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27 AVRIL 2013hors sérienotes analytiques suitemusica<strong>le</strong> et une multitu<strong>de</strong> d’autres qualités. D’uneincontestab<strong>le</strong> inspiration romantique, la partitions’élabore selon une forme libre et rhapsodique,même si el<strong>le</strong> respecte la traditionnel<strong>le</strong> coupe classiqueen trois mouvements.La création <strong>de</strong> la version définitive (la première versionavait été entendue en février 1904 et n’avait guèreobtenu <strong>de</strong> succès) eut lieu en octobre 1905 – aprèsretouches – à Berlin, sous la direction <strong>de</strong> Richard Strauss,avec <strong>le</strong> violoniste Karl Halir. C’est une partition exigeantepour <strong>le</strong> soliste, mais en revanche très accessib<strong>le</strong> pourl’auditeur. Son romantisme passionné lui a assuré unsuccès qui ne s’est jamais démenti <strong>de</strong>puis maintenantplus d’un sièc<strong>le</strong>.L’Al<strong>le</strong>gro mo<strong>de</strong>rato par <strong>le</strong>quel s’ouvre l’œuvre reposesur trois thèmes principaux. Le compositeur, qui adopte<strong>le</strong> cadre <strong>de</strong> la forme sonate, se permet d’importanteslibertés dans <strong>le</strong> développement où, contrairement àtoutes <strong>le</strong>s traditions, apparaît la ca<strong>de</strong>nce virtuose.wolFgang ama<strong>de</strong>us moZart (1756-1791)al<strong>le</strong>gro,extr.duconcertopourclarinetteQuelques jours après la première <strong>de</strong> La Flûte enchantée,créée <strong>le</strong> 30 septembre 1791, Mozart entreprenait lacomposition <strong>de</strong> son ultime partition concertante, <strong>le</strong>Concerto pour clarinette, une <strong>de</strong> ses œuvres <strong>le</strong>s plusachevées. Malheureusement, <strong>le</strong> manuscrit étant perdu,nous ne pourrons jamais savoir – à moins <strong>de</strong> <strong>le</strong> retrouvermiracu<strong>le</strong>usement – ce que <strong>le</strong> compositeur écrivit exactement.L’instrument original, en effet, était une clarinette<strong>de</strong> basset dont <strong>le</strong> registre grave dépassait celui <strong>de</strong> laclarinette traditionnel<strong>le</strong>. Or, cette clarinette <strong>de</strong> bassetne parvint pas à s’imposer et <strong>le</strong> concerto ne fut publiéqu’en 1801, soit dix ans après la mort <strong>de</strong> Mozart, dansun arrangement pour clarinette en la et donc forcémentdifférent <strong>de</strong> l’original.Anton Stad<strong>le</strong>r, <strong>le</strong> musicien à l’intention duquel Mozartécrivit ce concerto, était secon<strong>de</strong> clarinette dansl’orchestre <strong>de</strong> la cour <strong>de</strong> Vienne (son frère Johannccupant la première « chaise »). Stad<strong>le</strong>r se trouvaitparfaitement satisfait <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>uxième place, car ilappréciait particulièrement <strong>le</strong>s notes graves <strong>de</strong> laclarinette, ce qui était éga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> cas <strong>de</strong> Mozart,qui exploite bien ce registre et fait souvent plongerl’instrument en maints endroits.Contrairement à l’usage du XVIII e sièc<strong>le</strong>, on ne trouveaucune ca<strong>de</strong>nce improvisée dans ce concerto. Celan’empêche pas l’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong> la partie concertante<strong>de</strong> bien mettre à profit <strong>le</strong>s ressources techniques <strong>de</strong>l’instrument et d’offrir au soliste <strong>de</strong> riches possibilitésexpressives. Le premier mouvement, marqué Al<strong>le</strong>gro,respire joie et bonheur, et est tout entier baigné <strong>de</strong>lumière et d’optimisme.piotr ilitch tchaïkovski (1840-1893)variationssurunthèmerococoEn plus <strong>de</strong>s trois concertos pour piano et du célèbreconcerto pour violon, l’œuvre concertante <strong>de</strong> Tchaïkovskicomporte diverses pages <strong>de</strong> moindre importance dontressortent clairement <strong>le</strong>s Variations sur un thème rococo,véritab<strong>le</strong> joyau du répertoire pour violoncel<strong>le</strong>. Le compo -siteur <strong>le</strong>s tenait pour l’une <strong>de</strong> ses meil<strong>le</strong>ures créations.Écrites à la fin <strong>de</strong> 1876, ces variations sont contemporaines<strong>de</strong> la Quatrième symphonie et <strong>de</strong> l’opéra EugèneOnéguine. Le thème dit « rococo » est <strong>de</strong> Tchaïkovskilui-même et possè<strong>de</strong> <strong>le</strong> caractère galant suggéré par <strong>le</strong>titre. Le violoncel<strong>le</strong> domine la partition <strong>de</strong> bout en bout,sauf pour la courte introduction orchestra<strong>le</strong> dont il estabsent. L’énoncé du thème principal, tout fait <strong>de</strong>délicatesse et <strong>de</strong> grâce, est confié au soliste. Suiventsept variations, entrecoupées d’interlu<strong>de</strong>s orchestrauxet <strong>de</strong> ca<strong>de</strong>nces pour <strong>le</strong> violoncel<strong>le</strong>. Les variations sonttantôt d’une virtuosité échevelée, tantôt alanguies,mais toujours soutenues par un orchestre brillant etattentif au jeu du soliste.maurice ravel (1875-1937)al<strong>le</strong>gramente,extr.duconcertoensolvoir concerts <strong>de</strong>s 29 et 30 mai, page 32.programmation complète dans osq.org 23

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