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i - saint-gobain en 2002

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50L’évolution du chiffre d’affaires traduit donc ces réalités. S’il décroîtlégèrem<strong>en</strong>t (- 0,4%) à structure réelle, il représ<strong>en</strong>te à structure ettaux de change comparables une nouvelle croissance, de 1,1%,après 1,6% <strong>en</strong> 2001. Cette évolution résulte, pour l’ess<strong>en</strong>tiel, deshausses de prix (+ 1,1%) qui ont pu être constatées dans la plupartdes branches, hausses combinées à une quasi-stabilité des volumesde v<strong>en</strong>te (+ 0,1%) grâce à un redressem<strong>en</strong>t au 4 e trimestre.L’impact de l’effet de change a joué, au contraire, de manière trèsdéfavorable (- 2,9% pour l’<strong>en</strong>semble des monnaies ayant reculéface à l’euro) et explique la baisse de chiffre d’affaires exprimée<strong>en</strong> euros (- 1,8%).Par pôle, le pôle Verre est celui qui a affiché sur l’<strong>en</strong>semble de l’annéela plus forte croissance à structure et taux de change comparable(+ 2,8%) grâce à un bon niveau d’activité, <strong>en</strong> volumes, del’<strong>en</strong>semble de ses composantes. Les Matériaux Haute Performanceà l’inverse, ont subi un ral<strong>en</strong>tissem<strong>en</strong>t sévère de leurs v<strong>en</strong>tes au premiersemestre et l’espoir de reprise sur la seconde partie de l’anné<strong>en</strong>’a pas été confirmé, le deuxième semestre marquant un nouveaurecul, quoique plus modéré. Le pôle Habitat a réalisé, sur la lancéedu premier semestre, une croissance légèrem<strong>en</strong>t supérieureà la moy<strong>en</strong>ne du Groupe (+ 1,3%) grâce à la très bonne t<strong>en</strong>uedu marché de la Construction aux États-Unis pour la BrancheMatériaux de Construction et au développem<strong>en</strong>t de la BrancheDistribution Bâtim<strong>en</strong>t, tant par croissance interne que par acquisitionsde proximité.Les v<strong>en</strong>tes par zone géographique ont marqué une inversion de t<strong>en</strong>dancepar rapport à 2001 dans les deux principales zones d’activitédu Groupe, l’Amérique du Nord et de l’Europe. Fortem<strong>en</strong>tnégative <strong>en</strong> 2001 (- 4,8% <strong>en</strong> volumes) sous l’effet des conséqu<strong>en</strong>cesdu 11 septembre et du ral<strong>en</strong>tissem<strong>en</strong>t, au début de l’été,des secteurs industriels, l’Amérique du Nord s’est redressée <strong>en</strong> <strong>2002</strong>et a apporté une contribution <strong>en</strong> volume positive (+ 1,5%).L’Europe, au contraire, qui avait résisté l’année dernière <strong>en</strong> ne subissantqu’un léger repli, marque un net recul <strong>en</strong> volumes, de - 1,3%,sur l’<strong>en</strong>semble de l’année, conséqu<strong>en</strong>ce du ral<strong>en</strong>tissem<strong>en</strong>t d’activitéqui a frappé cette zone. Au total, la répartition des v<strong>en</strong>tes a étéla suivante : France 30%, autres pays d’Europe 41,5%, Amériquedu Nord 21,5% et reste du monde 7%.Le résultat d’exploitation, <strong>en</strong> baisse de 3,7% à structure réelle,représ<strong>en</strong>te une bonne résistance à structure et taux de changecomparables avec une légère progression de 0,2%. Le taux demarge opérationnel, qui s’établit à 8,5%, est toutefois <strong>en</strong> recul parrapport à celui de 2001 (8,8%). Le principal facteur de ce reculprovi<strong>en</strong>t des activités industrielles, ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t de la dégradationde l’activité des Matériaux Haute Performance. La r<strong>en</strong>tabilitédu pôle Verre s’est <strong>en</strong> effet légèrem<strong>en</strong>t érodée <strong>en</strong> raisondu recul des prix de v<strong>en</strong>te dans les branches Vitrage et Isolation-R<strong>en</strong>forcem<strong>en</strong>t et, surtout, les difficultés conjoncturelles r<strong>en</strong>contréespar les Matériaux Haute Performance ont fait nettem<strong>en</strong>treculer (- 37,8%) le résultat opérationnel de ce pôle. Des comparaisonsde semestre à semestre, d’une année sur l’autre, montr<strong>en</strong>ttoutefois une légère amélioration de la marge d’exploitationau deuxième semestre : le taux global Groupe (8,6%) a retrouvécelui du deuxième semestre 2001. Hors Distribution, il luiest même supérieur (10,4% contre 10,2%). De son côté, laDistribution Bâtim<strong>en</strong>t, une fois neutralisé le facteur exceptionnelde l’apport de la distribution Canalisation, améliore s<strong>en</strong>siblem<strong>en</strong>tsa marge sur l’<strong>en</strong>semble de l’année, <strong>en</strong> passant de 4,5% à 4,9%.Par zone géographique, c’est l’Amérique du Nord qui a améliorésa r<strong>en</strong>tabilité sur l’année <strong>en</strong> faisant progresser sa marge opérationnellede 8,1% à 8,6%. L’Amérique Latine et l’Asie se situ<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>tsur une p<strong>en</strong>te de rattrapage du niveau de 2001. C’est <strong>en</strong>Europe que s’est produite au contraire une érosion des marges, àun moindre degré <strong>en</strong> France, mais plus marquée pour les pays« Autres Europe », <strong>en</strong> Allemagne, qui tire les performances vers lebas, le Royaume-Uni et l’Espagne progressant pour leur part.Cette bonne résistance globale du résultat d’exploitation s’expliquepar les efforts faits sur les prix et les volumes, mais aussipar la poursuite des actions d’amélioration des coûts. La combinaisond’une diminution des effectifs de - 1,5% pour l’<strong>en</strong>sembledu Groupe et d’une légère progression des volumes a<strong>en</strong>traîné une augm<strong>en</strong>tation de productivité de 2,7%, supérieureà celle de 2001 (+ 1,8%).D’autres facteurs contribu<strong>en</strong>t à l’amélioration des résultats : la charg<strong>en</strong>ette de financem<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> baisse de 16,4%, ce qui améliore de façonsignificative leur ratio de couverture par le résultat d’exploitation ;l’<strong>en</strong>dettem<strong>en</strong>t net, à nouveau à la baisse pour la troisième annéeconsécutive. Il s’établit à 7 milliards d’euros au 31 décembre <strong>2002</strong>,<strong>en</strong> recul de 10% par rapport au 31 décembre 2001. Le ratio surfonds propres, malgré la pénalisation des effets de change sur cesderniers, s’améliore égalem<strong>en</strong>t, pour passer de 61 à 59%.Ce mouvem<strong>en</strong>t de dés<strong>en</strong>dettem<strong>en</strong>t a une double origine. D’abordla poursuite d’une génération d’autofinancem<strong>en</strong>t libre élevé.L’autofinancem<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> baisse de 2%, s’est monté à 2 673 M€ aprèscharge d’impôts sur plus-values de cession et après la comptabilisationau cours de l’exercice d’une charge au titres des « litigesamiante » de 104 M€ avant impôt.

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