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La Clé de la Libération (pdf) - Ajahn Chah

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vous les abandonnerez. Ces choses doivent être connuescomme elles sont en réalité. Tant que vous ne connaissez pasles choses selon <strong>la</strong> vérité vous n’avez pas <strong>de</strong> choix que <strong>de</strong>souffrir. Vous ne pouvez pas les lâcher. Mais une fois que vousavez pénétré <strong>la</strong> vérité et comprenez comment sont les choses,vous voyez ces choses comme trompeuses. C’est ce quevou<strong>la</strong>it dire le Bouddha lorsqu’il expliquait qu’au fond, l’espritqui a vu <strong>la</strong> vérité <strong>de</strong> « comment sont les choses » est vi<strong>de</strong>, il est<strong>de</strong> façon inhérente démêlé <strong>de</strong> tout. Il n’est pas né enappartenant à quelqu’un et il ne meurt pas en appartenant àquelqu’un. Il est libre. Il est c<strong>la</strong>ir et radieux, libre <strong>de</strong> touteimplication avec <strong>de</strong>s affaires et sujets extérieurs. <strong>La</strong> raison pour<strong>la</strong>quelle il s’empêtre dans les affaires externes est qu’il estinduit en erreur par les sankharas et le sentiment <strong>de</strong> soi.Le Bouddha nous a enseigné à regar<strong>de</strong>r attentivementl’esprit. Au début, qu’y avait-il ? Il n’y avait en fait rien. Leprocessus <strong>de</strong> naissance et <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir et ces mouvements <strong>de</strong>l’esprit ne sont pas nés avec et ne meurent pas avec. Quandl’esprit du Bouddha rencontrait <strong>de</strong>s objets <strong>de</strong> l’esprit agréables,il ne s’en ravissait pas. Au contact d’objets <strong>de</strong> l’espritdésagréables, il ne leur est pas <strong>de</strong>venu contraire – parce qu’i<strong>la</strong>vait une connaissance c<strong>la</strong>ire et une vision pénétrante <strong>de</strong> <strong>la</strong>nature <strong>de</strong> l’esprit. Il y avait <strong>la</strong> connaissance pénétrante que tousces phénomènes n’ont pas <strong>de</strong> véritable substance oud’essence propre. Il les vit comme aniccam, dukkham, anatta etmaintint cette vision pénétrante et profon<strong>de</strong> pendant toute sapratique.C’est <strong>la</strong> connaissance, le fait <strong>de</strong> connaître, qui discerne <strong>la</strong>vérité <strong>de</strong> comment sont les choses. <strong>La</strong> connaissance ne <strong>de</strong>vientpas ravie ou triste à cause <strong>de</strong>s choses. <strong>La</strong> condition « d’êtreravi » c’est <strong>la</strong> « naissance » et <strong>la</strong> condition « d’être endétresse » c’est <strong>la</strong> « mort ». S’il y a mort il doit y avoirnaissance, s’il y a naissance il doit y avoir mort. Ce processus<strong>de</strong> naissance et <strong>de</strong> mort est vatta – le cycle <strong>de</strong> naissance et <strong>de</strong>mort qui continue sans fin.9

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