Le Journal Officiel de la France Libre - fncv.com

LE MOT DU PRÉSIDENTEncore une fois, il m’estdifficile de passer sous silenceles évènements majeurs quiternissent aujourd’hui l’imagede la France.Au cours de ces dernièressemaines, ma charge de présidentfédéral m’a amené àparcourir notre pays. A Angers, Lille, Amiens,Brest, Dijon et récemment Fréjus, j’ai rencontrébeaucoup de compagnons de la FNCV. Ce n’estdonc pas du seul climat parisien dont je vais vousentretenir. Car partout, j’ai découvert, dans lescœurs, amertume et inquiétude.Parce que, à juste titre, vous avez la passionde la France, votre amertume se justifie par lesentiment que vous donne l’abandon des valeurssur lesquelles vous vous êtes construits et pourlesquelles vous avez combattu.Parce que vous savez, mieux que quiconque,comment les valeurs de notre république se sontfaçonnées autour de la notion d’état démocratiquementélu et respecté, votre inquiétude granditquand l’autorité est bafouée par la rue livrée àdes inconscients mêlés à des casseurs. Quand,après avoir joué les donneurs de leçons, laFrance est la risée des pays voisins devant notreincapacité à nous réformer et à faire régnerl’ordre républicain, allons nous sombrer dans ladéliquescence ?Quelle solution adopter devant le pouvoirinconsidéré des médias abandonnant à un pointrarement atteint toute impartialité afin d’entreteniret d’encourager le pouvoir de la rue ? Le poidsdes mots et le choc des photos prennent aujourd’huileur pleine signification.Voilà l’essentiel des réflexions recueilliesdans ma tournée à travers la France. Sachezque je les partage totalement. Mais je me doisaussi de vous convaincre de ne pas céder à unattentisme trop facile. Devant l’obscurantisme desuns et l’absence de mémoire des autres, je vousencourage à demeurer inébranlables dans vosconvictions et votre attachement aux valeurscitoyennes.L’intérêt porté à la fédération par votreprésence aux assemblées générales et le dévouementinlassable de vos responsables de sectionsont le garant de la pérennité et de la cohésiond’une fédération sachant préserver le passé etpréparer l’avenir.La FNCV est une association qui va del’avant. Bien des signaux sont au vert : le séminaireannuel a montré la détermination desprésidents à suivre les nouvelles orientations, lafréquentation du site internet a des effets positifspuisque 7 % d’adhésions sont venues, grâcecet outil informatique, grossir les effectifs et,enfin, les démarches pour finaliser notre requêteen faveur des anciens des missions extérieuresmobilisent nos énergies. A court terme, nous nemanquons pas d’objectifs ambitieux.Profitez du prochain congrès national deStrasbourg pour venir nous apporter votresoutien.Paris, le 30 mars 2006SOMMAIRE- Allocution du Président de la République (vœux) ......... 2- Le mot du président ...................................................... 3- Séminaire des Présidents (2 ème partie) ........................... 4- Conseil d’administration du 1 er mars 2006 .................... 12- La FNCV vous informe.................................................... 15- Jour de mémoire............................................................. 18- Heures claires - Heures sombres................................... 20- Bulletin d’inscription au Congrès 2006 de Strasbourg..... 21- Hommage à la Légion des Mille ....................................... 23- Combat dans le Djebel Tanout, le 22 mai 1958 ............. 25- Vie des Sections ............................................................. 29- Drapeau des vétérans .................................................... 393

SÉMINAIRE DES PRÉSIDENTS 2005(2 ème partie)Dans la 1 ère partie, parue dans lebulletin précédent, nous avions renducompte de l’intervention de 28 sections.Pour débuter le séminaire, lesort avait désigné la 6200, celle duPas-de-Calais. Nous reproduisons ciaprèsles interventions des 17 autressections présentes ou représentéesau séminaire des présidents tenu surle Domaine de la Grande Garenneà Neuvy-sur-Barangeon, les 4 et 5octobre 2005.3100 - HAUTE-GARONNE SUDJean SEILHAN, président départementalet administrateur fédéral, monteà la tribune.« La section des Combattants Volontairesde Haute-Garonne sud vousapporte son salut fraternel. Au 31 décembre2004, nous comptions 46 adhérentsà jour de cotisation. Dans le courantdu 1 er trimestre 2005 il y a eu deuxdémissions, ce qui nous ramène à 44membres.Nous avons toujours les mêmesaudiences auprès des pouvoirs publics,de la sous-préfecture, de la municipalitéet de la gendarmerie. Nous participons àtoutes les commémorations et manifestationsà Saint-Gaudens et aux alentours.Cette année, nous avons eu la satisfactionde voir Fernand GARCIA, notreporte-drapeau depuis plus de quinzeans, nommé chevalier dans l’ordrenational du Mérite.L’assemblée générale 2006 se tiendraà Saint-Gaudens le dimanche 2 avril,vous êtes tous invités à y assister. Jevous remercie de m’avoir écouté et leComminges vous salue bien ! »3105 - HAUTE-GARONNE - TOULOUSELe président de la section de Haute-Garonne - Toulouse, Roland PIERQUIN,ne pouvant être parmi nous pour raisonsde santé, il a demandé au secrétairegénéral, André ARMENGAU, de le représenter.« La section comprend à ce jour 52membres. Nous avons de bons espoirsde faire plusieurs adhésions avant la finde l’année dans la mesure où lesmembres de l’association des Evadésde guerre, évadés de France parl’Espagne et internés en Espagne se rattacheraientà la section. Nous avons lemoral. Tout va bien !Je remercie encore bien vivement lesadhérents qui ont bien voulu honorer deleur présence le congrès national de laFNCV. »3300 - GIRONDEPour la seconde fois au séminairedes présidents, GeorgesCIPREO intervient en sa qualité deprésident départemental de l’unedes plus grosses sections de laFédération. Il a succédé à JeanFORESTIER parti rejoindre la sectiondu Bas-Rhin où il a déménagé.« Tout d’abord, j’apporte àcette noble assemblée le salut fraternelde la section de Gironde. Jepensais, cette année, être pessimistedans mon discours, car,comme pour presque toutes lessections et associations, ce sontle vieillissement et le recrutementqui posent problème quels quesoient nos efforts.La salle Saint-Exupery... très attentiveIl y a quelques jours, une lueurd’espoir est venue éclaircir cesombre tableau. Je m’accroche à cetespoir comme à une bouée de sauvetage.Je m’explique : par l’intermédiairede notre unique jeune et dernière recrueOPEX, je viens de recevoir une invitationde la FNAME me demandant de participer,le 23 octobre prochain, à leur assembléegénérale et de leur expliquer cequ’est notre Fédération. Je m’y rendraiavec plaisir et je ne manquerai pas d’exploitercette ouverture et de me montrerconvaincant. J’espère seulement quecette rencontre sera fructueuse. Pourl’instant je ne peux pas en dire plus...La moyenne d’âge est de 80 à 85 ans.Les problèmes de santé ou familiaux nefont qu’augmenter. L’éloignement lesuns des autres rendent les déplacementsdifficiles et les projets de sortiepour resserrer les liens sont difficilement 3400 – HERAULTréalisables. Nous n’avons donc pratiquementaucun contact entre nous, si cen’est quelquefois par téléphone. Cependant,en regardant le nombre de cotisants,cela démontre que malgré l’âgenos compagnons ont encore la foi etl’espoir en des jours meilleurs. Cecim’oblige à ne pas baisser les bras etcroire moi aussi en des jours meilleurs.Voilà, je crois vous avoir rendu compteen toute franchise de la situation et j’assurele commandement de ma volontépour que vive la FNCV de la Gironde etla FNCV toute entière. Merci de m’avoirécouté.Le secrétaire général : « Je préciseque la doyenne de la section, MadameFALBET, s’est vue attribuer la médailled’or de la Fédération à l’unanimité desvoix des membres du conseil d’administrationlors de sa réunion d’hier. »(photo LEVALLEUR)Le président national : « Je n’entendsdire que du bien de la section de laGironde, aussi bien de la part du trésorierfédéral que du secrétariat général quiconsidèrent que c’est une section modèledans tous les domaines. Bravo ! »Les interventions de la premièrejournée du séminaire sont interrompuesvers 18h30Après le dîner, la presque totalitédes participants se sont retrouvés à lasalle Saint-Exupéry où était visionnéun film sur la deuxième Guerre mondialeregroupant des archives, avecimages en couleurs parfois inédites,provenant des services cinématographiquesdes pays belligérants.Maurice SANSPEUR est le premier àmonter à la tribune pour ouvrir cetteseconde journée de séminaire. Présidentde section, il apporte le salut fraterneldes membres de la section de l’Hérault.« La section, qui comprend actuellement92 adhérents, subit une légèrediminution à la suite de la radiation demembres qui n’avaient pas payé leurcotisation depuis deux ans. Noussommes dans une phase de stabilisationau niveau effectif. Les veuves restentfidèles à notre association en mémoirede leurs époux décédés. Nous déploronsque quelques compagnons montrentpeu d’empressement à s’acquitterde leur cotisation encore cette année, cequi entraîne des dépenses supplémentairespour effectuer les relances qui(suite page 5)4

Séminaire des Présidents 2005 (2 ème partie)(suite)gné par de nombreux camarades. Notreassemblée générale s’est déroulée àSaint-Marcellin le 28 avril dernier, enprésence de 30 adhérents ainsi que despersonnalités locales. Elle fut suivie d’unrepas dansant regroupant 58 personnes.Le président national : « Je souhaiteraisl’approfondissement de voscontacts avec les membres des missionsextérieures et l’annonce, l’année prochaine,de la formation d’un noyau issude la 4 ème génération du feu. Je sais que,dans l’Isère, il y a des unité de Chasseursalpins car beaucoup d’entre elles partenten missions extérieures. Prenez contactavec l’officier communication de chaqueunité. Par ailleurs, je constate que vousavez récupéré des camarades de Rhin etDanube. C’est très bien. »4100 - LOIR-ET-CHERJean CHARTRAIN, président de section,vient s’exprimer au nom des adhérentsdu Loir-et-Cher. Il est accompagnéde l’un de ses vice-présidents Jean-Marie BRIERE et de son trésorierJacques PARDESSUS.« Après cinq décès et une seulerecrue, ancien des missions extérieures,l’effectif régresse. Aujourd’hui, nousavons 90 adhérents, tous à jour de cotisation.Nous entretenons de bons rapportsavec les autorités civiles et militairesainsi qu’avec les représentants detoutes les associations amies. Je suismembre de la commission d’actionsociale de l’ODAC.Nous organisons trois rencontres paran, en février, en septembre et à l’occasionde notre assemblée générale qui,cette année, se tiendra le 3 novembreprochain. A ce sujet, nous souhaiterionsun représentant du bureau fédéral. Leconseil d’administration qui suivra cellecidevra élire un bureau rajeuni. Lesbases en sont déjà jetées. En février2006, la rencontre que nous organisonstous les ans se déroulera, cette année,conjointement avec les membres desCroix de Guerre et Valeur Militaire, lesMoins de vingt ans et Rhin et Danube.Parce que nous sentons l’utilité d’oeuvrertous dans le même sens, nousrecherchons l’unité d’action.Le président national : « Je croisque si ces associations sentent qu’il y abesoin d’un regroupement s’est plutôtfavorable et positif. Nos sections départementalesont toutes des particularités.Si vous arrivez à faire l’osmose de toutesces associations en Loir-et-Cher, c’estune très bonne chose. Quand cela sepasse bien dans une association, et c’estle cas dans la vôtre, cela a des échosdans les autres associations départementales.C’est la meilleure formule pournous permettre d’avancer. Merci pourvotre travail et bon vent à la section. »4201 - LOIRE SAINT-ÉTIENNELucien PRORIOL, président de lasection de Loire Saint-Étienne, intervientà son tour.« Je ne sais trop que vous dire sur lasection stéphanoise qui se trouve toujoursréduite à une vingtaine de membreset toujours en survie. De temps àautres, je me surprends à rêver à unmiracle qui ne se produit pas, évidemment.Le président Jacques DELORS,mon prédécesseur, vient de nous quitteraprès une longue maladie.La section fait de son mieux poursurvivre. Elle est toujours bien représentéesur le chef-lieu du département àtoutes les manifestations publiques.Notre porte-drapeau ne manque pasune cérémonie.Allocution de clôture du président GAGNIARD en présence de MauriceGAMBERT, président de la Fédération Maginot (à sa gauche) (photo LEVALLEUR)Tout n’est pastriste car nousnous sommesretrouvés nombreux,le 14juillet dernier,pour la remisede la Légiond’honneur àtitre militaire ànotre dévouéetrésorière iciprésente.Enfin, je vousadresse le salutfraternel desvieux soldatsencore présentsdans lasection. »Le président national : « Merci devos efforts pour maintenir en vie la section,envers et contre tout. »4202 - LOIRE - ROANNECréée en 1962, la section de Roanneest présidée par François CHAUVET quiremercie le bureau fédéral pour le travailaccompli. Il vient compléter, par soncompte rendu, la connaissance desactions menées dans ce département.« La section marche au ralenti ! Sur54 adhérents, seule une dizaine participentà peu près régulièrement à la vie de lasection. Je les en remercie très sincèrementet particulièrement ArmandTACHET, 83 ans, qui a bien vouluprendre le poste de trésorier et de portedrapeau.L’effectif est composé entreautres de dix veuves de nos compagnonsdécédés, 14 handicapés ou bloquéspar la maladie et dix adhérentsdemeurant loin de Roanne. Noussommes pratiquement tous au-delà de80 ans. Nos plus jeunes adhérents sontdes anciens d’Indochine et un volontaireancien d’Algérie.Nous n’avons pas à Roanne, d’organisationmilitaire qui pourrait nous aiderà contacter les OPEX. Dans notre région,beaucoup d’associations se plaignentd’un manque d’assiduité et de participationde leurs adhérents à la vie associative.Pour notre assemblée générale defévrier dernier, nous étions 13 membresprésents plus le représentant de la municipalité.Au repas qui a suivi, nous étions28 au total avec les épouses, dont 10invités amenés par notre compagnonGRANIER.Nos moyens financiers sont très limités,nous n’avons pas de grosses subventionset les frais augmentent, que cesoit pour le secrétariat ou pour lesobsèques de nos adhérents. Malheureusement,l’effectif ne peut aller qu’endiminuant, ce qui implique moins decotisations. Une fois de plus, je demandeaux adhérents valides de faire uneffort pour apporter un peu plus dedynamisme dans la vie de la section.Cela remontera un peu le moral des responsablesen place dans le bureau.Merci de votre attention. »En réponse à une question du présidentnational, François CHAUVETindique que le président départementalde « Rhin et Danube » est égalementmembre de la FNCV. Ce dernier a indiquéau président CHAUVET qu’il avaitdéjà préparé de nouveaux statuts pourse constituer en amicale afin de continuerà vivre de façon indépendanteaprès la dissolution de cette associationnationale.(suite page 7)6

Séminaire des Présidents 2005 (2 ème partie)(suite)4400 - LOIRE-ATLANTIQUEMax PENET, vice-président de Loire-Atlantique, est accompagné du secrétairedépartemental et administrateurnational Clément HERBRETEAU.« Notre président départemental,Fernand LANCEREAU, absent pour raisonsde santé, vous demande de bienvouloir l’excuser et m’a chargé, avecClément HERBRETEAU, de le représenteret de vous apporter le salut fraterneldes combattants volontaires de la Loire-Atlantique.Notre congrès départemental quis’est déroulé le 31 mars 2005 à Saint-Sébastien-sur-Loire, fut honoré par lavenue du président Jacques GAGNIARDque nous tenons à remercier et surtoutcelle de M. Hamlaoui MEKACHERA,ministre délégué aux anciens combattants,qui nous confirma les actions deson ministère en faveur des combattantsvolontaires de tous les conflits. M. leministre reviendra à Bouvron en Loire-Atlantique, le 11 mai 2005, pour la commémorationdu 60 ème anniversaire de lafin des combats en Europe.Notre section ne comptait plus que271 adhérents au 31 décembre 2004.Malgré la venue d’une quinzaine de nouveauxadhérents. L’érosion continue àse faire sentir en raison de l’âge, la majoritéétant des combattants de 1939/1945. 25 compagnons sont décédésdepuis janvier 2005…Comme vous, nous participons àtoutes les cérémonies commémorativeset patriotiques, nous remercions nosporte-drapeau de leur dévouement.Nous éditons un bulletin trimestrieladressé à tous les adhérents qui sontconviés par ailleurs à des réunionsbimensuelles d’information. Nous effectuonségalement des réunions dansdiverses communes du département envue de recruter de nouveaux membreset particulièrement des anciens d’Afriquedu Nord et des missions extérieures.Notre prochain congrès départementalse déroulera le jeudi 30 mars2006 à Guérande en Loire-Atlantique. Jevous remercie de votre attention. »Le président national : « Fin mars2005, il s’est passé un mini événementnational en Loire-Atlantique car l’un desadhérents, relation personnelle de notreministre de tutelle, l’avait invité à sonassemblée générale et ce dernier lui avaitrépondu favorablement. Peu de tempsaprès, j’ai personnellement rencontréM. Hamlaoui MEKACHERA. Je lui aiparlé de la visite prévue à la section 4400et à ce moment là, il a réalisé qu’il nes’agissait pas d’une assemblée généralenationale comme il l’avait pensé initialementet que sa présence à uneassemblée départementale lui posait unproblème. La solutionsatisfaisantea été trouvéepuisque, cejour-là, le ministreest venu inspecterle bureauinterdépartementaldes ancienscombattantsde Nanteset il a pu ainsiconsacrer quelquesheures àl’assemblée généralede laLes récipiendaires des médailles de la FNCV4400 et au repasqui a suivi. Celam’a permis d’avoir un contact très directavec notre ministre de tutelle, ainsiqu’avec le personnel de son cabinet. Cefut finalement très positif. Son interventionfut très élogieuse à l’égard de notreFédération. Vous le savez, le ministre estlui-même titulaire de la croix du combattantvolontaire. »4500 – LOIRETAbel ROBLIN représente la sectiondu Loiret. « Le président ROBBA, souffrant,ne pouvant participer au séminairedes présidents m’a chargé de vousapporter le salut amical des membres duLoiret et de vous faire un résumé de lavie de la section.Nous ne sommes plus que 45 adhérentsà jour de cotisation. Notre effectifse réduit surtout pour des raisons degrand âge et de difficultés de déplacement.Les activités officielles, avec la participationaux cérémonies, sont celles quevous connaissez. Nous avons aussi leproblème des porte-drapeau. Cette missionest de plus en plus difficile à assumerpour différentes raisons telles quel’âge ou le manque de volontaires pourle porter et le présenter. Par ailleurs,nous réunissons régulièrement les membresdu bureau, nous rendons visite ànos malades ou convalescents. Notretrésorerie est saine et nous permet, sansfaire appel à des subventions, de faireface aux frais courants.Notre fidèle amie Yvette ROMBY, quiparticipe depuis de nombreuses annéesau séminaire des présidents, assumeégalement la gestion de nos finances etnous la remercions pour son dévouementet ses qualités d’organisatrice.Andrée MACRET, qui participait elleaussi régulièrement aux congrès et séminaires,vient, ce 8 mai dernier, de fêterses 100 ans. Par ailleurs, pour raisonsde santé, notre président depuis plusde 35 ans, André ROBBA, a demandé(photo LEVALLEUR)aux administrateurs de désigner un nouveauprésident. Avec sa nomination, unnouveau dynamisme sera apporté !La section du Loiret vous souhaite àtous un bon et fraternel séminaire. Mercide votre bienveillante attention. »Le président national : « Ce quevous annoncez n’est pas très réjouissantquant à la survie de la section. Lors devotre prochain conseil d’administration ilfaudra effectivement que vous vous projetiezdans l’avenir et que vous essayiezde prendre contact avec les unités militairesbasées à Orléans. Les officierscommunication de ces unités sont vosinterlocuteurs privilégiés ».4900 - MAINE-ET-LOIRE« La section Anjou, qui maintient seseffectifs, vous transmet son salut fraternel,» nous dit le président Jean AUDIC.« Les activités de notre section sontcomparables aux vôtres. Nos deux drapeaux,portés par Jacques GELINEAU etJames DOUCET, sont présents à toutesles cérémonies auxquelles nous sommesconviés et aux obsèques de noscompagnons. Selon leurs dernièresvolontés, nous déposons une gerbe ouune plaque mortuaire sur leur tombe.Merci à nos compagnons porte-drapeaupour leur dévouement. En juin nousavons une journée de l’amitié et endécembre l’assemblée générale. Afind’assurer une trésorerie satisfaisante,l’organisation d’un « couscous » estassurée par nos dévoués travailleurs ettravailleuses. C’est grâce à eux quenous avons une bonne trésorerie. Je lesen remercie, bravo à l’équipe.Étant membre de l’ODAC, comme laplupart de vous tous, nous recevons lesinformations sur l’évolution du départementministériel des anciens combattantsqui concernent le secrétariat d’étatlui-même et ses établissements publics,l’harmonisation de l’administration des(suite page 8)7

Séminaire des Présidents 2005 (2 ème partie)(suite)anciens combattants avec celle de laDéfense nationale et la promotion desvaleurs civiques et républicaines, la sauvegardede l’esprit de défense le lienArmée - Nation.Avec le concours du service départementalde l’ONAC du Maine-et-Loire, le19 octobre dernier à Angers, en présencedes autorités militaires et civiles, nousavons organisé une cérémonie d’hommagepour le 60 ème anniversaire de ladéportation de Jean TARDA, résistantAngevin, mort en déportation à Buchenwaldet président perpétuel de notresection. Le 10 mai 2005, nous avonsinauguré la maison de retraite « RésidencePlaisir » labellisée par l’ONAC àAngers. D’ici quelques jours, nous nousretrouverons pour le ravivage de laFlamme. En fin d’année, nous porteronsdes friandises à nos grands anciens. Lecolis de la Fédération est toujours trèsapprécié.Je termine mon intervention enremerciant les sections voisines, lesmembres de mon bureau départementalet ceux du conseil d’administration pourleur dévouement exemplaire. Ce n’estpas moi, c’est mon équipe qui fait avancerla barque en essayant de ramer dansle bon sens du courant, celui de laFNCV… Également un grand merci ànotre bureau fédéral et à Marie-Ange,toujours d’une grande gentillesse. Nous,les grognons !, ça nous remonte lemoral de l’avoir au téléphone et d’y trouvertoutes les réponses à nos questions.Vive la FNCV.Le président national : « Les applaudissementsvalent toutes les félicitationsque je pourrai t’adresser… »5100 – MARNELe président Lucien BUTIN se dit trèsheureux d’être parmi nous aujourd’hui àNeuvy-sur-Barangeon car les deuxannées précédentes un empêchementmajeur dans sa vie privée l’avait empêchéd’être présent.« Bonjour à tous ! Notre section,comme certaines autres, connaît unestagnation de ses effectifs d’environ70 adhérents et a bien des soucis comptetenu de l’âge de ses membres avecune moyenne de 80 ans voire plus peutêtre! Et, de ce fait, la plupart ne veulentplus ou ne peuvent plus se déplacer, cequi rend extrêmement difficile et aléatoirela présence à une assemblée. Nousn’étions que 28 lors de la dernière rencontre,en comptant les épouses. Celarend encore plus difficile la formationd’un comité directeur. Le seul remède ceserait l’adhésion des anciens des missionsextérieures mais je pense qu’ilsn’en voient pas encore l’intérêt.Je reste malgré tout optimiste, carmalgré ces aléas, nos membres continuent,dans une grande majorité, àpayer leurs cotisations et je les enremercie. Une autre satisfaction : depuisprès de trois ans, la ville principale de laMarne, Reims, était privée de porte-drapeau.Elle en a trouvé un depuis en lapersonne de Jacques GASSIN, et je profitede l’occasion qui m’est donnée pourle remercier bien vivement.Je vous souhaite une bonne fin deséjour et je vous remercie de m’avoirécouté. »5904 – NORD CROIX« Chers camarades présidents desection, je suis chargé de vous transmettrel’amical salut des Chtis de la5904.Cette année, je suis un peu triste deme retrouver à Neuvy-sur-Barangeonsans la compagnie de mon portedrapeauDaniel ALLEMEESCH, décédéen juillet dernier, et que beaucoupd’entre-vous connaissaient car il avaitparticipé à toutes les rencontres desprésidents au cours de ces dix dernièresannées. Je ne suis malgré tout pas venuseul car mon vice-président DidierDEGANGT m’accompagne et a acceptéde porter notre drapeau.L’effectif de notre section reste relativementstable. Malgré les décès, lesdéparts et les inévitables radiations pournon paiement de cotisation, nous réussissonsà garder un effectif de 109 membresqui se ventile de la façon suivante :19 membres actifs (16 % de l’effectif), 72associés (60 %), 28 sympathisants etveuves (24 %). Ce résultat est dû engrande partie au recrutement que nousfaisons parmi le personnel militaire d’activeayant participé à des missions extérieureset grâce à l’action du présidentdélégué, l’adjudant René PELTRET, enservice aux FFA.Le pourcentage de membres actifsreste faible et il devient difficile de recruterdans cette catégorie. Il est dommagede ne pouvoir accorder à nos camaradesdes missions extérieures, qui sontvolontaires pour partir en opérations etde ce fait prennent des risques par rapportaux autres, le statut de combattantvolontaire, sous le prétexte qu’ayantsigné un contrat pour servir dans l’armée,ils ne sont pas considérés commevolontaires, mais désignés d’office parleur chef de corps. Il me paraît souhaitablede faire évoluer cette position,sinon notre recrutement à venir neportera que sur des membres associésou sympathisants. Je sais M. le président,que vous avez à coeur de lesdéfendre, mais les décisions annoncéesil y a maintenant un an n’ont toujourspas évolué et les promesses du ministresont restées lettre morte. Où en sommes-nousexactement ? Pouvez-vousnous éclairer ?Comme dans la plupart de vos sections,nos activités changent très peud’une année sur l’autre. Elles se résument,en ce qui concerne la section de Croix, àune réunion mensuelle à date fixe, à uneréunion semestrielle du conseil d’administration,à une assemblée générale setenant chaque année le dernier samedidu mois de février. A ce sujet, M. le président,je profite de l’occasion qui m’estdonnée pour vous inviter à celle qui auralieu le 25 février 2006. Elle sera suivied’un dépôt de gerbes au monument auxMorts de la ville et d’un repas amical.Bien sûr, nous participons systématiquement,avec le porte-drapeau, à tousles événements à caractère patriotique.Nous organisons en Allemagne un arbrede Noël pour les enfants de nosmembres militaires d’active, avec uneremise de cadeaux.Par contre, notre particularité estd’organiser chaque année une bourseaux armes qui se déroule le deuxièmedimanche de chaque mois de janvier encoopération avec les associations decollectionneurs. Nous en sommes à la11 ème édition et son rayonnement dépassemaintenant largement notre régionadministrative. Nous souhaitons qu’ellerencontre, cette année encore, un grandsuccès malgré la concurrence qui secrée dans la vente des objets de collectionpar le canal d’Internet.A toutes ces actions, il faut ajouter letraitement des dossiers en cours quinécessite une mobilisation constante denotre staff et j’en profite pour remercierles membres du bureau pour leur disponibilitéet leur dévouement, et plus particulièrementBernard CAMPAGNE,secrétaire de la section, pour son travailau service de nos harkis. Celui-ci a vuaboutir partiellement un dossier aprèstrois ans de démarches… »Le président national : « La particularitéde la section de Nord - Croix estd’avoir la moyenne d’âge de sesmembres la moins élevée de laFédération parce que, proportionnellement,c’est celle qui compte le plus demilitaires d’active dans ses rangs.Effectivement, ceux-ci ne peuvent pasencore obtenir la croix du combattantvolontaire mais ils adhèrent malgré toutcomme associés, sachant qu’ils ont lesmêmes droits et les mêmes devoirs queles membres actifs de notre Fédération,c’est-à-dire qu’ils sont, entre autres,électeurs et éligibles. »(suite page 9)8

Séminaire des Présidents 2005 (2 ème partie)(suite)« Avant de terminer mon intervention,nous dit Lionel BONNARD, je doisvous lire la lettre du président JeanDECRONAMBOURG, président de lasection 5905 qui regroupe les anciensdu maquis de MAZINGHIEN. Il m’a remiscette lettre à l’ intention de tous. »5905 - MAQUIS DE MAZINGHIENMessage lu par le Président LucienBonnard de la section 5904 :« Chers camarades, cette annéeencore je ne serais pas présent à Neuvysur-Barangeon.Ma terrible maladie empêchedes déplacements très importants.Mes jambes sont le point faibleet subissent les effets secondaires dutraitement que je suis.Le 4 septembre nous avons, commeles autres années, commémoré le 61 èmeanniversaire des combats du maquispour la Libération. Cette année nousavons reçu beaucoup de drapeaux et depersonnalités pour nous accompagner àla messe et au mémorial du maquis, puisau vin d’honneur offert par la communeet au repas en communauté (110convives). Nous avons eu le plaisir decompter dans nos rangs Lionel BON-NARD, président de la 5904 Nord - Croixet son porte-drapeau ainsi que celui dela 5900, porté par son nouveau présidentM. LASSELIN de Caudry.Malheureusement nos rangs s’éclaircissent.Il faut penser que nous avonstous aux environs de 80 ans et plus, cequi fait penser à une fin proche. M. BON-NARD s’est proposé de faire un compterendusur la 5905. Je lui sais gré de bienvouloir nous représenter auprès de laFédération. A part notre âge, il n’y a pasde problèmes importants. Nous avonsréglé nos cotisations et nous essayonsde nous retrouver pour les grandes cérémonies.Chaque année, nous avons desabsents retenus par un handicap ou pardisparition.Nous vous souhaitons à tous unséminaire très chaleureux et croyez quenous sommes tristes de ne pas êtreparmi vous. »« Dans sa lettre le président DECRO-NAMBOURG dit que je ferai un compterendusur la 5905. Je me contenterai devous décrire la journée que j’ai passée àson invitation pour la commémorationdu 61 ème anniversaire des combats dumaquis pour la libération. » nous dit leprésident Lionel BONNARD.« Je vous rappellerai que Mazinghienest une petite bourgade du sudestdu département, dans l’Avesnois, enThiérache, célèbre par son Maroilles à lafrontière du département de l’Aisne àenviron 100 km de Lille. C’est dans lesbois qui entourentcettecommuneque fut créé,en 1944, lemaquis deMAZINGHIENpar regroupementd’une dizainede groupesde FFIenviron. Cemaquis représentaitunevéritable unitéde combatd’environ 180membresencadrés pardes militairesfrançais. Elles’est trouvéeLes récipiendaires des médailles de la FNAM et la lauréate du jour, Marie-AngeDe gauche à droite : Michel Hausner, Louis Richard, André Moreau, Pierre Colomb,François Chauvet, Jean Chartrain(photo LEVALLEUR)engagée audébut de septembre 1944 contre unecolonne allemande qui se repliait sur laBelgique et qui convoyait les réserves dematériels et de munitions d’une brigade.Grâce à l’appui de la force aérienneenvoyée par les Américains, le maquis amis en déroute cette colonne et récupérétout le matériel.C’est cette victoire qui est commémoréechaque année en septembredepuis la création, il y a une vingtained’années, de l’amicale des anciens dumaquis autour de Jean DECRONAM-BOURG. Celui-ci, aidé de plusieurs deses compagnons et des membres de lamunicipalité, a érigé un magnifiquemémorial.Cette commémoration a commencéle matin de ce 4 septembre 2005, à9 heures, par une grande messe accompagnéed’une chorale et de la musiquemunicipale, en présence de nombreuxdrapeaux, du maire de Mazinghien et deses collègues des communes voisines,en présence également de Mme le souspréfetde Cambrai. A l’issue de la messe,tout le monde s’est retrouvé à la fermequi avait servi de PC au maquis et le présidentDECRONAMBOURG a rappelé àl’assistance le déroulement de cettebataille avec beaucoup de détails. Surle chemin du retour, les participants,toujours accompagnés de la musiquemunicipale, se sont arrêtés au mémorialpour le dépôt de gerbes et la minute desilence . Les discours très appréciés duprésident, du maire, du conseiller généralet du sous-préfet ont conclu cettecérémonie.Les participants se sont retrouvéspour le verre de l’amitié offert par leMaire puis à un repas qui clôtura cettemagnifique journée.Pour terminer, je voudrais remercierle bureau fédéral pour toute l’aide qu’ilapporte à notre travail journalier. »Le président national : « Il y a deuxans, alors que je n’étais pas encore présidentnational, je m’étais rendu à l’unedes invitations du Maquis de Mazinghien.Ils étaient encore nombreux. Cela veutdire qu’en deux ans, lorsque la sectionn’est composée que d’octogénaires, letemps fait malheureusement son œuvre.Il est évident que dans un avenir procheil y aura à prendre une décision crucialepour l’avenir de cette section et envisagerun regroupement. »6000 – OISEPour clore ce séminaire des présidents,Jacques GAGNIARD, égalementprésident départemental de l’Oise,demande à son président délégué AndréCOUVERT, de faire le point sur la vie dela section. « Les nécessités de ma chargede président national ont malheureusementpour conséquence un manquede temps à consacrer à l’activité et àl’animation de la section de l’Oise. Je leregrette beaucoup, croyez-moi ! Jeremercie donc vivement mon présidentdélégué d’assurer cette responsabilitéen plus de sa fonction de trésorier et desecrétaire départemental. Il représente lecomité départemental de la FNCV en denombreuses occasions et s’en acquittefort bien .»« Pour débuter mon intervention, jetiens à remercier vivement les membresdu bureau fédéral qui m’ont été d’unegrande utilité et auprès desquels j’ai toujourstrouvé de très bons conseils et lesréponses aux questions posées, » nousdit André COUVERT.(suite page 10)9

Séminaire des Présidents 2005 (2 ème partie)(suite)« Je vais parler sur le même registreque celui de mes prédécesseurs à cettetribune, en ce qui concerne la fonte deseffectifs. Du 30 septembre 2004 au 30septembre 2005, soit 12 mois, nousavons enregistré cinq démissions, cinqradiations et quatre décès. Notre effectifest donc de 104 adhérents. Par contre,sur cette période de 12 mois nous avonsenregistré cinq adhésions.Un autre problème concerne la compositiond’un conseil d’administration,conforme aux statuts, et compétentavec à sa tête un bureau digne de cenom. Actuellement nous assurons lestrict minimum puisque je suis obligé decumuler plusieurs fonctions.Par ailleurs, la situation financière estassez bonne malgré l’arrêt du versementdes subventions habituelles par leconseil général nouvellement en place. »1800 CHER (intervention prévue la veille)La section du Cher, présidée parJean-Louis MIROUX, souffrant, estreprésentée aujourd’hui par l’un de sesvaillants porte-drapeau, accompagné dequatre de ses collègues. Cette délégationest venue en voisine puisque ledomaine de Neuvy est sur son « territoire»« La section se porte bien, et le faitd’avoir récemment recruté six jeunesdes missions extérieures nous a permisde constituer un nouveau bureau départementalet de donner un nouveausouffle à celle-ci ; un nouveau secrétaireet un nouveau porte-drapeau issus de la4 ème génération du feu ont été élus. »Le président national : « L’an passé,j’en ai le souvenir, le président MIROUXétait très inquiet sur le devenir de sasection. A l’occasion de nos échangesde vœux, il m’avait fait part de son espoird’adhésion d’anciens des M.E. Nousconstatons qu’il y a des miracles ! Acœur vaillant, rien d’impossible ! ».* * *Séance de clôtureEn attendant l’arrivée du présidentde la Fédération André MAGINOT, leprésident national donne à l’assembléequelques informations sur la vie matérielleet quotidienne du siège de laFNCV. L’ancien bureau du trésorierfédéral, déserté par notre actuel trésorierqui préfère, pour des raisons pratiques,travailler dans le bureau central dusecrétariat, a été entièrement réaménagéen salle de réunion susceptible derecevoir jusqu’à 15 personnes. Le mobiliercorrespondant provient d’un don faitpar l’Association des Evadés de Guerreà le FNCV lors de sa dissolution. Larénovation de la peinture et des papierspeints a été assuréepar quatremembres de lasection de l’Eure.Le secrétairegénéral et le trésorierajoutent alorsque la remise auxnormes de l’électricitéde cette piècea été réalisée parnotre présidentnational JacquesGAGNIARD et larénovation du trèsbeau parquet enchêne à notresecrétaire Marie-Ange qui s’est dépenséequelquesLa nouvelle salle de réunionweek-ends pour leponcer et le cirer. Heureusement qu’il luireste des genoux solides !***A 11 heures, Jacques GAGNIARDaccueille le président national de laFédération André MAGINOT, MauriceGAMBERT. Ce dernier nous fait l’honneurde sa présence à la clôture de ceséminaire des présidents de 2005.Jacques GAGNIARD, prenant laparole, présente au président GAM-BERT l’inventaire du travail accomplipendant ces deux jours passés à laGrande Garenne.« En ce qui concerne la participationdes présidents de section et descompagnons qui les accompagnent,l’affluence représente une année record.Notre séminaire a été très dense et adébuté par un conseil d’administrationdès le mardi à 15 heures pour certains ets’est poursuivi par trois demi-journéesde réunions et de réflexions pour lesautres. Des échanges de toute natureont dominé nos débats. Ils ont été nombreuxet riches d’enseignements. L’anpassé, j’avais exprimé le souhait de voirles présidents se connaître mieux ou seconnaître tout court puisque nombred’entre eux venaient de prendre, depuispeu, la charge de président départemental.Merci donc à tous d’avoir eu lavolonté d’aller les uns vers les autres.C’est tout à fait encourageant pour unprésident dont l’un des soucis majeursest d’assurer la cohésion de la grandefamille des Combattants Volontaires quis’échelonne sur quatre générations dufeu.Premier enseignement de ce séminaire2005 : nous allons tous dans lemême sens, à savoir être soucieuxd’accueillir les combattants des missionsextérieures en frères d’armes. Celasignifie aussi que tous les présidentsdépartementaux sont aujourd’hui convaincusde la nécessité d’assimiler la quatrièmegénération du feu.Second enseignement : les actionsmenées par les présidents de sectioncorrespondent globalement, au contenudes orientations qui avaient été donnéesdepuis quelques mois. A savoir :– la participation aux commissionsde la mémoire dans les offices départementauxde l’ONAC est recherchée,– les prises de contact avec les unitésmilitaires, implantées localement, sedéveloppent,– et, en général, l’ouverture versl’extérieur, c’est-à-dire vers les autresassociations d’anciens combattants etvers les autorités civiles et militaires estressentie comme une nécessité.Je constate :- L’arrivée aux commandes de nouveauxprésidents : le mouvement avaitété amorcé en 2004 et s’est sensiblementaccentué en 2005.- Les difficultés rencontrées par beaucoupd’entre vous dans le recrutementd’adhérents déjà engagés dans d’autresassociations sont réelles ; mais en donnant,comme vous le faites, une imagepositive de la FNCV vous leur donnerezl’envie d’intégrer notre grande famille. Ledynamisme du président de chaque sectionest finalement une des clés du succèsde la vie départementale.L’utilisation d’Internet par un nombrecroissant de sections démontre quece n’est pas une affaire d’âge carnombre d’octogénaires, moins frileuxque d’autres, sur l’estimation de leurcapacité se sont lancés dans l’aventure.(suite page 11)10

Séminaire des Présidents 2005 (2 ème partie)(suite)De bonnes idées ont circulé :- La demande d’un communiquécommun rédigé par le siège à l’intentionde recrues potentielles, de telle sorteque vous puissiez le répercuter auprèsdes mairies, des journalistes ou autrespistes que vous auriez détectées.- La généralisation des contacts avecles officiers-communication des unités.A ce sujet, il serait bon que vousenvoyiez au siège national leurs coordonnéesafin que nous puissions leurexpédier systématiquement le journal« Les Volontaires ».En conclusion, j’exprime ma satisfactionde constater que le volontarisme aréussi à stopper la démobilisation quiguettait certains présidents. Le virage aété bien négocié et nous avons devantnous une voie tracée, celle d’un développementet d’un renouveau de laFédération. Beaucoup d’idées ont circulépendant ce séminaire. Il appartient, aubureau national, d’en faire la synthèse.Je me réjouis de vous avoir rencontré,les uns et les autres, pendant cesdeux journées de travail. Je vous donnerendez-vous à la journée nationale dusouvenir qui aura lieu le jeudi 27 octobreà l’arc de Triomphe à Paris. Je vousremercie de votre attention. »Avant de passer la parole au présidentGAMBERT, Jacques GAGNIARD lefélicite de sa promotion au grade d’officierde la Légion d’honneur et lui assureque toute la FNCV s’en réjouit. Parailleurs, il transmet également ses félicitationsà la maman de Lou, qui a mis aumonde la petite-fille de M. et M me GAM-BERT mardi matin à 8 h 30 !!Maurice GAMBERT nous apportele salut fraternel du conseil d’administrationde notre Fédération de tutelle.« La FNAM regroupe 247 associationsqui représentent 330 000 adhérents.Ces 330 000 membres nous donnentune certaine force auprès de nosinstances de tutelle qui ne font pratiquementplus rien sans faire appel à laFédération André Maginot pour avoirdes avis. Pour exemple, j’étais hier enréunion avec les parlementaires pourdiscuter du budget des anciens combattants,la semaine dernière j’étais égalementen réunion avec notre ministrepour discuter de ce même budget.Notre Fédération, aujourd’hui, est prisesérieusement en considération puisque330 000 adhérents, c’est tout de mêmeune référence.La semaine dernière, nous avonstenu notre congrès national à Strasbourgréunissant pratiquement 700 personnes.Pour cela, je remercie bien vivementla FNCV, qui est l’une des plusimportantes fédérations affiliées à laFNAM, et en particulier Jacques POTA-SCHMANN, votre président déléguénational, qui a bien voulu l’organiserd’une façon magistrale. Les 10 déléguésde la FNCV ont pu constater que ce futune réussite. Nous recevons à ce sujetquantité de lettres de félicitations et deremerciements.Par ailleurs, je dois aussi remercierFrançois GOETZ, votre président nationalhonoraire, mais également l’un denos vice-présidents et le rédacteur enchef de « La Charte » de l’énorme travailqu’il accomplit puisque ce journalsort huit fois par an. Là encore, c’est laFNCV ! Vous voyez donc que la FNCVest un pilier extrêmement important dela FNAM.Les présidents des commissions ontpu y exposer les travaux entrepris toutau long de l’année, et en particulier lacommission d’actions sociales, d’actionsciviques, de « La Charte », desdroits, de Neuvy… Nous avons eu laprésence de notre ministre, HamlaouiMEKACHERA, pendant l’assemblée plénièreainsi que celles de Mme le sénateurmaire de Strasbourg et du gouverneurmilitaire. Nous avons égalementapprécié la présence de la musique de laLégion étrangère qui a donné desaubades dans Strasbourg et a joué lorsde la cérémonie au monument auxMorts.La cotisation d’un euro par adhérentqui est versée par votre Fédération ausiège national de la FNAM, est tout à faitsymbolique, mais existe tout de même.En contrepartie, nous vous reversonsune subvention pour vos actions demémoire et sociales qui doit être del’ordre de quatre ou cinq euros par ressortissantde l’ONAC inscrit chez vous.Alors, d’où vient l’argent ? Après la guerrede 1914-1918 et sous l’influenced’André MAGINOT qui a dirigé notreFédération de 1918 à 1932, nous avonsparticipé, avec deux autres associationsd’anciens combattants, à la revente desbillets de la première loterie qui s’appelait« la dette » qui est devenue laLoterie nationale. En 1975, ces émetteursont proposé à la France de lancerle jeu du Loto. Le gouvernement françaisa donné le feu vert à ces émetteurs, dontfaisait partie la FNAM, à condition quel’État ne verse pas un centime pourfinancer ces jeux de hasard. Nous noussommes donc lancés avec un petit capitalpour financer ce jeu avec deux autresassociations d’anciens combattants.Comme il manquait une somme trèsimportante, le président Marcel BIDEAU,a emprunté 80 millions de l’époquehypothéqués sur ses biens personnels.En 1977, les Finances se sont renducompte que c’était une bonne ressourcefinancière, il fallait donc que l’Etat dominele système et il s’est donc impliqué dansle cadre du droit régalien. A partir de cemoment-là, 51 % des recettes devaientlui revenir alors que l’Etat n’avait pasversé un centime à l’origine. Il ne restaitdonc que 49 % pour les émetteurs. Cesystème a duré jusqu’en 1988, date àlaquelle a été créée la Française desJeux. Toujours dans le cadre du droitrégalien, l’Etat a pris 72 % des parts,5 % au titre de la participation de tousles employés de la Française des Jeux,3 % pour les courtiers - autrement ditceux qui revendent les billets - et il nerestait plus que 20 % pour les émetteurs.Jusqu’en 2008 nous percevronsune compensation de 0,4 % sur la ventedes billets du Loto et notre participationau capital de la Française des Jeux a étéfixée à 4,23 %. Nous donnons, sur lesdividendes, 8 % à l’Union Fédérale et10 % aux Mutilés des Yeux, les deuxassociations présentes à l’origine. Évidemment,cela représente tout de mêmedes sommes importantes. En 2004,nous avons reversé 85,6 % de ce quenous avons reçu entre autres pour larecherche sur le cancer, la cardiologie,la neurochirurgie… La FNAM ne vitqu’avec ses ressources propres, elle nereçoit pas de subventions. Ce serait plutôtle contraire puisque nous avonssubventionné en 2004, entre autres, larénovation d’une maison de retraite del’ONAC à hauteur de 1 400 000 francs…Ceci pour vous donner un petit aperçusur ce que nous faisons des finances.Croyez-moi, c’est très bien suivi parnotre trésorier général, nos deux commissairesaux comptes, notre expertcomptableet la commission de contrôlecomposée de quatre membres élus.Concernant le budget des ancienscombattants pour 2006, on nous a jetéun peu de poudre aux yeux en nousdisant que le budget avait augmentéd’environ 1,5 %. En fait, en analysantbien ce budget, il est en réalité en diminution.Nous sommes en train de nousbattre à ce sujet et avons écrit diverscourriers au Président de la République,au Premier ministre, au ministre de ladéfense et au ministre chargé desanciens combattants…Lors d’une réunion, le directeur ducabinet de la Présidence de la république,nous avait dit que le PrésidentCHIRAC n’ignore pas qu’un anciencombattant représente trois bulletins devote ! Donc, il est nécessaire de passerle message et de dire à ces députésque, même si le monde combattant neva pas défiler dans les rues, tout en restantcalme, il a une capacité réelle devote puisque nous sommes près de 4millions de ressortissants de l’ONAC et,à Maginot, nous sommes 330 000. Il est(suite page 12)11

Séminaire des Présidents 2005 (2 ème partie)(suite)donc important de leur dire que si nousn’obtenons pas satisfaction en 2006 eten 2007, il pourrait y avoir de gravesconséquences quant au vote des électeursque représente le chiffre desanciens combattants.J’espère que votre séjour à la GrandeGarenne s’est bien déroulé. Sachezqu’ici, à la Grande Garenne, vous êteschez vous et que nous souhaitons votreprésence le plus souvent possible. »* * *Lors de la cérémonie devant le mâtaux couleurs de la Grande Garenne,MM. MANGIN et SCELLES, élus récemmentadministrateurs nationaux, onthissé le drapeau national.Suite aux délibérations du Conseild’administration :• La médaille d’or de la FNCV a étéremise à Maurice SANSPEUR.• La médaille d’argent de la FNCV à :Bernard ADELINE par le présidentGAGNIARDLucien BUTIN par le présidentGAGNIARDPaul LEFEVRE par le président déléguéJacques POTASCHMANBernard BOURGEOIS par le présidentdélégué Jacques POTASCHMAN• La médaille de bronze de la FNCV à :Daniel EUGER par le président déléguéJacques POTASCHMANPuis il fut procédé à une remise derécompenses au titre de la FédérationAndré MAGINOT :• La médaille d’argent de la FNAM à :Jean CHARTRAINFrançois CHAUVETPierre COLOMBAndré MOREAU• La médaille de bronze de la FNAM à :Louis RICHARDMichel HAUSNER.Et un diplôme d’honneur de laFédération Nationale André Maginot,amplement mérité, à :Marie-Ange GARSZTKAEtait ensuite servi, à la salle à manger,un excellent déjeuner de clôtureque le président GAMBERT et madameavaient accepté de partager avec tousles compagnons de la FNCV dans uneambiance particulièrement conviviale.CONSEIL D’ADMINISTRATION DU 1 er MARS 2006Séance tenue au siège de la Fédération André MAGINOTAdministrateurs titulaires présents: André ARMENGAU, JeanAUDIC, Jean-Marie BARVEC, AlainBATAILLON DEBES, Lucien BUTIN,Daniel CASTAGNOS, Pierre CERUTTI,Jacques CHAURIN, Gérard CLAMENS,Jacques FERCOQ, Max FLANQUART,Jacques GAGNIARD, François GOETZ,Paul GROUBET, Paulette LEVALLEUR,Gérard MANGIN, André MARSOT,Jacques POTASCHMANN, EtienneRAUJOUAN, Jacques SCHALLER,Jean-Baptiste SCELLES, Lucien THI-BAUT, Daniel TOLDO, Jacques VIEL.Administrateurs titulaires représentés: Jean-Claude ADRIAN, AndréBERARDET, Willy CHAVE, Jean FORES-TIER, Jean GERBIER, Clément HER-BRETEAU, Albert MEYER, Roland PAL-LATIN.Administrateurs titulaires excusés :Joseph GIRARD, Maurice SANSPEUR.Administrateur honoraire présent :Guy BENSIMON, Jean-Jacques LECORRE.Administrateurs honoraires excusés: Jean BARRAUD, Roger BRUNEAU,Yves KUNZ, Alexandre LEGER, GeorgesLE POITTEVIN, Jean MONIOT, JeanMONSILLON, Ferdinand POINT, YvesSANCHEZ.* * *Les conditions de l’article 6 des statutssont remplies : le conseil d’administrationpeut valablement délibérer.Le président fédéral JacquesGAGNIARD ouvre la séance à 9 h 35 etsouhaite la bienvenue à tous les participantsqui ont dû affronter le froid et laneige. Il demande une minute de silenceen souvenir de nos 345 adhérents disparusen 2005, avec une pensée particulièrepour le président du Maquis deMazinghien, Jean DECRONAMBOURG,décédé le 2 novembre 2005, et pour leGénéral RISSO, membre de notre comitéd’honneur, décédé le 24 novembredernier.Après répartition des pouvoirs par leprésident délégué Jacques POTASCH-MANN, Jacques GAGNIARD passe àl’ordre du jour.1 - Approbation du procès-verbal duprécédent conseil d’administration :Ce conseil d’administration s’esttenu le 5 octobre 2005 et le procèsverbalde la réunion, inséré dans(suite page 13)de gauche à droite : E. Raujouan, J.B. Scelles, P. Groubet, G. Clamens, J. Fercoq, J. Schaller, D. Toldo,L. Thibaut, A. Bataillon-Debes, G. Bensimon, D. Castagnos, F. Goetz, J.M. Barvec(photo LEVALLEUR)12

Conseil d’Administration du 1 er mars 2006 (suite)« Les Volontaires » de décembre 2005,est adopté à l’unanimité.2 - Approbation du rapport moral del’exercice 2005 :Le rapport moral a été rédigé par lesecrétaire général André ARMENGAUqui en donne lecture.Aucune observation n’étant présentée,le rapport moral est égalementadopté à l’unanimité.3 - Approbation du rapport financieret arrêté des comptes de l’exercice2005 :Max FLANQUART, trésorier général,donne lecture du rapport financier et del’arrêté des comptes de l’exercice 2005.Jacques GAGNIARD passe ensuitela parole à Claude MIAS, membre de lacommission de contrôle, mandaté parEmile VANNIER. Cette année, la commissionde contrôle a pu réaliser son travaillors de deux réunions successives.Le 23 février 2006, le trésorier fédéralMax FLANQUART s’est rendu au domiciledu président de cette commissionEmile VANNIER, et le 28 février dernier,les membres, Claude MIAS, LouisROUSSET et Jacques RAMEL, se sontréunis au siège de la FNCV.Claude MIAS donne lecture durapport de cette instance qui a pu sefaire communiquer tous les documentsqu’elle souhaitait. La commission constatela régularité des comptes présentéset propose aux administrateurs de donnerquitus au trésorier. Elle souligne enoutre que pour assurer l’avenir financierde la FNCV, il serait souhaitable d’envisagerl’augmentation de la cotisationannuelle.Le président fédéral remercie MaxFLANQUART, ainsi que le président etles membres de la commission decontrôle pour le travail effectué.Puis l’arrêté des comptes 2005, quisera présenté à l’assemblée généraled’Hoenheim (Bas-Rhin) en mai 2006, estadopté à l’unanimité et quitus est donnéau trésorier.Le président de la FNAM et le président du Groupement 02 (FNCV)(photo LEVALLEUR)Après la présentation du budget prévisionnel2006, qui reçoit également uneapprobation unanime, Max FLANQUARTdonne un bref aperçu de l’évolutioncomptable depuis le 1 er janvier 2006. Ilinsiste sur le fait que beaucoup de débitsinternes émis en 2005 ne sont pas encorepayés à ce jour et que les premiersrèglements de cotisations sont rares, cequi pose quelques problèmes parmanque de liquidités.4 - Adoption de l’ordre du jour de l’assembléegénérale 2006 :Lors du congrès national 2006 l’assembléegénérale, incluant une assembléegénérale extraordinaire pour modificationéventuelle des statuts et du règlementintérieur, suivra l’ordre du jourci-après, adopté à l’unanimité :- Appel des sections, émargementde la feuille de présence, distribution despouvoirs, proclamation de la compositionde l’assemblée.- Ouverture de l’assemblée généralepar Jacques GAGNIARD, présidentnational.- Approbation du procès-verbal del’assemblée générale des 17 et 18 mai2005 à Toulouse (Haute-Garonne).- Election du bureau de vote et descommissaires scrutateurs.- Exposé du président national sur lavie de la Fédération.- Présentation du rapport moral del’exercice 2005, pour approbation.- Présentation du rapport financierde l’exercice 2005, pour approbation,après lecture du rapport de la commissionde contrôle.- Quitus aux administrateurs.- Présentation du projet de budget2006.- Proclamation des résultats du votepar correspondance.- Renouvellement des commissions.- Motion finale.- Fixation de la date et du lieu desassemblées générales 2007 et 2008.- Modification des statuts et du règlementintérieur (par l’assemblée générale(suite page 14)de gauche à droite : J.M. Barvec, J.J. Le Corre, L. Butin, G. Mangin, J. Chaurin, J. Viel, J. Audic, M. Flanquart, J. Potaschmann,J. Gagniard, A. Armengau, Marie-Ange G., C. Mias, Paulette Levalleur, A. Marsot, P. Cerutti, E. Raujouan, J.B. Scelles, P. Groubet,(photo LEVALLEUR)13

extraordinaire, si le conseil d’administrationprécédent les a approuvés).A la demande de Guy BENSIMON,après les interventions de JacquesGAGNIARD et du président de la commissionde révision des statuts et règlementintérieur, Max FLANQUART, il estajouté à l’ordre du jour, ainsi voté à l’unanimité:Modifications concernant le dépouillementdes votes par correspondancedu tiers sortant des membres du conseild’administration fédéral.5 – Etablissement de la liste descandidats au poste d’administrateur :Pour 12 postes à pourvoir, 11 administrateursont renouvelé leur candidature parécrit dans les délais prescrits et un posteest vacant suite à la démission de RogerBRUNEAU en 2005. André ARMENGAUdonne lecture de la liste des candidats etde leurs titres respectifs, après avoirregretté la démission de Maurice SANS-PEUR pour raison de santé :- Administrateurs sortants qui sereprésentent (par ordre alphabétique) :Alain BATAILLON DEBES, Daniel CAS-TAGNOS, Pierre CERUTTI, Gérard CLA-MENS, Albert MEYER, Roland PALLA-TIN, Jacques POTASCHMANN, EtienneRAUJOUAN, Jean-Baptiste SCELLES,Daniel TOLDO et Jacques VIEL.- Candidats nouveaux, présentéspar les sections départementales (parordre alphabétique) : Colette GERARD,Jean LE FEVRE, Alexandre OGER etPierre-Léopold PORTIER.Les membres du conseil d’administrationconstatent la régularité de cescandidatures, qui seront soumises auxvoix.6 – Récompenses :Jacques GAGNIARD précise : “toutesles demandes de médailles d’or qui vontvous être soumises sont en adéquationavec les conditions votées par le conseild’administration fédéral”. En effet, lesecrétaire général s’assure que les intéressésremplissent toutes les conditions,d’ancienneté mais aussi de mérite. Il nes’agit pas de récompenser les annéesde présence et de règlement régulier decotisation.André ARMENGAU soumet auxadministrateurs les demandes d’attributionde la médaille d’or de la Fédérationexprimées par les présidents de section,dont la liste s’établit ainsi :- pour la section de l’Aisne : RenéGÉRARD,- pour la section de Côte d’or :Robert RAILLARD,- pour la section des Côtes d’Armor :Père Jacques DONNE,- pour la section de la Drôme : WillyCHAVE,- pour la section de l’Isère : FerdinandFLEURET,- pour la section Loire - Roanne :Armand TACHET- pour la section de Haute-Marne :Julien COLAS,Accueil de Maurice GAMBERT, Président de la Fédération Maginot(photo LEVALLEUR)- pour la section du Bas-Rhin : ElieREBUT.Il est procédé au vote : ces médaillesd’or sont attribuées à l’unanimité.7 – Questions diverses :Le président délégué, JacquesPOTASCHMANN, fait le point de l’organisationdu congrès national 2006 àHoenheim (Bas-Rhin), dont il a acceptéune nouvelle fois la charge.Après une courte pause, les présidentsGAMBERT et MERCADIER de laFNAM sont chaleureusement accueillispour assister à la clôture du conseil d’administration.Maurice GAMBERT nous donne desinformations sur la situation actuelle de laFédération André MAGINOT et fait le pointsur l’évolution du dossier de négociationavec la Française des jeux (voir compterendude la clôture du séminaire des présidentsdans le journal de mars 2006).Pierre CERUTTI fait le point sur la fréquentation,les résultats obtenus, l’évolutionet les perspectives du site Internetde la FNCV (voir dans le présent journal,p. 38).Jacques GAGNIARD, reprenant laparole, fait le point sur la requêteconcernant l’attribution de la croix decombattant volontaire pour les ancienscombattants des missions extérieures.L’ordre du jour étant épuisé, le conseild’administration se termine à 12 H 45.Les administrateurs sont alors invitésà se rendre au restaurant de la Mutualitéoù un repas leur est servi, clôturant ainsicette matinée de travail dans uneambiance fort conviviale, en compagniede nombreuses épouses.14

LA F.N.C.V. VOUS INFORME...Décrets fixant les contingents decroix de la Légion d’honneur, de lamédaille militaire et de croix de l’ordrenational du Mérite pour la période du1 er janvier 2006 au 31 décembre 2008,parus au journal officiel du 4 février2006 :1) Légion d’honneur :a) à titre civil : b) à titre militaire :- grand’croix : 3 3- grand officier : 12 12- commandeur : 72 72- officier : 384 346- chevalier : 2 280 1 200Pour la période du 1 er janvier 2006 au31 décembre 2008, les contingents dontdispose le ministre de la Défense pourles personnels militaires sont exceptionnellementmajorés de 500 croix de chevalierdestinées à des anciens combattants,médaillés militaires justifiant detrois blessures de guerre ou citationscontractées ou obtenues au titre de laguerre 1939-1945, des TOE ou d’AFN.Ce dernier contingent pourra, dans lalimite de 20 %, permettre de récompenserd’anciens résistants particulièrementvaleureux.2) Médaille militaire :Le contingent de médailles militairesest fixé à 3 500 pour chacune desannées 2006, 2007 et 2008.3) Ordre national du Mérite :a) à titre civil : b) à titre militaire :- grand’croix : 5 5- grand officier : 12 12- commandeur :140 95- officier : 720 470- chevalier 2 700 1 800LÉGION D’HONNEUR ETORDRE NATIONAL DU MÉRITE :CRITÈRES D’ATTRIBUTIONA une question relative aux critèresd’attribution de la Légion d’honneur etde l’ordre national du Mérite au titre duministère des anciens combattants, il aété répondu comme suit :JO - assemblée nationale du 3 janvier2006 : « Le ministre délégué auxanciens combattants tient à préciser àl’honorable parlementaire que l’attributiondes décorations dans les deuxgrands ordres nationaux est régie par lecode de la Légion d’honneur et de lamédaille militaire, d’une part, et le décretn° 63-1196 du 3 décembre 1963 portantcréation d’un ordre national duMérite, d’autre part.Aux termes de l’article R. 18 ducode susvisé, peuvent être admisesau grade de chevalier dans l’ordre dela Légion d’honneur les personnesjustifiant de services publics ou d’activitésprofessionnelles d’une duréeminimum de vingt années, assortis,dans les deux cas, de mérites éminents; l’article 14 du décret du 3 décembre1963 prévoit, pour être nomméchevalier dans l’ordre national duMérite, une durée de dix ans au moinsde services ou d’activités assortis demérites distingués.Ces exigences incluent, pour lesanciens combattants, un comportementremarquable du candidat durant le oules conflits auxquels il a participé. Enoutre, le contingent imparti au ministredélégué aux anciens combattants dansles deux ordres nationaux est destiné àrécompenser un engagement du candidatau sein d’instances dirigeantes d’associationsd’anciens combattants, auniveau national ou régional pour laLégion d’honneur, et départementalou local pour l’ordre national duMérite.Les dossiers des candidats ancienscombattants présentés par le ministre àl’agrément du conseil de chaque ordredoivent donc répondre à cette triple exigencede durée, de qualité de serviceset de type d’engagement dans le milieuassociatif. Le ministre délégué auxanciens combattants tient à assurer l’honorableparlementaire que s’il s’efforce,bien évidemment, de veiller à une équitablerépartition des candidats en fonctionde leur appartenance associative, ildoit cependant s’assurer que les dossiersprésentés font ressortir, outre lesdurées de services exigées par lestextes, à la fois le comportement valeureuxde l’ancien combattant en périodede conflit et un engagement en tant queresponsable associatif envers le mondecombattant, faute de quoi ceux-ci risqueraientde voir leur agrément refusépar le conseil de l’ordre de la Légiond’honneur et celui de l’ordre national duMérite. »JOURNÉES NATIONALE DELA RÉSISTANCEET DE LA FRANCE LIBRELa question de créer une journéenationale de la Résistance le 27 mai etune journée nationale de la France Librele 18 juin a été soulevée par un parlementaireauprès du ministre délégué auxanciens combattants qui a répondu cequi suit :JO - assemblée nationale du 21 février2006 : « La transmission de lamémoire de la Résistance est un desaxes majeurs de la politique de lamémoire conduite par le Gouvernement.Il est, en effet, important que le messagede courage et de civisme légué parle général de Gaulle et par la Résistancesoit conservé, puis connu et comprisdes jeunes générations.Il s’agit d’un impératif républicainauquel le Gouvernement entend veillertout particulièrement, en poursuivant ouen engageant plusieurs actions en cesens.Le soutien apporté aux fondations demémoire (Fondation de la Résistance,Fondation de la France libre, Fondationde la mémoire de la déportation,Fondation Charles-de-Gaulle, Fondationpour la mémoire de la Shoah) est unedes illustrations importantes de cettevolonté.De nombreuses initiatives tournéesdirectement vers les jeunes sont égalemententreprises.Dans ce cadre, lors de la réunion duHaut Conseil de la mémoire combattantedu 18 novembre 2005, le Présidentde la République a approuvé l’institutiond’une journée nationale le 18juin. Le décret concrétisant cette mesuresera prochainement promulgué (1) .S’agissant de la date du 27 mai, leministre délégué aux anciens combattantsrappelle que le Président de laRépublique a présidé une cérémonie decommémoration, le 27 mai 2003, auxInvalides, en présence de nombreuxrésistants et de jeunes. Par ailleurs, leministre souligne l’ampleur donnée à lacommémoration des événements quiont conduit à la Libération de la Franceet à la victoire sur le nazisme. À chaqueoccasion, un hommage solennel a étérendu au général de Gaulle, aux Françaislibres, aux résistants de l’intérieur, afinde manifester la reconnaissance de lanation et de transmettre leur messageaux jeunes générations. »(1) NDLR : décret n° 2006-313 du 10mars 2006, JO n° 67 du 19 mars 2006.(suite page 16)15

La F.N.C.V. vous informe (suite)MÉDAILLE COMMÉMORATIVE« INDOCHINE » :CONDITIONS D’ATTRIBUTIONA la question d’un parlementairerelative à l’attribution de la médaillecommémorative d’Indochine du 11 août1954 au 1 er octobre 1957, le ministredélégué aux anciens combattants a faitla réponse suivante :JO - assemblée nationale du 14 février2006 : « La médaille commémorativede la campagne d’Indochine, crééepar le décret n° 53-722 du 1 er août 1953,est accordée aux militaires ayant participépendant quatre-vingt-dix jours aumoins aux opérations en Indochine entrele 16 août 1945 et le 11 août 1954.La date limite d’attribution de cettedécoration correspond à la date ducessez-le feu en Indochine et non àcelle de la cessation des hostilités,conformément à la logique ayant prévalupour la détermination des conditionsd’attribution de la médaille commémorativede la Grande Guerre et de celle de laguerre 1939-1945.La « notion d’exposition prolongéeaux risques diffus de l’insécurité »,conçue pour répondre aux particularitésdes opérations menées en Afrique duNord, ne saurait être transposée à laguerre d’Indochine. Compte tenu de ceséléments, il n’est pas envisagé de modifierles dates d’attribution de la médaillecommémorative de la campagne d’Indochine.»CROIX DU COMBATTANTVOLONTAIRE :CONDITIONS D’ATTRIBUTIONL’attention de madame le ministre dela Défense a été appelée sur les conditionsd’attribution de la croix du combattantvolontaire par un parlementaire, quia reçu la réponse suivante :JO - assemblée national du 27 décembre2005 : « L’attribution du statutde combattant repose sur des règleset procédures communes à tous lesconflits du XX e siècle, figurant dans lecode des pensions militaires d’invaliditéet des victimes de la guerre (CPMIVG).Ce statut est attesté par la délivrancede la carte du combattant, notammentattribuée au personnel ayant appartenupendant au moins 90 jours, consécutifsou non, à une formation reconnue« combattante » quel que soit le conflit.Depuis le 1 er juillet 2004, cette carte estdélivrée à l’ensemble des postulants,militaires ou civils, ayant effectué aumoins 4 mois de présence sur l’un ouplusieurs des trois territoires de l’Afriquedu Nord (Algérie, Maroc et Tunisie).En effet, l’article 123 de la loi definances pour 2004 a opéré, dans lecadre de l’article L. 253 bis du CPMIVG,une unification des critères et des procéduresapplicables à ces trois territoires.La croix du combattant, créée par laloi du 28 juin 1930 et qui relève de lacompétence du ministre délégué auxanciens combattants, est attribuée auxtitulaires de la carte du combattant.La croix du combattant volontaire(CCV), créée par le décret n° 81-844 du8 septembre 1981, est attribuée auxdifférentes générations du feu, dans lesmêmes conditions, quatre campagnesfaisant l’objet d’une barrette spécifique(« guerre 1939-1945 », « Indochine »,« Corée », « Afrique du Nord »).Cette décoration est décernée auxpersonnes titulaires de la carte du combattantet de la médaille commémorativeafférente au conflit donné ayant souscritun engagement sans avoir été astreint àune quelconque obligation de service etqui ont été affectées en unité combattante.La CCV avec barrette « Afrique duNord », instituée par le décret n° 88-390du 20 avril 1988, a donc été créée pourrécompenser l’engagement souscrit autitre des opérations spécifiques menéesen Afrique du Nord entre 1952 et 1962,et non à celui souscrit au titre d’uneunité particulière.Par ailleurs, si le décret du 20 avril1988 précité ne prévoit pas l’attributionde cette distinction aux appelés ducontingent, l’instruction n° 35900/DEF/CAB/SDBC/DECO du 27 septembre1995 relative à l’attribution de la CCVavec barrettes « guerre 1939-1945 »,« Indochine », « Corée » et « Afrique duNord » précise qu’elle peut être décernéeaux militaires du contingent justifiantavoir sollicité et obtenu une affectationen Afrique du Nord après avoir soit résiliéleur sursis d’incorporation, soit renoncéà leur dispense des obligations duservice national, ou soit demandé lebénéfice d’un appel avancé.Enfin, conformément aux dispositionsdu décret du 8 septembre 1981précité, la CCV est considérée, quelleque soit son agrafe, comme un titre deguerre lors de l’examen des candidaturesà un grade dans la Légion d’honneurou à la médaille militaire.Néanmoins, la seule détention dece titre de guerre, reconnaissant unengagement personnel et non uneaction d’éclat, ne peut suffire à permettreune proposition pour un ordrenational ou la médaille militaire, à ladifférence d’une citation individuelleou d’une blessure de guerre. »CROIX DU COMBATTANTVOLONTAIRE :BARRETTE « OPÉRATIONSEXTÉRIEURES »Plusieurs parlementaires ont interrogémadame le ministre de la Défense surles conditions d’attribution de la croix ducombattant volontaire avec barrette« opérations extérieures ».La réponse suivante leur a été faite :JO - assemblée nationale du 21février 2006 : « La croix du combattantvolontaire (CCV) est une distinction militaireparticulièrement symbolique.La ministre de la défense, soucieusede récompenser les appelés de la quatrièmegénération du feu qui se sont portésvolontaires pour servir sur desthéâtres d’opérations extérieurs (TOE) etont reçu la carte du combattant, a prescritune étude pour examiner la possibilitéde créer une barrette « Missionsextérieures », dans le respect de l’égalitéde traitement entre toutes les générationsdu feu.Des travaux ont été menés afin dedéterminer les critères permettant d’attribuercette décoration, dans le respectdu principe évoqué ci-dessus, auxvolontaires pour servir sur des TOE ausein d’unités combattantes homologuéescomme telles.Il ressort de cette étude, au cours delaquelle a été effectué un recensementexhaustif des personnes susceptibles dese voir décerner la CCV, qu’à ce jour l’attributionde cette décoration ne concerneraitqu’un faible nombre d’appelés ducontingent.Cependant, afin de prendre encompte les services de tous les militairesayant servi ou servant sur desTOE, le ministère de la défense a proposéune modification des critèresd’attribution de la carte du combattant.Cette proposition de réforme, quipermettrait à un plus grand nombred’appelés de prétendre à l’attributionde la carte du combattant, puis de se(suite page 17)16

La F.N.C.V. vous informe (suite)voir décerner la CCV, fait actuellementl’objet de discussions avec leministère de l’économie, des financeset de l’industrie. »CARTE DU COMBATTANTAU TITRE DES OPÉRATIONSEXTÉRIEURESIl a été demandé au ministre déléguéaux anciens combattants quelles étaientles perspectives de son action pourrépondre à la demande de parution rapidedes listes d’unités combattante ayantparticipé à des opérations extérieures.Première réponse (JO assembléenationale du 20 décembre 2005) : « Leministre délégué aux anciens combattantsprécise que le régime applicableaux opérations extérieures, en matièrede reconnaissance de la qualité decombattant aux militaires impliquésdans ces conflits, a été défini par lesarticles L. 253 ter et R. 224 E du codedes pensions militaires d’invalidité etdes victimes de la guerre. La liste desopérations ouvrant droit à la carte ducombattant a été établie par l’arrêté du12 janvier 1994, modifié par celui du 18novembre 1999.Cette liste a été actualisée par l’arrêtédu 9 juillet 2004, afin qu’y soientinsérées les opérations les plus récentes,celles d’Afghanistan et de Côted’Ivoire notamment.À l’instar des dispositions relatives àl’Afrique du Nord, les critères retenuscomprennent, outre la présence en unitécombattante, la participation à desactions de feu ou de combat.C’est ainsi que l’appartenance à uneunité ayant pris part à neuf actions defeu ou de combat ou la participation personnelleà cinq de ces actions entraînela délivrance de la carte du combattantquel que soit le temps de service, quecelui-ci ait été accompli ou non en unitécombattante. Dès lors, les militaires justifiantde l’accomplissement des actionsrequises sont admis au bénéfice de lacarte, sans condition de durée de présencesur le théâtre d’opérations.Par ailleurs, il est précisé à l’honorableparlementaire que la classificationdes unités combattantes a été opéréeselon des modalités particulières liéesaux caractéristiques de l’emploi desforces au cours des missions concernées.Tel est notamment le cas lorsquedes éléments issus d’unités différentesont été regroupés dans le cadre d’unenouvelle formation.Cependant, toutes dispositions ontété prises pour que les listes publiées auBulletin officiel des armées apportent lesprécisions nécessaires sur la dénominationde la formation au cours de la missionet sur les composantes des unitésd’origine ayant été appelées à constituerla nouvelle formation.Enfin, il convient de veiller à ce queles règles applicables à l’attribution de lacarte du combattant soient adaptées àla spécificité de l’engagement des forcesau cours des opérations extérieures.C’est la raison pour laquelle uneétude visant à sélectionner de nouveauxcritères de définition desactions de feu et de combat a étéentreprise par les différents servicesconcernés. Il s’agit de parvenir à uneactualisation du dispositif en vigueur. »Deuxième réponse (JO assembléenationale du 7 février 2006) : « A l’issuede l’exploitation des journaux de marcheet opérations par le service historique dela défense, des listes d’unités combattanteset des relevés d’actions de feu oude combat concernant la plupart desopérations extérieures donnant accès àla carte du combattant en applicationdes articles L. 253 ter et R. 224 E ducode des pensions militaires d’invaliditéet des victimes de guerre, ont étépubliées au Bulletin officiel des armées.Cette publication concerne les opérationsmenées à Madagascar, auCameroun (1 ère et 2 ème périodes), enMauritanie (1 ère et 2 ème périodes), en Irak(opérations Ramure et Libage), en Méditerranéeorientale, au Tchad, au Liban,au Zaïre et en République centrafricaine(1 ère période).S’agissant notamment des opérationsen ex-Yougoslavie et dans le Golfepersique, des unités de la marine nationaleet de l’armée de l’air ont déjà faitl’objet d’une classification.Pour ce qui concerne l’armée deterre et la gendarmerie, le traitement desjournaux de marche et opérations estactuellement poursuivi dans la perspectivede la publication des listes relativesaux unités impliquées.Les services départementaux de l’officenational des anciens combattants etvictimes de guerre, chargés de l’instructiondes demandes de cartes ducombattant, disposent donc des élémentsd’information leur permettant destatuer sur une large majorité des dossiersqui leur sont soumis au regard de latotalité des conditions d’attribution définiespar l’article R. 224 E précité.Il est d’ailleurs précisé que, sansattendre l’insertion au Bulletin officieldes armées des listes d’unités combat-tantes, il est procédé à la délivrance decartes du combattant sur la base desautres critères immédiatement applicables,qu’il s’agisse d’une citation individuelleou d’une blessure de guerre. »CARTE DU COMBATTANT :ATTRIBUTIONÀ TITRE POSTHUMEA une question posée par un parlementaire,relative à la possibilité d’attribuerla carte du combattant à titre posthume,le ministre délégué aux ancienscombattants a répondu ce qui suit :JO - assemblée nationale du 3 janvier2006 : « La carte du combattant nepeut être délivrée à l’ancien combattantque lorsqu’il en fait la demande de sonvivant.Ce droit constitue, en effet, un avantageexclusivement dérivé de la qualitépersonnelle de l’ancien combattant, quine peut être délivré aux veuves.Une attestation est établie lorsquel’ancien militaire est décédé sans avoirdemandé cette carte alors qu’il était endroit de l’obtenir selon la législationapplicable à son décès, sans qu’il soitpossible d’appliquer à la veuve unelégislation distincte de celle dont pouvaitse prévaloir l’époux de son vivant.Ainsi actuellement, il est délivré uneattestation valant carte du combattantpermettant à la veuve d’être ressortissantede l’Office national des ancienscombattants et victimes de guerre et deprétendre à ce titre à l’aide matérielle,morale et administrative dispensée parcet établissement public placé sous latutelle du ministre. Il n’est pas possiblede délivrer une carte du combattant àtitre posthume en l’état des textes ducode des pensions militaires d’invaliditéet des victimes de la guerre.La carte du combattant, créée en1925, est un témoignage de la reconnaissancenationale, il n’apparaît passouhaitable que la carte du combattantqui atteste d’une participation personnelleaux combats puisse être délivréeaux descendants ou ascendants sansperdre sa signification et sa finalité. »17

PARIS - Jeudi 27 octobre 2005JOUR DE MÉMOIRETémoignage de fidélité au souvenirdu sacrifice de leurs aînés,les compagnons de la FNCV ontorganisé, d’abord au Mont-Valérienpuis à l’arc de Triomphe, leurjournée nationale du souvenir.Une majorité de compagnons deSeine-et-Marne, suivie d’un groupe desYvelines et de Paris ainsi qu’une tièdereprésentation de l’Oise, se retrouvaientà l’heure de midi au Cercle-mess du 8°régiment de Transmissions implanté auMont Valérien. Ce fut une tablée de plusde cinquante convives qui occupèrentune salle de restaurant présentant unevue extraordinaire sur Paris. Doubléed’un temps resplendissant, l’image dela capitale restera dans les mémoires.Sur l’esplanade du Mémorial, l’effectifde la FNCV se développait, alimentépar les éléments de la section de Paris etquelques individuels.A 14 heures, trente drapeaux prenaientla tête du cortège en direction duMémorial. Sous la responsabilité deJacques SCHALLER, président de lasection 77, la cérémonie empreinte derigueur et de sobriété, se déroulait dansle plus grand recueillement. Commel’année précédente, la section 77 assuraitla sonorisation et la section de l’Oisefournissait un trompette de qualité en lapersonne de Philippe Convers, ancienmaître de musique à la garde républicaine.Dans ce cadre, le présidentGAGNIARD et les deux vice-présidentsAlain BATAILLON DEBES et JeanAUDIC déposaient la gerbe de la FNCVdevant « la Flamme qui ne s’éteindrapas ».Au cours de la visite qui suivit la cérémonieau Mémorial, un groupe de drapeauxvenait s’incliner devant l’imposantecloche de bronze sur laquelle sont inscritsles noms de 1006 fusillés identifiés.La délégation de la FNCV se renditensuite à la clairière des fusillés.Moment impressionnant et émouvantque l’appel « Aux Morts » dans ce lieudramatiquement chargé d’histoire. Mercià la section de Seine-et-Marne et à sonprésident d’avoir assuré dignementcette émouvante cérémonie ; sansoublier le petit goûter pris au pied descars.Plus tard, vers 18 heures, le haut del’avenue des Champs-Elysées s’animaitet se couvrait d’emblèmes tricolores.Un surprenant cortège de 82 drapeauxse mit bientôt à la disposition des commissairesdu comité de La Flamme.Derrière lui, 150 personnes, encadrantles compagnons de la FNCV, occupaientles pavés des Champs-Elysées.En ce 27 octobre 2005, deux adolescents,étudiants parisiens, avaient tenu àparticiper activement au ravivage de laFlamme. Laissons leur la plume…Flamme du souvenir et devoir de mémoireLa mise en place des porte-drapeauxpuis la file sereine et bien ordonnéedes emblèmes bleu blanc rouges’écoulant comme autant de souvenirsdes combats passés s’ajoutaient àl’honneur particulier qui nous avait étéfait. Nous, jeunes Français, relais desgénérations futures, nous allions précéder,porteurs de la gerbe du souvenir etde la reconnaissance des survivants, leflot des combattants volontaires detoutes les guerres du passé. L’émotionétait intense.Si nous avons pu ainsi remonter lesChamps Elysées et traverser tranquillementla Place de l’Etoile, c’est qu’hier,des hommes et des femmes de tousbords se sont battus pour nous offrir cequ’il y a de plus précieux : la liberté.Tâchons de nous souvenir, en cettepériode de dénigrement de laRépublique, qu’en sacrifiant leur vieet leur jeunesse, nos anciens ont rêvéde léguer à leurs enfants et descendantsun monde dépourvu de violence àgrande échelle.Le fait de voir nos anciens se laisserphotographier par des touristes et desParisiens avides de souvenirs, nous afait prendre conscience de cette dette àleur égard et du devoir de mémoire àaccomplir, gages d’une reconnaissanceéternelle.La remontée de la plus belle avenuedu monde, le silence porteur d’émotion,les pas qui battent le pavé, le blocagetotal de la circulation de la placeCharles de Gaulle, la cohorte de drapeauxs’engouffrant sous les voutes del’arc de Triomphe n’avaient, pour nous,qu’un seul sens : Etre dignes d’offrir lagerbe symbolique qui fleurira la tombedu soldat inconnu, ce qui représentait,pour nous étudiants, autant d’honneuret de prestige, que de douleur pour lesanciens combattants de notre pays.Le ravivage de la flamme avec l’accompagnementphysique du geste duporteur de l’épée furent les momentsd’émotion les plus intenses de cettecérémonie. Car, à travers l’épée, nouscommunions avec l’histoire dans l’évocationde ces batailles gravées sur lesimposants piliers de l’arc de Triomphe,monument symbole des victoires françaisesmais aussi des artisans de cescombats, tombés au champ d’honneurpour la France.Puis vint le moment de recueillement,la sonnerie « aux Morts », cemoment privilégié du souvenir douloureuxdes soldats disparus mais fédérantainsi, entre elles, toutes les générationsde combattants volontaires.Enfin, quand éclata « la Marseillaise» comment ne pas respecter unimpeccable garde-à-vous. Le passé, leprésent et le futur de la Nation secôtoient dans cet hymne que chacunchantait ou récitait selon les forces quilui restaient. Le président de la F.N.C.V.,accompagné du Général Combette, présidentla cérémonie, saluèrent lesporte-drapeau, les officiels et les anonymes,ainsi que nous-mêmes, porteursde gerbe et petits-fils du présidentnational. Nous fûmes gratifiés par legénéral d’un sincère et spontané :« Les jeunes, c’est à vous de construirel’avenir de ce monde ». Cet appeltémoigne de la confiance que nos aînésnous manifestent. Tâchons à notre tourd’être dignes et respectueux de cettesollicitude.La commémoration s’acheva sur lesairs martiaux et entrainants de lamusique de la Police nationale, quenous tenons à féliciter et à remercier, aumême titre que tous ceux qui nous ontpermis de participer à cette émouvanteet inoubliable cérémonie.La foule se dispersa, rendant l’arc deTriomphe et son histoire à sa quiétude.Paul et Vincent Rémy-Néris18

Jour de MémoireJeudi27 Octobre2005

HEURES CLAIRESA L’HONNEUR :Grand’croix de la Légion d’honneur :78 - Albert MEYEROfficier de la Légion d’honneur :26 - Roger BELETChevalier de la Légion d’honneur :26 - René NICOLAS31 Paul MIFSUDOfficier de l’ordre national du Mérite :75 - Dominique HENNERICKMédaille militaire :26 - René BRUNPaul HUGUETChevalier de l’ordre national du Mérite :37 - Jacques GUILHOU5905 - Marcel CLOSSETCroix du combattant volontaire 39/45 :14 - Michel CHERRIER26 - Edmond ANDREVETJean-Pierre BARBIERMarcel BERUT56 - Pierre LE BOT76 - Roger BEKAERT7605 - Vincent BOITELCroix du combattant volontaireIndochine :14 - Michel CHERRIER26 - Henri PAQUIEN70 - Jacques HUGUENYCroix du combattant volontaire A.F.N. :26 - Hocine ATBIArmand CASANOVACharles PEYRONPierre REYNAUD5904 - Mohamed KOUINI64 - René CAMELERMédaille des Evadés :26 - Ammar AOUISSIInsigne de patriote réfractaire :26 -Hubert VONDERWEIDTMédaille d’or de la Jeunesse et dessports :79 - Gérard CLAMENSMédaille d’or de la FNCV :02- René GERARD21- Robert RAILLARD,22- Jacques DONNE,26- Willy CHAVE,38- Ferdinand FLEURET,4202- Armand TACHET52- Julien COLAS,67- Elie REBUTMédaille d’argent de la FNCV :26 - Maurice BRUNETAlberte FAURE37 - Michel DESTOUCHESMédaille de bronze de la FNCV :26 - Marcel DELABYJean MONIN37 - Georges ASCHAUERRosendo MARTINSAlbert SINTASA tous nos très sincères félicitationsTous nos adhérents ayantvocation à l’octroi du titre dereconnaissance de la Nationdonnant droit au port de lamédaille de reconnaissancede la Nation, il ne nous estpas possible de les mentionnerdans cette rubrique.HEURES SOMBRESHEURES SOMBRESNOS PEINES :02 - François GAUBERTFernand GROSEdmond MEURICEJacques UNIQUE06 - Raoul COMBALBERTJacques MAUROYRoger SAURE13 - Raymond GUGLIELMOJean MIOTTIGeorges MOUNIERJean PERRIN17 - René GACHIGNIARDPierre GOUSSIN21 - Bernard ANGELOTEdmée BROSSARDClaude GOBBIMaurice GUTIGNY26 - Armel MARTINJean-Marie OLMEDOJean-Pierre TAILLEUR28 - Pierre HOUDRERobert LAIGNEAU33 - Jean DUMIGRONGuy PLAZAPierre VALLADE34 - Gabriel LEJARDCharles VIALET37 - Jacques MAITROT38 - Pierre ARNAUDPascal BAILOAntoine CHARMOILLAUXGeorges HUGONNARD40 - Yves COLIN44 - Jean MARBAC49 - Joseph BOUTTIERGeorges CAMUSSauveur CELEAJean DALBYPOUR QUE VIVE LA FNCV…02 - Yvette LEBLOND 50 euros39 - Alexandre LEGER 30 euros54 - don anonyme 50 euros64 - Colette BREMOND 60 euros7905 - S. CHANTHYASAKD 10 eurosR. BRAUDEAU 30 eurosGeorges CONVERS 10,50 eurosGuy FEBVET 10 eurosJean-Claude FIDEL 10 eurosMarcel GAVOILLE 30 eurosToussaint GUBANTI 10 eurosJacques HALLER 30 eurosMaurice JUBLIN 76,22 eurosBernard KUTAS 30 eurosRaymond LABADIE 20 eurosSerges LOHER 5 eurosHenry OLIVIER 5 eurosJ.-P.VANTORRE 30 euros79 - Maurice SAUVÉ 38 eurosUn grand merci aux généreux donateurs.Pierre GALARDGilbert NOLINDaniel THOMAS53 - Bertrand BLANDIN DE CHALAIN54 - Amand DEBRILRené GINSBOURGERRené MARCHALPierre ROUGETET57 - Raymond WACHERMANN60 - Maurice BATICLEEdmond MEURICEWladislas OSIKAGuy PATERNOTTE62 - André HODIN66 - Yves DABAZACH6803 - René GRIESWEGEugène LUTZAndré RUCKLINJean-Pierre WAGNER69 - Antonin CHAIZEGeorges MAGNIN70 - Edouard FEDICamille MOUGENOTGeorges BONJEAN76 - Bruno BENOISTAndré LANGLOIS7605 - Lucienne LESIENPierre MARCHANTGeorges TEMPLIER77 - Pierre BLIVETRoger COLSONPierre MARCEAU78 - Yves DACQUAYDaniel MALANDAIN79 - Louis CHIASSON8320 - Roger CASTAGNE86 - Victor BROUANT88 - René BOURGEOISGeorges JOSEPHQue les familles des disparus trouventici l’expression de notre profonde sympathie.20

✂CONGRÈS NATIONAL F.N.C.V. 2006 à STRASBOURGL’ALSACE VOUS ATTENDdu 2 au 4 mai 2006 à la Salle des Fêtes d’Hoenheim (banlieue de Strasbourg)BULLETIN D’INSCRIPTION AU CONGRÈS 2006Ce bulletin d’inscription devra être envoyé impérativement : AVANT LE 20 AVRIL 2006 à :Jacques POTASCHMANN - 1, rue Falkenstein - 67800 HOENHEIM - Tél. 03 88 62 54 38(P) 06 86 24 01 84 (avec un chèque à l’ordre de « FNCV Bas-Rhin »)Remarque importanteLa réservation des hôtels est à la charge des congressistes. Aussi, pour satisfaire votre choix, nous vous conseillons d’effectuervotre réservation au plus tôt. La capitale de l’Alsace est très fréquentée à cette période de l’année.Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Section F.N.C.V. : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Téléphone : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .✂• Moyen de transport : Train ❑ Automobile ❑ Avion ❑ (cocher la case correspondante)• Date d’arrivée à STRASBOURG : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Hôtel choisi : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Hôtels Prix des chambres Petit déjeunerObservations : 1) Les tarifs sont ceux de 2005 ; 2) A partir de tous les hôtels, le lieude l’Assemblée générale est accessible par Tram ou par BusPour 1 ou 2 personnes***MERCURE STRASBOURG NORD 67300 SCHILTIGHEIMQuartier Palais des Congrès - 50, rue de Bischwiller 58 à 90 € 8,50 €Tél. 03 88 62 55 55 – Fax : 03 88 62 66 02(85 ch.)**IBIS - Quartier Palais des Congrès 67300 SCHILTIGHEIM6, Avenue Mendès-France (à 3 kms du lieu de l’Assemblée) 47 à 62 € 6,50 €Tél. 03 81 62 24 44 – Fax : 03 88 62 18 55(120 ch.)**ETAP HOTEL67300 SCHILTIGHEIMRue Pierre Mendès-France (à 3 kms du lieu de l’Assemblée) 38 € non connuTél. 03 88 81 24 44 - Fax : 03 88 81 49 59(63 ch.)**EAST HOTEL67810 HOENHEIM17, route de la Wantzenau 34 à 37 € 4,50 €Tél. 03 88 81 02 10 – Fax : 03 88 81 40 93 (32 ch.)*ROI SOLEIL67450 HOENHEIM4, rue Thomas Edison - Z.A.R.M. 33 € 5,50 €(voiture indispensable - à 3 kms du lieu de l’Assemblée)Tél. 03 90 22 23 24 – Fax : 03 90 22 23 23(105 ch.)MARDI 02 MAI 2006Salle des fêtes d’HoenheimRue des Vosges- 14 h 30 : Accueil des participants- 14 h 30 : 1 er conseil d’administration- 15 h 30 : Ouverture du Congrès- 18 h 00 : Fin de la 1 ère séanceSOIRÉE LIBREPROGRAMMEMERCREDI 03 MAI 2006Salle du conseil municipal28, Rue de la République- 09 h 00 : 2 ème conseil d’administration- 10 h 30 : Séance plénièreMotion finale- 13 h 30 : Déjeuner à la salle des fêtes- 15 h 00 : Départ en autobus- 16 h 00 : Cérémonie officielle à laNécropole militaire deStrasbourg à CronenbourgOffice des quatre cultes- 16 h 30 : Remise de décorations- 17 h 30 : Office religieux –Eglised’Hoenheim- 20 h 00 : Dîner de Gala avec groupeFolklorique de HoenheimJEUDI 04 MAI 2006Journée facultativePRIX : 45 euros/personne- 10 h 00 : Visite de Strasbourg en bus- 11 h 00 : Départ pour KIRRWILLER- 12 h 00 : Déjeuner dansant- 15 h 00 : Spectacle de Music-hall- 18 h 00 : Retour sur Hoenheim21

FICHE RÉCAPITULATIVEÀ EXPÉDIER AVANT LE 20 AVRIL 2006PROGRAMMEParticipation aux fraisPrixUnitaireNombre dePersonnesTOTALMardi 2 Mai 2006Accueil - 1 er Conseil d’administration (14h30) - Personne seule.................................................................................... 12,00 € ...................................... = ...........................................................15 h 30 - Ouverture congrès - Soirée libre - Couple ......................................................................................................... 17,00 € ...................................... = ...........................................................Mercredi 3 Mai 2006 - Déjeuner : Baeckeoffe - Dessert ....................................... = ...........................................................9 h - 2 ère Conseil d’Administration Boissons - Café .................................................... 22,00 € ...................................... = ...........................................................10 h 30 - Séance Plénière - Motion finale13 h 30 - Réception et déjeuner - Dîner : Buffet campagnard Cochon farci ................... = ...........................................................15 h - Cérémonies officielles Boissons - Dessert - Café .................................... 28,00 € ...................................... = ...........................................................20 h - DînerJeudi 4 Mai 2006 (facultatif)Programme de 10 h à 18 h - Visite de StrasbourgCircuit « Tourisme et mémoire » Départ 10 h 00 Circuit touristique en Alsace 45,00 € ...................................... = ...........................................................Déjeuner en commun et déjeuner - spectacle ...........................................................................ACCUEIL DES CONGRESSISTES : MARDI 2 MAI 2006 à partir de 14 h 30Date : Signature :TOTAL GÉNÉRAL : .......................................HOENHEIMCentre(4)MairieSalle des Fêtes(2) (3)(1)(1) MERCURE (2) IBIS Schiltigheim (3) ETAP Hôtel (4) ROI SOLEIL22

HOMMAGE À LA LÉGION DES MILLELa page de couverture du précédent journal des« Volontaires » ayant suscité quelques questions parmi leslecteurs, la rédaction, soucieuse de satisfaire leur curiosité aobtenu le copyright de l’Association « Saumur » pour reproduirel’article que cette association amie vient de faireparaître récemment à l’intention de ses membres.Nous l’en remercions fraternellement.Soixante-dix ans après sa création, ilest bon, à partir des quelques archivesayant traversé les années et des évènementsde toute sorte pour parvenir jusqu’ausiège de notre Association, derendre hommage à la Légion des Milleplus jeunes combattants de la guerre1914-1918 dont l’Association « Saumur »a repris les traditions en 1995.« FAMILIA, HONOR, et PATRIASEMPER » Telle était sans doute la deviseà laquelle pensait Euzenat quand ilcréait, en 1935, la Légion des Mille plusjeunes Volontaires de 14/18. L’amour dela France qui 20 ans plus tôt s’était manifestépar un volontariat pour voler à sonsecours, n’avait pas échappé à la finessede ses observations, et dans un grandélan de solidarité, il décidait d’en faire ungroupement familial.59 ans plus tard, à chaque appel téléphonique« ici la Légion des Mille »,l’accueil soulève la même émotion, allantparfois jusqu’aux larmes chez les veuvesde nos camarades.Fort de cet écho parfois bouleversant,en ce temps de vœux, à vous touschers amis, j’adresse les miens les pluschaleureux en souhaitant qu’aux inévitablesdésagréments inhérents à notreâge, succèdent de nombreuses heuresde bonheur qui réchauffent le cœur. Allerà votre rencontre ne m’esthélas plus possible, maisc’est dans l’espérance,chers amis, que je vousdonne la chaude et traditionnelleaccolade «MILLE»et, continuant à vivre avecles morts, je suis heureuxde vous annoncer que jeviens de recevoir l’accorddu général gouverneur desInvalides pour qu’unemesse solennelle soit célébréeen leur mémoire, ledimanche 5 juin 1994, àonze heures.Tous en pensée aveceux. Vive les Mille »Les mots de cette lettreadressée le 5 janvier 1994par Guy Thiebeauld de LaCrouée, dernier présidentde la Légion des Mille, à chacun desmembres encore vivants de la Légion,en disent long sur la nature et la forcedes liens qui les unissaient.La Légion des Mille regroupait millevolontaires de la Première Guerre mondialechoisis parmi les plus jeunes et lesplus méritants, autour de la devise « Ledevoir et plus que ledevoir » et de la volonté de« mettre au service de laNation les généreux sentimentsdont ils avaientdonné la preuve ». Sonnom avait été choisi ensouvenir du Groupementdes Mille , créé en Italiepar le patriote italienGuiseppe Garibaldi, dontles descendants participèrentà une légion italiennevenue combattre sur le solfrançais dès les premiersjours de la guerre 1941-1918.Créé en janvier 1935par le caporal RobertEuzenat, aidé par songrand ami François Siffre,elle poursuivait les butssuivants :- faire se connaître lesanciens combattants destinésà devenir progressivementles derniers survivants de laGrande Guerre (camaraderie),- les aider au travers des épreuves dela vie (solidarité),- défendre leurs intérêts auprès despouvoirs publics,(suite page 24)Notre Dame des Victoires - 16 Août 1968.A gauche : Président Estripaut de la Légion des MilleA droite : Henri Napoizatt, porte-drapeau23

La légion des milles(suite)autres légionnaires ayant entre 17 et 18ans et demi, les douze plus vieux ayantentre 19 ans et 20 ans.Nombreux sont les exemples de bravoureet de ténacité donnés par cesvolontaires prêts à déjouer tous les obstaclespour servir malgré leur jeune âge.Les bulletins trimestriels édités à partirde juin 1935 et trouvés dans les archivesen donnent quelques illustrations intéressantes: ainsi Désiré Bianco avait étéramené deux fois chez lui avant d’allercombattre et se faire tuer dans lesDardanelles, ainsi François Siffre, àmoins de 17 ans , avait dû se glisserdurant 15 jours dans une multitude detrains et de convois successifs avant deréussir à de faire engager sur le front, etde recevoir trois blessures et autant decitations, ainsi Jean-François Perettre,engagé à 17 ans, avait été décoré à 19ans de la médaille militaire par le général(suite page 25)- les unir dans un mouvement fraternelpour leur permettre d’être le traitd’union entre tous les français (ententenationale),- et créer des liens avec l’élite combattantedes autres pays (entente internationale).Dès juin 1935, Robert Euzenat avaitreçu 1200 candidatures accompagnéesdes pièces devant établir l’authenticitédes titres de guerre d’anciens combattantsdésireux de devenir membre de« ce cercle d’une élite certaine, celle ducourage, de l’abnégation et aussi del’honneur ».La première « promotion » comptaitainsi 100 jeunes volontaires de moins de18 ans, totalisant 210 blessures, 280citations, 100 croix de guerre, 77médailles militaires et 33 croix de lalégion d’honneur. La qualité de premiermembre de la Légion a été attribuée àDésiré Bianco, engagé volontaire de 13ans, mort au même âge, et exempleimpressionnant de volonté inlassable deservir sa patrie (voir encadré). La Légioncomptait ensuite un volontaire de 14 anset demi, cinq volontaires de 15 ans, sixvolontaires de 15 ans et demi, dix-huitde 16 ans, dix de 16 ans et demi, les24

La légion des milles(suite)Estienne pour son courage et ses blessuresdans l’artillerie d’assaut (leschars), ainsi Albert Pico avait fait le murdu Prytanée pour gagner le régiment oùson père avait servi et où il montrera uncourage exceptionnel, ainsi le PrésidentEstripaut, âgé de 16 ans, avait étédécouvert par un sergent mourant defaim après trois jours de jeûne, cachédans une soute à munitions d’un transportde troupes partant pour le front del’Orient, ainsi Marcel Beslay s’était engagédès son dix-septième anniversairedans le régiment où venaient de mourirses deux frères aînés, ainsi Yvon Nicolasn’a pas attendu 17 ans avant de recevoirla médaille militaire pour avoir résisté àl’ennemi seul avec son servant demitrailleuse, ou encore Auguste Thinqui eut l’honneur inédit de choisir le« Soldat inconnu » parmi les cercueilsdes huit poilus exhumés de part etd’autre de la ligne de front(1), ou enfin, leprésident Poirot, qui s’était engagé à15 ans et demi dans la Royale.Si tous, par définition, étaient sortisvivants de la guerre 1914-1918, unegrande partie des légionnaires étaientinvalides, ayant sacrifié, outre leur jeunesse,une part de leur corps et de leursanté à la défense de la France.Beaucoup d’entre eux restèrentensuite dans l’Armée, ou eurent l’occasionde donner de nouvelles preuves decourage durant la Seconde Guerre mondiale.Au cours de celle-ci, leur sens dudevoir et du service de la France ne lesmirent pas tous dans le même camp. Ils’en suivit des fâcheries douloureuses,qui ne prirent fin qu’en 1985, au coursd’une réunion de réconciliation organiséepar le Président de la Crouée. Leprésident Gaston Doumergue leur avaitrendu hommage en estimant que le nomde chacun des légionnaires devrait êtreinscrit au Panthéon des GrandsFrançais. Le général Koenig écrira plustard que cette Légion constituait « unevéritable chevalerie ». Sa vocation n’enétait pas moins de disparaître petit àpetit : d’une centaine de membres en1983, ils n’étaient plus que 50 en 1991 et7 en 1995 (« l’année 1994 ayant fait unecoupe sombre dans nos rangs ») à seretrouver au moins une fois par an pourla Messe des Invalides, suivi d’un déjeunerau snack-bar l’Elysée, de l’assembléegénérale annuelle et du dépôt degerbes à l’arc de Triomphe ; Le dernierdes membres de la Légion mourut en2003.C’est donc un grand honneur pourl’Association Saumur d’avoir été sollicitéepour continuer à entretenir la flammede la Légion des Mille, de leur volontéardente de servir notre pays. Rendonsdonc hommage au courage et au sacrificede tous ces Anciens, en nous demandant: et nous, l’aurions-nous fait ? etnos enfants le feraient-ils ?Grégory de Moulins BeaufortTÉMOIGNAGESGUERRE D’ALGÉRIEAvec le 1 er escadron du 1 er ChasseursAu combat du djebel TANOUT, le 22 mai 1958(Le 1 er Chasseurs, régiment blindé, a combattu près de neuf ans en Indochine,surtout au Nord-Vietnam. En Algérie, ce sera un régiment d’appelés detous rangs, avec, parmi ses cadres d’active, quelques sous-officiers souscontrats, et quelques officiers de réserve)En septembre 1957, le régiment glisse au Sud, dans les monts des Ksour,en lisière du Sahara, à 450 kilomètres au sud d’Oran. Depuis le 1 er juillet, il estpassé aux ordres du Lieutenant-colonel Vié, et le P.C. ainsi que l’escadron decommandement viennent s’installer près de Tiout, une palmeraie pittoresqueà 12 kilomètres à l’Est d’Aïn Sefra. Le 1 er escadron rejoint bientôt le PC : il estd’abord sous la tente, en bordure de la piste d’Asla, puis dans des baraques« Fillod » à l’entrée du village, protégé par des murs d’enceinte qu’il s’estconstruit. Les autres escadrons tiennent des postes dans la chaîne des Ksour,Asla, Chellala, Bou Semrhoun et Noukrila...C’est l’époque où le réseau des barbelés électrifiés se met peu à peu enplace le long de la route Méchéria Colomb-Béchar, en arrière de la frontièredu Maroc. Ce barrage qui va devenir un obstacle sérieux n’est pas infranchissable,mais tout passage est très rapidement signalé, ce qui permet l’interventionrapide des unités de poursuite.Les escadrons font tour à tour partie des groupements d’intervention engagésdès qu’une bande de l’A.L.N. est repérée. Autrement, ils assument desmissions de surveillance et de sécurité, d’ouvertures des pistes, d’escortes deconvois ou de contrôles de zone. Patrouilles et embuscades se succèdent, demême que « nomadisations », raids sur renseignement, ou opérations deratissage... mais souvent monotones, et sans grands résultats. L’adversaire,quand il approche du barrage, a pour consigne absolue d’éviter le contact.En 1958, le barrage n’est pas encorecet obstacle redoutable qu’il va devenirau cours de l’été 1959, et des bandess’en approchent assez souvent pouressayer de le franchir - dans les deuxsens, d’ailleurs. Tantôt ce sont desconvois de renforts, chargés d’armes etde groupes importants qui partent sereconstituer au Maroc, emmenant aveceux de nouvelles recrues plus ou moinsvolontaires.Un soir de mai 1958, le mercredi 21mai, nouvelle ALERTE au P.C. de Tiout !Le 1 er escadron, capitaine Schlumberger,élément d’intervention du régiment,s’équipe rapidement et embarque aussitôtsur ses camions. Un renseignementsignale la présence d’un groupe enarmes dans le djebel Tanout, à 40 kilomètresà l’est du barrage. Plusieursescadrons du 1 er Chasseurs doivent tenterde l’intercepter. (Depuis le début del’année, des éléments du 1 er escadron(suite page 26)25

Avec le 1 er Escadron au combat dans le djebel Tanout(suite)ont déjà décelé des bandes, ou accueillides déserteurs de l’A.L.N., ramené unblessé porteur de munitions ou plus simplementdécouvert des dépôts près dubarrage.)Vers 17 heures, le convoi s’engage surla piste d’Asla en direction de Nord-Est,et roule au milieu d’une large vallée couverted’alfa... A la nuit tombante, l’escadrons’installe en bivouac autour de sescamions, au pied des djebels au nord dela piste, faisant ainsi croire aux guetteursdu F.L.N. qu”une opération se préparevers le Nord, dans le djebel Afzouz.Mais à 1 heure du matin, dans le plusgrand silence, les 110 chasseurs de l’escadronprennent au contraire la directiondes djebels du Sud. La colonne despelotons avance dans la nuit sans lune,sous-lieutenant Morillon(1) en tête, suivipar le peloton du maréchal des logischefGaring, qui remplace le sous-lieutenantCuénot, en permission, puis lesLes verts pâturages du sommet du djebel Tanout - 22 mai 1958pelotons des sous-lieutenants Mollard etDénoyer(1). Morillon suit une piste quiremonte l’étroite vallée d’un oued asséché,en direction du djebel Tanout dontle sommet, à près de 12 kilomètres, sedresse à 1992 mètres, quelque 800mètres plus haut. Pas une âme qui viveau loin à la ronde, dans la sévère grandeurdes djebels aux abords du Sahara.Les chasseurs avancent sans bruit, le litde l’oued évite les rochers, le sableétouffe leurs pas. Les sacs à dos sontrestés au bivouac auprès du PC radio.Hennetier est à l’écoute. Outre leursarmes et leurs munitions, les chasseursne portent qu’une musette avec un jourde vivres.L’escadron est flanqué plus au Nordpar le 4 ème , capitaine Guibal, qui vientd’Asla. Il est renforcé par deux pelotonsdu 3 ème et suit le lit de l’oued Ameur. Il sedirige vers les hauteurs nord du djebel.Au delà des crêtes, un autre escadron, le2 ème , capitaine Joré, vient prendre àrevers le sommet du Tanout. Parti deNoukrila et de Bou Semrhoun, il montevers le djebel par le Chabet Touila.Avant l’aurore, le 1 er escadron atteintle Tedfa et les pentes abruptes du massif.En dépit de l’essoufflement, de lafatigue et de la nuit, les chasseurs ontrapidement progressé. Les pelotonsmarquent un temps d’arrêt. Silence ! Lefroid est vif, les vêtements collent à lapeau, interdiction de faire du feu pourchauffer le nescafé... Au lever du jour, ilsreprennent la progression, dans un terrainmaintenant plus accidenté. Ils relèventalors des traces nombreuses etfraîches, celles d’un bivouac hâtivementabandonné. Ils ne viennent pas dans leTanout pour la première fois. Aujourd’huipourtant, l’ennemi qu’ils poursuiventsouvent sans succès est peut-être à leurportée. Un peu plus loin, ils découvrentune mule entravée, et encore bâtée, etSchéma du dispositif(suite page 27)26

Avec le 1 er Escadron au combat dans le djebel Tanout(suite)les chasseurs Chaleix et Ruyer font unprisonnier... Un jeune musulman en djellaba,dissimulé dans un massif de lauriers.Il aurait été recruté de force etdéclare être emmené par des hommesen armes, nombreux, et qui viennent demonter précipitamment plus haut dansle djebel. Il n’a pu les suivre... Le capitaineSchlumberger sait alors à quoi s’entenir, la bande n’est pas loin.L’approche se fait prudente, trèsattentive et toujours discrète. La valléeest plus étroite, bordée de rochers ou defalaises abruptes. Quelques arbres etdes buissons de lauriers assez densespermettent aisément de se dissimuler.Partout des rochers offrent des emplacementsde combat naturels et redoutables.Les pelotons progressent, éclairéspar les équipes de voltigeurs.Chacun reste en liaison à vue. Sur lescôtés, les fusils mitrailleurs sont prêts àse mettre en batterie... la progression estsilencieuse, chacun écoute et connaîtson rôle.Vers dix heures, toujours en tête et surles traces, le peloton Morrillon atteint uncol assez large, mais couvert de végétation.Il laisse sur sa droite le sommet duTanout qui domine maintenant au-delàde la crête militaire, à quelques dizainesde mètres de hauteur seulement. Il faitgrand jour, on s’arrête un instant prèsd’un puits. Chacun reprend son souffle.Certains aperçoivent au loin quelquessilhouettes, sans doute le 2 ème escadron.Un avion T6 survole la crête et signalevers le sommet « deux bourricots aumoins »... toujours pas d’hommes enarmes. Le capitaine déplie alors largementl’escadron face à droite et en ligne.Les pelotons Garing et Mollard repartentvers le sommet. A gauche, le pelotonMorillon (4 ème ) progresse en couverture,le peloton Dénoyer (3 ème ), étant derrièreGaring, en réserve d’escadron.Soudain, au milieu d’une clairière,c’est l’accrochage, brutal. Tout s’embrase! Le maréchal des logis Rémy, dupeloton Garing, et ses éclaireurs approchaientlentement des bourricots... ilentend dans les buissons le bruit d’uneculasse qu’on arme, « couchez-vous ! ».Un feu intense et immédiat lui répond.Les rebelles sont dissimulés tout autour.Le maréchal des logis Thouillot du pelotonMollard est mortellement atteint parles premières rafales. Les tireurs sontretranchés dans les rochers et les buissons.Certains se sont laissés dépasser,et ouvrent le feu au milieu des chasseurs.Les pelotons ripostent aussitôt.Dans les rafales et l’éclatement des grenades,les fusils mitrailleurs répondent àla MG 42 des rebelles. De part et d’autre,les hommes sont cloués au sol. A sontour le Chef Garing est blessé. Peu aprèsle chasseur Hardy, de son peloton, esttué. Le maréchal des logis Dansan lanceson groupe pour dégager les blessés etles tirer à l’abri. Debs, le sous officieradjoint du peloton Mollard était resté enarrière pour évacuer un jeune chasseurmalade. Il rejoint avec son groupe aumilieu du combat. C’est un ancien duTonkin, il était au 3 ème escadron. Il est prislui aussi sous les tirs. Sur son ordre, sonradio Simonin, particulièrement visé,couche son poste 300. Avec son groupe,Debs fixe les rebelles ; eux non plusne peuvent manœuvrer. Le capitaine,auprès de ses pelotons, décide de tenterun débordement par la droite avec lepeloton de réserve pour dégager les élémentsau contact. Debs voit Dénoyerpasser à sa hauteur, et tenter de percersur la droite. Ses fusils mitrailleurs sonten appui à partir d’une barre rocheuse,et il doit franchir un terrain découvertpour atteindre une autre positionrocheuse. Mais les rebelles sont là ; denouveaux tireurs se dévoilent et ouvrentle feu. La mitrailleuse MG 42 balaie leterrain. La crête est largement tenue,toute progression est impossible.Dénoyer reçoitl’ordre de se replier.Le mouvements’effectueen ordre. Il seretire le dernierquand il est luimême atteint sérieusementparune balle qui luitraverse le corps.Deux balles atteignentle postede son radio. Dénoyerse trouve àl’abri dans unelègère dépression,mais lestirs l’encadrent,il est intransportable.Nombreuxe t bien postés,les rebelles isolentles blessés.Le maréchaldes logis Levasseurreste à sescôté avec ungroupe et continuede fixerl’adversaire, lesautre chasseursdu peloton rejoignentle capitaine,et gagnentavec lui la gauchede la lignede feu.Car sur la gauche, le 4 ème pelotonsemble pouvoir déborder en longeantune ligne de rochers et de falaises à picqui remontent vers le sommet. Morillonen rend compte. Le capitaine Schlumbergerregroupe alors sous le feu tousles braves qui peuvent se dégager, il y aDansan et le harki Kenouza, l’infirmierMartin, le radio Vérilotte et plusieursautres...Ils gagnent le 4 ème peloton, seul à pouvoirmanœuvrer. Déjà Morillon et seschasseurs rampent en suivant lesrochers. Au signal du capitaine, toussont prêts à donner l’assaut, ensemble.L’aviation qui appuie au plus prèslève momentanément ses tirs, « ENAVANT ! » Le peloton Morillon s’élancesans hésiter.Au milieu des rafales et des hurlements,le chasseur Naudin, tireur au fusilmitrailleur, qui se dresse pour un premierbond s’écroule, frappé d’une balle enplein cœur. Mais le capitaine Schlumberger,Morillon et la plupart des chasseurscontinuent en tirant ; il y a là Ruyer,chef d’équipe, et le maréchal des logisPierron, Rolin qui va être blessé, DelavalTamout - 58 : Remise de la croix de la Valeur militaire à sept chasseursdu 1 er escadron par le colonel Goujon(suite page 28)27

Avec le 1 er Escadron au combat dans le djebel Tanout(suite)et Coutant, Mutin et Jacquet, Joffre etSpyteck et beaucoup d’autres... Touscoiffent bientôt en hurlant le sommet duTanout.Levasseur, resté près du sous-lieutenantDénoyer, aperçoit tout à coup soncapitaine au loin sur la position desrebelles ! Ceux-ci réalisent qu’ils sonttournés. Au milieu des cris et des rafales,ils décrochent en désordre. C’est rapidementla débandade. Certains se rendentd’autres se postent et résistent. Ilssont pris sous le feu des fusilsmitrailleurs et des lance-grenades deschasseurs. Une trentaine de rebellesessaient de gagner le versant opposé,d’autres sont interceptés.Le 2 ème escadron, qui tentait de déborderpar le Sud, participe maintenant aucombat. Et l’aviation reprend ses tirs surles fuyards. Il est près de 14 heures.Commence alors pour tous une fouilleminutieuse du terrain. On met à jourdeux « merks » souterrains équipés enrelais, avec matériels et documents, trèsbien dissimulés et aménagés. Alentour,une trentaine de djounouds sont à terre,tués, blessés ou prisonniers.Vers 15 heures 30, un hélicoptère sepose au col, au nord du sommet duTanout. Le chef d’escadrons Thimonier,commandant l’opération, rejoint le 1 erescadron. On entreprend l’évacuationdes blessés et des morts en présencedu médecin chef Laurent, venu deChellala. Outre la mort du maréchal deslogis Thouillot et des chasseurs Hardy etNaudin, l’escadron déplore cinq blessés,le sous-lieutenant Dénoyer, le maréchaldes logis-chef Garing, les chasseursRolin, Greil et Donard, le harki Kenouzaqui bien que blessé, est néanmoinsmonté à l’assaut.D’autre combattants ont eu la « baraka» : Dansan a vu une balle s’écrasersur le chargeur de son fusil 49-56, etRuyer découvre une large entaille dansla courroie de son PM...Le 4 ème escadron rejoint également. Lafouille du terrain se poursuit tandis queles prisonniers sont embarqués par leshélicoptères vers Aïn Sefra. Deuxhommes semblent se dissimuler non loinde la crête, du côté de la falaise rocheuseet du précipice. Un brigadier les aaperçus. Levasseur et quelques chasseursles prennent en chasse. L’un desrebelles ouvre le feu, la réponse estimmédiate, il est abattu.Le deuxième s’enfuit mais il est tard,et les chasseurs s’installent sur placepour la nuit. Ils allument de grands feuxpour se préserver du froid... On est à2.000 mètres. Certains ouvrent enfinavec délectation... leur boîte de ration.Le lendemain 23mai, tous les escadronsfouillent encorele terrain dans lesfonds d’oueds ausud du Tanout, enparticulier dans l’ouedGuettaïa. Alertés, leslégionnaires du 2 èmeREI (alors en compagniesportées) viennentparticiper aunettoyage de lazone.Les escadrons retrouventles corpsde nombreux fuyardsatteints par lestirs des avions, ilsramassent quelquesarmes et font encoredes prisonniers, enparticulier plusieurslégionnaires déserteursde Saïda quis’en allaient vers leMaroc, et un artificierqui portait troismusettes pleines dedétonateurs. Au total, la bande accrochéeaura laissé 54 morts sur le terrain, 17prisonniers, une mitralleuse MG 42, 22fusils de guerre et quelques autres armes.Il s’agissait d’un convoi qui se préparaità franchir le barrage en emmenant dejeunes recrues et quelques déserteurs.Le 1 er escadron prendra part encore lelendemain 24 mai à une fouille dans ledjebel Rhoundjaia, sans résultat notable,puis l’opération sera démontée en débutd’après midi.Au retour aux camions, les légionnairesqui volontiers regardaient leschasseurs avec un peu de condescendanceleur font maintenant fête ; ce n’estpas pour déplaire à ceux-ci...Vers 18 heures, l’escadron est rassembléà Tiout sur la place du P.C., et lecolonel Goujon, commandant le Secteurd’Aïn Sefra et le 2 ème REI, décore septchasseurs de la croix de la ValeurMilitaire, Coutant, Jacquet, Joffre, Martin,Reyne, Ruyer, et Vérilotte (voir photos).Plus de vingt autres le seront parla suite.Et ajoutant quelques mots, le colonelGoujon montre aux chasseurs avechumour ce brin de chauvinisme que l’onconnaît aux légionnaires, et il leur ditavec un franc sourire que décidément lepremier escadron vaut « presque » unede ses compagnies.C’est un honneur ! Il est vrai que le2 ème REI a déjà pu apprécier les chasseursau cours d’un violent accrochagedans le diebel Aîssa, c’était en 1957 à« Tanout » - 58 : le capitaine Schlumberger commandant l’escadron.Pâques, et c’était le baptême du feu du1 er escadron.Chacun, dans la soirée, reprend sesesprits, le moral est intact, malgré cespénibles moments où l’on range leseffets personnels de ceux qui ne sontplus là. On procède aussi au plus tôt aunettoyage des armes et au complémentdes munitions.Le dimanche suivant, l’apéritif estoffert par « le père de l’escadron », lecapitaine Schlumberger. Et c’est unautre moment que l’on n’oublie pas... (1)Huit jours plus tard, l’escadron disputevaillamment un match de football à AïnSefra : Le 1 er RC marque deux buts, et le2 ème REI... 0. Le moral est inaltérable !Maintenant encore, quarante deux ansaprès, les anciens du 1 er Chasseursd’Algérie se réunissent une fois par anpour déjeuner ensemble.« Quand les corbeaux voleront blancs,Et que la neig’ tombera noire,Les souvenirs du régimentS’effaceront de ma mémoire. »François MEYER, général (2S)Ancien Cdt du Commando GriffonPt des Anciens du 1 er Chasseurs(1) - Le capitaine Schlumberger a quittél’Armée en 1965 ; il est entré dans l’industrie. Ilavait fait deux séjours en Indochine (4 ans). Lesous lieutenant Dénoyer est « mort pour laFrance » en fin 1960. Le sous lieutenantMorillon porte cinq étoiles ; il est député européen.28

0200 AISNENous avons appris avec tristesse ledécès, à l’âge de 91 ans, de l’un desplus anciens membres actifs de notreFédération. Il s’agit de notre compagnonJacques UNIQUE, ancien secrétairedépartemental. Ses funérailles ont étécélébrées le samedi 17 décembre 2005en l’église de VERMAND.Notre regretté compagnon étaitmédaillé militaire, chevalier du mériteagricole, détenteur de la carte du combattantvolontaire de la Résistance,d’une croix de guerre 1939-1945 aveccitation et décoré de la croix du combattantvolontaire.Nous présentons, à sa famille et à sesproches, nos sincères condoléances.Le président départemental,Roger-Max BUSSENIERS0300 ALLIERASSEMBLÉE GÉNÉRALEL’assemblée générale de la section del’Allier s’est tenue le 31 janvier 2006 auNovotel de Vichy. Le président JosephGIRARD, accompagné du secrétairegénéral, Bernard NINVIRTH, et du viceprésident, Alain DE LAJUDIE, accueilleles membres de la section qui ont affrontéles mauvaises conditions atmosphériquespour participer à cette assembléegénérale. Malgré les excuses d’unequinzaine de membres, souvent pourraisons de santé, c’est devant un auditoired’une quarantaine d’adhérents quele président ouvre la séance par unmoment de recueillement à la mémoiredes membres disparus au cours de l’année2005 et plus particulièrement deRobert SEREE. Avant d’aborder l’ordredu jour, le président donne lecture deslettres de remerciements de deuxmembres de la section qui ont reçu uncolis de Noël offert par la FNCV. Puis ildonne la liste des nouveaux médaillésde la croix du combattant volontaire etleur adresse, au nom de la section,toutes les félicitations. Il passe ensuite laparole au secrétaire Bernard NINVIRTHpour son rapport d’activités.Bernard NINVIRTH évoque d’abordles principales dates de l’année 2005 quiont fait l’objet de manifestations avec laprésence du drapeau départemental etdes membres de la section. Il indiquequ’il a également effectué une tournéedépartementale à la rencontre des personnessusceptibles d’adhérer. Les résultatsont été réconfortants puisque lorsde la présentation des effectifs au 31 janvier2006 on dénombre 83 cotisants,répartis en 49 adhérents hommes pour34 veuves. On rappellera qu’en 2003 lasection ne comptait que 45 membres.Le problème qui subsiste réside dansla répartition géographique, puisquenous dénombrons 52 adhérents sur l’arrondissementde Vichy, 18 sur celui deMontluçon, 11 sur celui de Moulins et 2venant d’un autre département. Le présidenta essayé de réunir, fin d’année2005, les adhérents de Montluçon, maisseuls six « courageux » ont participé àcette réunion.Le secrétaire général poursuit sonrapport d’activités en donnant des informationsgénérales puis il passe la paroleà Alain DE LAJUDIE pour qu’il communiqueles dernières informations relativesà la défense et à la reconnaissance desdroits des anciens combattants. Aprèsquelques informations relatives à la croixdu combattant volontaire, le présidentouvre les débats sur ce rapport. Celui-ciest adopté à l’unanimité.Pour ce qui est du bilan financier, leprésident explique que depuis l’abandondu poste de trésorier par Bernard NIN-VIRTH, son remplacement n’a pu êtreassuré. Il informe l’assemblée qu’il a dûreprendre l’ensemble de la comptabilitéet qu’il peut présenter une trésoreriepositive puisque le solde est créditeur de558,83 € à ce jour.Il donne la parole au contrôleur auxcomptes André CONCHON qui confirmeles chiffres et souhaite qu’un candidat àce poste de trésorier se présente afind’assurer cette tâche. Le présidentremercie André CONCHON et ajoutequ’un legs consenti par Robert SEREEd’un montant de 2 300 € a été versé parl’intermédiaire, et avec l’accord du siègefédéral, à la section de l’Allier. Le notairechargé de la succession a informé leprésident que des frais d’acte d’un montantde 450 € seront à déduire de celegs, ce qui ramène la somme à 1850 €.C’est donc un solde créditeur de2 408,83 € qui sera mis à la dispositiondu futur trésorier pour l’année 2006. Leprésident met aux voix le rapport du trésorierqui est adopté à l’unanimité.En ce qui concerne le renouvellementdu bureau, le président tient à informer lasection qu’il entend poursuivre encoreune année sa tâche à la tête de la sectionmais fait connaître qu’il ne se représenterapas lors de l’assemblée générale2006 qui se tiendra au cours de février2007. Il se réjouit d’accueillir au sein dubureau de nouveaux candidats en lapersonne de Pierre BEAUBIE et ClaudeBARBARIN. Le nouveau bureau seréunira le lundi 27 février pour redistribuerles tâches en son sein. Un autresujet de préoccupation reste en suspens: la nomination du porte-drapeaudépartemental. Malgré l’insistance duprésident, aucun candidat ne s’est désignédans l’assistance. Le présidentespère qu’un membre de la section seproposera de lui-même d’ici le 1er mars.Passant aux questions diverses, leprésident annonce que le congrès nationalde la FNCV se déroulera àStrasbourg-Hoenheim les 2 et 3 mai prochain.Il représentera le départementcomme il l’a déjà fait à Toulouse en2005. Il indique que la section de l’Allierse classe au 34 ème rang sur le plan nationalqui comprend 92 sections, et il espèrequ’un recrutement auprès des OPEX encours d’année permettra d’améliorer ceclassement.En conclusion, le président demandeà André CONCHON de se présenter à latribune afin de recevoir une médaillequ’il a bien méritée. Joseph GIRARD luiremet la médaille de bronze de la FNCVsous les applaudissements de l’assemblée.La réunion se termine autour d’uncopieux repas partagé par une trentainede convives.Composition du bureau- Président d’honneur : Jean MONIOT- Président : Joseph GIRARD- Vice-présidents : Alain DE LAJUDIE etBernard NINVIRTH- Trésorier : Claude BARBARIN- Trésorier adjoint : Pierre BEAUBIE- Déléguée des veuves : Alice GOLE-BIEWSHI1800 CHERComposition du bureauAprès la démission du président Jean-Louis MIROUX pour raison de santé,l’assemblée générale de la section duCher, qui s’est déroulée le 20 janvier2006 à la Maison du Combattant deBourges, a procédé à l’élection d’unnouveau bureau, ainsi composé :- Président d’honneur : Jean-LouisMIROUX- Président : Eric GEORGES- Président délégué : Paul ROBERT- Vice-président : Octave PRIOUX- Secrétaire : Fabrice AUPET- Trésorier : Bernard DELETANG- Porte-drapeau : Frédéric ORTUNO29

2600 DRÔMEASSEMBLÉE GÉNÉRALELa section a tenu son assembléegénérale à Valence le 19 novembre2005, en présence de M. WISS, directeurdépartemental de l’ONAC, représentantle préfet, de M. DANNEROLLE,adjoint, représentant le maire deValence, des lieutenants-colonels DESUREMAIN, délégué militaire départemental,et SANS, commandant le groupementde gendarmerie.En ouvrant la séance devant plus de200 adhérents, le colonel Willy CHAVE,président départemental, a salué lesautorités et les représentants des 26associations présentes, puis a fait observerune minute de recueillement à lamémoire des 16 adhérents décédésdepuis le début de l’année. Il a indiquéqu’à ce jour la section comptait 406adhérents et était la plus importante dela Fédération.Du rapport d’activités, il ressort que lasection a participé à toutes les manifestationsauxquelles elle a été invitée, soit139 délégations depuis le début de l’année.Elle a effectué 161 visites dans leshôpitaux, les maisons de retraite et àdomicile. Elle a constitué 84 dossiers àcaractère militaire et 41 à destinationd’autres administrations. Le bureau seréunit chaque mois et le conseil d’administrationde 33 membres une fois partrimestre.Le secrétaire général a indiqué que levoyage aura lieu, cette année, fin avril oudébut mai 2006 dans la région du viaducde Millau.Le trésorier général a présenté unbudget équilibré en recettes et dépenses,mais le fonds social fait apparaîtreun déficit par rapport à 2004 après avoirattribué 21 allocations d’entraide. Il aprécisé que cette année encore, un colisde Noël sera remis aux plus défavorisés.Il a été procédé ensuite à l’élection dubureau composé ainsi :- président d’honneur : général BER-TRAND,- président honoraire : M. BESSIERE,- président actif : colonel WillyCHAVE,- vice-président délégué : JosephFAURE (chargé du secteur de Valence etcantons limitrophes),- vice-présidents : M. PETIT (secteurCrest – Due – Vallée de la Drôme),M. KIRSCHNER (secteur Montélimar –Pierrelatte – Nyons) et M. SCELLES(secteur Drôme nord – Romans-sur-Isère – Vercors),- secrétaire général :Gérard CHIROUZE,- secrétaires adjoints :MM. BERARD et BOYER,- trésorier général :André DESVERGNES,Assemblée générale de la Section 2600 (Drôme) le 19 novembre 2005.- trésoriers adjoints : MM. LORIOT etSCELLES,- porte-drapeau : MM. BERARD,COCHE, ALEXANDRE et GIRAUDET.Puis, les présidents ont remis lamédaille d’or de la Fédération à JosephFAURE, la médaille d’argent à MauriceBRUNET et Alberte FAURE, et lamédaille de bronze à Marcel DELABY etJean MONIN.La croix du combattant volontaire aété remise à M. Jean-Pierre BARBIER,Maxime BERNARD, Daniel BREANT,Robert EBOLI, Jean FANTINI, JulienMERCIEUX, Henri PAQUIEN, CharlesPEYRON, Pierre REYNAUD et à leurdemande, aux petites-filles Amandine etDelphine en mémoire de leur grand-pèreAlbert MURE, décédé.3105 HAUTE-GARONNE - TOULOUSEASSEMBLÉE GÉNÉRALEDU 6 NOVEMBRE 2005Le lieutenant-colonel Roland PIER-QUIN, président de section, se dit trèsreconnaissant aux autorités de prendresur leur temps pour être parmi nous enaccueillant Serge MARTY, directeur del’ODAC, représentant le préfet de larégion Midi-Pyrénées, Simone LAM-BERT, maire adjointe de Toulouse,représentant le maire Jean-Luc MOU-DENC, maître Jean MAUBEC, déléguéaux anciens combattants de Toulouse,les présidents ou leurs représentantsdes associations amies, le lieutenantcolonelJean-Claude PAVIO, présidentde la FAFASA, Jean JARDAT, de la fédérationAndré Maginot et Michel BOUZ-NAD, des gueules cassées. Il remercieégalement l’ensemble des adhérents etles porte-drapeau d’être avec eux pourcette journée, Gildas DESCHAMPS,Richard NAIME et Henri COUPEZ.Le président a ensuite présenté lesvoeux émis par la section et, en particulierle principal, l’attribution de la croix ducombattant volontaire à tous ceux ayantfait acte de volontariat pour participer àdes opérations extérieures. Il a donnérendez-vous à tous à l’assemblée générale2006 qui devrait avoir lieu le 18novembre.Dans leurs interventions, les autoritésont exprimé tout l’intérêt qu’elles portaientaux combattants volontaires et lesont assurés qu’elles seraient toujours àleur écoute.Enfin, tous les participants deboutentonnaient une vibrante « Marseillaise ».Un apéritif et un repas animé clôturaientcette belle journée.« Merci, chers adhérents et amis d’êtrevenus pour notre troisième assembléegénérale. La section des CombattantsVolontaires de la Haute-Garonne -Toulouse a été créée en accord avec leprésident fédéral de l’époque, le colonelFrançois GOETZ, courant 2002 aprèsavoir recruté un effectif de 25 membres.Je tiens à souligner une nouvelle foisque notre croix du combattant volontaireest la cinquième distinction dans l’ordredes décorations françaises. Elle estdécernée aux femmes et aux hommesqui ont volontairement offert leur viepour sauvegarder les droits et la libertéde leur patrie « la France ». Notre décorationest un titre de guerre (équivalent àune citation).Notre section est forte actuellementde 59 adhérents. Nous avons enregistré,cette année, 11 nouvelles adhésions.Nous déplorons par contre quatredémissions et deux mutations.30

Nos réunions de travail sont suiviesd’un repas au cours duquel les membresdu bureau de la section ne manquentpas de faire le bilan, le point des activités,d’établir des objectifs et où chacundes adhérents peut se renseigner. Ellessont surtout l’occasion de maintenir, aubesoin de conforter, les liens qui nousont unis dans le passé et d’en nouer denouveaux avec les jeunes générationsdu feu qui nous rejoignent.Nous faisons en sorte que, malgré lesaléas de la vie, notre association restece lieu recherché de convivialité où nousavons plaisir à nous retrouver. Cetteambiance fraternelle nous permet, pourun temps, d’oublier un peu le stress desans et de la vie moderne.Je tiens à remercier tout particulièrementles membres du bureau pour le travailréalisé au cours de cette annéeécoulée et en particulier les secrétairesJean-François MONTARIOL et JacquesBOYER, les trésoriers Christiane BOU-HABEN et François DEVAUX, ainsi quenos porte-drapeau Claude LAURENT etson fils Anthony, âgé de 16 ans.En ce qui concerne nos finances, ilreste actuellement 144 € en caisse.C’est peu, il est vrai, mais après avoirpayé la quote-part fédérale des cotisationsperçues en 2003 et 2004, acheténotre drapeau de section, avoir participéà l’assemblée générale nationale de2004 et organisé le congrès national2005, notre solde est voisin de zéro.Malgré cela, notre moral est excellent.L’effectif est en progression constante.Je pourrais presque dire que tout vabien. Continuons à œuvrer pouraccroître nos effectifs.Notre conseil d’administration seréunit mensuellement pour des séancesde travail le troisième mardi de chaquemois au foyer du combattant – 2, rueDelpech à Toulouse - dans une excellenteambiance et pour des décisionstoujours prises à l’unanimité. A l’issue,un convivial repas réunit tous les adhérentsprésents et les administrateurs aurestaurant de la préfecture.Tous les jeudis après-midi, de 14 à 17heures, nous assurons notre permanenceen très bonne intelligence avec nosamis des quinze autres associationspatriotiques qui occupent le « sousmarin» avec nous.Dans toute la mesure du possible, jedemande à ce que la tenue vestimentairepour les rassemblements de notresection soit la suivante : pantalon grisclair, blazer bleu marine avec décorationsréglementaires, chemise blanche,cravate et calot vert et rouge de laFédération. »Le rapport d’activité est présenté parJacques BOYER, notre ami Jean-François MONTARIOL étant absent dufait de l’hospitalisation d’urgence de safille.Pour conclure, le président donne denombreuses informations entre autressur le bilan du congrès national 2005, lesévénements dans les banlieues, l’affairedu général PONCET, les actions entreprisespour les anciens des missionsextérieures, la carte du combattant et lacroix du combattant volontaire, lesinsignes de porte-drapeau.Composition du nouveau bureau- président départemental : RolandPIERQUIN,- vice-président : Henri FOURES- secrétaire général : Jean-FrançoisMONTARIOL,- secrétaire adjoint : Jacques BOYER,- trésorier général : Christiane BOU-HABEN,- trésorier adjoint : François DEVAUX,- porte-drapeau : Claude LAURENTet Lionel BOUCHER,- assesseur : Amédée CAPEOBJECTIFS POUR 2006Recrutement : il faut absolument quechaque adhérent de notre section parvienneà faire au moins une nouvellerecrue. Nous sommes la quatrième villede France « intra-muros », donc pas deproblème pour monter notre effectif à100. Il faut s’activer pour cette importantemission. De nombreux compagnonsignorent notre existence, il faut lescontacter, leur expliquer notre rôle et lesaider à réaliser les demandes de décorations.Communication : il faut nous faireconnaître des médias. Il nous est possiblede faire passer des articles par l’intermédiairede Christian MAILLEBIAUque je tiens à remercier publiquementpour l’aide qu’il nous apporte. Notre drapeaudoit être de toutes les sortiespatriotiques officielles et associatives.Nous voir, nous faire connaître, tel estnotre but. Le devoir de mémoire ne doitpas être oublié. Nous devons participeraux commémorations dans tous lesquartiers toulousains.Solidarité : nous devons réaliser unepetite équipe de volontaires pour aidernos compagnons dans le besoin. Il estde notre devoir d’assister et d’aider noscompagnons malades, isolés moralementou dans le besoin pécuniairement.Nous n’avons pas de finances pour lesocial mais nous pouvons monter desdossiers et les transmettre aux organismescompétents. Nous ne devonspas oublier les veuves de nos compagnonsdécédés.Le président Roland PIERQUINannonce que six nouvelles adhésionsont été faites aujourd’hui : JeannineBOURLET, Anne-Thérèse FROLI, RémyPEYRANNE, Bernard COUTEAU, RenéBIAU et Guy ROUQUET étant venusnous rejoindre. Toutes nos félicitationset bienvenue chez les CombattantsVolontaires de Haute-Garonne - Toulouseà tous les six.Après avoir pris un apéritif très sympathique,un convivial repas dansantrassembla les participants où les combattantsvolontaires, avec un excellentmoral, firent preuve de leur grande formeolympique. A bientôt !Le président de section,Roland PIERQUINDEVOIR DE MÉMOIRELe 21 septembre 2005, à Labège enHaute-Garonne, notre camarade LéoRITTER, retraité Major de l’armée del’Air, présentait au public son ouvragesur le travail de mémoire. Il a réalisé plu-A.G. 2005, de gauche à droit : Jacques BOYER secrétaire régional, Maître Jean MAUBEC chargédes A.C.V.G., Roland PIERQUIN, Henri FOURES vice-président, Christiane BOUHABENtrésorière, Serge MARTY directeur de l’ONAC 3131

Allocution de M me Simone LAMBERT, maire-adjoint de Toulouse,Croix de guerre 39-45 et CVR.Monument aux Morts de BAZIÈGE (31),M. Serge ARNAUD Major (er) Léo RITTER Instituteursieurs livres d’or concernant la premièreet la seconde guerre mondiale, l’Indochineet l’Algérie. Jusque-là, rien d’originalcar des centaines d’ouvrages couvrentces conflits.Léo est parti de la liste nominative desmorts au champ d’honneur gravée sur lemonument de son village de Baziège(31) et, depuis cinq ans il a enquêté, rassembléauprès des familles, de l’administrationou grâce à Internet les renseignementset les photos de chaque disparu.Ce fut un travail long etfastidieux, mais quel résultatmagnifique ! On parcourtavec beaucoupd’émotion cet ouvrage. Il aredonné un visage, unepersonnalité à ces pauvresmorts.Dans le village, on nepourra plus passer devantle monument avec indifférence.Ces ouvrages sontconsultables à la bibliothèquedu village et unexemplaire de celui-ci aété mis à la disposition del’école.Nous soulignons aussile travail de Serge AR-NAUD, instituteur du village,qui a aidé Léo ascanner les documents età faire la mise en page.Les initiatives dupersonnel enseignantde l’Educationnationalesont si rares ence domaine, qu’ilfallait le souligner.Puisse cetexemple fairedes émules danstoute la France !Léo RITTERinsiste pour direqu’il ne faut pasoublier les nombreusesvictimesciviles de cesconflits qui, ellesaussi, sombrentdans l’anonymat.M me MAURY,conseillère ducanton de Montgiscard,le lieutenant-colonelLEMMET, déléguémilitaire départementaladjointet le lieutenant-colonelPIERQUIN, présidentde la section3105 de laFNCV, honoraient de leur présence cettemanifestation et encourageaient l’assistanceà pratiquer le travail de mémoire.Quelques représentants d’associationsd’anciens combattants avaientégalement fait le déplacement.« Un peuple sans mémoire est mûrpour l’esclavage. » - Léo RITTER.Le secrétaire de section adjoint,Jacques BOYER3700 INDRE-ET-LOIREJACQUES GUILHOU, FAITCHEVALIER DE L’ORDRE NATIONALDU MÉRITEC’est avec un immense plaisir quenous apprenons que, par décret du présidentde la République en date du 14novembre dernier, notre compagnonJacques GUILHOU a été nommé augrade de chevalier de l’ordre national duMérite.Engagé volontaire en 1944, il participeaux campagnes de la Libération etd’Allemagne dans les rangs de la premièrearmée « Rhin et Danube ».Adhérent de la section FNCV d’Indreet-Loiredepuis 1982, notre compagnonest également président départementaldes Combattants de Moins de VingtAns. Outre l’ordre national du Mérite,Jacques GUILHOU est, entre autres,titulaire de la croix du combattant volontaire.Il a également été récompensé dela médaille de bronze de la FNCV pourservices rendus à notre Association.Le bureau, le conseil d’administrationet les membres de la section présententà l’heureux récipiendaire leurs plus vivesfélicitations.Le président départemental,André MOREAU4700 LOT-ET-GARONNEASSEMBLÉE GÉNÉRALELe groupe 4700 du Lot-et-Garonnedes Combattants Volontaires a tenu sonassemblée générale le 6 janvier 2006 aurestaurant « Aquitaine Grill » à Villeneuve-sur-Lotoù l’accueil qui lui a étéréservé fut particulièrement chaleureux.Le président Léo DULAC ouvrait laséance avec ses remerciements auxadhérents qui avaient bravé la froidure etprésentait ses voeux à l’assemblée ainsiqu’à leurs familles. Il excusait quatrefidèles compagnons absents pour desraisons de santé.Puis le président détaillait les manifestationsoù les Volontaires ont été représentésen 2005. Celles-ci furent nombreusesen cette année du 60 ème anniversairede la Libération. Le trésorier, à sontour, prenait la parole pour le bilan financier.Les comptes laissaient apparaîtreun solde positif. A nouveau, il demandaitde faire un effort pour le recrutement. Lecompte rendu d’activité et le bilan financierétaient alors mis aux voix et adoptésà l’unanimité.Conformément aux statuts, le bureaudémissionnait. Aucun candidat nes’étant manifesté, ce dernier était reconduitpour une année supplémentaire, àsavoir :32

- Président : Léo DULAC- Vice-président : Roland CHALVEL- Secrétaire et trésorier : MauriceTURLAN- Porte-drapeau : André DUPRAT- Membres : Henri BALSE, NoëlBLONDEL, Fernand BOUYSSOU, GeorgesDEBRUYNNE, Jean-Marie FAU,Primo GRAVA, Jean-Louis JEANNES,Yves LAVIGNE, José LE NOUENNE,Jean MARCHIO et Charles ROSE.Le vice-président, Roland CHALVEL,chargé de la communication, nous faisaitpart du budget des anciens combattantsqui n’a été, hélas, que très peumodifié. A noter simplement une légèreaugmentation de la retraite du combattantà compter du 1 er juillet 2006. Il rappelaitaussi les avantages de la retraitemutualiste et les séjours de vacances àla Grande Garenne de la FédérationMAGINOT.L’ordre du jour étant épuisé, viennentles questions diverses sur lesquellesRoland CHALVEL donnait d’amplesdétails. Comme à l’accoutumée, LéoDULAC demandait à l’assemblée derejoindre la table où avaient été préparéesboissons et galettes.Dans cette ambiance conviviale, lesdiscussions continuaient bon train. Il fallutque la nuit tombât pour se séparer.Le secrétaire, Maurice TURLAN4900 MAINE-ET-LOIREASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2005Placée sous la présidence du colonelJacques GAGNIARD, président national,l’assemblée générale de notre sections’est tenue le 4 décembre 2005 dans lasalle « Victor Hugo » à Avrillé en présencede 200 personnes.En ouvrant la séance, le présidentJean AUDIC rend hommage aux nombreuxadhérents disparus depuis la dernièreassemblée générale et demandequ’une minute de silence soit observée àla mémoire de tous.Il remercie le colonel GAGNIARD et lanombreuse assistance : « Cette présenceest pour nous un réconfort, ellemarque l’intérêt que chacun de nousporte à notre Fédération ». Ses remerciementsvont également aux délégationsvoisines de la FNCV conduites parleurs président et porte-drapeau, àsavoir la Charente-Maritime, les Deux-Sèvres, la Mayenne, la Loire-Atlantique,l’Indre-et-Loire, l’Eure et la Vienne ainsiqu’à tous les présidents et porte-drapeaudes associations d’anciens combattantsdu département qui ont bienvoulu nous honorer de leur présence.Trente-deux drapeaux honoraient deleur présence la magnifique cérémonieTrente-deux drapeauxau monumentaux Morts, malheureusementtrès arrosée.Le secrétaire,Michel SROKA,présente le rapportmoral quifait ressortir lesprincipales activitésde l’année.Nos deux portedrapeau,JacquesGELI-NEAU et JamesDOUCET méritenttous nosapplaudissementset notreprofond respect.Merci àeux du fond ducœur.Le trésorier, James DOUCET, exposele bilan financier qui fait apparaître unesituation très saine. MM. OGER etGORET, contrôleurs aux comptes, ontdonné quitus au trésorier pour sa bonnegestion.Les deux rapports, ci-dessus exposés,sont adoptés à l’unanimité.Notre ami MarcelGORET, responsablede lachancellerie, donnequelques précisionssur la manièrede présenterles demandes dedécorations concernantles ordresnationaux, la croixdu combattantvolontaire et lesdemandes de cartedu combattantpour les missionsextérieures.Il est remerciépour son dévouement.L’assemblée générale 2005, à AvrilleConformément aux statuts, il est procédéà l’élection du tiers sortant desmembres du conseil d’administration. Ilssont reconduits dans leur intégralité.Quant à MM. OGER et GORET, ceuxcisont réélus membres de la commissionde contrôle.Reprenant la parole, le présidentAUDIC précise qu’au séminaire des présidentsde Neuvy-sur-Barangeon, unenombreuse délégation de la sectionreprésentait le département.Un car complet, accompagné de 16porte-drapeau de différentes associationsd’anciens combattants du Maineet-Loireétait également présent au ravivagela Flamme à Paris.Puis, il remercie très vivement tous lesmembres du conseil d’administrationqui, par leur dévouement, lui facilitent latâche, ainsi que toute son équipe pour labelle réussite des diverses cérémoniesde l’année, de la journée de l’amitié et del’assemblée générale.Lors du vin d’honneur, en la mairieAVRILLE, le président national remet desmédailles fédérales. Jean AUDIC soulignela présence de M RAFFIN, représentantle député-maire d’AVRILLE, de33

M me BOUTILLIER-PELLETIER, directricede l’ONAC de Maine-et-Loire, du colonelJean-Luc PAYRARD, commandant legroupement de région de gendarmerieOuest, de deux officiers supérieurs, l’unreprésentant le général CHINOUILH,commandant l’E.S.A.G., D.M.D. etcommandant d’armes de la placed’ANGERS, et le représentant du colonelDE JERPHANION, commandant le 6 èmerégiment du Génie et enfin M. CHINON,représentant le maire d’ANGERS.Le président départemental,Jean AUDICLes récipiendaires6400 PYRÉNÉES ATLANTIQUESASSEMBLÉE GÉNÉRALELe samedi 21 janvier 2006 à Pau,l’assemblée générale des PyrénéesAtlantiques s’est tenue à la maison« Saint-Michel » à Trespoey, devant unenombreuse assistance. Soixante-septadhérents sont venus de Mont-de-Marsan, de Lannemezan et de Pau oudes environs.Après l’accueil des participants et lepointage des pouvoirs, le quorum étantatteint, l’assemblée générale est ouverteà 10 h 15 par le président honoraireChristian BERANGER.Aussitôt, le président Paul LARTIGUEprend la parole et souhaite la bienvenueà l’endroit des compagnons présents etde leurs épouses.Il formule des voeux de prompt rétablissementaux compagnons malades età ceux qui sont dans des maisons deretraite et qui n’ont malheureusementpas pu venir.Puis il demande une minute de silencepour rendre hommage aux cinq camaradesqui nous ont quittés en 2005.Reprenant la parole, Paul LARTIGUE,espère que la nouvelle année qui commencesoit faite de joie et de bonheur.« Combattants Volontaires, nous devonsrester vigilants et espérer ne plus vivreles derniers évènements qui ont bouleverséla France et qui entraînent pleurset tristesse.Il n’empêche que je suis inquiet dudestin de notre pays. Inquiet de voir semanifester le signe du matérialisme, del’égoïsme et de l’individualisme. Inquiet,car le mot « patrie » a perdu de son vraisens au sein de la collectivité nationale.Pour tout cela, il nous faut resserrerles rangs. Nous l’avons prouvé maintesfois, les empoignades stériles, les vociférationsne sont bonnes qu’à éloignerde nous les adhérents potentiels… »Du fait du non respect des engagementspris par certains responsables dudépartement, le président précise qu’ildoit lui-même présenter le rapport moral2005. Il indique qu’à sa prise de fonctionsen 2003 les effectifs étaient de 51cotisants. Au 31 décembre 2005 oncompte 131 adhérents. Par ailleurs, denombreux dossiers de décorations ontabouti l’année dernière.En ce qui concerne les cotisations, letravail le plus pénible est de faire desrelances. « Comment voulez-vous avoirun suivi de notre section alors que certainsadhérents font preuve de négligencedans le paiement de leur cotisationannuelle ? » dit Paul LARTIGUE.Après un discours très apprécié,Jean-Claude ADRIAN, administrateurnational, représentant le bureau fédéral,remet des médailles fédérales. MonsieurADRIAN fut vivement remercié de saprésence, pour sa disponibilité et pourles réponses qu’il a pu apporter auxquestions posées par l’assemblée.Puis, après l’intervention du ColonelHABONNEAU, délégué militaire départemental,il est procédé à la remise dedécorations officielles.Paul LARTIGUE clôture la séance enremerciant le Colonel HABONNEAU. Ilse dit très ému de sa présence ainsi quede celle de Jean-Claude ADRIAN. « Celame donne encore plus de courage pourcontinuer. Votre présence est un honneurpour nous tous ! »La séance est levée à 12 H 15 et tousles participants sont conviés au vind’honneur ainsi qu’au repas amical quisuit.Laetitia, 5 ans et demi, petite-fille duprésident départemental, procède autirage de la loterie, sous l’admiration desparticipants. Belle journée et très beausouvenir…6700 BAS-RHINCÉRÉMONIESCOMMÉMORATIVESC’est par un merveilleux dimancheensoleillé, le 6 novembre 2005, que leprésident départemental Jacques POTA-SCHMANN et le vice-président MaximilienLIOTTIER ont participé à unecérémonie du souvenir à Nordhouse,commune située à 17 km au sud deStrasbourg.Le vice-président LIOTTIER portait ledrapeau de la section. Les cérémoniesont commencé par un office religieux àl’église paroissiale de la commune.Les assistants se sont ensuite rendusen cortège au monument aux Morts.Après l’allocution du maire, RenéGALL, président de l’association « Rhinet Danube » et également assesseur denotre comité départemental, a remis auprésident POTASCHMANN un drapeauancien de la section de Schiltigheim –Bischheim – Hoenheim des déportésrésistants, celui-ci ayant été retrouvépar l’épouse d’un déporté résistant,ancien prisonnier de différents stalags,M. BONZET, présentement décédé.L’ensemble des participants, aprèsavoir écouté les airs solennels de34

René GALL, maire et président de l’association « Rhin et Danube »Maximilien LIOTTIER, porte drapeaul’Entente musicale ainsi que les chantsde la chorale Sainte Cécile, se sont rendusau foyer paroissial pour l’apéritif traditionnel.Le président POTASCHMANN, ancienrésistant, n° 37 de la Centurie, a alorsremis à Clément HISS, maire deNordhouse, la médaille de Reconnaissancede la FNCV, pour servicesrendus à la section.* * *Le vendredi 11 novembre 2005, leprésident POTASCHMANN, le viceprésident,ainsi que le porte-drapeauDE CHADIRAC, faisaient le déplacementà Eschau (Bas-Rhin) en vue de participerà la cérémonie commémorativeannuelle.Un cortège, constituéde drapeaux, dela musique municipale,des sapeurspompiers,de Monsieurle maire, de sonconseil municipal etde bon nombre d’habitants,s’est rendude la mairie au monumentaux Morts.Après le dépôt degerbes et l’hymnenational, le cortègeprend la directionde la salle desfêtes, où le verre del’amitié est offert parla municipalité.Cérémonie au Monument aux Morts7500 PARISASSEMBLÉE GÉNÉRALEORDINAIRELa section de Paris a tenu son assembléegénérale 2005 le samedi 28 janvier2006 en la Mairie du X e arrondissementde Paris, sous la présidence de JacquesGagniard, président Fédéral.Après avoir accueilli les membres dela section et adressé un mot de bienvenueaux nouveaux inscrits, le présidentAlain Bataillon Debès ouvre la séancepar une allocution, suivie de l’énumérationde nos compagnons décédés aucours de l’année 2005, puis d’une minutede recueillement à leur intention.Le président félicite les membres de lasection de Paris nommés ou promusdans l’Ordre de la Légion d’honneur etremercie le Maire du X e arrondissementqui nous permet de tenir notre assembléegénérale dans cette magnifiquesalle puis déclare l’assemblée généraleouverte.Il remercie les adhérents présents deleur participation, les administrateurs etles membres du bureau de leur dévouementsans faille et donne des nouvellesde plusieurs absents pour cause demaladie ou d’handicap physique.Claude Mias, secrétaire général présentealors le rapport moral et d’activitésde l’année 2005, celui-ci ayant déjà étératifié par le conseil d’administrationtenu rue de Mazagran le 18 janvier 2006.Le président félicite alors le secrétairegénéral de la clarté de son exposé ensoulignant que Claude Mias est le véritableauteur de ce texte.Mis aux voix, le rapport moral estapprouvé à l’unanimité.Emile Bailleau, trésorier, présente lerapport financier 2005, également approuvéà l’unanimité lors du dernierconseil d’administration.Le président commente alors certainspostes de dépenses et rappelle quela cotisation reste fixée à 20 €, sommequi pourrait être réévaluée, la plupartdes autres associations demandant descotisations à des taux nettement supérieurs.35

Le président fédéral intervient pourdire que cette solution devra être envisagée.Claude Kaziz, contrôleur aux comptes,a assuré la vérification des comptes etdocuments de l’association le 10 janvier2006.Celui-ci étant absent de Paris, le présidentdemande à Henri Rémondet,administrateur et, par ailleurs, secrétairegénéral de la FNAM de présenterles observations du vérificateur auxcomptes.Il précise que Claude Kaziz a demandéà ce que quitus soit donné aux administrateurscompte tenu de la bonne gestionde l’association. Mis aux voix, le bilan estapprouvé à l’unanimité.Après la réélection de trois administrateurssortants, le Lt Colonel JacquesGautho-Lapeyre est élu membre duconseil d’administration.Renaud Ségalen, ancien d’AFN, estégalement élu à l’unanimité secrétairegénéral adjoint de la section.Aimé Asquiedge, administrateur de lasection depuis de nombreuses annéesn’a pas souhaité se représenter pour raisonsde santé ; regrettant son abstentionle président demande, après l’avoirremercié pour sa participation efficace,qu’il soit élu administrateur honoraire.Mise aux voix il est élu administrateurhonoraire à l’unanimité des présents.Le président aborde le sujet des « sorties» de la section rappelant notre visiteà la Caserne de la Gendarmerie, suivied’un excellent déjeuner très apprécié desparticipants.Par ailleurs, notre voyage de deuxjours dans la région de Neuvy-sur-Barangeon nous a permis d’évoquer etde voir bien des lieux historiques, voyageréalisé dans un climat de grandefraternité.Enfin, il signale que le voyage des 28et 29 avril 2006 dans la région deBruxelles, est maintenant assuré avec20 participants dont plusieurs membresde sections avoisinantes.Après réponse à quelques questionsdes adhérents, le « Bureau » de la sectionest alors proposé aux membres dela section :Président : Alain Bataillon DebèsSecrétaire général : Claude MiasSecrétaire général adjoint : RenaudSégalenTrésorier : Emile BailleauPorte-drapeau : Louis RoussetLe bureau étant élu à l’unanimité, leprésident passe la parole au présidentAssemblée généralefédéral qui donne des informations surl’association, ses objectifs prioritaires etle futur congrès de Hoenheim.Le « Tirage des Rois » traditionnel eutalors lieu dans une ambiance toujoursaussi conviviale.Alain BATAILLON-DEBÈS7505 RATPCOMPOSITION DU BUREAUL’assemblée générale de la sectionFNCV de la RATP, qui s’est tenue le 23février 2006, a procédé à l’élection d’unnouveau bureau, ainsi composé :- Président : Maurice ALHERITIERE- Président délégué : Lucien MICHI-NOT- Secrétaire : Maurice VIGNERON- Trésorier : Gaston PRADINES- Administrateur : Daniel FOUQUE-REAU- Contrôleur aux comptes : MauriceVIGNERON.7605 ELBEUF ET ENVIRONSLA SECTION EN DEUILRemise de médailles fédérales après l’assemblée généraleC’est le 19 février que LucienneLESIEN nous a quittés dans sa 95 èmeannée. Avec son mari Robert et quelquesamis, dont René BRUNET, notreancien président de section, maintenantdécédé, Lucienne avait participé à l’organisationd’un des premiers groupesde résistance dans notre région.Son salon de coiffure était devenu unpoint d’accueil pour les réfugiés de tous36

horizons et les militaires britanniques,évadés des camps de prisonniers etdésirant passer en zone libre puis enEspagne.Alors, un passeur, arrêté à la frontièrea, sous la torture, fini par les dénoncer.Robert a été arrêté en 1942, puis ce futle tour de Lucienne. Le cauchemar commence.Elle est interrogée et torturéepuis envoyée au camp de Ravensbrück.Elle n’en sortira que dix jours après lacapitulation allemande.C’est la pensée de son mari, qu’ellecroit toujours en vie, et de sa filleEvelyne restée en France, qui lui donnela force de tenir.Peu de temps après son retour,Lucienne retrouve son mari déporté aucamp de Buchenwald, survivant ausside l’enfer concentrationnaire.Lucienne LESIEN, sous-lieutenant desForces Françaises Combattantes, avaitété faite officier de la Légion d’honneur àtitre militaire et était titulaire, entre autres,de la croix de guerre 1939-1945 avecpalme, de la croix du combattant volontaireavec barrette « Guerre 1939-1945 »,de la croix du combattant volontaire de laRésistance et de la médaille des déportésde la Résistance.Elle était adhérente à la FNCV depuisnovembre 1946A ses enfants, ses petits-enfants et àtoute sa famille nous adressons toutesnos sincères condoléances et nous nousassocions à leur grande peine.Le Secrétaire,Bernard BADET7700 SEINE-ET-MARNEASSEMBLÉE GÉNÉRALEL’assemblée générale des CombattantsVolontaires de la sous-section deCoulommiers – Meaux – nord Seine-et-Marne, s’est tenue le 26 novembre 2005,salle de « l’Orme de Chaumont » àCoulommiers.Avant d’ouvrir la séance, le présidentDELEFOSSE souhaite la bienvenue à lanombreuse assistance et remerciede leur présence M. MULLER, maireadjoint de Coulommiers, Colette LE-GENDRE, secrétaire et trésorière départementalede la FNCV, représentantJacques SCHALLER, président départemental,M. COUTEREAU, président ducomité d’entente des anciens combattantsde Coulommiers, les présidentsdes nombreuses associations patriotiquesde Coulommiers et des environset nos amis combattants volontaires deMontereau et sa région qui se sontdéplacés malgré le mauvais temps.Il présente les excuses des personnalitésqui n’ont pu se joindre à nous et desnombreux membres absents pour causede mauvaise santé, puis demande uneminute de silence pour les compagnonsdisparus au cours de l’année.L’effectif de la sous section, à ce jour,est de 73 adhérents.Germaine MARCHAISON lit le compterendude la dernière assemblée généralequi est adopté à l’unanimité.Puis, le président donne lecture durapport moral, parle de la journée du8 juin consacrée aux anciens combattantsd’Indochine et adresse ses remerciementsà tous les porte-drapeau pourleur dévouement ainsi qu’à leurs mascottes.La parole est passée à FrançoiseGOUDOUNEIX, remplaçant Noël CAL-LOUE, pour la présentation du rapportfinancier, dont il ressort un solde positifqui démontre une excellente gestion.M. LEFEVRE, contrôleur aux comptes,donne quitus au trésorier et le rapportest adopté à l’unanimité.Colette LEGENDRE parle du prochaincongrès départemental qui se tiendra le27 avril 2006 à Montereau et nous donnedes nouvelles du président SCHALLER.M. MULLER, maire adjoint, remercie leprésident Roger DELEFOSSE et l’ensemblede son bureau pour le travailaccompli à longueur d’année et parle dela cérémonie qui aura lieu au cimetièrede Coulommiers le 5 décembre 2005 enhommage aux anciens combattantsd’Afrique du Nord. Il nous assure de sonsoutien pour la réalisation et la posed’une stèle avec plaque en hommageaux anciens combattants de toutes lesguerres au monument aux Morts deCoulommiers.Le dernier point, à l’ordre du jour,concerne le renouvellement du bureau.N’ayant pas de nouvelle candidature,celui-ci est reconduit. il se composecomme suit :- Président : Roger DELEFOSSE- Vice-présidents : Maurice QUIN-CHON, Jean-Claude PHILIP, RolandCOUTEREAU et Bernard PRESSON- Secrétaire : Jeannine DELEFOSSE- Secrétaire adjointe : Françoise GOU-DOUNEIX- Trésorière : Germaine MARCHAI-SON- Trésorier adjoint : Noël CALLOUE- Porte-drapeau : Roger MESDAGH- Porte-drapeau adjoints : RolandRIGAUD et René ALAMANDOVIC- Membres : MM. OLIVET, COFFI-NET, MILLION, ZANY, STURMA, LENAON et MATONNIERL’ordre du jour étant épuisé, la séanceest levée et est suivie d’un déjeuner amical.LA SECTION EN DEUILLe Capitaine COLSON membre duconseil d’administration de la sectiondépartementale nous a quittés à l’âge de93 ans.Né le 22 décembre 1912 à Fontainebleau,il aura durablement marqué savie par son engagement aux grandescauses. Il s’engage en devançant l’appelen 1931 et est incorporé au 31 ° bataillondu Génie au Maroc, puis au 3 ° Génie àArras et devient sergent de réserve àFontainebleau. Il est remobilisé en 1939au 11° Génie de Versailles et renvoyédans ses foyers en juillet 1940.Entré dans la Résistance, il officiedans le maquis à Grand Champ, dansl’Yonne, et rejoint le 1 er régiment deVolontaires de l’Yonne qui deviendra le35° Régiment d’Infanterie avec lequel ilparticipera à de durs combats en Alsaceen 1945.Il participe ensuite à la campagned’Indochine où il est blessé à la tête desa compagnie.Il rentre en France en 1952. Affecté auMaroc, il est promu capitaine en 1954 etcommande la 322 ° compagnie de quartiergénéral en Algérie.Après avoir quitté la vie active en1964, il assurera la présidence du comitédépartemental de Seine-et-Marne desanciens de la 1 ère Armée française.Il sera, durant 12 ans, conseiller municipalde Fontainebleau.Roger COLSON était, entre autres,officier de la Légion d’honneur, commandeurde l’ordre national du Mérite,titulaire des croix de guerre 1939-1945et des TOE, de la médaille de laRésistance et la médaille de bronze de laCroix-Rouge française.Le capitaine COLSON a été inhumé le16 novembre 2005 au cimetière d’Avonà l’issue d’un service religieux en l’égliseSaint-Louis de Fontainebleau, salué par23 drapeaux.Nous présentons à sa famille nos trèssincères condoléances.37

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LE DRAPEAU DES VÉTÉRANSContribution au débatIl y a 135 ans, les combattantsrescapés de la guerre de 1870éprouvaient déjà la nécessité dese grouper en association pourdéfendre leurs droits à la reconnaissancede la nation.Ainsi à SENLIS, petite ville del’Oise, comme dans des milliers decommunes françaises, les anciensavaient constitué leur 1056 ème sectiondes VÉTÉRANS de la guerrede 1870-1871 dont l’emblème étaitaccompagné d’une devise toujoursd’actualité :« OUBLIER … JAMAIS ! »Cette résurgence du passé, pour surprenante qu’elle soit, ne devrait-ellepas calmer les esprits chagrins prompts à s’enflammer sur des dossiersqu’ils imaginent sensibles ?Va-t-on vilipender nos anciens de 1870 pour avoir utilisé le mot « vétéran »qui n’était autre qu’une appellation de l’administration romaine désignantles anciens soldats ayant effectué un bon service ?En tout état de cause, la référence à la connotation sportive, rejetée parcertains, ne tient plus :Faut-il leur rappeler la date des premiersjeux olympiques ?Ce n’est qu’après 1896 que les fédérationssportives utiliseront le terme devétéran pour qualifier leurs meilleursathlètes chevronnés par l’expérience desstades. D’ailleurs n’était-ce pas, dela sorte, un hommage rendu à leursanciens, survivants d’une guerre fratricide?J.G.39

A. Vinchon pinxANNÉE 1792Première de la RépubliqueENRÔLEMENT DES VOLONTAIRES(22 juillet 1792)(Typogravure Bousso, Valadon & Cie)