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i - saint-gobain en 2002

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SAINT-GOBAIN RAPPORT SUR L’EXERCICE <strong>2002</strong>47III - RAPPORT D’ACTIVITÉ SUR L’EXERCICE <strong>2002</strong>CONJONCTURE ET MARCHÉSUNE REPRISE MONDIALE MODESTE…ET ENCORE ATTENDUE EN EUROPEEn <strong>2002</strong>, la reprise de l’économie mondiale a été modeste, bridée parles incertitudes géostratégiques et la crise internationale de financem<strong>en</strong>t.Aux États-Unis, la réaccélération de l’activité économique a été chaotique.Le nouvel assouplissem<strong>en</strong>t de la politique monétaire (avec destaux fédéraux ram<strong>en</strong>és à 1,25% <strong>en</strong> fin d’année), associé à une politiquebudgétaire très expansionniste, a sout<strong>en</strong>u le pouvoir d’achat des ménages,leur permettant tout à la fois d’accroître leurs dép<strong>en</strong>ses de consommationet de reconstituer un patrimoine fortem<strong>en</strong>t écorné par la criseboursière <strong>en</strong> r<strong>en</strong>égociant leurs crédits immobiliers.Mais la situation financière des <strong>en</strong>treprises est restée dégradée (<strong>en</strong>dettem<strong>en</strong>tfort, marges d’exploitation insuffisantes) et leur investissem<strong>en</strong>ta continué à globalem<strong>en</strong>t se contracter, se repr<strong>en</strong>ant à peine <strong>en</strong> fin d’année.Au total, le produit intérieur brut américain a crû de 2,4% <strong>en</strong> <strong>2002</strong>(après 0,3% <strong>en</strong> 2001).En Europe, la reprise molle interv<strong>en</strong>ue au premier semestre de l’annéeavec le mouvem<strong>en</strong>t de restockage, ne s’est pas raffermie audeuxième semestre. Comme aux États-Unis, la consommation desménages est restée le principal moteur de la demande, mais la productionindustrielle a plafonné, l’investissem<strong>en</strong>t s’est contracté et l’emploia stagné. L’euro s’est vivem<strong>en</strong>t apprécié face au dollar.qu’<strong>en</strong> fin d’année. L’activité manufacturière, sout<strong>en</strong>ue un temps parun rebond de la demande externe, n’a pas confirmé, et l’investissem<strong>en</strong>ta continué de reculer. En fin d’année néanmoins, les signaux sont unpeu plus positifs, annonçant un mieux <strong>en</strong> 2003. La correction à la baissede l’activité dans le secteur construction semble s’achever, si l’on <strong>en</strong> jugepar le redressem<strong>en</strong>t réc<strong>en</strong>t des permis de construire de logem<strong>en</strong>ts.En France, la croissance économique qui avait rebondi <strong>en</strong> début d’année,grâce au restockage et au redémarrage des exportations, a ral<strong>en</strong>ti autroisième trimestre. Là <strong>en</strong>core, c’est la consommation des ménages, sout<strong>en</strong>uepar la baisse de l’impôt sur le rev<strong>en</strong>u, la relative stabilité de l’emploiet la modération de l’inflation, qui a été le moteur de la croissance.Mais toutes les composantes de l’investissem<strong>en</strong>t se sont contractées :le recul a atteint 11% pour les dép<strong>en</strong>ses d’équipem<strong>en</strong>t productif. Maisselon les industriels, elles devrai<strong>en</strong>t repartir <strong>en</strong> 2003 (+ 9% att<strong>en</strong>dus).L’Italie s’est installée dans une situation de quasi-stagflation, le PIBn’ayant augm<strong>en</strong>té que de 0,4% sur l’année. En <strong>2002</strong>, la consommationprivée a été particulièrem<strong>en</strong>t médiocre (+0,4%), l’inflation amputantle pouvoir d’achat et le marché du travail continuant à se replier.Quant à l’investissem<strong>en</strong>t, il n’a comm<strong>en</strong>cé à rebondir qu’au troisièmetrimestre <strong>2002</strong>, sous l’influ<strong>en</strong>ce des effets de la loi Tremonti bis (détaxationdes bénéfices réinvestis).Au sein de la zone euro, l’Allemagne a de nouveau tiré la performanceglobale vers le bas. Le repli de l’emploi, la hausse du taux de chômageet l’austérité budgétaire n’ont pas <strong>en</strong>couragé les ménages à dép<strong>en</strong>seret la consommation privé n’a comm<strong>en</strong>cé à redémarrer timidem<strong>en</strong>tL’Espagne a, cette année <strong>en</strong>core, <strong>en</strong>registré une des croissances lesplus élevées de la zone, malgré le ral<strong>en</strong>tissem<strong>en</strong>t de la consommationprivée <strong>en</strong> fin de période.

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