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i - saint-gobain en 2002

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48L’économie britannique a particulièrem<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> résisté au ral<strong>en</strong>tissem<strong>en</strong>téconomique mondial. Elle doit sa performance à la vigueur de laconsommation des ménages. Ceux-ci ont puisé dans leur épargne pourconsommer et aussi pour reconstituer leur patrimoine, s’<strong>en</strong>dettant massivem<strong>en</strong>tpour acquérir des bi<strong>en</strong>s immobiliers. Dans ce secteur, le risqued’éclatem<strong>en</strong>t d’une bulle des prix (<strong>en</strong> hausse moy<strong>en</strong>ne de +30% surl’année) n’est pas écarté. La demande finale britannique a égalem<strong>en</strong>tété sout<strong>en</strong>ue par des dép<strong>en</strong>ses publiques d’investissem<strong>en</strong>t et deconsommation <strong>en</strong> forte augm<strong>en</strong>tation. Du côté de l’offre, la bonneactivité dans les services a comp<strong>en</strong>sé le nouveau recul de l’industrie,pénalisée à l’export par le fort niveau de la Livre Sterling.Au Japon, l’économie, confrontée à d’importants déséquilibres internes,est restée <strong>en</strong>gluée dans la récession. Le rebond des exportationsde début d’année a fait long feu. L’ajustem<strong>en</strong>t à la baisse du prix desactifs s’est poursuivi. Au total de l’année, le sursaut de la consommationprivée interv<strong>en</strong>u au troisième trimestre, n’a pas comp<strong>en</strong>sé la fortecontraction de l’investissem<strong>en</strong>t.Dans les pays émerg<strong>en</strong>ts, la croissance a été très sout<strong>en</strong>ue <strong>en</strong> Asie,fléchissant légèrem<strong>en</strong>t au deuxième semestre avec le tassem<strong>en</strong>t desexportations. Une m<strong>en</strong>tion spéciale va à la Chine dont la vigoureuseexpansion s’est poursuivie et a stimulé le commerce intra-asiatique.En Amérique Latine, le Brésil a maint<strong>en</strong>u un équilibre fragile. Le glissem<strong>en</strong>t(maîtrisé) du réal a pesé sur la dette publique. En Arg<strong>en</strong>tine,la dépression est restée profonde. Au V<strong>en</strong>ezuela, la crise liée au pétroles’est exacerbée.En Europe de l’Est, l’activité est restée favorablem<strong>en</strong>t ori<strong>en</strong>tée. La croissancea redémarré l<strong>en</strong>tem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> Pologne, à partir du point bas dupremier trimestre. En République Tchèque et <strong>en</strong> Hongrie, elle a été affectéepar les inondations de l’été. Au total, la demande intérieure des paysd’Europe de l’Est est restée vigoureuse, ce qui, au passage, a contribuéà dégrader la balance commerciale de la zone.Le non-résid<strong>en</strong>tiel a été affecté par la chute du marché des bureaux,retombé à son niveau de 2000, mais les mises <strong>en</strong> chantier de bâtim<strong>en</strong>tsindustriels et de commerces ont connu, à partir du printemps, une fragilestabilisation, après leur vif repli de début d’année.En Allemagne, le recul du secteur s’est poursuivi mais le redressem<strong>en</strong>tdes permis de construire des logem<strong>en</strong>ts, amorcé <strong>en</strong> fin dedeuxième semestre, laisse espérer au moins un ral<strong>en</strong>tissem<strong>en</strong>t dela dégradation, malgré les coupes budgétaires prévues <strong>en</strong> 2003 surce secteur.Aux États-Unis, la baisse des taux hypothécaires (dev<strong>en</strong>us négatifs <strong>en</strong>termes réels) et les facilités de r<strong>en</strong>égociation des prêts immobiliers ontsout<strong>en</strong>u l’investissem<strong>en</strong>t logem<strong>en</strong>t des ménages (+ 3,4% <strong>en</strong> volume)portant les mises <strong>en</strong> chantier à des niveaux record. L’investissem<strong>en</strong>timmobilier des administrations publiques a égalem<strong>en</strong>t crû (+ 4,7%<strong>en</strong> volume) mais le secteur de la construction résid<strong>en</strong>tielle a subi unesévère contraction (-16,7% <strong>en</strong> volume) consécutive à la mauvaise santéfinancière des <strong>en</strong>treprises.AUTOMOBILEAvec 14,4 millions de voitures v<strong>en</strong>dues <strong>en</strong> <strong>2002</strong>, le marché automobileeuropé<strong>en</strong> a égalem<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> résisté cette année, limitant son reculà 2,9% (après +0,6 <strong>en</strong> 2001).L’Allemagne, principal marché de la zone, a décliné (- 2,6% <strong>en</strong> <strong>2002</strong>)pour la troisième année consécutive.En France, malgré le repli de - 4,5% affiché sur 2001, meilleure annéedepuis 10 ans, le niveau absolu des immatriculations a été excell<strong>en</strong>t(2 145 000 voitures v<strong>en</strong>dues).L’Italie, touchée par les déboires du Groupe Fiat, a dû mettre <strong>en</strong> placedes mesures incitatives qui ont sout<strong>en</strong>u le marché p<strong>en</strong>dant tout ledeuxième semestre. L’année se termine avec un recul de 6,2%.CONSTRUCTIONPour l’<strong>en</strong>semble de la zone euro, l’activité du secteur construction a poursuivisa correction amorcée fin 2001. Sur un an, à la fin du troisième trimestre2001, l’indice de la production du secteur s’est contracté de 2,1%.En France, l’activité du secteur s’est faiblem<strong>en</strong>t tassée. Dans le résid<strong>en</strong>tiel,l’investissem<strong>en</strong>t logem<strong>en</strong>t des ménages a continué à bi<strong>en</strong> résister. Lesmises <strong>en</strong> chantier de logem<strong>en</strong>ts ont atteint 303.000 unités l’année dernière,le logem<strong>en</strong>t collectif et la maison individuelle progressant tousdeux au même rythme (+ 0,6%).Aux États-Unis, les immatriculations auront reculé de -3,8% <strong>en</strong> <strong>2002</strong>.La politique de prêts à taux zéro suivie par les constructeurs a largem<strong>en</strong>tstimulé le marché.ÉLECTRONIQUEEn <strong>2002</strong>, le marché mondial des semi-conducteurs n’a pas r<strong>en</strong>ouéavec la croissance. Il a crû de 1,3% <strong>en</strong> v<strong>en</strong>tes, mais après une rechutede 32% <strong>en</strong> 2001. De surcroît, les niveaux de prix sont restés très bas.Par région, c’est <strong>en</strong>core l’Asie-Pacifique (37,5% des v<strong>en</strong>tes mondiales)qui a maint<strong>en</strong>u une certaine progression.

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