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Bonne année 2007 - Indochine, l'insurrection du 19 ... - fncv.com

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78 e ANNÉE – N° 407 – DÉCEMBRE 2006 – 2,00 €ORGANE DE LA « FÉDÉRATION NATIONALE DES COMBATTANTS VOLONTAIRES »(<strong>19</strong>14-<strong>19</strong>18, <strong>19</strong>39-<strong>19</strong>45, RÉSISTANCE, T. O. E., A.F.N. ET MISSIONS EXTÉRIEURES),MEMBRE DE LA FÉDÉRATION NATIONALE ANDRÉ MAGINOT-GR2, AFFILIÉE À L’U. F. A. C.Créée en <strong>19</strong><strong>19</strong> (JO n° 23 <strong>du</strong> 24/01/<strong>19</strong><strong>19</strong>) Reconnue d’utilité publique (Décret <strong>du</strong> 29 mars <strong>19</strong>60, JO <strong>du</strong> 02/04/<strong>19</strong>60)SIÈGE SOCIAL : 9, rue de Mazagran, 75010 PARIS - Tél. : 01 47 70 01 69 - Fax : 01 45 23 08 38 - C.C.P. : 1315.89 M PARISADRESSE POSTALE : F.N.C.V. - B.P. 33 - 75462 PARIS CEDEX 10 – www.<strong>fncv</strong>.<strong>com</strong> – Ouvert <strong>du</strong> lundi au jeudi de 9 h à 17 h.GROUPER LES HOMMES ET LES FEMMES QUI VOLONTAIREMENT ONT OFFERT LEUR VIE POUR SAUVEGARDER LES DROITSET LA LIBERTÉ DE LEUR PATRIE ET SACRIFIE, DÉLIBÉRÉMENT, LEURS INTERÊTS PERSONNELS À L’INTÉRÊT GÉNÉRAL.BONNE ANNÉE<strong>2007</strong>INDOCHINE, l’insurrection <strong>du</strong> <strong>19</strong> décembre <strong>19</strong>46...de la guerre larvée à une guerre ouverte... (page 29)


TOUT ESPOIR N’EST PAS PERDU !Inauguration à BAMAKO (Mali)guidé l’action extérieure de la France et permisde créer les bases des fraternités d’aujourd’hui.En bref :• l’unité des provinces ou des peuples concernéspar ces actions ; contribuer à leur cohésion,c’est jeter les bases de la paix ;• le recours à la mémoire, non des drames• le <strong>com</strong>bat <strong>com</strong>mun pour la liberté, des Américainsde l’escadrille La Fayette dès <strong>19</strong>14 auxA l’occasion <strong>du</strong> centenaire <strong>du</strong> Palais <strong>du</strong> Gouvernement<strong>du</strong> Mali, a été inaugurée le 26 mai2006 à Bamako, la statue d’un ancien gouverneur<strong>du</strong> Soudan français (regroupant à l’époqueun huitième <strong>du</strong> continent africain), le généralEdgar de Trentinian.Ainsi demeure, en ce haut lieu d’un pays ami etpar la volonté d’un peuple qui sait se souvenir, unnouveau symbole de ce que la France a suac<strong>com</strong>plir de plus positif dans son action outremer.Cet événement s’est ac<strong>com</strong>pli dans la pluschaleureuse ambiance.Le président de la République AmadouToumani Touré, quivenait de dévoiler aveclui le nouveau monument,a invité Jacquesde Trentinian, petit-fils<strong>du</strong> général, à direquelques mots poursouligner la significationde ce geste.Jacques de Trentinian,a évoqué les valeursqui, de l’intervention enAmérique en 1780 àl’action de son grandpèreau Soudan, onttirailleurs soudanais contribuant avec tant d’ardeurà nos luttes contre la barbarie menaçantl’Europe et le Monde ;• la capacité à dialoguer, plus particulièremententre la France et leMali, par la langue quileur appartient en <strong>com</strong>mun.Prononcée devant leshautes autorités <strong>du</strong>pays et les représentants<strong>du</strong> corps diplomatique,cette allocutiona reçu bon accueildes personnalités présenteset des médias<strong>du</strong> pays.J.G.Encadrés en couverture :En bas à gauche : Ho Chi Minh entouré <strong>du</strong> Général Leclerc et de Jean SaintenyAu centre : Ho Chi Minh, Proclamation <strong>du</strong> 2 septembre <strong>19</strong>45En bas à droite : Général Leclerc et Chef et bataillon Massu en CochinchinePrésident fédéral : Jacques Gagniard • Président délégué : Jacques PotaschmannVice-présidents : Jean Audic, Jean Forestier, Lucien ThibautSecrétaire général : André Armengau • Trésorier général : Max FlanquartSecrétaire administrative : Marie-Ange GarsztkaLe directeur de la publication : Monsieur Jacques GAGNIARD • Imprimerie Nouvelle - Société Angevin - 12, rue de Bellune - 79000 NIORT2


CONSEIL D’ADMINISTRATION DU 4 OCTOBE 2006Le quatrième conseil d’administrationde l’<strong>année</strong> s’est tenu salle Jacquinot surle domaine de la Grande-Garenne àNeuvy-sur-Barangeon.Administrateurs titulaires présents :Jean-Claude ADRIAN, André ARMEN-GAU, Jean AUDIC, Jean-Marie BAR-VEC, Lucien BUTIN, Willy CHAVE,Jacques FERCOQ, Max FLANQUART,Jean FORESTIER, Jacques GAGNIARD,Colette GERARD, Joseph GIRARD,François GOETZ, Paul GROUBET,Clément HERBRETEAU, Jean LEFEVRE, Paulette LEVALLEUR, GérardMANGIN, Alexandre OGER, JacquesPOTASCHMANN, Jacques SCHALLER,Jean-Baptiste SCELLES, Lucien THI-BAUT.Administrateurs titulaires représentés :André BERARDET, Daniel CASTAGNOS,Gérard CLAMENS, Jean GERBIER,André MARSOT, Etienne RAUJOUAN,Daniel TOLDO.Administrateurs titulaires excusés :Pierre CERUTTI et Jacques CHAURIN.Administrateur honoraire présent :Jean BARRAUD.Administrateurs honoraires excusés :Guy BENSIMON, Yves KUNZ, Jean-Jacques LE CORRE, Alexandre LEGER,Jean MONIOT, Ferdinand POINT, YvesSANCHEZ, Raymond THIEBAULTGisèle VERLAINE et Joseph VINCENT.Sur 35 administrateurs titulaires, 23sont présents, 7 représentés et deuxexcusés.Les conditions de l’article 6 des statutssont remplies : le conseil peut valablementdélibérer.Néanmoins, le président fait part desa déception et de sa désapprobationsur le fait que trois administrateursn’aient pas cru devoir s’excuser pourleur absence, de surcroît non motivée.* * *Après répartition des pouvoirs reçusau siège fédéral, le président JacquesGAGNIARD proclame l’ouverture de laséance à 16 heures en souhaitant labienvenue aux administrateurs présents,et en particulier à Alexandre OGER(4900), élu lors <strong>du</strong> congrès national2006.Assistant à son premier conseil, leprésident lui demande de se présenterpuis fait observer un moment derecueillement à la mémoire de nos <strong>19</strong>4<strong>com</strong>pagnons décédés depuis le 1 er janvier2006.Nous passons à l’ordre <strong>du</strong> jour rappelépar le secrétaire général.1 - Approbation des procès-verbauxdes réunions <strong>du</strong> conseil d’administrationdes 2 et 3 mai 2006 à Hoenheim(Bas-Rhin) :Les <strong>com</strong>ptes-ren<strong>du</strong>s ont été publiésdans le n° 404 de notre journal. Lesecrétaire général, André ARMENGAU,n’en fait donc pas lecture et on passe auvote. Aucune observation n’étant présentée,ceux-ci sont adoptés à l’unanimité.2 - Exposé <strong>du</strong> trésorier fédéral sur lasituation financière de la F.N.C.V. :Le trésorier général, Max FLAN-QUART, fait le point <strong>com</strong>ptable arrêté au1 er janvier dernier.Il précise que la trésorerie est en équilibregrâce au versement des cotisations2006.La fin d’<strong>année</strong> devrait donc être financièrementsatisfaisante si les présidentsversent, à l’occasion de ce séminaire, lesolde de ce qu’ils doivent.Cette situation permet de renouveler,pour la cinquième fois, l’opération « colisde Noël ».A une question posée par le colonelWilly CHAVE, le trésorier répond questatutairement la cotisation est <strong>du</strong>e,chaque <strong>année</strong>, avant fin mars. JacquesGAGNIARD estime anormal qu’au moisde septembre, seulement 80 % des cotisationssoient rentrées. “Aux présidentsde s’organiser et d’être un peu plusfermes.En ma qualité de président départemental,je peux vous préciser que 100 %des cotisations sont encaissées. Sinécessaire, mon trésorier prend contactavec Marie-Ange pour lui signaler lesretardataires qui ne recevront plus lejournal.Croyez bien que ceux qui sont intéresséspar la revue prennent vite contactavec le siège national ou avec mon trésorieret régularisent leur situation !”A une question sur la mise en place <strong>du</strong>prélèvement automatique des cotisations,le président répond que c’est unsujet à étudier.Le seul problème, c’est qu’il n’y auraitplus aucun contact entre la Fédération etl’adhérent, hormis “Les Volontaires”.3 - Ré<strong>com</strong>penses :André ARMENGAU passe au pointsuivant inscrit à l’ordre <strong>du</strong> jour.Sur proposition des présidents départementauxou de leurs représentants,4


Conseil d’administration <strong>du</strong> 4 octobre 2006 (suite)il est demandé une médaille d’orpour :- André HUBY, ancien FFI né en<strong>19</strong>23, adhérent depuis <strong>19</strong>84 à la sectionde Loire-Atlantique, qui a reçu lamédaille d’argent en février <strong>19</strong>99.- Yves MANGEONJEAN, membre <strong>du</strong>conseil d’administration des Vosgesdepuis son entrée à la FNCV en <strong>19</strong>90.C’est un élément toujours volontaire,méritant, sérieux et jovial qui donneentière satisfaction. Il a reçu la médailled’argent en février 2001.renseignementsau profit desalliés à partir de<strong>19</strong>43. Il a reçu lamédaille d’argenten février<strong>19</strong>99.- <strong>du</strong> fait deson aide dansl’organisation <strong>du</strong>congrès nationalavec son présidentJacquesPOSTASCH-MANN, il estdemandé une- Lucien GROSDEMANGE, adhérentdepuis <strong>19</strong>52. Il est trésorier départementalde la Moselle et a reçu lamédaille d’argent en <strong>19</strong>95.- André COUVERT, président déléguéet trésorier département de l’Oisequi assure le bon fonctionnement de lasection depuis l’élection <strong>du</strong> présidentnational Jacques GAGNIARD. Il mènedes actions de mémoire très efficacesen témoignant dans des établissementsscolaires sur l’activité clandestine demédaille d’or àtitre exceptionnelpour le secrétairede lasection <strong>du</strong> Bas-Rhin, MaximilienLIOTTIER,adhérent depuis<strong>19</strong>99. Il a reçu lamédaille d’argenten 2002.Toutes ces médaillesd’or sontvotées à l’unanimité.Par ailleurs, lesecrétaire général indique que sur propositiondes membres <strong>du</strong> <strong>com</strong>ité directeur,une médaille d’argent sera remise auprésident fédéral lors de la cérémonieaux couleurs jeudi prochain.4 - Questions diverses :Le président évoque brièvement lasituation de la section des Pyrénées-Atlantiques, dont le président, contestépar certains membres de son conseild’administration, vient de nous adressersa démission. Il rappelle à ce sujet, qu’ilest vivement déconseillé de cumuler lesfonctions de président et de trésorier.A la suite d’un échange de vues relatifà la sortie d’“Indigènes”, le présidentémet le souhait que le ministère de laDéfense réagisse rapidement sur lesproblèmes évoqués dans ce film, qui nesont pas nouveaux pour le monde <strong>com</strong>battant.Puis, le président national clôture leprésent conseil d’administration à 18 H 15en précisant qu’à 18 H 30 se tiendra uneréunion <strong>du</strong> bureau fédéral.5


SÉMINAIRE DES PRÉSIDENTS 2006NEUVY-SUR-BARANGEONCe mercredi 4 octobre 2006, leprésident national, Jacques GA-GNIARD, ouvre la première séance<strong>du</strong> séminaire des présidents à 9 H.Il souhaite la bienvenue aux responsablesdépartementaux ainsi qu’àceux qui les ac<strong>com</strong>pagnent. Ildemande d’observer un moment derecueillement à la mémoire des <strong>19</strong>4 adhérents décédés depuisjanvier 2006, avec une pensée particulière pour le généralAlbert MEYER, administrateur national, décédé le 6 mai, pourPhilippe PINCHON, membre honoraire de notre conseil d’administration,décédé le 28 juillet, pour le président de la section2705 (Gaillon & environs), décédé en mai dernier ainsi quepour Joseph GHANNAM que les habitués de Neuvy-sur-Barangeon connaissaient bien, puisque c’était l’ancien directeurde la Grande Garenne décédé cet été.Le président GAGNIARD reprend la parole. “Vous connaissez,<strong>com</strong>me moi, l’importance que tient un séminaire des présidentsdans la vie de la Fédération. C’est là que les hommes etles femmes de terrain ont la possibilité de s’exprimer. Au siègenational, nous avons besoin de savoir quels sont les matèriauxqui constituent l’édifice. La FNCV est <strong>com</strong>posée de toutes lescellules que sont nos sections départementales, garantes de lasurvie de notre association. Cela permet également au bureaudirecteur de faire passer les messages importants et de colleraux événements <strong>du</strong> moment. L’avenir <strong>du</strong> monde <strong>com</strong>battant,dont nous sommes une <strong>com</strong>posante, mérite certainement denotre part cette attention particulière.Il y a eu, cette <strong>année</strong>, un renouvellement significatif au sein des<strong>com</strong>missions permanentes des offices départementaux desanciens <strong>com</strong>battants ainsi que dans les conseils d’administration.Je vous avais encouragé à faire partie des <strong>com</strong>missions“mémoire” et “solidarité”. Dans certains départements, ces électionssont faites, dans d’autres elles sont en cours. Le nombrede responsables de la FNCV qui ont intégré ces <strong>com</strong>missionsdépartementales est important et je m’en félicite. Bon séminaireà tous…”Puis, le président national invite à la tribune Michel ALHÉ-RITIÈRE, président de la section de la Côte d’Or, à nous parler<strong>du</strong> prochain congrès national qu’il a accepté d’organiser àDijon les 22, 23 et 24 mai <strong>2007</strong>. Il nous expose son programmeet nous fait part des divers contacts qu’il a déjà pris à ceteffet (voir le bulletin d’inscription dans le présent journal).« Notre section souhaite vivement que vous veniez nombreux àce congrès. Croyez-moi, vous ne le regretterez pas ! Nous vousremercions par avance de votre présence et vous assuronsque nous ferons tout pour que votre séjour soit le plus agréablepossible. »Le secrétaire général, AndréARMENGAU, indique que 134 personnessont inscrites à ce séminaire.Pour la première fois, la totalitédes membres présents sont logésdans l’enceinte même de la Grande-Garenne.Nous le devons àM. LLEDOS, directeur par intérimde la Maison d’accueil de la FNAM, qui a bien voulu mettre ànotre disposition la totalité des chambres. Nous l’en remercionsbien vivement.Puis André ARMENGAU donne quelques indications relativesaux relations entre les présidents, secrétaires et trésoriers desection et le secrétariat général de la FNCV. “Malgré mesinterventions lors des précédents séminaires, je me voisencore dans l’obligation de rappeler certaines règles. Lesdemandes d’admission sont souvent mal écrites, le code postalet le nom de la localité de résidence sont parfois omis, lesnoms des futurs adhérents sont généralement mal orthographiés.Quant aux photographies d’identité, elles ne doiventpas être agrafées et il est préférable d’inscrire le nom derrièreau stylo à bille et non pas au feutre. Concernant les demandesde médailles fédérales, la plupart <strong>du</strong> temps nous n’avons pasde numéro d’ordre, le nom des récipiendaires est mal orthographié,le mérite de la personne pour les demandes demédaille d’argent et d’or n’est pas mentionné. Lors de la transmissiondes articles à faire paraître dans “Les Volontaires”, lesdates des assemblées générales sont parfois omises, les photosdoivent être de bonne qualité et non pas sc<strong>année</strong>s, lesarticles sont à rédiger sur <strong>du</strong> papier blanc sans entête au rectouniquement et doivent être condensés au maximum. Parailleurs, nous ne pouvons pas accepter d’articles déjà parusdans la presse, car nous n’avons pas le droit de les diffuser etce n’est pas à nous d’en extraire un article… d’autant quecelui-ci pourrait ne pas correspondre à ce que vous souhaitez.Faites des phrases avec un sujet, un verbe et un <strong>com</strong>plément.Il n’y a rien de plus désagréable que de lire un texte en styletélégraphique. Dans un tout autre domaine et à la suite denombreuses questions qui me sont posées régulièrement, jevous rappelle que lors <strong>du</strong> rejet d’une demande de décorationofficielle, vous avez deux mois pour contester cette décision.Si vous laissez passer ce délai, il n’y a plus qu’une solution,faire un recours gracieux qui sera soumis au bon vouloir decelui qui a pris la décision… Si par exemple vous avez un rejetconcernant une demande de CCV et que vous estimez quel’intéressé peut y prétendre, adressez-moi tout de suite lesphotocopies de toutes les pièces versées au dossier et de ladécision. Je vous indiquerai si oui ou non celle-ci est justifiéeet quelle est la marche à suivre. Mais, encore une fois, on nepeut faire valoir nos arguments que dans les délais légaux derecours contentieux, fixés à deux mois. Jusqu’à présent, tousles recours que nous avons présentés ont été gagnés.Attention, je ne ferai un recours que pour ceux qui peuventeffectivement prétendre à la décoration demandée.”Puis le secrétaire général rappelle que le ravivage de laFlamme par la F.N.C.V. aura lieu jeudi 26 octobre prochain. Ilsera précédé d’un dépôt de gerbe au Mémorial <strong>du</strong> Mont-Valérien. Par ailleurs, un repas est prévu après le ravivage aurestaurant Monte-Carlo. Cette <strong>année</strong>, Jacques SCHALLER,président départemental de Seine-et-Marne, a accepté quequelques membres puissent s’ajouter à son groupe qui déjeuneradans un mess situé aux environs <strong>du</strong> Mont-Valérien. Vousrecevrez les modalités d’inscription aux repas et le programmede cette journée la semaine prochaine.Pierre CERUTTI,administrateur national,chargé <strong>du</strong> site “Internet”de la Fédération“En ce début d’octobre 2006, ilapparaît que les statistiques de fréquentation<strong>du</strong> site de la FNCVwww.<strong>fncv</strong>.<strong>com</strong> sont les suivantes : <strong>année</strong> 2001 : 0 (période de6


Séminaire des Présidents 2006 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)Nous développons un site Internet propre à la section et espéronsmieux nous faire connaître. Cela demande une organisationet beaucoup de travail.”Jacques GAGNIARD (JG) : “Effectivement, il y a des efforts àfaire pour recruter des anciens OPEX. Mais il faut avoir à l’espritqu’ils ont un mode de pensée et une manière de fonctionnerassez différents de ceux de notre génération. A nous, lesplus anciens, de savoir les accueillir.”7500 – PARISRenaud SEGALEN,vice-président départemental“Cette <strong>année</strong> notre effectif s’estmaintenu, surtout grâce à uneaction efficace de recrutement denotre président, Alain BATAILLON DEBES, notamment lorsdes nombreuses cérémonies patriotiques nationales auxquellesil participe toute l’<strong>année</strong>.Au plan <strong>du</strong> fonctionnement général, citons les permanenceshebdomadaires qui sont parfaitement tenues par notre présidentdépartemental aidé de Claude MIAS et Emile BAILLEAU.Notre porte-drapeau, Louis ROUSSET, est présent plusieursfois par semaine lors <strong>du</strong> ravivage de la Flamme ainsi qu’auxcérémonies nationales. Nous pouvons le remercier chaleureusementpour ses activités exceptionnelles. Nos déjeunersmensuels ont lieu le 3 ème mercredi <strong>du</strong> mois au restaurant“Médova”. Vous y êtes les bienvenus. Enfin, nous organisonstoujours trois ou quatre sorties annuelles à offrir à nos adhérents.Au printemps dernier, un voyage de deux jours àBruxelles et ses environs a remporté un franc succès.Le 21 novembre 2006 une visite de Radio France est prévue.Nous devons y voir, en outre, la récente repro<strong>du</strong>ction <strong>du</strong>bureau dans lequel le général DE GAULLE prononça son discourshistorique <strong>du</strong> 18 juin <strong>19</strong>40.Nous avons en projet une sortie de printemps de deux jourssur l’Ile de Jersey. Que les amateurs éventuels n’hésitent pasà nous contacter...”JG : “Je n’ai pas caché ma grande déception quand AlainBATAILLON DEBES n’a pas été réélu dans le cadre <strong>du</strong> tierssortant <strong>du</strong> conseil d’administration national. J’ai pris cela pourun désaveu d’une partie de mon action puisque l’<strong>année</strong> précédentej’avais demandé aux administrateurs de l’élire viceprésidentnational. Dont acte…”7509 – ADHÉRENTS DIRECTSAndré ARMENGAU,secrétaire général, responsabledes adhérents directs“La section <strong>com</strong>pte à ce jour 215membres contre 204 l’<strong>année</strong> derniéreet nous avons per<strong>du</strong> huit<strong>com</strong>pagnons décédés depuis octobre dernier.Comme vous le savez, cette section regroupe les adhérentsrésidant à l’étranger et ceux qui demeurent dans des départementsoù nous ne sommes pas représentés, ainsi que ceuxqui ne souhaitent pas rejoindre une section locale pour des raisonsdiverses.Il est à noter que sur les dix-neuf adhérents nouveaux, la plupartont adhéré après la visite de notre site : ce sont essentiellementdes jeunes ayant servi en OPEX.La majeure partie des adhérents est à jour de cotisation à ladate d’aujourd’hui et en règle générale, la régularisation desimpayés intervient en fin d’<strong>année</strong>, après présentation desvœux par le secrétariat général qui administre cette section.Je tiens à remercier particulièrement tous ceux qui ont bienvoulu arrondir le montant de leur cotisation et bien sûr, ceuxqui nous adressent des dons tout au long de l’<strong>année</strong>, parfoisjusqu’à 500 euros, c’est le maximum que nous avons reçu dela part d’un responsable de notre Fédération qui tient à resteranonyme. Encore une fois, merci à eux.”JG : “Les militaires d’active sont en majorité inscrits aux adhérentsdirects car la vie en section leur semble difficilementconciliable avec leur mobilité professionnelle. La liaison avec laFédération n’est assurée que par le site Internet et le journal.Cela leur suffit mais ça ne veut pas dire qu’on ne les retrouverapas un jour ou l’autre dans les sections départementales. Jepense que ce n’est pour eux qu’une étape intermédiaire. Ilsconstituent le vivier des futurs dirigeants de la Fédération.”7600 – SEINE-MARITIMEGuy LORIN,président de section“Comme l’an passé, mon souci est toujourscelui <strong>du</strong> recrutement. Les trois adhésionsque nous avons faites cette <strong>année</strong>, dontdeux anciens résistants et un anciend’<strong>Indochine</strong>, <strong>com</strong>pensent les radiations pour non-paiement decotisation, mais ne suffisent pas à remplacer la démission etles deux <strong>com</strong>pagnons qui nous ont quittés pour l’au-delà.Pour les propositions d’adhésions, nous nous sommes inspirésde la lettre que le président François BUTEAU, de lasection des Deux-Sèvres, nous a lue l’<strong>année</strong> dernière. Malheureusement,celle que nous avons diffusée n’a pas eu le mêmeretentissement. Nous allons revoir sa présentation avant de larelancer.La section se réunit trois fois par an : en janvier ou févrierpour fêter les Rois, en mars pour notre assemblée généraleet avant l’entrée de l’hiver. La prochaine réunion se tiendrale <strong>19</strong> octobre.Côté relations avec les autres associations, nous n’avons pasde problème particulier. Nous adhérons au <strong>com</strong>ité d’ententedes associations patriotiques de Rouen et, avec deux étiquettes- ancien d’<strong>Indochine</strong> et <strong>com</strong>battant Volontaire -, jesiège au conseil départemental de l’ONAC dans deux <strong>com</strong>missions,celle de la solidarité, où je retrouve Henry OMANUSmon prédécesseur, et celle concernant l’attribution <strong>du</strong> diplômede porte-drapeau.Ayant été recon<strong>du</strong>it cette <strong>année</strong> au conseil départemental,j’espère être réélu dans ces deux <strong>com</strong>missions lors de laréunion <strong>du</strong> 18 octobre.”JG : “Votre souci numéro 1 est de freiner l’érosion des effectifs.La clef <strong>du</strong> problème est l’aboutissement de notre requêtesur la création de la barrette “missions extérieures” de la CCV.8


Séminaire des Présidents 2006 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)Le nombre de courriers électroniques reçu au siège de la partdes militaires d’active pouvant prétendre à cette décoration,est considérable. Ils nous demandent tous pourquoi la décisionsemblerait bloquée… Je crois qu’on finira par obtenirsatisfaction et, <strong>com</strong>me notre image est excellente à l’extérieur,on ne devrait plus avoir trop de crainte dans le domaine <strong>du</strong>recrutement.”7605 – ELBEUF & ENVIRONSBernard BADET,vice-président“Retenu auprès de son épouse quivient de subir de nouveau une opérationchirurgicale délicate, notreprésident, Daniel CROUILLEBOIS,m’a demandé de le remplacer.Notre section poursuit son bonhomme de chemin avec lesmoyens qui sont les siens, malgré le décès de cinq <strong>com</strong>pagnons,la démission de trois autres pour raison de santé etgrâce à l’adhésion de douze nouveaux membres. Notre effectifest de 58 adhérents aujourd’hui. Le recrutement devient deplus en plus difficile, sauf chez les sympathisants. Ceux-civiennent nous retrouver lors des repas clôturant certainescérémonies.Les subventions que nous recevons des municipalités et laquote-part des cotisations qui revient à la section ne suffisentpas pour couvrir nos dépenses de fonctionnement. Nousorganisons donc une loterie chaque fois que cela est possible.Notre dévoué porte-drapeau, Guy TOUQUES, nous représentele plus souvent possible aux cérémonies et manifestationsofficielles et nous répondons aux invitations des associationsamies.”JG : “Je vois que vous rencontrez les mêmes problémes quetout le monde. Mais votre effectif est en légère croissance,bravo.”7700 – SEINE-ET-MARNEJacques SCHALLER,président départemental“La défection importante de nosadhérents nous inquiète. Nous sommespassés de 300 en 2004 à 273cette <strong>année</strong>. Bien sur, l’âge, lamaladie, l’impossibilité de se déplacer,l’inscription de nombreuses veuves “pour nous faire plaisir”,la multitude d’associations d’anciens <strong>com</strong>battants… nousfont dresser un tableau bien noir.J’ai également de gros problèmes avec l’une des sous-sectionsoù l’on ne trouve plus de volontaires pour remplacer lesresponsables. Je déplore le peu d’aide apportée par bonnombre de nos camarades. Sans quelques indéfectibles<strong>com</strong>pagnons et amis, où irions-nous ?Malgré un certain pessimisme, nous gardons le moral. J’ai lachance d’avoir une secrétaire – trésorière qui se dépense sans<strong>com</strong>pter…”JG : “Vous avez quand même la chance d’avoir des unités militairesimportantes dans votre département. Il y a lieu deprendre contact avec leurs officiers de <strong>com</strong>munication, neserait-ce que pour leur dire que la FNCV existe.”7800 – YVELINESJean LE FÈVRE,président départemental“Je suis président des Yvelines mais en réalitéj’habite dans le Val-d’Oise. Venant deprendre ma retraite, j’ai donc pris quelquescontacts dans ce département qui devraientaboutir à quelques adhésions.Cette <strong>année</strong> nous avons fait un voyage en<strong>com</strong>mun avec la section de Seine-et-Marnequi a remporté un vif succès auprès desmembres. C’est la seule solution pour satisfaire nos adhérentscar une section <strong>com</strong>me la mienne ne peut plus seule assumerles déplacements de quelques jours.Notre section vieillit et cela s’en ressent dans nos activités.Espérons que de nouvelles recrues, plus jeunes, viendrontbientôt.”JG : “C’est une très bonne idée de vouloir recréer quelquechose dans le Val-d’Oise où l’on n’a plus de section structuréedepuis le décès de son président. Nous vous adresserons prochainementla liste des membres inscrits à la FNCV résidantdans ce département.”7900 – DEUX SÈVRESFrançois BUTEAU,président départemental“Je vous apporte le salut enthousiasteet l’amitié des Deux-Sèvres,ce département gravement touchépar la sécheresse et, dans unemoindre mesure, par une fièvrepré-électorale dont je me garderai bien, royalement, de vousentretenir.Permettez-moi, en préambule, de vous donner des nouvellesde mon prédécesseur, Maurice SAUVÉ, que vous avez vu sisouvent à cette tribune. Il lutte, avec le courage et la ténacitéqu’on lui connaît, pour rester longtemps encore des nôtres. Jevous transmets son fraternel et vibrant salut.Comme nous aurions aimé recevoir la lettre circulaire plus tôtpour l’analyser et répondre pleinement à vos questions ! Mespropos, préparés de longue date, ne répondront donc quepartiellement à votre attente, mais permettez à l’ancien quartier-maîtreradio que je suis de vous dire que dans les Deux-Sèvres nous naviguons sur la même fréquence que vous.Je veux donc attirer votre attention sur le mode d’élection desadministrateurs au conseil d’administration national. Nous,présidents départementaux, qui avons la charge d’élire lesadministrateurs, nous ne savons rien, ou pratiquement riendes candidats qui se présentent à nos suffrages. Défendrontilsnos points de vue ? Sont-ils en accord avec l’idée que sefont les départements <strong>du</strong> rôle de la FNCV, de sa façon derépondre à l’attente de nos adhérents ? Rien, dans la liste descandidats à la fonction d’administrateur, rien dans le courrierqui l’ac<strong>com</strong>pagne ne nous renseigne sur ces éléments qui(suite page 10)9


Séminaire des Présidents 2006 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)pourtant devraient déterminer notre vote. Ce ne sont pas lesaccumulations de présidences ou de décorations qui constituentun critère sérieux de choix. Nous voulons savoir pour quinous votons, car nous voulons voter avec tout le sérieux querequiert cette éminente action. Quant à moi, je me refuse, lorsde la prochaine élection, à tirer d’un chapeau, fut-il d’un hautde-forme,le nom d’un futur administrateur.Autre transparence élémentaire demandée, c’est la diffusion,au moins annuelle, dans le journal «Les Volontaires» <strong>du</strong> nom,de l’adresse, <strong>du</strong> numéro de téléphone et <strong>du</strong> courriel des présidentsdépartementaux.Notre autre préoccupation, c’est bien sûr la possibilité pournos <strong>com</strong>pagnons des missions extérieures de recevoir, le caséchéant, la croix de <strong>com</strong>battant volontaire. Je suis persuadé,et je vous l’ai écrit naguère, que le moment est venu de frapperfort sur la table des négociations pour obtenir gain decause. Malgré la mise en oeuvre de tous les moyens dont nousdisposons pour alerter nos élus nationaux, moyens que nousavons utilisés pleinement et avec succès dans les Deux-Sèvres, nous avons le sentiment que la situation reste désespérémentbloquée. Nous en avons assez, plus qu’assez deces renvois de balles d’un ministère à l’autre, de ces interminablesétudes d’impact budgétaire, de ces billevesées interministériellesqui nous mènent en bateau. Faudrait-il que nouspro<strong>du</strong>isions un film avec une très douteuse campagne de marketingpromotionnelle pour nous aussi nous faire entendre ?Il y a de l’élection dans l’air. C’est le moment d’agir, d’agir viteet fort, pour que satisfaction soit donnée à nos <strong>com</strong>pagnonsdes missions extérieures. Nous savons bien ce qu’il a fallufaire pour que naguère les <strong>com</strong>battants volontaires de Corée,d’<strong>Indochine</strong> et d’Algérie obtiennent cette croix que nous portonsavec une légitime fierté.Les <strong>com</strong>battants volontaires des Deux-Sèvres sont présentsau conseil départemental des ACVG. Ils sont présents à la<strong>com</strong>mission “Mémoire” ; j’en fais partie. Ce nouveau conseildépartemental sera mis en place officiellement mercredi prochainau cours d’une réunion constitutive, sous la présidenceeffective de Régis GUYOT, nouveau préfet des Deux-Sèvres.Dans un tout autre domaine, <strong>com</strong>me président de l’UDAC desDeux-Sèvres, j’ai voulu, avec l’aide de mes collaborateurs etamis, particulièrement avec celle <strong>du</strong> lieutenant-colonel FON-TAINE, vice-président de l’UDAC et ancien DMD, explorer etdévelopper au sein de l’UDAC, la connaissance <strong>du</strong> rôle desconseillers municipaux “correspondants défense”. Après ladisparition <strong>du</strong> service militaire, les correspondants défensesont un lien privilégié dans la relation armée - nation. Ils sontles interlocuteurs incontournables des autorités auxquellesnous avons affaire. Ils ont une mission dont on mesure mall’ampleur. Mais cette mission et les moyens d’action mis à leurdisposition, ou l’absence totale de moyens, sont hélas généralementignorés de la population et malheureusement aussi<strong>du</strong> monde <strong>com</strong>battant. Certains maires ne s’en préoccupentmême pas !Le Lieutenant-colonel FONTAINE et le <strong>com</strong>mandant SEGUINont réalisé, pour le <strong>com</strong>pte de l’Institut des Hautes Etudes dela défense nationale, une enquête remarquable de simplicité etde concision sur le sujet “Les conseillers municipaux, correspondantsdéfense, mythe ou réalité ?”. Il faut lire et faire lire cedocument. Il est essentiel pour <strong>com</strong>prendre le rôle méconnude ces artisans de notre défense nationale.”André ARMENGAU (AA) : “Suite à votre intervention de l’<strong>année</strong>dernière, il est effectivement prévu d’améliorer la présentationde la liste des candidatures au conseil d’administrationnational. Vous aurez une photo d’identité, un curriculum vitaele plus <strong>com</strong>plet possible ainsi qu’un exposé de leurs motivationspour chacun d’eux. Cela sera valable aussi bien pour lescandidats sortants que pour les nouveaux afin qu’ils soient surle même pied d’égalité.Par ailleurs, il serait hautement souhaitable que les futurs postulantsà ce poste assistent aux congrès nationaux et/ou viennentau séminaire des présidents se présenter de façon à cequ’on sache à qui l’on a affaire. Il faudra également insisterlourdement pour que les candidats à leur élection ou réélectionsoient au moins présents à l’assemblée générale qui les élit. Cen’est même pas toujours le cas !”JG : “La requête concernant la croix <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant volontaireaux OPEX ayant été actualisée, je vais vous en adresser unexemplaire. Je vous demande, dès réception, de l’adresser àvos députés et sénateurs. Il est essentiel qu’un message identiquesoit adressé à tous les parlementaires. Il faut que celabouge, et vite. Concernant la CCV, mon premier objectif est defaire obtenir cette barrette “missions extérieures” aux personnelspour lesquels le volontariat est incontestable. Une fois quel’on aura obtenu satisfaction, il sera alors possible de se battrepour les autres catégories de volontaires. Qu’est-ce qu’un<strong>com</strong>battant volontaire ? C’est un engagé volontaire qui a <strong>com</strong>battu!”8600 - VIENNEGuy GENET,président départementalComme l’<strong>année</strong> précédente, le président dela Vienne met en valeur ses talents de poèteen débutant son intervention par des digressionssur l’automne et l’espérance de vie quis’allonge. Il termine cependant et heureusement,par des mots d’espoir.“A ce jour, la section de la Vienne <strong>com</strong>pte 76 adhérents. Elleest assez stable pour l’instant malgré le grand âge d’une partied’entre-nous.Notre assemblée générale 2006 fut certainement la plus réussieavec la présence de 150 personnes, 39 drapeaux, deuxmaires, le DMD, le directeur de l’ONAC départemental, leconseiller général <strong>du</strong> canton, les présidents de l’UDAC de laVienne et des Deux-Sèvres, les présidents des sections FNCVde l’Indre-et-Loire et <strong>du</strong> Maine-et-Loire, André MOREAU etJean AUDIC.Le vote concernant la majoration de deux euros de la cotisationannuelle risque de nous poser des problèmes. Si je suisconscient de vos difficultés pour équilibrer votre trésorerie, jevous prie de croire que nos difficultés ne sont pas minces nonplus. Les frais engendrés par nos déplacements dans ledépartement et chez nos voisins à l’occasion de nos conseilsd’administration, de notre assemblée générale et <strong>du</strong> séminairedes présidents, les nombreuses sorties <strong>du</strong> porte-drapeau,l’édition de notre bulletin semestriel qui nous permet de resserrerles liens amicaux, de favoriser les contacts entre nous,tout cet ensemble est en grande partie à notre charge. La trésoreriede notre section ne peut se permettre les remboursementsde toutes nos dépenses qui sont de plus en plus conséquentespour les responsables. Dans la conjoncture actuelleoù les soucis sont quotidiens chez les retraités <strong>du</strong> fait d’unpouvoir d’achat de plus en plus restreint, surtout à l’approchede l’hiver, il serait, à mon humble avis, plus judicieux soit de10


Séminaire des Présidents 2006 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)ré<strong>du</strong>ire “Les Volontaires” à quelques pages, soit de faire troisparutions au lieu de quatre par an ou bien encore de revenir àune présentation plus modeste.Est-ce que la perte de trop nombreux adhérents sera <strong>com</strong>penséepar l’augmentation des cotisations ? Cette perte ne serat-ellepas néfaste à l’avenir de la FNCV ? Nous avons un idéal<strong>com</strong>mun, des objectifs <strong>com</strong>muns. Vous devez savoir <strong>com</strong>bientoute vie associative est difficile à contrôler et à maintenir enplace. Aussi, laissez-nous œuvrer pour que nos sectionssoient un havre de sérénité, de tolérance, d’amitié et de fraternité,sans préoccupations financières supplémentaires.”JG : “L’augmentation de la cotisation a été décidée aprèsconsultation <strong>du</strong> conseil d’administration et approbation dela dernière assemblée générale. Je ne reviendrai pas sur lesmotifs qui nous ont con<strong>du</strong>its à prendre cette décision. J’ai seulementconstaté, après coup, que toutes les associationsnationales similaires à la nôtre ont fait de même ces dernières<strong>année</strong>s, mais surtout que le taux de cotisation à la FNCV estl’un des plus faibles <strong>du</strong> monde <strong>com</strong>battant.”9000 – TERRITOIRE DE BELFORTPaul GROUBET,président départemental,“Le Territoire de Belfort, malgré sapetite taille, est toujours représentéet, je l’espère, <strong>com</strong>me il se doit. Lasection s’est agrandie de quatremembres recrutés de-ci, de-là, dans les départements voisins.Il serait souhaitable de pouvoir récupérer quelques journauxafin de les faire parvenir aux titulaires de la croix <strong>du</strong> <strong>com</strong>battantvolontaire, avec une fiche d’ac<strong>com</strong>pagnement (informationssur la FNCV, adresse, etc…), afin de mieux faireconnaître notre Fédération. Pourquoi pas à l’occasion desvœux de fin d’<strong>année</strong> ?…”AA : “Vous pouvez, sur simple appel téléphonique au siègefédéral, récupérer quelques journaux “Les Volontaires”. Jepense que François GOETZ pourra faire de même pour “LaCharte”.0100 - AINPierre COLOMB,président départemental“On entretient de très bonnes relationsavec la directrice de l’ONAC<strong>du</strong> département ainsi qu’avec toutesles amicales d’anciens <strong>com</strong>battants.Cette <strong>année</strong>, j’ai été élu au conseil départemental, à la<strong>com</strong>mission mémoire et à la solidarité. Les <strong>com</strong>battants volontairessont donc représentés dans tous les secteurs.La section fonctionne très bien et je le dois, entre autres, à montrésorier qui ne <strong>com</strong>pte pas son temps. Cette <strong>année</strong> nousavons organisé un voyage <strong>du</strong> côté <strong>du</strong> via<strong>du</strong>c de Millau.Malheureusement, nous avons per<strong>du</strong> notre porte-drapeau quiexerçait ses fonctions depuis <strong>19</strong>47. J’ai malgré tout eu lachance d’en trouver deux nouveaux.”JG : “Merci pour votre optimisme et de tout ce que vous faitespour faire tourner la section.”0200 – AISNERoger-Max BUSSENIERS,président départemental“Je suis le nouveau président de l’Aisne.L’<strong>année</strong> dernière nous <strong>com</strong>ptions 81 membres.Cette <strong>année</strong> 79.La section participe à la correction desdevoirs de mémoire <strong>du</strong> concours de laRésistance et la Déportation de l’Aisne et est présente dansdifférentes <strong>com</strong>missions de l’ONAC de l’Aisne.Cette <strong>année</strong>, nous avons proposé un candidat au poste d’administrateurfédéral en la personne de Colette GERARD. J’aieu la satisfaction de la voir élue.”JG : “Tout le monde se rappelle les interventions de votre prédécesseurà cette tribune <strong>du</strong> séminaire. Fernand LEBLOND nerestait pas plus de trente secondes à la tribune ! Sachez que lesiège fédéral se tient à votre disposition pour vous aider dansvotre charge de nouveau président départemental.”0300 - ALLIERBernard NINVIRTH,vice-président départementalLe président départemental, JosephGIRARD, présent au conseil d’administrationde la veille, n’a pu, pourraison de santé, rester parmi nousplus longtemps. C’est donc son vice-président qui parle aunom de la section.“Bien que le nombre d’adhérents soit en augmentation, celane règle pas tous les problèmes. Nos anciens n’ont pas prospectédans les grandes villes que sont Montluçon et Moulinsainsi que Vichy assez excentrée, ce qui occasionne de longsdéplacements. Pour obtenir la dernière adhésion, j’ai parcouru1 600 kilomètres. Cela coûte cher ! Pour plagier uncélèbre général, je dirais «encore une victoire <strong>com</strong>me celleciet nous sommes per<strong>du</strong>s !”.La trésorerie ne permet pas de rembourser les frais de déplacements.S’il n’y avait pas eu le legs consenti par l’un de nosmembres, nous n’aurions pas pu régler les cotisations ausiège fédéral. Comment en sommes-nous arrivés là alors que,sans être mirobolante la trésorerie était saine ? Nos prédécesseursne faisaient payer les veuves que 12 euros jusqu’à il y aun ou deux ans. Depuis elles règlent 14 euros et les nouvellesrecrues règlent plein tarif. L’<strong>année</strong> dernière, notre président,qui assumait également la charge de trésorier, vous a versé latotalité de la quote-part. La charge a été trop lourde pournous. L’<strong>année</strong> prochaine, si nous passons toutes les veuves à22 euros, il risque d’y avoir des démissions…Tout n’est pas tout noir puisque je viens de faire 22 nouvellesadhésions suite à la parution d’un <strong>com</strong>muniqué dansla presse locale.”JG : “Je suis conscient <strong>du</strong> fait d’avoir un pourcentage deveuves important peut poser des problèmes.”(suite page 12)11


Séminaire des Présidents 2006 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)1700 – CHARENTE-MARITIMEClaude PLASSERAUD-DESGRANGES,président départemental“Je vais essayer de brosser rapidementun tableau de ce qui s’est pro<strong>du</strong>itpour nous <strong>du</strong>rant l’<strong>année</strong> 2005-2006. Sur le plan des effectifs, nous notons une légère progressionavec 108 adhérents. Nous pourrions être plus nombreuxpuisque nous avons des éléments des armées de terre,de la marine et de l’air dans le département. Seulement, il y aun hic, car personne ne s’engage ou ne rengage pour unconflit donné mais seulement au titre d’un régiment. Ceux quisont volontaires pour une mission extérieure n’ont pas le droità notre prestigieuse décoration <strong>du</strong> fait que leur engagementou rengagement a été fait au titre de leur régiment. Aussi, <strong>du</strong>côté des jeunes, le recrutement est nul.Au point de vue trésorerie, nous sommes toujours aussipauvres. Parfois, nous sommes obligés de râler auprès desretardataires afin qu’ils règlent leur cotisation. Ils sont peu,mais ils sont “casse pieds” !Sur le plan des activités, nous bougeons… Nous avons tenuun stand FNCV à Royan lors de la semaine des associations etje peux vous dire qu’il y a eu <strong>du</strong> monde pour le visiter. Cecinous a permis de faire quelques recrutements. Nous projetonsde re<strong>com</strong>mencer en <strong>2007</strong>.Au plan social, 1 012 visites ont été faites cette <strong>année</strong> parM me COYAUD, vice-présidente chargée <strong>du</strong> service social, soità l’hôpital, soit en maisons de retraite ou encore au domiciledes intéressés. Notre congrès départemental a eu lieu àJonzac le 4 mars 2006 et a fait l’objet d’articles dans diversjournaux. Sans vouloir nous prendre pour des surhommes, jepuis vous dire que ce fut un franc succès.Nous nous entendons très bien tant avec les autorités civiles,militaires et religieuses qu’avec les administrations et les associationspatriotiques où nous sommes très souvent invités.Nous envisageons de réaliser notre prochain congrès départementalle premier samedi de mars <strong>2007</strong> à Chatelaillon-Plage.Nous souhaitons que notre association devienne encore plusimportante et plus attractive ; que l’on parle d’elle en bien etqu’elle puisse, avec son cœur de <strong>com</strong>battant volontaire, allersereinement vers un avenir prometteur.Pour terminer, je tiens à remercier tous mes adjoints, collaborateurset porte-drapeau pour le merveilleux travail qu’ils font.”JG : “Suite au courrier que vous m’avez récemment expédié,je demande à tous d’être attentifs à ne sortir les emblèmes dela FNCV qu’à bon escient. Ce n’est pas aux porte-drapeau dedécider où ils doivent se rendre. Il appartient au présidentdépartemental de choisir à quel moment notre emblème doitêtre présent ou pas. La sortie <strong>du</strong> porte-drapeau est une mission.Il faut que la présence de notre drapeau ait un sens.»1800 – CHEREric GEORGES,benjamin des présidents départementauxde la FNCV“En 2006, j’ai pris la présidence dela section <strong>du</strong> Cher. Elle se <strong>com</strong>posede 17 anciens de <strong>19</strong>39-<strong>19</strong>45, 8 d’<strong>Indochine</strong>,4 d’AFN et autant des missions extérieures. Notre portedrapeaua 34 ans. Cette <strong>année</strong> a été riche en joies puisqueplusieurs de nos membres on reçu de hautes distinctions.J’ai pour projet de mieux faire connaître la FNCV dans ledépartement et j’espère que tous les adhérents m’y aideront.”JG : “J’ai apprécié la présentation sur la situation de votre section.C’est très encourageant pour l’avenir. Il ne faut pas hésiterà aller dans le département de l’Indre car nous n’y sommespas représentés.”2100 – COTE D’ORMichel ALHÉRITIÈRE,président départemental chargé del’organisation <strong>du</strong> congrès national <strong>2007</strong>“Malgré la perte d’effectif <strong>du</strong>e au décès denombreux adhérents, nous nous maintenonsà 210 grâce aux nouveaux membresrecrutés à la suite <strong>du</strong> travail de prospectionentrepris depuis deux ans. Un courrieradressé aux <strong>com</strong>battants d’Extrême-Orient a permis l’arrivéede nouveaux adhérents qui ont <strong>com</strong>battu en <strong>Indochine</strong>.Malheureusement, nous nous rendons <strong>com</strong>pte que la FNCVest assez méconnue dans le département et il ne faut pas trop<strong>com</strong>pter sur l’aide des autres associations d’anciens <strong>com</strong>battants,même amies, car chacune prêche pour sa paroisse. Ilest nécessaire de puiser dans le vivier des OPEX, sans oublierl’apport substantiel des anciens de <strong>19</strong>39-<strong>19</strong>45, d’<strong>Indochine</strong> etd’AFN. Pour le recrutement, la presse est un moyen importantde <strong>com</strong>munication, y <strong>com</strong>pris les petits journaux locaux hebdomadairesou mensuels.L’AMEO (Association <strong>du</strong> Mémorial d’Extrême-Orient) a fait édifier,à Dijon, un monument inauguré l’an dernier. Vous avez pulire les articles parus à ce sujet dans “Les Volontaires” et “LaCharte” et admirer une photo de ce superbe mémorial. Les330 noms des “Morts pour la France” en <strong>Indochine</strong> et enCorée sont gravés sur l’une des faces de ce mémorial. Je suismembre de cette association à titre personnel et la FNCV 2100est également inscrite. Quelques dossiers de “Morts pour laFrance” ne sont pas encore <strong>com</strong>plets et, dès que tous serontrépertoriés, l’Association <strong>du</strong> Mémorial sera dissoute, les financesdisponibles étant versées au Souvenir Français qui prendrale relais pour l’entretien de ce monument situé en face decelui dédié aux anciens d’AFN et à côté de celui des FFL.La section est représentée à l’UDAC ainsi qu’aux <strong>com</strong>missionsde mémoire et celle chargée de l’attribution <strong>du</strong> diplôme d’honneurde porte-drapeau de l’ONAC, ainsi qu’au Comité d’Ententedijonnais.Lors <strong>du</strong> congrès de Strasbourg, quelques-uns d’entre vousme demandaient des nouvelles de M me CASTIN. Sa dernièrelettre nous en apporte d’excellentes. Je suis heureux de rappelerà votre bon souvenir le regretté docteur CASTIN qui futun grand animateur de notre Fédération.”JG : “Ce qui est notable dans votre intervention, c’est l’analysedes problèmes que rencontrent beaucoup de nos sectionsd’une façon très réaliste, mais vous donnez surtout le sentimentde ne pas rester “les deux pieds dans le même sabot”.Je vois que vous <strong>com</strong>mencez à recruter parmi les missionsextérieures et je vous en félicite. Merci également d’avoir bienvoulu prendre la charge de l’organisation <strong>du</strong> congrès nationalen <strong>2007</strong>. Bon courage et bon travail !”12


Séminaire des Présidents 2006 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)2500 - DOUBSJean BOUSSET,président départementalEn ce qui concerne la présence d’une délégation aux diversesmanifestations patriotiques, nous sommes présents chaque<strong>année</strong> en moyenne à 150 cérémonies. Nous entretenons, surle plan départemental, d’excellentes relations avec le DMD, lapréfecture, le directeur de l’ODAC, la gendarmerie, le 1 er régimentde Spahis et la presse. Nous sommes représentés auconseil départemental des ACVG et au sein de la <strong>com</strong>mission“Mémoire” ainsi que dans les principales associations d’anciens<strong>com</strong>battants.“La section souffre d’un déficit de recrutement.Pourtant, ce n’est pas faute, principalementde la part des membres <strong>du</strong> conseild’administration, d’essayer de contacter lesanciens <strong>com</strong>battants qui pourraient venirgrossir les rangs des Volontaires.D’octobre 2005 à ce jour, nous avons pu réaliser sept nouvellesadmissions, ce qui est bien mais ne suffit pas à <strong>com</strong>blerles décès au nombre de huit. Les démissions <strong>du</strong>es à l’âge sechiffrent à cinq. Cette situation ne pourra que per<strong>du</strong>rer si nousne trouvons pas de solution.Nos activités sont au “top niveau” et nous sommes très soutenuspar les autorités locales et départementales. Noussommes invités à toutes les manifestations patriotiques del’agglomération de Besançon où notre drapeau est présent,porté par Roger MAGNIN, quel que soit le temps. Nous avonségalement organisé une journée “choucroute” et le congrèsdépartemental, avons participé à celui de nos amis de laHaute-Saône et enfin au congrès national à Hoenheim. Notreconseil d’administration s’est réuni cinq fois, ce qui lui a permisde prendre les décisions nécessaires à la bonne marchede notre section. Toutes ces activités ont été empreintes deconvivialité dans une ambiance agréable et constructive.La section <strong>du</strong> Doubs continue à donner satisfaction à sesadhérents, en liaison avec le siège de Paris, malgré la diminutionde ses effectifs.”2600 – DRÔMEWilly CHAVE,président départemental“La section de la Drôme se portebien. Concernant les effectifs, notresection a été recréée en <strong>19</strong>89 avec29 adhérents. Nous sommes aujourd’hui401 après avoir per<strong>du</strong>dans l’<strong>année</strong> <strong>19</strong> membres décédés et 18 démissionnaires ouradiés. Pour la première fois depuis <strong>19</strong>89, nous sommesmoins nombreux que l’<strong>année</strong> précédente, 401 au lieu de 406.Nous avons ratissé large pour dépasser le nombre de 400 quenous nous étions fixé, mais il sera de plus en plus difficile d’entrouver d’autres malgré les efforts des quatre vice-présidentsresponsables d’un secteur. Nous ne pourrons continuer àexister que si les efforts de notre président national pour l’attributionde la croix <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant volontaire à certaines catégoriesd’anciens des missions extérieures aboutissent. Nousavons pu faire douze adhérents de cette catégorie, mais beaucoupattendent de pouvoir postuler cette distinction pour nousrejoindre. Pour terminer sur ce chapitre, je voudrais saluer lesrésultats obtenus par notre “recruteur maison”, le vice-présidentJean-Baptiste SCELLES, qui traite dans l’<strong>année</strong> une cinquantainede dossiers divers.En ce qui concerne l’information de nos adhérents, en plus denotre journal “Les Volontaires”, dont le contenu et la présentations’améliorent régulièrement, nous leur adressons, en juin eten décembre, un <strong>com</strong>pte-ren<strong>du</strong> de nos activités et un additif -modificatif à notre annuaire que nous éditons tous les deux outrois ans et, à ceux qui n’ont pu assister à l’assemblée généraleannuelle, un <strong>com</strong>pte-ren<strong>du</strong> succinct.Je terminerai par l’action sociale qui est de plus en plus importanteétant donné la moyenne d’âge de nos adhérents. Lesresponsables des quatre secteurs rencontrent ou contactentpersonnellement chaque adhérent une fois par semestre etrendent <strong>com</strong>pte des difficultés rencontrées par certains. C’estainsi que nous avons pu faire allouer par l’ONAC six allocationsd’entraide, par les services sociaux de la préfecture et decertaines municipalités vingt-et-une aides diverses surtout à lasuite des inondations et, par les fonds propres à la section alimentéssurtout par le bénéfice <strong>du</strong> voyage annuel, douze aidespour des cas particuliers.C’est grâce à la disponibilité des membres <strong>du</strong> bureau, desquatre vice-présidents, des trente membres <strong>du</strong> conseil d’administrationqui se réunit chaque trimestre, et des excellentesrelations que nous entretenons avec le bureau national, que lasection de la Drôme se porte bien.”JG : “Nous devons remercier le président de la section la plusimportante de la FNCV pour l’excellente gestion de son associationet je partage, bien enten<strong>du</strong>, la même conception del’avenir de notre Fédération. Par ailleurs, je peux certifier qu’auniveau parisien le contenu <strong>du</strong> message de la fédération àlaquelle vous avez fait allusion exprime des idéaux à l’opposéde ceux que nous avons choisis. La différence fondamentaleporte sur trois points essentiels exprimés par ses têtes pensantes: 1) la guerre d’Algérie était une sale guerre, 2) nousavons été les <strong>com</strong>plices <strong>du</strong> colonialisme, 3) nous devons doncêtre reconnus <strong>com</strong>me des malgré-nous. Ce qui est totalementà l’inverse de l’idéal <strong>du</strong> volontaire. Il faut savoir que la plupartdes sections départementales de cette association sont ignorantesdes slogans développés par Paris.”Aprés diverses interventions, le président fédéral indique qu’iln’est pas d’accord pour que les emblèmes de la FNCV soientprésents lors des cérémonies organisées le <strong>19</strong> mars. A titrepersonnel, les membres de la FNCV ont cependant toute latitudede rendre hommage, à cette occasion, aux morts d’AFN.2700 – EUREMax FLANQUART,Trésorier national et présidentdépartementalMax FLANQUART nous propose delaisser à son vice-président, Pierre-Léopold PORTIER, le soin de nousdonner un aperçu de la vie de lasection.“Le 27 octobre 2005, une délégation de l’Eure, ac<strong>com</strong>pagnéedes porte-drapeau, a participé au ravivage de la Flamme sous(suite page 14)13


Séminaire des Présidents 2006 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)l’Arc de triomphe à Paris. A notre assemblée générale <strong>du</strong>10 décembre, notre président fédéral, Jacques GAGNIARD,ac<strong>com</strong>pagné de son épouse, nous a fait l’honneur d’assister ànos travaux qui ont été suivis d’une cérémonie au monumentaux Morts lors de laquelle le président fédéral remettait le nouveaudrapeau de la section de l’Eure.Nous développons une politique de recrutement mais malheureusementcela ne suffit pas à <strong>com</strong>bler le déficit des démissions,radiations et décès. Cependant, notre effectif se maintientau-dessus de cent adhérents, nos voyages ayant permisde faire de nombreuses adhésions…Nous avons organisé un séjour à la Grande-Garenne <strong>du</strong> 20 au28 avril 2006 qui a remporté un vif succès. Le 9 septembredernier, un barbecue réunissait une centaine d’adhérents. Lesoleil était de la partie, ce qui a contribué à la bonne ambiance.Cette <strong>année</strong> nous serons présents au ravivage de laFlamme à Paris. Notre futur voyage en Sologne est prévu <strong>du</strong>10 au 18 mai <strong>2007</strong>.”2800 – EURE-ET-LOIRFernand CRINIÈRE,vice-président ettrésorier départemental“Notre président, Bernard DUBREUIL, retenupar d’autres activités à l’étranger, nepeut être parmi nous ce jour. Il le regrette etme charge de l’en excuser auprès de vous.Pour nous, Beaucerons, deux noms célèbres viennent à l’espritet nous invitent à la modestie.MARCEAU, général de la Révolution, mort à la tête de sestroupes et auquel les Autrichiens rendirent les honneurs avantde ramener sa dépouille au sein de l’armée française.Jean MOULIN, patron de la Résistance, mort sans avoir parlé.Alors nous sommes de toutes les cérémonies officielles et présentsquand il faut rendre hommage à leur mémoire.Notre drapeau est souvent dans les cimetières pour dire aurevoir à un ancien <strong>com</strong>battant. Il est toujours ac<strong>com</strong>pagné decamarades disponibles pour toute <strong>com</strong>mémoration ou réunionorganisée par les associations patriotiques.Nous grognons lorsque nos politiciens oublient que nous existonset que l’histoire de France nous doit beaucoup plus qu’àeux. Dans dix ans, qui parlera encore de nous ?Notre nombre va décroissant. Nous regroupons, entre autres,les présidents des principales associations d’anciens <strong>com</strong>battantslocales et départementales, ce qui nous permet de travaillermieux au sein <strong>du</strong> département. Nous nous rassemblonsau repas de l’amitié en automne et à l’occasion de notreassemblée générale qui change de lieu chaque <strong>année</strong> defaçon à satisfaire nos camarades qui habitent aux quatre coins<strong>du</strong> département. A ce propos, cette <strong>année</strong> encore, le siègenational était représenté par notre trésorier général, MaxFLANQUART. Qu’il en soit remercié et qu’il sache que c’esttoujours avec un vif plaisir que nous le recevons et l’écoutons.En ce qui concerne la mémoire, nous participons à la mise enplace <strong>du</strong> “Chemin de la Mémoire” à Chartres. Les touristes,promeneurs et autres intéressés, suivront, dans Chartres, unepiste qui les con<strong>du</strong>ira des fouilles archéologiques à nos jours,où seront mis en évidence la Révolution, 1870, <strong>19</strong>14-<strong>19</strong>18,<strong>19</strong>39-<strong>19</strong>45, l’<strong>Indochine</strong> et l’Algérie. En ce qui nous concernedirectement, notre effort porte surtout sur la Résistance, laseconde guerre mondiale et ses suites. Notre monument estdédié au maréchal DE LATTRE DE TASSIGNY, <strong>com</strong>mandantde “Rhin & Danube”, <strong>com</strong>mandant en chef en <strong>Indochine</strong> etdont la majorité d’entre-nous a servi sous ses ordres.Nous sommes évidemment totalement d’accord avec le mot<strong>du</strong> président dans le journal “Les Volontaires” de juin 2006 etavec l’éditorial <strong>du</strong> colonel GOETZ dans “La Charte”. Commebeaucoup nous n’approuvons pas les propos de M. FRÈCHEsur les harkis…”2900 - FINISTÈREJean-Marie BARVEC,administrateur national ettrésorier départementalMessage <strong>du</strong> président Jean-Jacques LE CORRE :“Je n’ai pu, cette <strong>année</strong>, être parmivouspour ce séminaire et j’ai demandé à Jean-Marie BAR-VEC, de bien vouloir lire ce court résumé de l’activité de notresection.Notre effectif se maintient avec 92 adhérents. Lorsque nouscontactons des volontaires déjà décorés de la CCV ou de laCVR, ils font état de leur appartenance antérieure à d’autresassociations et invoquent surtout le fait de ne pas vouloir oupouvoir faire face à une nouvelle cotisation. Les associationsimportantes que l’on pourrait qualifier de généralistes sont trèsbien implantées dans le Finistère.Chaque <strong>com</strong>mune, même petite, possède une association.Les anciens <strong>com</strong>battants de ces localités préfèrent participeraux cérémonies locales, histoire de se montrer à leurs concitoyens.Il s’agit là, à mon avis, d’une réaction humaine.Nous nous efforçons d’être présents à toutes les manifestationspatriotiques. Le 5 mars de cette <strong>année</strong>, le présidentnational, Jacques GAGNIARD, nous a fait le grand honneur etl’amitié de présider notre assemblée générale à Châteaulin,qu’il en soit remercié. Cela nous a fait chaud au cœur et adonné <strong>du</strong> prestige à notre section.Notre section est représentée au conseil départemental del’ONAC par Joseph GUILLOU, Jean-Marie BARVEC et votreserviteur. Personnellement, j’ai été élu président délégué pourle nord Finistère de l’UDAC. Cela prouve tout de même quenotre section et la FNCV sont bien considérées.”3105 – HAUTE-GARONNE – TOULOUSERoland PIERQUIN,président de section“Nous venons de tenir notre assembléegénérale et je souhaite remercier le bureaufédéral qui a diligenté Jean-Claude ADRIAN,administrateur national, pour le représenter.Je ne <strong>com</strong>prends pas que la section deHaute-Garonne n’ait pas demandé à Jean-Claude ADRIAN de parler au nom de la section aujourd’huialors qu’il est présent parmi nous.14


Séminaire des Présidents 2006 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)J’ai un ancien d’<strong>Indochine</strong> qui est vice-président, un d’AFN quiest trésorier et trois porte-drapeau dont un des missions extérieures,un d’AFN et un tout jeune de 15 ans. Tout marche àpeu près correctement. Parmi nos membres nous avons HenriFOURES, international de rugby, qui a été président <strong>du</strong> stadetoulousain et sélectionneur national. Ceux présents aucongrès national de Toulouse ont pu le rencontrer.Nous assurons des permanences tous les mardis après-midiet organisons une fois par mois une réunion. Nous siègeonsdans plusieurs <strong>com</strong>missions de l’ONAC. Par contre, <strong>com</strong>me ily a 1 800 associations patriotiques dans le département, nousne touchons pas de subvention.Nous avons d’excellents rapports avec le préfet de région, lemaire de Toulouse, le président <strong>du</strong> conseil régional, le général<strong>com</strong>mandant la 11° DP, la directrice interdépartementale del’ONAC et le directeur de l’ONAC <strong>du</strong> département. Evidemment,en ma qualité de président <strong>du</strong> <strong>com</strong>ité d’entente des anciens<strong>com</strong>battants de Haute-Garonne, mon travail est facilité et jesuis souvent en liaison avec ces autorités.Nous avons beaucoup d’unités basées dans le département :le 1 er régiment <strong>du</strong> Train parachutiste, le 3° régiment <strong>du</strong> Matériel,la 11° brigade parachutiste, la base aérienne 101, le 14° RCP,deux escadrons de gendarmerie mobile… Mais il est difficilede les contacter.Concernant les anciens des OPEX, il faut savoir que ceux-ciont une activité professionnelle et ne peuvent donc pas êtreprésents aux permanences. Par ailleurs, s’ils viennent cheznous c’est, entre autre, parce que la section des missionsextérieures <strong>du</strong> département leur demande 36 euros de cotisationannuelle.”Suite à une question de Roland PIERQUIN relative à l’ordre <strong>du</strong>port des décorations, le secrétaire général précise : “Il est trèsdifficile de parler de liste officielle concernant l’ordre des décorationspour la simple raison que chaque ministère édite sapropre liste et que personne ne veut céder le pas à autrui.”Puis il donne lecture d’une lettre adressée à notre trésoriernational et signée <strong>du</strong> grand chancelier de la Légion d’honneur“(…) J’ai l’honneur de vous faire connaître qu’il n’existe pas dedécret exhaustif fixant un ordre hiérarchique absolu des distinctionshonorifiques. En effet, toutes les initiatives dans cesens se sont toujours heurtées à des difficultés, chaque ministèreou chaque catégorie de décorés souhaitant faire valoir sapropre – ou ses propres – distinction(s) honorifique(s). (…)”JG : “La croix <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant volontaire est décernée par leministre de la Défense. Nous avons donc à respecter l’ordredes décorations donné par le ministre de la Défense.”3300 – GIRONDEGeorges CIPREO,président départemental“La section, au 21 août 2006, <strong>com</strong>portait112 adhérents dont dix n’ont pas réglé 2006et trois non à jour au titre de 2005 et ce,malgré plusieurs rappels. Nous avons eu,hélas, deux décès mi-septembre.Que vous dire sur les activités et le moral ? Rien de notable, sice n’est que je m’efforce de le garder pour ne pas sombrerdans un pessimisme des plus noirs. Pourtant, par nature, jeserais plutôt <strong>du</strong> genre optimiste.La section tourne actuellement avec deux personnes, le trésorieret moi-même. Je joue donc le rôle de gestionnaire et noncelui de chef d’orchestre. La majorité des membres ont desproblèmes de santé assez importants et ne peuvent se déplacer.Même s’ils gardent en eux cette fibre patriotique etl’amour de la patrie qui les a animés, hélas ! les yeux, la têteou les jambes ne suivent plus et, cela ajouté au poids des anset aux problèmes familiaux, les écarte de notre grande famille.J’en veux pour preuve que sur les 120 convocations expédiéesen début d’<strong>année</strong> pour l’assemblée générale et le repasqui suivait, 28 ont adressé leur procuration et 15 autres se sontinscrits au repas ac<strong>com</strong>pagnés de leur épouse. L’an derniernous étions près de 60.Pour regonfler les effectifs, certains pensent que le vocable“volontaire” pourrait permettre d’associer ou d’intégrer lespompiers ou certaines ONG. Je ne crois pas que cela soit faisablecar il faudrait supprimer de notre appellation le terme“<strong>com</strong>battant”. De plus, leur mentalité n’est pas la même que lanôtre. Même si la présence des ONG sur le terrain et le travailqu’ils effectuent est grandement méritoire, leur présence estpostérieure à un conflit auquel ils n’ont pas pris part. Seuls lespompiers se rapprocheraient le plus de nous par l’exemplaritéde leur courage, les risques encourus et leur dévouement.En définitive, il ne reste que les OPEX. Ces derniers demandentactuellement le même traitement que les anciens d’AFNpour obtenir la carte <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant, c’est-à-dire aprés 120jours de présence sur le territoire où la France s’est trouvéemilitairement engagée.Je crains fort qu’ils aillent droit dans le mur, car les anciensd’AFN étaient, pour la majorité, des appelés <strong>du</strong> contingent etque les OPEX sont, eux, des engagés. Toute la nuance est là,bien qu’ils se soient battus, eux aussi, pour défendre lesvaleurs universelles de paix, de démocratie et de rayonnementde la France. Justement, pour ces valeurs et sans vouloirdévaloriser cette carte, que vous, les anciens de <strong>19</strong>39/<strong>19</strong>45 etd’<strong>Indochine</strong>, avez obtenue au prix de tant d’actes de bravoureet de sacrifices, est-ce que nos instances nationales nepeuvent assouplir, dans un souci de <strong>com</strong>préhension de nosamis OPEX, les conditions d’attribution de cette carte ? Celadonnerait, je pense, l’impression de ne pas être des oubliés.De plus, cela ne coûterait rien à l’Etat puisqu’ils sont loind’avoir 65 ans et d’ici là nous ne serons certainement plus dece monde.Est-ce une solution ? Je n’en sais rien. Mais chaque <strong>année</strong> quipasse, nos effectifs s’amenuisent et nous disparaîtrons d’ici10 à 15 ans si rien n’est fait.Beaucoup d’OPEX attendent la parution de cette fameuse listedes unités <strong>com</strong>battantes mais en attendant, ils boudent. Ils ontl’impression de ne pas exister dans le monde <strong>com</strong>battant.Peut-être faudra-t-il aussi que nous arrivions un jour à ce qu’iln’y ait plus qu’une seule et grande association d’anciens<strong>com</strong>battants et plus qu’un seul jour de <strong>com</strong>mémoration.Personnellement, je serais favorable à cette solution, maisavant que cela passe dans nos mœurs de Français où leconsensus est difficile, beaucoup d’eau aura coulé sous lesponts… Voilà, j’en suis là de mes réflexions…Pour finir et pour l’heure, je reste aux <strong>com</strong>mandes avec mavolonté de tout faire pour que vive la FNCV et surtout que vivela France !”(suite page 16)15


Séminaire des Présidents 2006 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)JG : “Effectivement, concernant les OPEX, j’ai l’impression quel’on nous mène en bateau. Si vous avez lu les réponses apportéespar les ministres de tutelle à notre motion finale, paruesdans “Les Volontaires” n° 406 (page 8), vous avez sans douteperçu que les réponses étaient identiques, à quelques termesprès. Cela veut dire que les lettres ont été conçues par lemême rédacteur. Il y a sans doute un blocage dans l’un desservices <strong>du</strong> ministre. Mais nous ne resterons pas sans réagir.”3400 – HERAULTmembres de la section.Claude DREYFUS,administrateur et porte-drapeaudépartemental“Le président, Maurice SANSPEUR,absent pour raison de santé, voustransmet le salut fraternel des 88Nous avons eu à déplorer le décès de trois <strong>com</strong>pagnons <strong>com</strong>pensépar le recrutement de trois nouveaux membres. Noussommes dans une phase de stabilisation grâce aux veuves quinous restent fidèles en souvenir de leurs époux. Nous regrettonsque quelques <strong>com</strong>pagnons mettent peu d’empressementpour s’acquitter de la cotisation, ce qui entraîne des rappels,source de dépenses.Le recrutement est très difficile, toujours pour les mêmesraisons, vu le nombre d’associations, plus de 100 dans ledépartement.Une permanence est assurée tous les lundis de 14 à 17 heuresau siège. Nous espérons que de nouvelles adhésions viendrontrenforcer nos rangs grâce à des affiches et annoncesapposées dans certaines mairies.La section fonctionne très bien. Elle est entourée par lesmembres <strong>du</strong> bureau départemental qui apportent leurs <strong>com</strong>pétenceet dévouement, ainsi qu’une sincère amitié. Quant aubureau restreint, il est appelé à sièger autant que de besoin. Ilfaut également souligner le dévouement de nos porte-drapeauqui participent à un grand nombre de cérémonies.Nous entretenons de bonnes relations avec les autres associationspatriotiques ainsi qu’avec l’UDAC, l’Ecole d’applicationde l’infanterie et l’ONAC départemental où je siège ainsiqu’aux <strong>com</strong>missions d’actions sociales et devoir de mémoire.Nous organisons, auprès des jeunes, des conférences sur ladéportation au musée de Castelnau-le-Lez et sur “l’armée denos jours” à l’EAI de Montpellier.Nos activités sont nombreuses : participation en délégation àtoutes les manifestations patriotiques et aux cérémonies desassociations amies quand nous y sommes invités. Nousapportons notre soutien et réconfort aux <strong>com</strong>pagnonsmalades ou dans le besoin, autant que faire se peut.En règle générale, nous rencontrons les mêmes problèmesque vous, surtout pour certaines décorations.»JG : “Très peu d’entre-vous m’ont signalé leur participationaux <strong>com</strong>missions “Mémoire”. C’est pourtant très important etl’un de nos objectifs essentiels est d’y être présent.”3700 – INDRE-ET-LOIREAndré MOREAU,président départemental“Nous essayons de rallier, sous notre drapeau,des associations en voie de disparition,mais sans succès. Toutefois, nosrelations avec les autres associations d’anciens<strong>com</strong>battants sont toujours suivieset positives, ainsi qu’avec les autoritésciviles et militaires.Notre section est présente avec ses drapeaux à toutes lescérémonies officielles, ainsi qu’aux congrès, assembléesgénérales et autres manifestations d’anciens <strong>com</strong>battants etplus particulièrement aux assemblées générales des sectionsFNCV des départements limitrophes à l’Indre-et-Loire.Notre problème principal est la difficulté que nous rencontronspour former un bureau avec des adhérents motivés et disponibles.Pourtant, nous avons des <strong>com</strong>pagnons qui présententtoutes les qualités requises pour assumer des fonctions ausein <strong>du</strong> bureau, mais le mode de vie de chacun a bien changé.Nous sommes à l’ère des loisirs et nos adhérents veulenten profiter (ce dont ils ont raison) mais cela ré<strong>du</strong>it leur disponibilitédans les moments où leur présence serait nécessairepour que notre section garde le cap que nous lui avons donné.Pourtant, il est urgent que la relève soit assurée. Je suis effectivementdans ma quatre-vingtième <strong>année</strong> et je doit penserdès maintenant à passer la main à un plus jeune.Un autre problème qui touche notre section, c’est la récupérationpar la ville de Tours de la Maison des <strong>com</strong>battants oùnous avons notre siège, au profit d’associations culturelles etnous avons donc été envoyés dans d’autres locaux de la ville.Nous sommes actuellement dans l’attente d’une décisionnous concernant.L’augmentation de la cotisation pour l’<strong>année</strong> <strong>2007</strong> a été trèsbien <strong>com</strong>prise et acceptée par notre conseil d’administration.Reste à connaître la réaction de nos adhérents. Mais nouspensons qu’elle sera positive.Je me fais le porte-parole des adhérents de la section d’lndreet-Loirepour assurer de notre confiance et remercier de leurdévouement le président Jacques GAGNIARD, le secrétaireAndré ARMENGAU, le trésorier Max FLANQUART et bien sûrnotre sympathique et dévouée Marie-Ange.”3800 – ISÈREGeorges DURAND,président départemental“C’est la première fois que j’assisteau séminaire des présidents. Monabsence était la conséquence demon mauvais état de santé. Mondevoir est donc de me présenter àvous. Je suis ancien militaire de carrière, officier de la Légiond’honneur. Ren<strong>du</strong> à la vie civile, je suis devenu garde- chefprincipal à l’office national de la chasse, spécialisé pour lapolice de la chasse jusqu’à ma retraite à 60 ans.Il y a trois ans, lors d’une assemblée générale départementale,le président en titre, démissionnaire, était absent. La dissolu-16


Séminaire des Présidents 2006 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)tion pure et simple ou la mise en sommeil de la section semblaientinévitables. Je me suis alors décidé pour que vive notresection et, après un vote à main levée, j’ai été élu président.Mon prédécesseur ne m’a laissé aucun dossier, aucune archiveni consigne. Mais bien aidé par un bon conseil d’administration,je peux dire aujourd’hui que la section se porte bien avecun effectif de 77 adhérents.En effet, notre effectif s’est enrichi de dix nouveaux adhérents,ceci grâce à notre <strong>com</strong>pagnon et administrateur, MarcelGUILLON-COTTARD, que je remercie pour son travail. En cequi concerne les missions extérieures, nous avons quelquescontacts, mais pas de résultat pour le moment.Bien enten<strong>du</strong>, nos activités sont nombreuses. Nous entretenonsd’excellents rapports avec toutes les associations patriotiques,sauf avec la FNACA ! Nous avons également de trèsbons contacts avec le maire et conseiller général de la ville deSaint-Marcellin ainsi qu’avec le capitaine de la <strong>com</strong>pagnie degendarmerie.La section a participé aux cérémonies de la date anniversaire<strong>du</strong> Vercors, <strong>du</strong> maquis de <strong>19</strong>44, en particulier à Malleval (petitOradour), village anéanti et brûlé, où les habitants furentfusillés. A cette occasion le village prit le nom de Malleval-en-Vercors. Nos membres ont également pu profiter de huit joursà la maison des Médaillés Militaires de Hyères.”Suite à une question relative à l’organisation des cérémoniespatriotiques, le président fédéral indique que «nous nousdevons d’être exemplaires en ce qui concerne le protocole ences occasions. Les drapeaux, emblèmes de notre Fédération,doivent être irréprochables.”AA : “Vous pouvez, à ce sujet, consulter l’opuscule édité parles Médaillés Militaires qui est très bien fait. Sur demande,nous pouvons vous en transmettre un exemplaire.”4000 - LANDESAA : “Le président départemental, Jacques CHAURIN, arrivéhier, a dû rejoindre précipitamment son département pour uneréunion importante. Il m’a chargé de vous présenter sesexcuses.”4100 – LOIR-ET-CHERJean CHARTRAIN,président départemental“Comme beaucoup ici, je dois vousannoncer que notre effectif est enbaisse. Le recrutement est difficileet il n’y a pas d’unité militaire baséedans le département, ce qui ne facilitepas les liens avec les OPEX. Nos principaux adhérents sontde <strong>19</strong>39-<strong>19</strong>45 et d’<strong>Indochine</strong>. Cinq anciens d’AFN et un desmissions extérieures sont inscrits chez nous sur un effectiftotal de 87 membres.Nos relations avec le DMD sont bonnes mais rares. Nousn’avons que peu de contacts avec le représentant de l’ONAC.Il n’assiste pas à nos assemblées générales. Nous ne sommespas représentés dans cette instance. C’est à étudier.Je ne me représenterai pas à la présidence de la section lorsde la prochaine assemblée générale. Engagé volontaire le17 octobre <strong>19</strong>39, je n’ai cessé d’œuvrer dans et pour le monde<strong>com</strong>battant. Il faut savoir à un moment donné s’arrêter.J’espère que l’un de nos anciens d’AFN pourra prendre larelève pour que la section continue d’exister…”JG : “Merci de votre dévouement et de tout ce que vous avezfait pour la FNCV depuis tant d’<strong>année</strong>s. Je vois que vous avezpensé à la relève.A ce sujet, il me semble essentiel de faire une distinction entredémission et décision de ne pas se représenter à une fonctionou à un non renouvellement de candidature.Dans le milieu associatif, je considère que le mot démission aune consonance négative, que dans le monde <strong>com</strong>battant engénéral il s’agit d’une rupture vis-à-vis de ses frères d’armes etqu’à fortiori dans notre famille de <strong>com</strong>battants volontaires, ladémission s’assimile à un abandon de poste que rien ne justifie.J’emploie même parfois le terme très fort de désertionquand, sur un mouvement d’humeur, celui qui a eu l’honneurde recevoir et de porter la croix <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant volontaireabandonne ses camarades au milieu <strong>du</strong> gué alors que justementles difficultés ne peuvent être surmontées que par l’adhésionet la solidarité entre nous tous. Ces démissionnairesauraient-ils oublié que par le passé ils ont sacrifié leur intérêtparticulier à l’intérêt général ?J’ai un grand respect pour tous les <strong>com</strong>pagnons qui, jusqu’àleur dernier souffle, malgré leur état de santé, apportent leurécot (on dit maintenant cotisation) pour participer, à leurmanière, au maintien des valeurs dont les <strong>com</strong>battants volontairessont porteurs.”4202 – LOIRE - ROANNEFrançois CHAUVET,président de section“La section de Roanne est bienmalade. Un président est heureuxde ce qui se passe dans sa sectionlorsqu’il se sent secondé. Malheureusement,je vais vous chanter une autre chanson. En effet,l’âge, la santé et l’éloignement de Roanne de certains adhérentsen sont la cause. Mais le plus triste, c’est le désintéressementde plusieurs à la vie de la section et à notre passé de<strong>com</strong>battant. Nous n’avons que quatre ou cinq fidèles auxréunions mensuelles et aux cérémonies officielles. Bien enten<strong>du</strong>,ce sont toujours les mêmes.Par ailleurs, d’importants soucis de santé affectant mon épouseet moi-même m’obligent à ré<strong>du</strong>ire mes activités. Personnene voulant aider le bureau actuel et me remplacer, chose queje demande depuis longtemps sans succès, j’ai décidé de cessermes fonctions de président et secrétaire lors de la prochaineassemblée générale. Dans cette perspective, j’ai expédié,le 21 juillet dernier, une circulaire très explicite sur l’avenir dela section et j’ai proposé trois solutions, dont le regroupementavec Saint-Etienne. Je demandais à recevoir le couponréponseavant le 1 er septembre dernier. J’ai été obligé, le31 août, de faire 28 rappels. Le 30 septembre, j’ai <strong>com</strong>ptabilisé32 réponses favorables au regroupement et sept démissionsdont je ne peux expliquer les raisons. Quelques uns nem’ont pas répon<strong>du</strong>.A notre première réunion 2006-<strong>2007</strong> nous étions treize pourdiscuter de notre problème alors que dans la circulaire j’avaisbien insisté sur l’importance de cette rencontre. Comme de(suite page 18)17


Séminaire des Présidents 2006 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)bien enten<strong>du</strong>, personne ne s’est porté volontaire pour entrerau bureau et continuer cahin-caha à faire avancer la section.De plus, certains adhérents, d’accord pour le regroupement,ont déjà émis des conditions. Ceux que l’on appelle les “Y’àqu’à faire” et les “Faut qu’on fasse”, ne manquent pas, surtoutpour critiquer, mais pour aider, c’est autre chose ! Si unaccord ne se fait pas rapidement, je vois venir, avec regret, ladissolution pure et simple de la section. Je vous dis cela avecbeaucoup de tristesse après 44 ans de présidence à la tête decette section que j’ai créée en <strong>19</strong>62. Je pense avoir fait mondevoir envers le monde des anciens <strong>com</strong>battants et de laFNCV. Ce n’est pas une démission, c’est une obligation…”JG : “Je vous fais confiance et je vous remercie vivement pourtout ce que vous avez fait. Après vos <strong>com</strong>bats et votre volontéde faire vivre cette section, je pense que vous méritez mieux.Je ne peux pas croire qu’il n’y a pas un volontaire qui ne soitpas touché par cette possibilité de disparition de section de<strong>com</strong>battants volontaires dans son département. Pour vousaider, et <strong>com</strong>me nous l’avons déjà fait au bureau fédéral, nouspouvons adresser une lettre à tous les adhérents de votre sectionpour que l’un d’eux se manifeste et accepte de vous succéder.”4400 – LOIRE-ATLANTIQUEClément HERBRETEAU,administrateur national,vice-président et secrétairedépartemental“Le président départemental, FernandLANCEREAU, est dans l’impossibilitéd’être parmi nous aujourd’hui pour raison de santé.Notre section est <strong>com</strong>posée de plus de 80% d’anciens de<strong>19</strong>39-<strong>19</strong>45 alors que peu de volontaires d’<strong>Indochine</strong> et d’AFNnous ont rejoints. Les membres des missions extérieures,encore en activité, arrivent lentement. Le recrutement s’avèredifficile malgré notre spécificité, en raison de la multiplicationdes associations d’anciens <strong>com</strong>battants. Les nouveaux adhérentsne <strong>com</strong>pensent pas nos pertes.Nous avons de bonnes relations avec les autorités civiles etmilitaires et nous participons à toutes les cérémonies officiellesauxquelles nous sommes conviés. Nous tenons àremercier nos porte-drapeau qui se dévouent sans <strong>com</strong>pter auservice de notre section.Nous éditons un bulletin trimestriel qui tisse un lien entre nosadhérents. Nous tenons deux permanences mensuelles oùnous sommes à leur disposition. Notre congrès départementals’est déroulé le 30 mars dernier à Guérande où nous avonsreçu un accueil chaleureux de Jean-Pierre DHONNEUR,conseiller général et maire de Guérande, malheureusementbrutalement décédé au cours de l’été, et en présence de JeanAUDIC, vice-président national, représentant le siège fédéral,d’André TRILLARD, sénateur, et Christophe PRIOU, député.Nous remercions le bureau fédéral pour tout le travail effectué !”JG : “Je crois que la Loire-Atlantique a encore de beaux joursdevant elle. On est dans le creux de la vague mais c’est l’occasionde resserrer les rangs et de faire <strong>du</strong> bon travail. Le bulletininterne que vous éditez est de qualité. C’est importantpour renforcer les liens entre vos adhérents.”4500 – LOIRETLouis ROBLIN,président départemental“C’est la première fois que je suisici en qualité de président, AndréROBBA ne pouvant plus assurercette charge après 36 <strong>année</strong>s d’activitésau profit de la FNCV.Nous sommes actuellement 41 adhérents et avons enregistrétrois décès et une démission cette <strong>année</strong>. J’ai moi-mêmerécupéré quelques membres, mais c’est difficile. Il m’a déjàété répon<strong>du</strong> “à quoi ça sert ?”.D’autre part, il y a des appelés volontaires qui voudraient veniravec nous, mais les pourparlers sont longs… J’ai recruté unporte-drapeau appelé, volontaire pour être parachuté à Suezen <strong>19</strong>56. Il est titulaire d’une croix de guerre et je l’espère,bientôt médaillé militaire. Mais il n’est pas reconnu <strong>com</strong>me<strong>com</strong>battant volontaire.Notre centenaire, Andrée MACRET, qui participait régulièrementau séminaire des présidents, a passé ses 101 ans !Notre fidèle amie, Yvette ROMBY, que vous connaissez touspuisqu’elle participe depuis de nombreuses <strong>année</strong>s au séminaire,assure la trésorerie, qui est saine, ainsi que le secrétariat.”JG : “Vous préservez le passé et c’est bien. L’avenir est entrevos mains. Le régiment d’Orléans a eu récemment les honneursdes <strong>com</strong>muniqués en envoyant au Liban un escadron dechars Leclerc.”4900 – MAINE-ET-LOIREJean AUDIC,président départemental“Notre objectif est presque atteint puisquenous maintenons notre effectif à 213 membres.Nos activités sont <strong>com</strong>parables à celles dessections amies. Nos deux porte-drapeau,Jacques GELINEAU et James DOUCET, sontprésents à toutes les cérémonies où noussommes conviés ainsi qu’aux obsèques des <strong>com</strong>pagnons.Selon leurs dernières volontés, nous déposons une palme ouune plaque mortuaire sur leur tombe. En juin, nous avonsorganisé une journée de l’amitié et en décembre une assembléegénérale. Afin d’assurer une trésorerie satisfaisante, lecouscous maison est préparé par nos dévoués travailleuses ettravailleurs !Etant personnellement membre de l’ONAC départemental,<strong>com</strong>me la plupart d’entre-vous, je reçois les réflexions surl’évolution <strong>du</strong> département ministériel des anciens <strong>com</strong>battantset de ses établissements publics. L’ONAC œuvre pourl’harmonisation de l’administration des anciens <strong>com</strong>battantset celle de la défense nationale, la promotion des valeursciviques et républicaines, la sauvegarde de l’esprit de défenseet assure le lien armée – nation.En fin d’<strong>année</strong>, nous portons des friandises à nos grandsanciens. Pour le ravivage de la Flamme, un car sera affrété et14 porte-drapeaux devraient être présents. Merci aux membres<strong>du</strong> conseil d’administration départemental qui, grâce àleur dévouement, m’aident à faire fonctionner la section.”18


Séminaire des Présidents 2006 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)JG : “Merci pour les nombreux déplacements que vous avezeffectués en votre qualité de vice-président national pourreprésenter le siège fédéral à l’occasion des congrès départementaux.”5100 – MARNELucien BUTIN,président départemental“Je pense que je ne suis pas le seul à meretrouver dans une situation qui devientinextricable car notre effectif fond <strong>com</strong>meneige au soleil. Cela pose un problèmepresque insoluble car nous ne voyons pas<strong>com</strong>ment remplacer nos membres qui disparaissentou démissionnent. Il ne faut pasoublier que moi-même, à 78 ans, je pense sérieusement à monremplacement <strong>com</strong>me président. Mais, <strong>com</strong>me au moins80 % sont encore plus âgés que moi, je ne vois pas de solutionsauf, peut-être, l’attribution de croix <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant volontaireaux jeunes générations qui seraient susceptibles de nousremplacer.J’en profite pour poser une question : quelle serait la situationd’une section qui n’aurait plus de président faute de volontairepour la reprendre ?”AA : “Le problème s’est posé récemment dans trois sections.Nous n’avons pas de réponse miracle. Nous avons écrit à tousles adhérents en leur exposant la situation et, si aucun candidatne se manifeste, il leur sera proposé un rattachement à unesection voisine ou aux adhérents directs. On ne voit pasd’autre solution dans la mesure où il n’y a pas de successeur.”Nos activités sont toujours aussi dynamiques, cela grâce àune petite dizaine d’hommes et de femmes très dévoués, toujoursdisponibles et présents. Le nombre de sorties des drapeauxtémoigne de la vitalité de notre section. Nous nesommes pas les derniers à interpeller nos parlementaires.Nous sommes également intervenus en milieu scolaire dans lecadre des semaines de la paix. A ce sujet, nous avons signéune convention entre l’ONAC <strong>du</strong> département, le SouvenirFrançais, dont je suis également président, et les anciens<strong>com</strong>battants. Le 15 octobre 2006, nous participerons au débatsur le film “Indigène” avec d’autres anciens de <strong>19</strong>39-<strong>19</strong>45.Concernant la relève par les OPEX, il faut être réaliste etadmettre que ceux-ci n’ont pas la même conception associative.C’est une autre génération de volontaires assez <strong>com</strong>plexe.D’abord professionnelle avant tout, car la plupartd’entre eux ont choisi l’armée par nécessité, pour échapper auchômage. Ils n’ont pas le même esprit de <strong>com</strong>pagnon d’arme,d’où une grande difficulté pour les recruter. Nous devons unirnos idées pour trouver <strong>com</strong>ment les intéresser.J’estime dégradant, décourageant, voire humiliant pour lesanciens <strong>com</strong>battants de devoir renouveler chaque <strong>année</strong>, lesdemandes dans les ordres nationaux.”François GOETZ : “On ne peut pas changer la Loi, il faut s’yconformer… Ce n’est pas nous, FNCV, qui faisons la Loi. Il fautfaire votre renouvellement tous les ans. Si vous ne le faites pasvous n’êtes plus sur les listes des proposables. Ne confondonspas les contingents réservés au Président de la République etceux des autres ministères.Au bureau fédéral, nous pouvons appuyer des dossiers dans lamesure où ils sont valables. Si tel n’est pas le cas on perd toutcrédit.”5700 – MOSELLERobert MUNIER,président départemental,“Je vous invite à découvrir ce trèsbeau département aux trois frontières: Metz, ses remparts et multiplescours d’eau, Amnéville, unedes plus belles stations thermalesde France, son zoo et sa station de ski ouverte toute l’<strong>année</strong>,et bien sûr, toutes les autres villes et villages mosellans.Les trois priorités de notre mission, dont fait état la lettre denotre président fédéral préparatoire à ce séminaire, sont déjàappliquées chez nous depuis un moment. Nous nous attachonsà les poursuivre tout en les améliorant.Comme dans la plupart des sections, nous rencontrons lesmêmes problèmes et difficultés, nos assemblées généralessont de plus en plus clairsemées. Seuls les repas de l’amitiérassemblent encore quelques valides et courageux <strong>com</strong>pagnons.C’est, il faut le dire, une journée traditionnellementconviviale et d’écoute sur les différents problèmes des uns etdes autres, y <strong>com</strong>pris des absents. Il est absolument nécessairede garder le contact. C’est un devoir de solidarité, derespect et de fidélité envers celles et ceux qui ont fait de notrepays, un pays libre et en paix, mais qui ont fait également laFNCV, ne l’oublions pas !Je profite de l’occasion qui m’est donnée pour remerciertoutes celles et ceux qui donnent de leur temps bénévolementpour informer nos adhérents, en particulier tous ceux quitravaillent sur notre journal “Les Volontaires”.5904 – NORD – CROIXLionel BONNARD,président de section“Notre effectif est en très légèreaugmentation malgré les décès, lesdéparts et les inévitables radiationspour non-paiement de cotisation.Actuellement la section de Croix estforte de 122 membres qui se ventilent de la façon suivante : 20membres actifs (17 % de l’effectif), 72 membres associés (59%), et 30 membres sympathisants et veuves (24 %). Ce bonrésultat est dû en grande partie au recrutement que nous faisonsparmi les personnels des missions extérieures, grâce àl’action de mon président délégué, l’adjudant René PELTRET,qui gère une sous-section <strong>com</strong>ptant actuellement 20membres.Comme dans la plupart des sections, nos activités changenttrès peu d’une <strong>année</strong> sur l’autre. Elles se résument, en ce quiconcerne la section de Croix, à une réunion mensuelle à datefixe, le premier mercredi de chaque mois (elle est précédéed’une permanence), une réunion semestrielle <strong>du</strong> conseil d’administration,une assemblée générale le dernier samedi dechaque mois de février (la prochaine est prévue le 24 février<strong>2007</strong> et sera suivie d’un dépôt de gerbes au monument auxMorts et d’un repas amical), une participation systématique àtous les événements à caractère patriotique, avec présence de(suite page 20)<strong>19</strong>


Séminaire des Présidents 2006 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)notre drapeau, notre bourse aux armes qui se déroule le 2 èmedimanche de chaque mois de janvier en coopération avecdeux associations de collectionneurs (nous en sommes à ladouzième édition et son rayonnement dépasse maintenantnotre région administrative. Nous souhaitons qu’elle rencontrecette <strong>année</strong> encore, un grand succès malgré la concurrencequi se crée par la vente des objets de collection par le canald’Internet.), notre arbre de Noël pour les enfants de nosmembres, avec une remise effective de cadeaux organisée enAllemagne pour les enfants des militaires.Cette <strong>année</strong>, nous avons fait au début <strong>du</strong> mois de juin unvoyage à Ver<strong>du</strong>n <strong>com</strong>prenant les visites de sa citadelle et deson mémorial, <strong>du</strong> fort et de l’ossuaire de Douaumont ainsi quede la tranchée des baïonnettes. Le car était <strong>com</strong>plet, n’ayantaucune absence de dernière minute. Le repas pris en <strong>com</strong>mundans un restaurant de Ver<strong>du</strong>n fut apprécié de tous et coupaagréablement la journée, ce qui fait qu’au retour tout le mondeétait entièrement satisfait. Compte tenu <strong>du</strong> succès remporté, ilva de soi que l’an prochain nous renouvellerons cette expérience.La destination n’est pas encore déterminée, mais nousy travaillons.A toutes ces actions, il faut ajouter le traitement des dossiersqui nécessitent une mobilisation constante de notre équipe.J’en profite pour remercier les membres pour leur disponibilitéet leur dévouement.En conclusion, je dirai que notre section ne se porte pastrop mal malgré l’érosion continue <strong>du</strong> nombre de nosanciens, tous membres actifs. Comme beaucoup d’entrevous,nous essayons de ramer à contre-courant afin de nousmaintenir en nombre. Nous regrettons également la diminutiondes bénévoles pour nous aider dans l’organisation de nosmanifestations.Enfin, un dernier point concerne nos membres en OPEX !Comment évoluent les choses ? Ils attendent tous avec impatiencede voir la porte s’entrouvrir…”JG : “Particularité de la section : c’est la sous-section des missionsextérieures que j’ai eu la chance de rencontrer. Lemeilleur moyen de les atteindre c’est de vous faire connaître deleur chef de corps. Merci de votre dynamisme et continuez ence sens.”6000 – OISEJacques GAGNIARD,Président départemental“La section souffre de l’absence fréquentede son président hors de son département.Il ne peut pas être partout à la fois. Je suisconscient de ne pouvoir assumer pleinementces deux charges. J’ai donné unepriorité à la con<strong>du</strong>ite de la FNCV. Effectivement,les adhérents de l’Oise pourraientpenser, à juste titre, que je m’éloigne de leurs préoccupations.Il n’en est rien, puisque celles-ci sont similaires auxleurs dans toute la FNCV. Mais ils ont la chance d’avoir, enla personne d’André COUVERT, un excellent président déléguéqui veille efficacement sur la bonne marche de la maison.Qu’il en soit remercié.Notre satisfaction est d’avoir des <strong>com</strong>pagnons pratiquementdans toutes les grandes associations locales. De ce fait, auxdernières élections départementales de l’ONAC, nous avonsfait carton plein. Dans l’Oise, la FNCV est donc à l’avant-garde<strong>du</strong> monde <strong>com</strong>battant et fonctionne très correctement.”6200 – PAS-DE-CALAISBernard ADELINE,président départementalIl présente sa section qui, <strong>com</strong>mebeaucoup d’autres, n’est plus detoute première jeunesse et rencontredes difficultés en ce quiconcerne le recrutement.“Avec nos amis des autres associations patriotiques, nousavons organisé un voyage en Pologne <strong>du</strong> <strong>19</strong> au 26 juin 2006par avion. Nous avons assisté à une réception inoubliable denos camarades de Rhin & Danube polonais. Du 18 au 25 septembredernier, 40 personnes séjournaient à la Grande-Garenne.Le 15 juillet 2006, nous assistions à l’émission de JulienLEPERS, “Question pour un champion”. Le présentateur ademandé aux quatre candidats (parmi lesquels un inspecteurdes impôts), qui a signé à Berlin le 8 mai <strong>19</strong>45 au nom de laFrance, la capitulation de l’Allemagne ? Pas un seul n’a surépondre… Quel malheur ! Tant sont morts pour redonner sescouleurs à la France…”JG : “Je connais un maréchal de France qui a dû se retournerdans sa tombe !Comme on dit, il faut effectivement mettre le paquet sur lerecrutement. Merci pour tout ce que vous faites pour laFédération.”6300 – PUY-DE-DÔMEJean BULTEY,président départemental de laFNCV et administrateur fédéralde la FNAM“Les Auvergnats ont eux aussi desdifficultés. Ce n’est pas d’aujourd’huipuisque depuis deux ans nousnous efforçons de redresser la situation en reformant unbureau. Notre secrétaire général a 81 ans. C’est un ancienvolontaire <strong>du</strong> maquis <strong>du</strong> Mont Mouchet. Une charmante dame,veuve de <strong>com</strong>battant volontaire, a bien voulu s’investir dans latrésorerie. Pour moi, c’est formidable car il faut dire que j’aiassumé ces trois charges pendant un bon moment.Un ancien OPEX qui nous avait rejoint et qui s’était abstenu depayer sa cotisation pendant deux ans, a été remercié, d’autantqu’il ne participait à rien. Je dois constater que les jeunes travaillentsur le plan international. Ils rencontrent des soldats detoutes les nations et de toutes les générations. De plus en plus,ils se regroupent en association, d’abord régimentaire puis surle plan international. Il ne faut pas croire que s’ils obtiennent laCCV un jour, ils viendront nous rejoindre. Je rencontre les officiersde <strong>com</strong>munication à l’occasion <strong>du</strong> travail de mémoire queje fais avec la Fédération MAGINOT. C’est une porte d’entréedans les unités et l’occasion d’entretenir des liens.Il y a quelque temps nous avons appris que l’associationdépartementale de “Rhin & Danube” allait être dissoute. Sesmembres se sont rapprochés de nous. Cependant, n’ayantpas déclaré sa dissolution, officiellement l’association existetoujours. Les membres participent aux <strong>com</strong>mémorations avecleur drapeau et gardent leur entité. Nous en sommes très heureux.Par ailleurs, à moyen terme, il faudrait peut-être envisagerde se rapprocher des Moins de vingt ans… Ces rapprochementsne pourraient être que positifs pour nous.Voilà en gros ce qu’il advient de la section <strong>du</strong> Puy-de-Dôme.”20


Séminaire des Présidents 2006 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)6600 – PYRÉNEES-ORIENTALESJean-Claude RICHET,président départemental“Pour la cinquième <strong>année</strong>, il m’estagréable d’assister à ce séminairedes présidents.2006 aura été pour notre sectionl’<strong>année</strong> <strong>du</strong> changement de notredrapeau qui a donc repris une nouvelle jeunesse et sa beautépour les manifestations. Dans notre département, il existe plusde 90 associations d’anciens <strong>com</strong>battants pour 200 000 habitants,ce qui me semble être un peu trop car certaines ont lesmêmes intérêts et buts.Chaque <strong>année</strong> nous participons au forum des associations enjanvier. Notre assemblée générale se déroule en présence <strong>du</strong>DMD, de la directrice de l’ONAC départemental, d’une fanfareet est suivie d’un dépôt de gerbes et d’un repas dansant. Nousorganisons trois voyages par an, ce qui nous permet de nousréunir avec les adhérents et leurs familles.Nous sommes représentés à l’UFAC, l’UDAC et l’ONACdépartemental. Nous passons quatre articles de presse par anet faisons quatre interventions radiophoniques pour annoncernos voyages et notre assemblée.Notre effectif augmente chaque <strong>année</strong> de 10 % et nous <strong>com</strong>ptonsfinir l’<strong>année</strong> 2006 à 55 adhérents. Notre trésorerie estsaine. Je remercie Jean CARRERE, porte-drapeau, toujoursfidèle au poste. Notre moral est au beau fixe et petit à petitnotre association s’agrandit. Le recrutement est notre objectifprioritaire.”JG : “Félicitations à Jean-Claude RICHET car je vois qu’aupoint de vue effectifs, ceux-ci n’ont cessé de progresserdepuis 2002.”6700 – BAS-RHINJacques POTASCHMANN,président départemental et président délégué fédéralIl nous dit quelques mots sur la section etremercie toutes les personnes qui l’aidentdans sa gestion départementale. Puis ildélègue Maximilien LIOTTIER, présidentdélégué départemental, pour nous en direplus sur la vie courante de la section <strong>du</strong>Bas-Rhin.“En tout premier lieu nous tenons à exprimernos plus vifs remerciements ainsi que notre gratitude auprésident fédéral, au trésorier national, au secrétaire général età Marie-Ange pour l’aide précieuse qu’ils nous apportent.L’activité de notre section depuis le dernier séminaire a étésoutenue. En effet, tout au long des mois écoulés, les membres<strong>du</strong> bureau ont participé aux différentes cérémonies <strong>com</strong>mémoratives.La section a organisé le congrès national de laFédération à Strasbourg - Hoenheim en mai 2006. Le présidenta assisté au ravivage de la Flamme à Paris en octobredernier ainsi qu’au 72 ème congrès de la Fédération Maginot quis’est tenu à Lyon. Le vice-président MEYER a organisé uneexcursion <strong>du</strong> 11 au 16 septembre, ici même à la GrandeGarenne.S’agissant de l’effectif de notre section, celui-ci est passé de89 à 95 membres. Il n’en demeure pas moins que le recrutementreste difficile. En ce qui concerne les décorations, j’aiprocédé à la constitution de plusieurs dossiers avec le plusgrand soin. Pour ce qui est des décorations en général, si lepiston ne fonctionne pas trop bien au ministère de la Défense<strong>com</strong>me cela a pu être dit, je dirais par contre qu’il court. Il suffit,pour s’en convaincre, de prendre connaissance <strong>du</strong> décret<strong>du</strong> 16 mai 2006 concernant l’ordre national <strong>du</strong> Mérite. Voilàquelles sont les nouvelles de la section 6700. Je vous remerciede m’avoir prêté attention.”JG : “Si piston il y a, cela ne peut jouer que sur des candidatsde même valeur, c’est-à-dire remplissant les conditions exigéespar les textes et totalisant le même nombre de points.»***Pour clore ce séminaire des présidents,Jacques GAGNIARD demande à FrançoisGOETZ, président national honoraire dela FNCV et vice-président de la FNAM,représentant le président Maurice GAM-BERT, président national de la FédérationMAGINOT de nous donner quelques nouvellesde cette Fédération dont nous constituonsle groupement 02.“Dans cette salle, je me sens l’un d’entrevous.Je suis arrivé à la FNCV il y a 14 ans. Je venais deprendre ma retraite et mon ami, Pierre DE LA HOUSSAYE,alors président national, m’a demandé d’être son secrétairegénéral. Je suis devenu par la suite président délégué puisprésident national.Avoir été volontaire au service de la France est le dénominateur<strong>com</strong>mun qui nous unit tous très fortement. En 2000, jesuis entré au conseil d’administration de la Fédération MAGI-NOT, et c’est <strong>com</strong>me vice-président de cette Fédération queje m’adresse à vous aujourd’hui.Je vous apporte le salut fraternel et amical de Maurice GAM-BERT, président de la FNAM, qui aurait aimé, <strong>com</strong>me les<strong>année</strong>s précédentes, venir ici vous rencontrer. De même qu’ilrend visite aux membres de notre conseil d’administration quise réunit chaque <strong>année</strong>, au mois de mars, au siège social dela FNAM. Il a été opéré il y a quinze jours et est actuellementen réé<strong>du</strong>cation. Il m’a donc demandé de le représenter.Je dois d’abord vous assurer que la Fédération MAGINOT esttrès heureuse et fière de son groupement 02. Nos associations<strong>du</strong> monde <strong>com</strong>battant sont particulièrement respectées quandelles réunissent des <strong>com</strong>battants indiscutables. La FNCV réunitles <strong>com</strong>battants volontaires de tous les conflits et les décorationsqu’ils portent attestent qu’il s’agit de <strong>com</strong>battants valeureux.Cela donne <strong>du</strong> poids à la FNCV et à la FNAM.Représentant le président de MAGINOT, il est naturel que jevous parle de cette Fédération, qui est notre Fédération. A lafin <strong>du</strong> printemps, nous avons vécu un drame à la GrandeGarenne. M. Joseph GHANNAM est décédé alors qu’il avait àpeine 60 ans. Il avait été atteint d’un cancer <strong>du</strong> pancréas avecdes métastases sur le foie. Il savait que la fin était proche.C’était un directeur particulièrement <strong>com</strong>pétent et efficacepour la gestion de ce domaine. Il était en même temps patronde la maison d’accueil où nous sommes et de la maison médicalisée.C’était un homme d’une grande valeur et d’une grandecourtoisie. Malheureusement, au même moment, le directeuradjoint est parti. Heureusement, le siège national avaitdéjà prévu le remplacement de ce dernier en demandant àM. LLEDOS de venir sur le domaine. Il est donc actuellementdirecteur par intérim. Ce qui est certain c’est que dans les(suite page 22)21


Séminaire des Présidents 2006 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)deux ou trois mois qui viennent, les directeurs de la maisond’accueil, de la maison médicalisée et <strong>du</strong> centre de jeunesseront nommés.Le congrès MAGINOT a eu lieu à Lyon en septembre dernier.Le monde <strong>com</strong>battant se plaint depuis longtemps, fort justement,de ne pas avoir accès aux médias. Nous sommes parvenusà nous assurer la coopération de professionnels de la<strong>com</strong>munication avec la présence de Jean-Claude NARCY etCharles VILLENEUVE. Avec leurs équipes (cameramen, preneursde son..) ils nous ont animé ce congrès. Si bien quenous avons eu le maire de LYON et M. MEKACHERA à laséance de clôture ainsi que TF1, France 3, des journalistes<strong>du</strong> Figaro… L’ouverture de ce congrès à été annoncée parJean-Pierre PERNAUT la veille au journal télévisé. Le 13 septembre,“Le Figaro” a sorti un article sur ces rencontres.Ce même jour, le conseil d’administration renouvelé a élu lenouveau bureau 2006-2008. Il y a peu de changements. Lesecrétaire général, Henri REMONDET, a demandé à prendresa retraite. Il a été remplacé par Alain CLERC (1) . Le trésoriergénéral a été également remplacé. C’est son ancien adjoint,Francis DECLERCK, qui devient trésorier en titre. En ce qui meconcerne, j’ai été réélu à l’unanimité et reste en charge de“La Charte”.Comme vous avez pu le constater, il y a des travaux en coursà la Grande Garenne. Il y a tout d’abord eu la rénovation <strong>com</strong>plètede la salle de restauration qui est maintenant magnifique.L’accueil est en réfection. Le bureau de l’accueil qui devenaittrop exigu va avancer de dix mètres. Cela permettra de créer4 ou 5 chambres supplémentaires. Puis la modernisation deschambres va continuer.En conclusion, soyez certains que nous sommes utiles. Onvoit, on lit tous les jours que la France a besoin de se souvenirde son passé, de préserver sa mémoire, que nos jeunes ontbesoin de repères, de <strong>com</strong>prendre leur identité actuelle qui aété façonnée par notre histoire. Pour servir la France, il fautconnaître son passé et <strong>com</strong>prendre son évolution. Pour cela,la France a besoin des témoins que nous sommes, destémoins que vous êtes. Chers <strong>com</strong>pagnons, continuez votreaction. Soyez certains que par vos activités, vos réflexions,vos réunions, vous continuez de servir la France. MAGINOTest fière de son groupement 02 et vous remercie pour tout ceque vous faites.”Le président national, Jacques GAGNIARD, clôture ce séminairedes présidents par ces mots :“Sachez que je suis très heureux d’avoir François GOETZ trèssouvent auprès de moi <strong>com</strong>me président honoraire, <strong>com</strong>meconseiller et <strong>com</strong>me ami.Chaque section fait partie de la grande famille des sections qui<strong>com</strong>posent la FNCV. C’est aussi sa richesse. Il y a ceux quiacceptent le déclin, et c’est dommage. Il y a ceux qui se préservent<strong>du</strong> déclin et tous ceux qui vont de l’avant. La préservation<strong>du</strong> passé qui est notre objectif premier a été trés bienprise en <strong>com</strong>pte. Puis, concernant la requête déposée auprès<strong>du</strong> ministre pour l’attribution de la CCV avec barrette “missionsextérieures”, nous venons de nous mettre d’accord surune action urgente et d’envergure en direction de nos parlementaires.En parallèle, je me suis donné <strong>com</strong>me objectif deprendre un maximum de contacts au plus haut niveau.Ce séminaire des présidents est indispensable. Il est aussiindispensable de le rendre vivant et convivial. Pour utiliser unmot à la mode, ce séminaire est interactif, c’est-à-dire que lesremontées d’informations, d’opinions et de sensibilités sontnécessaires pour nourrir la pensée et la réaction de ceux à quivous avez confié la marche de la Fédération. A eux, tel le boomerang,de vous renvoyer la synthèse de leurs réflexions sousles formes les plus efficaces et les plus porteuses. Enfin, vousle ressentez sans doute <strong>com</strong>me moi, ces échanges sansdétour nous replongent dans la fraternité d’armes qui nous asoudés, d’où émanent les sentiments les plus forts et les plussolides de la nature humaine. Dans notre <strong>com</strong>munauté de<strong>com</strong>battants volontaires, dans un monde qui bouge un peutrop, dans cette société qui se délite, nous avons encore lachance de vivre ces moments exceptionnels.”***Lors de la cérémonie des couleurs au mât de la GrandeGarenne, la section de l’Indre-et-Loire, en la personne de sonprésident, André MOREAU, a remis le drapeau départementaldes <strong>com</strong>battants volontaires de la guerre <strong>19</strong>14-<strong>19</strong>18 au muséeHistorimage de Neuvy-sur-Barangeon.Puis il a été procédé à une remise de ré<strong>com</strong>penses. JacquesGAGNIARD remettait la croix <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant volontaire avecbarrette “Guerre <strong>19</strong>39-<strong>19</strong>45” à Jean BOUSSET, présidentdépartemental <strong>du</strong> Doubs, le titre de reconnaissance de laNation à Daniel RENOU (44), la médaille d’or de la FNCV àRoland PIERQUIN, président de la section de Toulouse etorganisateur <strong>du</strong> congrès national 2005 ainsi qu’à MaximilienLIOTTIER (67), co-organisateur <strong>du</strong> congrès national 2006.François GOETZ honorait notre président national, JacquesGAGNIARD, par la remise de la médaille d’argent de la FNCV.Le président fédéral remettait ensuite cette même distinction auprésident départemental <strong>du</strong> Territoire de Belfort, Paul GROUBET.Le président délégué, Jacques POTASCHMANN, remettait lamédaille de bronze à Geneviève CADUCEAU (17), Guy LORIN,président d’une section de Seine-Maritime, Gérard MANGIN,administrateur fédéral, Henri AFFOUARD et Pierre BOUCHE-REAU, tous deux <strong>du</strong> Cher.Puis François GOETZ décernait la médaille de bronze de laFédération André MAGINOT à Yvette ROMBY (45), Jean-Claude RICHET, président des Pyrénées-Orientales, GeorgesCIPREO, président de la section de la Gironde, Jean-MarieBARVEC (29) et Paul LEFEVRE (27).(1) Ndlr : adhérent direct à la FNCV.22


LA F.N.C.V. VOUS INFORME...DEUX NOUVEAUX PRÉSIDENTSDÉPARTEMENTAUX À LA FNCVLa section 4100<strong>du</strong> Loir-et-Cher aélu, lors de laréunion de sonconseil d’administrationen date <strong>du</strong>18 novembre 2006,un nouveau présidenten la personnede Lucien REY,<strong>com</strong>battant volontaired’AFN, enremplacement de Jean CHARTRAIN quin’a pas souhaité se représenter à ceposte.Par ailleurs, lesadhérents de lasection 5000 –Manche, ont égalementélu un nouveauprésident, VictorBIDOT, <strong>com</strong>battantvolontairede <strong>19</strong>39-<strong>19</strong>45, àl’occasion de leurassemblée générale<strong>du</strong> 14 septembre2006. Il succède donc à LouisHUET, nommé président honoraire.Merci aux anciens présidents pour leurdévouement et le travail effectué au profitde la FNCV. Bienvenue à leurs successeurs!POLITIQUE À L’ÉGARDDES RETRAITÉS MILITAIRESDeux parlementaires ont demandé àMme le ministre de la Défense que laplace des retraités militaires soit clairementdéfinie, dans le cadre <strong>du</strong> nouveaustatut général des militaires.Réponse (JO de l’Assemblée Nationaledes 26/09 et 14/11/2006) pages10096 et 11848 : « La position de retraite,qui n’apporte aucune garantie statutaire<strong>com</strong>plémentaire, ne figure pas dansla loi n° 2005-270 <strong>du</strong> 24 mars 2005portant nouveau statut général des militaires(SGM), dans le seul but de distinguerclairement ce qui relève <strong>du</strong> statutde ce qui relève de la retraite. L’objectifhistorique de la position statutaire « enretraite », conservée dans la précédenteloi de <strong>19</strong>72, était en effet de maintenir lesanciens militaires sous le régime <strong>du</strong>SGM afin de les dissuader de se tournervers le mercenariat. Elle avait per<strong>du</strong> toutfondement juridique depuis longtemps.La disparition de cette position dans lenouveau SGM n’a aucune incidence surles droits des militaires retraités et ne lesa pas écartés de la <strong>com</strong>munauté militaire.L’article 1 er de la loi <strong>du</strong> 24 mars2005 précise même que l’un des objectifs<strong>du</strong> nouveau statut est d’assurer auxretraités militaires le maintien d’un lienavec l’institution. Ainsi, l’article 11 decette loi confirme la prise en chargedes retraités militaires par le régimede sécurité sociale des militaires etgarantit, dans les conditions fixéespar décret, leur accès aux soins <strong>du</strong>service de santé des armées et l’aide<strong>du</strong> service chargé de l’action socialedes armées. Par ailleurs, l’accès auxcercles et mess n’est pas modifié.Enfin, les militaires à la retraite continuentde participer aux actions deconcertation menées au sein de l’institutionmilitaire, à la fois au conseil permanentdes retraités militaires et au conseilsupérieur de la fonction militaire. La participationdes retraités militaires auconseil supérieur de la fonction militaireest d’ailleurs désormais expressémentmentionnée dans l’article 18 <strong>du</strong> SGM. »RETRAITE MUTUALISTEDU COMBATTANT : PLAFONDMAJORABLE, MONTANTL’attention de M. le ministre de l’Economie,des Finances et de l’In<strong>du</strong>strie aété appelée sur le relèvement <strong>du</strong> plafondmajorable de la retraite mutualiste <strong>du</strong><strong>com</strong>battant.Réponse publiée au JO del’Assemblée Nationale <strong>du</strong> 14/11/2006,page 11874 : « La loi n° 2002-1575 <strong>du</strong>30 décembre 2002 portant loi definances pour 2003 a prévu, à l’article114, un relèvement exceptionnel <strong>du</strong> plafondmajorable de la retraite mutualiste<strong>du</strong> <strong>com</strong>battant, qui est passé de 115 à122,5 points. L’augmentation substantielle<strong>du</strong> plafond majorable de 7,5 pointsde pension militaire d’invalidité, alorsque précédemment elle n’avait été quede cinq points par an, a représenté uneffort important sur le plan budgétaire. Ilest néanmoins rappelé que les créditsalloués au remboursement par l’État desmajorations de rentes versées par lesorganismes mutualistes s’élèveront à214 millions d’euros en 2006 soit uneprogression de 4 %. Par ailleurs, lesdépenses fiscales associées à la rentemutualiste <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant sont estiméesà plus de 100 millions d’euros en 2006.Pour le projet de loi de finances pour<strong>2007</strong>, le Gouvernement s’est fixé<strong>com</strong>me priorité de poursuivre le relèvementde l’indice de la retraite <strong>du</strong><strong>com</strong>battant de 35 à 37 points dès le1er janvier <strong>2007</strong>. Cette mesure, quibénéficie à l’ensemble <strong>du</strong> monde <strong>com</strong>battant,soit environ 1 500 000 bénéficiaires,représente un effort budgétaireimportant de plus de 40 millions d’eurosqui s’ajoutent aux 40 millions d’euros en<strong>année</strong> pleine <strong>du</strong> relèvement de deuxpoints d’indice au 1 er juillet 2006.Compte tenu des contraintes pesant surles finances publiques, une mesure tendantau relèvement <strong>du</strong> plafond majorablede la retraite mutualiste <strong>du</strong> <strong>com</strong>battantn’a pas été retenue. Toutefois,les crédits alloués à cette dotation progressentde 3,4 millions d’euros en<strong>2007</strong>. »HANDICAPÉS :STATIONNEMENT DESINVALIDES DE GUERRELa question a été posée à M. leministre délégué aux Anciens Combattantssur la possibilité d’attribuer la« carte européenne de stationnement »et la « carte de priorité » aux anciens<strong>com</strong>battants ressortissants de l’ONAC.Réponse publiée au JO del’Assemblée Nationale <strong>du</strong> 21/11/2006page 12131 : « L’article 65-III de la loin° 2005-102 <strong>du</strong> 11 février 2005 pourl’égalité des droits et des chances, laparticipation et la citoyenneté des personneshandicapées a intro<strong>du</strong>it de nouvellesdispositions en matière d’attributionde la carte de stationnement pourpersonnes handicapées par le nouvelarticle L. 241.3.2 <strong>du</strong> code de l’actionsociale et des familles, en harmonisantles conditions de cette attribution pourles invalides civils, d’une part, et pour lesinvalides de guerre relevant <strong>du</strong> code despensions militaires d’invalidité et desvictimes de la guerre, d’autre part. Il prévoitainsi que toute personne, atteinted’un handicap qui ré<strong>du</strong>it de manièreimportante et <strong>du</strong>rable sa capacité et sonautonomie de déplacement à pied ou quiimpose qu’elle soit ac<strong>com</strong>pagnée parune tierce personne dans ses déplacements,peut recevoir une carte destationnement pour personnes handicapées.Cette carte est délivrée par le préfet<strong>du</strong> département conformément àl’avis <strong>du</strong> médecin chargé de l’instructionde la demande. Le décret d’applicationn° 2005-1766 <strong>du</strong> 30 décembre 2005fixant les conditions d’attribution etd’utilisation de la carte de stationnementpour personnes handicapées et modifiantle code de l’action sociale et desfamilles, a été publié au Journal officielde la République française <strong>du</strong> 31 décembre2005. Il institue notamment deuxcircuits de traitement des demandes,selon que la personne handicapée estinvalide civile ou invalide de guerre.Désormais, les personnes relevant <strong>du</strong>(suite page 24)23


La F.N.C.V. vous informe... (suite)code des pensions militaires d’invaliditéet des victimes de la guerreadresseront leur demande de carte destationnement au service départementalde l’Office national desanciens <strong>com</strong>battants et victimes deguerre (ONAC) de leur lieu de résidence.L’instruction médicale des demandessera assurée par les médecinsdes directions interdépartementalesdes anciens <strong>com</strong>battants et victimesde guerre territorialement <strong>com</strong>pétentes.L’obtention de la carte de stationnementpour personnes handicapéesne résultera plus d’un taux d’invaliditéminimum, mais dépendra del’appréciation, par un médecin, de laré<strong>du</strong>ction ou de la perte d’autonomiedans le déplacement de la personne,d’après un référentiel d’aide à la décision.Celui-ci a été déterminé par unarrêté en date <strong>du</strong> 13 mars 2006 relatifaux critères d’appréciation d’une mobilitépédestre ré<strong>du</strong>ite et de la perte d’autonomiedans le déplacement, publié auJournal officiel de la République française<strong>du</strong> <strong>19</strong> mai 2006. Enfin, le modèlefrançais de la carte de stationnementpour personnes handicapées a été établipar l’arrêté <strong>du</strong> 31 juillet 2006, publié auJournal officiel de la République française<strong>du</strong> 12 août 2006, conformément aumodèle européen instauré par la re<strong>com</strong>mandationn° 98/376/CE <strong>du</strong> Conseil del’Union européenne <strong>du</strong> 4 juin <strong>19</strong>98.Bien que les conditions d’attributionde la carte de stationnement aient étéharmonisées entre les grands invalidescivils (GIC) et les grands invalidesde guerre (GIG), ces derniersconservent un circuit de traitement deleurs demandes distinct des premierscités. En effet, les GIC devront s’adresseraux maisons départementales despersonnes handicapées, créées par la loi<strong>du</strong> 11 février 2005 précitée. Aussi, tousles textes d’application de la loi étantaujourd’hui parus, et les problèmes liésaux délégations de signatures étant envoie de règlement, le départementministériel va transmettre très prochainementles instructions nécessairesaux services départementauxde l’Office national des anciens <strong>com</strong>battantset aux directions interdépartementalesdes anciens <strong>com</strong>battants,pour la mise en œuvre effective deces nouvelles dispositions. Enfin, lesnouvelles dispositions relatives à lacarte de priorité pour personne handicapée,prévues par l’article 65-II de laloi <strong>du</strong> 11 février 2005 déjà citée, n’ontaucune incidence sur la délivrance deces mêmes cartes aux anciens <strong>com</strong>battantsressortissants de l’ONAC,dont les conditions restent inchangées.»ATTRIBUTION DE LA CARTE DU COMBATTANT D’AFRIQUE DU NORDA la lumière des questions récemment posées à ce sujet, la FNCV croit bon derappeler les conditions d’application de la Loi de finances 2004 concernant l’attributionde la carte <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant d’Afrique <strong>du</strong> Nord.Réf. : Note n° 1577/DEF/SGA/DSPRS/SDSP/BTS relative à l’attribution de la carte<strong>du</strong> <strong>com</strong>battant d’Afrique <strong>du</strong> Nord <strong>du</strong> 23 février 2004.DESCRIPTION DE LA MESURELes mesures législatives successives permettant,depuis <strong>19</strong>98, de prendre en <strong>com</strong>pte la <strong>du</strong>réede séjour sur le territoire pour attribuer la carte <strong>du</strong><strong>com</strong>battant concernaient exclusivement l’Algérie.S’agissant <strong>du</strong> Maroc et de la Tunisie, un dispositifdérogatoire, institué par la circulaire n° 741/A<strong>du</strong> 15 janvier <strong>19</strong>98 (1) modifiée, prévoyait desconditions particulières, notamment sur le plandes dates de fin de période. En outre, certainescatégories de ressortissants relevaient de dispositionsspécifiques quant à la <strong>du</strong>rée de serviceexigée.L’article 123 de la loi de finances pour 2004opère, dans le cadre de l’article L. 253 bis, <strong>du</strong>code des pensions militaires d’invalidité et desvictimes de la guerre, une unification des critèreset des procé<strong>du</strong>res applicables.Critères d’attributionUne <strong>du</strong>rée uniforme de quatre mois de présencesur l’un ou sur plusieurs des trois territoires del’Afrique <strong>du</strong> Nord (AFN) sera exigée de l’ensembledes postulants, militaires ou civils.Par ailleurs, l’article L. 253 bis s’appliquantsans restriction à ces trois territoires, l’uniquedate de fin de période à prendre en considération,quel que soit le territoire concerné, sera cellefixée par ledit article, c’est-à-dire le 2 juillet de<strong>19</strong>62.Procé<strong>du</strong>re d’instructionA <strong>com</strong>pter <strong>du</strong> 1 er juillet 2004, l’article 123 de laloi de finances pour 2004 constituera le seul fondementjuridique selon lequel la carte <strong>du</strong> <strong>com</strong>battantsera attribuée à raison de la présence sur le territoire.Il y aura donc lieu de considérer sur ce point<strong>com</strong>me ca<strong>du</strong>ques les dispositions de la circulairen° 741/A <strong>du</strong> 15 janvier <strong>19</strong>98 et celles de la circulaire<strong>du</strong> 23 juillet 2001 (2) qui, prévoyant un régimedérogatoire pour le Maroc et la Tunisie d’unepart et pour les policiers d’autre part, nécessitaientun examen par la <strong>com</strong>mission nationale dela carte <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant.Toutefois, les prescriptions de la circulairen° 741/A relatives à d’autres conditions d’attribution(militaires justifiant d’au moins une action defeu et de <strong>com</strong>bat notamment) demeureront envigueur.En conséquence, tous les dossiers de l’espèceseront examinés dans le cadre de la procé<strong>du</strong>rede droit <strong>com</strong>mun et seront soumis à l’avis de la<strong>com</strong>mission départementale de la carte <strong>du</strong> <strong>com</strong>battantvisée à l’article R. 230.1 <strong>du</strong> code des pensionsmilitaires d’invalidité et des victimes de laguerre.Les décisions préfectorales d’attribution ou derefus de la qualité de <strong>com</strong>battant seront ensuitenotifiées aux postulants dans les conditions habituelles.Cette procé<strong>du</strong>re s’appliquera également auxdécisions ministérielles de rejet prises avant le1 er juillet 2004 dans le cadre <strong>du</strong> régime juridiquealors en vigueur.(1) BOC, 2001, p. 1692 ; BOEM 304-0*.(20) N.i. BO.24


Siège social : 9, Rue de Mazagran – 75010 PARIS - Adresse postale : F.N.C.V. – B.P. n° 33 – 75462 PARIS CEDEX 10CCP PARIS n° 1315-89 M - Tél. : 01 47 70 01 69 - Fax : 01 45 23 08 38 - Email : info@<strong>fncv</strong>.<strong>com</strong>RequêteLa requête de la F.N.C.V., adressée à Madame le ministre de la Défense, en date <strong>du</strong> 26 octobre 2006, aété envoyée en copie à Monsieur le ministre délégué aux Anciens <strong>com</strong>battants, à Monsieur Guy Teissier,député, président de la <strong>com</strong>mission de la Défense à l’assemblée nationale et à Monsieur Guy Vinçon, sénateur,président de la <strong>com</strong>mission de la Défense au sénat.A ce jour, seul Monsieur Guy Teissier a accusé réception de la requête nationale de la F.N.C.V.25


BULLETIN D’INSCRIPTION AU CONGRÈS <strong>2007</strong>✂Ce bulletin d’inscription devra être envoyé impérativement AVANT LE 10 AVRIL <strong>2007</strong> à:Michel ALHERITIERE – «La Bergerie» – 3, Rue Bourbonnais – 21100 GENLISTéléphone : 03 80 31 29 46(ac<strong>com</strong>pagné d’un chèque à l’ordre de “FNCV section Côte d’Or”)REMARQUE IMPORTANTELa réservation des hôtels est à la charge des congressistes :il est re<strong>com</strong>mandé de retenir vos chambres le plus rapidement possible.Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Section F.N.C.V. : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Téléphone : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .• Moyen de transport : Train ❑ Automobile ❑ Avion ❑ (cocher la case correspondante)• Date d’arrivée : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Heure : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .✂Nom de l’hôtel que vous avez choisi : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .PROGRAMMELieu <strong>du</strong> congrès : Hôtel de Ville (Palais des Duc de Bourgogne) – Place de la Libération – 21000 DIJONMardi 22 mai Mercredi 23 mai Jeudi 24 mai12 H 00 Accueil des participants 8 H 30 2 ème conseil d’administration Matin Démonstrations de chiens de(entrée salle de Flore) (salle Porte aux Lions) <strong>com</strong>bats sur la Base Aérienne 10214 H 00 1 er conseil d’administration 9 H 30 Séance de clôture (Longvic)(salle Porte aux Lions)12 H 30 Déjeuner à Talant15 H 30 Ouverture <strong>du</strong> congrès et séance 14 H 30 Cérémonie pluriconfessionnelle Midi Repasplénière (salle de Flore)16 H 30 Cérémonie au monument aux Morts18 H 00 Fin de la première séance 18 H 30 Réception par la municipalité Après-midi Visite guidée <strong>du</strong> centre-ville de<strong>19</strong> H 00 Repas libre (salle des Etats de Bourgogne) Dijon et d’un site “Pain d’épices”20 H 30 Dîner de clôture (salle des grands crusà Marsannay-la-Côte)FICHE RÉCAPITULATIVEJOURNÉEOBJETPrixUnitaireNombre dePersonnesTOTALParticipation aux frais :Mardi 22 Mai <strong>2007</strong> - pour une personne ......................................................................... 15,00 € ...................................... = ...........................................................- pour un couple .................................................................................... 20,00 € ...................................... = ...........................................................Mercredi 23 Mai <strong>2007</strong> - Repas de midi ..................................................................................... 27,00 € ...................................... = ...........................................................- Repas de gala ...................................................................................... 35,00 € ...................................... = ...........................................................Démonstrations chiens de <strong>com</strong>batsJeudi 24 Mai <strong>2007</strong> 55,00 € ...................................... = ...........................................................Visite de Dijon + Repas midi..............................................................Date :TOTAL :Signature :26


1 67N° 1 à 8 : Hôtels en centre ville28910TARIFS 2006N° 9 à 10 : Hôtels proches <strong>du</strong> centre ville34527


HEURES CLAIRESChevalier de la Légion d’honneur :21 - VANNIER Georges28 - DOISNEAU RolandGRANDON JeanVIOLETTE BernardMédaille militaire :03 - DERET MarcelCHASTANET MichelFORICHON AugusteGUILLOT RobertPEYRARD RobertRONDEAU Jacques26 - MANOUKIAN Robert28 - BACOUP RenéBESKO FérencSPADA René67 - ROUDOUIN Georges7509 - GALEA Lucien78 - CREUZOT Maurice79 - NGOMA MAVOUGOU JeanOfficier de l’ordre national <strong>du</strong> Mérite :03 - BARBARIN Claude3100 - ADRIAN J. Claude29 - HEUZEL Marcel67 - TINETTI Ezio79 - MEBREK MohamedChevalier de l’ordre national <strong>du</strong>Mérite :21 - SAMSON Maurice28 - GRANDJEAN Roger6900 - THIBAUT Lucien79 - MARTIN Jean-ClaudeCroix <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant volontaireGuerre <strong>19</strong>39-<strong>19</strong>45 :76 - MONFRAY PaulCroix <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant volontaire<strong>Indochine</strong> :28 - BILLET RolandSOUAIDET Francis29 - EL GOMRI AliCroix <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant volontaire A.F.N. :26 - BELHAOUES MessaoudHALLASSI Ahmed28 - PENOT Guy57 - RENOUARD GérardInsigne de porte drapeau :17 - PAILLAT Sonia26 - IZIER Roger39 - MEULLE Lucien (30 ans)TREAND Marcel (25 ans)70 - MADLIGER André (20 ans)74 - PERRAVEX Jean (30 ans)LIGIBEL Emile (20 ans)Médaille d’or de la FNCV :44 - HUBY André57 - GROSDEMANGE Lucien60 - COUVERT André67 - LIOTTIER Maximilien88 - MANGEONJEAN YvesMédaille d’argent de la FNCV :26 - MIGLIORINI Carmen60 - GAGNIARD Jacques74 - BARMET ClaudeVULLIEZ André90 - GROUBET PaulMédaille de bronze de la FNCV :26 - LOISON MariusLORIOT FabriceROXARD PierreVEYREINC Jean-ClaudeHEURES SOMBRESNOS PEINES :06 - CORDONA PaulCRUCCHI Robert17 - BRISARD Jacques22 - GUILLARD Désiré26 - ANDRE Pierre27 - ANTONELI AntonioDAVITTI Robert28 - SAILLARD André33 - ARAGNOUET AndréCAMPOT JeanLASMARTRES GilbertPURREY Roger37 - CROSNIER Louis39 - CHUSSEAU Henri44 - ROLLAND Jean49 - GASNIER Michel52 - GUYOT RenéMIAVRIL Jean53 - KASSUBA Alphone74 - FERNANDES AntoineSANTI AndréSEGURA FrançoisMédaille de vermeil de la FNAM :49 - VANNIER EmileMédaille de bronze de la FNAM :27 - LE FEVRE Paul29 - BARVEC Jean-Marie33 - CIPREO Georges44 - LANCEREAU Fernand45 - ROMBY Yvette66 - RICHET Jean-Paul86 - GENET GuyA tous nos très sincères félicitationsPOUR QUE VIVE LA FNCV…7500 - BOURASSIN R. 50,00 euros7509 - HASSON Eddy 78,00 euros- LESCURE Roger <strong>19</strong>,50 eurosUn grand merci aux généreux donateurs.Tous nos adhérents ayant vocation à l’octroi <strong>du</strong> titre de reconnaissancede la Nation donnant droit au port de la médaille de reconnaissancede la Nation, il ne nous est pas possible de les mentionnerdans cette rubrique.63 - CORNY Georges70 - GISSELMANN RogerRUCHET Henri74 - DAVOINE Joseph75 - BUNO GuyCOUTANT PierreFROUSTEY HubertLE BIEZ JeanSIGISBERT Geneviéve7605 - LAY Claude8306 - MASSA Albert8309 - SICARD Denis8320 - KEMMAD Abel87 - AUPETIT André88 - GARNIER PierreNARDIN Roger90 - MÉZIÈRE RenéQue les familles des disparus trouventici l’expression de notre profondesympathie.28


MÉMOIRESINDOCHINE <strong>19</strong> DECEMBRE <strong>19</strong>46D’une guerre larvée à une guerre ouverteLa remise en cause de la présencecoloniale de la France en <strong>Indochine</strong> a certainementété amorcée le 9 mars <strong>19</strong>45.Aux forces de souveraineté qui ontéchappé aux Japonais et trouvé refuge enChine ont succédé quelques mois plustard les premiers éléments d’un corpsexpéditionnaire français et pendant cettepériode transitoire, des <strong>com</strong>bats d’ intensitévariable n’ont pas cessé. On pourraitdonc éventuellement retenir le 9 mars,date <strong>du</strong> coup de force japonais, <strong>com</strong>meétant le début de la guerre <strong>du</strong> fait de lacontinuité des <strong>com</strong>bats. Mais notreadversaire était une puissance qui allaitcapituler le 2 septembre <strong>19</strong>45, mettant finà la deuxième guerre mondiale et laFrance se situait dans le camp des vainqueurs.Il serait plus réaliste de situer le débutde la guerre d’<strong>Indochine</strong> dans le cadre del’affrontement inéluctable qui se préparaitentre la France et le Vietminh.En quelques mois, les trop nombreuxprotagonistes et la succession d’événements,dont la France était loin d’assurerla maîtrise, vont constituer les ingrédients<strong>du</strong> drame indochinois qui se préparait.Les protagonistes :- Le Vietminh d’où émergent deux personnalitésdont la France n’avait pasperçu le potentiel.- Le Japon, force occupante depuis<strong>19</strong>40, puis la Chine nationaliste au nord<strong>du</strong> 16 ème parallèle en vertu des accords dePotsdam sans oublier, au sud, les Britanniquesqui ont favorisé cependant lareconquête de la Cochinchine par lesforces françaises.- Le parti nationaliste vietnamien dontla présidence est confiée, pour un temps,à l’ex-empereur Bao-Daï- Et la France, ancienne puissancecoloniale pratiquement évincée des territoiresde l’Union Indochinoise qu’elleadministrait depuis presque 90 ans. Lapolitique de la France en <strong>Indochine</strong> est, enoutre, minée par un antagonisme ouvertementdéclaré entre l’Amiral Thierryd’Argenlieu, Haut Commissaire de laRépublique, et le Général Leclerc, <strong>com</strong>mandantle corps expéditionnaire français.Les événements marquants :- 9 mars <strong>19</strong>45 – Coup de force japonaisdans toute l’<strong>Indochine</strong>.- Août <strong>19</strong>45 - Ho Chi Minh s’installe àHanoi. Forte agitation vietminh et mise enplace en quelques semaines d’un véritable« centralisme démocratique » avecla <strong>com</strong>plicité des Japonais.- 2 septembre <strong>19</strong>45 – Capitulation <strong>du</strong>Japon mettant fin à la deuxième guerremondiale. Le même jour, proclamation,par Ho Chi Minh, de l’Indépendance de laRépublique démocratique <strong>du</strong> Vietnam(cadeau de départ des Japonais).- Octobre-Novembre <strong>19</strong>45 – Sous lesordres <strong>du</strong> général Leclerc, le corps expéditionnairefrançais débarque à Saïgon etentreprend la reconquête de la Cochinchine,entre les mains des milices révolutionnaires.- 20 janvier <strong>19</strong>46 – En France, le généralde Gaulle quitte le gouvernement.- 6 mars <strong>19</strong>46 – Accord entre JeanSainteny, <strong>com</strong>missaire de la Républiqueau Tonkin et Ho Chi Minh permettant auxtroupes françaises de se réinstaller àHanoï.- Du 6 au 8 mars, le général Leclercdéclenche l’opération de réoccupation <strong>du</strong>Tonkin, malgré une opposition destroupes chinoises nationalistes- 18 mars <strong>19</strong>46 - Entrée des troupesfrançaises à Hanoi.- Avril <strong>19</strong>46 - Echec de la conférencede Dalat, HCM ayant exigé l’intégration dela Cochinchine dans la République démocratique<strong>du</strong> Vietnam. HCM décide d’éliminertoute opposition intérieure en particulierles partis nationalistes non <strong>com</strong>munistes.- 31 mai <strong>19</strong>46 - Fuite de Bao Daï enChine nationaliste.- Juin <strong>19</strong>46 - Le gouvernement deGeorges Bidault succède à celui de FélixGouin. Le général Valluy succède augénéral Leclerc.- Juillet <strong>19</strong>46 - Conférence de Fontainebleauqui débouche sur un vaguemo<strong>du</strong>s vivendi et la coexistence desforces militaires françaises et vietminh.Mais la France n’a pas cédé sur l’obstaclede la Cochinchine.En fait, le gouvernement français,apprenant qu’à partir de Paris, son interlocuteurdonne ses ordres au <strong>com</strong>ité central<strong>du</strong> Parti Communiste Vietnamien, estenfin convaincu de la <strong>du</strong>plicité d’Ho ChiMinh.Une véritable veillée d’armes :Dans le même temps, Giap prépare àl’épreuve de force, les unités vietminhatteignent l’effectif 60 000 hommes, dont35 régiments d’infanterie. Des baseslogistiques clandestines sont mises enplace.En novembre <strong>19</strong>46, un nouveau gouvernementvietnamien est formé uniquementde militants <strong>com</strong>munistes. Bien queles directives <strong>du</strong> haut <strong>com</strong>missaire françaismettent en garde les unités contrel’action clandestine <strong>du</strong> Viet-minh, <strong>du</strong> côtéfrançais on minimise la gravité de la situation.Paris est averti que la situation arrive aupoint de rupture. Une fois de plus, laFrance est dans l’incapacité de prendrede grandes décisions.Le 20 novembre, éclatent les incidentsd’Haïphong. Il faut cinq jours de <strong>com</strong>batspour venir à bout de la résistance vietminhet réoccuper la totalité de la ville.Bien que Jean Sainteny eut repris lesconversations avec le gouvernement vietminhet que HCM eut déclaré qu’il ne voulaitpas la guerre, il était clair qu’un mur deméfiance séparait les deux camps.L’agitation adverse était telle que lapréparation à la guerre était ouvertementétablie : routes coupées, ponts détruits,fortifications et barricades sorties de terre.La <strong>du</strong>plicité <strong>du</strong> gouvernement <strong>du</strong> Vietminhn’étonnait personne. Le 7 décembre,le jour où HCM proclamait qu’il voulaitla paix, Giap adressait à ses troupesun ordre <strong>du</strong> jour les invitant à l’action. Apartir <strong>du</strong> 11 décembre, l’organisation <strong>du</strong>terrain s’étendit au quartier européend’Hanoi.Le 18 décembre à 11 h, Giap répond auCdt Fonde, chef de la liaison avec lesforces viet-minh : « Notre décision estprise. Les destructions …qu’importe ! Lespertes… un million de vietnamiens, aucuneimportance ! Des français tomberontaussi. Cela <strong>du</strong>rera deux ans, cinq ans s’il lefaut. Nous sommes prêts ». Pour tromperla vigilance des français, Giap va jusqu’àdemander au général Morlière, <strong>com</strong>mandantdes troupes à Hanoï, de lever laconsigne des troupes alors que le dispositifd’attaque des unités VM était en placedepuis le matin <strong>du</strong> <strong>19</strong> décembre.A 20 h 04, les Viets faisaient sauterl’usine électrique. C’était le signal de l’insurrection.Toute la nuit, bien que la situation soitconfuse, les troupes françaises se défendaientavec détermination et les patrouillesblindées intervenaient pour dégagerdes positions <strong>com</strong>promises.Au petit matin, les troupes françaisesreprenaient l’initiative. Jean Sainteny avaitété blessé grièvement.La ruse de guerre employée par HCMet Giap n’avait pas fonctionné. Le gouvernementet les forces vietminh étaientdorénavant rentrés dans la clandestinité.Le lendemain, HCM lança un appel à larésistance nationale et, à la guerre larvée,succédait la guerre ouverte. Très rapidement,fruit de la préméditation, la quasitotalité de l’<strong>Indochine</strong> s’enflamma. Laguerre <strong>du</strong>rera près de huit ans.Le 21 juillet <strong>19</strong>54, dans la séance finalede la Conférence de Genève, l’accord surle cessez le feu fut signé (et respecté) parles belligérants.J.G.29


INDOCHINE <strong>19</strong>46LES COMBATS DE HANOI (<strong>19</strong> décembre <strong>19</strong>46)TÉMOIGNAGESPRÉMÉDITATION ? Est-il besoin de seposer la question quand nos « amis »vietnamiens, depuis la signature <strong>du</strong>mo<strong>du</strong>s vivendi, dressent chaque jour denouvelles barricades, farcissent leursmurs et leurs fenêtres de meurtrières, font<strong>com</strong>muniquer entre elles toutes leursmaisons en perçant les cloisons, creusentau pied de chaque arbre des trousde tirailleurs, scient ces arbres ou les préparentà recevoir la charge d’explosif,encerclent les bâtiments administratifs etles casernes d’un réseau de tranchées,d’abris et de trous de lanceurs de grenadeset de bouteilles d’essence ?Depuis une semaine, surtout, c’est unvéritable exode de la population civile, envoiture, en pousse, à pied. Toutes lesnuits, la patrouille de half-tracks chargéede veiller à la sécurité de la ville, essuiecoups de feu, rafales d’armes automatiques,jets de grenades, surprend desnhaqués dressant des barricades, creusantles routes pour faire des trous demines, entassant les troncs d’arbres etles tas de pierres et de ferrailles aux carrefourssensibles.PRÉMÉDITATION ! Une arme est braquéedepuis trois ou quatre jours sur l’entréede l’hôtel de monsieur SAINTENY.L’AM qui partira le recueillir la nuit <strong>du</strong> <strong>19</strong>,sautera sur une bombe camouflée sous lachaussée : La <strong>com</strong>mande à distanced’une bombe analogue aboutit chez ledocteur HUNG, le maire d’HANOI.Curieuse impression, celle que l’onrecueille en circulant en ville. Le petit artisanne travaille plus, il creuse une tranchéeou un trou indivi<strong>du</strong>el et s’interromptpour vous fixer en ricanant ; impressionde danser sur un volcan ; des Français,des métis, des pro-français disparaissent,assassinés ou kidnappés... Le cercle debarricades se referme autour de nous.Chef d’escadrons R. CRETIN (morten Algérie en <strong>19</strong>56)Samedi 23 novembre <strong>19</strong>46 : Nousavons reçu des consignes en cas d’incidentet mon peloton aurait pour missionDégagement de barricadesd’aller à la Résidencede France pour y cherchermonsieur SAIN-TENY, Haut Commissaire,et sa femme,afin de les con<strong>du</strong>ire àla citadelle. Nousavons reconnu les itinérairespossibles.monsieur SAINTENYsera pris en chargepar l’AM de notre chefde peloton. Sa femmepar la nôtre...Jeudi <strong>19</strong> décembre :A 20 h 00, la lumières’éteint et des coupsde feu éclatent detoutes parts. Nous filons immédiatementvers la Résidence, le passage à niveau aubout de la rue Paul Bert est bloqué pardes wagons, et nous filons vers lagauche par le passage inférieur qui nouspermet de retrouver la rue Paul Bert...Arrivée très rapide à la Résidence oùnous attendons le second véhicule...Nos passagers prennent place et nousnous dirigeons vers la Citadelle en reprenantla rue Paul Bert. Avant d’arriver àhauteur <strong>du</strong> passage à niveau, notrecon<strong>du</strong>cteur évite de rouler sur un tas desable sur le côté droit de la chaussée etnous tournons à droite vers la citadelle...François DAESCHNER- Carnet de routeL’automitrailleuse dans laquelle avaitpris place le gouverneur SAINTENY pourrejoindre le général MORLIÈRE à laCitadelle saute sur une mine de fortepuissance dans la rue Paul Bert. Unepluie de grenades s’abat immédiatementsur le véhicule qui prend feu après avoir,dans le bond que lui fit faire l’explosion,écrasé les arbres qui bordent la chausséeet pulvérisé la devanture d’un magasin.SAINTENY parvient à se dégager de lavoiture déjà transformée en brasier. Leshommes de l’équipage (GARLAND, chefde bord, DICQUEMARE, tireur, COUSI-NOU, radio, LE ROULLIER, con<strong>du</strong>cteur)sortent un à un de la fournaise ; tous, plusou moins grièvement blessés,se traînent sur le trottoir,cherchant à s’abriterdes éclats de grenades etsurtout des munitions del’automitrailleuse que l’incendieprojette en toussens. C’est d’ailleurs cettemitraille qui créera unezone de relative protectionet empêchera les agresseursd’approcher suffisammentpour achever lesblessés à bout portant ouà l’arme blanche.Barricades à Hanoi....SAINTENY a le corps criblé d’éclats,il a eu la hanche droite écrasée par l’explosion,le maréchal des logis GARLANDagonise, la tête sur les genoux de SAIN-TENY qui lui-même perd son sang enabondance. Enfin une patrouille de blindéssurvient et les délivre.Ceux des hommes de l’équipage queles flammes transformaient en torchesvivantes, ont pu enfin les éteindre, maisils ont été horriblement brûlés et devrontséjourner de longs mois à l’hôpital.SAINTENY« Histoire d’une paix manquée »Les deux voitures blindées remontentà folle allure le sinistre boulevard malgréla nuit épaisse. Les grenades éclatent detoutes parts autour des AM ponctuantleur passage de lueurs fauves. « Allo voiture2 ! Allo voiture 2 m’entendez-vous ? »Si la première AM est bien passée, ladeuxième roule droit sur la mine. En deuxsecondes, le véhicule est soulevé, arrachéet plaqué au sol. « Allo voiture 2 ! »Voiture 2 ne répond plus. De toutesparts, elle est prise à partie. Tandis queles rafales d’armes automatiques claquentsur le blindage, le feu prend. « oh,ce goût de sang dans la bouche ! »A moitié assommés par la déflagration,les hommes de l’équipage sortenttitubants.« Et C ...? Où est C ...? C ... est restédans la voiture qui flambe. Toujourssous le feu, c’est la camaraderie de<strong>com</strong>bat ; ils vont le chercher, le roulentsur la chaussée pour éteindre lesflammes qui l’enveloppent. Comme delamentables larves, ils se traînent, collésau sol bitumeux, pour se protéger deséclats et des balles qui les poursuivent....Jean COUSINOUBulletin de l’Amicale<strong>du</strong> 1 er Chasseur 15/02/<strong>19</strong>4830


<strong>Indochine</strong> <strong>19</strong>46 - Les <strong>com</strong>bats de Hanoi (<strong>19</strong> décembre) (suite)Le <strong>19</strong> décembre 2006, date anniversairede l’insurrection d’Hanoi, JacquesGagniard, président fédéral, aren<strong>du</strong> visite à l’ancien chasseur de 1 èreclasse, Jean COUSINOU.Jacques Gagniard : « Dès août <strong>19</strong>44,vous avez été volontaire pour poursuivrele <strong>com</strong>bat en Extrême-Orient et avez étéaffecté au 1 er Chasseurs à cheval àMontauban. Ce régiment avait vocation àrejoindre et renforcer le corps expéditionnairefrançais en <strong>Indochine</strong> <strong>com</strong>mandépar le général Leclerc. Après un brefséjour à Tay-Ninh (Cochinchine), le régiment,équipé de blindés, débarque àHaiphong en mars <strong>19</strong>46. Vous êtes affectédans un escadron de <strong>com</strong>bat <strong>com</strong>meaide-pilote-radio d’une automitrailleuseAM-M8. Vous avez aussitôt sillonné leTonkin, assurant de nombreusesescortes, ouvertures de route et surtout lecontrôle des rues d’Hanoi. Vous avezdonc suivi de près la préméditation <strong>du</strong>Vietminh et la préparation de l’insurrection.En <strong>19</strong>48, dans un bulletin de l’Amicale<strong>du</strong> 1 er Chasseurs, vous avez apporté unbref témoignage sur votre participationactive à cette journée <strong>du</strong> <strong>19</strong> décembre àHanoi. Pouvez-vous apportez un <strong>com</strong>plémentd’information sur le drame que vousavez-vécu ? »Jean COUSINOU« En effet, depuis plusieurs semaines,sous le contrôle <strong>du</strong> Vietminh, des élémentsde la population organisaientouvertement les quartiers centrauxd’Hanoi en véritable place forte. La troupeet les cadres manifestaient de l’inquiétudeet de l’amertume devant la passivité desautorités françaises. Quelques jours avantJ. COUSINOU au reposl’insurrection, nous avonsreçu des instructions dedégager les principaux axesde la capitale <strong>du</strong> Tonkin. Le2 ème escadron <strong>du</strong> 1 er Chasseursauquel j’appartenaisassurait l’essentiel despatrouilles blindées chargéesde contrôler le centred’Hanoi. En cas de clash,une patrouille de 2 AM avaitreçu pour mission de mettreà l’abri Jean Sainteny, <strong>com</strong>missairede la République auTonkin ainsi que sa femme(fille de l’ancien gouverneurgénéral Albert Sarraut), hébergésà la Résidence dans lequartier européen. Ils devaientêtre con<strong>du</strong>its à la Citadelle oùse trouvaient l’Etat-major etla garnison principale destroupes françaises.A 20 heures, ce <strong>19</strong> décembre,quand Hanoi futplongée dans l’obscurité,j’étais à l’infirmerie pour soignerune mauvaise crise depaludisme. Malgré mon étatde fatigue, je me suis souvenude ma mission, je me suisvite habillé et j’ai sauté àmon poste dans notre AMqui était celle <strong>du</strong> chef depatrouille.Après nous être frayés unchemin, souvent à coup de canon de 37et de mitrailleuse, à travers les barricadeset les arbres abattus sur la chaussée etdébordé par un autre itinéraire l’obstacleprincipal <strong>du</strong> passage à niveau obstruévolontairement par des wagons, noussommes arrivés à destination. Dansmon espace déjà exigu à l’avant droitde l’AM, je me suis retrouvé avecJean Sainteny assis sur mes cuisseset rejeté le dos en arrière dans la tourelleafin de lui permettre d’être protégépar le volet de fermeture <strong>du</strong>poste. Nous sommes ainsi partis endirection de la Citadelle. L’AM où setrouvait Mme Sainteny étant en tête,nous avons emprunté la rue PaulBert, axe central traversant Hanoi.Quand celle-ci a débouché sansen<strong>com</strong>bre sur le Petit Lac, notre AMa sauté sur une mine de forte puissance.J’ai per<strong>du</strong> aussitôt connaissance.Quand mon chef de voiture, leMdL Garland, est intervenu pourm’extraire de l’AM en flammes, j’airetrouvé mes esprits. J’avais le dosen feu.Le reste de l’équipage avait pusauter de l’AM. En m’extrayant decette fâcheuse posture, Garland aété touché au ventre. Je lui dois lavie. Il est mort quelques minutes plustard sur les genoux de JeanSainteny, réfugié sous les arcadesJ. Sainteny et le ministre Marius MOUTTETIntervention...d’une maison à quelques mètres de là.Nous étions tous blessés, incapables denous déplacer. Avant d’être secourus uneheure plus tard, nous avons vécu desmoments très pénibles. Dans l’AM, lesmunitions et les grenades explosaientdans le fracas que vous imaginez, lesréserves d’essence dans les jerrycansextérieurs attisaient l’embrasement déjàintense <strong>du</strong> véhicule en feu, mais nousassuraient opportunément un écran relatifface aux tirs ennemis provenant desfaçades voisines.Jacques Gagniard : Vous êtes le dernierrescapé en vie de cette pénible chevauchée.Avez-vous revu Sainteny à votreretour en France ?Jean COUSINOU : Rapatrié en Francepour suivre un traitement de grands brulés,j’ai été démobilisé. Je me suis ensuiteinvesti de longues <strong>année</strong>s au Marocdans l’exploitation privée de minerai deplomb.J’ai rencontré à nouveau JeanSainteny lorsqu’il a été ministre desanciens <strong>com</strong>battants sous le gouvernement<strong>du</strong> général de Gaulle de <strong>19</strong>62 à<strong>19</strong>66, puis membre <strong>du</strong> Conseil constitutionnel.Il est décédé en <strong>19</strong>78.Jean COUSINOU, médaillé militaire,cité et grand blessé, est un nouveladhérent de la FNCV.31


TÉMOIGNAGES<strong>19</strong>45 - CHASSEURS D’AFRIQUE ETCHARS DE COMBAT EN FORÊT NOIREEngagé volontaire pour la <strong>du</strong>rée de laguerre le 28 août <strong>19</strong>44, auprès de l’intendanced’Angers, pour servir au 2 èmerégiment de Spahis Marocains en garnisonà Rabat, je n’ai jamais rejoint cetteunité. Je fus affecté dans un groupe,issu des FFI, dont la mission principaleconsistait à détecter les mines anti-personnelqui abondaient, près d’Angers,dans le secteur des Ponts-de-Cé.Puis, pendant plusieurs mois à lacaserne Desjardins à Angers, je me suismorfon<strong>du</strong> dans l’inactivité jusqu’au jouroù je me suis porté volontaire pour fairepartie d’un renfort destiné à rejoindre laPremière Armée en Alsace qui, face auxAllemands, avait affaire à forte partie. Jerejoignis donc Besançon début janvier<strong>19</strong>45.Après deux mois et demi d’instructionmilitaire au centre d’instruction del’Arme Blindée, d’abord à Pouilley-les-Vignes (Doubs) puis à Pérouse, je meretrouvais en zone d’opération à Morvillars(Territoire de Belfort).A la suite de la revue passée par legénéral DE LATTRE DE TASSIGNY, le20 mars <strong>19</strong>45, dans les prairies entreMorvillars et Grandvillars, je fus affectéau 1 er escadron <strong>du</strong> 5 ème régiment deChasseurs d’Afrique (régiment de Chars)<strong>com</strong>me aide pilote sur le char léger M5(13 tonnes) « Bourgogne II ».Le dimanche 1 er avril, le régiment au<strong>com</strong>plet se trouve aux environs d’Obernai(Alsace) – notre escadron est cantonnéau Château de Vic Guisot prèsd’Ottrot.Les 2 et 3 avril sont consacrés à lamaintenance <strong>du</strong> matériel. Mais noussommes en alerte permanente sur préavisde 6 heures.Le 5 avril à 3 H 30, départ très matinalvers l’Allemagne. Nous arrivons àKalrsruhe le 6 avril à 12 H et traversonsle Rhin, sur un pont de bateaux près deMannheim, vers 16 H 30. Bivouac àproximité.Le 7 avril, nous nous portons surDurlach (10 kms de Kalrshrue) ; dimanche8 avril, messe de Quasimodo enplein air par l’aumônier divisionnaire,Jacques LE TILLY, pour tous les élémentsnon engagés et en attente de carburantde re<strong>com</strong>plètement. Les 2 ème et4 ème escadrons, qui ont pu être alimentésen carburant - essence ou gasoil -, partenten appui d’infanterie en directiond’Ettlingen.Pendant cette action, le Sherman« Montbrun » est détruit par un antichar(trois tués et un blessé). Parmi les morts,un camarade de mon peloton d’instruction.Bivouac à Durlach.Le 9 avril, je fais partie <strong>du</strong> groupement<strong>du</strong> chef d’escadrons DE MENDITTE et,après avoir fait le plein de carburant,nous faisons mouvement vers le sud,passant par Busenbach, Reickenbach etLangensteinbach, en vue d’une étape àSpielbert où nous cantonnerons.Vers 16 H, le char léger « Lyonnais »est atteint par un bazooka (Panzerfaust).Pas de blessé. Mais le chef d’escadronsDE MENDITTE, vu l’opiniâtreté de l’ennemi,demande des renforts au colonel<strong>com</strong>mandant le régiment, et nousrecevons deux pelotons de chars <strong>du</strong>4 ème escadron.Dans la nuit, un homme de garde,sans doute fatigué, a tiré une rafale dePM sur l’un de ses collègues, le blessantau bras (ce qui me valut d’effectuer deuxfactions de suite !).Le 10 avril, nous avons atteint Moosbronn,avec mission de s’assurer detrois villages : soit Burbach, Bersbach etHerrenalb. Départ à 8 H 30 <strong>du</strong> village deSpielbert dans la foulée <strong>du</strong> détachement<strong>du</strong> <strong>com</strong>mandant DE LA LANCE.Dans la traversée de la vallée de laMoosald, nous trouvons de nombreuxabattis, le terrain étant très boisé (c’estle début de la Forêt Noire). Mais avec lesoutien de l’infanterie (unité de zouaves),nous arrivons à passer Burbach et, àmidi, nous sommes à Milchelbach. Nouscontinuons sur Moosbronn qui se trouvesur notre chemin, mais là ce fut plus difficile!Mon char le « Bourgogne II », estdésigné <strong>com</strong>me char de tête. Sortis de laforêt vers 13 H 15 en vue <strong>du</strong> village situéà environ 800 m, nous attaquons aussitôtavec toutes nos armes. Plusieursnids de mitrailleuses adverses nous donnentla réplique.Après une centaine de mètres àdécouvert, j’observais l’explosion d’ unobus d’artillerie allemande, à environ300 m puis un second à 150 m. Je medis « Le prochain c’est pour nous ! ». Eneffet, un grand boum fit balancer le char.Entre-temps, notre chef de char avaitdemandé au pilote de reculer le charsous le couvert de la forêt. Malheureusement,des arbres assez rapprochésl’empêchèrent de manœuvrer pouréchapper aux vues adverses…Au silence qui suivit la déflagration, lechef de char nous donne l’ordre, parinterphone, d’évacuer le char. Je mesuis dit : « Pourquoi évacuer le char s’ilne brûle pas ? ... ».En effet, selon les règles que l’on nousavait apprises à l’instruction, l’évacuationd’un char ne se justifie que lorsquecelui-ci est en feu. Il faut dire que le 1 erobus avait touché la tourelle au-dessus<strong>du</strong> train de roulement et avait blessésérieusement le chef de char à unejambe.Le tireur qui avait également reçu deséclats de blindage, fut blessé par balleen sautant <strong>du</strong> char.Le pilote ne pouvant ouvrir son volet,bloqué par le tube <strong>du</strong> canon endommagé,me demande de sortir de façon à luipermettre de se glisser à ma place pourpouvoir sortir à son tour. A ce moment,un 2 ème obus percute le char à la placeque le pilote venait de quitter, des éclatsde blindage le blessant aux fesses et auxcuisses. Etant sorti <strong>du</strong> char, je trouve lechef de char assis sur un talus.Il me demande d’aller chercher la troussede secours à l’intérieur de la tourelle.Je repars donc vers le « Bourgogne »,mets le pied sur la chenille de façon àpouvoir accéder à la tourelle, juste aumoment où un 3 ème obus percute le char àla jointure de la caisse et de la tourelle faisantbalancer le char sous la violence del’explosion. La prudence l’emportant surla bravoure, je retourne vers le chef dechar pour lui donner une explication. Maiscelui-ci était dans le <strong>com</strong>a, une grosseblessure au-dessus <strong>du</strong> genou gauche luifaisant perdre son sang qui giclait parsaccades à hauteur de la plaie.N’ayant plus rien d’autre pour lesecourir, je pris une rallonge de mesécouteurs et lui fit un garrot bien serré àla cuisse, ce qui arrêta l’hémorragie.Puis je suis parti à travers bois, pouravertir le poste de secours. Un camaradem’ayant dit que celui-ci était déjà aucourant, je suis revenu près de mon chefde char. Après quelque temps, je suisreparti à travers bois à la recherche desautres chars de mon peloton. Car, pendantce temps-là, les <strong>com</strong>bats continuaientsur Moosbronn. Un TD (TankDestroyer) ayant été demandé en renforta même eu sa tourelle emportée par un88, faisant deux tués et un blessé.Dans l’après midi, je suis revenu près<strong>du</strong> « Bourgogne » pour récupérer mon32


<strong>19</strong>45 - Chasseurs d’Afrique et chars de <strong>com</strong>bat en forêt noire (suite)ALLEMANDESANTICHARSALLEMANDS33


<strong>19</strong>45 - Chasseurs d’Afrique et chars de <strong>com</strong>bat en forêt noire (suite)PLANIG 13/07/45 - 2 ème d. B. MAILLETpaquetage, mais je n’ai rien trouvé enbon état, celui-ci ayant été lacéré pardes éclats. Par contre le « Petit Jo »,moteur auxiliaire qui servait à rechargerles batteries et au maniement électriquede la tourelle, continuait de tourner. Lecontacteur n’existant plus, j’ai dû arracherles fils un par un, pour pouvoir l’arrêter,et ainsi, empêcher que la surchauffene mette le feu au moteur.Le lendemain, j’appris que deuxcanons de 75 PAK et un de 88 défendaientMoosbronn, et que sur les lieuxnotre « Bourgogne » avait été victimed’un 75 PAK qui, à 1 500 m environ, et àvue, nous attendait à la sortie de la forêt.Le 11 avril, en attente d’une autreaffectation, je restai quelques jours avecle dépannage régimentaire ; l’escadronse trouvant à Baden pour un entretien <strong>du</strong>matériel qui en avait grand besoin.Bivouac à Michelbach.Le 14 avril, je fus réaffecté sur un autrechar, le « Poitou », où j’ai retrouvé maplace d’aide pilote, le chef de char étant le1 ère classe FÉ-VRIER. (Ce dernier,retrouvé àAlger en <strong>19</strong>48avec le grade delieutenant, étaiten instance dedépart pour l’<strong>Indochine</strong>.J’ai supar la suite qu’ilavait été tué dansune embuscade).Avec le char« Poitou », je fisde nombreusesopérations enForêt Noire. Le14 avril, la missiongénérale donnéeau régiment était de traverser laForêt Noire, sur un axe nord - sud, endirection de Freudenstadt…* * *En <strong>19</strong>75, je me suis ren<strong>du</strong> avec monépouse à Moosbronn et, sur les autreslieux des <strong>com</strong>bats d’avril <strong>19</strong>45, j’ai puobserver en détail la nature <strong>du</strong> terrain.C’est alors que j’ai<strong>com</strong>pris les circonstancesqui avaientabouti à la destructionde mon char. Je n’aijamais revu PONS, letireur (pied-noir d’origine).Après son séjour àl’hôpital, il partit enconvalescence dansson pays, la guerreétant terminée pour lui.Par ailleurs, je revisle pilote CASTETS àBlida (Algérie) aprèsque j’eus rejoint le 5 èmeRCA et le 1 er escadronoù je fus affecté avec lui dans l’équipage<strong>du</strong> « Bourgogne III ».Quant au chef de char, GilbertHENON, ce furent des retrouvailles àColmar en <strong>19</strong>85, lors <strong>du</strong> 40 ème anniversairede la libération de la ville, une voix cria« Où il est MAILLET ? » « Me voilà, c’estmoi. », « Ah ! c’est toi, c’est de ta faute sij’ai une guibolle en moins ! », « C’est bienpossible », lui ai-je répon<strong>du</strong>. En effet, legarrot que je lui avais fait n’avait pas étédesserré assez tôt pour faciliter la circulation<strong>du</strong> sang. « Mais si tu n’avais pasété là pour me faire ce garrot, je ne seraisplus là, non plus ! ». Depuis, nous entretenonsd’excellentes relations. Malheureusementpour lui, les différentes prothèsesdestinées à maintenir sa jambeartificielle n’arrivent plus à trouver desupports près de la hanche, ce qui luioccasionne de grandes souffrances etune mobilité trés ré<strong>du</strong>ite.Benjamin MAILLETAdhérent FNCV – Section 4900Médaillé militairePLANIG 13/07/45 - B/C CASTETS -2 e d. MAILLETÉquipage <strong>du</strong> Poitou.34


0100 AINLA SECTION EN DEUILNous venons de perdre notre portedrapeau,Georges GALLAND, de Bourgen-Bresse.Depuis plus de quarante ans,il représentait notre association à toutesles manifestations <strong>du</strong> monde <strong>com</strong>battant.Une importante délégation de notresection était présente avec seize drapeauxà ses obsèques. Un dernier adieua eu lieu sur le parvis de l’église.Repose en paix, Georges, nous garderonsde toi un bon souvenir.______Nos amis Léon BERROD et EugèneCARRAGE ont été emportés tous lesdeux par une maladie implacable. Unedélégation les a également ac<strong>com</strong>pagnésà leur dernière demeure.Nous présentons nos sincères condoléancesaux familles éplorées.Le président départemental,Pierre COLOMB0200 AISNEASSEMBLÉE GÉNÉRALECe dimanche 8 octobre 2006, s’esttenue à Grugies en la salle desPeupliers, l’assemblée départementaledes Combattants Volontaires de l’Aisne.Nous honorent de leur présenceM. DELPUECH, directeur de l’ODAC,représentant M me RATTE, préfet del’Aisne, Pascale GRUNY,députée de l’Aisne, ColetteBLERIOT, conseiller généralde l’Aisne, Alexis GRANDIN,représentant Pierre ANDRE,sénateur-maire de Saint-Quentin, M. BERTRAND,maire de Grugies, M me lecapitaine SARRAZIN, représentantle <strong>com</strong>mandant de lagendarmerie nationale, lecolonel Maurice DUTEL,<strong>com</strong>mandeur de la Légiond’Honneur et grand officierde l’O.N.M., le colonelJacques GAGNIARD, présidentnational de la FNCVainsi que quelques présidentsd’associations d’anciens<strong>com</strong>battants.Une centaine de présidentset d’adhérents assistentégalement àcette assemblée.Une quarantainede porte-drapeau,sous lesordres de leurprésident Jean-Paul BRIFFO-TEAU, rehaussentla cérémoniepar leur présence.Cette 82 ème assembléegénéraleest ouverte à10 heures par lecolonel DUTELqui a accepté, àLes ré<strong>com</strong>pensés entourent le ministre.la demande <strong>du</strong>président départemental,Roger-Max BUSSENIERS, deprésider la séance.Un instant de recueillement est observéà la mémoire des adhérents décédésdepuis la dernière assemblée.Après les souhaits de bienvenue, leprésident BUSSENIERS fait un récapitulatifdes activités de la section pour l’<strong>année</strong>écoulée (sont sortis 35 fois les deuxporte-drapeau Marc PETIT et EllenLEROY et plus de 1400 kilomètres ontété parcourus par le trésorier AndréBACQUET et le président départemental).Le président national, par ailleurs amide longue date <strong>du</strong> colonel DUTEL, définitensuite les objectifs et les préoccupations<strong>du</strong> siège national. Ce sont, enfait, les mêmes que ceux des autres sectionsde France, à savoir la baisse desLe nouveau drapeau départemental entouré <strong>du</strong> bureau.effectifs pour cause de décès ou radiationspour non paiement de cotisation. Ilexhorte au recrutement. La section del’Aisne, pour sa part, malgré les décès, a<strong>com</strong>pensé son effectif par un bon recrutement.La lecture <strong>du</strong> procès-verbal de la 81 èmeassemblée est suivie de son approbation.Le trésorier, André BACQUET, faitétat d’un bilan financier 2006 très positifmalgré l’achat d’un drapeau départementalpour la section. Les contrôleursaux <strong>com</strong>ptes, Paul PRUVOT et MarcPETIT, confirment que la <strong>com</strong>ptabilitéest saine. Ce bilan financier est approuvépar l’assistance.M. BERTRAND, maire de Grugies,remercie la section Aisne des <strong>com</strong>battantsvolontaires pour avoir de nouveauchoisi sa <strong>com</strong>mune pour se réunir (la<strong>com</strong>mune reçut, pour ces bons accueilsrépétés, la médaille de reconnaissancede la Fédération).Colette BLERIOT, conseillergénéral de l’Aisne, nousrenouvelle son soutien ainsique celui de son ConseilGénéral. Le président BUS-SENIERS lui demande detransmettre les remerciementsde la section pourla subvention exceptionnelleobtenue pour l’achat <strong>du</strong> drapeaudépartemental.Monsieur Alexis GRANDINnous assure <strong>du</strong> soutien dePierre ANDRE dans notreaction pour la préservation <strong>du</strong>devoir de mémoire et desdroits des anciens <strong>com</strong>battantsayant fait acte de volontariatpour la défense de lapatrie.35


M. Hamlaoui MEKACHERA lors de la cérémonie.Pascale GRUNY présente les excusesde M. le ministre Xavier BERTRAND,retenu par ailleurs, et nous transmettoute sa sympathie et son amitié.Puis, la députée nous résume l’avancementdes doléances <strong>du</strong> monde <strong>com</strong>battantauprès des parlementaires etannonce qu’une augmentation de2,5 points de l’indice de la retraite <strong>du</strong><strong>com</strong>battant est à l’étude par le gouvernementpour <strong>2007</strong>.M. DELPUECH nous apporte son soutienet ses encouragements dans lapoursuite de nos travaux. Il nous rassuresur le devenir des ONAC départementaux.Le colonel Maurice DUTEL, présidentde séance, déclare close cette 82 èmeassemblée et nous invite à nous rendreau monument aux Morts de la <strong>com</strong>muneoù nous attend un détachement <strong>du</strong> 1 erRAMA, venu de Couvron rendre les honneursaux Morts pour la France.Le président national remet le nouveaudrapeau départemental au présidentRoger-Max BUSSENIERS qui leconfie au porte-drapeau Marc PETIT.Puis, Camille CAMPION est décorépar le colonel DUTEL de la croix <strong>du</strong><strong>com</strong>battant volontaire avec barrette« <strong>Indochine</strong> ».Cette cérémonie se termine par ledépôt de gerbes.L’assistance rejoint la salle des Peupliersoù plusieurs adhérents sont ré<strong>com</strong>penséspour services ren<strong>du</strong>s à la FNCV.Le verre de l’amitié, offert par la section,clôture cette réunion.A 13 heures, quatre-vingt convives seretrouvent pour le repas dansant annueloù l’ambiance a été très chaleureuse.Composition <strong>du</strong> bureau directeur :Président d’honneur :Fernand LEBLONDROYPrésident départementalactif :Roger-MaxBUSSENIERSVice-présidents :Maurice DUTEL,Maurice DECQ,Roger DEVAUX,Robert MAU-FORT et RenéMONTISecrétaire et trésorier: AndréBACQUETPorte-drapeaudépartemental :Marc PETITPorte-drapeaulocal : Ellen LE-Contrôleurs aux <strong>com</strong>ptes : Marc PETIT etPaul PRUVOTLe président,Roger-Max BUSSENIERSNous étions 27 <strong>du</strong> secteur de Vichy,lors de notre dernier repas mensuel del’<strong>année</strong>, à déguster un excellent couscous.Le vice-président a eu le plaisir d’annoncerde nombreuses ré<strong>com</strong>penses :la médaille d’Outre-Mer à JacquesBROSSEL, et la médaille militaire conféréeà Marcel DERET, Robert GUILLOT,Jacques RONDEAU, Robert PEYRARD,Auguste FORICHON, Michel CHASTA-NET, le grade de chevalier dans l’ordrenational <strong>du</strong> Mérite décerné à ClaudeLA SECTION EN DEUILL’un de nos camarades nous a quittésen la personne de Désiré GUILLARD dePleven. Nous venons de perdre l’unedes figures majeures de notre section.Son sens profond <strong>du</strong> devoir a trouvé sonaboutissement lors <strong>du</strong> conflit de <strong>19</strong>39-<strong>19</strong>45. Ancien <strong>com</strong>battant et résistant <strong>du</strong>réseau Bordeaux – Loupiac, il aida beaucoupde camarades en leur fournissantdes faux papiers.Il sera arrêté pour transport d’armes etdéporté au camp de concentration deBuchenwald. A son retour, il reprend sonposte de secrétaire de mairie et est éluconseiller municipal à deux reprises. Ilétait titulaire de nombreuses distinctions0300 ALLIER2200 CÔTES D’ARMORLE PRÉSIDENTDÉPARTEMENTALÀ L’HONNEURCe vendredi 20 octobre 2006 àCoucy-le-Château, soixante-trois portedrapeauont été mis à l’honneur par leministre délégué aux anciens <strong>com</strong>battants,Hamlaoui MEKACHERA, à l’invitationde madame RATTE, préfet del’Aisne.Roger-Max BUSSENIERS, notreprésident départemental, figurait parmices ré<strong>com</strong>pensés.Le ministre ayant tenu à remettrepersonnellement à chaque récipiendairele diplôme d’honneur des porte-drapeaupour plus de dix, vingt ou trenteans de services, notre présidentRoger-Max BUSSENIERS a donc reçu,des mains <strong>du</strong> ministre, le diplômed’honneur des porte-drapeau pourplus de dix ans de représentation auxcérémonies <strong>du</strong> drapeau des <strong>com</strong>battantsvolontaires de la Résistance deSaint-Quentin.BARBARIN. Félicitations à ces valeureuxcamarades.L’<strong>année</strong> prochaine nos repas mensuelsdébuteront au mois de février, sil’assemblée générale a lieu en janvier,toujours au restaurant “Les Eperons”,non plus le troisième mercredi mais ledernier jeudi de chaque mois afin que lesgrands-parents puissent profiter de leurspetits enfants !Le vice-président,Bernard NINVIRTHciviles et militaires dont la croix de<strong>com</strong>battant volontaire de la Résistance,dont il était fier. Le 16 juillet 2005, il avaitété promu au grade de <strong>com</strong>mandeurdans l’ordre de la Légion d’honneur.Ces derniers temps, sa maladie ne luipermettait malheureusement plus departiciper aux réunions de la section.Ses obsèques ont été célébrées enl’église de Pleven avec la présence deseize porte-drapeau et devant une trèsnombreuse assistance. Michel LABBÉ,président départemental, ac<strong>com</strong>pagnéd’une délégation, participait à cetteémouvante cérémonie.Nous renouvelons nos sincères condoléancesà la famille éplorée.36


2600 DRÔMEASSEMBLÉE GÉNÉRALELa section a tenu son assembléegénérale à Valence le 18 novembre 2006en présence de M. WISS, directeur del’ONAC départemental, représentant lepréfet, <strong>du</strong> député LABAUNE, <strong>du</strong> viceprésident<strong>du</strong> conseil général, M. DAN-NEROLLE, représentant le maire deValence, <strong>du</strong> lieutenant-colonel DE SURE-MAIN, délégué militaire départemental,de 24 présidents d’associations et deplus de 200 adhérents.En ouvrant la séance, le colonelCHAVE indique que la section, avec 406adhérents, reste la plus importante de laFNCV malgré seize décès et quinzeradiations depuis le début de l’<strong>année</strong>.Du rapport d’activités présenté par lesecrétaire général, Gérard CHIROUZE, ilressort que la section a été présente àtoutes les cérémonies patriotiques <strong>du</strong>département, soit plus de 130, et qu’ellea constitué une centaine de dossiers àcaractère militaire ou destinés à d’autresadministrations. Les membres <strong>du</strong> bureauet les vice-présidents des quatre secteursont effectué près de deux centsvisites aux malades hospitalisés ou àdomicile.Le trésorier général, André DES-VERGNES, indique que la situationfinancière est stable malgré la diminution<strong>du</strong> fonds social qui a permis d’attribuervingt-trois allocations d’entraide et deremettre un colis de Noël aux plus défavorisés.Le nouveau bureau élu se <strong>com</strong>poseainsi :- Président d’honneur : général FranckBERTRAND- Président honoraire : Marcel BES-SIERE- Président actif : colonel Willy CHAVE- Vice-présidents : Joseph FAURE,André PETIT, Guy KIRSCHNER et Jean-Baptiste SCELLES- Secrétaire général : Gérard CHI-ROUZE- Secrétaire général adjoint : AndréBOYER- Trésorier : André DESVERGNES- Trésorier adjoint : Fabrice LORIOT- Porte-drapeau : Louis COCHE, SimoneMEUDAL et Jean-Baptiste GIRAU-DET- Contrôleurs aux <strong>com</strong>ptes : MauriceBRUNET et Roger BERARD.Parmi les voeux émis, le principal estla création d’une barrette sur la croix <strong>du</strong><strong>com</strong>battant volontaire pour tous ceuxayant fait acte de volontariat pour participerà des opérations extérieures. A cesujet, le président indique qu’il a rencontréles quatre députés et les deux sénateurs<strong>du</strong> département qui lui ont promisd’appuyer cette requête.Il est procédé ensuite à une remise dedistinctions (voir les heures claires).Dans leurs interventions, les autoritésassurent la section de leur soutien, enCONSEIL D’ADMINISTRATIONLa séance est présidée par JeanCHARTRAIN, président départemental,avec, pour objectif, le renouvellement <strong>du</strong>bureau et des postes de vice-présidents.Avant de passer au vote, le présidentconfirme qu’il ne souhaite pas seporter candidat. En entrée de séance,Pierre BECHET précise qu’il ne sereprésente pas pour le poste de secrétaire.Il rappelle qu’il en a fait part laveille à Jean CHARTRAIN et précisequ’il désire malgré tout rester administrateur.Pour le poste de président, deux candidatsse présentent. Après un vote àbulletin secret, Lucien REY est élu présidentdépartemental.Le bureau départemental, élu à l’unanimité,se trouve ainsi constitué :- Président départemental : LucienREY- Président délégué : Marcel MAL-LARDEAU- 1 er vice-président délégué : JeanCHARTRAINLes autorités et les récipiendaires lors de l’A.G.4100 LOIR-ET-CHERparticulier pour la création de la barrettesur la CCV pour les missions extérieures.L’assemblée générale se termine parune vibrante « Marseillaise » chantéepar tous les participants.Un vin d’honneur et un repas trèsconvivial clôturent cette journée particulièrementréussie.Le président départemental,Willy CHAVE- Vice-présidents : Claude ROULLIER,Jacques LABBE et Pierre BECHET- Secrétaire : Lucien REY- Trésorier : Jean-Henri FORESTIER- Trésorier adjoint : Jacques PARDES-SUS- Membres : Henri LANDAIS, PierreLAMISCARE et Pierre MARCHAND- Membre honoraire : Roger LAMAR-QUENouvelle adresse postale de la FNCV 41Chez le président Lucien REY3, Rue de la Cise41360 LUNAYTél. : 02 54 72 04 27Adresse <strong>du</strong> trésorierJean-Henri FORESTIER1, Rue de la Haute Pièce41120 CHAILLESTél. : 02 54 79 48 83Tout règlement par chèque (cotisation,repas…) doit être adressé directementau trésorier, toute autre correspondanceau président départemental.37


4400 LOIRE-ATLANTIQUEJEAN ROLLAND NOUS A QUITTÉSJean ROLLAND, né le 18 juin <strong>19</strong>22 àNantes, a donc 18 ans le 18 juin <strong>19</strong>40. Ilac<strong>com</strong>plit son premier acte de résistanceen camouflant, dans la boulangeriede ses parents, des mousquetons avecleurs munitions. Dès le 1 er août, il décidede rejoindre le général DE GAULLE parl’Espagne. Après quelques essais infructueux,il revient à Nantes le 15 avril <strong>19</strong>41où il entre en contact avec un réseau derésistance. En <strong>19</strong>43, il échappe au STO,se camoufle dans une entreprise nazairienne,puis se réfugie dans une ferme<strong>du</strong> Petit-Auverné. Fin mai <strong>19</strong>44, il estcontacté pour rejoindre le maquis sud-Loire <strong>com</strong>mandé par Thomas MAISON-NEUVE (Myosotis) sous l’autorité deVictor GONIN (Gavroche). Le 12 août, ilparticipe à la libération de Nantes avecle 5 ème bataillon FFI (1° <strong>com</strong>pagnie) et aux<strong>com</strong>bats de la poche de Saint-Nazaire.Démobilisé en août <strong>19</strong>45, il se marieen avril <strong>19</strong>47. La même <strong>année</strong>, il devientvice-président de l’amicale des Maquisards.Il rejoint le MLN (Mouvement deLibération Nationale) et en est le secrétairegénéral de <strong>19</strong>68 à <strong>19</strong>80. En <strong>19</strong>94, ilest élu président de la Fédération desanciens FFI de Loire-Inférieure et de lasection 4405 de la FNCV. Il est l’un desartisans de la fusion de la Fédération desFFI et des Combattants Volontaires. Il ensera le premier vice-président avantd’être nommé président honoraire.Il serait fastidieux de citer toutes sesresponsabilités. Pour mémoire : présidentadjoint de l’UFAC départemental,membre <strong>du</strong> <strong>com</strong>ité directeur des CVR,membre <strong>du</strong> jury au concours de laRésistance et de la Déportation,membre <strong>du</strong> <strong>com</strong>ité de liaison des forces<strong>com</strong>battantes de la Libération…Très affaibli depuis quelques <strong>année</strong>s,Jean ROLLAND avait dû arrêter ses activitésdébordantes. Après bien desrechutes, il est décédé le 14 novembre2006 à l’hôpital Saint-Jacques.Il était chevalier dans l’ordre national<strong>du</strong> Mérite, décoré de la croix <strong>du</strong> <strong>com</strong>battantvolontaire avec barrette « Guerre<strong>19</strong>39-<strong>19</strong>45 » et titulaire de la carte de<strong>com</strong>battant volontaire de la Résistance.Ses nombreux amis et nos drapeauxl’ont ac<strong>com</strong>pagné lors de ses obsèques,le 18 novembre dernier, au cours desquellesDaniel BERNIER, au nom de laFDCV - FFI, lui a ren<strong>du</strong> un vibrant hommageen retraçant sa vie de résistant etde <strong>com</strong>battant.A son épouse, à ses enfants et petitsenfants,tous les anciens FFI et <strong>com</strong>battantsvolontaires adressent leurs trèssincères et vives condoléances.UN NOUVEAU PRÉSIDENTL’assemblée générale de la section dela Manche s’est tenue à Valognes le 14septembre 2006 dans une salle del’Hôtel de l’Agriculture.Le président en exercice, Louis HUET,ouvre la séance à 10 heures. Il soulignela présence de Jacques LEMAGNEN,directeur <strong>du</strong> conseil départemental pourles anciens <strong>com</strong>battants et la mémoirede la Nation. Puis il demande d’observerune minute de silence en mémoire descamarades disparus et plus particulièrementde ceux qui nous ont quittés en2006, le colonel Jacques FERET-PATINet Guy LEGENDRE.Le vice-président, Victor BIDOT,donne des informations sur la collecte<strong>du</strong> Bleuet dont le résultat est satisfaisant.Il indique que de jeunes collecteursont accepté de porter un drapeau<strong>com</strong>me Laura pour la FNCV. VictorBIDOT remet un cadre au présidentHUET, représentant celle-ci avec le drapeaudevant le porche de l’ancienne prisonoù Louis HUET fut fait prisonnier parles Allemands.Le président HUET et le secrétaire,Paul PRODHOMME, déclarent que pourraison de santé ils démissionnent de5000 MANCHELes membres lors de l’A.G.leurs fonctions respectives. VictorBIDOT, actuel vice-président, se présentepour le poste de président. Aprèsdiverses interventions, la candidature auposte de secrétaire de Sandrine CARPINest acceptée. Ces propositions sontmises au vote de l’assemblée qui lesapprouve à l’unanimité.La <strong>com</strong>position <strong>du</strong> bureau 2006-<strong>2007</strong>de la section est donc désormais la suivante:- président départemental : VictorBIDOT (4, Rue de la Demi-Lune - 50000SAINT LO)- vice-présidents : Henri DABRIN etLucien LELUAN- trésorier : Alfred GLASTRE- secrétaire : Sandrine CARPINL’assemblée, à l’unanimité, décide deconférer à Louis HUET le titre de présidenthonoraire de la section pour le travailac<strong>com</strong>pli au bénéfice de l’associationdepuis de nombreuses <strong>année</strong>s.Puis, les membres présents confirmentla désignation d’une jeune bénévole,Laura PERRONNO, <strong>com</strong>me porte-drapeau.Les travaux de l’assemblée se terminentà 12 H 30 et sont suivis d’un repasde l’amitié.Laura PERRONNO, 15 ans, notre nouveau porte-drapeau38


5300 MAYENNEJOURNÉE CHAMPÊTRELe dimanche 10 septembre dernier,s’est tenue notre journée champêtredans le magnifique cadre campagnardde la demeure <strong>du</strong> secrétaire départemental.Bernard LEBRETON et safemme Micheline ont été heureux d’accueillirla grande famille qu’est laFédération Nationale des CombattantsVolontaires de la Mayenne.Le président Herbert BLANCK félicitela cinquantaine de membres présents etdéplore l’absence de quelques uns pourraisons de santé.Notre porte-drapeau, Maurice TRA-VERS, reçoit le diplôme d’honneur etl’insigne de porte-drapeau pour sesnombreuses <strong>année</strong>s de service. Maurice,engagé en <strong>19</strong>48, ancien d’<strong>Indochine</strong>,de Corée et d’Afrique <strong>du</strong> Nord, apassé dix-huit ans dans les Troupes deMarine. Revenu dans le civil, il a continuéune seconde carrière dans différentspays d’Afrique.Après les félicitations et applaudissements,tous ont pu participer auméchoui qui a mis tout le monde enappétit.Les participants à la journée champêtre.Un soleil splendide, la gaieté desconvives, sans oublier la tombola, ontfait de cette journée un moment inoubliable.5904 NORD - CROIXPartie intégrante de la sectionFNCV 5904 Nord - Croix, la sous-sectiondes OPEX, stationnée en Allemagneet animée par l’adjudant RenéPELTRET, a organisé une journée« grillades » le vendredi 30 juin 2006au profit des sections et amicales dela garnison.Etaient présents ce jour-là, la sectiondes médaillés militaires de Donaueschingen,l’amicale des anciens de laLégion étrangère de Donaueschingenainsi que la totalité des adhérents de laFNCV avec leurs familles, sauf uncaporal-chef actuellement en missionextérieure.La journée s’est passée remarquablementbien.L’ambiance était bonne et tout lemonde avait à cœur de la voir sedérouler le mieux possible et dans lesmeilleures conditions.Tous les participants devraient engarder un excellent souvenir.Des lettres de félicitations et deremerciements ont été remises auxdeux responsables des autres sectionset amicales, et des cadeaux ontré<strong>com</strong>pensé ceux qui ont aidé à l’organisationet travaillé pour le bien de lasection.Le président délégué,René PELTRETRemerciements et remise de souvenirs.... avec soutien logistique de l’armée.39


6700 BAS RHINSORTIELa section départementale <strong>du</strong> Bas-Rhin, sous l’égide de son vice-président,le colonel (er) Ferdinand MEYER, a organiséun voyage dans le Berry et laSologne avec un seul point d’hébergement,l’ensemble hôtelier de la FédérationNationale André Maginot à Neuvysur-Barangeon.Afin de constituer un groupe conséquentet homogène, l’information avaitété diffusée auprès de l’UNC d’Hoenheim,animée par Gilbert FRICKER, etl’amicale des Anciens de l’établissementmilitaire de Gresswiller, dont l’organisateurest aussi le président.Ils partirent quarante et revinrent...quarante... mais heureux d’avoir fait unbeau voyage au sein d’un groupe où lamorosité n’avait pas été admise et, auretour, ils se sont promis de se retrouverpour une autre aventure.Voici les points essentiels de ce voyageorganisé sur cinq jours (<strong>du</strong> 11 au 16septembre 2006), relatés par le colonel(er) Jean-Noël VINCENT.Le Berry est à la croisée des troisroutes touristiques :- celle de Jacques Cœur,- de la porcelaine,- et <strong>du</strong> vignoble <strong>du</strong> cœur de Francequi se recoupent à Bourges.Ce séjour a permis de découvrir différentscentres d’intérêt concernant :- l’architecture, <strong>du</strong> moyen âge àl’époque classique,- l’histoire locale, celle <strong>du</strong> Matériel etcelle de la France,- les poteries et, accessoirement, unmusée d’automates « pigeonnés »,- le vignoble.Bonaparte à BrienneL’étape de midi <strong>du</strong> voyage aller a permisd’évoquer la destinée impériale deNapoléon qui a pris naissance dans l’esprit<strong>du</strong> très jeune Bonaparte en cetendroit pour s’y terminer en 1814 lorsdes derniers <strong>com</strong>bats de la bataille deFrance dans cette même région.vidéo a, par contre,permis d’apprécieren directle match de footballLyon - RéalMadrid à l’avantage<strong>du</strong> premier.La routeJacques Cœur :d’un château àl’autre, en passantpar lacathédraleL’inspirationprincipale <strong>du</strong>voyage consistaiten découvertesarchitecturales,s’étalant <strong>du</strong> XIII e au XVI e siècle.Le site majeur résidait en la ville deBourges. En particulier sa cathédrale, destyle gothique rayonnant, originale etimpressionnante par la clarté de sa nefélevée suivant un plan pyramidal dequatre niveaux avec deux collatéraux,sans transept, éclairés de larges vitraux.L’ancien évêché et son jardin à la françaisemagnifiquement décoré, permettentd’apprécier l’ensemble, avec <strong>du</strong>recul, et sa position dominante sur lefaîte de l’ancienne cité gallo-romaine.La visite des palais de Jacques Cœur,négociant - armateur, grand argentiermalheureux <strong>du</strong> roi de France (CharlesVII), et celui des LALLEMANT, autresgrands bourgeois locaux, permet d’apprécierles évolutions de style, <strong>du</strong>gothique tardif « privé » jusqu’à laRenaissance.Une visite nocturne par petit trainurbain renouvelle le charme de cesarchitectures au moyen d’illustrationssonorisées.D’autres châteaux des environs <strong>com</strong>plètentla démonstration. En particuliercelui de la Chapelle d’Angillon, fief <strong>du</strong>plus célèbre ministre d’Henri IV : Sully,dont les traits architecturaux majeurss’étendent <strong>du</strong> XIII e siècle à la Renaissance.Il faut dire que son actuel propriétaire,<strong>com</strong>te de son état, est un conteuret un esthète particulièrement remarquable,qui sait vendre avec humour sonpatrimoine. C’est aussi un tintinophile etle représentant <strong>du</strong> musée Alain FOUR-NIER ; toutes choses à faire rêver la jeunesse.Pour les plus anciens, il présenteune collection sur la monarchie albanaiseet termine par un apéritif local. Le tonde sa présentation, très « vieille France »est en contraste flagrant avec celui <strong>du</strong>palais Jacques Cœur de Bourges très« populaire », il y en a ainsi pour tous lesgoûts.Le ton « people » est donné par la visite<strong>du</strong> château de Menetou-Salon desprinces d’Arenberg d’origine bavaroisefrancisés à la Révolution dont le dernierhéritier, vivant aux Etats-Unis, de mèreMaginot et la Grande GarenneUn élégant relais de chasse transforméen maison d’accueil pour anciens<strong>com</strong>battants et victimes civiles de laguerre, le domaine de la Grande-Garenne, a offert son cadre harmonieuxet confortable, avec un rapport qualité -prix de pension très appréciable. Lesanimations locales ont eu des succèscontrastés avec le hameau des automateset pigeons dressés aux tableauxplus ou moins réussis, ou l’Historimagede la Grande-Garenne, musée d’histoiremilitaire qui a brûlé partiellement avantl’arrivée <strong>du</strong> groupe. L’important cinéaméricaine,s’est marié récemment àune charmante DE CASTELLANE, d’originefrançaise mais née au Mexique.Aucun détail de son mariage en vidéo nemanquait, dont l’envol nuptial en hélicoptèreavant la découverte de son châteaudédoublé en néo-gothique par songrand-père, inconsolable de la perteprécoce de sa moitié. Comme à laChapelle d’Angillon, la visite s’est terminéepar une cuvée d’Arenberg deMenetou-Salon où le vin blanc se distinguait.Une route de la poterie contrastéeLa poterie est une tradition berrichonneen raison de la présence con<strong>com</strong>itanted’une veine d’argile adéquate, d’eauet de forêts pour alimenter les fours.L’animation culturelle est toujours vivacemais l’inspiration de la pro<strong>du</strong>ction n’estpas aussi présente.Ainsi, curieusement, au Bourg de laBorne un musée de la poterie locales’est implanté au sein d’une chapelle <strong>du</strong>XIX e siècle et une exposition dans l’ancienneécole <strong>com</strong>munale. Les œuvresprésentées, d’artistes internationaux oulocaux « inspirés », laissent souventrêveurs, sauf les tarifs qui font sursauter.La visite <strong>du</strong> musée de la porcelaine deMehun-sur-Yèvre qui recèle des trésorsde vaisselles et d’objets d’arts, présenteen préambule, une scénographie sur lesorigines de la porcelaine particulièrementesthètique et pédagogique. Lepassage par le magasin d’usine est plusdécevant.Musée <strong>du</strong> MatérielUne visite au musée <strong>du</strong> Matériel del’ESAM de Bourges, présentée par leconservateur, a permis de découvrir lanouvelle exposition réalisée à l’occasiondes Journées <strong>du</strong> Patrimoine, en particulierles blasons des unités, les « opérationsrondelles » en <strong>Indochine</strong>, c’est-àdirele démontage - remontage deschars Schaffee transportés en piècesdétachées par air, la dernière opérationconcernant Diên Biên Phu. Occasion40


exceptionnelle de replonger dans notrehistoire pour la plupart d’entre nous.Maginot à l’honneurLe séjour a pris fin le 16 septembre aumatin, par un lever des couleurs et undépôt de gerbe au pied <strong>du</strong> busted’André MAGINOT.Ce cérémonial avait été précédé d’unrappel sur la vie <strong>du</strong> ministre, ancien <strong>com</strong>battantvolontaire de la Grande Guerre, endépit de son double statut de haut fonctionnaireet de député. Devenu invalideen <strong>19</strong>15 à la suite de ses exploits <strong>com</strong>mesergent, chef de patrouille, il consacrerala suite de sa carrière aux anciens <strong>com</strong>battantset victimes de guerre, à l’administrationdes colonies et à la défense dela France, ce qui lui vaudra des obsèquesnationales à sa mort prématurée, en<strong>19</strong>32, pour cause de typhoïde.Retour en AlsaceA l’issue d’un long voyage en car lesamedi après-midi, chacun a retrouvéses foyers après avoir pris congé <strong>du</strong>colonel Ferdinand MEYER et de sa <strong>com</strong>pagne,non sans les avoir dûmentremerciés de cette agréable et instructivesemaine touristique en souhaitantardemment renouveler l’expérience.***CÉRÉMONIES DU SOUVENIRLa cérémonie <strong>du</strong> souvenir <strong>du</strong> 11 novembre2006 au monument aux Morts, place<strong>du</strong> général De Gaulle à Illkirch-Graffenstaden,à l’occasion <strong>du</strong> 88 ème anniversairede l’armistice qui mit fin à laGrande Guerre de <strong>19</strong>14-<strong>19</strong>18, s’estdéroulée en présence des autoritésciviles et militaires, de l’ensemble <strong>du</strong>conseil municipal, con<strong>du</strong>it par sonmaire, Jacques BIGOT, d’un détachement<strong>du</strong> premier régiment <strong>du</strong> Génied’Illkirch, <strong>du</strong> corps des sapeurs-pompiers,des associations patriotiques avecleurs porte-drapeau et de la musiquemunicipale « Vulcania ». Marcel FRAY etGaston GIFFEY déposent une gerbemarquée d’un ruban des anciens de laFNCV <strong>du</strong> Bas-Rhin.Le même jour, Jacques POTASCH-MANN, président délégué national etprésident départemental, MaximilienLIOTTIER, vice-président et secrétairedépartemental, Jean-Max DE CHADI-RAC, trésorier et porte-drapeau, ainsique plusieurs membres de la section ontparticipé à une importante cérémonie<strong>com</strong>mémorative au monument auxMorts d’Hoenheim. Au cours de celle-ci,le drapeau « Rhin & Danube » <strong>du</strong> département<strong>du</strong> Maine-et-Loire a été remissolennellement à André SCHNEIDER,député-maire d’Hoenheim. Le présidentPOTASCHMANN a prononcé la formuled’usage puis Maximilien LIOTTIER aremis le drapeau à M. le maire. Ce drapeauleur avait été confié par JeanAUDIC, vice-président national et présidentdépartemental <strong>du</strong> Maine-et-Loireen mai 2006 lors <strong>du</strong> congrès national àStrasbourg – Hoenheim. La cérémonies’est terminée par un dépôt de gerbes etpar le verre de l’amitié à la salle des fêtesde la <strong>com</strong>mune.***À L’HONNEURL’adjudant-chef honoraire Ezio TINET-TI, né le 5 mars <strong>19</strong>21, vient d’être promuofficier de l’ordre national <strong>du</strong> Mérite. Il aservi avec honneur, courage et dévouement,en qualité d’engagé volontaire et aparticipé aux campagnes de Tunisie,d’Italie, de France, d’Allemagne, d’<strong>Indochine</strong>,d’Egypte et d’Algérie.Il est, entre autres, médaillé militaire,titulaire de la croix de guerre <strong>19</strong>39-<strong>19</strong>45avec étoile de bronze et des T.O.E avecétoile d’argent, ainsi que de la croix <strong>du</strong><strong>com</strong>battant volontaire avec barrettes« Guerre <strong>19</strong>39-<strong>19</strong>45 » et « <strong>Indochine</strong> ».Ezio TINETTI a effectué plus de vingtans de services dont douze en périodede guerre. Il s’est particulièrement distinguédans les rangs <strong>du</strong> 31 e bataillon <strong>du</strong>Génie, à la 31/3 à DAP-CAU, puis à la3 e <strong>com</strong>pagnie vietnamienne. Il a effectuéde nombreuses missions et participé à6803 HAUT-RHIN SUNDGAUdes actions de <strong>com</strong>bats suite auxattaques de postes par les viets…La section <strong>du</strong> Bas-Rhin peut être fièred’avoir en son sein un homme tel que cecher Ezio TINETTI, homme de cœur s’ilen est, toujours présent à nos rencontresavec le sourire.Un autre membre de notre sectionvient d’être lui aussi ré<strong>com</strong>pensé, par laconcession de la médaille militaire. Ils’agit de Georges ROUDOUIN, qui aservi volontairement en AFN <strong>du</strong> 11 avril<strong>19</strong>58 au 21 décembre <strong>19</strong>59. Affecté au1 e bataillon de Parachutistes de Choc, ila fait l’objet d’une citation à l’ordre de ladivision suite à une violente action de<strong>com</strong>bat à laquelle il a pris une part prépondérante.Celle-ci a permis d’organiserl’évacuation de son chef de stickblessé et, en continuant le <strong>com</strong>bat, demettre hors d’état de nuire dix fellaghasau djebel Sekrone.Georges ROUDOUIN est titulaire,entre autres, de la croix de la valeur militaireavec étoile d’argent. Il participerégulièrement à toutes nos activités etnous apporte son aide précieuse.Le <strong>com</strong>ité départemental leur adresseses plus vives félicitations pour ces bellesdécorations qu’ils viennent de recevoir etqui honorent la section toute entière.A la demande de plusieurs membresde la section FNCV <strong>du</strong> Sundgau et pourrester dans la tradition, le <strong>com</strong>ité a décidéd’organiser un voyage de six jours enNormandie.Après la visite <strong>du</strong> porte-avions« Charles de Gaulle » en 2004 à Toulon,la section a eu l’honneur de visiterle sous-marin nucléaire « Le Redoutable».Arrivés à Cherbourg, nous avons étéhébergés au foyer des officiers de lamarine. Outre la visite <strong>du</strong> sous-marin,nous avons pu découvrir la rade deCherbourg en bateau, les plages <strong>du</strong>débarquementriches en émotionset en souvenirs,le muséeanimé d’Arromanchesavec tousles détails <strong>du</strong>débarquement etdes travaux préliminairesde laconstruction <strong>du</strong>port artificiel, lecimetière militaireaméricain de Colleville-sur-Mer,Bayeux, Sainte-Mère-Eglise avecle célèbre parachutisteaccrochéau clocherde l’église, la batteriede canons allemands de Longuessur-Mer,vestige d’un ouvrage <strong>du</strong> Mur del’Atlantique et la Pointe <strong>du</strong> Hoc.Un créneau avait également été réservéà la découverte <strong>du</strong> Mont-Saint-Michelainsi qu’une visite en car de la ville deParis sur le chemin <strong>du</strong> retour.Fourbus mais contents, les participantssont rentrés avec le sentimentd’avoir effectué un pélerinage auxsources de la libération de la France.Le Président de section,André BANZETDevant la batterie de canons allemands de Longues-sur-Mer.41


7400 HAUTE-SAVOIEASSEMBLÉE GÉNÉRALEL’assemblée générale de la section deHaute-Savoie de la FNCV s’est dérouléele samedi 16 septembre 2006 dans unesalle <strong>du</strong> restaurant « La Renaissance »à la Roche-sur-Foron.Le président, Bernard JACQUIER DEMONTCLA, souhaite la bienvenue auxnombreux participants et accueille :- Michel TABUIS, maire de la Rochesur-Foron,- Florence FALCONNET, directricedépartementale de l’ONAC, à laquelle ilexprime sa reconnaissance en raison,d’une part de sa participation très régulièreaux assemblées annuelles de la sectionet d’autre part, pour son dévouementà la cause <strong>du</strong> monde <strong>com</strong>battantde Haute-Savoie,- le représentant de la gendarmerie dela Roche-sur-Foron,- les représentants des associationsamies.Puis, le président ouvre la séance enrappelant que la FNCV, créée au lendemainde la Première Guerre mondiale, a87 ans. Elle a aujourd’hui le souci, audelàde ses missions de gardienne de lamémoire et de solidarité entre les générations<strong>du</strong> feu, de participer au maintien<strong>du</strong> volontariat.« Nous devons, ajoute-t-il, accueillirchez nous les <strong>com</strong>battants volontairesde la dernière génération <strong>du</strong> feu. »Bernard JACQUIER DE MONTCLAdemande une minute de silence en mémoiredes <strong>com</strong>pagnons Lucien MOR-HAIN, Léonide BAUSSAND, Florent CO-MOLI, Joseph DAVOINE, Roger MOIL-LET et Robert PAISANT, décédés depuisla dernière réunion.Le président informe l’assemblée dela grande satisfaction des anciens <strong>com</strong>battantsissus des troupes africaines enentendant le chant des « Africains » parle chœur de l’armée française au cours<strong>du</strong> défilé <strong>du</strong> 14 juillet, chant que beaucoupconsidéraient « colonialiste » etmaintenant « patriotique ». Par ailleurs,il précise qu’au cours de la réunion <strong>du</strong>conseil départemental de l’Office deHaute-Savoie pour les anciens <strong>com</strong>battantset la mémoire de la nation, lesmandats de Joseph FROSSARD, EmileLIGIBEL et Bernard JACQUIER DEMONTCLA ont été renouvelés dans lacatégorie « guerre <strong>19</strong>39-<strong>19</strong>45 » pourtrois ans.Puis, le président invite le secrétaire ettrésorier, Roger ARNOUX, à présenter lerapport moral. « La section <strong>com</strong>pte 75membres. Elle estreprésentée auxcérémonies patriotiquesofficielles.Nous entretenonsde bonnes relationsavec lesassociationsamies. Le devoirde mémoire restel’une de nos préoccupationsprincipales».Puis, il fait étatd’un bilan enéquilibre avec unsolde de 1 675euros, tout enprécisant qu’il y alieu quand même de faire attention. « En2005, nous avions <strong>com</strong>mandé un nouveaudrapeau en remplacement de l’ancien,usagé aprés vingt <strong>année</strong>s de services,pour un coût de 1 100 euros. »Pour la cotisation de <strong>2007</strong>, le trésorierfédéral, lors de la réunion <strong>du</strong> conseild’administration <strong>du</strong> 2 mai 2006, a préciséque le prix de l’abonnement au journal« Les Volontaires » passe de 6 à8 euros.Aussi, Roger ARNOUX propose deporter le montant de la cotisation à25 euros.Le règlement de la quote-part <strong>du</strong>siège devant être effectué avant le31 mars de chaque <strong>année</strong>, le trésorierdemande aux adhérents de faire un petiteffort pour que tous s’acquittent de leurscotisations en tout début d’<strong>année</strong>.Les rapports moral et financier sontadoptés à la majorité des voix et quitusest accordé aux administrateurs.On procède ensuite à la réélection <strong>du</strong>conseil d’administration pour <strong>2007</strong>.Il est fait appel à candidature.Personne ne se manifestant, c’est leLA SECTION EN DEUILNotre sectionvient de perdre leplus ancien de sesadhérents, DenisSICARD, âgé de83 ans.Neuf drapeauxreprésentant lesdiverses associationsd’anciens<strong>com</strong>battants deBandol et <strong>du</strong> Var, le maire et ses conseil-L’assistance lors de l’A.G.8900 VAR – BANDOLbureau 2006 au <strong>com</strong>plet qui est renouveléà l’unanimité des voix.Il se <strong>com</strong>pose ainsi :- Président d’honneur : Louis BRON- Président actif : Bernard JACQUIERDE MONTCLA- Secrétaire et trésorier : RogerARNOUX- Porte-drapeau : André VULLIEZ- Membres : Claude BARMET, RaymondPERRILLAT, Henri PERRILLAT,Georges PERRUCHON et JosephFROSSARD.Après la remise de médailles fédéraleset d’insignes de porte-drapeau, la séanceest close.Une gerbe est déposée par les autoritéset les présidents d’associations aumonument aux Morts de la <strong>com</strong>mune. Unvin d’honneur réunit les adhérents et lesinvités à la mairie.Tous se retrouvent ensuite autour d’unexcellent repas dans une ambianceconviviale.Le Secrétaire et Trésorier,Roger ARNOUXlers municipaux et de nombreuses personnesont ac<strong>com</strong>pagné Denis à sa dernièredemeure.Notre ami Denis SICARD était officiermarinier, médaillé militaire, titulaire de lacroix <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant volontaire et avaitreçu la médaille d’or de la FNCV enré<strong>com</strong>pense des nombreux servicesren<strong>du</strong>s à la Fédération.Nous renouvelons nos sincères condoléancesà sa famille.Le président de section,Michel CENATIEMPO42


PARIS – JEUDI 26 OCTOBRE 2006JOUR DE MÉMOIRESous l’arc de Triomphe, la cérémonie annuelle <strong>du</strong> ravivagede la Flamme confiée à la FNCV, s’est déroulée dans uneambiance particulièrement familiale.Un télescopage de date nous a privés de la présenceeffective des autorités qui, généralement, honoraient cettecérémonie annuelle. Absence bien <strong>com</strong>préhensible puisqu’aumême moment s’ouvraient, au Palais de l’UNESCO, lesPremières Rencontres internationales sur la mémoire partagée.Seule présence extérieure : le général Charles-EdouardLASNIER-LACHAISE, délégué <strong>du</strong> maire de Paris.Auparavant, un déjeuner de cinquante personnes avaitréuni à la caserne <strong>du</strong> 1 er régiment de la Garde, à Nanterre, lesmembres de la section de Seine-et-Marne sous la con<strong>du</strong>itede leur président, Jacques SCHALLER. A 15 heures, unedélégation de la FNCV s’était ren<strong>du</strong>e au mémorial <strong>du</strong> MontValérien pour y effectuer le pélerinage traditionnel. Trentedrapeaux et cent vingt personnes participaient au dépôtde gerbe devant le pavois de la Flamme <strong>du</strong> souvenir. Ils sesont ensuite recueillis devant les corps des <strong>com</strong>pagnons dela Libération déposés dans la crypte et ont poursuivi leurpélerinage par une visite guidée de la chapelle des fusillés,de l’imposante cloche de bronze portant l’inscription de tousles fusillés et enfin de la clairière où ils ont été exécutés. Surce dernier site, la délégation de la FNCV s’était recueilliequelques instants avant qu’une sonnerie « Aux Morts » rappelleaux participants le sens de la lutte pour la liberté.Avant de rejoindre la capitale, la section Seine-et-Marneavait, une fois n’est pas coutume, assuré l’opération logistiqueconsistant à restaurer les camarades de la FNCV d’unexcellent goûter. Un grand merci à son président départemental,Jacques SCHALLER, et à tous ceux qui ont contribuéà la réussite de ce pélerinage.Enfin, à 18 heures 30, soixante-dix drapeaux et deuxcents participants remontèrent les Champs-Elysées. Entourantle président fédéral, Jacques GAGNIARD, le président déléguéJacques POTASCHMANN et les vice-présidents JeanAUDIC et Lucien THIBAUT avaient accueilli les représentantsdes sections 2700 de l’Eure, 3700 d’Indre et Loire, 4900 <strong>du</strong>Maine-et-Loire, 7605 d’Elbeuf et environs, 6900 <strong>du</strong> Rhône,7500 de Paris et la plus nombreuse, la 7700 de Seine-et-Marne.Outre la participation de la totalité de la musique de laPolice Nationale, une garde d’honneur <strong>du</strong> 152 ème R.I. deColmar nous honorait de sa présence. En service à Parisdans le cadre de Vigipirate, ce groupe de jeunes militairesavait, de son propre chef, demandé à participer, avec laFNCV, au ravivage de la Flamme.C’est dans ce cadre impressionnant et majestueux quela grande famille de la FNCV, représentant un instant la nationtoute entière, rendait, au soldat inconnu, symbole <strong>du</strong> sacrificeconsenti par les <strong>com</strong>battants de la Première GuerreMondiale, l’hommage solennel qui lui était dû.43


SÉMINAIRE DES PRÉSIDENTS 2006Cérémonie de clôtureBureaudirecteurde la F.N.C.V.Le benjamindes Présidents,Eric GEORGESAncien drapeau 14-18,de la section d’Indre et Loireremis au musée de la F.N.A.M.Une table de présidentsdans la nouvelle salle à manger de NeuvyAncien drapeau 14-18, de la section d’Indre et Loireremis au Colonel GOETZ,réprésentant la Fédération MaginotAutre table de présidentsPhoto de familleclôture <strong>du</strong> séminaire 2006

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