L'agroforesterie dans les autres pays européens - INRA Montpellier

Perte de prés-vergers en Europe centraleDisparition des arbres fruitierde haute tige en Suisse(Hertzog 2003)Streuobst en Baden-Wurttemberg 1890 - 1990(Herzog & Oetmann 2001)

Europe centrale : prés-vergersBetteravePatatesesAvoineLuzerne

La Dehesa (Montado au portugal) est leplus important système agro-silvopastoralen Europe. Il se rencontre enEspagne et au Portugal, et couvre environ3 millions d’hectares de chênes espacésavec des pâturages et des cultures defourrages ou de céréales .Espagne

Espagne - DehesaLa Dehesa est cultivéerégulièrement avec des céréalesou des cultures fourragères. Engénéral, une exploitation estdivisée en quartiers, qui sontcultivés chacun à son tour, etlaissés en jachère entre-temps.

Spain - dehesasLabouré l’année e précédenteRécolté en marsEnsuite maintenu en jachère plusieursannées

Spain – livestock production’ombre et le fourrage bénéficient baux chèvres, bovins, ovins et chevaux

Spain - dehesasLa Dehesa produitégalement du bois dechauffage, du liège, dugibier, et des champignons

Agroforesterie en Italie - PiedmontUne agroforesterie du peuplier existe encore dans certaines zones dela vallée du Pô

Agroforesterie en Italie - CentreOaks (Quercus pubescentsn and Q. cerris) intercroppedwith wheat in Central Italy (Latium Region)Oaks (Quercus pubescent and Q. cerris)intercropped with wheat in Central Italy (LatiumRegion)Cork oaks (Quercus suber) intercropped with oats inSardinia Island.Olive trees (Olea europea) intercropped with wheatin Central Italy (Latium Region)Une agroforesterie avec des céréales se rencontre encore dans de

Agroforesterie dans le sud de l’ItalielCommon walnut (Juglans regia) intercropped withvegetables and with drip irrigation in Southern Italy(Basilicata Region)Common walnut (Juglans regia) intercropped withvegetables in Southern Italy (Campania Region)Oaks (Quercus pubescents) intercropped with barley inSouthern Italy (Basilicata Region)Des noyers et des chênes sont associés à des céréales ou du maraîchage

Grèce- essais récents rinitiés s par le projet SAFE

llemagne : essais récents rinitiés s par le projet SAFENos partenaires allemands ont mis en place des parcelles agroforestièresavec des arbres disposés en arc de cercle, pour créer des paysagesoriginaux, avec des cultures intercalaires colorées (Phaselia, lupins, soucis)

ollande : essais récents rinitiés s par le projet SAFEPlantations d’arbres espacés de 30 x 4 m avec culture de patates

Grande-Bretagne– culture intercalaire dans lespeupliersOn trouvait des parcelles agroforestières dans le Hereford et leCambridge jusque dans les années 1980.De nouvelles parcelles avec peuplier, frêne, noyer et merisier ont été

Grande-Bretagne– systèmessilvopastorauxBeaucoup de pratiques traditionnelles avec des ovins et desbovines dans des boisements clairs ou des plantations

Des arbres espacés s enrichissent le paysage

Wide-spaced trees are valued in thelandscape

Obstacles à l’adoption de l’AFl: le point de vue des agriculteurs• Les agricultures sont réticents rpour les raisons suivantes :• Faibles aides dans le règlement r1257/99 (baisse des primes auxcultures, aides à la plantation réduites rau pro-rata rata du nombred’arbres plantés s en comparaison avec les plantations forestières,res,non éligibilité aux paiements agri-environnementaux);• Classification des parcelles plantées en forêt t (baisse de lafiscalité foncière, mais baisse de la valeur foncière etirréversibilitversibilité);• Crainte de problèmes phytosanitaires;• Crainte de dégâts aux drains agricoles;• En cas de fermage, les arbres appartiennent au propriétaire• Incertitudes sur les techniquestechniques, les rendements, , et le travailrequis;• Incertitudes sur les marchés s du bois;• Crainte sur la qualité du bois des arbres agroforestiers;• Scepticisme des conseillers agricoles et forestiers;• Difficulté pour faire les démarches administratives en cas dedemande d’aidesdaides.

Les obstacles à l’adoption adoption de l’agroforesterie: le pointde vue de l’administrationl• Les autorités s sont en général gréticentes rparce que :• Pas de réglementation forestière européenneenne (la filière forêt t n’est npasinscrite dans la constitution• Peu de mention de l’agroforesteriedans le plan stratégique forestiereuropéen en (1999)• Peu de connaissances techniques, , aussi bien sur les systèmes traditionnelsque modernes• Difficulté à imaginer un système de subventions (« si c’est csi génial, gy-a-t-yil besoin de subventions? »)• Beaucoup de pays n’autorisent pas des exceptions aux règles, rmême m me pourdes projets expérimentaux• Le statut cadastral des parcelles et les aspects de fiscalité foncière sontsouvent un frein• Peu de communication entre les services agricoles, forestiers etenvironnementaux• Les ministères de l’agriculture lveulent protéger l’espace lagricole .• Les ministères forestiers ne croient pas qu’il soit possible de planter avecsuccès s des arbres à large espacement pour produire du bois de qualité.• Les ministères de l’environnement ln’aiment npas les arbres alignés, , lesentretiens intensifs, le désherbage ddes plantations.• La croyance que l’UE ne le permet pas. . (par exemple : « l’UE souhaite queles plantations d’arbres dréduisent rla production agricole »).

oici-le paysage rural Européen du futur? ?La mécanisation, mles subventions à l’arrachage des arbres,les paiements aux cultures, et la spécialisation desexploitations ont favorisé les cultures pures.Des systèmesagroforestiers sont toujours fréquents dansles régions rméditerranmditerranéennes, ennes, mais ils ont pratiquementdisparu du reste de l’Europe. l.Les arbres favorisent la diversité biologique et le paysage,mais dans les zones agricoles intensives, les paiementsagri-environnementaux ou les aides forestières ne serontpas capables d’inciter dles agriculteurs à planter des arbresDans ces zones agricoles intensives, l’agroforesterieestrentable, sous diverses formes (haies, alignements d’arbresdde qualité…é…)

Ne serait-ce pas mieux avec de l’agroforesterie• L’AF est favorable à la biodiversité, à la stabilité (résiliencsiliencface aux perturbations), mais on manque cruellementd’études scientifiques• Les modèles biophysiques montrent que, en l’absenceltotale de subventions, l’agroforesterieest l’option lla plusrentable dans beaucoup de régionsr• Les modèles de simulation des parcelles AF peuvent êtrecouplés s avec des modèles d’exploitations dagricoles, et avedes modèleséconomiques qui incluent les règles radministratives .• Il faut assouplir les règles rd’attribution ddes aides pourpermettre aux agriculteurs d’expdexpérimenterl’agroforesteri

La France en avant de tous• La France a pris une avance significative pour l’él’étude del’agroforesterie. . L’expLexpérience française aise est regardée e avecattention par les partenaires Européens.• Les différents pays Européens ont des approches variéesde l’agroforesterie. . L’article L41 du nouveau RDR vapermettre à chaque Etat ou chaque région rde recréer er despaysages agroforestiers sans sacrifier les productionsagricoles.