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27 AVRIL 2013hors sérienotes analytiquesthierryperron pianoNé à Stoneham près de Québec, en1993, Thierry Perron a commencél’apprentissage de la musique et dupiano à l’âge de 10 ans avec VesnaTasic à la suite d’une immobilisationconsécutive à une grave maladiejuvénile. Ses progrès sont fulgurantset il intègre, à l’âge de 13 ans, laclasse de la professeure SuzanneBeaubien-Lowe au Conservatoirede musique de Québec.En 2009, remarqué par Maestro Yoav Talmi, Thierryobtient le premier de ses engagements de soliste avecl’Orchestre symphonique de Québec. Il remporte égalementle grand prix du concours Chopin de l’Orchestresymphonique de Québec, édition 2010, avec son interprétationdu Rondo à la Krakowiak que la critique a qualifiéede « pleine de panache », reconnaissant chez lui « un jeunaturellement chantant, à l’imagination musicale fertile ».En 2011, Alain Lefèvre et Louis Lortie, impressionnés parla maturité et le raffinement de son jeu, la très granderareté de son talent et la rapidité de son éclosion, luioffrent leur soutien pour poursuivre des études et entamerune carrière sur le plan international.En juin 2011, Thierry a présenté la Valse de Méphisto deLiszt à la Place des Arts de Montréal dans le cadre d’unconcert pour promouvoir les jeunes talents.Frédéric chopin (1810-1849)allegro,extr.dupremierconcertopourpianoenmimineurFrédéric Chopin est l’un des compositeurs les plusuniversellement goûtés par tous les publics. Surnomméle poète du piano, il a limité son œuvre presque exclu -sivement à son instrument, ce qui explique qu’il figurerelativement rarement aux programmes des concertssymphoniques. Font cependant exception ses ouvragesconcertants dont, en tête de liste, ses deux concertospour piano.Le Premier concerto est en réalité le second dans l’ordrede composition. Il fut cependant édité avant le Concertoen fa mineur, ce qui explique sa position au catalogue ducompositeur. Le musicien en donna lui-même la premièreexécution en octobre 1830, à Varsovie, peu avant dequitter définitivement sa Pologne natale.On a souvent fait état des soi-disant maladressesd’orchestration de cette œuvre. Des réarrangements ontété effectués par différents chefs d’orchestre. Pourtant,on revient presque toujours à la version originale, preuveque ses « maladresses » passent en définitive fort bienla rampe et ont survécu aux meilleures intentions…Un thème affirmé introduit l’Allegro initial qui secompose d’autres thèmes d’un intense lyrisme etaux contours contrastés. Passion et poésie s’y côtoientavec le plus grand bonheur. La partie de piano, passablementexi geante du point de vue technique, ne débordetoutefois jamais les limites de l’expression au profit duseul étalage de virtuosité.En septembre 2012, Thierry allait se perfectionner auprèsdu réputé maître Menahem Pressler à la Jacobs School ofMusic, en Indiana. Il étudie présentement avec ÉvelyneBrancart, également professeure à l’Université d’Indiana.jean sibelius (1865-1957)allegromoderato,extr.duconcertopourviolonLe Concerto pour violon de Sibelius, daté de 1903 etrévisé en 1905, appartient aux incontournables durépertoire pour violon. Longtemps peu considéré enraison de son apparente rigueur, le Concerto s’imposalentement, mais sûrement et représente depuis un chevalde bataille des plus grands violonistes. L’œuvre exigeconcentration, intériorité, économie, justesse de la ligneprogrammation complète dans osq.org 21