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54ISOLATION ET RENFORCEMENTContribution au Groupe2002 2001 2000En % du chiffre d’affaires 11% 11% 11%En % du résultat d’exploitation 14% 15% 16%En % de l’autofinancement 16% 16% 17%PRINCIPALES DONNÉES CONSOLIDÉES(en millions d’euros) 2002 2001 2000Chiffre d’affaires 3 329 3 274 3 254Résultat d’exploitation 351 402 423Autofinancement 436 448 451Investissements industriels 198 229 258IsolationEn Europe, la dégradation des marchés, entamée en 2001, s’estpoursuivie, accentuant une surcapacité de production quidevient structurelle. Le marché allemand continue à décélérer,mais celui de la région comprenant la Finlande et l’ex-URSS sedéveloppe bien.Pour ce qui concerne la concurrence, l’année a vu le rapprochementdes activités d’isolation de l’espagnol Uralita et de l’allemand Pfleiderer,ainsi que celui de l’allemand Knauf et du suisse Alcopor, déjà repreneurantérieurement des activités européennes d’Owens Corning.Aux États-Unis, l’activité a été nettement supérieure à celle attendueaprès les événements de septembre 2001, mais à un niveau limitéà celui de l’année précédente et avec une pression toujours présentesur les prix.Dans ce contexte, la Branche Isolation a mieux résisté que prévu,avec un chiffre d’affaires 2002 très voisin de celui de l’année 2001.Pour ce qui concerne les actions et perspectives de développementen 2003, la généralisation des données réglementaires dans laconstruction à travers l’Europe et concernant l’isolation thermiqueet acoustique est une tendance de fond très favorable au développementde la Branche tant en volume qu’en montée de gammede produits à plus forte valeur ajoutée.Aux États-Unis, la baisse des taux d’intérêt est de nature à rendreplus faciles les objectifs de ventes dans ce pays où les volumes sonttoujours prévus en croissance alors que les prix devraient subir unelégère érosion.Malgré ces faits positifs pour son développement, la BrancheIsolation ne prévoit pas en 2003 une croissance notable de son chiffred’affaires, prévu légèrement supérieur à celui de 2002.Le résultat d’exploitation en léger recul, malgré une amélioration dutaux de marge aux États-Unis, a subi le contre-coup des dégradationsde marge en Europe par le jeu d’une concurrence exacerbéesur les volumes.Par contre, le maintien de ses efforts sur les coûts et la montée enpuissance des effets de valeur ajoutée par les services techniques,logistiques et commerciaux, seront de nature à favoriser l’évolutionde ses résultats.Néanmoins, les économies faites sur les coûts d’exploitation ont permisà la Branche de préserver la structure relative de son compte d’exploitationet de conserver ainsi la bonne tenue de ses ratios de rentabilité.Par le jeu d’une réduction de ses frais financiers et d’une baissede ses charges exceptionnelles, le résultat net après impôts de laBranche Isolation est supérieur à celui de l’an dernier.RenforcementEn 2002, la reprise des marchés prévue pour le second semestren’a pas eu lieu. Dans ce contexte, la Branche Renforcement a privilégiéles volumes et la reprise des parts de marchés perdues en2001. Saint-Gobain Vetrotex a ainsi pu faire croître son chiffre d’affairesen dépit d’une situation de marché en bas de cycle. Uneexception, le marché de l’électronique qui s’est maintenu à un
SAINT-GOBAIN RAPPORT SUR L’EXERCICE 200255niveau bas. L’activité Voile s’est développée tout en améliorant sesprix de vente. La croissance de Saint-Gobain Technical Fabrics estrestée satisfaisante grâce à une bonne résistance de Saint-GobainVertex Fabrics et du secteur Composites aux États-Unis et en Europe.L’organisation de la Branche reflète le caractère de plus en plusglobal du marché. Vetrotex Europe et Amérique du Nord sont réunisau sein de la BURENA (Business Unit Reinforcements Europe &North America). Dans les Technical Fabrics, pour faire jouer lessynergies entre ses anciennes et ses nouvelles sociétés américaineset européennes, la Branche a décidé de s’organiser à l’échelle mondialeautour de trois secteurs de marché : la construction, les matériauxindustriels et les composites.Un des axes stratégiques de la Branche a été de poursuivre le développementdes plate-formes à bas coûts. La construction de deuxnouveaux fours a été démarrée, l’un à Hodonice en RépubliqueTchèque, l’autre à Hangzhou en Chine. En 2002, la présence dela Branche en Chine a été consolidée dans les deux métiers. LaBranche a aussi pris pied au Japon en s’associant avec le groupeNippon Sheet Glass au sein d’une société commune NSG VetrotexK.K., implantée à Tsu, près de Nagoya.En 2003, dans un contexte économique incertain, la Branche va continuerà défendre ses parts de marchés et poursuivra sa croissance.Elle exploitera et saturera ses plate-formes à bas coûts en Tchéquie,en Chine, au Mexique et au Brésil, tant pour la production de fil deverre que pour la transformation.Dans les Technicals Fabrics, elle engagera des actions pour réduireles coûts et augmenter la valeur ajoutée des produits. Sur le marchédes moustiquaires, SG BayForm, intégrée dans Saint-GobainTechnical Fabrics, bénéficiera d’investissements pour favoriser sonexpansion. L’activité Voile poursuivra l’amélioration de ses coûts etde la qualité des produits avec la mise en place d’une nouvelle ligneen République Tchèque.La Branche a également réorganisé sa R & D pour donner de l’importanceà l’innovation dans l’aval, développer des produits mondiauxet progresser dans les procédés. Parmi les programmes surlesquels portent ses efforts : le développement du verre Z, pour sespropriétés anti-corrosion, et de produits compatibles avec les résinesphénoliques pour le marché anti-feu, les renforts de routes,les applications TWINTEX ® , la modification des tissus pour meulesabrasives.La Branche a réalisé en 2002 d’excellentes performances enmatière de qualité, de rendements et de sécurité qui ont un effetpositif sur les coûts.En 2002, la Branche a démarré avec succès, dans 8 de ses sociétésen Europe et en Amérique du Nord, un système mondial de gestion(SAP) qui va lui permettre d’optimiser sa gestion opérationnelleet de servir plus rapidement ses clients.La Branche a également pour priorité de poursuivre son développementdans la Distribution.2003 doit être l’année de la mise sur le marché de produits nouveaux: les produits anti-feu (phénoliques), les nouvelles utilisationsdu TWINTEX ® , les tissus modifiés pour meules abrasives, lesgammes BMC. Elle sera aussi celle de la stabilisation des systèmesd’information.
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54ISOLATION ET RENFORCEMENTContribution au Groupe<strong>2002</strong> 2001 2000En % du chiffre d’affaires 11% 11% 11%En % du résultat d’exploitation 14% 15% 16%En % de l’autofinancem<strong>en</strong>t 16% 16% 17%PRINCIPALES DONNÉES CONSOLIDÉES(<strong>en</strong> millions d’euros) <strong>2002</strong> 2001 2000Chiffre d’affaires 3 329 3 274 3 254Résultat d’exploitation 351 402 423Autofinancem<strong>en</strong>t 436 448 451Investissem<strong>en</strong>ts industriels 198 229 258IsolationEn Europe, la dégradation des marchés, <strong>en</strong>tamée <strong>en</strong> 2001, s’estpoursuivie, acc<strong>en</strong>tuant une surcapacité de production quidevi<strong>en</strong>t structurelle. Le marché allemand continue à décélérer,mais celui de la région compr<strong>en</strong>ant la Finlande et l’ex-URSS sedéveloppe bi<strong>en</strong>.Pour ce qui concerne la concurr<strong>en</strong>ce, l’année a vu le rapprochem<strong>en</strong>tdes activités d’isolation de l’espagnol Uralita et de l’allemand Pfleiderer,ainsi que celui de l’allemand Knauf et du suisse Alcopor, déjà repr<strong>en</strong>eurantérieurem<strong>en</strong>t des activités europé<strong>en</strong>nes d’Ow<strong>en</strong>s Corning.Aux États-Unis, l’activité a été nettem<strong>en</strong>t supérieure à celle att<strong>en</strong>dueaprès les événem<strong>en</strong>ts de septembre 2001, mais à un niveau limitéà celui de l’année précéd<strong>en</strong>te et avec une pression toujours prés<strong>en</strong>tesur les prix.Dans ce contexte, la Branche Isolation a mieux résisté que prévu,avec un chiffre d’affaires <strong>2002</strong> très voisin de celui de l’année 2001.Pour ce qui concerne les actions et perspectives de développem<strong>en</strong>t<strong>en</strong> 2003, la généralisation des données réglem<strong>en</strong>taires dans laconstruction à travers l’Europe et concernant l’isolation thermiqueet acoustique est une t<strong>en</strong>dance de fond très favorable au développem<strong>en</strong>tde la Branche tant <strong>en</strong> volume qu’<strong>en</strong> montée de gammede produits à plus forte valeur ajoutée.Aux États-Unis, la baisse des taux d’intérêt est de nature à r<strong>en</strong>dreplus faciles les objectifs de v<strong>en</strong>tes dans ce pays où les volumes sonttoujours prévus <strong>en</strong> croissance alors que les prix devrai<strong>en</strong>t subir unelégère érosion.Malgré ces faits positifs pour son développem<strong>en</strong>t, la BrancheIsolation ne prévoit pas <strong>en</strong> 2003 une croissance notable de son chiffred’affaires, prévu légèrem<strong>en</strong>t supérieur à celui de <strong>2002</strong>.Le résultat d’exploitation <strong>en</strong> léger recul, malgré une amélioration dutaux de marge aux États-Unis, a subi le contre-coup des dégradationsde marge <strong>en</strong> Europe par le jeu d’une concurr<strong>en</strong>ce exacerbéesur les volumes.Par contre, le mainti<strong>en</strong> de ses efforts sur les coûts et la montée <strong>en</strong>puissance des effets de valeur ajoutée par les services techniques,logistiques et commerciaux, seront de nature à favoriser l’évolutionde ses résultats.Néanmoins, les économies faites sur les coûts d’exploitation ont permisà la Branche de préserver la structure relative de son compte d’exploitationet de conserver ainsi la bonne t<strong>en</strong>ue de ses ratios de r<strong>en</strong>tabilité.Par le jeu d’une réduction de ses frais financiers et d’une baissede ses charges exceptionnelles, le résultat net après impôts de laBranche Isolation est supérieur à celui de l’an dernier.R<strong>en</strong>forcem<strong>en</strong>tEn <strong>2002</strong>, la reprise des marchés prévue pour le second semestr<strong>en</strong>’a pas eu lieu. Dans ce contexte, la Branche R<strong>en</strong>forcem<strong>en</strong>t a privilégiéles volumes et la reprise des parts de marchés perdues <strong>en</strong>2001. Saint-Gobain Vetrotex a ainsi pu faire croître son chiffre d’affaires<strong>en</strong> dépit d’une situation de marché <strong>en</strong> bas de cycle. Uneexception, le marché de l’électronique qui s’est maint<strong>en</strong>u à un