76La ratification de sa cooptation et sa nomination pour un nouveaumandat d’administrateur font l’objet de la 6 e résolution.M. Gérard MESTRALLET :âgé de 53 ans, M. MESTRALLET est Présid<strong>en</strong>t-Directeur Général de Suez. Diplômé de l’EcolePolytechnique, de l’Ecole de l’Aviation Civile etanci<strong>en</strong> élève de l’E.N.A., M. Gérard MESTRALLETa d’abord occupé diverses fonctions au Ministèrede l’Economie et des Finances. Entré à la Compagnie de Suez <strong>en</strong>tant que Chargé de Mission <strong>en</strong> 1984, il est nommé <strong>en</strong> 1986Délégué Général Adjoint pour les affaires industrielles. En 1991,M. Gérard MESTRALLET est nommé Administrateur Délégué etPrésid<strong>en</strong>t du Comité de Direction de la Société Générale deBelgique. En 1995, M. Gérard MESTRALLET est nommé Présid<strong>en</strong>t-Directeur Général de la Compagnie de Suez, puis <strong>en</strong> 1997, Présid<strong>en</strong>tdu Directoire de Suez Lyonnaise des Eaux. M. Gérard MESTRAL-LET est égalem<strong>en</strong>t membre du Conseil de surveillance d’AXA et deTaittinger, Administrateur de Crédit Agricole et Pargesa Holding. Ausein du Groupe Suez, M. MESTRALLET est Présid<strong>en</strong>t de la SociétéGénérale de Belgique et de Tractebel, Vice-présid<strong>en</strong>t de Hisusa etde Sociedad G<strong>en</strong>eral de Aguas de Barcelona. Il a été <strong>en</strong> outre, <strong>en</strong><strong>2002</strong>, Administrateur d’Ondeo et de Frabepar, membre du Conseilde surveillance de Casino, Crédit Agricole Indosuez, MétropoleTélévision M6, SAGEM, Société du Louvre, représ<strong>en</strong>tant perman<strong>en</strong>tau Conseil d’administration de Fimalac et Le Monde Entreprises. Ildéti<strong>en</strong>t 840 actions Saint-Gobain.Le r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t du mandat de M. Gérard MESTRALLET fait l’objetde la 7 e résolution.M. Pierre KERHUEL :âgé de 59 ans, M. Pierre KERHUEL est IngénieurCivil des Mines de Nancy. Il a débuté sa carrière<strong>en</strong> 1967 au service informatique d’Everitube,dev<strong>en</strong>u ultérieurem<strong>en</strong>t Everite (Branche Matériauxde Construction du Groupe). Nommé successivem<strong>en</strong>tChef des services ordonnancem<strong>en</strong>t, logistique, gestion commerciale,produits, il devi<strong>en</strong>t Directeur des v<strong>en</strong>tes France <strong>en</strong> 1977.En 1979, il est nommé Directeur du marketing et <strong>en</strong> 1981, Directeurcommercial d’Everitube. De 1985 à 2000, il exerce la fonction deDirecteur Général de Tuiles Lambert. Depuis novembre 2000, il estDirecteur Général Adjoint de Saint-Gobain Terreal (Activité Tuiles). Ilest membre du Conseil de surveillance des Fonds Communs dePlacem<strong>en</strong>t du Plan d’Épargne du Groupe depuis décembre 1999,et Présid<strong>en</strong>t de l’Association des actionnaires salariés et anci<strong>en</strong>s salariésde Saint-Gobain (<strong>en</strong> remplacem<strong>en</strong>t de M. Jean-Maurice MALOT)depuis décembre <strong>2002</strong>. M. Pierre KERHUEL est administrateur dela société Toit Dak (société du Groupe) <strong>en</strong> Belgique.La nomination de M. Pierre KERHUEL fait l’objet de la 8 e résolution.M. D<strong>en</strong>is RANQUE :âgé de 51 ans, M. D<strong>en</strong>is RANQUE est Présid<strong>en</strong>t-Directeur Général de Thales. Diplômé de l’EcolePolytechnique et ingénieur du Corps des Mines,M. D<strong>en</strong>is RANQUE a occupé diverses fonctionsdans le domaine de l’énergie au Ministère del’Industrie. Il est <strong>en</strong>tré dans le Groupe Thomson <strong>en</strong> 1983 commedirecteur du Plan, puis nommé directeur des affaires spatiales dela division Tubes électroniques. En 1986, il devi<strong>en</strong>t directeur dudépartem<strong>en</strong>t Tubes hyperfréqu<strong>en</strong>ces de la division filialisée <strong>en</strong> 1988sous le nom de Thomson Tubes Electroniques (TTE). En 1989, il estnommé directeur général de TTE, puis, <strong>en</strong> 1991 Présid<strong>en</strong>t-DirecteurGénéral. En 1992, M. D<strong>en</strong>is RANQUE devi<strong>en</strong>t Présid<strong>en</strong>t-DirecteurGénéral de Thomson Sintra Activités sous-marines. En 1996,Thomson-CSF et GEC-Marconi le nomm<strong>en</strong>t à la direction généralede la société commune qu’ils cré<strong>en</strong>t dans le domaine des systèmessonars, Thomson Marconi Sonar. Depuis janvier 1998, M. D<strong>en</strong>isRANQUE est Présid<strong>en</strong>t-Directeur Général de Thomson-CSF, dontle nom est maint<strong>en</strong>ant Thales.M. D<strong>en</strong>is RANQUE est égalem<strong>en</strong>t Présid<strong>en</strong>t du Conseil d’administrationde l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris, administrateurde la Fondation de l’Ecole Polytechnique et depuisseptembre <strong>2002</strong>, Présid<strong>en</strong>t du Cercle de l’Industrie.La nomination de M. D<strong>en</strong>is RANQUE fait l’objet de la 9 e résolution.
SAINT-GOBAIN RAPPORT SUR L’EXERCICE <strong>2002</strong>77ORGANISATION ET FONCTIONNEMENTDU CONSEIL D’ADMINISTRATIONDans sa séance du 25 juillet <strong>2002</strong>, sur le rapport du Comité desMandataires, le Conseil d’administration a décidé que la directiongénérale de la Compagnie de Saint-Gobain continuera à être assuméepar le Présid<strong>en</strong>t du Conseil d’administration, M. Jean-LouisBEFFA, avec le titre de Présid<strong>en</strong>t-Directeur Général, pour la durée deson mandat d’administrateur. Sur proposition du Présid<strong>en</strong>t-DirecteurGénéral, le Conseil a <strong>en</strong>suite confirmé M. Gianpaolo CACCINI dansses fonctions de Directeur Général Délégué.En application des recommandations du rapport BOUTON, il estprévu que le Conseil d’administration arrête un règlem<strong>en</strong>t intérieurau cours de l’Exercice 2003. Il <strong>en</strong> sera r<strong>en</strong>du compte dans le Rapportannuel affér<strong>en</strong>t à cet exercice.Par ailleurs, une mission a été confiée à la demande du Comité desMandataires à un consultant spécialisé <strong>en</strong> vue de procéder à une évaluationformalisée du fonctionnem<strong>en</strong>t du Conseil d’administration ;celle-ci fera égalem<strong>en</strong>t l’objet d’un compte r<strong>en</strong>du dans le prochain rapportannuel. Une évaluation de même nature avait déjà été réalisée aucours de l’exercice 2000 (3) et avait permis au Conseil d’arrêter alorsun <strong>en</strong>semble de dispositions relatives notamm<strong>en</strong>t à l’information perman<strong>en</strong>tedes administrateurs et à leur information préalable aux séances.Ces dispositions ont depuis lors été mises <strong>en</strong> application.Depuis 2000, le Conseil d’administration définit chaque année des« f<strong>en</strong>êtres négatives » durant lesquelles il est demandé aux administrateursde s’abst<strong>en</strong>ir de procéder à toute opération sur titresSaint-Gobain. Ces périodes couvr<strong>en</strong>t les 45 jours précédant la publicationdes comptes consolidés estimés annuels et semestriels, les15 jours précédant la publication des comptes consolidés annuelset semestriels définitifs, ainsi que le jour de bourse suivant chacunede ces publications. Les principaux dirigeants du Groupe, demême que les salariés ayant accès à des informations « s<strong>en</strong>sibles »,sont égalem<strong>en</strong>t assujettis aux mêmes « f<strong>en</strong>êtres négatives ».P<strong>en</strong>dant les autres périodes, les opérations sur titres Saint-Gobainsont possibles sauf disposition d’une information non publique, précise,concernant Saint-Gobain ou l’action Saint-Gobain, qui, si elleétait r<strong>en</strong>due publique, pourrait avoir une incid<strong>en</strong>ce sur le cours del’action Saint-Gobain.En février 2003, conformém<strong>en</strong>t à la recommandation n°<strong>2002</strong>-01de la Commission des Opérations de Bourse, la Compagnie a publiésur le site Internet de la COB les déclarations que lui ont adressées(3) Rapport sur l’exercice 2000, page 55les administrateurs et mandataires sociaux relativem<strong>en</strong>t aux opérationsde souscription, d’achat ou de v<strong>en</strong>te d’actions Saint-Gobain(hors « stock options ») et d’instrum<strong>en</strong>ts financiers à terme suractions Saint-Gobain, ainsi qu’aux opérations à terme sur actionsSaint-Gobain, réalisées au cours du second semestre <strong>2002</strong> : aucuneopération n’a été déclarée à ce titre.Enfin, le Conseil d’administration a t<strong>en</strong>u sept séances au cours del’exercice <strong>2002</strong>. Le taux de prés<strong>en</strong>ce des administrateurs à l’<strong>en</strong>semblede ces séances a été de 84%.COMITÉS DU CONSEIL D’ADMINISTRATIONCOMITÉ DES COMPTES• M. Michel PÉBEREAU, Présid<strong>en</strong>t• Mme Isabelle BOUILLOT• M. Gérard MESTRALLETLe Comité compr<strong>en</strong>d deux-tiers d’administrateurs indép<strong>en</strong>dants(voir page 75).Le Comité des Comptes exerce l’<strong>en</strong>semble des attributions préconiséespar les rapports Viénot et Bouton.Le Comité s’est réuni quatre fois <strong>en</strong> <strong>2002</strong>. Le taux de prés<strong>en</strong>ce deses membres à l’<strong>en</strong>semble de ces réunions a été de 92%.Lors de chacune de ses réunions, il a <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du la Direction Générale,la Direction Financière et les Commissaires aux comptes.Il a <strong>en</strong> premier lieu procédé à l’exam<strong>en</strong> préalable approfondi descomptes consolidés annuels estimés (janvier), des comptes sociauxet consolidés annuels (mars) et des comptes consolidés semestrielsestimés (juillet) et définitifs (septembre).Il a examiné chaque fois, <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce des Commissaires aux comptes,le relevé dressé par ceux-ci des principaux points discutés avec laDirection Financière lors de l’établissem<strong>en</strong>t de ces comptes, et <strong>en</strong> particulierles risques et <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>ts hors bilan significatifs.A chacune de ses réunions, le Comité s’est fait prés<strong>en</strong>ter un exposésur la situation résultant de l’évolution des litiges liés à l’amiante auxÉtats-Unis. Il a procédé à une revue détaillée avec les Commissairesaux comptes des conséqu<strong>en</strong>ces financières et comptables que cettesituation emporte pour les filiales américaines concernées et pourle Groupe, et <strong>en</strong> a r<strong>en</strong>du compte au Conseil d’administration dansles séances subséqu<strong>en</strong>tes.