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44Dans la Branche Isolation, ces émissions sont suivies depuis unequinzaine d’années. La substitution de certains encollages a permisd’obtenir des résultats significatifs.L’ inventaire général, lancé dans Branche Abrasifs, de tous les produitsqui entrent dans ses établissements et de l’évolution de leurscomposants au cours du processus de fabrication, a notammentpour but de connaître plus précisément les émissions de COV. C’estune première étape avant la possible réduction de ces rejets.Dans la Branche Canalisation, des actions ont été menées récemmentou sont en cours pour réduire les COV :- remplacement de revêtements par des produits sans solvant ;- captation et traitement des émissions par oxydation thermique.E. LA GESTION DES DÉCHETS DE PRODUCTION1. Quelques déchets toxiques éliminéspar les filières agrééesLes déchets résultant de la combustion et de la fusion du verre - dessulfates ou des métaux lourds - sont récupérés au pied des régénérateursou dans les carnaux des fours et par les filtres à poussières.D’un volume modeste, ils sont éliminés par les filières agréées avecles déchets de peintures, de solvants, d’huiles usées…2. Des déchets banals de mieux en mieux valorisésLes co-produits et les rebuts de production sont en grande partieréintégrés dans le processus de fabrication, sans grande difficulté,puisque le verre comme la fonte ou l’argile sont desmatériaux recyclables.Les efforts en ce sens se poursuivront dans l’ensemble du Groupedans les prochaines années, en s’appuyant sur les diverses expériencesacquises dans ce domaine.5. Les poussièresLe Groupe poursuit aussi une démarche active de réduction desémissions de poussières. Il a notamment décidé, pour ses activitésverrières, de prendre pour référence la nouvelle normefrançaise (projet « arrêté Verre » pour lequel le Conseil Supérieurdes Installations Classées a émis un avis favorable le 18 décembre2002) et, quand cela est possible, de l’adapter aux contraintesspécifiques des différents établissements de Saint-Gobaindans le monde.6. Métaux lourds et autres substances faisant l’objet d’unsuivi particulierLes autres substances dangereuses émises par le Groupe, dont lesmétaux lourds issus des impuretés contenues dans les matières premières,sont peu abondantes mais font également l’objet d’une surveillanceen cours de généralisation. Les poussières contenues dansles filtres, qui contiennent parfois des traces de métaux toxiques,sont de plus en plus recyclées dans les fours ou valorisées dans desfilières adaptées. Seuls les déchets ultimes, non recyclables, sontmis en décharge.Les résidus qui ne sont pas recyclés en interne sont valorisés enexterne de façon variée : les déchets de laine de verre sont ajoutésà la brique pour renforcer ses propriétés mécaniques, lessables usés sont utilisés par les cimenteries, les laitiers de hautsfourneauxou de cubilots constituent des remblais pour les travauxpublics, le PVC sert pour des plastiques de seconde qualité, les filsde verre renforcent des céramiques ou des thermo-plastiquesmoins performants…Dans le cadre de la réduction de ses coûts d’achats, le Groupe prévoitde signer un accord cadre avec un spécialiste du secteur pourrationaliser la gestion de ses déchets en Allemagne et en Franceet réduire, dans la mesure du possible, leur production à la source.S’il est efficace, ce contrat sera reproduit dans les autres pays.Valorisation et élimination des déchets en France (617 milliers de tonnes)CET : Centre d’Enfouissement Technique, classé selon la dangerosité desdéchets (1 : grande, 2 : moyenne/ordures ménagères, 3 : faible)
SAINT-GOBAIN RAPPORT SUR L’EXERCICE 200245Aux États-Unis, un programme a démarré au printemps 2002 pourle recyclage des rebuts de production, soit sur le site même où ilsont été fabriqués, soit dans une autre filiale du Groupe située àproximité, soit dans une société extérieure. Ce projet vise à la foisune meilleure efficacité économique (réduction des coûts de miseen décharge, valorisation des sous-produits…) et une meilleure performanceenvironnementale. Différents groupes de travail ont étécréés et 17 types de déchets susceptibles d’être mieux valorisés ontété identifiés. L’organisation de cette démarche au niveau nationalpermettra de dégager un maximum de synergies entre les branchesreprésentées dans le pays, puis d’en tirer des enseignements globauxpour le Groupe.3. Les déchetteries Point.P : un service environnemental130 agences Point.P sont équipées de déchetteries permettant derecueillir tous les types de déchets : éléments inertes, emballages,déchets industriels banals et déchets toxiques. Ce service permetaux artisans de résoudre un problème souvent difficile pour eux :l’élimination des déchets en fin de chantier. Il réalise aujourd’huiun chiffre d’affaires de 3,5 millions d’euros.F. LES NUISANCES SONORES ET OLFACTIVESSi certains procédés bruyants nécessitent des dispositions constructivessur les lignes de production et des équipements de protectionindividuelle pour les opérateurs, les nuisances sonores etolfactives des établissements du Groupe vis-à-vis du voisinage sontpeu importantes.G. LA RÉHABILITATION DES SITES DÉSAFFECTÉSLes usines désaffectées qui ont contenu de l’amiante ont été décontaminées,deux d’entre elles ont été rasées. En France, des arrêtésde servitude ont été pris par les autorités locales ou sont en coursd’instruction, afin d’assurer de façon pérenne l’information des tiersintéressés par ces terrains et de définir les prescriptions techniqueséventuellement utiles en cas de réutilisation des sols.
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44Dans la Branche Isolation, ces émissions sont suivies depuis unequinzaine d’années. La substitution de certains <strong>en</strong>collages a permisd’obt<strong>en</strong>ir des résultats significatifs.L’ inv<strong>en</strong>taire général, lancé dans Branche Abrasifs, de tous les produitsqui <strong>en</strong>tr<strong>en</strong>t dans ses établissem<strong>en</strong>ts et de l’évolution de leurscomposants au cours du processus de fabrication, a notamm<strong>en</strong>tpour but de connaître plus précisém<strong>en</strong>t les émissions de COV. C’estune première étape avant la possible réduction de ces rejets.Dans la Branche Canalisation, des actions ont été m<strong>en</strong>ées récemm<strong>en</strong>tou sont <strong>en</strong> cours pour réduire les COV :- remplacem<strong>en</strong>t de revêtem<strong>en</strong>ts par des produits sans solvant ;- captation et traitem<strong>en</strong>t des émissions par oxydation thermique.E. LA GESTION DES DÉCHETS DE PRODUCTION1. Quelques déchets toxiques éliminéspar les filières agrééesLes déchets résultant de la combustion et de la fusion du verre - dessulfates ou des métaux lourds - sont récupérés au pied des régénérateursou dans les carnaux des fours et par les filtres à poussières.D’un volume modeste, ils sont éliminés par les filières agréées avecles déchets de peintures, de solvants, d’huiles usées…2. Des déchets banals de mieux <strong>en</strong> mieux valorisésLes co-produits et les rebuts de production sont <strong>en</strong> grande partieréintégrés dans le processus de fabrication, sans grande difficulté,puisque le verre comme la fonte ou l’argile sont desmatériaux recyclables.Les efforts <strong>en</strong> ce s<strong>en</strong>s se poursuivront dans l’<strong>en</strong>semble du Groupedans les prochaines années, <strong>en</strong> s’appuyant sur les diverses expéri<strong>en</strong>cesacquises dans ce domaine.5. Les poussièresLe Groupe poursuit aussi une démarche active de réduction desémissions de poussières. Il a notamm<strong>en</strong>t décidé, pour ses activitésverrières, de pr<strong>en</strong>dre pour référ<strong>en</strong>ce la nouvelle normefrançaise (projet « arrêté Verre » pour lequel le Conseil Supérieurdes Installations Classées a émis un avis favorable le 18 décembre<strong>2002</strong>) et, quand cela est possible, de l’adapter aux contraintesspécifiques des différ<strong>en</strong>ts établissem<strong>en</strong>ts de Saint-Gobaindans le monde.6. Métaux lourds et autres substances faisant l’objet d’unsuivi particulierLes autres substances dangereuses émises par le Groupe, dont lesmétaux lourds issus des impuretés cont<strong>en</strong>ues dans les matières premières,sont peu abondantes mais font égalem<strong>en</strong>t l’objet d’une surveillance<strong>en</strong> cours de généralisation. Les poussières cont<strong>en</strong>ues dansles filtres, qui conti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t parfois des traces de métaux toxiques,sont de plus <strong>en</strong> plus recyclées dans les fours ou valorisées dans desfilières adaptées. Seuls les déchets ultimes, non recyclables, sontmis <strong>en</strong> décharge.Les résidus qui ne sont pas recyclés <strong>en</strong> interne sont valorisés <strong>en</strong>externe de façon variée : les déchets de laine de verre sont ajoutésà la brique pour r<strong>en</strong>forcer ses propriétés mécaniques, lessables usés sont utilisés par les cim<strong>en</strong>teries, les laitiers de hautsfourneauxou de cubilots constitu<strong>en</strong>t des remblais pour les travauxpublics, le PVC sert pour des plastiques de seconde qualité, les filsde verre r<strong>en</strong>forc<strong>en</strong>t des céramiques ou des thermo-plastiquesmoins performants…Dans le cadre de la réduction de ses coûts d’achats, le Groupe prévoitde signer un accord cadre avec un spécialiste du secteur pourrationaliser la gestion de ses déchets <strong>en</strong> Allemagne et <strong>en</strong> Franceet réduire, dans la mesure du possible, leur production à la source.S’il est efficace, ce contrat sera reproduit dans les autres pays.Valorisation et élimination des déchets <strong>en</strong> France (617 milliers de tonnes)CET : C<strong>en</strong>tre d’Enfouissem<strong>en</strong>t Technique, classé selon la dangerosité desdéchets (1 : grande, 2 : moy<strong>en</strong>ne/ordures ménagères, 3 : faible)