partenariat SSATP / associations interrégionales (ASANRA/AGEPAR)- Finaliser l’analyse juridique, institutionnel et <strong>de</strong> performance <strong>de</strong>s agences routières- I<strong>de</strong>ntifier et diffuser les modèles à suivre d’accords entre organismes <strong>de</strong> financement et <strong>de</strong> prestation<strong>de</strong> services- I<strong>de</strong>ntifier et diffuser les modèles <strong>de</strong> manuels et <strong>de</strong> procédures adoptés par <strong>de</strong>s agences routières, rapportet passation <strong>de</strong> marchés inclus- Mettre au point une matrice <strong>de</strong>s indicateurs <strong>de</strong> performance <strong>de</strong>s agences routièresRenforcement <strong>de</strong>s capacités et formation :- Poursuivre les cours FGR <strong>de</strong> Birmingham et <strong>de</strong> Paris- Consoli<strong>de</strong>r le programme régional anglophone basé à Nairobi et décentraliser le cours FGR <strong>de</strong> Parisà l’Afrique <strong>de</strong> l’Ouest et Centrale en mettant l’accent sur le renforcement <strong>de</strong>s capacités <strong>de</strong>s membresdu conseil <strong>de</strong>s fonds routiers- I<strong>de</strong>ntifier les exemples à suivre <strong>de</strong> programmes <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s PME- Créer une base <strong>de</strong> données sur les experts africains- Évaluer et renforcer les capacités locales <strong>de</strong> formation en Afrique subsaharienne- Publier <strong>de</strong>s textes sur les conseils nationaux <strong>de</strong> bâtiment et <strong>de</strong> travaux public ainsi que les enseignementstirés <strong>de</strong> <strong>la</strong> privatisation <strong>de</strong> l'entretien routier- Concevoir un programme <strong>de</strong> formation pour les femmes à travers le réseau Femmes et transport etenvisager <strong>de</strong>s ateliers régionaux le cas échéantAppui direct aux pays :- Ai<strong>de</strong>r les fonds routiers nouveaux ou anciens dans le cadre d’ateliers organisés dans les pays- Explorer <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> tenir une réunion <strong>de</strong> haut niveau en vue <strong>de</strong> travailler collectivement à mieuxcomprendre et mettre en application <strong>de</strong>s réformes du secteur routier en conformité avec les principes <strong>de</strong>s fondsroutiers <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxième génération30


7. SERVICES DE TRANSPORT ADAPTÉS7.1. Questions abordéesLes discussions re<strong>la</strong>tives aux services <strong>de</strong> transport adaptés (STA) ont porté sur les questions suivantes: i) organisation et réglementation <strong>de</strong>s transports publics urbains dans les grands centres ; ii)introduction <strong>de</strong> systèmes <strong>de</strong> transport rapi<strong>de</strong> par autobus dans les villes africaines ; iii) fourniture<strong>de</strong> services <strong>de</strong> transport en milieu rural ; et iv) revue <strong>de</strong>s efforts passés <strong>de</strong> promotion <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong>transport intermédiaires.7.2. ParticipantsEnviron 30 participants étaient présents aux sessions STA qui se sont tenues le mardi 15 novembre,parmi lesquels <strong>de</strong>s anciens coordinateurs du Programme <strong>de</strong> transport en milieu rural(PTMR), legroupe <strong>de</strong> mobilité urbaine, <strong>de</strong>s membres du SSATP, <strong>de</strong>s consultants et <strong>de</strong>s représentants <strong>de</strong> bailleurs<strong>de</strong> fonds et d’organisations telles que le SITRASS et LAMATA.7.3. Programme et déroulement <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunionLe groupe STA n’a pas été en mesure <strong>de</strong> tenir les réunions préparatoires prévues durant le week-enddu 12 au 13 novembre en raison <strong>de</strong> l’insuffisance du nombre <strong>de</strong> participants présents, qui ont dû sejoindre à d’autres groupes). Toutefois, le mardi 15 novembre, une trentaine <strong>de</strong> participants ont prispart à <strong>de</strong>s débats riches et fructueux sur les questions re<strong>la</strong>tives aux services <strong>de</strong> transport urbain etrural.Dans <strong>la</strong> matinée du mardi, <strong>de</strong>ux exposés ont été présentés i) les résultats <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> surl’organisation et <strong>la</strong> réglementation <strong>de</strong>s transports publics urbains dans les gran<strong>de</strong>s villes (Dakar,Doua<strong>la</strong>, Nairobi et Kampa<strong>la</strong>), présenté par Graham Gleeve ; et ii) les résultats préliminaires (sur leGhana) <strong>de</strong> l’audit <strong>de</strong>s efforts passés <strong>de</strong> promotion <strong>de</strong>s moyens intermédiaires <strong>de</strong> transport dans diverspays, présenté par Farhad Ahmed, I.T. Transport Limited. Ces <strong>de</strong>ux exposés étaient suivis chacund’une séance <strong>de</strong> questions-réponses.Après <strong>la</strong> pause-café, le groupe a procédé à <strong>la</strong> rédaction <strong>de</strong> messages re<strong>la</strong>tifs à <strong>la</strong> prestation <strong>de</strong> services<strong>de</strong> transport <strong>de</strong>vant être présentés le len<strong>de</strong>main aux ministres.Pendant <strong>la</strong> séance <strong>de</strong> l’après-midi, <strong>de</strong>ux exposés ont été présentés respectivement: i) les résultats <strong>de</strong>l’étu<strong>de</strong> sur les services <strong>de</strong> transport rural dans quatre pays (Burkina Faso, Cameroun, Tanzanie etZambie), présenté par Paul Starkey ; et ii) <strong>la</strong> réforme du transport urbain à Dar es Sa<strong>la</strong>am, Tanzanie,présenté par Reymond Mbilinyi, chef <strong>de</strong> projet, DART. Ces <strong>de</strong>ux exposés étaient suivis chacund’une séance <strong>de</strong> questions-réponses.31


Les participants ont ensuite procédé à <strong>la</strong> préparation du programme <strong>de</strong> travail 2006 sur <strong>la</strong> base <strong>de</strong>sexposés et <strong>de</strong>s débats.7.4. Résultatsi) Politiques recommandées aux ministresPour fournir <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> transport urbain et rural efficaces, abordables et sûrs, lesquels sont nécessairesà l’atteinte <strong>de</strong>s Objectifs <strong>de</strong> développement pour le Millénaire, il est essentiel <strong>de</strong> :▪▪▪▪Reconnaître l’importance <strong>de</strong>s moyens intermédiaires <strong>de</strong> transport (MIT) terrestres et fluviauxet <strong>de</strong> promouvoir un environnement propice à l’introduction, l’expansion et <strong>la</strong> diversification<strong>de</strong> technologies abordables soutenues par le secteur privé. Il faudrait envisagerl’exemption <strong>de</strong>s MIT <strong>de</strong> droits <strong>de</strong> douane et <strong>de</strong> TVA.Travailler avec les usagers et les associations pour convenir d’un service minimal, <strong>de</strong> sa fréquenceet <strong>de</strong>s normes, ainsi que <strong>de</strong>s mécanismes pour y parvenir.Mettre en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s institutions autonomes et financièrement viables pour assurer <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nification,<strong>la</strong> réglementation et le suivi <strong>de</strong>s services et infrastructures <strong>de</strong> transport urbain.Dans <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s villes, l’essentiel <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> transport <strong>de</strong>vra être satisfaite par lessystèmes <strong>de</strong> transport public intégrés à d’autres mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> transport (marche/transport nonmotorisé/MIT). Dans cet objectif, il est nécessaire <strong>de</strong> promouvoir un système <strong>de</strong> transportpar autobus viable en mettant l’accent sur le transport rapi<strong>de</strong>.ii) Programme <strong>de</strong> travail 20061. Organiser un atelier bilingue sur le transport urbain au cours du mois <strong>de</strong> mars/avril 2006,dans un lieu qui reste à déterminer, pour abor<strong>de</strong>r les questions suivantes :▪ Analyser les résultats <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s menées dans le cadre du programme <strong>de</strong> travail2005 (et celle réalisée par le SITRASS sur les villes moyennes), tirer <strong>de</strong>s enseignementssur les politiques et <strong>de</strong>s conclusions sur <strong>la</strong> voie à suivre.▪ Revoir les exemples applicables et leurs défauts en vue d’introduire <strong>de</strong>s systèmes<strong>de</strong> transport en commun à forte capacité dans les gran<strong>de</strong>s villes.2. Réaliser une étu<strong>de</strong> mo<strong>de</strong>ste pour examiner l’impact <strong>de</strong> l’accroissement rapi<strong>de</strong> escompté <strong>de</strong><strong>la</strong> motorisation et notamment l’accroissement du nombre <strong>de</strong> motocyclettes dans les villesafricaines.3. Organiser conjointement avec le FITRD un atelier bilingue sur le transport rural au coursdu mois <strong>de</strong> mars/avril 2006, dans un lieu qui reste à déterminer, pour abor<strong>de</strong>r les questionssuivantes :– Examiner les résultats du programme <strong>de</strong> travail 2005 du SSATP, y compris ceux duPTMR, l’audit <strong>de</strong>s MIT, l’étu<strong>de</strong> sur les services <strong>de</strong> transport rural, ainsi que les étu-32


<strong>de</strong>s réalisées par le FITRD ou d’autres, et tirer <strong>de</strong>s enseignements sur les politiquesen recherchant <strong>la</strong> voie à suivre.– Conclure les discussions sur <strong>la</strong> création <strong>de</strong> l’Association pour le développement dutransport rural en Afrique (ARTTA).4. Diffuser les connaissances et les exemples <strong>de</strong> bonnes pratiques, y compris à partir <strong>de</strong> sourcesexternes au SSATP, en français et en ang<strong>la</strong>is.33


8. GESTION DES DONNÉES ET INDICATEURS8.1. Questions abordéesLe groupe <strong>de</strong> travail sur les indicateurs <strong>de</strong> transport s’est essentiellement concentré sur les difficultésd’engager les réformes nécessaires à l’amélioration du cadre institutionnel qui régit <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>sdonnées dans le secteur <strong>de</strong>s transports.Un séminaire tenu à Nairobi sur les indicateurs au cours du mois d’avril 2004 avait permisd’i<strong>de</strong>ntifier le cadre institutionnel comme question à débattre au cours du <strong>de</strong>uxième cycle <strong>de</strong> collecte<strong>de</strong> données re<strong>la</strong>tives au transport (2005-2006), mais, <strong>de</strong>puis lors, les pays participants ont trèspeu avancé sur ce p<strong>la</strong>n. Un formu<strong>la</strong>ire simple avait été conçu pour permettre une évaluation rapi<strong>de</strong>du cadre institutionnel, mais seuls quelques pays l’utilisent en première phase <strong>de</strong> l’amélioration ducadre institutionnel existant.Les séances portant sur <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s données et les indicateurs ont également permis <strong>de</strong> dresserl’état <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong>s activités dans chaque pays et d’actualiser le p<strong>la</strong>n d’action pour le <strong>de</strong>uxième cycle<strong>de</strong> collecte <strong>de</strong> données.8.2. ParticipantsLes représentants <strong>de</strong>s 20 pays participants actuels ont été conviés à <strong>la</strong> réunion et 18 parmi eux ontpu prendre une part active dans <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s sessions <strong>de</strong> groupe <strong>de</strong> travail. Les participants étaienttous <strong>de</strong>s points <strong>de</strong> contact actifs <strong>de</strong> l’initiative au sein <strong>de</strong> leurs ministères respectifs <strong>de</strong>s transportset/ou <strong>de</strong>s travaux publics (certains à <strong>la</strong> direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nification/du suivi et d’autres à <strong>la</strong> direction<strong>de</strong>s routes/agences routières).8.3. Programme et déroulement <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunionLa réunion préparatoire tenue le samedi 12 novembre a permis <strong>de</strong> dresser le bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong>s progrès du<strong>de</strong>uxième cycle <strong>de</strong> collecte <strong>de</strong> données initié au mois d’avril 2005, au cours du séminaire <strong>de</strong> Nairobisur les indicateurs. Ce bi<strong>la</strong>n a été repris <strong>de</strong> manière concise dans l’exposé présenté en séance plénièrele lundi 14 novembre. L’une <strong>de</strong>s difficultés recensées avait trait à <strong>la</strong> complexité <strong>de</strong>s procédures<strong>de</strong> <strong>la</strong> Banque mondiale concernant <strong>la</strong> passation <strong>de</strong>s marchés <strong>de</strong> services <strong>de</strong> consultants, aussi unbref exposé a-t-il été présenté et un débat concis mené sur ces procédures en vue <strong>de</strong> faciliterl’engagement <strong>de</strong> consultants à l’avenir.Le mardi 15 novembre, <strong>la</strong> première partie <strong>de</strong> <strong>la</strong> matinée a été consacrée à <strong>la</strong> recherche d’un accordsur le message à porter à l’attention <strong>de</strong>s ministres le mercredi. La secon<strong>de</strong> partie a servi à présenter<strong>la</strong> récente expérience du Lesotho qui a entamé le processus d’amélioration du cadre institutionnel<strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s données re<strong>la</strong>tives au transport, lequel s’articule autour d’un nouveau systèmed’information géographique (SIG) basé sur l’Internet et fonctionnant à partir <strong>de</strong>s données existan-35


tes. Cet exposé a suscité un débat très intéressant du point <strong>de</strong> vue technique et financier sur <strong>la</strong> meilleuremétho<strong>de</strong> à suivre pour entreprendre <strong>de</strong>s réformes institutionnelles. L’après-midi du mardi aservi à faire une nouvelle p<strong>la</strong>nification <strong>de</strong> <strong>la</strong> phase restante du <strong>de</strong>uxième cycle <strong>de</strong> collecte.Dans l’après-midi du jeudi, une brève séance <strong>de</strong> travail a été organisée pour débattre <strong>de</strong> <strong>la</strong> manièred’obtenir l’appui financier <strong>de</strong>s bailleurs <strong>de</strong> fonds en vue <strong>de</strong> financer les activités requises pour mettreen p<strong>la</strong>ce une gestion saine <strong>de</strong>s données re<strong>la</strong>tives au transport.8.4. RésultatsAu terme <strong>de</strong>s débats au sein du groupe et compte tenu <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong>s activités du <strong>de</strong>uxième cycle danschaque pays, il a été convenu <strong>de</strong> fixer au 28 février 2006 le dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> transmission <strong>de</strong>s résultats finauxliés au <strong>de</strong>uxième cycle <strong>de</strong> collecte <strong>de</strong> données pour tous les pays participants.Le prochain atelier au cours duquel ces résultats seront validés pourrait être programmé pour finavril/début mai 2006. Avant <strong>la</strong> tenue dudit atelier, chaque pays <strong>de</strong>vra produire un document <strong>de</strong>projet pour <strong>la</strong> mise en œuvre du cadre institutionnel <strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s données re<strong>la</strong>tives au transport.Comme en 2005, cet atelier constituera l’occasion <strong>de</strong> passer en revue les données secondaireset séries d’indicateurs et leurs définitions et d’é<strong>la</strong>borer le p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> travail du troisième cycle.L’objectif du prochain cycle consistera à réaliser une avancée majeure vers l’amélioration du système<strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s données re<strong>la</strong>tives au transport au niveau national. Des efforts importants <strong>de</strong>vrontêtre déployés pour rechercher <strong>de</strong>s financements auprès <strong>de</strong>s bailleurs <strong>de</strong> fonds.La réunion annuelle du SSATP a permis <strong>de</strong> prendre en compte l’engagement <strong>de</strong>s ministres à soutenirl’amélioration du cadre <strong>de</strong> suivi du transport en vue <strong>de</strong> produire <strong>de</strong>s politiques sectorielles adaptéesconsignées par écrit.Cette réunion a en outre donné l’occasion au Swazi<strong>la</strong>nd <strong>de</strong> formuler son vœu <strong>de</strong> rejoindre legroupe <strong>de</strong> travail sur les indicateurs. Il a été convenu que ce<strong>la</strong> se ferait au cours du troisième cycle etle Swazi<strong>la</strong>nd commencera par prendre part au prochain atelier du groupe <strong>de</strong> travail qui se tiendra à<strong>la</strong> mi-2006.36


9. SÉCURITÉ ROUTIÈRE9.1. Questions abordéesLes séances thématiques sur <strong>la</strong> sécurité routière étaient à <strong>la</strong> fois rétrospectives et prospectives. Lesquestions suivantes ont été abordées pendant les séances préparatoires du week-end :▪ Quelle est <strong>la</strong> situation actuelle <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité routière dans les pays membres du SSATP ?▪ Quels sont les enseignements tirés <strong>de</strong>s bonnes pratiques existantes en matière <strong>de</strong> sécuritéroutière pour l’é<strong>la</strong>boration et <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> stratégies efficaces re<strong>la</strong>tives à <strong>la</strong> sécuritéroutière dans les pays membres du SSATP ?▪ Comment accor<strong>de</strong>r plus d’importance aux stratégies <strong>de</strong> sécurité routière dans <strong>la</strong> politiquenationale et régionale et mettre à disposition davantage <strong>de</strong> ressources ?▪ Comment s’assurer d’un soutien <strong>de</strong> haut niveau pour renforcer les stratégies <strong>de</strong> sécuritéroutière ? Qui doit-on influencer, et comment ?▪ Quel rôle le SSATP joue-t-il, en plus <strong>de</strong> celui <strong>de</strong>s partenaires, pour ai<strong>de</strong>r les pays à améliorer<strong>la</strong> sécurité routière ?▪ Quel est le volume <strong>de</strong> travail qui a été réalisé dans le ca<strong>de</strong> du programme <strong>de</strong> 2005 ?Les débats ont porté sur le manque <strong>de</strong> sécurité routière dans les pays membres, et il a été reconnuque beaucoup restait à faire, notamment en ce qui concerne l’affectation <strong>de</strong>s ressources, les capacités,les données et le cadre institutionnel. Cependant, il existe <strong>de</strong> bons exemples qui méritent d’êtrediffusés et reproduits ailleurs. Compte tenu <strong>de</strong> <strong>la</strong> nature multisectorielle <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité routière, uneforte coordination <strong>de</strong>s différentes parties prenantes s’impose. L’impact sur <strong>la</strong> réduction <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts<strong>de</strong> <strong>la</strong> route et le renforcement <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité routière serait faible sans un appui <strong>de</strong> haut niveauet une participation active <strong>de</strong>s parties prenantes. Les débats étaient riches, variés et particulièrementconstructifs dans <strong>la</strong> mesure où les questions étaient débattues sous différents angles.Le groupe sur <strong>la</strong> sécurité routière s’est également rencontré le mardi 15 novembre en vue <strong>de</strong> préparerles messages clés à porter à l’attention <strong>de</strong>s ministres <strong>de</strong>s transports présents à <strong>la</strong> réunion.Au cours <strong>de</strong>s débats sur <strong>la</strong> sécurité routière qui ont eu lieu lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion annuelle du SSATPtenue à Addis Abeba en 2004, <strong>de</strong>ux thèmes majeurs avaient été i<strong>de</strong>ntifiés : <strong>la</strong> diffusion <strong>de</strong>s bonnespratiques et <strong>la</strong> conception et <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s politiques. Le programme <strong>de</strong> travail <strong>de</strong> 2006 sur<strong>la</strong> sécurité routière consistera à poursuivre les efforts <strong>de</strong> 2005, assorti <strong>de</strong> quelques modifications.9.2. ParticipantsLes participants travail<strong>la</strong>nt sur <strong>la</strong> sécurité routière représentaient plus <strong>de</strong> 15 pays anglophones etfrancophones, et parmi eux figuraient diverses parties prenantes dont les prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong>sécurité routière, <strong>de</strong> hauts responsables <strong>de</strong> <strong>la</strong> prévention routière, <strong>de</strong>s partenaires, <strong>de</strong>s chercheurs,<strong>de</strong>s agents d’exécution, <strong>de</strong>s représentants du secteur privé, <strong>de</strong> <strong>la</strong> société civile et d’associations <strong>de</strong>femmes et <strong>de</strong>s responsables politiques.37


En raison <strong>de</strong> <strong>la</strong> nature transversale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité routière, il n’a pas été possible pour toutes les partiesprenantes <strong>de</strong> participer aux travaux <strong>de</strong> ce groupe dans <strong>la</strong> mesure où elles <strong>de</strong>vaient prendre partà d’autres séances thématiques. Les participants ont <strong>la</strong>rgement reconnu que ce groupe <strong>de</strong>vrait col<strong>la</strong>boreravec les autres groupes thématiques en vue <strong>de</strong> mettre en œuvre un bon programme <strong>de</strong> travail.Le SSATP mettra en p<strong>la</strong>ce un réseau d’agents <strong>de</strong> <strong>la</strong> prévention routière sélectionnés parmi les participantsayant pris part aux séances <strong>de</strong> travail. Ces personnes <strong>de</strong>viendront les premiers agents <strong>de</strong>coordination <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité routière dans les pays membres du SSATP. Ce groupe sera é<strong>la</strong>rgi auxparties prenantes concernées afin <strong>de</strong> s’assurer <strong>de</strong> leur implication effective dans les travaux sur <strong>la</strong>sécurité routière.9.3. Programme et déroulement <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunionLes participants ont été i<strong>de</strong>ntifiés après discussion avec <strong>de</strong>s collègues <strong>de</strong> <strong>la</strong> Banque mondiale et lescoordinateurs nationaux du SSATP. L’équipe du SSATP chargée <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité routière a débattu<strong>de</strong>s résultats attendus <strong>de</strong>s séances <strong>de</strong> travail avec l’équipe <strong>de</strong> facilitateurs qui a permis <strong>de</strong> c<strong>la</strong>rifier et<strong>de</strong> rationaliser le programme <strong>de</strong> ces séances.Les travaux préparatoires du week-end ont débuté par <strong>de</strong> brefs exposés sur <strong>de</strong>s expériences jugéesintéressantes et à partager, et montrant c<strong>la</strong>irement que bon nombre d’initiatives étaient en cours ouenvisagées, en particulier par le GRSP, le CSIR, l’UEMOA et une initiative du secteur privé dirigéepar Chevron. Un film promotionnel du FIA intitulé « Penser global » a clôturé les exposés. Unesynthèse <strong>de</strong> <strong>la</strong> matrice du questionnaire sur <strong>la</strong> sécurité routière a été présentée, <strong>la</strong>quelle reposait surl’enquête réalisée à partir du questionnaire. Cette synthèse présente une vue instantanée <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécuritéroutière dans cinq pays qui avaient rempli le questionnaire avant <strong>la</strong> réunion annuelle. La collecte<strong>de</strong>s réponses au questionnaire <strong>de</strong>s autres pays est en cours. L’analyse <strong>de</strong>s résultats sera diffuséeau retour du questionnaire.Les débats qui ont suivi ont été marqués par une forte participation, les membres <strong>de</strong> l’équipe duSSATP restant en retrait et n’intervenant qu’aux fins <strong>de</strong> facilitation le cas échéant. Le facilitateur aanimé les séances <strong>de</strong> travail et suscité <strong>la</strong> recherche <strong>de</strong>s mesures à prendre ; elles ont du reste été arrêtées<strong>de</strong> manière consensuelle afin <strong>de</strong> parvenir à un résultat unifié et consolidé.La séance <strong>de</strong> mardi reposait sur <strong>la</strong> même formule que celles <strong>de</strong> samedi et <strong>de</strong> dimanche, conduite parles participants eux-mêmes et facilitée par les membres <strong>de</strong> l’équipe du SSATP. Cette séance avaitpour objet <strong>la</strong> conception d’un message concis et précis à adresser aux ministres, soulignant les questionsprioritaires et l’engagement attendu.9.4. RésultatsLes séances <strong>de</strong> 2005 sur <strong>la</strong> sécurité routière ont conforté les conclusions retenues en 2004. En effet,parce que <strong>la</strong> sécurité routière constitue une priorité croissante pour l’Afrique subsaharienne, il fautlui accor<strong>de</strong>r toute l’importance qu’elle mérite compte tenu <strong>de</strong> l’ampleur du problème. La faiblesse38


<strong>de</strong>s institutions contribue considérablement à aggraver les problèmes re<strong>la</strong>tifs à <strong>la</strong> sécurité routièreen Afrique subsaharienne, et le SSATP dispose d’un avantage comparatif pour ai<strong>de</strong>r à définir et dirigerun programme à cet effet.Les principaux résultats <strong>de</strong>s travaux du groupe thématique sur <strong>la</strong> sécurité routière sont les suivants :Séance du week-end :▪▪▪▪Ampleur du problème : coût annuel estimatif <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> <strong>la</strong> route : 1 à 2 pourcent duPNB, soit 3,7 milliards <strong>de</strong> dol<strong>la</strong>rs ; les acci<strong>de</strong>nts affectant <strong>de</strong>s piétons et <strong>de</strong>s passagers <strong>de</strong>transports en commun constituent <strong>la</strong> principale préoccupation en Afrique ; <strong>la</strong> RégionAfrique <strong>de</strong> l’OMS a enregistré le taux <strong>de</strong> mortalité le plus élevé en 2002, soit 28,3/100 000personnes et 4 pourcent <strong>de</strong>s véhicules, pour un taux <strong>de</strong> décès global <strong>de</strong> 10 pourcent.Principales questions i<strong>de</strong>ntifiées : contraintes liées aux capacités, gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> vitesse, miseen application et sécurité <strong>de</strong>s piétons. Des questions présentées en faisant état <strong>de</strong>s problèmeset en proposant <strong>de</strong>s interventions.Recommandations prioritaires du SSATP : é<strong>la</strong>boration d’un cadre <strong>de</strong> politique é<strong>la</strong>rgi africainen matière <strong>de</strong> sécurité routière ; conception et distribution <strong>de</strong> supports sur les bonnespratiques ; harmonisation aux niveaux régional et sous-régional <strong>de</strong>s normes et réglementations; assistance dans <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ns d’action <strong>de</strong>s pays pilotes et promotion<strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité routière dans les pays membres.Partenaires du SSATP : compte tenu <strong>de</strong> <strong>la</strong> nature transversale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité routière, il estnécessaire d’établir <strong>de</strong> fermes partenariats internes au sein du SSATP et avec les thématiquesgestion <strong>de</strong>s données et indicateurs, GFR, TIR et STA, mais aussi en créant <strong>de</strong>s partenariatsexternes avec <strong>de</strong>s regroupements économiques régionaux, <strong>de</strong>s instituts <strong>de</strong> rechercheafricains, <strong>de</strong>s associations régionales, le GRSP, l’AIPCR, le SITRASS, l’ISTED, le FIA,<strong>la</strong> société civile, les ONG et le secteur privé.Messages clés adressés aux ministres :1. D’après les prévisions <strong>de</strong> l’OMS, les acci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> <strong>la</strong> route constitueront <strong>la</strong> troisième cause<strong>de</strong> décès à l’horizon 2020. L’on estime à 1 à 2 pourcent du PIB le coût <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts et décès.Les ministres <strong>de</strong>s transports (avril 2005) et les pays membres <strong>de</strong> l’ONU (2004, 2005)ont pris l’engagement <strong>de</strong> réduire le nombre d’acci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> <strong>la</strong> route.2. Il est nécessaire pour les pays <strong>de</strong> faire <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité routière une question socioéconomiqueprioritaire.3. Il convient <strong>de</strong> promouvoir une approche multisectorielle, globale et intégrée <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécuritéroutière. Il est capital <strong>de</strong> créer un organisme indépendant chargé <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité routière,avec pour responsabilité <strong>la</strong> coordination, le suivi et l’évaluation ainsi que les actions <strong>de</strong>promotion.39


4. Il est impératif <strong>de</strong> prendre un engagement à assurer un financement durable <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécuritéroutière pour parvenir à une baisse subséquente du nombre d’acci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> <strong>la</strong> route. LeSSATP fournira son appui à <strong>la</strong> formu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s politiques le cas échéant.Mesures prioritaires à mettre en œuvre en 2006 dans le cadre <strong>de</strong>s travaux du SSATP sur <strong>la</strong> sécurité routière:MesureResponsabilité1 Publier un bulletin SR et recenser les bonnes pratiques SSATP, Partenaires, personnes chargées<strong>de</strong> <strong>la</strong> coordination2 Promouvoir <strong>la</strong> sécurité routière et en é<strong>la</strong>borer les normes SSATP, UEMOA (CER)3 Soutenir <strong>la</strong> diffusion <strong>de</strong>s connaissances et <strong>la</strong> promotion enmatière <strong>de</strong> sécurité routièreSSATP, GRSP, CER, personnes chargées<strong>de</strong> <strong>la</strong> coordination4 Harmoniser les réglementations et normes communes SSATP, CER, CSIR, personnes chargées<strong>de</strong> <strong>la</strong> coordination5 Examiner et é<strong>la</strong>borer <strong>de</strong>s politiques <strong>de</strong> sécurité routière SSATP, GRSP, CER, personnes chargées<strong>de</strong> <strong>la</strong> coordination6 Soutenir <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s activités dans les pays (pilotes) SSATP, SITRASS, ISTEAD, INRETS,UEMOA40


10. COORDINATION SSATP AU NIVEAU NATIONAL10.1. Questions abordéesLa session sur <strong>la</strong> coordination SSATP avait pour principal objectif <strong>de</strong> consoli<strong>de</strong>r <strong>la</strong> fonction <strong>de</strong>coordination dans l’objectif <strong>de</strong> renforcer <strong>la</strong> mise en œuvre du PDLT. L’intention était d’expliqueren quoi cette fonction était importante et comment elle <strong>de</strong>vait opérer. Ce travail a permis d’abor<strong>de</strong>rles problèmes à régler, ses principales attributions et les conditions <strong>de</strong> sa mise en p<strong>la</strong>ce.10.2. ParticipantsLe groupe réunissant une vingtaine <strong>de</strong> 20 personnes était essentiellement composés <strong>de</strong> coordinateursnationaux, <strong>de</strong> chargés <strong>de</strong> liaison et <strong>de</strong> hauts responsables au rang <strong>de</strong> directeur provenant <strong>de</strong>ministères responsables <strong>de</strong>s politiques <strong>de</strong> transport. Les pays représentés étaient : l’Ango<strong>la</strong>, le Cameroun,le Cap Vert, <strong>la</strong> Côte d’Ivoire, l’Éthiopie, <strong>la</strong> Gambie, <strong>la</strong> Guinée, le Ma<strong>la</strong>wi, le Niger, l’Ouganda,<strong>la</strong> RDC, <strong>la</strong> République du Congo, le Sénégal, <strong>la</strong> Tanzanie, <strong>la</strong> Zambie et le Zimbabwe.10.3. Programme et déroulement <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunionLe renforcement <strong>de</strong> <strong>la</strong> coordination du SSATP au niveau national a été i<strong>de</strong>ntifié comme résultat cléau cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> retraite <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion annuelle qui s’est tenue en Belgique au mois <strong>de</strong>septembre et au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong>quelle le cadre <strong>de</strong> résolution <strong>de</strong> cette question a été défini. Suite à cetteretraite, il a été <strong>de</strong>mandé aux pays membres du SSATP <strong>de</strong> préparer <strong>de</strong>s rapports nationaux dont lessynthèses ont servi <strong>de</strong> contribution aux séances <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion annuelle.Un atelier préparatoire sur <strong>la</strong> coordination nationale du SSATP s’est déroule le dimanche 13 novembre.Il a débuté par un exposé <strong>de</strong>s principales questions et réalisations <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> coordinations’inspirant <strong>de</strong>s rapports nationaux. Les difficultés à prévoir, les principales attributions <strong>de</strong>cette fonction et sa mise en p<strong>la</strong>ce, <strong>de</strong> même que les réalisations <strong>de</strong>s pays, les exemples à suivre et par<strong>la</strong> suite le renforcement <strong>de</strong> cette fonction ont été au centre <strong>de</strong>s débats. Les participants se sont misd’accord pour présenter leur exposé en séance plénière le lundi 14 novembre (voir l’Annexe 9 pour<strong>la</strong> présentation sur PowerPoint) et ont désigné leur rapporteur.Le mardi 15 novembre, <strong>la</strong> session a porté sur les messages à adresser aux ministres et sur le programme<strong>de</strong> travail 2006.10.4. RésultatsLes débats sur <strong>la</strong> coordination du SSATP au niveau national ont permis d’i<strong>de</strong>ntifier les principalesdifficultés à surmonter, le rôle central <strong>de</strong> cette fonction, les conditions <strong>de</strong> sa mise en p<strong>la</strong>ce et sonéventuel renforcement.41


Principales difficultés▪▪▪▪▪Manque <strong>de</strong> fonds pour <strong>la</strong> diffusion, <strong>la</strong> conduite et <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s activités du SSATPAdoption <strong>de</strong>s initiatives du SSATP et désignation <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> coordination pour assurerleur suiviRenforcement <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction <strong>de</strong> coordination pour gérer les activités sans cesse croissantesdu SSATPContraintes liées aux capacités <strong>de</strong> mise en œuvre et aux financements pour <strong>la</strong> réalisation<strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> développementRehaussement du profil <strong>de</strong>s coordinateurs nationauxRôle central <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction <strong>de</strong> coordination« Engager et promouvoir l’é<strong>la</strong>boration et <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> politique <strong>de</strong> transport en adéquationavec les politiques recommandées » :▪▪▪▪▪▪▪▪▪▪Promouvoir <strong>la</strong> formu<strong>la</strong>tion et <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> politiques et programmes <strong>de</strong> transportcohérents dont <strong>la</strong> finalité serait <strong>la</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté et <strong>la</strong> croissanceJouer le rôle <strong>de</strong> principal instrument <strong>de</strong> diffusion <strong>de</strong>s savoir-faire du SSATPConstituer un réseau/une coordination avec les administrations et parties prenantesParticiper à <strong>la</strong> promotion et à <strong>la</strong> facilitation <strong>de</strong> <strong>la</strong> recherche-développement en matière<strong>de</strong> politiques et <strong>de</strong> transfert <strong>de</strong>s technologiesPrendre part au processus d’é<strong>la</strong>boration et <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong>s indicateurs <strong>de</strong> performance dusecteur <strong>de</strong>s transportsPrendre part aux activités <strong>de</strong> coordination <strong>de</strong>s bailleurs <strong>de</strong> fondsParticiper à <strong>la</strong> mobilisation <strong>de</strong>s fonds pour <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s programmes sectoriels.Promouvoir <strong>de</strong>s stratégies qui assurent <strong>la</strong> fourniture <strong>de</strong> services <strong>de</strong> transport régionauxet <strong>de</strong> transit efficaces et <strong>la</strong> facilitation <strong>de</strong>s échangesPromouvoir les questions transversales <strong>de</strong> nature à favoriser l’intégration (paritéhomme-femme, sécurité routière, emploi, environnement, etc.) dans le secteurSoutenir les initiatives <strong>de</strong> renforcement <strong>de</strong>s capacités d’é<strong>la</strong>boration et <strong>de</strong> mise en œuvre<strong>de</strong>s politiques <strong>de</strong> transport, y compris le renforcement <strong>de</strong>s capacités institutionnellesMise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction <strong>de</strong> coordination▪▪Un cadre d’intervention constitué d’un coordinateur désigné par le département ministérielen charge <strong>de</strong>s politiques <strong>de</strong> transport et d’un groupe consultatif sur les politiques<strong>de</strong> transport composé <strong>de</strong>s parties prenantes clés ; chaque pays désignant <strong>de</strong>s membressupplémentaires <strong>de</strong>vant former cette équipe, en fonction <strong>de</strong>s réalités nationales respectiveset <strong>de</strong>s résultats visésLes pays sont principalement responsables du financement <strong>de</strong>s fonctions tandis que leSSATP fournit son appui le cas échéantRenforcement <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction <strong>de</strong> coordination et amélioration <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en œuvre du PDLT▪Le SSATP <strong>de</strong>vra mobiliser les pays, en leur <strong>de</strong>mandant <strong>de</strong> veiller à ce que <strong>la</strong> fonction <strong>de</strong>coordination soit mise en p<strong>la</strong>ce et fonctionne normalement42


▪▪▪▪▪Le SSATP <strong>de</strong>vra satisfaire aux besoins <strong>de</strong>s paysDes rapports et <strong>de</strong>s retours d’information <strong>de</strong>vront être transmis au SSATP tous les trimestresUne ligne budgétaire <strong>de</strong>stinée à <strong>la</strong> fonction <strong>de</strong> coordination <strong>de</strong>vra être incluse dans le budgetannuelLe partage <strong>de</strong>s données d’expérience sur les pratiques <strong>de</strong> coordination <strong>de</strong>vra avoir lieuIl faudra s’assurer du soutien et <strong>de</strong> l’engagement <strong>de</strong>s responsables politiques en faveur <strong>de</strong> <strong>la</strong>mise en œuvre <strong>de</strong>s politiquesLes principaux résultats <strong>de</strong> <strong>la</strong> séance sur <strong>la</strong> coordination du SSATP portaient sur le message à adresseraux ministres et sur les activités prioritaires du programme <strong>de</strong> travail 2006.Message adressé aux ministresLe message adressé aux ministres préconisait :- un appui continuel <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> coordination- <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce et le renforcement <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> coordination au niveau national- <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d’un mécanisme <strong>de</strong> financement <strong>de</strong> <strong>la</strong> coordinationProgramme <strong>de</strong> travail 2006Les activités prioritaires recensées par les coordinateurs du SSATP pour 2006 sont les suivantes :Activités Objectifs Résultats Dé<strong>la</strong>i Organismed’exécutionRenforcer <strong>la</strong> fonction <strong>de</strong>Fin mars 2006 Ministère encoordination du SSATPcharge <strong>de</strong>s transportsau niveau nationalMise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> <strong>la</strong> coordination(désignation du coordinateurnational, <strong>de</strong>s coordinateursthématiques et dugroupe consultatif sur lespolitiques <strong>de</strong>s transports)Définir les indicateurs nationauxpour mesurer <strong>la</strong>performance <strong>de</strong> <strong>la</strong> coordinationdu SSATPAtelier <strong>de</strong> sensibilisation et<strong>de</strong> diffusionDéfinition <strong>de</strong>s indicateurs <strong>de</strong><strong>la</strong> coordination du SSATP etatelier régional d’examen àmi-parcours (Nairobi)Finaliser les lignes directrices<strong>de</strong> <strong>la</strong> coordinationdu SSATP.Procé<strong>de</strong>r au <strong>la</strong>ncement<strong>de</strong> <strong>la</strong> coordination eté<strong>la</strong>borer un p<strong>la</strong>nd’action national.Examiner les progrès àmi-parcours et mettreen p<strong>la</strong>ce un cadre <strong>de</strong>mesure <strong>de</strong> <strong>la</strong> performancedu SSATP.Désignation <strong>de</strong>scoordinateurs duSSATP dans chaquepays membreLignes directrices <strong>de</strong><strong>la</strong> fonction <strong>de</strong> coordinationdu SSATPP<strong>la</strong>ns d’action nationauxprenant encompte les principalesrecommandations<strong>de</strong> chaque groupethématique.<strong>Rapport</strong> sur l’étatd’avancement à miparcourset indicateurs<strong>de</strong> performance<strong>de</strong> <strong>la</strong> coordination duSSATP.Avril 2006Mai 2006Juin 2006CoordinateurCoordinateurSSATP43


11. TABLES RONDES – VISIONS ET DÉFIS EN PERSPECTIVE11.1. Visions du transport en AfriqueLe lundi 14 novembre, après <strong>la</strong> pause-café <strong>de</strong> l’après-midi, les participants ont interrompu leurstravaux thématiques pour prendre part à <strong>la</strong> première <strong>de</strong>s trois tables ron<strong>de</strong>s programmées. Chaquegroupe thématique a désigné une femme et un homme pour présenter brièvement leur vision personnelle<strong>de</strong> l’avenir du transport en Afrique.Présidée par M. Mizengo Pinda (vice-ministre au bureau du Vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> Tanzanie) cettetable ron<strong>de</strong> était composée <strong>de</strong>s membres suivants : M. Mory Kante, Mme Edorh Kayikpoe, Dr.Charles Kunaka, Mme Darie-C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> Backe, Mme Josephine Mwankusye et M. Boubacar Barry.Les opinions exprimées très variées comportaient les visions suivantes :▪▪▪▪▪Système <strong>de</strong> transport multimodal totalement intégré, à <strong>de</strong>s tarifs abordables et exploitantles éléments naturels tels que les fleuves et les <strong>la</strong>cs.Les femmes ont <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> jouer un rôle véritable dans <strong>la</strong> prestation <strong>de</strong> service <strong>de</strong>transport sans discrimination <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong>s hommes qui dominent le secteur.Améliorer les mécanismes <strong>de</strong> partenariat entre les secteur public et privé pour <strong>la</strong> prestation<strong>de</strong>s services <strong>de</strong> transportDévelopper <strong>de</strong>s systèmes <strong>de</strong> transport qui facilitent l’accès <strong>de</strong>s petits exploitants agricolesaux marchés nationaux, régionaux et internationaux.Exploiter les occasions offertes par les diverses initiatives continentales et internationales <strong>de</strong>développement <strong>de</strong>s infrastructures, notamment les infrastructures <strong>de</strong> transport en Afrique.11.2. Transfert du SSATP en AfriqueL’un <strong>de</strong>s cinq principaux objectifs du P<strong>la</strong>n <strong>de</strong> développement à long terme est <strong>de</strong> faire en sorte quele SSATP <strong>de</strong>vienne un Programme <strong>de</strong> plus en plus piloté par les Africains. Cette question a été débattudans le cadre d’une table ron<strong>de</strong> organisée le mardi 15 novembre. Le panel était présidé par leDr. Charles KUNAKA <strong>de</strong> <strong>la</strong> SADC (prochainement Coordinateur régional du SSATP pour l’Afrique<strong>de</strong> l’Est et australe). Les autres membres du panel étaient : M. Godwin Punungwe (NEPAD), MadameMamoeketsi Ntho (Université nationale du Lesotho), M. C. Sanjivi Rajasingham (Banquemondiale) et M. Bruce Thompson (Commission européenne).Résultats <strong>de</strong>s débatsCes débats ont révélé une réelle divergence <strong>de</strong> vues entre i) ceux qui pensent que les dispositionsactuelles couplées à <strong>la</strong> tendance à créer en Afrique plus <strong>de</strong> postes au sein <strong>de</strong> l’équipe <strong>de</strong> gestion du45


SSATP doivent être maintenues et ii) ceux qui estiment que l’équipe <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>vrait être transféréeen Afrique.Un consensus s’est dégagé sur le fait que l’examen stratégique du SSATP prévu pour 2006 <strong>de</strong>vraitétudier cette question dans le cadre <strong>de</strong>s travaux d’évaluation du PDLT.Les débatsLes débats étaient axés sur les questions clés suivantes :▪ Les dispositions actuelles répon<strong>de</strong>nt-elles efficacement aux aspirations <strong>de</strong>s partenaires etinstitutions <strong>de</strong> l’Afrique subsaharienne ?▪ Le responsable du programme <strong>de</strong>vrait-il être basé en Afrique ?▪ Les dispositions actuelles assurent-elles cohérence et alignement <strong>de</strong>s politiques entre lespays partenaires et les programmes <strong>de</strong> politiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> Banque mondiale et d’autres partenaires<strong>de</strong> développement ?Arguments en faveur du transfert <strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion en Afrique :▪▪▪Le SSATP est un partenariat sous-régional et son appropriation par les pays partenaires etles institutions serait renforcée par un transfert vers l’Afrique.Les modalités <strong>de</strong> gestion du programme ne peuvent être viables que si les capacités africainessont développées et mobilisées pour servir un programme basé en Afrique.L’appropriation du SSATP sera compromise par l’établissement <strong>de</strong> l’équipe dirigeante hors<strong>de</strong> l’Afrique.Arguments en faveur du maintien <strong>de</strong>s dispositions actuelles :▪▪La Banque mondiale, avec l’accord <strong>de</strong>s bailleurs <strong>de</strong> fonds, déploie <strong>de</strong>s ressources humaines,financières, administratives et techniques pour servir le programme, lesquelles sont essentiellesà son efficacité.La synergie entre le programme et les opérations <strong>de</strong> prêt <strong>de</strong> <strong>la</strong> Banque mondiale, notammentdans le domaine <strong>de</strong>s accords sur <strong>de</strong>s politiques sectorielles saines, constitue un moyenefficace <strong>de</strong> pro http://am<strong>la</strong>t.oneworld.net/gui<strong>de</strong>s/algeria/<strong>de</strong>velopment mouvoir <strong>de</strong>s approchescohérentes d’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> politiques au sein <strong>de</strong> <strong>la</strong> communauté <strong>de</strong>s bailleurs <strong>de</strong>fonds.Points <strong>de</strong> convergence générauxi) Concernant le renforcement du rôle <strong>de</strong>s parties prenantes africaines dans le programme :▪ Le SSATP constitue un instrument clé d’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> politiques <strong>de</strong> l’UA/NEPAD.▪ Les principes d’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> politiques préconisés par le SSATP sont en coursd’intégration aux niveaux national et régional.▪ Le rôle du transport dans <strong>la</strong> lutte contre <strong>la</strong> pauvreté se précise grâce au SSATP.▪ Davantage d’africains sont recrutés pour faire partie <strong>de</strong> l’équipe du Programme.46


ii) Les aspects re<strong>la</strong>tifs au partenariat et aux re<strong>la</strong>tions avec les bailleurs <strong>de</strong> fonds :▪ Le SSATP n’est pas une institution, mais un partenariat international composé <strong>de</strong> paysmembres, d’institutions, <strong>de</strong> partenaires <strong>de</strong> développement et d’acteurs du secteur <strong>de</strong>stransports opérant à travers l’Afrique subsaharienne.▪ Le SSATP assure <strong>la</strong> promotion d’approches participatives à l’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> politiquesadaptées à un certain nombre <strong>de</strong> programmes <strong>de</strong> bailleurs <strong>de</strong> fonds exécutés en Afriquesubsaharienne.▪ D’importants avantages opérationnels sont tirés <strong>de</strong>s rapports actuels avec <strong>la</strong> Banque mondiale.11.3. Nouveaux défis pour l’infrastructure et appui <strong>de</strong>s bailleurs <strong>de</strong> fondsLes engagements récents <strong>de</strong>s bailleurs <strong>de</strong> fonds en faveur <strong>de</strong> l’accroissement <strong>de</strong> l’appui àl’infrastructure et au transport en Afrique étaient au coeur <strong>de</strong>s travaux d’une table ron<strong>de</strong> organiséedans l’après-midi du mercredi 16 novembre. Cette table ron<strong>de</strong> présidée par M. Patrick Achi, Ministre<strong>de</strong> l’Infrastructure économique <strong>de</strong> <strong>la</strong> Côte d’Ivoire, avait pour but d’informer les participants surles nouvelles opportunités, <strong>de</strong> déterminer comment les engagements à <strong>la</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté età l’efficacité <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> sont pris en compte, et <strong>de</strong> permettre aux pays africains et aux partenaires <strong>de</strong>faire face aux nouveaux défis. Comme l’a relevé le M. Achi en introduction, l’année 2005 a été marquéepar <strong>la</strong> publication <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux rapports <strong>de</strong> haut niveau (le Projet objectifs du Millénaire et <strong>la</strong>Commission pour l’Afrique <strong>de</strong> <strong>la</strong> Gran<strong>de</strong> Bretagne) qui préconisent un accroissement massif <strong>de</strong>l’appui à l’Afrique subsaharienne, y compris à l’infrastructure et au transport. Conformément auxengagements pris à Paris sur l’efficacité <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong>, ces <strong>de</strong>ux rapports prônent <strong>de</strong> nouvelles voies pourapporter cet l’appui, en mettant l’accent sur les prises <strong>de</strong> décisions sous l’impulsion <strong>de</strong>s pays (end’autres termes, le maintien <strong>de</strong>s anciennes pratiques n’est pas une option). Plus tard en 2005, <strong>la</strong> rhétoriqueémanant du sommet du G8 semb<strong>la</strong>it indiquer qu’il y aurait un accroissement substantiel <strong>de</strong>l’appui. Par conséquent, cette table ron<strong>de</strong> avait pour objet <strong>de</strong> c<strong>la</strong>rifier ce nouvel appui et <strong>la</strong> manièredont les pays membres et les partenaires du SSATP seraient pris en compte.De hauts représentants <strong>de</strong> <strong>la</strong> Banque mondiale (M. Michel Wormser), <strong>de</strong> <strong>la</strong> Commission européenne(M. Bruce Thompson) et du Département pour le développement international duRoyaume-Uni (M. Ian Curtis) ont ouvert les débats en présentant les gran<strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ns actuelsd’accroissement <strong>de</strong>s fonds pour l’infrastructure et le transport en Afrique.▪▪La Banque mondiale envisage un relèvement important <strong>de</strong> l’appui (bien que <strong>de</strong>s chiffresspécifiques ne soient pas disponibles), en mettant l’accent sur <strong>la</strong> croissance, l’évaluation <strong>de</strong>srésultats et le renforcement <strong>de</strong>s partenariats avec d’autres bailleurs <strong>de</strong> fonds (BAfD, UE) etau niveau national. Les financements, a relevé M. Michel Wormser, seront fonction <strong>de</strong>sprogrammes menés par les pays et basés sur une approche complètement sectorielle, et intègrerontl’entretien <strong>de</strong>s infrastructures et le rôle du secteur privé.L’Union européenne qui propose une enveloppe d’investissements lourds et légers en mettantl’accent spécifiquement sur l’Afrique (à travers le partenariat UE-Afrique), vise àcontribuer à atteindre les ODM et à accroître l’efficacité <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong>. Cette enveloppe qui ré-47


▪pond au P<strong>la</strong>n d’action à court terme du NEPAD vise à créer une « Afrique sans frontières »en appuyant <strong>de</strong>s programmes qui facilitent l’« inter-connectivité » au niveau régional (routes,chemins <strong>de</strong> fer, voies maritimes, ports et aéroports) ainsi que les programmes re<strong>la</strong>tifs àl’eau, à l’énergie et aux technologies <strong>de</strong> l’information et <strong>de</strong> <strong>la</strong> communication. Les pays quipratiquent <strong>la</strong> bonne gouvernance, appliquent <strong>de</strong>s politiques saines et mettent en œuvre <strong>de</strong>sprogrammes sectoriels cohérents seront, d’après M. Bruce Thompson, en bonne posturepour bénéficier d’un appui à gran<strong>de</strong> échelle.La réponse <strong>de</strong> <strong>la</strong> Gran<strong>de</strong>-Bretagne, telle que présentée par M. Ian Curtis du DFID, estd’établir un consortium infrastructurel, qui ne sera pas un organisme <strong>de</strong> financement, maisplutôt un « espace <strong>de</strong> courtage » qui i<strong>de</strong>ntifie les projets prioritaires et les fonds <strong>de</strong> contrepartieet p<strong>la</strong>ce « plus d’informations sur le marché ». Pour s’assurer que les priorités sontfixées par l’Afrique, M. Curtis s’en est référé à l’importance <strong>de</strong>s procédures et stratégies définiesdans les DSRP et a déc<strong>la</strong>ré que le consortium travaillera en étroite col<strong>la</strong>boration avecle NEPAD et <strong>la</strong> BAD.Durant les débats qui ont suivi, <strong>de</strong> nombreuses questions et préoccupations ont été soulevées par lesministres et participants qui ont mis en exergue <strong>la</strong> nécessité <strong>de</strong> tirer <strong>de</strong>s enseignements <strong>de</strong>s expériencesactuelles et d’améliorer <strong>la</strong> détermination <strong>de</strong>s objectifs et <strong>la</strong> performance <strong>de</strong> l’appui futurdans nombre <strong>de</strong> domaines importants :Dé<strong>la</strong>is : il est essentiel <strong>de</strong> réduire les dé<strong>la</strong>is actuels <strong>de</strong> préparation <strong>de</strong>s projets et <strong>de</strong> négocier et obtenir<strong>de</strong>s fonds ou <strong>de</strong>s crédits (trois ans et plus…).Conditions : si les résultats passés <strong>de</strong>vraient constituer l’un <strong>de</strong>s critères pour bénéficier <strong>de</strong> l’appui,alors les règles doivent être simplifiées <strong>de</strong> sorte à permettre aux pays bénéficiaires <strong>de</strong> produire lesrésultats attendus (par exemple, ne pas insister sur l’offre <strong>la</strong> moins disante, surtout lorsquel’expérience indique que cette offre n’est pas <strong>la</strong> meilleure et entraînera <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong> livraison et<strong>de</strong>s retards dans l’achèvement du projet). Les conditions doivent être adaptées aux situations spécifiques<strong>de</strong>s pays (pays sortant d’un conflit par exemple). Si <strong>de</strong>s réformes sont requises, le mieux est<strong>de</strong> faire appel aux pratiques exemp<strong>la</strong>ires, reposer sur <strong>de</strong>s principes <strong>de</strong> bonne gouvernance et tenircompte <strong>de</strong> <strong>la</strong> capacité à mettre en œuvre <strong>de</strong>s réformes.Impact sur <strong>la</strong> pauvreté : il est nécessaire <strong>de</strong> mettre <strong>de</strong> plus en plus l’accent sur <strong>la</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté.Ce qui veut dire, veiller à ce que les p<strong>la</strong>ns sociaux soient en p<strong>la</strong>ce avant <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à unequelconque restructuration et licenciements et p<strong>la</strong>cer <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong>s ODM et stratégies nationales<strong>de</strong> lutte contre <strong>la</strong> pauvreté au premier p<strong>la</strong>n. Les pays et les bailleurs <strong>de</strong> fonds doivent mettre l’accentsur <strong>de</strong>s stratégies et <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ns adaptés et p<strong>la</strong>cés au centre du dialogue et <strong>de</strong> <strong>la</strong> prise <strong>de</strong> décision. Unep<strong>la</strong>ce plus importante doit être accordée au transport dans les stratégies <strong>de</strong> lutte contre <strong>la</strong> pauvreté,aux côtés <strong>de</strong> l’éducation et <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé. Dans <strong>la</strong> mesure où <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong>s ODM requiert <strong>de</strong>s investissementsimportants dans l’infrastructure rurale, celle-ci ne doit pas être lésée au profit <strong>de</strong>l’infrastructure régionale. Beaucoup plus <strong>de</strong> ressources que ne l’indiquent les nouvelles initiativessont requises pour atteindre les ODM. L’investissement privé est important, mais on ne saurait s’yfier, et mettre un trop grand accent sur <strong>la</strong> privatisation comporte <strong>de</strong>s risques économiques et sociaux(par exemple l’impact sur <strong>la</strong> fermeture <strong>de</strong> lignes ferroviaires dans les secteurs <strong>de</strong>s mines et <strong>de</strong>sforêts et l’emploi dans ces secteurs).48


Autres ressources : l’incertitu<strong>de</strong> qui entoure l’investissement financé par les bailleurs <strong>de</strong> fonds appellele renforcement <strong>de</strong>s marchés financiers nationaux et d’autres mesures telles que l’atténuation <strong>de</strong>srisques, les garanties, etc. Il est nécessaire d’innover, <strong>de</strong> résoudre les problèmes au niveau local, enutilisant les ressources locales, et d’éliminer les dépenses inefficaces.Implication <strong>de</strong>s PME : les PME locales constituent un élément clé pour le développement du secteur<strong>de</strong>s transports (infrastructure et services), mais elles n’ont pas <strong>la</strong> capacité financière ni l’accès auxfinancements (pour l’acquisition d’équipements par exemple) et sont mises sur <strong>la</strong> touche du fait <strong>de</strong>l’absence <strong>de</strong> transparence dans le processus d’appel d’offres. Il faudrait vivement encouragerl’inclusion <strong>de</strong> l’appui aux PME et à l’industrie <strong>de</strong> construction locale dans les programmes du secteur<strong>de</strong>s transports et le rattachement du développement du secteur privé aux programmes <strong>de</strong>transport/infrastructure. L’amélioration <strong>de</strong> <strong>la</strong> transparence dans le processus d’appel d’offres estcapitale.Transport ferroviaire et maritime : pendant <strong>de</strong>s années, les pays africains ont souligné <strong>la</strong> nécessité dutransport ferroviaire et <strong>de</strong> <strong>la</strong> navigation fluviale dans le cadre <strong>de</strong> l’intégration régionale et <strong>de</strong> <strong>la</strong>croissance, et les investissements futurs doivent accor<strong>de</strong>r à ces sous-secteurs <strong>la</strong> priorité qui leur estdue.Capacités : il est nécessaire d’accroître les capacités <strong>de</strong>s pays à absorber et gérer les fonds affectés auxprojets. Les bailleurs <strong>de</strong> fonds doivent faire attention à ne pas s’engouffrer dans plus d’étu<strong>de</strong>s, quiabsorbent <strong>la</strong> capacité locale et entraînent parfois le double emploi, et mieux exploiter le savoir existant.Intérêt régional et intérêt national : il est essentiel d’éviter d’agir d’une manière qui donneraitl’impression <strong>de</strong> s’écarter <strong>de</strong>s stratégies nationales. Les priorités régionales peuvent en effet être trèsdifférentes d’un pays à un autre, aussi les intérêts régional et national doivent-ils être minutieusementévalués et équilibrés. Les stratégies <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté doivent rester <strong>la</strong> base essentielledu dialogue.Les exposés et les débats ont c<strong>la</strong>irement révélé que <strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ns et initiatives <strong>de</strong>s bailleurs<strong>de</strong> fonds restent à c<strong>la</strong>rifier et à diffuser, notamment les montants exacts qui seront mis à disposition,comment <strong>de</strong>s liens seront établis avec les stratégies nationales <strong>de</strong> lutte contre <strong>la</strong> pauvreté etavec les ODM, et comment les principes d’efficacité <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> seront respectés. Un <strong>la</strong>rge consensuss’est dégagé sur le fait que le SSATP peut jouer un rôle important, en donnant forme au programmedans l’intérêt <strong>de</strong>s pays africains et <strong>de</strong>s partenaires, en permettant <strong>de</strong> partager les expériences et lespratiques recommandées, et en créant une synergie entre les partenaires <strong>de</strong> développement, les pays<strong>de</strong> l’Afrique subsaharienne et les CER. Au nombre <strong>de</strong>s propositions formulées figuraient <strong>la</strong> mise enp<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> mécanismes <strong>de</strong> coordination <strong>de</strong>s CER et l’organisation plus régulière <strong>de</strong> réunions ministériellesafin <strong>de</strong> faire valoir les vues <strong>de</strong>s pays africains.49


APPENDICE 1.LISTE DES PARTICIPANTSS. E. M. Patrick AchiMinistreMr. Freddy Addo-AbediChief ExecutiveMs. Tawia Addo-AshongTransport SpecialistMr. Getachew A<strong>de</strong>mHead of DepartmentMr. Charles Dele A<strong>de</strong>o<strong>la</strong>DirectorMr. Yao G. AdzigbeyPrincipal Program Officer for TransportMr. Francis AfukaarDeputyDirector (Principal ResearchScientist)Mr. Francis Dormeyo AhlidzaAssistant Civil EngineerMr. Assafoua Joseph AkaSecrétaire GénéralMr. Mohamed Ali IsmaelConseillerHonourable Muhammed Habib AliyuMinister of StateMr. Assiba Amoussou-GuenouDirecteur GénéralS. E. M. Kobena Innocent Augustin AnakyMinistre d'Etat, Ministre <strong>de</strong>s TransportsHonourable Richard Winfred AnaneMinister for Roads TransportMr. Edy Kokouvi AnthonyTransport & MultiSector SpecialistMr. Gordon J. AnyangoSenior Economic Affairs OfficerMr. Kingson AparaSenior Operations OfficerMr. Noble John AppiahActing Executive DirectorMr. Joseph Atta-MensahSenior Economic Affairs OfficerMr. Abdul Abeid AwadhFree Lance Engineer/ConsultantHonourable Andruale AwuzuMinister of StateMrs. Mirelle Francine BackoSecretary GeneralMinistère <strong>de</strong>s InfrastructuresEconomiquesTANROADSAFTTR/SSATPThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>Development P<strong>la</strong>nning andResearch DepartmentMinistry of Finance andEconomic P<strong>la</strong>nningP<strong>la</strong>nning, Research and StatisticsDepartmentFe<strong>de</strong>ral Ministry of TransportECOWASBuilding and Road ResearchInstitute - BRRIResearch, Statistics andInformationMinistry of Road TransportSOTRAMinistère <strong>de</strong>s Transports et <strong>de</strong>l'EquipementFe<strong>de</strong>ral Ministry of TransportFond d'Entretien Routier du TogoMinistère d'Etat <strong>de</strong>s Transports 01 BP 7053 Abidjan 01Côte d'IvoireMinistry of Roads Transport P. O. Box M.57AccraAbidjan-Lagos CorridorOrganizationUNECAAFTTRThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>National Roaad SafetyCommissionTra<strong>de</strong> & Regional IntegrationDivisionUNECAMinistry of WorksPMAWCAImmeuble Postel 2001T: [+225] 20-347315Rue Lecoeur P<strong>la</strong>teau B. P. V6 - AbidjanF: [+225] 20-213730Côte d'Ivoire @: hachpat@aol.com3dr Floor Maktaba ComplexT: [+255] 22-215-0932Bibi Titi Mohamed Street P. O. Box 11364 - Dar Es F: [+255] 22-215-0022Sa<strong>la</strong>amTanzania@: addo.abedi@tanroads.orgThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>T: [+1]Washington DC 20433 Washington, DC 20433 F: [+1] 202 473 3038USA @: taddoashong@worldbank.orgAddis AbabaT: [+251] 11-122-6637EthiopiaF: [+251] 11-122-6638@: welfare-medac2@ethionet.etPlot 961 Port-Harcourt Crescent Area 11T: [+234] 09 234 7498P. M. B. 0336 AbujaF: [+234] 09 234 7457Nigeria @: <strong>de</strong>lea<strong>de</strong>o<strong>la</strong>@hotmail.com60 Yakubu Gowon Cresent, Asokoro DistrictT: [+234] 9 314 7647-9P O Box 401 AbujaF: [+234] 9 314 3005 / 314 76 46Nigeria @: gbevopega@yahoo.frBRRI-FunesuaT: [+233] 51-60064University P. O. Box 40 KNUST KumasiF: [+233] 5160080Ghana @: fkafukaar@yahoo.comMox MB 57T: [+233] 21-685686AccraF: [+233] 21-667935Ghana @: francis.ahlidza@mrt.gov.ghRue <strong>de</strong>s Pecheurs Port AbidjanT: [+225] 21 75 71 09BP 1910 AbidjanF: [+225] 21 25 97 21Côte d'Ivoire @: uatpabidjan@yahoo.frB. P. 1845T: [+253] 250969DjiiboutiF: [+253] 251201Djibouti @: mohamedaismael@intnet.djBuka Dipcharima HouseT: [+234] 9-234 0856Central Area AbujaF: [+234] 9-234-757Nigeria @: muhabaliyu@yahoo.com90 Rue Dague Tokoin SotedT: [+228] 220-7173B. P. 8646 LoméF: [+228] 222 8335Togo @: fertogo@<strong>la</strong>poste.tgT: [+225] 20344857F: [+225] 203444854@: anakobena@yahoo.frT: [+233] 21 672676F: [+233] 21 673676Ghana @: richard.anne@mrt.gov.ghGbegamey, Bldg Gbedo 1st FlrT: [+229] 2130779202 BP 2302 CotonouF: [+229] 21307791Benin @: kea@corridor-sida.orgUNECAT: [+250] 250 86549F: [+250] 250 86546P.O. Box 4654 KigaliRwanda@: anyango@uneca.orgNew BastosT: [+237] 221 6875P. O. Box 1128 Yaoun<strong>de</strong>F: [+237] 221 0722Cameroon @: kapara@worldbank.orgSouth RidgeT: [+233] 21-726749P. O. Box 01683 AccraF: [+233] 21-775761Ghana @: nobleappiah@yahoo.comP. O. Box 3001T: [+251] 11-54405379Addis AbabaF: [+251] 11-551 3038Ethiopia @: jattamensah@uneca.orgP. O. Box 105910T: [+255] 22-2151024Msasani Dar Es Sa<strong>la</strong>amF: [+255]Tanzania @: awadh@kicheko.comAirport RoadT: [+256] 41-320026P. O. Box 10 EntebbeF: [+256] 41-320135Uganda @: ministrywks@utlonline.co.ugPort Management Association of West and Central T: [+234] 1 587 7977AfricaF: [+234] 1 587 41 08 /1 587 79 7712 Park Lane - P. O. Box 11 Apapa LagosNigeria@: mfbacko@yahoo.com51


Mr. Garba BakoDirecteur Générale <strong>de</strong>s Travaux PublicsMr. Mamadou Bano SowDirecteur NationalMrs. Fanny BarrettConsultantMr. Boubacar Bhoye BarryAssistant Chargé <strong>de</strong>s Infrastructures <strong>de</strong> BaseMr. Issa BarryDirecteur GénéralMs. Dioné Baya<strong>la</strong>Mr. Pierrot Thierry Bego-LanzeretSecrétaire GénéralMr. Mustapha BenmaamarSenior Transport Policy AdvisorMs. Anil BhandariLead SpecialistS. E. M. Jean BigirimanaMinistreMrs. Marie-C<strong>la</strong>ire BitouangaAdministrateurS. E. M. Evariste BizimanaMinistreMr. Madzabudzabu J. V. BongweDirectorMrs. Dikianga Lauren Brai<strong>de</strong>Assistant DirectorDr. Mary BraithwaiteConsultantMr. Nils An<strong>de</strong>rs BruzeliusConsultantMs. Pame<strong>la</strong> BwalyaMr. Abdoulie O. CamaraDeputy Permanent SecretaryMr. Jephitar G. L. ChagundaRTTP national coordinatorMr. Samuel ChikapusaPrincipal Transport EconomistMr. Laxon ChinhengoPolicy AnalystMr. Henry M. ChipewoChairmanProf. Preston ChitereResearch FellowMr. Maurice ChoreEngineer (P<strong>la</strong>nning)Direction Générale <strong>de</strong>s TravauxPublicsMinistère <strong>de</strong> l'Equipement et <strong>de</strong>l'Aménagement du TerritoireDNTT - Direction Nationale <strong>de</strong>sTransports TerrestresMinistère <strong>de</strong>s TransportsAFTTR/SSATPThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>SP/SRP - Secrétariat Permanent<strong>de</strong> <strong>la</strong> Cellule SRPMinistère <strong>de</strong>s FinancesAgence Autonome <strong>de</strong>s TravauxRoutiers - AATRMinistère <strong>de</strong> l'Equipement et <strong>de</strong>sTransportsAFTTR/SSATPThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>Transport Sector, Africa Region -AFTTRThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>Ministère <strong>de</strong>s Transports, Posteset TélécommunicationsFonds d'Entretien RoutierMinistère <strong>de</strong> l'Equipement et <strong>de</strong>sTransportsMinistère <strong>de</strong>s Infrastructures B. P. 24KigaliMinistry of Public Works andTransportFe<strong>de</strong>ral Ministry of TransportTACITUS SPRLSIDA Mataregran<strong>de</strong>n 6S-226 47 LundPrincipal EconomistMinistry of P<strong>la</strong>nning and NationalPp<strong>la</strong>nningDepartment of State for Works,Construction and InfrastructuresDepartment of State forWorks, Construction andIfrastructureMRTTP/DLG - Ma<strong>la</strong>wi RuralTravel and Transport ProgrammeP<strong>la</strong>nning DivisionMinistry of Transport and PublicWorksPublic Service, Labor and SocialWelfareChartered Institute of Logisticsand TransportPresi<strong>de</strong>ntGovernance and DevelopmentIPAR - Institute pf Policy Analysisand ResearchMinistry of Roads and PublicWorksP<strong>la</strong>ce Nelson Man<strong>de</strong><strong>la</strong>T: [+227] 725 926BP 235 - NiameyF: [+227] 722 171Niger @: dgtp@intnet.neBP 715 ConakryT: [+224] 45 27 81GuineaF: [+224] 41 35 77@: ssatpguinee@yahoo.frThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>T: [+1] 202 473 30381818 H Street NW Washington, DC 20433F: [+1] 202 473 3038USA @: fbarrett@worldbank.orgCité <strong>de</strong>s Nations - Vil<strong>la</strong> 31T: [+224] 544530BP 579 - ConakryF: [+224] 431085Guinea @: bbhoye2barry@yahoo.fr24070, OuakamT: [+221] 859-0752DakarF: [+221] 864-4833Senegal @: dabaiss@sentoo.snBamakoT: [+223]MaliF: [+223]@:B. P. 978 BanguiT: [+236] 617049Central African RepublicF: [+236] 614628@: <strong>la</strong>nzeret@yahoo.frThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong> Resi<strong>de</strong>nt MissionT: [+237] 220 3815P. O. Box 1128 Yaoun<strong>de</strong>F: [+237] 221 0722Cameroon @: mbenmaamar@worldbank.org1818 H Street NWT: [+1] 202 458 8943Washington DC 20433F: [+1] 202 473 3038USA @: abhandari@worldbank.orgAvenue <strong>de</strong> France No2T: [+257] 250336B. P. 2000 BujumburaF: [+257] 217773Burundi @: bigirimanajean62@yahoo.frB.P. 962 BanguiT: [+236] 61 57 18Central African RepublicF: [+236] 61 68 63@: bgennet@bceom.frT: [+250] 585503F: [+250] 585755Rwanda @: bizimanaevariste@yahoo.frP. O. Box 58T: [+268] 404-6496MbabaneF: [+268]Swazi<strong>la</strong>nd @: <strong>de</strong>ptrans@realnet.co.szBukar Dipcharima HouseT: [+234] 234 7498Central Area AbujaF: [+234]Nigeria @: dikibrai<strong>de</strong>@yahoo.comAvenue du Parc <strong>de</strong> Woluwe 9, bte.10T: [+32] 2 502 7225B-1160 BrusselsF: [+32] 2 502 4392Belgium @: marybraithwaite@compuserve.comT: [+46] 708-151354F: [+46] 708-151356Swe<strong>de</strong>n @: nils.bruzelius@euromail.seZambiaT: [+260]F: [+260]@: pkbpame<strong>la</strong>@yahoo.co.ukMDI RoadT: [+220] 4-37 80 09KanifingF: [+220] 437 57 65Gambia, The @: aocamara@yahoo.comP. O. Box 265T: [+265] 1 754 766LilongweF: [+265] 1 753 167Ma<strong>la</strong>wi @: Mrttp@Ma<strong>la</strong>wi.NetP. O. Box 322T: [+265] 1-789377LilongweF: [+265]Ma<strong>la</strong>wi @: chikapusa@yahoo.co.ukCompensation HouseT: [+263] 4-794465HarareF: [+263] 4-790543Zimbabwe @: tchinhengo@sdf.org.zwP. O. Box 50695T: [+260] 1-253145LusakaF: [+260] 1-253154/252731Zambia @: nrb@zamnet.zmNorfolk Towers, Harry Thuku Road/Kijabe Street T: [+254] 20 251179JunctionF: [+254] 20-251162P.O. Box 45843-00100, GPO NairobiKENYA@: pchitere@ipar.or.keTranscom House, Ngong RdT: [+254] 20-2723101P. O. Box 30260 NairobiF: [+254] 20-2719658Kenya @: mauricechore@yahoo.com52


Mr. Amadou CisseMs. Kaya CisséMs. Nana Aicha CisséSecrétaire AdministrativeMr. Seydou CissokoSecrétaire GénéralS. E. M. Aliou CondéMinistreMr. Adama CoulibalyReprésentant Secteur PrivéMs. Camara CoulibalyMr. Barney CurtisExecutive OfficerMr. William Ian CurtisSenior AdvisorMr. Olugbenga DairoS. E. M. Dakolé Daïssa<strong>la</strong>MinistreMr. Richard DamasConseiller au Ministre <strong>de</strong>s TransportMs. Maiga DambaMrs. Betty Babirye DdunguSocial Assessment AdvisorMr. Souleymane DembeleMr. Lovemore DemboDeputy Minister's Ai<strong>de</strong>Mr. Abdou<strong>la</strong>ye DemeMr. Bruno <strong>de</strong>ryDeputy DirectorMr. Arnaud DesmarchelierConsultantMrs. Monique Desthuis-FrancisSSATP Publications ManagerDr. Munorweyi E. DhliwayoSenior Economic Affairs OfficerMr. Lanciné DiabyConseiller Technique - Coordonateur <strong>de</strong> <strong>la</strong>Cellule <strong>de</strong> <strong>la</strong> Lutte contre <strong>la</strong> PauvretéMr. Hamal<strong>la</strong>h Kaba DiakiteMembre Représentant du Secteur PrivéMr. Abdoul Wahad DiakitéVice-Prési<strong>de</strong>ntGICOICMCAFO - Coordination <strong>de</strong>sAssociations et ONGs FémininesFédération Nationale <strong>de</strong>sGroupements <strong>de</strong>s Transporteursdu MaliFENA GROUPBamakoMaliBamakoMaliBamakoMALIBamakoMaliMinistère <strong>de</strong>s Transports B. P. 715ConakryPRTSR MaliFESARTADepartment for InternationalDevelopment - DfIDMinistère <strong>de</strong>s TransportsPAPSUTMinistère <strong>de</strong>s Travaux Publics,<strong>de</strong> l’Equipement et <strong>de</strong> <strong>la</strong>ConstructionMinistry of Works, Housing andCommunicationsDirection Nationale <strong>de</strong> <strong>la</strong>P<strong>la</strong>nnification du DéveloppementMinistère <strong>de</strong> l'Equipement et <strong>de</strong>sTransportsMinistry of Transport andCommunicationsSOCETECOICMNational Development P<strong>la</strong>nningCommissionAFTTR/SSATPThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>AFTTR/SSATPThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>UNECA/SRDC-SAUNECASecrétariat Permanent du Comité<strong>de</strong> Supervision du DSRPMinistere du P<strong>la</strong>n et duDéveloppementConseil d'Administration duSSATPEntreprise NetworkAssociation <strong>de</strong>s Consommateursdu MaliT: [+223] 2218091F: [+223]@: direction@gic-mali.netT: [+223]F: [+223]@:T: [+223]F: [+223]@: woiyokon<strong>de</strong>ye@yahoo.frT: [+223]F: [+223]@:T: [+224] 413639F: [+224] 413577Guinea @: acon<strong>de</strong>@sotelgui.net.gnBamakoT: [+223]MaliF: [+223]@:BamakoT: [+223]MaliF: [+223]Fe<strong>de</strong>ration of East & Southern AfricanRoad Transporters AssociationBox 70202 Bryanstow 2021South AfricaI Pa<strong>la</strong>ce StreetLondon SW1E 5HE@:T: [+27] 11 784 7116F: [+27] 11 784 6704@:fesarta@iafrica.comT: [+44] 02070231609F: [+44] 02070230342United Kingdom @: i-curtis@dfid.gov.ukLagosT: [+234]NigeriaF: [+234]@: odairo@<strong>la</strong>mata-ng.comYaoun<strong>de</strong>T: [+237] 223 2238CameroonF: [+237] 223 2238@: mintrans@camnet.cmFonds d'entretien routierT: [+241] 76 58 30BP 16201 LibrevilleF: [+241] 76 58 31Gabon @: richardamas@yahoo.frBamakoT: [+223]MaliF: [+223]@:Airport RoadT: [+256] 41-322114P. O. Box 10 EntebbeF: [+256] 41-321690Uganda @: bettybabiryeddungu@yahoo.co.ukB. P. 78T: [+223]BamakoF: [+223]Mali@:15th Floor Kaguvi BuildingCNR 4th Street and Central Box CY 595 Causeway -HarareZimbabweBamakoMaliT: [+263] 4-704-100F: [+263] 4-726-817@: hubertmnya@yahoo.co.ukT: [+223] 2297230F: [+223]@: socetec@cefib.comF<strong>la</strong>gstaff HouseT: [+233] 21 778 011P. O. Box CT633 AccraF: [+233] 21 773 055/046Ghana @: bb<strong>de</strong>ry2000@yahoo.co.ukThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>T: [+1] 202 473 49971818 H Street NW Washington, DC 20433F: [+1] 202 473 3038USA @: a<strong>de</strong>smarchelier@worldbank.orgThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>T: [+1] 202 458 59531818 H Street NW Washington, DC 20433F: [+1] 202 473 3038USA @: m<strong>de</strong>sthuis@worldbank.orgP. O. Box 30647T: [+260] 1 228502LusakaF: [+260] 1 236 949Zambia @: mdhliway@uneca.orgImmeuble CCIA - 23ème EtageT: [+225] 20 22 20 04BP V 165 Abidjan P<strong>la</strong>teauF: [+225] 20223019Côte d'Ivoire @: diaby_<strong>la</strong>ncine@yahoo.fr01 BP 5752T: [+225] 22-526186AbidjanF: [+225] 22-526186Côte d'Ivoire @: sokadys@yahoo.frBamakoT: [+223]MaliF: [+223]@:53


Mr. Mamoudou DialloDirecteur GénéralMr. Dramane DialloMr. Boubacar H. DialloMembre du Groupe <strong>de</strong> TravailMr. Ismail DialloDirecteurMr. Issa Hassimi DialloDirecteur National Adjoint <strong>de</strong>s Routes /RTTP CoordinatorMr. Boubacar H. DialloDirecteurMr. Mamadou DialloConseiller TechniqueMr. Hamidou DiaoIngeniere InformationMr. Yaya DiarraCoordinateurMs. Traoré DickoMr. Amadou DioriSecrétaire GénéralMr. Ibou DioufTransport SpecialistMr. Kwedi DipokoChargé d'Etu<strong>de</strong>sMr. Ahmed djamal<strong>la</strong>dineDirecteur ExecutifMr. Mamadou DjireSecrétaire Chargé <strong>de</strong>s Re<strong>la</strong>tions du FENAGROUPBureau d'Etu<strong>de</strong>s et <strong>de</strong>P<strong>la</strong>nificationMinistère <strong>de</strong>s TransportsINGERCOOICMEntretien <strong>de</strong>s Routes par Niveau<strong>de</strong> Service - GENiS RTEGENE-TPDirection Nationale <strong>de</strong>s RoutesMinistère <strong>de</strong> l'Equipement et <strong>de</strong>sTransportsSITACMinistère <strong>de</strong> l'Equipement et <strong>de</strong>sTransportsDEP/MITHMinistère <strong>de</strong>s Infrastructures etTransportCellule Nationale <strong>de</strong> Coordinationdu PNIRProgramme Nationald'Infrastructures Rurales - PNIRMinistère <strong>de</strong> l'Equipement et <strong>de</strong>l'Aménagement du TerritoireSenegal Country OfficeThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>Ministère <strong>de</strong> l'Economie et <strong>de</strong>sFinancesFonds d'Entretien Routier duTchadFédération Nationale <strong>de</strong>sGroupements <strong>de</strong>s Transporteursdu MaliFENA GROUPB. P. 715T: [+224] 41 36 15ConakryF: [+224] 41 35 77Guinea @: moud@mirinet.comBamakoT: [+223] 2207226MaliF: [+223]@: ingerco@afribone.net.mlBamakoT: [+223]MaliF: [+223]@:BamakoT: [+223]MaliF: [+223]@:T: [+223] 222 29 02F: [+223] 223 19 32Avenue <strong>de</strong> <strong>la</strong> LibertéBP 1758 BamakoMali @: issadiallo@afribone.net.mlBamakoMaliB. P. 78BamakoMali01BO 7011OuagadougouMr. N'drin Martin Dogo SOTRA Rue <strong>de</strong>s PecheursZone 3 01 BP 2009 Abidjan 01Mr. C<strong>la</strong>udio Ramos DuarteDirecteur GénéralMrs. Catherine Djedji EbahChercheur, Science et TechnologiesAlimentairesMrs. Kayikpoe EedorhPrési<strong>de</strong>nteMrs. Fatoumata Marthe Ehui1ère Vice-Prési<strong>de</strong>nteMr. Daniel Ekwal<strong>la</strong> BoumaChargé d'Etu<strong>de</strong>sMr. Osman Mahgoub Ahmed El FielProject OfficerMr. O<strong>la</strong>v EllevsetSenior Transport SpecialistCabinet d'Etu<strong>de</strong>s et <strong>de</strong>P<strong>la</strong>nnificationMinistère <strong>de</strong> l'Infrastructure et <strong>de</strong>sTransportsCNRAWildaf-TogoFédération Ivoirienne <strong>de</strong>s PME(FIPME)Ministère <strong>de</strong>s TransportCountry Operations Department -3Is<strong>la</strong>mic Development <strong>Bank</strong> - IDBSSATPThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>T: [+223]F: [+223]@:T: [+223]F: [+223]@:T: [+226] 50324922F: [+226]Burkina Faso @: hdiao@hotmail.comQuartier CentralT: [+223] 222 9174BPE 922 BamakoF: [+223] 223 7727Mali @: ydiarra@pnir.orgBamakoT: [+223]MaliF: [+223]@:P<strong>la</strong>ce Nelson Man<strong>de</strong><strong>la</strong>T: [+227] 722209NiameyF: [+227] 722171Niger @: dgtp@intnet.neSenegalT: [+221] 849-5000 Ext 131F: [+221]@: idiouf@worldbank.orgImmeuble CNRT: [+237] 223-5244BP 13127 Yaoun<strong>de</strong>F: [+237]Cameroon @: kdipoko@yahoo.frB.P. 6055 NdjamenaT: [+235] 51 68 48ChadF: [+235] 51 68 51@: fer@intnet.tdBamakoT: [+223]MaliF: [+223]@:T: [+225] 22-441987F: [+225]Côte d'Ivoire @: dogonm@yahoo.frPonta BelémT: [+238] 260 8335CP 504 PraiaF: [+238] 261 6468Cape Ver<strong>de</strong> @: C<strong>la</strong>udio.Duarte@mih.gov.cvCocody Rue Jean MermozT: [+225] 22-44285801 BP 5215 Abidjan 01F: [+225] 22-442108/22-486455Côte d'Ivoire @: bomohebah@yahoo.frAngle Rues Khra et Georges MensahT: [+228] 222 6986BP 20388 LoméF: [+228] 222 4926Togo @: ejosepha5@yahoo.fr51 Bis AchalmeT: [+225] 22412622Abidjan MarcoryF: [+225] 22411657Côte d'Ivoire @: fipme05@yahoo.frMinistère <strong>de</strong>s TransportT: [+237] 222 6775Secrétariat Général YaoundéF: [+237] 222 6775Cameroon @: ptmr@camnet.cmP. O. Box 5925T: [+966] 2-6466610JeddahF: [+966] 2-6467864/6661Saudi Arabia @: omahmed@isdb.org1818 H street NwT: [+1] 202-473-2954Washington DC 20433F: [+1] 202-473-8038USA @: oellevset@worldbank.org54


Mrs. Esther G. EssombeInspecteur GénéralMr. Makan Fily-DaboSecrétaire GénéralMinistère <strong>de</strong>s TransportMinistère <strong>de</strong> l'Equipement et <strong>de</strong>sTransportsDivision <strong>de</strong>s Etu<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> <strong>la</strong> P<strong>la</strong>nnification et <strong>de</strong> <strong>la</strong>ProgrammationYaoun<strong>de</strong>CameroonMaliMs. Rachel F<strong>la</strong>nary I. T. Transport Limited The Old Power StationArdington, Wantage Oxon, OX12 8QJHonourable Rashid Abdul GaffarDeputy MinisterMr. Mulugeta Demissie GenemeRTTP Program CoordinatorMr. Ben GerickeSenior Highway EngineerMr. Si<strong>la</strong>s Wachira GitauSenior Superinten<strong>de</strong>nt EngineerMinistry of Transport and PublicWorksEthiopian Roads Authority P.O. Box 1770Addis AbabaAFTTR/SSATPThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>Ministry of Roads and PublicWorksMr. Graham Gleave Adam Smith International 3 Albert EmbarkmentLondon SE1 7SPMr. Théodore GleleDirecteur <strong>de</strong> Cabinet et Coordonateur duPSTMr. Temwa Roosevelt GondweProgramme Manager-Tra<strong>de</strong> Justise andEconomic LiteracyMr. Guil<strong>la</strong>ume C. GrossoInfrastructure EconomistMr. Frank Gschwen<strong>de</strong>rBusiness Development ExecutiveDr. Ahmadou GueyeDirecteur National Entretien RoutierMs. Marie-Thérèse GuiéboEconomistMr. Jean-Noel GuillossouSenior Transport EconomistMr. Adama GuiroMr. Bassirou GuisseDirecteur <strong>de</strong>s Travaux Publics (RTTPCoordinator)Ms. Lynn HarmonConsultantMr. Olivier HartmannSecretary GeneralMr. Jean <strong>de</strong> Dieu HatungimanaDirecteur GénéralMr. Jonas HermansonTransport SpecialitMr. Ludwig HesseDepartment DirectorMr. John HineSenior Rural Transport SpecialistMr. Nigel IngsSSATP Program ManagerProject Sectoriel <strong>de</strong>s TransportsMinistère <strong>de</strong>s TransportsMEJN - Ma<strong>la</strong>wi Economic JusticeNetworkNEPAD UnitAfDB - African Development<strong>Bank</strong>Corridor DevelopmentWalvis Bay Corridor GroupMinistère Travaux Publics et <strong>de</strong>sTransportTra<strong>de</strong> & Regional IntegrationDivisionUNECAThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>SETADEOICMDirection <strong>de</strong>s Travaux PublicsWalvis Bay Corridor GroupPMAESAOffice <strong>de</strong>s RoutesMinistère <strong>de</strong>s Travaux Publics et<strong>de</strong> l'EquipmentAFTTR/SSATPThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>Department of Urban RoadsMinistry of Roads and TransportTransport and UrbanDevelopmentThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>AFTTR/SSATPThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>T: [+237] 222-8707F: [+237] 223-2365@: ptmr@camnet.cmT: [+223]F: [+223]@:T: [+44]F: [+44]United Kingdom @: rachel.f<strong>la</strong>nary@itttransport.co.ukCapital HillT: [+265] 1-789487Private Bag 322 LilongweF: [+265] 1-788-409Ma<strong>la</strong>wi @: johnndo<strong>la</strong>@yahoo.co.ukT: [+251] 1 525389F: [+251] 1 514 866Ethiopia @: Era@telecom.net.etThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>T: [+1] 1 40 69 30 001818 H Street NW Washington, DC 20433F: [+1] 1 40 69 30 64USA @: bgericke@worldbank.orgTranscom HouseT: [+254] 20-2723101Ngong Road P. O. Box 30260 NairobiF: [+254] 20-2719658Kenya @: swgitau@africaonline.co.keT: [+44] 20 7735 6660F: [+44] (0)20 7793 0090UNITED KINGDOM @: a<strong>la</strong>ric.mars<strong>de</strong>n@adamsmithinternational.comB. P. 246T: [+229] 21-318191CotonouF: [+229]Benin @: pst@intnet.bjAmina HouseT: [+265] 1 750533Chi<strong>la</strong>mbu<strong>la</strong> Road P. O. Box 20135 LLW2F: [+265] 1 750098Ma<strong>la</strong>wi @: trgondwe@gmail.comB. P. 323 - 1002 Tunis Belve<strong>de</strong>reT: [+216] 71-103391TunisF: [+216] 71-332694Tunisia @: g.grosso@afdb.orgP. O. Box 25220T: [+264] 61 251 669333 In<strong>de</strong>pen<strong>de</strong>nce Avenue WindhoekF: [+264] 61 251 683Namibia @: wbcg@mweb.com.naB. P. 581 ConakryT: [+224] 217620GuineaF: [+224] 41 35 77@: ahgueye@yahoo.frP. O. Box 3001T: [+251] 51 72 00Addis AbabaF: [+251] 51 44 16Ethiopia @: mguiebo@uneca.org1818 H Street NwT: [+1] 202-473-4943Washington DC 20433F: [+1] 202-614-1213USA @: Jguillossou@worldbank.orgBamakoT: [+223] 2205230MaliF: [+223]@: seta<strong>de</strong>@afribone.net.mlBP 240 Peytavin DakarT: [+221] 822 0778SenegalF: [+221] 823 8292@: bassirouguisse@yahoo.frNamlex BldgT: [+264] 61-251-669In<strong>de</strong>pen<strong>de</strong>nce Avenue 2nd Floor c/o P. O. Box 25520 F: [+264] 1-703-995-4479/61-251-683WindhoekNamibia@: lynn.harmon@gmail.comPort Management Association ofT: [+254] 11 223 245Eastern and Southern Africa (PMAESA)F: [+254] 11 228 344P. O. Box 99209 MombasaKenya@: pmaesa@africaonline.co.keAvenue HehaT: [+257] 222940F: [+257] 220 959B.P. 1860 BujumburaBurundi@: jengendakuriyo@yahoo.frThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>T: [+1] 202458-81221818 H Street NW Washington, DC 20433F: [+1] 202 473 3038USA @: jhermanson@worldbank.orgP.O Box M57T: [+233] 21-685682AccraF: [+233]Ghana @: <strong>la</strong>hesse@hotmail.com1818 H Street NWT: [+1] 202-473-2488Washington DC 20433F: [+1] 202-522-3223USA @: jhine@worldbank.orgThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>T: [+1] 202 473 07671818 H Street NW Washington, DC 20433F: [+1] (1) 202 473 3038USA @: nings@worldbank.org55


Mr. Ousmane IssaDirecteur <strong>de</strong> l'Entretien Routier - RMICoordinatorMr. Grace ItaziDirector of Transport and CommunicationMrs. Siga Fatma JagneProgramme ManagerMr. Carrington Yoramu JimuMember of ParliamentMr. Marc JuhelTra<strong>de</strong> and Transport Component ManagerEng. Alfred C. JumaChairmanMr. Jean Kizito KabangukaTransport EconomistMr. David KajangeSenior Policy OfficerMr. Benon M. KajunaAssistant Commissioner, Transport Policyand P<strong>la</strong>nningMr. Mory kantéDirecteurMr. Jean KanyamuhandaCoordinateur <strong>de</strong>s Projets et Programme <strong>de</strong>TransportsMr. Augustin KarangaConsultantDirection Générale <strong>de</strong>s TravauxPublicsMinistère <strong>de</strong>s Travaux PublicsMinistry of Works, Housing andCommunicationPro-Poor Advocacy GroupTransport Committee ofParliamentAFTTR/SSATPThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>Kenya Roads Board P. O. Box 7371800200 - NairobiTTCA-NCAfrican Union P. O. Box 3243Addis AbabaTransport Regu<strong>la</strong>tionMinistry of Works Housing andCommunicationsAutorité Routière BP 2990Bamako 03CGPTMinistère <strong>de</strong> l'InfrastructureUEMOAMs. Nancy Karingithu Africa Union Addis AbabaEthiopiaMr. Bekele Negussie Kebe<strong>de</strong>ManagerP<strong>la</strong>nning and ProgrammingDivisionEthiopia Roads AuthorityBP 235T: [+227] 72 21 57P<strong>la</strong>ce Nelson Man<strong>de</strong><strong>la</strong> NiameyF: [+227] 722171Niger @: ousmaneissa@yahoo.frP. O. Box 10T: [+256] 41-321163EntebbeF: [+256] 41-320135/321364Uganda @: mowhc@utlonline.co.ugGarba Jahumpa RoadT: [+220] 449-4338Bakau New TownF: [+220] 449-4219Gambia, The @: sigajallow@yahoo.comKasungu Central ConstituencyT: [+265] 1789497P. O. Box 20 KasunguF: [+265] 1788409Ma<strong>la</strong>wi@:The <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>T: [+1] 202 473 30381818 H Street NW Washington, DC 20433F: [+1] 202 473 3038USA @: mjuhel@worldbank.orgT: [+254] 20 272-2866F: [+254] 20 272-2865/6Kenya @: scjuma@kroadsboard.go.keTransit Transport Co-ordination Authority of the T: [+254] 41 2229066Northern Corridor - ACTT/TTCAF: [+254] 41 2311572Mama Ngina DriveP. O. Box 95341 Mombasa - Kenya@: ttca@africaonline.co.keT: [+251] 11-5510413F: [+251] 11-5510290Ethiopia @: kajangeb@frica-union.orgAirport RoadT: [+256] 41 321 364P. O. Box 10 EntebbeF: [+256]Uganda @: kajunab@yahoo.co.ukT: [+223] 220 3261F: [+223] 220 4956Mali @: morykante@cefib.comKigaliB. P. 6674T: [+250]KigaliF: [+250] 585755Rwanda @: kanyamuhanda@yahoo.fr380 Rue Agostino NetoT: [+226] 50 31 88 7301 BP 543 Ouagadougou 01F: [+226] 50 31 88 72Burkina Faso @: augustin.karanga@uemoa.intT: [+251]F: [+251]@:P. O. Box 41043T: [+251] 1 51 18 82Addis AbabaF: [+251] 1 51 48 66Ethiopia @: bnegussie@ethionet.etMr. Gabouné KeitaBP 1758, BamakoT: [+223] 222 4096Directeur National <strong>de</strong>s RoutesMaliF: [+223] 223 6092@: dntp@cefib.comMr. Paul Kinyua King'oriMinistry of TransportTranscom House, Ngong RoadT: [+254] 20-2729200Transport EconomistP. O. Box 52692 NairobiF: [+254] 20-2726362Kenya @: kingoripk@yahoo.fomMr. Bernando Kinke<strong>la</strong> Ministry of Transport Ango<strong>la</strong>T: [+244] 923-504-871F: [+244]@: kinke<strong>la</strong>lice@hotmail.comMr. Joseph Wambugu KiraguMinistry of Roads and Public Transcom HouseT: [+254] 20-2723101Superintending EngineerWorksNgong Rd P. O. Box 30260 NairobiF: [+254] 20-2719658Kenya @: jwkiragu2000@yahoo.comMr. Justin Nguessan KoffiAbidjan-Lagos Corridor Project Gbegamey, Bldg Gbedo 1st FlrT: [+229] 21307792Executive Secretary02 BP 23 02 CotonouF: [+229]Benin @: knj@corridor-sida.orgHonourable Abdou<strong>la</strong>ye KoitaMinistère <strong>de</strong> l'Équipment et <strong>de</strong>s BamakoT: [+223] 223 28 23MinisterTransportsMaliF: [+223] 222 08 74/222 3434Mr. Marcel Kouamé KonanMinistère d'Etat, Ministère <strong>de</strong>s BP V6 Abidjan@:T: [+225] 20 21 20 72Coordonnateur du PTMR (RTTP National TransportsCôte d'IvoireF: [+225] 20 34 48 77Coordinator)Mr. Mamadou KonéDirecteur RégionalDirection <strong>de</strong>s Transports duDistrict <strong>de</strong> BamakoMr. T. Yoro Koné PST BamakoMaliMr. Romain KouakouChef Unite TransportMr. Hachim KoumaréSSATP Board ChairmanBNETDMinistère <strong>de</strong>s Infrastructures etTransportTra<strong>de</strong> & Regional IntegrationDivisionUNECAkorokokekone@yahoo.frMali@: pokou@globeaccess.netT: [+223]F: [+223]@:T: [+223]F: [+223]@:T: [+225] 22 4883518F: [+225]OGBP9G5Abidjan 04Côte d'Ivoire @: rokkouakou@yahoo.frUNECAT: [+237] 223 5622CDSR-AC, BP 836 Yaoun<strong>de</strong>F: [+237] 23 21 85Cameroon @: hkoumare@uneca.org56


Mr. Bougouma KoutaIngénieur <strong>de</strong>s Travaux PublicsMr. Jacques KoutoundouInspecteur Général <strong>de</strong>s TransportsMr. Nelson Ku<strong>de</strong>ngaDirector of RoadsMr. Ajay KumarSenior Transport EconomistDr. Charles KunakaSenior Policy Officer - TransportMr. Edward Andrews KwakyeDirector of Policy and P<strong>la</strong>nningMr. Paul KwamusiSecretaryMr. A<strong>la</strong>in LabeauLead SpecialistHonourable Popane LebesaMinisterMr. Antoine LemaSocial ScientistMs. Camil<strong>la</strong> Israel LemaTechnical AdvisorMr. Jean-Paul Libebele Momboyo KukutaDirecteur GénéralMr. Robert LisingeTransport SpecialistMr. Vincent LissomSous-Directeur <strong>de</strong> <strong>la</strong> P<strong>la</strong>nnification et <strong>de</strong> <strong>la</strong>ProgrammationMrs. Maria Bamba LongueCoordinatriceMr. Charles Lututa IlongosiChargé <strong>de</strong> MissionEng. David Ssali LuyimbaziSenior EngineerMrs. 'Mammuru Agnes MachaiPrincipal Economic P<strong>la</strong>nnerMr. Issa MagassaDirecteurMr. Boubacar MagassaDirecteurMs. Chazile M. MagongoSenior P<strong>la</strong>nning OfficerMrs. Sco<strong>la</strong> MahindoMr. Amadou MaigaSecrétaire du DéveloppementMrs. Darie-C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> MakossoChef <strong>de</strong> Service <strong>de</strong> <strong>la</strong> RéglementationMr. Miller Texas Ma<strong>la</strong>bwaSSATP Country CoordinatorSecrétariat Exécutif du TransportRuralMinistère <strong>de</strong>s Transports B.P. 2148BrazzavilleMinistry of Transport and Energy P.O. Box CY 595Causeway - HarareAFTTR/SSATPThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>SADCMinistry of Roads and TransportUganda Private Road UsersAssociationTransport Sector, Africa Region -AFTTRThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>Ministry of Public Works andTransportAFTTR/SSATPThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>ILO-ASSIST - AfricaGroupe Etu<strong>de</strong> Transport (GET)Ministère <strong>de</strong>s Transports etCommunicationsUNECA P. O. Box 3005Addis AbabaMinistère <strong>de</strong>s TransportsAssociation <strong>de</strong>s Femmes PAG-LA-YIRITransports et PortefeuilleProjet STUC Sarl en FormationMinistry of Works, Housing &CommunicationsMinistry of Finance andDevelopment P<strong>la</strong>nningECTMAMC-BTPMinistry of Public Works andTransportInitiative congo<strong>la</strong>ise pour <strong>la</strong>Gestion Autonome <strong>de</strong>s PersonnesOrganisation NonGouvernemantaleFédération Nationale <strong>de</strong>sTransporteurs Routiers du MaliCommission Internationale duBassin Congo-Oubangui-SanghaMinistry of Communications andTransportDakarT: [+221] 689 0809SenegalF: [+221]@: boukou@sunumail.snT: [+242] 545 6896F: [+242] 81 28 27Congo, Republic of@:T: [+263] 4 72 67 26F: [+263] 4 70 08 17Zimbabwe @: nku<strong>de</strong>nga@africaonline.co.zwThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>T: [+1] 202 473 30381818 H Street NW Washington, DC 20433F: [+1] 202 473 3038USA @: akumar3@worldbank.orgSADCT: [+267] 3951 863Khama Crescent, Government Enc<strong>la</strong>ve Gaborone F: [+267] 397 2848/1070Botswana @: ckunaka@gmail.comP. O. Box M.38 AccraT: [+233] 21 66 41 76GhanaF: [+233] 21 667 114/667935@: eakwakye@hotmail.com5, Edinburgh AvenueT: [+256] 41 288312P. O. Box 1291 Kampa<strong>la</strong>F: [+256] 41 286218Uganda @: paulkwamusi@yahoo.com1818 H Street NWT: [+1]Washington DC 20433F: [+1]USA @: a<strong>la</strong>beau@worldbank.orgP. O. Box 20T: [+266] 22-234697Maseru 100F: [+266] 22-310658Lesotho @: plebesa@yahoo.comThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>T: [+1]1818 H Street NW Washington, DC 20433F: [+1] 202 473 3038USA @: alema@worldbank.orgBlock 8 Arun<strong>de</strong>l Office ParkT: [+263] 4-369824Norfolk Road. Mt Pleasant P. O. Box 210 Harare F: [+263] 4-369829Zimbabwe @: lema@ilosamat.org.zw117 Boulevard du 30 juin Bld OnatraT: [+243]KinshasaF: [+243] 775 242 6185Congo, Democratic Republic of @: jplibebele@yahoo.frT: [+251] 11-544 3443F: [+251] 11-551 3038Ethiopia @: tlisinge@uneca.orgMinistère <strong>de</strong>s TransportsT: [+237] 222 6775Yaoun<strong>de</strong>F: [+237] 222 6775Cameroon @: vincent_lissom@hotmail.com09 BP 335T: [+226] 50363400OuagadougouF: [+226] 50312421Burkina Faso @: longuebamba@yahoo.frKinshasaT: [+243] 896-7116Congo, Democratic Republic ofF: [+243] 1 775 242 6185@: clututa@yahoo.frPlot 1 Airport RoadT: [+256] 41 320 101P. O. Box 10 EntebbeF: [+256] 41 320135 / 321364Uganda @: dluyimbazi@rafu.or.ugHa HoohloT: [+266] 22 31 11 00Mashoeshoe Rd P. O. Box 7304 Maseru 100F: [+266] 22 31 02 81Lesotho @: M.Machai@finance.gov.lsBamakoT: [+223]MaliF: [+223]@:BamakoT: [+223]MaliF: [+223]@:T: [+268] 404 2321F: [+268] 404 2364P.O. Box 58MbabaneSwazi<strong>la</strong>nd @: Mpwt-cha@realnet.co.sz05, 10ème RueT: [+243] 0814929585Quartier Industriel Commune <strong>de</strong> Limète Kinshasa F: [+243]Congo, Democratic Republic of @: sco_mahie@yahoo.frBamakoT: [+223]MaliF: [+223]@:CICOST: [+243] 817 252 903Immeuble Kilou Goisiment Avenue Dagenia BP F: [+243]12645 Kinshasa@: Darie-C<strong>la</strong>u<strong>de</strong>Congo, Democratic Republic ofKébanoP. O. Box 50065T: [+260] 254158LusakaF: [+260] 253 165/251 795Zambia @: mtsma<strong>la</strong>bwa@yahoo.co.uk57


Mr. Mike Kalukusha Malembo-MwaleDeputy Director of RoadsMr. Amos MarawaDirector, Infrastructure DevelopmentMr. Karabo T. MariteDirector of P<strong>la</strong>nningMinistry of Transport and PublicWorksCOMESAMinistry of Public Works andTransportMrs. Caroline Matje Gen<strong>de</strong>r Lenses B.P. 4449Yaoun<strong>de</strong>Mr. Shadrack MatsimbeExecutive DirectorRTOA - Road TransportOperators AssociationCapital HillT: [+265] 1-788503P. I. B. 322 LilongweF: [+265] 1-788503Ma<strong>la</strong>wi @: mikekmwale2@yahoo.comCOMESA Centre, Cairo RoadT: [+260] 1 229726P O Box 30051, 10101-LusakaF: [+260] 1 225107/228849Zambia @: amarawa@comesa.intIndustrial Area, Mashoeshoe RoadT: [+266] 22 32 43 81P. O. Box 1283, Maseru 100F: [+266] 22 32 38 91Lesotho @: kb@mopwt.gov.lsT: [+237] 342-3884F: [+237]Cameroon @: gen<strong>de</strong>r_lenses@yahoo.frP. O. Box 30740T: [+265] 1 670 422Chichir B<strong>la</strong>ntyre 3F: [+265] 1 671 423 /33Ma<strong>la</strong>wi @: rtoa@sdnp.org.mwT: [+241] 444731F: [+241] 44 47 32Gabon@: infosecgene@ceeac.orgCommunaute Economique et Monitaire <strong>de</strong> l'Afrique T: [+236] 611885CentraleF: [+236] 61 21 35/611370Avenue <strong>de</strong>s Martyrs B. P. 969 BanguiCentral African Republic@: sgu<strong>de</strong>ac@intnet.cfDar Es Sa<strong>la</strong>am City CouncilT: [+255] 22-2124583Sokoine/Morogoro Rd P. O. Box 9084 Dar Es Sa<strong>la</strong>am F: [+255] 22-2150100/22-215589Tanzania @: mbilinyi_rp@yahoo.co.ukP.O. Box CY 595 Causeway HarareT: [+263] 4-708 675ZimbabweF: [+263] 4 708 675@: tmdawarima@gta.gov.zw03 BP 7001T: [+226] 50 32 62 48Ouagadougou 03F: [+226] 50 32 45 51Burkina Faso @: dgttm@fasonet.bfMr. David Mbadinga ECCAS Economic Community of Central African States -ECCASB. P. 2112 LibrevilleMr. Eddie Justin MbanzaDirecteurMr. Raymond MbilinyiProgram ManagerMr. Tawanda W. M. MdawarimaDirector of RoadsMr. Donmeguile Joachim MedaDirecteur <strong>de</strong>s Etu<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Légis<strong>la</strong>tionDr. Gerhard MetschiesSenior Transport AdvisorDr. Anthony Ekundayo Mobereo<strong>la</strong>Managing DirectorMr. Ahmat Imam Ben MoctarDirecteur <strong>de</strong>s RoutesMs. Palesa MoketeDeputy Principal SecretaryMr. Stephen MolefePrincipal Road Safety EngineerMs. Petra MolletDirector of Corporate DevelopmentMr. Seabata MotsamaiExecutive DirectorMr. Adama MoussaConsultantMr. Azoumana MoutayéConseiller TechniquePr. Yvon Bongoy MpekesaProfesseur d'EconomieS. E. M. Heva MuakasaMinistreMs. Rahab MundaraProject ManagerEng. Emmanuel William MusumbaPrincipal Engineer (SSATP Coordinator)Mr. Doug<strong>la</strong>s Nkambwe MutimbaProject ManagerDirection <strong>de</strong>s Transports etTélécommunicationsCEMACDar Es Sa<strong>la</strong>am Rapid Transit(DART)Ministry of Transport and EnergyDirection Générale <strong>de</strong>s TransportsTerrestres et MaritimesMinistère <strong>de</strong>s Infrastructures, <strong>de</strong>sTransports et <strong>de</strong> l’HabitatGTZ Grosser Haingraben 965779 KelkheimLAMATA - Lagos MetropolitanArea Transport AuthorityMinistère <strong>de</strong>s Travaux Publics etTransportsMinistry of Public Works andTransportRoad Safety DepartmentMinistry of Public Works andTransportInternational Union of PublicTransport (UITP)Lesotho Council of NGOs Hoohle Extension House No 544Private Bag A445 MaseruONG AFEMMinistère d'Etat, Ministère <strong>de</strong>sTransportsUniversité <strong>de</strong> KinshasaMinistère <strong>de</strong>s Transports etCommunicationsITDG - Practical ActionMinistry of Works, Housing &CommunicationsUganda Arrive Alive Road SafetyProjectChevronT: [+49] 6195-725 354F: [+49] 6195-725 356Germany @: Gerhard.Metschies@gmx.<strong>de</strong>Block C 2nd Floor Motoways CentreT: [+234] 1 773 37801 Motoways Avenue Ikeja - LagosF: [+234] 1-320-5584Nigeria @: dmobereo<strong>la</strong>@yahoo.co.ukBP 436T: [+235] 524376N'DjamenaF: [+235] 522196/523709Chad @: drtchad@intnet.tdMaseruT: [+266] 223-23624LesothoF: [+266] 223-10125@: kb@mopwt.gov.lsP.O. Box 7027T: [+266]Maseru 100F: [+266] 22-321516Lesotho @: s.molefe@mopwt.gov.lsRue Sainte Marie 6, 1080 Brussels, BelgiumT: [+32] 32 2 661 31 96BelgiumF: [+32] 32 2 660 10 72@: petra.mollet@uitp.comT: [+266] 22 317 205F: [+266] 22 310 412Lesotho @: seabatam@lecongo.org.lsS/C ONG AFEMT: [+223] 221 8086BP E47 BamakoF: [+223] 221 8086Mali @: adamamoussa69@yahoo.frTour Postel 2001T: [+225] 20 344 88512ème Etage Porte 18 BP V6 AbidjanF: [+225]Côte d'Ivoire @: moutayepre@yahoo.frMont AmbaT: [+243]Kinshasa X1 B. P. 3005F: [+243]Congo, Democratic Republic of @: mbongoy@hotnail.com21 Av. Mama SeseT: [+243] 0815199228Q. Binza I. P. N.F: [+243]Congo, Democratic Republic of @: hevamuakasa@yahoo.frState House CrescentT: [+254] 271-3540AAYMCA Building P. O. Box 39493 Co<strong>de</strong> 00623 - F: [+254] 271-0083NairobiKenya@: rahab.mundara@itdg.or.keP.O. Box 10T: [+256] 41 320 125EntebbeF: [+256] 41 320 135Uganda @: Twins@utlonline.co.ugP. O. Box 7095T: [+256] 41-231661Kampa<strong>la</strong>F: [+256] 41-342369Uganda @: DnkambweMutimba@chevron.com58


Ms. Josephine MwankusyeSenior Social ScientistMr. Lazarus MwiingaDirector of Information and P<strong>la</strong>nningMr. Alphonce MwingiraSenior Transport P<strong>la</strong>nnerS. E. M. Emmanuel NadingarMinistreMr. Tesfamicheal NahusenayDeputy Program ManagerMr. Auguste NambeaDirecteur Général <strong>de</strong> l'EquipementMr. Vital NarakwiyeDirecteur GénéralMr. Aloys NdayisengaChef <strong>de</strong> Service Administratif et FinancierMr. John M. L. Ndo<strong>la</strong>Civil EngineerMr. Dominique NgassakiExpert Principal en InfrastructuresMr. N'Guessan N'GuessanConsultant ECAMr. Mamadou Assane NiangEconomisteMr. Maurice Niaty-MouambaPrési<strong>de</strong>ntMr. David NiyungekoPresi<strong>de</strong>ntMr. Sering Falu N'jieFacilitator PRTSR Process GambiaMr. Mark NjoreProgram AssistantMr. Edgar Nsitu-VuvuDirecteurMrs. Mamoeketsi NthoLecturerMr. Antoine Louis Ntsimi MenyeDeputy Executive SecretaryEng. Lambert Chukwuemeka NwaezikeNational Corrdinator Rural Access andMobility ProjectEng. Francis N. NyangagaChief Operation OfficerMr. Hosea Yimbo NyangwesoCivil EngineerHonourable Hubert Magadzire NyanhongoDeputy MinisterTANROADSMinistry of Communications andTransportMinistry of Communications andTransportMinistère <strong>de</strong>s Travaux Publics et<strong>de</strong>s TransportsAFTTR/SSATPThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>Ministère <strong>de</strong> l'Equipement et <strong>de</strong>sTransportsMinistère <strong>de</strong>s Transports, Posteset TélécommunicationsFonds Routier NationalMinistry of Transport and PublicWorksCEMACCellule <strong>de</strong> Suivi du Programe <strong>de</strong>Lutte contre <strong>la</strong> Pauvreté chargée<strong>de</strong> <strong>la</strong> Mis en oeuvre du DRSPMinistère <strong>de</strong> l'Economie et <strong>de</strong>sFinancesSITRASS (SolidaritéInternationale sur les Transportset <strong>la</strong> Recherche en Afrique Sub-Saharienne)Association <strong>de</strong>s Transporteurs duBurundi (ATRABU)AFTTR/SSATPThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>Direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> P<strong>la</strong>nnificationOffice <strong>de</strong>s RoutesNational University of Lesotho Mail Room 248 Roma 180RomaEconomic Community of CentralAfrican States - EccasFe<strong>de</strong>ral Project Management UnitRural Access and Mobility ProjectFe<strong>de</strong>ral Ministry of Agricultureand Rural DevelopmentKenya Roads Board P. O. Box 7371800200 - NairobiEast African Community (EAC)Ministry of Transport andCommunicationsBibi Titi Mohamed StreetT: [+255] 22 215 0932Maktaba Complex P. O. Box 1364 - Dar Es Sa<strong>la</strong>am F: [+255] 22 215 0022Tanzania @: josephinemwankusye@yahoo.comP. O. Box 50065T: [+260] 1-254675LusakaF: [+260] 1-251795Zambia @: lmwiinga@mct.gov.zmSokoine/Pamba StreetT: [+255] 22 213 7650P. O. Box 9144 Dar Es Sa<strong>la</strong>amF: [+255] 22 211 2751Tanzania @: alphonce_mwingira@yahoo.comNdjamenaT: [+235]ChadF: [+235]@: mtpt@intnet.tdThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>T: [+1] 202 473 67691818 H Street NW Washington, DC 20433F: [+1] 202 473 8038USA @: tnahusenay@worldbank.orgB.P. 978 BanguiT: [+236] 61 41 24Central African RepublicF: [+236] 6146 28@: augustenambea@yahoo.frAvenue <strong>de</strong> France No2T: [+257] 219324B. P. 2000 BujumburaF: [+257] 217773Burundi @: narakwiyevital@yahoo.frQuartier KabondoT: [+257]Avenue Heha BP 456 - BujumburaF: [+257]Burundi @: andayisenga55@yahoo.frCapital HillT: [+265] 1-789487Private Bag 322 LilongweF: [+265] 1-788-409Ma<strong>la</strong>wi @: johnndo<strong>la</strong>@yahoo.co.ukCommunaute Economique et Monitaire <strong>de</strong> l'Afrique T: [+236] 611885CentraleF: [+236] 61 21 35/611370Avenue <strong>de</strong>s Martyrs B. P. 969 BanguiCentral African Republic@: dongaluc@yahoo.fr01 B. P. 5752 Abidjan 01T: [+225] 22-526186Côte d'IvoireF: [+225] 22-526186@: nguessa_2ka@yahoo.frRue Car<strong>de</strong>T: [+221]Immeuble Petanvin MEF -Porte DF: [+221]Senegal @: dsrp@refer.sn01 BP 4813T: [+229] 32 20 05CotonouF: [+229] 32 20 05Benin @: n2mp@yahoo.frChausse Prince Louis Rwagasore # 47T: [+257] 212113B. P. 2856 BujumburaF: [+257]Burundi @: atrabu@yahoo.frGarba Jahumpa RoadT: [+220] 437-0575BanjulF: [+220]Gambia, The @: faluga<strong>la</strong>s@gmail.comThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>T: [+1] 202 458 98931818 H Street NW Washington, DC 20433F: [+1] 202 473 3038USA @: mnjore@worldbank.orgAvenue Office <strong>de</strong>s RoutesT: [+243] 81 351 6594No 1 - Gombe KinshasaF: [+243]Congo, Democratic Republic of @: or_drc@yahoo.frT: [+266] 589842F: [+266] 22340000Lesotho @: mne.ntho@nul.lsB. P. 2122T: [+241] 444731LibrevilleF: [+241] 444732Gabon @: ntsimi1@yahoo.frMichael Okpara StreetT: [+234] 9-523-8471Zone 5 Wuse PMB 215 AbujaF: [+234] 9-523 8464Nigeria @: wazike@yahoo.co.ukT: [+254] 20 272 01 15F: [+254] 2272-3161Kenya @: fnnyangaga@kroadsboard.go.keEast African Community - EACT: [+255] 27 2504253AICC Building Kilimanjaro Wing, 5th Floor P. O. F: [+255] 255 27 2504255Box 1096 ArushaTanzania@: nyangweso@eachq.org15th Floor Kaguvi BuildingT: [+263] 4-704-100CNR 4th Street and Central Box CY 595 Causeway - F: [+263] 4-726-817HarareZimbabwe@: hubertmnya@yahoo.co.uk59


Mr. Elenga-Obat NzenguetDirecteur Général <strong>de</strong>s Travaux PublicsMr. Jerome Obi-EtaCoordonateurMr. Geir OddssonConsultantMr. Eric Oduro-KonaduChief ExecutiveMs. Margaret Auma OmbaiConsultantMr. Godfrey M. OnyangoExecutive SecreataryMr. Alex OpeneGlobal Road Safety ConsultantMr. Gylfi PalssonSSATP Program AdministratorMrs. Maselomo Celestina PamaChief EngineerMr. Michael PinardManaging DirectorHonourable Mizengo Peter PindaDeputy MinisterMrs. Maryvonne Plessis-FraissardDirectorMr. Kouassi PokouDirecteur GénéralMr. Marius Kouadio PokouChargé d'Opérations Routes Rurales àl'AGEROUTEMr. Mark PoveyInfrastructure AdvisorMr. Godwin PunungweTransport/Infrastructure AdvisorMs. C. Sanjivi RajasinghamSector ManagerMr. John RiversonLead Highway EngineerMr. Patrick C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> RugumireDirecteur <strong>de</strong>s Travaux PublicsMr. Dominique RurangirwaConseillerMr. Victor RutaliraChef <strong>de</strong> Section <strong>de</strong>s RoutesMs. Rikke RysgaardProgram OfficerMr. Muhammed A. SadiqPersonal Assistant to the State MinisterMs. Kama SakilibaMr. Ibrahim M. SandaChef <strong>de</strong> DivisionMinistère <strong>de</strong>s Transports et <strong>de</strong>l'Aviation civileAssociation <strong>de</strong>s Fonds d'EntretienRoutier Africains - AFERAGhana Highway AuthorityTACITUS LTD.Transit Transport Co-ordinationAuthority of the NorthernCorridor (TTCANC)Chevron CorporationAFTTR/SSATPThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>Department of Rural RoadsMinistry of Public Works andTransportInfraAfrica (Pty) LtdRegional Administration andLocal GovernmentPresi<strong>de</strong>nt's OfficeThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>SonattMinistère <strong>de</strong>s TransportsMinistère d'Etat, Ministère <strong>de</strong>sInfrastructures EconomiquesDepartment of InternationDevelopment - DfIDNEPAR SecretariatTransport Sector, Africa Region -AFTTRThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>Transport Sector, Africa Region -AFTTRThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>Ministère <strong>de</strong>s InfrastructuresChargé <strong>de</strong>s Transports Terrestreset <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité RoutièresMinistère <strong>de</strong>s InfrastructuresMinistère <strong>de</strong>s Travaux Publics etInfrastructuresGRSPFe<strong>de</strong>ral Ministry of TransportDirection <strong>de</strong> l'Entretien RoutierDivision Gestion et Suivi duRéseauMinisèter <strong>de</strong> l'EquipementB.P. 2099 BrazzavilleT: [+242] 81 41 47Congo, Republic ofF: [+242]@: elengaobat@yahoo.frB. P. 25018T: [+237] 2217541YaoundéF: [+237] 2217541Cameroon @: jobieta@hotmail.comVidrass 67T: [+354] 567-9995ReykjavikF: [+354]Ice<strong>la</strong>nd @: geir@hi.isP. O. Box 1641 - AccraT: [+233] 21 66 99 22GhanaF: [+233] 21 66 55 71@: eokonadu@highways.mrt.gov.ghP. O. Box 438 - 00517 Uhuru Gar<strong>de</strong>nsT: [+254] 20 60 59 38NairobiF: [+254] 2 575786Kenya @: tacitus@wananchi.comMama Ngina DriveT: [+254] 41 314643P.O. Box 95341 80104 MombasaF: [+254] 11 311 572Kenya @: ttca@africaonline.co.ke6001 Bollinger Canyon RoadT: [+1] 925-842-1523San Ramon, California 94597F: [+1]USA @: Aopene@chevron.comThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>T: [+1] 202 473 67131818 H Street NW Washington, DC 20433F: [+1] 202 473 3038USA @: gpalsson@worldbank.orgIndustrial Area, Mashoeshoe RoadT: [+266] 22-326973P. O. Box 1283, Maseru 100F: [+266] 22-323891Lesotho @: itppm@mopwt.gov.lsPrivate Bag 00426, Gaborone, BOTSWANAT: [+267] 267 3911 399 / 37 13 81BotswanaF: [+267] 267 3911 494@: mipinard@global.bwP. O. Box 1923T: [+255] 22-2120120DodomaF: [+255] 22-2113984Tanzania @: ps@poralg.go.tzThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>T: [+1] 202 473 43141818 H Street NW Washington, D.C. 20433F: [+1] 202 473 8038USA @: mplessisfraissar@worldbank.org01 BP 11726T: [+225] 21-216510Abidjan 01F: [+225] 21-216517Côte d'Ivoire @: zorobina@aviso.ciImmeuble AGEROUTE/FER Avenue Terrasson <strong>de</strong> T: [+225] 20 32 08 23FougèresF: [+225] 20 25 10 2308 BP 2604 Abidjan 09Côte d'Ivoire@: mpokouk@yahoo.fr1 Pa<strong>la</strong>ce StreetT: [+44] 0207-0231173SW1E-5HE LondonF: [+44]United Kingdom @: m-povey@dfid.gov.ukNEPAP SecretariatT: [+27] 11-313-33531258 Lever Rd Headway Hill - Midrand 1686F: [+27] 11-313-3450South Africa @: punungwegm@nepad.org1818 H Street NWT: [+1] 202 473 2068Washington DC 20433F: [+1] 202 473 8038USA @: srajasingham@worldbank.orgThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>T: [+251] 1 62 77 00Bole Road - P. O. Box 5515 Addis AbabaF: [+251] 1 62 77 17Ethiopia @: jriverson@worldbank.orgBoulevard <strong>de</strong> l'Umuganda - KyaciruT: [+250] 586576B.P. 24 KigaliF: [+250] 577098/585755Rwanda @: diroute@rwanda1.comB. P. 24 KigaliT: [+250] 585503RwandaF: [+250] 585755@: ruradom@yahoo.fr71 Avenue Roi BaudouinT: [+243] 810 376494KinshasaF: [+243]Congo, Democratic Republic of @: vrc2005@yahoo.frGlobal Road Safety PartnershipT: [+41] 22 730 424917, chemin <strong>de</strong>s Crêts CH-1211 Genève 19F: [+41] 22 733 0395SWITZERLAND @: Rikke.Rysgaard@ifrc.orgBukar Dipcharima HouseT: [+234] 9-234 0856Central Area AbujaF: [+234] 9-234-757Nigeria @: musadiq_a2000@yahoo.comBamakoT: [+223]MaliF: [+223]@:NiameyT: [+227] 722157NigerF: [+227]@: dgtp@intnet.ne60


Mr. Kalilou SanogoDirecteur GénéralMr. Antonio SantosEcononistMs. Aguiratou Sawadogo-TintoOperations OfficerMr. Dieter SchellingRTTP Component ManagerMr. Aaron SchildhausAttorneyMr. Ignatius Christiaan SchutteTransport EconomistMr. Yaya SeckDirecteur GénéralMrs. Edna SequeiraDirectrice <strong>de</strong> ServiceMs. Helga SeverynsSenior DirectorMrs. Eliana N. O. ShirokoSenior EconomistHonourable Elijah G.M ShongweMinisterMr. Goodwill SibandaAdministration OfficerMs. Lonkhululeko SibandzePrincipal EconomistMr. Lamine Souley SidibeL'Aéronautique CivileDirecçao Geral dos TransportesRodoviariosBurkina Faso Country OfficeThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>AFTTR/SSATPThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>Law Offices of Aaron SchildhausCSIR TransportekAGEROUTEMinistère <strong>de</strong>s Infrastuctures etTransportsInternational Union of PublicTransport (UITP)Infrastructure DepartmentMinistry of P<strong>la</strong>nning and NationalDevelopmentMinistry of Public Works andTransportMinistry of Transport andCommunicationsPoverty Reduction UnitMinistry of Economic P<strong>la</strong>nningand DevelopmentI-SEPTOICMMrs. Fatouma Sidikou Secrétariat Permanent <strong>de</strong> <strong>la</strong>Réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> Pauvreté chargédu secteur EconomiqueCabinet du Premier MinistreDr. Nik<strong>la</strong>s SieberConsultantMr. Siele SiluéSenior Rural Transport SpecialistMr. Luis Nataniel SilvaRoad Agency ManagerMr. Jean-Pierre Simbilyabo Gunda KakaniDirecteurMr. Siaka SingarePrési<strong>de</strong>nt Directeur GénéralMr. Tekie SiumSSATP Finance ManagerMr. Stephen Chimwemwe Siwan<strong>de</strong>Transport EconomistMr. Mouhamed SoumahConseiller Chargé <strong>de</strong> MissionMr. Paul StarkeyTeam Lea<strong>de</strong>rMs. Touré SyAFTTR/SSATPThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>Road Agency (Instituto <strong>de</strong>Estradas)Office <strong>de</strong>s RoutesMinistère <strong>de</strong>s Travaux PublicsIndustrie Navale <strong>de</strong> Constructiondu MaliAFTTR/SSATPThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>NRA - National Roads AuthorityMinistère <strong>de</strong>s Transports BP 715ConakryRural Transport Services StudyBamakoT: [+223]MaliF: [+223]@:Cha AreiaT: [+238] 261-3525PraiaF: [+238]Cape Ver<strong>de</strong> @: antonios@dgtr.gov.cvOuagadougouT: [+226] 50306237Burkina FasoF: [+226] 50308649@: asawadogotinto@wordbank.orgThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong> Resi<strong>de</strong>nt MissionT: [+255] 22 211 457550 Mirambo Street - P. O. Box 2054 Dar Es Sa<strong>la</strong>am F: [+255] 22 211 3039Tanzania @: dschelling@worldbank.org1101 New Hampshire Avenue, NWT: [+1] 202-775-4570Washington, DC 20037F: [+1] 202-478-1991USA @: aaron@schildhaus.comMeiring Nau<strong>de</strong> Road - BrummeriaT: [+27] 12-841-3526P. O. Box 395 PretoriaF: [+27] 12-841-4200South Africa @: icschutt@csir.co.zaBamakoT: [+223]MaliF: [+223]@:Ponta BelemT: [+238] 2-615897CP 114 - PraiaF: [+238]Cape Ver<strong>de</strong> @: esequeira@mih.gov.cv6 Rue Sainte Marie 1080 BrusselsT: [+32] 2 673 6100BelgiumF: [+32] 2-660 1072Belgium @: Helga.Severyns@uitp.comTreasury Building 9th Flr Room 906T: [+254] 20 338 111 Ext 351P. O. Box 30005 - 00100 GPO NairobiF: [+254] 2-218475Kenya @: psp<strong>la</strong>nning@treasury.go.keP. O. Box 58T: [+268] 404 23 21/9MbabaneF: [+268] 4042364Swazi<strong>la</strong>nd @: Mpwt-cha@realnet.co.sz4th Street/Central AvenuueT: [+263] 4-700991Kaguvi Builing 13th Flr HarareF: [+263]Zimbabwe @: gsibandaa@yahoo.co.uk4th Flr Finance BuildingT: [+268] 404-3765P. O. Box 602 MbabaneF: [+268] 404-2157Swazi<strong>la</strong>nd @: lonkyp@africaonline.co.szBamakoT: [+223] 6204208MaliF: [+223]@: <strong>la</strong>minesouley@hotmail.comB. P. 893T: [+227] 722152NiameyF: [+227] 722158Niger @: dsrp@intnet.neHei<strong>de</strong>strasse 47T: [+49] 711-806-326970469 StuttgartF: [+49] 711-806-7426Germany @: Nik<strong>la</strong>s.Sieber@T-Online.DeThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong> Resi<strong>de</strong>nt MissionT: [+1] 21 229681P. O. Box M. 27 AccraF: [+1] 21 227887USA @: ssilue@worldbank.orgI.E. Av. De Santiago 43,45T: [+238] 262-9950Palmarejo PraiaF: [+238] 262-9949Cape Ver<strong>de</strong> @: ie@cvtelecom.cvCM 970 Cité SalongoT: [+243] 99-879 9880Commune <strong>de</strong> Lemba KinshasaF: [+243]Congo, Democratic Republic of @: or_drc@yahoo.frBamakoT: [+223]MaliF: [+223]@:The <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>T: [+1] 202 458 42081818 H Street NW Washington, DC 20433F: [+1] 202 473 3038USA @: tsium@worldbank.orgChi<strong>la</strong>mbu<strong>la</strong> RoadT: [+265] 1-753 699Private Bag B346 Lilongwe 3F: [+265] 1-750 307Ma<strong>la</strong>wi @: ssiwan<strong>de</strong>@nramw.comT: [+224] 225143F: [+224]Guinea @: mohamed_soum@yahoo.frOxgate, 64 Northcourt AvenueT: [+44] 0118-987-2152Reading RG2 7HQF: [+44] 0118-931-4525United Kingdom @: p.h.starkey@reading.co.ukBamakoT: [+223]MaliF: [+223]@:61


Mrs. Mafoul<strong>la</strong> Syl<strong>la</strong>Mr. Djibril TallDirecteur National AdjointMr. Mamadou Tal<strong>la</strong>ConsultantMs. Touré TambouraMr. Alexan<strong>de</strong>r Parmeres TamenoProgramme Officer, RoadsMme. Ramata TanohDirecteur GénéralMrs. Florence Coly Tavarez <strong>de</strong> SouzaPrési<strong>de</strong>nteMr. Hagos Tesfaye TekluGeneral ManagerMr. Abisai N. TembaDirector of Policy and P<strong>la</strong>nningMr. Moctar ThiamMr. Ousmane ThiamPrési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'Assemblée PlénièreMr. Cheikh Amadou Bamba ThioyeRegional Advisor - West AfricaMr. John Bruce ThompsonTransport Policy Coordinator/SSATP BoardMemberMr. Yeo TiovagaDirecteur <strong>de</strong> CabinetMr. Hama ToureConseiller TechniqueMrs. Germaine Alohio TouréPrési<strong>de</strong>ntMr. Issoufou TouréMembre du Groupe <strong>de</strong> TravailMrs. Aicha TraoréSecrétaire AdjointMr. Youssouf TraoréVice-Prési<strong>de</strong>ntMs. Mary TraoréMembre du Groupe <strong>de</strong> TravailMr. Ousmane Marouf TraoréSecrétaire aux Re<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> FNTRMr. Cheikna TraoréDirecteurMs. Oumou Touré TraoréSecrétaire ExécutifMrs. Maimouna Kalifa TraoréAssistante au CoordonateurMinistère <strong>de</strong>s Affaires Sociales, <strong>de</strong><strong>la</strong> Promotion <strong>de</strong> <strong>la</strong> Femme et <strong>de</strong>l'EnfanceDirection National <strong>de</strong>s TransportsMinistère <strong>de</strong> l'Equipement et <strong>de</strong>sTransportsCabinet Conseil MGP AfriqueEmbassy of Swe<strong>de</strong>n - NairobiFonds d'Entretien Routier <strong>de</strong> <strong>la</strong>Cote d'IvoireGroupe d'Initiative <strong>de</strong>s Femmespour le DRSPAssociation Entre-ai<strong>de</strong> FemmesCatholiquesTrans-Ethiopia PlcMinistry of Communication andTransportSenegal Country OfficeThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>CETUD - Conseil Exécutif <strong>de</strong>sTransports Urbains <strong>de</strong> DakarIFRTD - International Forum forRural Transport & DevelopmentDirectorate General DevelopmentEuropean CommissionMinistère d'Etat, Ministère <strong>de</strong>sTransportsMinistère <strong>de</strong> l'Equipement et <strong>de</strong>sTransportsONG PROSAF-Ministère d'Etat,Ministère <strong>de</strong>s TransportsEntretien <strong>de</strong>s Routes par Niveau<strong>de</strong> Service - GENiS RTCoordination <strong>de</strong>s Associations etONG Féminines - CAFOFédération Nationale <strong>de</strong>sTransporteurs Routiers du MaliEntretien <strong>de</strong>s Routes par Niveau<strong>de</strong> Service - GENiS RTFédération Nationale <strong>de</strong>sTransporteurs Routiers du MaliSud ServiceCAFO - Coordination <strong>de</strong>sAssociations et ONGs FémininesCSLP - Cellule du CadreStratégique <strong>de</strong> Lutte contre <strong>la</strong>PauvretéMinistère <strong>de</strong> l'Economie et <strong>de</strong>sFinancesGuineaT: [+224]F: [+224]@: f.mafou<strong>la</strong>@yahoo.frBP 78T: [+223] 222 4112BamakoF: [+223] 223 9930/8980Mali @: djibriltall2004@yahoo.frHLM 2 No673T: [+221] 825 8653BP 15.363 Dakar Fan DakarF: [+221] 8241625Senegal @: mtal<strong>la</strong>2001@yahoo.frBamakoT: [+223]MaliF: [+223]@:Lion P<strong>la</strong>ce, Waiyaki WayT: [+254] 20-445-2000P. O. Box 30600 00100 NairobiF: [+254] 20-445-2008Kenya @: alex.tameno@sida.seImmeuble Ageroute/FERB. P. 3089 Abidjan 04Côte d'IvoireDakarSenegalT: [+225] 21 25 58 98F: [+225] 21 25 51 48 / 20 21 38 20/20 3113 06@: r_tanoh@hotmail.comT: [+221] 690-5377F: [+221]@: fafsnationale@yahoo.frBole RoadT: [+251] 0115516580P. O. Box 33319 Addis AbabaF: [+251] 0115510186Ethiopia @: hagos_tesfaye@hotmail.comTancot HouseT: [+255] 22-2114425Pamba Road/Sokoine Drirve P. O. Box 9144 - Dar Es F: [+255] 22-2116032/22-2112751Sa<strong>la</strong>amTanzania@: p<strong>la</strong>ndirector@yahoo.co.ukDakarT: [+221]SenegalF: [+221]@: mthiam@worldbank.orgEx-TP SOM - Route du Front <strong>de</strong> Terre - HannT: [+221] 859 47 26BP 17265 Dakar LibertéF: [+221] 832 47 44Senegal @: othiam@cetud.snTP SOM BP 6384T: [+221] 832 1732Dakar - EtoileF: [+221] 221 832 2992Senegal @: thioye@ifrtd.orgRue <strong>de</strong> Genève 12T: [+32] 2 299 3067Evere, 1140 BrussellsF: [+32] 2 299 0603Belgium @: Johnbruce.Thompson@cec.eu.intImmeuble Postel Abidjan P<strong>la</strong>teauT: [+225] 20344874B. P. V6 AbidjanF: [+225] 20344877Côte d'Ivoire @: yeotiovaga@aviso.ciB. P. 78T: [+223] 223 222 29 01BamakoF: [+223] 222 3434Mali @: dgcnrex@afribone.net.mlCocody Riviera II Cité UniversitaireT: [+225] 22 43 19 4525 BP 1456 Abidjan 25F: [+225]Côte d'Ivoire @: gertoure@voi<strong>la</strong>.frBamakoT: [+223]MaliF: [+223]@:BamakoT: [+223]MaliF: [+223]BamakoMaliBamakoMaliBamakoMaliBamakoMaliBamakoMaliBamakoMali@: cafo@datatech.net.mlT: [+223]F: [+223]@:T: [+223]F: [+223]@:T: [+223]F: [+223]@:T: [+223]F: [+223]@:T: [+223]F: [+223]@: woiyokon<strong>de</strong>ye@yahoo.frT: [+223] 223 8637F: [+223] 2227160@: maiktra@yahoo.fr62


Mr. Seydina Oumar TraoréChargé <strong>de</strong> <strong>la</strong> FormationMs. Fofana TraoréMr. Bamory TraoryPrincipal Civil EngineerMr. Trevor M. Tshaba<strong>la</strong><strong>la</strong>Chief Roads Engineer/Acting PrincipalSecretaryMr. Steve UkaegbuSenior Government And Public AffairsRepresentativeMs. Marinke van RietExecutive SecretaryMr. Mário Valdmiro Vaz MonizSecrétaire ExécutifDr Pieter Rudolph VenterProgramme ManagerMr. Nestor Vito<strong>de</strong>gniIngénieur PolytechnicienMr. Armin WagnerTransport Policy AdvisorMr. Clement WasahMr. Lambert Watun YeresongDirecteurMr. Fre<strong>de</strong>rick M. Were-HigenyiAssistant Commissioner for QualityAssuranceS. E. M. Jean-Prosper Wodobo<strong>de</strong>Ministre DéléguéMr. Michel WormserDirector, FPSIMr. Vincent YaiDirecteur GénéralMs. Heidi Joy YamaguchiGlobal Program ManagerMr. Kouakou Casimir Yao-BhoreyDirecteur <strong>de</strong> Cabinet AdjointMr. Gouali Emmanuel YoroExpert Détaché en Sécurité RoutièreMr. Nelson ZeemanDirectorMr. Debebe ZewdieHead, Monitoring and EvaluationMrs. Tichasharwa Tracy ZinangaSenior OfficerMr. Bi Nagoné ZoroDirecteur GénéralSyndicat <strong>de</strong>s Entreprises <strong>de</strong>Transports (SET)AfDB - African Development<strong>Bank</strong>Ministry of Public Works andTransportTexaco Nigeria PlcInternational Forum for RuralTransport & DevelopmentIFRTDP<strong>la</strong>te-Forme <strong>de</strong>s ONGCSIR South AfricaCentre National <strong>de</strong> SécuritéRoutière du BéninGTZ - German TechnicalCooperationCommunity Action for Popu<strong>la</strong>rParticipationAdministrationMinistères <strong>de</strong>s Transports etCommunicationsMinistry of Works, Housing &CommunicationsMinistère <strong>de</strong> l'Equipement, <strong>de</strong>sTransports et <strong>de</strong> l'Aviation CivileAfrica RegionalThe <strong>World</strong> <strong>Bank</strong>SOTRAChevronMinistère d'Etat, Ministère <strong>de</strong>sTransportsUEMOAZeeman's Transport Co.P<strong>la</strong>nning and ProrammingDivisionEthiopia Roads AuthorityDevlopment Coopretaion andResource MobilizationSADCAGETU - Agence <strong>de</strong>s TransportsUrbainsBamakoT: [+223]MaliF: [+223]@:BamakoT: [+223]MaliF: [+223]@:Agence BAD-ATRT: [+216] 216-713335111002 TUNIS Bélvédère - TunisiaF: [+216] 216-71332695@: b.k.traore@afdb.orgP. O. Box 58T: [+268] 404-5729MbabaneF: [+268] 404-2364Swazi<strong>la</strong>nd @: tshaba<strong>la</strong><strong>la</strong>tr@gov.lsB Macarthy Street, OkinanT: [+234] 1-491-4550P. O. Box 1645 LagosF: [+234] 1-461-1602Nigeria @: ukaegsi@chevron.comThe IFRTD SecretariatT: [+44] 020-7713-6699113 Spitfire Studio 63-71 Collier Street, London, NI F: [+44] 020-7713-82909BEUnited Kingdom@: marinke.vanriet@ifrtd.orgAchada São FilipeT: [+238] 262-784376-C PraiaF: [+238]Cape Ver<strong>de</strong> @: mmmrrrvvv@hotmail.comMeiring Nau<strong>de</strong> RoadT: [+27] 12 841 3930P. O. Box 395 Brummeria - Pretoria 0001F: [+27] 12 841 4200South Africa @: pventer@csir.co.zaPK 13T: [+229] 21-337200Route <strong>de</strong> Porto-Novo 03 BP 2151F: [+229] 21-333725Benin @: nesvito@yahoo.frDag-Hammarskjöld-Weg 1-5T: [+49] 6196 79 646765760 EschbornF: [+49] 6196 79 80 6467Germany @: Armin.Wagner@gtz.<strong>de</strong>Plot 556A Borno StreetT: [+234]Area 10 GarkiF: [+234]Nigeria @: shekowas@yahoo.co.uk117 Boulevard du 30 Juin Bld OnatraT: [+243] 0818107467B. P. 6514 Kinshasa/NdoloF: [+243]Congo, Democratic Republic of @: dne_yeresong@yahoo.frP. O. Box 10 EntebbeT: [+256] 41320063UgandaF: [+256] 321690@: fmwhere@yahoo.co.ukBP 978T: [+236] 611873BanguiF: [+236] 614628Central African Republic @: pwodobo<strong>de</strong>@yahoo.fr1818 H Street NWT: [+1] 202-473-7878Washington, DC 2433F: [+1]USA @: mwormser@worldbank.orgRue <strong>de</strong>s PecheursT: [+225] 22-441987Zone 3 01 BP 2009 Abidjan 01F: [+225] 21-259721Côte d'Ivoire @: yai_vincent@hotmail.com6001 Bolinger Canyon Road, T2296T: [+1] 925-842-1781San Ramon, CA 94583F: [+1] 925-842-4349USA @: Hpervin@chevron.comMinistère d'Etat, Ministère <strong>de</strong>s TransportsT: [+225] 2034791101 BP 7053 Abidjan 01F: [+225] 20347945Côte d'Ivoire @: yaobhorey@yahoo.fr380 Agostino NetoT: [+226] 503878401 BP 543 Ouagadougou 01F: [+226] 50318872Burkina Faso @: yorogouali@yahoo.frNyontame EzulwiniT: [+268] 416-1966P. O. Box 208 MbabaneF: [+268] 416-1967Swazi<strong>la</strong>nd @: mpwt-cha@realnet.co.szP. O. Box 41982T: [+251] 1-153576Addis AbabaF: [+251]Ethiopia @: <strong>de</strong>bebe_zewwdie@yahoo.comSADC SecretariatT: [+267] 395-1683Khama Cresent Private Bag 0095 - GaboroneF: [+267] 397-2848Botswana @: tzinanga@sadc.int17 BP 1162 - Abidjan 17T: [+225] 2030-4137Côte d'IvoireF: [+225] 2030-4139@: zorobina@aviso.ci63


APPENDICE 2.PROGRAMME DE LA RÉUNIONAtelier Femmes &Transport, Jeudi 10 & Vendredi 11 novembreLes participants auront pour tâche <strong>de</strong> :1. Partager les expériences re<strong>la</strong>tives aux femmes et au transport2. Analyser les diverses initiatives <strong>de</strong> mise en oeuvre du PDLT en dégageant les problèmes et leurs répercussions sur lesfemmes3. I<strong>de</strong>ntifier les mesures à prendre pour mieux intégrer les préoccupation et besoins <strong>de</strong>s femmes dans le cadre <strong>de</strong>s initiativeset interventions liées au PDLT4.Rechercher <strong>de</strong>s mécanismes par lesquels les femmes auront un plus grand poids à jouer dans <strong>la</strong> formu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s politiques<strong>de</strong> transport5.Agree specific areas of intervention in the SSATP Annual MeetingRÉUNIONS PRÉPARATOIRESSamedi 12 et dimanche 13 novembre 2005Processus PRTSR - Mise en œuvre :Évaluation comparative - expérience, enseignements, bonnes pratiques, obstacles, solutions, appui nécessaire.Processus PRTSR - Résultats :Conclusions <strong>de</strong> l'évaluation comparative, mesures et appui nécessaires à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s P<strong>la</strong>ns d'action.FGR/STA : Provisoire1. Examen <strong>de</strong> l'avancement du Programme <strong>de</strong> travail2. Enjeux/problèmes i<strong>de</strong>ntifiés par l'ASANRA, l'AGEPAR, l'AFERA3. Enjeux, problèmes mis en évi<strong>de</strong>nce par l'étu<strong>de</strong> sur les fonds routiers/agences routières ;4. Session <strong>de</strong> groupe - i<strong>de</strong>ntifier les défis majeurs concernant les politiques et programmes FGR.STA : Provisoire1. Commencer par une session conjointe avec FGR - rapport sur le travail re<strong>la</strong>tif aux indicateurs, étu<strong>de</strong>s sur letransport urbain, services <strong>de</strong> transport rural, audit <strong>de</strong>s MIT2. Sessions avec les consultants chargé d’une étu<strong>de</strong> dans 4 villes, l'étu<strong>de</strong> transports ruraux, l'audit <strong>de</strong>s MITIndicateurs : Provisoire1. Commencer par une session conjointe FGR/STA - rapport d'étape2. Session sur les pays participant à l'établissement d'indicateurs, enseignements tirés, défis pour <strong>la</strong> phase 23. Mise en œuvre GSICoordination SSATP :1. Évaluation <strong>de</strong>s performances, bonnes pratiques, défis2. Mesures, appui nécessaires pour renforcer <strong>la</strong> fonction <strong>de</strong> coordinationSécurité routière : Provisoire1. Présentation, rapports sur <strong>la</strong> matrice Sécurité routière (enquête <strong>de</strong> base)2. Présentations par les partenaires : présentation par les CER3. I<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s mesures prioritaires, é<strong>la</strong>boration du P<strong>la</strong>n d'action, i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong> l'appui nécessaireTransport régional :1. Présentation sur l'avancement du PT, obstacles, enseignements, solutions2. Atelier - évaluation du <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> cohérence entre les initiatives SSATP et le P<strong>la</strong>n d'action Almaty, mesurespropres à assurer une concordance et une coordination.Ensemble <strong>de</strong>s groupes thématiques :Préparation <strong>de</strong>s présentations pour <strong>la</strong> séance plénière du lundi 14 novembre.65


Séance plénière, lundi 14 novembreCérémonie d'ouvertureDiscours officiels, déc<strong>la</strong>rationsPrésentations thématiquesTable ron<strong>de</strong> : Perspectives d'avenir - le transport au service du développement <strong>de</strong> l'AfriqueSéances <strong>de</strong> travail et séance plénière, mardi 15 novembreSéances <strong>de</strong> travail thématiques :Renforcer <strong>la</strong> mise en œuvre du PDLT - Préparation <strong>de</strong>s présentations sur les enjeux d'ordre politiquepour les discussions ministériellesTable ron<strong>de</strong> : Transfert du SSATP en AfriqueSéance plénière, mercredi 16 novembreProblèmes <strong>de</strong> mise en œuvre prioritaires :Sous <strong>la</strong> direction d'un modérateur, échange <strong>de</strong> vues avec les ministres sur les problèmes <strong>de</strong> mise en œuvre qui se posentpour les réalisations thématiques et le p<strong>la</strong>n d'action - réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté et transport, réforme du financement et<strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion du secteur routier, facilitation du commerce et <strong>de</strong>s transports ; pays enc<strong>la</strong>vés ; Programme d'action AlmatyTable ron<strong>de</strong> :Sous <strong>la</strong> direction d'un modérateur, échange <strong>de</strong> vues sur les défis auxquels fait face le secteur <strong>de</strong>s transports en Afriquesubsaharienne.1. Transport et ODM2. Financement accru pour le transport en Afrique subsaharienne ; cohérence <strong>de</strong>s propositions et instrumentsinstitutionnels BM & UE ; questions d'«efficacité <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> ».Séance plénière, jeudi 17 novembreComptes rendus <strong>de</strong>s groupes thématiques sur les questions <strong>de</strong> mise en œuvre pour 2006Forum ministériel :Réunion à huis clos <strong>de</strong>s ministres consacrée à l'examen d'un programme d'actions <strong>de</strong> haut niveau sur <strong>de</strong>s aspects clés duPDLT - formu<strong>la</strong>tion d'une résolution conjointe Ministres/SSATPVendredi 18 novembreAssemblée générale annuelle66


APPENDICE 3.DÉCLARATION DE BAMAKODéc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong>s Ministres responsables <strong>de</strong>s transports et infrastructures pour lespays membres du Programme <strong>de</strong> politiques <strong>de</strong> transporten Afrique subsaharienne (SSATP)Nous, Ministres responsables <strong>de</strong>s transports et infrastructures pour les paysmembres du Programme <strong>de</strong> politiques <strong>de</strong> transport en Afrique subsaharienne(SSATP), réunis à l’occasion <strong>de</strong> l’Assemblée générale annuelle du SSATP, les 16 et17 novembre 2005, à Bamako, pour examiner <strong>la</strong> mise en œuvre du P<strong>la</strong>n <strong>de</strong> développementà long terme du Programme SSATP :Réaffirmant <strong>la</strong> Déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong>s ministres africains responsables <strong>de</strong>s transports et infrastructuresadoptée à Addis Abeba, en avril 2005, sur l’importance <strong>de</strong>s transportspour <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong>s Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) ;Reconnaissant l’importance du rôle du SSATP dans l’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s politiques <strong>de</strong>transport et le renforcement correspondant <strong>de</strong>s capacités dans le secteur <strong>de</strong>s transportsen Afrique subsaharienne ;Préoccupés par les coûts élevés <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> transport en Afrique, du fait <strong>de</strong>s infrastructuresinsuffisantes et <strong>de</strong>s nombreuses barrières non physiques qui subsistent;Conscients <strong>de</strong> l’importance <strong>de</strong>s accords sur les corridors <strong>de</strong> transit et <strong>de</strong>s conventionset traités internationaux <strong>de</strong>stinés à faciliter, simplifier, normaliser et assurer <strong>la</strong>transparence <strong>de</strong>s réglementations et procédures ;Convaincus <strong>de</strong> <strong>la</strong> nécessité <strong>de</strong>s politiques <strong>de</strong> transport efficaces pour <strong>la</strong> compétitivitéextérieure, l’accès aux marchés, <strong>la</strong> création d’opportunités économiques et enfin <strong>de</strong>leur contribution significative dans <strong>la</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté ;Notant <strong>la</strong> détérioration <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité du réseau <strong>de</strong> transport et <strong>la</strong> nécessité d’assurer<strong>la</strong> gestion et le financement durable <strong>de</strong> l’entretien routier ;Soucieux du taux élevé d’acci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> <strong>la</strong> route et <strong>de</strong> leurs répercussions socioéconomiquessur le continent ;Prenant en compte les besoins spécifiques <strong>de</strong>s femmes dans le secteur <strong>de</strong>s transports;Déterminés à améliorer les infrastructures et services <strong>de</strong> transport en Afrique subsaharienne;67


NOUS ENGAGEONS, PAR LA PRÉSENTE, À1. Procé<strong>de</strong>r aux analyses <strong>de</strong>s stratégies <strong>de</strong> transport et <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong>pauvreté et en adopter les résultats afin <strong>de</strong> les intégrer dans les politiqueset stratégies nationales <strong>de</strong> transport et <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté.2. Intégrer les traités re<strong>la</strong>tifs aux corridors régionaux et les conventions internationalessur les transports dans les légis<strong>la</strong>tions nationales, et éliminerl’ensemble <strong>de</strong>s barrières non physiques.3. Prendre les mesures nécessaires pour mettre en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s mécanismes <strong>de</strong>financement et <strong>de</strong> gestion durables <strong>de</strong>s infrastructures et <strong>de</strong>s services <strong>de</strong>transport.4. Prendre <strong>de</strong>s mesures spécifiques en vue d’assurer le financement durableet <strong>la</strong> gestion appropriée du réseau routier.5. Adopter <strong>de</strong>s mesures adéquates pour instaurer un cadre national <strong>de</strong> suiviet d’évaluation du secteur <strong>de</strong>s transports nécessaire à son efficacité et à sapérennité.6. Privilégier et appliquer une approche intégrée et multisectorielle <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécuritéroutière considérée comme une question socio-économique majeure.7. Faire en sorte que toutes les activités et initiatives <strong>de</strong> mise en œuvre intègrent<strong>de</strong>s mécanismes appropriés pour associer les femmes à <strong>la</strong> gestion dusecteur et répondre à leurs besoins et préoccupations.8. Appuyer les coordonnateurs nationaux du SSATP dans leur rôle <strong>de</strong> coordinationet <strong>de</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s activités du SSATP au niveau national.Adopté à Bamako, le 17 novembre 200568

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!