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Présentation démographique et sanitaire - ARS Océan Indien

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SEED CAPITAL CORPBUSINESS CONSULTING SERVICES AGREEMENTThis Business Consulting Services Agreement (this "Agreement"), dated as of__________, 201__ (the “Effective Date”), is b<strong>et</strong>ween and among______________________________, an individual residing in the state of__________________, for the purpose of carrying out the matters s<strong>et</strong> forth herein(collectively "Client," "you," or "your"), and Seed Consulting, LLC., a Nevada LimitedLiability Company DBA Seed Capital Corp ("Consultant"), as per the terms below.1. SCOPE AND DUTIES. Client r<strong>et</strong>ains and hires Consultant to provide consultingservices in relation to obtaining Credit Lines (“Services”) to Client and assistance inestablishing financial and credit accounts of behalf of Client and Client’s business,including credit cards, lines-of-credit, bank loans or other similar financial accounts (eachan “Account” and collectively, “Accounts”) with lenders and other financial serviceproviders (“Lender”). At Consultant’s discr<strong>et</strong>ion and at any time after the Effective Date,Consultant may evaluate the creditworthiness of Client by obtaining a credit report orother background information about Client or Client’s Business from appropriate sources.Client hereby authorizes Consultant to obtain such information. Client may also hireConsultant to provide additional business consulting services including but not limited to:assistance with incorporating or reorganizing a business entity, strategies to minimizeinterest, strategies to raise credit limits, declination reconsideration requests, techniquesfor converting personal credit to business credit and directions for establishing a Dunn &Bradstre<strong>et</strong> DUNS Number and “Paydex Score”, or other similar account(s)2. TERM. The term of this Agreement (the “Term”) shall be one (1) year from theEffective Date (the “Term”).3. FEES. Client agrees to pay Consultant each of the following fees (collectively,the “Fees”):a. Credit Review Fee: Upon execution of this Agreement, Client agrees topay to Consultant in full a Credit Review Fee in the amount of Four Hundred Nin<strong>et</strong>y-FiveDollars ($495) by credit card.b. Credit Establishment Fee:1. Verified Credit Score of 720+ Guarantee: If Client has an Experian/Fair IsaacFICO Credit Score of at least Seven Hundred Twenty (720), verified by Consultantthrough Consultant’s own means, and Client does not have any revolving accountswith a balance of more than 50% of the limit, excessive inquiries or derogatoryinformation, Consultant agrees to bill the credit card supplied by Client a CreditEstablishment Fee, equal to and not less than, twenty-five hundred dollars ($2,500.00),when and ONLY when Consultant has verified that the aggregate credit limits of suchAccount(s) result in credit lines totaling more than the guaranteed minimum of$50,000. Consultant agrees that if the aggregate credit limit of the Revolving CreditAccount(s) established by Consultant results in said Credit Line(s) totaling less thanthe guaranteed minimum of $50,000, consultant will waive the Credit EstablishmentFee, and refund the four hundred nin<strong>et</strong>y-five dollar ($495) Credit Review Fee. Allsuch fees will be paid in accordance with Section 5, below.V. SC11-45495SRTOP Page 1 of 5 Client Initials _____


LA POPULATIONUne population qui a presque triplé en undemi-siècleLa base de la pyramide reste large sousl ’eff<strong>et</strong> du maintien d ’une forte natalité tout aulong de la période 1990/1999.La pyramide se contracte entre 20 <strong>et</strong> 30 ansessentiellement à cause de la diminution desnaissances dans les années 70 mais également parles mouvements migratoires qui touchent c<strong>et</strong>t<strong>et</strong>ranche d ’âge.habitants800 000700 000Une population qui a presque triplé en un demi siècle763 200706 3001,7%Plus d'un Réunionnais sur trois a moins de20 ans au recensement de la population de1999600 000597 8001,9%515 800500 000476 7001,9%416 5001,0%400 000349 3002,3%en rouge : taux d’accroissement annuel3,0%300 000274 4003,5%200 0001954 1956 1958 1960 1962 1964 1966 1968 1970 1972 1974 1976 1978 1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004annéesPlus d’1 Réunionnais sur 3 a moins de 20 ansau RP de 1999Moins de 20 ans24,6%36,2%MétropoleRéunionSource Source <strong>et</strong> <strong>et</strong> réalisation: réalisation: INSEE INSEE20 à 59 ans53,9%53,8%La démographie joue un rôle majeur dansle développement économique <strong>et</strong> social de laRéunion.Pour s’en convaincre, juste quelqueschiffres : la population réunionnaise a presqu<strong>et</strong>riplé en 50 ans passant de 275 000 habitants en1954 à 763 000 aujourd’hui. Ses taux decroissance annuels ont sur certaines périodesdépassé les 3 %. Actuellement, la populationréunionnaise a un rythme de croissance annuelmoyen de 1,7 %, bien supérieur au tauxmétropolitain (0,5 %).Une modification de la pyramide des âgesModifications de la pyramide des âges1954 à 1999DEMOGRAPHIEPopulation par âgeLa moyenne d’âge de la populationréunionnaise est actuellement de 30 ans.La structure de la population réunionnaise esttrès jeune : plus d’un tiers des Réunionnais ontmoins de 20 ans contre seulement un quart enmétropole.A l’opposé, seul un Réunionnais sur dix a 60ans ou plus contre un Métropolitain sur cinq.Un solde migratoire positif depuis 1990 maisen n<strong>et</strong>te diminution depuis 20004 00060 ans <strong>et</strong> +21,5%10,0%Source Source<strong>et</strong> <strong>et</strong>réalisation: INSEE INSEE0,0% 10,0% 20,0% 30,0% 40,0% 50,0% 60,0%Un solde migratoire positif depuis 1990mais en n<strong>et</strong>te diminution depuis 20003 0002 00080 ans <strong>et</strong>+60 à 64 ans40 à 44 ans20 à 24 ansRGP 1954 (274 310 Hab.)RGP 1999 (706 180 Hab.)Hommes Femmes HommesFemmesEffectifs1 0000-1 000-2 00019541956195819601962196419661968197019721974197619781980198219841986198819901992199419961998200020020 à 4 ans25 000 25 00036 00036 000-3 000-4 000-5 000Source: Source: INSEE INSEERéalisation: DRASS DRASSLa pyramide des âges en 1999 reflètel ’importance des mouvements naturels <strong>et</strong>migratoires qui se sont déroulés en un siècle à laRéunion.-6 000Source Source <strong>et</strong> <strong>et</strong> réalisation: réalisation: INSEE INSEEConstat : jusqu’à la fin des années 80,soldes toujours négatifs. La Réunion est alors un<strong>et</strong>erre d’émigration:3


- jusqu’à fin des années 60 explosiondémographique due à la croissance desnaissances <strong>et</strong> à l’éradication du paludisme <strong>et</strong> desmaladies tropicales : solde négatif mais de faibleampleur sauf dans les années ayant suivi lacréation en 1963 du BUMIDOM créé dans le butde faciliter les départs vers la métropole.- Dans les années 70 : émigration massivedue principalement aux regroupements familiauxen métropole.- Années 80 : solde encore négatif mais deplus faible ampleur.Par contre, à partir du début des années90, le solde devient fortement positif, sur toute ladécennie. La Réunion devient très attractivenotamment pour les personnes venant demétropole <strong>et</strong> de la zone du Sud-Ouest de l’Océan<strong>Indien</strong>. On note également beaucoup deRéunionnais de r<strong>et</strong>our dans leur île après avoirvécu des années en métropole.Depuis l’année 2000, solde migratoir<strong>et</strong>oujours positif mais de plus faible ampleur.18 00017 00016 00015 00014 00013 00012 00011 00010 0009 0008 0007 0006 0005 0004 0003 0002 0001 000NATALITE - FECONDITE14500 naissances annuelles <strong>et</strong> encore prèsde 2,5 enfants par femme (1,9 enmétropole)14 500 naissances annuelles <strong>et</strong> encore près de2,5 enfants par femme (1.9 en métropole)0naissancesICF1951 1954 1957 1960 1963 1966 1969 1972 1975 1978 1981 1984 1987 1990 1993 1996 1999 2002Source Source <strong>et</strong> <strong>et</strong> Réalisation: Réalisation: INSEE INSEELes vingt années qui ont suivi l’aprèsguerreont vu un très fort accroissement dunombre annuel de naissances : 10 000 en 1946<strong>et</strong> 17 000 en 1965. Dans les quinze annéessuivantes le nombre de naissances annuelles estr<strong>et</strong>ombé progressivement autour de 12 000 pourremonter depuis <strong>et</strong> dépasser chaque année les14 000 naissances depuis 1999.L’Indicateur Conjoncturel de Féconditéplus communément appelé nombre moyend’enfants par femme remonte depuis 1997 alorsqu’il était fortement orienté à la baisse depuis ledébut des années 1960. Il se stabiliseactuellement autour de 2,4 - 2,5 enfants par7,576,565,554,543,532,521,510,50femme. L’ICF réunionnais reste largement plusélevé à La Réunion qu’en métropole (différence de0,6 enfant/femme).Des taux de fécondité encore élevés auxjeunes âgesDes taux de fécondité encore élevés aux jeunes âges1601401201008060402001990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003Source Source <strong>et</strong> <strong>et</strong> réalisation: réalisation: INSEE INSEE15-19 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45- 49Le nombre moyen d’enfants par femme secalcule comme la somme des taux de fécondité parâge d’une année donnée.La remontée de l’ICF depuis 1997correspond à une remontée de l’ensemble des tauxde fécondité par groupe d’âges quinquennaux.Mais depuis 2001, on note une diminution des tauxde fécondité des 20-24 ans au profit des 25-29 ans<strong>et</strong> des 30-34 ans. L’allongement de la durée desétudes <strong>et</strong> le désir de trouver un premier emploi àl’issue de la scolarité induisent un décalage dans lecalendrier de fécondité.Les taux de fécondité des 15-19 ansrestent pour leur part à un niveau très élevé(40 ‰), cinq fois supérieur au taux métropolitain.Forte fécondité aux jeunes âges dans lescirques, le sud sauvage <strong>et</strong> au PortForte fécondité aux jeunes âgesdans les cirques, le sud sauvage <strong>et</strong> au PortSource Source <strong>et</strong> <strong>et</strong> réalisation: réalisation: INSEE INSEELes communes ayant les taux de féconditéles plus élevés aux jeunes âges (Salazie, Cilaos,Saint-Philippe, Sainte-Rose <strong>et</strong> Le Port ) sont aussi4


métropolitain mais ceci n’est dû qu’au simple faitde la jeunesse de la population réunionnaise,moins soumise au risque de mortalité que lamétropole.L’espérance de vie a fait un bond énormeen 25 ans mais reste inférieure à celle demétropole.25 ans en 50 ans25 ans en 50 ans…Au recensement de 1999, les Réunionnaisavaient une espérance de vie de 70,8 ans <strong>et</strong> lesRéunionnaises de 79,1 ans soit respectivement unécart de 4,2 ans <strong>et</strong> 3,4 ans avec leurs homologuesmétropolitains.D’année en année, l’espérance de vie à LaRéunion augmente mais c<strong>et</strong> écart avec lamétropole reste conséquent : l’espérance de vie àLa Réunion est actuellement égale à celle enmétropole il y a 20 ans.Surmortalité par âge <strong>et</strong> sexe à la Réunion en2000Surmortalité par âge <strong>et</strong> sexe à la Réunionen 200025,020,01 5, 01 0, 0Source: INSEESource <strong>et</strong> <strong>et</strong> réalisation: INSEE INSEE5,0L’espérance de vie à la naissance de lapopulation réunionnaise a augmenté de moitiéces cinquante dernières années : de 47 à 71 anspour les hommes <strong>et</strong> de 54 à 79 ans pour lesfemmes. Sur la même période, l’espérance de vieà la naissance en métropole est passée de 64 à75 ans pour les hommes <strong>et</strong> de 70 à 83 ans pourles femmes.Les progrès <strong>sanitaire</strong>s considérablesréalisés après la départementalisation <strong>et</strong> le trèsfort recul de la mortalité infantile expliquent engrande partie ce phénomène de rattrapage.Actuellement, l’espérance de vie à la naissanceréunionnaise (hommes <strong>et</strong> femmes réunis) sesitue au niveau de celle de la métropole il y avingt ans.A l’horizon 2020-2025 nous seronsproches des niveaux atteints aujourd’hui par lamétropole.Une espérance de vie moindre qu'enmétropoleUne espérance de vie moindre qu’en métropole84,082,080,078,076,074,072,070,068,066,064,074,178,970,765,278,281,072,768,81982 1990 199982,579,175,070,8RéunionnaisRéunionnaisesMétropolitainsMétropolitaines0,0


PERSPECTIVES DEMOGRAPHIQUESProjection de population de 2000 à 2030maintien ICF à 2,4) ou baisser vers 10 000 (soldemigratoire négatif <strong>et</strong> baisse de l ’ICF vers 1,7).4000 décès annuels en 2002, le double en2030Projection de population de 2000 à 20304 000 décès annuels en 2000, le double en 20309 0008 0007 0006 0005 0004 0003 000Source Source <strong>et</strong> <strong>et</strong> réalisation réalisation :: INSEE INSEE2 0001980 1983 1986 1989 1992 1995 1998 2001 2004 2007 2010 2013 2016 2019 2022 2025 2028Evolution sur 30 ans de la Francemétropolitaine <strong>et</strong> des 4 DOM :+ 9 % pour la France métropolitaine <strong>et</strong> + 40 %pour les 4 DOM mais de fortes disparités au seindes DOM : faible augmentation pour les Antilles(surtout pour la Martinique), forte pour laréunion <strong>et</strong> très forte pour la Guyane.Une grande incertitude sur le nombre denaissances pour les 30 années à venirUne grande incertitude sur le nombre denaissances pour les 30 années à venirSourceSource<strong>et</strong><strong>et</strong>réalisationréalisation::INSEEINSEEDepuis 1995, le nombre de décèsaugmente chaque année à La Réunion : De 3 000en 1995, nous sommes en 2003 à plus de 4 000décès. Malgré la poursuite de l’accroissement del’espérance de vie, c<strong>et</strong>te tendance àl’augmentation du nombre de décès va continuerdans les années à venir du simple fait duvieillissement de la population réunionnaise : lamoyenne d’âge des Réunionnais est de 30 ansactuellement, elle sera de 38 ans <strong>et</strong> demi en 2030.En 2030, il y aura entre 8 000 <strong>et</strong> 9 000 décèsannuels à La Réunion.La population active va fortementaugmenterLa population active vaaugmenterSource Source <strong>et</strong> <strong>et</strong> réalisation réalisation :: INSEE INSEESuivant l’hypothèse r<strong>et</strong>enue pour lesscénarios de projection démographiqueconcernant l’évolution du nombre moyend’enfants par femme, le nombre de naissancesannuels peut se maintenir aux alentours de 14000 chaque année à l’horizon 2030 mais aussiaugmenter jusqu’à 17 000 (forte immigration +Source Source <strong>et</strong> <strong>et</strong> réalisation réalisation ::INSEESelon le scénario central, la population activepourrait augmenter d’ici 2030 de près de 50 % :actuellement proche de 300 000 elle pourrait alors7


98969492908886848280787674727068666462605856545250484644424038363432302826242220181614121086420se situer autour de 440 000. C<strong>et</strong>te augmentationserait bien sûr essentiellement due à lacroissance générale de la population mais aussi àla croissance de l’activité féminine (notammentde celle des femmes âgées de plus de 40 ans.)Mais la population active est très sensible aucomportement migratoire :Scénario bas (forte émigration) : 362 000 actifsen 2030 (- 80 000 par rapport au scénariocentral).Scénario haut (immigration importante) :478 000 actifs en 2030 (+ 40 000 par rapport auscénario central).Evolution de la population âgée de 75 ansou plusEvolution de la populationâgée de 75 ans ou plusUn vieillissement inéluctable de lapopulationUn vieillissement inéluctablede la populationComparaison des pyramides des âges de 2000 <strong>et</strong> de 2030 (INSEE)hommes10000 8000 6000 4000 2000 0 2000 4000 6000 8000 10000Source Source <strong>et</strong> <strong>et</strong> réalisation réalisation :: INSEE INSEE20302000femmesEntre 1999 <strong>et</strong> 2030, l’âge moyen de lapopulation réunionnaise va augmenter de 8 ans <strong>et</strong>demi pour passer de 30 à 38 ans <strong>et</strong> demi.Si l’on s’en tient au scénario central, lapyramide des âges, si elle conserve une bonneassise voit son somm<strong>et</strong> s’élargir fortement.Un Réunionnais sur cinq aura 60 ans ou plusen 2030Un Réunionnais sur cinq aura 60 ans ouplus en 2030Source Source <strong>et</strong> <strong>et</strong> réalisation réalisation :: INSEE INSEEL’espérance de vie ne cesse deprogresser sur notre île. En 2001, elle était de 71ans pour les hommes <strong>et</strong> de 79,4 ans pour lesfemmes. L’allongement de la durée de vieentraîne une forte augmentation de la part despersonnes âgées de 75 ans <strong>et</strong> plus dans lapopulation.- 5 000 en 1967 (soit 1 % de la population)- 20 000 en 2000 (près de 3 % de la pop.)- 63 000 en 2030 (6,1 % de la pop.)En 2000, 64% des 75 ans <strong>et</strong> plus sontdes femmes (car vivent plus longtemps). Ellesseront encore largement majoritaires en 2030 :60%.SourceSource<strong>et</strong><strong>et</strong>réalisationréalisation::INSEEINSEEDans le détail, en 30 ans, la proportion demoins de 25 ans va passer de 45 % à moins d’untiers.Inversement la part des 60 ans ou plus vaplus que doubler.La proportion de la population en âge d<strong>et</strong>ravailler va rester particulièrement stable auxalentours de 45 % mais elle sera en 2030majoritairement constituée de personnes de 40 à59 ans.8


LES JEUNES ENFANTSLes enfants de moins de 6 ansNombre d'enfants, besoins potentiels <strong>et</strong>places d'accueil au 31 décembre 2000Nombre d’enfants, besoins potentiels <strong>et</strong>places d’accueil au 31 décembre 200090 00080 00070 00060 00050 00040 00030 00020 00010 00001954 1999 203019%66 46576 43453 3229%7%1954 1999 203020%18%16%14%12%10%8%6%4%2%0%Source Source INSEE INSEERéalisation Réalisation DRASS DRASSSource: Source: INSEE INSEE CAF CAFRéalisation: Réalisation: CAF CAFDepuis 1954, <strong>et</strong> du fait du lentvieillissement de la population avec la baisse dela fécondité, le pourcentage d ’enfants de moinsde 6 ans est passé de près de 20% à 9% en2000.Mais ceci n ’empêche pas le nombreabsolu des jeunes de connaître une progressionnon négligeable, qui devrait se poursuivre àl ’horizon 2030.Pour les moins de 3 ans : les besoinspotentiels sont calculés en multipliant le nombred’enfants de moins de 3 ans non scolarisés par l<strong>et</strong>aux d’activité des mères correspondantes.Pour les 3 à 5 ans : accueil pour la sortiede l’école, les mercredis <strong>et</strong> les vacances scolaires.Les taux d'équipement en accueil régulier au31 décembre 2000Capacité d'accueil des enfants de moins de6 ans en 1990 <strong>et</strong> en 2000Taux d’équipement en accueilrégulier au 31 décembre 2000(structures collectives <strong>et</strong> assistantes maternelles)Capacités d’accueil des enfantsde moins de six ans en 1990 <strong>et</strong> en 2000Source Source :: INSEE INSEERéalisation: Réalisation: CAF CAFSource Source <strong>et</strong> <strong>et</strong> réalisation :: CAF CAFGrâce aux efforts soutenus de la CAF, duDépartement, des communes <strong>et</strong> des associationsgestionnaires de services, le nombre de placesoffertes a plus que triplé en dix ans.Accueil régulier : enfants non scolarisés(moins de 3 ans), essentiellement crèchescollectives mais aussi jardins d’enfants <strong>et</strong> haltesgarderies.Les taux d’équipements, même s’ils sonten amélioration, restent très faibles maisdépendent fortement de la commune considérée :17 communes ont signé un « Contrat enfance »avec la CAF <strong>et</strong> parmi celles-ci 13 disposent deplaces en structures collectives d’accueil régulier.C<strong>et</strong>te carte ne peut être actualisée fautede données plus récentes. Cependant on constateun taux d’équipement en accueil régulier plusfaible sur les communes dites “ rurales ” (les9


cirques, le sud sauvage) <strong>et</strong> sur les communes àvocation résidentielle (Sainte-Suzanne, BrasPanon, Etang -Salé)Au 31.12.03 : - communes avec uneabsence de places en structures collectives :Possession, Entre-Deux, Etang-Salé, P<strong>et</strong>ite-Ile.- communes non signataires d’un contratenfance : Cilaos, Salazie, Saint-Philippe, Sainte-Rose, Les Avirons, Bras-Panon.LES PERSONNES HANDICAPEESL'enquête vie quotidienne <strong>et</strong> santé 2003L’enquête Vie Quotidienne <strong>et</strong> Santé 2003• 14 % des personnes vivant à domicileconsidèrent avoir au moins une difficultéde santé.• 7% estiment être handicapées• 4 % ont fait une demande dereconnaissance d’un handicap ou d’uneinvaliditéSource Source VQS VQSINSEE, INSEE, CG, CG, DRASS DRASSL ’enquête Vie Quotidienne <strong>et</strong> Santé a étéréalisée par l ’INSEE en 2003 auprès d ’unéchantillon représentatif de la populationRéunionnaise.16 703 personnes vivant à domicile ontété interrogées sur leur propre appréciation desdifficultés <strong>et</strong> handicaps ressentis dans la vie d<strong>et</strong>ous les jours :- 14 % considèrent avoir au moins une difficulté(ex : manger, boire, se laver, se déplacer…)- 7 % estiment être handicapées- 4 % ont fait une demande de reconnaissanced ’un handicap ou d ’une invalidité.Taux de difficultés de santé <strong>et</strong> dehandicaps selon l'âgeTaux de difficultés de santé <strong>et</strong> de handicapsselon l'âge100Le pourcentage de personnes en difficultéde santé <strong>et</strong>/ou handicapées augmente avec l ’âge,notamment après 50 ans.Que ce soit pour les hommes ou pour lesfemmes, la moitié des personnes qui ont desproblèmes de santé <strong>et</strong>/ou qui se sententhandicapées ont 55 ans ou plus.A domicile ou en établissementLe nombre de personnes vivant à domicilequi « se sentent handicapées » est estimé à53 000 individus (7 % des Réunionnais selonVQS).Au 31/12/03 seulement 2 368 Réunionnaisbénéficient de l ’allocation compensatrice.Lits ou places d'accueil pour 1000 jeunes demoins de 20 ans au 31/12/20039876543210A domicile ou en établissement– L’enquête VQS estime le nombre de personnesvivant à domicile qui « se sentent handicapées »à environ 53 000 individus– Au 1er janvier 2002, la capacité d’hébergementest de 1 079 lits ou places d’adultes handicapés<strong>et</strong> la capacité d’accueil pour les jeuneshandicapés est de 1 629– Nombre de bénéficiaires de l’allocationcompensatrice au 31/12/03 : 2 368Source Source VQS VQS <strong>et</strong> <strong>et</strong> DRASS DRASSINSEE, INSEE, CG, CG, DRASS DRASSLits ou places d’accueilpour 1000 jeunes de moins de 20 ans31 décembre 2003E nfance <strong>et</strong>jeunessehandicapéeProtection del'enfanceRéunionmétropole80Source Source <strong>et</strong> <strong>et</strong> réalisation: DRASS DRASSTaux en %60402005 15 25 35 45 55 65 75 85 95 105ÂgeMalgré une augmentation annuelle dunombre de places d’accueil pour l ’enfance <strong>et</strong> lajeunesse, La Réunion reste sous-équipée parrapport à la métropole. En eff<strong>et</strong> pour 1000 jeunesSource Source VQS VQSINSEE,INSEE,CG,CG,DRASSDRASSDiff icultéHandicap10


de moins de 20 ans, 5.3 Réunionnais peuventêtre pris en charge dans une structure spécialiséepour handicapés contre 8.4 Métropolitains. Demême, pour les établissements de protection del ’enfance, où 2 fois moins de Réunionnaispeuvent bénéficier d ’un placement : 2.2 pour1000 à La Réunion contre 4.5 pour 1000 enmétropole.Lits ou places d'accueil adultes handicapéspour 1000 adultes de 20 à 59 ans au31/12/20033Lits ou places d’accueilAdultes handicapéspour 1000 adultes 20 ans-59 ans31 décembre 2003Entre les recensements de 1967 <strong>et</strong> 1999,le nombre de personnes âgées d’au moins 60 ansrésidant à La Réunion a plus que triplé passant de22 000 à plus de 70 000.Dans le détail, c’est l’accroissement des 75ans ou plus qui est le plus spectaculaire puisqueleur effectif a quadruplé passant de moins de5 000 à près de 20 000. Et c<strong>et</strong>te augmentationimportante du nombre de personnes âgées valargement s’amplifier dans les années à venir.Un Réunionnais sur 5 aura au moins 60 ansen 2030Un réunionnais sur 5 aura au moins 60 ans en 20302,521,510,50M AS Foyers.. CAT AteliersSource Source <strong>et</strong> <strong>et</strong> réalisation: DRASS DRASSRéunioneffectif250 000200 000150 000100 00050 0000nombre de 60 ou +% de 60 ans ou +228 193152 83422,2%100 05216,3%70 69112,0%10,0%métropoleAvec qui habitent les personnes âgées ?Source Source <strong>et</strong> <strong>et</strong> réalisation: réalisation: INSEE INSEE1999 2010 2020 20300,350,300,250,200,150,100,050,00Comme pour les enfants, l ’accueil desadultes handicapés est moindre à La Réunion.Au 31 décembre 2003, pour 1000 adultes de 20 à59 ans peuvent bénéficier d ’une place :- 0.17 Réunionnais contre 0.45 Métropolitain enMaison d ’accueil spécialisée.- 0.7 Réunionnais contre 1.35 Métropolitain enFoyers de vie <strong>et</strong> double tarification.- 1.32 Réunionnais conte 2.92 Métropolitains enCAT.- Aucun Réunionnais contre 0.51 Métropolitain enatelier protégé.Le nombre de personnes âgées de 60 ansou plus ne cesse de croître, ainsi que leur partdans la population totale.Avec qui habitent les personnes âgées?Dans une communauté (maison de r<strong>et</strong>raite oucommunauté religieuse)8534 %LES PERSONNES AGEESTrois fois plus de personnes âgées d'aumoins 60 ans en 30 ansTrois fois plus de personnes âgées d’au moins 60 ans en 30 ansSeul dans un logementAvec le seul conjoint dans un logementAvec ou sans le conjoint dans le même logementqu’un de ses enfantsAvec d’autres personnes sans lien direct de(parentéfrère, cousine, oncle… ou aucun lien familial)Total Source: Recensement de la population 1999Source Source <strong>et</strong> <strong>et</strong> réalisation réalisation :: INSEE INSEE4 4273 7468 8651 71319 60423 %19 %45 %9 %100%60 00050 00040 00060-74 ans75 ans ou +38 78151 087Avec qui habitent les personnes âgées de 75 ans<strong>et</strong> plus ?30 00020 00010 00029 33922 42817 532 19 60412 6148 5364 489 5 756Peu d'entre elles se r<strong>et</strong>rouvent en maisonde r<strong>et</strong>raite (moins de 4 % contre 10 % enmétropole). Il y a une volonté forte du ConseilGénéral pour leur maintien à domicile.01967 1974 1982 1990 199911Source Source <strong>et</strong> <strong>et</strong> réalisation: INSEE INSEE


- 23 % vivent seules dans un logement- 19 % habitent avec leur seul conjoint- 9 % vivent avec d’autres personnes sans liendirect de parenté (frère, cousine, oncle… ouvéritablement aucun lien familial).Près de la moitié des personnes âgées(45 %) vivent dans le même logement qu’un deleurs enfants. La solidarité familiale est encor<strong>et</strong>rès importante sur notre île.En métropole, une proportion plus importante viten maison de r<strong>et</strong>raite, seul ou uniquement avecle conjoint.Proportion des personnes âgées de 75 ansou plus par communeProportion des personnes âgéesde 75 ans ou plus par communeAccueil des personnes âgées : tauxd'équipement pour 1000 personnes de 75ans <strong>et</strong> plusAccueil des personnes âgéesTaux d’équipement pour 1000 personnesde 75 ans <strong>et</strong> plus160140120100806040200R éunionSource Source :: DRASS DRASS <strong>et</strong> <strong>et</strong> INSEE INSEERéalisation: Réalisation: DRASS DRASSmétropoleStructP erm anent . H éberg.outem poraireServices soinsd om icileStructuresmé dic alisée sLes taux d ’équipement pour les personnesâgées de 75 ans ou plus sont particulièrementfaibles dans le département.LES PROBLEMES DE SANTEDes maladies de civilisationDes maladies de civilisationSource Source <strong>et</strong> <strong>et</strong> réalisation réalisation :: INSEE INSEEAu nord d’une ligne Trois-bassins /Sainte-Rose, la population de personnes âgéesest peu nombreuse : à l’exception de Saint-Denis,toutes les communes se situent en deçà de lamoyenne départementale qui est de 2,8 %.La Possession <strong>et</strong> Sainte-Marie sont lesdeux communes où ce taux est le plus faible :moins de 2 %.A l’inverse, l’entre-Deux, La Plaine desPalmistes <strong>et</strong> P<strong>et</strong>ite-île ont plus de 4 % depersonnes très âgées.Dans les plus grandes villes de l’île, lespersonnes âgées se r<strong>et</strong>rouvent essentiellementdans les quartiers centres.• Diabète, obésité, maladies cardiovasculaires,tumeurs, accidentsdominent• Certaines pathologies tellesl’insuffisance rénale, l’hypertension,l’alcoolisme ou l’asthme ont desprévalences élevéesSources: Sources: INSERM INSERM DRASS DRASS INVS INVSRéalisation: Réalisation: DRASS DRASSUne morbidité spécifiqueUne morbidité spécifiquePrévalences Réunion MétropoleDiabète 10% de la population 3%18% des 30-69 ansAsthme 19% des 13-14 ans 11%Sida 409 cas par million 892 casd’habitants12Sources: Sources: INSERM INSERM DRASS DRASS INVS INVSRéalisation: Réalisation: DRASS DRASSSources:Prévalence du diabète: Enquête Redia, INSERM, 1999Prévalence de l ’asthme: enquête ISAAC, INSERMDRASS, Rectorat,2000SIDA: INVS 2000


L’enquête Redia* a montré uneprévalence du diabète qui augmente trèsfortement avec l'âge, comme dans toutes lespopulations, avec, à la Réunion, des taux trèsélevés, <strong>et</strong> un excès de cas chez les femmesaprès 60 ans. Ces taux indiquent qu’nRéunionnais adulte sur 6 est actuellementdiabétique, un diabétique sur 3 ignore qu'il estporteur de la maladie.L’enquête ISAAC (INSERM U 412) a permisde montrer que l’asthme, la rhinite allergique <strong>et</strong>l’eczéma affectaient chacun entre un quart <strong>et</strong>un tiers des adolescents de l’Ile de la Réunion.Le nombre de nouveaux cas de Sidadéclarés est relativement stable depuis 1990,mais en baisse en 1999. Au total, 229 cas de sidaont été déclarés à la Réunion depuis le début del’épidémie (données au 31-12-99), <strong>et</strong> la Réunioncompte 409 cas de SIDA par million d'habitants.La moyenne en France est de 892 cas par milliond'habitants en 2001. Le taux de cas cumulés estainsi plus de 2 fois inférieur à celui de la Franceentière, <strong>et</strong> surtout il est très en r<strong>et</strong>rait parrapport à celui de la moyenne des 4 DOM (1196).*Réunion Diabète (INSERM U 500)Le tabacLe TABACDes fumeurs réguliers entre 35 <strong>et</strong> 54 ansDes fumeurs réguliers entre 35 <strong>et</strong> 54 ans50%45%40%35%30%25%20%15%10%5%0%16-24 ans 25-34 ans 35-44ans 45-54 ans 55-64 ans 65-74 ans 75-84 ansSource: DRASS ORS enquête alcool 2001Source: DRASS DRASS ORS ORS enquête enquête DREES DREES 2000 2000Réalisation Réalisation :DRASS :DRASSL'alcool : comparaison Réunion / métropoleL’AlcoolFumeurs occasionnelsFumeurs réguliers• Ont un problème avec l ’alcool, passé ouprésent• Dans les hôpitaux réunionnais 26.4%dont 47.7% des hommes<strong>et</strong> 6.5% des femmes• Dans les hôpitaux de métropole 16.5%504039,145,534,6 35,3250000200000Source: Source: DRASS DRASS ORS ORS enquête enquête DREES DREES 2000 2000RéalisationRéalisation:DRASS:DRASS30150000201001999 2000 2001 2002Nombre estim éde fum eursProportion estimée de fum eurs dans lapopulation des + de 15 ans (% )Source: Source: DirectionDirectionRégionaleRégionaledesdesDroitsDroits<strong>et</strong><strong>et</strong>DouanesDouanesIndirectsIndirectsRéalisation: Réalisation: ORS ORS100000500000On trouve à La Réunion un pourcentage depersonnes ayant un test d<strong>et</strong>a positif très largementsupérieur à l’hôpital au pourcentage observé enmétropole : 26 % au lieu de 17 %.C<strong>et</strong>te différence est encore plus importantepour les hommes. En eff<strong>et</strong> si seulement 7 % desfemmes ont un problème avec l'alcool, ce sont 48% des hommes qui sont concernés à la Réunion,soit près de deux fois plus que les hommesmétropolitains.Selon l'enquête DREES 2000, près de 35% de la population des plus de 15 ansfumeraient.32 % de fumeurs réguliers, (49 % des hommes -15 % des femmes), 26 % en métropole.20 % d ’anciens fumeurs, 26 % en métropole.Au total, une proportion identique de nonfumeurs (45 % - 44 %).1350%45%40%35%30%25%20%15%10%5%0%Ont un problème avec l ’alcoolComparaison Réunion/métropole16-24ans25-34ans35-44ansSource: Source: DRASS DRASS ORS ORS enquête enquête DREES DREES2000Réalisation 2000Réalisation :DRASS :DRASSMétropole45-54ans55-64ansRéunion65-74ans75-84ans85 ans+


Il s’agit pour La Réunion d’hommes âgésde 45 à 54 ans, le profil restant à risqueégalement après c<strong>et</strong> âge.Les dépendants à l'alcoolLes dépendants à l ’alcoolAlcoolo-dépendants Réunion MétropoleHommes 33% 16%Femmes 5% 5%Total 19% 10%Source: Source: DRASS DRASS ORS ORS enquête enquête DREES DREES 2000 2000Réalisation Réalisation :DRASS :DRASSNotons la première place de La Réunionparmi les régions de France, pour les patientsayant eu ou ayant actuellement un problèmeavec l’alcool, devant la Br<strong>et</strong>agne <strong>et</strong> la régionCentre ou le Nord - Pas de Calais.Boissons alcoolisées déclarées mises à laconsommation en 2002Evolution de la part des victimes de moins de25 ans dans les accidents dus à l'alcooldepuis 1998Evolution de la part des victimes demoins de 25 ans dans les accidents dus àl’alcool depuis 199850%45%40%35%30%25%20%15%10%5%0%3634Source: Direction Départementale de l ’EquipementSource: Direction Départementale de l ’EquipementRéalisation: Réalisation: ORS ORS1 mort sur 2 sur nos routes en 2002 est dû àl'alcool.Parmi les tués, les piétons sont fortementreprésentés (1/3).Les usagers de moins de 25 ans sont fortementimpliqués.3032%45%1998 1999 2000 2001 20020-13 ans 14-17 ans 18-24 ansToxicomanies: tendances récentes…Boissons alcoolisées déclarées mises à laRhum local7%Champagne2%Vin s26%ALCOOLconsommation: CONSOMMATIONESTIMEE EN 2002à La Réunion en 2002 (en volume réel)Alcoolsfo rtslocaux3%Alcoolsfo rtsim p o rt é s4%Bièresimportées9%Bièreslocales49%Toxicomanie : Tendances récentes…• Polyconsommation est la tendance prégnante desusages à La Réunion avec l’alcool <strong>et</strong> le cannabis avecou sans médicaments détournés de leur usage• Médicaments : Rivotril® produit phare, recul de l’Artane®Source: Direction Régionale des Droits <strong>et</strong> Douanes IndirectsSource: Direction Régionale des Droits <strong>et</strong> Douanes IndirectsRéalisation: ORS ORS• Usage de Cocaïne <strong>et</strong> Ecstasy en hausse malgréaccessibilité difficileLa consommation en volume réel reflètele recul des alcools forts.Prédominance du vin <strong>et</strong> de la bière (plusdes 3/4 des boissons alcoolisées).Source: Source: OFDTOFDT,,DispositifDispositifTRENDTRENDRéalisation: Réalisation: ORS ORS14


…<strong>et</strong> aspects répressifs en 2002Toxicomanie: Aspects répressifs en 20022001 2002Procéduresjudiciaires liées auxstupéfiants 243 303Nombre de saisies 106 120Saisies de cannabis<strong>et</strong> dérivés (en gr) 4357 4429Saisies d'Artane®(cach<strong>et</strong>s) 12981 11499Saisies de Rivotril®(cach<strong>et</strong>s) 0 14Source:TGISource:TGISaint-Pierre,Saint-Pierre,Saint-DenisSaint-DenisDirectionDirectionRégionaleRégionaledesdesDroitsDroits<strong>et</strong><strong>et</strong>DouanesDouanesIIdidiRéalisation:Réalisation:ORSORSAugmentation des saisies de cannabis en2002.Pour la 1 ère fois, saisie de Rivotril®.Baisse des saisies d’Artane®.Violences envers les femmes: 2 fois plus decrimes <strong>et</strong> délits <strong>et</strong> de viols qu'en MétropoleA La Réunion, plus d’une femme sur 5(21.5 %) a subi au moins une forme de violencedans un espace public au cours des 12 derniersmois soit un peu plus qu’en métropole (19 %).Si les agressions verbales dans l’espacepublic sont un peu moins fréquentes qu’enmétropole, les harcèlements à caractère sexuel, lesagressions physiques <strong>et</strong> surtout sexuelles dansl’espace public sont plus fréquentes, signe d’unespace public plus sexiste à La Réunion.Violence conjugaleViolence conjugale• La violence conjugale est plus élevée à laRéunion qu’en métropole.• A La Réunion, l’indice global de violencesconjugales s’élève à 15 % contre 9 % enmétropole.• Un rapport plus marqué en terme dedomination2 fois plus de crimes <strong>et</strong> délits <strong>et</strong> de violsqu’en métropoleViolences envers les femmes: aggravationdes plaintes déposées à la gendarmerie2002 2003Coups <strong>et</strong>614 738blessures,homicidesViolences 235 309sexuellesTotal 849 1047Source:gendarmerieRéalisation: Réalisation: DRASS DRASSPlaintes déposées à la policePlaintes déposées à la police2002 2003Violences 149 322intra-famil.Agressions 60 50sexuellesTotal 209 372Source: Source: Enquête ENVEFF ENVEFF INED INED 2003 2003Réalisation: DRASS DRASSLa violence conjugale est un peu plusélevée à la Réunion qu’en métropole. Près de troisfemmes réunionnaises sur 10 ont déclaré êtrevictimes d’atteintes psychologiques, dont 9% sontharcelées psychologiquement par leur conjoint(7,7 % en métropole). Comme en métropole c’estde loin la forme de violence la plus répandue.En outre, 3 % de femmes ont été victimesd’agressions physiques de la part de leur conjointau cours de l’année (2,5 % en métropole) <strong>et</strong>1,3 % de violences sexuelles (0,9 % enmétropole).Les parts plus élevées de pressionspsychologiques (jalousie du conjoint) <strong>et</strong> depratiques sexuelles imposées par le conjoint (violconjugal <strong>et</strong> pratiques non désirées) m<strong>et</strong>tent enévidence un rapport homme -femme au sein ducouple à La Réunion plus marqué en terme dedomination <strong>et</strong> d’imposition de la part des conjoints.Source: Police PoliceRéalisation: Réalisation: DRASS DRASS15


Les violences au cours de la vieLes violences au cours de la vie• Caractérisées par une plus grandeproportion d’actes commis par des proches• Depuis leur majorité, 14 % des femmes deLa Réunion (15 % en métropole) ont étévictimes de brutalités physiques.• 8 % dénoncent des violences sexuelles(10% en métropole).Source: Source: Enquête Enquête ENVEFF ENVEFF INED INED2003Réalisation:2003DRASS DRASSOn considère ici que les violencessexuelles ont pu avoir eu lieu tout au long de lavie, <strong>et</strong> que les violences physiques ont été subiesaprès l’âge de 18 ans. Pour les violencesphysiques, l’âge minimal à été fixé pour ne pasconfondre violences <strong>et</strong> corrections éducatives.Les violences au cours de la vie sontcaractérisées par une plus grande proportiond’actes commis par des proches qu’en métropole.Depuis leur majorité, 14 % des femmesde La Réunion (15 % en métropole) ont étévictimes de brutalités physiques. Au cours deleur vie, à La Réunion 8 % dénoncent desviolences sexuelles (10 % en métropole).Place importante du père <strong>et</strong> du beau- pèrePlace importante du père <strong>et</strong> dubeau-père• Le lien de famille plus systématique à laRéunion entre l’agresseur <strong>et</strong> la victime.• En eff<strong>et</strong> si en métropole, 4 agressionssexuelles survenues au cours de la vie sur10 sont l’œuvre du conjoint ou d’unepersonne de la famille, c’est le cas pour 6agressions sur 10 à la Réunion.Source: Source: Enquête Enquête ENVEFF ENVEFF INED INED 2003 2003Réalisation: Réalisation: DRASS DRASSLes agresseurs ne sont pas les mêmes enmétropole <strong>et</strong> à La Réunion .Pour les attouchements, on note la placenon négligeable du père ou du beau-père à LaRéunion (19 % <strong>et</strong> 10 %) au détriment desviolences commises par un inconnu (14 % <strong>et</strong> 24%).39 % des tentatives de viols sontcommises par des conjoints ou ex-conjoints. Enmétropole ce ne sont les auteurs que de 24agressions sur 100. Par contre si les autrespersonnes proches ou connues ont commis 45 %des tentatives de rapport forcé en métropole, c<strong>et</strong>tepart ne s’élève qu’à 18 %, à la Réunion.De manière générale on peut souligner lelien de famille plus systématique à La Réunionentre l’agresseur <strong>et</strong> la victime.En eff<strong>et</strong> si en métropole, 4 agressionssexuelles survenues au cours de la vie sur 10 sontl’œuvre du conjoint ou d’une personne de lafamille, c’est le cas pour 6 agressions sur 10 à LaRéunion.Le silence des femmes à la RéunionLe silence des femmes de laRéunion• Seulement 3 victimes sur 4 avaient déjàparlé de leurs agressions (100% métropole)• 55 % des métropolitaines <strong>et</strong> 50 % desréunionnaises victimes de violences au seinde leur couple l’ont avoué• 22 % des métropolitaines victimes deviolence <strong>et</strong> 14 % des réunionnaises ontporté plainteSource: Source: Enquête Enquête ENVEFF ENVEFF INED INED 2003 2003Réalisation: Réalisation: DRASS DRASSQuel que soit le cadre de vie, les femmessemblent avoir plus de mal à déclarer avoir étéagressées à La Réunion qu’en métropole. Danstous les cas les femmes victimes de violence,dénoncent plus les agressions physiques, que lesagressions sexuelles.Si en métropole quasiment toutes lesfemmes avaient déjà parlé de leurs agressionsavant d’être interrogées dans l’enquête, ce n’est lecas que pour 3 victimes réunionnaises sur 4.22 % des métropolitaines victimes deviolence <strong>et</strong> 14 % des réunionnaises sont allées aucommissariat de police ou de gendarmerie; 4 %d’entre elles en métropole contre 2 % à LaRéunion ont saisi directement le procureur.16


Les femmes victimes de violence de lapart de leur conjoint ont énormément de mal àen parler.Seulement 55 % des femmesmétropolitaines <strong>et</strong> 50 % des femmesréunionnaises ont avoué être victimes deviolences au sein de leur couple. Sur 100Réunionnaises qui en ont parlé, 65 ont attenduun certain temps avant de pouvoir en parler.LES CAUSES DE DECESLes causes de mortalité en début de siècleEntre 1950 <strong>et</strong> nos jours, le bouleversementdes causes de décès est considérable : la part desmaladies infectieuses passe de 47 % en 1931-33 à2.7 % en 1981-83; ces maladies passent du rang 1au 10ème rang; pendant le même temps, ce sontles maladies de la civilisation, maladiescardiovasculaires, tumeurs <strong>et</strong> accidents quideviennent les plus fréquents, en ordre rapprochéde ce qu’on observe dans la majorité des paysindustrialisés.Les causes décès en 2000Causes de décès en 2000Causes de mortalité au début du siècleSource Docteur Merveilleux 1902autres causes(lèpre, peste, tétanos,lymphangites) ou causesinconnuesm aladies du cœurpaludism<strong>et</strong>roubles mentaux4%endocrinien6%appareil digestif6%autres14%appareil circulatoire30%béribériappareil respiratoire10%causes extérieures10%tumeurs20%maladies digestives <strong>et</strong>dysentriestuberculose <strong>et</strong> maladiesrespiratoiresRéalisation: Réalisation: DRASS DRASSLe paysage épidémiologique de laRéunion était dominé jusqu’en 1950 parl’omniprésence du paludisme, dont l’impact étaitd’autant plus grand que les organismes étaientparticulièrement affaiblis par des conditionsd’alimentation déplorables <strong>et</strong> une très mauvaisehygiène de vie, aggravée par un alcoolismechronique. 4 décès sur 10 avaient alors pourcause le paludisme. 3 jeunes sur 10 étaientréformés du service militaire du fait d’uneinsuffisance de développement staturo-pondérallié à la carence alimentaire, <strong>et</strong> 95 % des enfantsétaient parasités.Les causes de décès en 1980Causes de décès en 1980autres causes ou causesinconnues31%maladies cardiovasculaires41%On constate en 2000 une aggravation de lapart des tumeurs <strong>et</strong> des maladies endocriniennes,nutritionnelles <strong>et</strong> métaboliques (+4 points parrapport à 1988-1992).89 % des décès à La Réunion <strong>et</strong> 91 % deceux enregistrés en métropole se répartissent dans8 des 17 chapitres.Malgré une variation de quelques points, lestrois principales causes sont similaires à La Réunion<strong>et</strong> en métropole. Les maladies de l’appareilcirculatoire sont responsables de près d’un tiers desdécès, constituant ainsi la première cause de décès.Les tumeurs arrivent en seconde position (21 % àLa Réunion <strong>et</strong> 28 % en métropole). Sans tenircompte des 9 autres chapitres codés dans lesmaladies “ autres ”, ce sont les causes externes quisont en troisième rang (10 % à La Réunion <strong>et</strong> 8 %en métropole).Il est intéressant de noter que les maladiesendocriniennes, nutritionnelles <strong>et</strong> métaboliquesapparaissent en quatrième place à la Réunion (8 %des décès), <strong>et</strong> seulement en huitième place enmétropole (4 % des décès).métaboliques3%maladies digestives3%maladies respiratoires5%cancers9%accidents8%17Source: Source: INSERM INSERM Réalisation: Réalisation: DRASS DRASS


Les taux comparatifs 1997/1999Taux comparatifs masculins 1997/1999Taux comparatifs masculins 1997-1999LE CONTEXTE SOCIALUne explosion de l'offre de soins500,0450,0400,0350,0300,0250,0200,0150,0100,050,00,0M aladies infectieuse s <strong>et</strong> parasitairesTume ursMaladies e ndocrin., nutrition, mé tab.,troub.imm.Troubles mentauxMaladies du système nerve ux <strong>et</strong> de s organe s de s sensSource: Source: INSERM INSERM Réalisation: Réalisation: DRASS DRASSM aladie s de l'appareil circulatoireMaladies de l'appareil re spiratoireMaladie s de l'appareil digestifCauses extérie ure s de traumatismes <strong>et</strong> e mpoisonnementsRéunionMétropoleUne explosion de l’offre de soins• En 1948, on comptait 29 médecinsgénéralistes,1 radiologue <strong>et</strong> 17 pharmacienspour 300 000 habitants• En 1996, 5600 personnels de santé pour660000 habitants• Au 1er Janvier 2004, 7598 pour 766 000habitantsSource Source <strong>et</strong> <strong>et</strong> réalisation: réalisation: DRASS DRASSTaux comparatifs féminins 1997/1999Renforcement des personnels de santé.Amélioration du niveau de vie, de l’éducation<strong>sanitaire</strong> <strong>et</strong> de l’hygiène.350,0300,0Taux comparatifs féminins 1997/1999Evolution de la population <strong>et</strong> desprofessionnels de santé250,0200,0150,0RéunionMétropole100,0Evolution de la population <strong>et</strong> des professionnels de santé50,04 000900 0000,0M aladies infe ctieuses <strong>et</strong> parasitaire sTumeursM aladies endocrin., nutrition, métab.,troub.imm.Troubles mentauxM aladies du système nerveux <strong>et</strong> de s organe s des sensM aladies de l'appareil circulatoireM aladies de l'appareil respiratoireM aladie s de l'appare il dige stifCauses e xtérieures de traumatismes <strong>et</strong> empoisonnementspr ofess ionnels3 5003 0002 5002 0001 500Médecins Infirm iers Population800 000700 000600 000500 000400 000300 000populationSource:Source:INSERMINSERMRéalisation:Réalisation:DRASSDRASS1 000500200 000100 000Quel que soit l'âge, les taux de mortalitésont plus élevés à la Réunion qu'en métropole.Le calcul de taux comparatifs perm<strong>et</strong>d'analyser la mortalité des hommes <strong>et</strong> desfemmes réunionnais <strong>et</strong> métropolitains, sans lebiais de la structure par âge.Certaines tumeurs sont plus meurtrièresà La Réunion. Il s'agit du cancer de l’estomac(+50 %) <strong>et</strong> celui de l'œsophage (+30 %), <strong>et</strong>aussi des tumeurs bénignes (+40 %).En ce qui concerne le sida, La Réunionest moins touchée (30 % de décès en moins à laRéunion par rapport à la métropole).01950 1970 1996 2003Source: Source: DRASS DRASS INSEE INSEE Réalisation: Réalisation: DRASS DRASSOn dénombre au 1er janvier 2005, 7 892personnels de santé (6 156 en 2000, 6 668 en2001, 7 017 en 2002, 7 352 en 2003 <strong>et</strong> 7 598 en2004) parmi lesquels on compte:- 1 752 médecins en activité (à l'exclusiondes remplaçants): ils se décomposent en 944généralistes <strong>et</strong> 808 spécialistes. Cela correspond àune densité moyenne de 226 médecins pour100 000 habitants <strong>et</strong> à un accroissement annuelmoyen de presque 5 % sur les 20 dernièresannées.- 488 Pharmaciens dont 382 exercent dansl’une des 241 officines pharmaceutiques de l’île :018


la densité des pharmacies est de 31 pour 100000 habitants.- 396 Chirurgiens Dentistes soit unemoyenne relativement peu élevée de 51 pour100 000 habitants contre 68 en métropole, à lamême date (01/01/2005).Les conditions de vie en 1954Le recensement de 1954 perm<strong>et</strong> dedresser une physionomie de La Réunion aulendemain de la guerre.c’est le cas de seulement 30 % de l’ensemble duparc réunionnais.Depuis le recensement de 1990, le confortdes logements des personnes âgées de 75 ans ouplus s’est sensiblement amélioré : les proportionsde logements équipés d’eau courante, de WC <strong>et</strong> desalle de bains à l’intérieur du logement ontprogressé de plus de 20 points. L’eau <strong>et</strong> l’électricitésont aujourd’hui disponibles dans plus de 98 %des foyers.Le contexte socialConditions de vie en 1954• 24% des logements ne possédaient qu’uneseule pièce (42%: 2 pièces)• Des murs en torchis (36%)• Des logements sans eau courante (80%)• Des logements sans électricité (90%)Source: Source: INSEE INSEE Réalisation: Réalisation: DRASS DRASSAmélioration récente du confort deslogementsAmélioration récente duconfort des logementsContexte social• Niveau élevé du chômage: 32.9 % BIT au30/06/2003• Particulièrement chez les jeunes: de moinsde 25 ans : hommes 49.6%-Femmes 57.6%• Et aussi à l ’âge adulte, à 30-34 ans:hommes <strong>et</strong> femmes 36.6%• 30% de plus de chômeurs de longue duréequ’en métropoleSource:Source:INSEEINSEETerTer2003/20042003/2004Réalisation:Réalisation:DRASSDRASSLa Réunion est la région française quienregistre le taux de chômage le plus élevé (troisfois plus élevé que celui de la Métropole), alorsque celui des autres DOM ne dépasse pas 27 %.Le chômage des jeunes est un problèmecrucial ; parmi les 15-24 ans qui sont déjà dans lavie active, plus de la moitié sont au chômage.Le chômage de longue durée estparticulièrement élevé (70 % des chômeurs sontau chômage depuis plus de un an).La couverture maladie universelleSource Source <strong>et</strong> <strong>et</strong> réalisation ::NSEE NSEELes personnes âgées vivent plus souvent enmaison individuelle que l’ensemble des ménagesréunionnais (83 % contre 75 %) <strong>et</strong>, l’âge aidant,elles sont plus souvent propriétaires de leurlogement (68 % contre 54 %).Mais elles habitent souvent un logementplus ancien : 63 % des logements des personnesâgées ont été construits avant 1975 alors queLa couverture maladie universelle(CMU)• Nombre de bénéficiaires de la CMUcomplémentaire au 01/01/2003:• Réunion ………………….. 323 433Métropole ……………….. 4 091 691• % couverture de la population :- Réunion …..…………. 42,9 %- Métropole ….………… 6,9 %19Source: Source: CGSS CGSS Réalisation: Réalisation: DRASS DRASS


La couverture maladie universelle est undispositif de la loi du 27 juill<strong>et</strong> 1999 dans le cadrede la lutte contre les exclusions.Elle perm<strong>et</strong> à toute personne résidant enFrance de façon stable <strong>et</strong> régulière de bénéficierde la Sécurité Sociale pour ses dépenses desanté. Elle offre également aux personnes dontles revenus sont les plus faibles, une couverturemaladie complémentaire.- l’Allocation de Parent Isolé (API),- l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH)<strong>et</strong> le complément AAH- le Revenu Minimum d’Insertion (RMI) <strong>et</strong>un minima spécifique aux DOM, le Revenu deSolidarité (RSO).Le Revenu Minimum d'Insertion (RMI)TAUX DE BENEFICIAIRES DE LA CMU COMPLEMENTAIRE AU 31/12/2002STE-SUZANNEPORTST-DENIS STE-MARIEST-ANDRE< 41,6 %POSSESSIONBRAS-PANONST-PAULSALAZIEST-BENOITTROIS-BASSINS41,6 à 49 %CILAOSPLAINE-DES-PALMISTESSTE-ROSEST-LEUAVIRONSENTRE-DEUXTAMPONST-LOUIS> 49 %ST-JOSEPHETANG-SALEST-PHILIPPEST-PIERREPETITE-ILELe revenu minimum d ’insertion(RMI)• A la Réunion, le nombre de bénéficiaires duRMI ne cesse d ’augmenter.• Au 31 décembre 2003, le nombre de personnescouvertes par le RMI (allocataires + ayantdroits)était de 182 834, soit 24% de lapopulation• La prestation mensuelle moyenne versée endécembre 2003 est de 363 € ( elle était de 361 €en 2002 ), 19,3% de plus qu’en 2001(alignement du barème sur celui de lamétropole).Source: Source: CGSS CGSS INSEE INSEE Réalisation: Réalisation: DRASS DRASSSource: Source: CAF CAF Réalisation: Réalisation: DRASS DRASSLes villes du Port, St-Joseph, Ste-Rose,St-Louis, St-Leu <strong>et</strong> Trois Bassins ainsi que Cilaos<strong>et</strong> Salazie ont un taux de bénéficiaires très élevé(+ de 49 %).Par contre les communes du Nord(Possession, St-Denis, Ste-Marie) de même lesAvirons, l ’Etang-Salé, l’Entre-Deux, Plaine desPalmistes <strong>et</strong> P<strong>et</strong>ite- Ile ont un taux moindre.LES MINIMA SOCIAUXOn appelle minima sociaux lesprestations sociales non contributives, c’est à diresans contre partie de cotisations, attribuées sousconditions de ressources en vue d’assurer àl’individu <strong>et</strong> à sa famille un revenu minimum.Créé par la loi du 1er décembre 1988, leRMI a un triple objectif:- garantir un revenu minimum- perm<strong>et</strong>tre l ’accès à des droits sociaux- aider à l ’insertion sociale <strong>et</strong> professionnelle.La CAF a versé plus de 322 millions d'eurospour c<strong>et</strong>te allocation. Le montant de c<strong>et</strong>teallocation a été alignée sur celui de la métropoleau 1er janvier 2002.Nombre d'allocataires RMI pour 1000personnes de 20 à 59 ansNombre d ’allocataires RMI pour 1000personnes de 20 à 59 ans (31/12/2003)Depuis la création en 1930 de la pensiond’invalidité, jusqu’au revenu minimum d’insertioninstitué en 1988, de nombreux dispositifsassurant des ressources minimales à despopulations spécifiques ont été mis en place.Aujourd’hui, le système de protectionsociale français comprend 9 minima sociaux, dontun spécifique aux DOM. Les CAF gèrent trois deces minima sociaux :180160140120100806040200Nombre d’allocataires RMI pour 1000 personnesde 20 ans à 59 ansREUNION173,629,6METROPOLE20Source: Source: CAF CAF INSEE INSEE Réalisation: Réalisation: DRASS DRASS


Ainsi, La Réunion possède un nombreimportant de bénéficiaires du RMI (2 Réunionnaissur 10 sont concernés par le RMI) <strong>et</strong> de la CMU(50 % de la population), qui témoignent dumanque de ressources dont souffre la population.Le Revenu de SOlidarité (RSO)L ’Allocation Parent Isolé est uneprestation familiale destinée à apporter une aidefinancière temporaire aux personnes seulesassumant la charge d ’un ou plusieurs enfants,sous certaines conditions.L'Allocation Adulte Handicapée (AAH)Le Revenu de SolidaritéRSO au 31/12/2003L ’allocation adulte handicapé (AAH)• Au 31/12/2003, la Réunion comptait 10580 allocataires.2003 2002 2001Réunion DOM Ré u nio n DO M Réu nion DOMNb d'alloc. 5 447 8 479 5 398 8 175 4 633 4 633évolution 0,9% 3,7% 16,5% 76,5% - -Nb de pers. Couv 6 632 6 599 ND NDNb m oyen de pers.1,22 1,22 ND NDpar fam ille allocataire• Nombre d ’allocataires AAH pour 1000 personnes de20 ans <strong>et</strong> plus:– Réunion ……………………….. 21,7 (au 01/01/03)– Métropole ……………………… 16,4 (au 01/01/02)Sources : FILEASC - BE009Source: Source: CAF CAF INSEE INSEE Réalisation: Réalisation: DRASS DRASSSource Source <strong>et</strong> <strong>et</strong> réalisation: réalisation: CAF CAFLe Revenu de Solidarité est une mesurespécifique aux DOM, mise en application endécembre 2001 à la Réunion, puis étendu àl’ensemble des DOM début 2002. Il est servi auxpersonnes de 50 ans ou plus ayant perçu defaçon continue le RMI depuis au moins 2 ans <strong>et</strong>qui s’engagent à quitter le marché du travail.L’ouverture du droit au RSO m<strong>et</strong> fin au RMI.Au 31.12.2003, 5 447 allocatairesbénéficiaient du RSO à La Réunion. Ils sont 8 479dans l’ensemble des DOM. La Réunion représente64,3 % des bénéficiaires des DOM, alors que lapopulation réunionnaise représente 42,7 % desdomiens.En moyenne, les familles allocataires duRSO sont composées 1,2 personne.L ’allocation aux adultes handicapés estune prestation soumise à condition de ressources.Elle est considérée comme un minimum social. Elleest servie aux personnes âgées d ’au moins 20 ans(ou 16 ans si la personne n ’est plus à la charge deses parents au sens des prestations familiales). Lebénéficiaire doit avoir une incapacité permanented ’au moins 80 % ou d ’au moins 50 % s ’il estreconnu dans l ’impossibilité de travailler par laCommission Technique d ’Orientation <strong>et</strong> deReclassement Professionnel (COTOREP).Taux de personnes de 20 ans <strong>et</strong> plusallocataires de l'AAH au 31/12/2003L'allocation Parent Isolé (API)Taux de personnes de 20 ans <strong>et</strong> plus allocataires AAHSTE-PORST-STE-ST-< 1,98 %POSSESSIOBRAS-L ’allocation parent isolé (API)ST-SALAZIST-• Au 31/12/2003, la Réunion : 7940 allocataires APIMétropole : 168 824 allocataires1,98 à 2,45 %> 2,45 %TROIS-CILAOST-AVIRONENTRE-ST-TAMPOPLAINE-DES-STE-• Nombre d ’allocataires API pour 1000 femmes de 15 à 49ans– Réunion ……………………….. 38,0 (au 01/01/04)– Métropole ……………………… 11,4 (au 01/01/03)ETANG-PETITE-ST-ST-ST-Source: Source: CAF CAF INSEE INSEE Réalisation: DRASS DRASSSource: Source: CAF CAF réalisation: réalisation: DRASS DRASS21


Les taux de représentation les plusélevés se situent sur les communes du Sud-Estde l ’île <strong>et</strong> dans les cirques. Ces communess ’opposent à celles du Nord-Ouest dudépartement <strong>et</strong> des communes des Avirons <strong>et</strong>de l ’Etang-Salé où les taux sont les plus faibles(inférieurs à 1,98 %).Les minima sociaux (RMI- API- RSO)Le taux de personnes couvertes par aumoins un minimum social est de 11,9 % sur ledépartement. A l'échelle infra-départementale,c<strong>et</strong>te répartition spatiale est très disparate.Les communes de Saint-Denis (pôled’activité important), de la Possession, Sainte-Marie, Entre-Deux, Etang-salé <strong>et</strong> Plaine desPalmistes (communes à tendance résidentielle)s’opposent aux communes des cirques <strong>et</strong> de Saint-Louis, Saint-Benoît <strong>et</strong> Saint-Joseph (communesplus touchées par le chômage).Bénéficiaires d’au moins un minimum social31 décembre 2003RMI – API – AAH – RSO (uniquement dans les DOM)Source: Source: CAF CAF INSEE INSEE Réalisation: Réalisation: CAF CAFLa répartition spatiale des minima sociauxse caractérise par une disparité marquée. Lescommunes de Salazie, de Cilaos <strong>et</strong> de Trois-Bassins, avec plus de 57 % de bénéficiairesprécaires, s’opposent aux communes de Saint-Denis, de la Possession <strong>et</strong> de l’Entre-Deux qui ontun taux de précarité compris entre 35 <strong>et</strong> 37 %.Taux de bénéficiaires d'au moins unminimum social (RMI- API- RSO) au31/12/2003Taux de bénéficiaires d'au moins un minimum social(RMI - RSO - API - AAH) au 31.12.2003Nombre de bénéficiairesde minima sociaux (Caf) /population estiméeau 01.01.04 (Insee)< 10 %10 à 14 %Le PortSaint-PaulTrois BassinsSaint-LeuLaPossessionSaint-DenisCilaosSalazieSainte-MarieSainte-SuzanneBras PanonSaint-AndréPlaine des PalmistesSaint-BenoîtSainte-RoseNombred’allocatairesNombre depersonnescouvertesNb minimasociaux / NballocatairesC<strong>et</strong>te présentation a été réalisée parle groupe CODESS, plate-forme deCoordination de l'ObservationDémographique Sanitaire <strong>et</strong> Socialede la Réunion.Groupe de pilotage : CAF, DRASS,INSEE, ORS.Réalisation du document: DRASS -Service Etudes <strong>et</strong> Statistiques - MmeF.ESTEVE - 15 Juin 2006Nb personnescouvertesminima sociaux/ Nb population(estimation INSEE au1 er janvier 2004)Réunion 91 143 217 744 46,3% 28,6%FranceentièreSource: Source: CAF CAF INSEE INSEE Réalisation: Réalisation: CAF CAF2 037 971 3 844 495 19,7% 6,2%> 14 %Les AvironsEtang SaléSaint-LouisEntreDeuxLe TamponSaint-JosephSaint-PierreSaint-PhilippeP<strong>et</strong>iteIleSources : CAF INSEERéalisation CAF22

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