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36L’essentiel de la pollution générée par les filiales du Groupe vientdes procédés de fusion nécessaires à la fabrication de verre, detuyaux en fonte ductile, de divers matériaux de construction et decertaines céramiques industrielles. Ces procédés, reposant sur desfours dont la température dépasse les 1500°C sont consommateursd’énergie et émettent du dioxyde de carbone (CO 2 ) et d’autresrejets atmosphériques comme les oxydes d’azote (NOx) et les oxydesde soufre (SOx).Ces responsables de branches et de délégations forment, avec laDirection EHS de la Compagnie, un comité qui se réunit deux fois paran pour aborder des sujets d’intérêt général et partager leurs expériences.Eux-mêmes organisent des réunions sur les mêmes thèmesavec leur propre réseau de correspondants, en y invitant le DirecteurEHS du Groupe. Comme dans le domaine opérationnel, cette organisationmatricielle permet d’associer proximité des métiers, adaptationaux spécificités nationales et cohérence d’ensemble.Le tiers du chiffre d’affaires du Groupe est réalisé dans la distributionde matériaux de construction, un métier d’hommes et de servicesqui présente très peu de danger pour l’environnement, maispour lequel la sécurité et les conditions de travail constituent desenjeux particulièrement importants.B. DES OBJECTIFS GLOBAUX, DÉCLINÉS AU NIVEAU LOCALDans ses Principes de comportement et d’action (voir pages 24à 25), le Groupe demande à ses filiales de « s’inscrire dans unedémarche active de protection de l’environnement » et de « prendreles mesures nécessaires pour assurer la meilleure protectionpossible de la santé et de la sécurité dans le milieu de travail », tantpour les salariés que pour les sous-traitants du Groupe.De ces principes découlent des objectifs concrets en matière d’environnement,d’hygiène et de sécurité, fixés par les branches, lesdélégations et les sociétés elles-mêmes dans une logique de progrèsrégulier, compte-tenu de leurs contraintes spécifiques.C. LES MOYENS MIS EN ŒUVREDes moyens matériels et humains spécifiques ont été mis en placepour atteindre ces objectifs.1. Une filière dédiéeL’Environnement, l’Hygiène et la Sécurité (EHS) forment, au sein duGroupe, une filière spécifique reproduisant l’organisation matriciellede Saint-Gobain et coordonnée par une Direction centrale, rattachéeà la Direction Générale.Dans chaque Branche, selon sa taille et son organisation, une ouplusieurs personnes sont chargées de décliner et d’adapter la politiqueEHS aux contraintes spécifiques de l’activité. Ces responsablesont généralement eux-mêmes des correspondants dans les sociétésde leur Branche ; dans chaque Délégation Générale, un interlocuteurest également désigné pour coordonner localement lesactions EHS du Groupe et des branches.Une fois par an ont lieu les « Diamants de la santé-sécurité » : les unitésqui affichent les meilleurs résultats dans le domaine de la santéet de la sécurité sont récompensées et font part aux autres de leurs« bonnes pratiques » ; les sociétés qui ont obtenu les moins bons résultatsau cours de l’année précédente doivent en expliquer les raisons,et présenter leurs objectifs pour l’avenir. Ce palmarès est à la fois unfacteur d’émulation et l’occasion d’un échange bénéfique pour tous.2. Un investissement en Recherche et DéveloppementSaint-Gobain dispose de deux structures qui contribuent égalementà l’amélioration des performances environnementales du Groupe :- Saint-Gobain Conceptions Verrières, dont l’une des missions, dansle cadre de la conception des fours est d’améliorer les performancesenvironnementales des procédés de fabrication du verre.Deux sujets, notamment, font l’objet de travaux approfondis : ledéveloppement d’outils de modélisation mathématique pour laréduction des oxydes d’azote (NOx) et l’approfondissement destechniques pour économiser l’énergie et réduire les émissionsde dioxyde de carbone (CO 2 ) ;- les équipes de Recherche & Développement, regroupées dans16 centres de recherche et une centaine d’unités de développementqui travaillent notamment sur des problématiques liées àl’environnement.En 2002, les dépenses de recherche directement liées à des préoccupationsenvironnementales ont représenté 11 millions d’euros.Cette somme constitue la première étape de l’investissement globalde Recherche & Développement. Chacun des projets ainsi financésse poursuit par un ou plusieurs programmes de développementréalisés au niveau des branches, qui nécessitent des fonds au moinstrois fois aussi importants.3. Des outils spécifiques• Les outils mis à la disposition des établissementsLa Direction EHS du Groupe a élaboré un certains nombre d’outilsqu’elle met à la disposition des établissements pour les aiderà mettre en place leurs propres actions, en cohérence avec ladémarche du Groupe.

SAINT-GOBAIN RAPPORT SUR L’EXERCICE 200237Découlant des Principes d’action et de comportement du Groupe,un « référentiel EHS » expose la démarche proposée par Saint-Gobain en expliquant de façon concrète comment la direction dechaque site procède pour s’organiser et s’inscrire dans une logiqued’amélioration continue : définition d’une politique adaptée et d’objectifsconcrets, information et formation du personnel, et contrôlede l’efficacité des opérations réalisées.L’auto-diagnostic est le second outil proposé par le Groupe. Il estcomposé d’une liste détaillée de questions et d’un barème d’évaluationet permet aux directeurs d’établissement d’évaluer euxmêmesla situation de leur site sur différents critères. Il leur fournitégalement des informations réglementaires et techniques, et dessuggestions d’actions d’amélioration.Enfin, le Groupe recommande cinq méthodes d’évaluation desrisques au poste de travail : dans le cadre du reporting, chaquesociété indique quelle méthode elle utilise, de façon à apprécier,dans un premier temps, la généralisation de l’analyse des risques auposte de travail dans l’ensemble du Groupe.4. Les moyens financiers destinés à la protectionde l’environnementS’agissant des moyens financiers affectés à la protection de l’environnement,les investissements ont augmenté de 33% depuis deuxans et atteignent 70 millions d’euros en 2002. Ils couvrent quatretypes de dépenses :- les investissements de protection (équipement de protectioncontre le bruit, dépoussiéreur, station d’épuration, mur coupe-feu,aire de stockage des déchets…) ;- les investissements de recyclage (installation permettant le recyclage dematières premières, de rebuts de production, d’eau, de calories…) ;- les investissements d’économie (équipement contribuant à diminuerla consommation de matières premières ou d’énergie, mesuresprimaires…) ;- les dépenses de Recherche & Développement destinées àl’amélioration du cycle de vie du produit.Investissements liés à l’environnement en 2002 par pôle(en millions d’euros)• Les audits et la remontée d’informationsLes audits d’hygiène et de sécurité constituent un outil d’évaluationexterne indispensable pour obtenir un diagnostic fiable. La tailledu Groupe lui permet de faire auditer les sites par des équipes quisont extérieures à la société concernée, mais sont sensibilisées àl’approche EHS de Saint-Gobain. Ces audits ont lieu à l’initiative desbranches et des unités opérationnelles mais aussi, dans certains cas,sur décision de la Compagnie. Le Groupe a formé en interne unecentaine d’auditeurs hygiène et sécurité, à qui sont fournis deux« guides d’audit » très précis, l’un pour l’Hygiène, l’autre pour laSécurité. Chaque auditeur effectue en moyenne deux à trois auditspar an dans différentes sociétés du Groupe.Un « guide d’audit » Environnement a également été réalisé et desauditeurs sont en train d’être formés sur ce troisième sujet. Ainsi,dès 2003, des audits globaux Environnement, Hygiène et Sécuritépourront être réalisés.Les charges liées à l’environnement ont augmenté de 14% depuis2000 et s’établissent à 142 millions d’euros. Elles intègrent lessalaires de toutes les personnes travaillant pour l’environnement, lesfrais de formation, les dotations aux amortissements, les assuranceset garanties, les provisions pour risques environnementaux et toutesautres charges liées à l’environnement.Charges liées à l’environnement en 2002 par pôle(en millions d’euros)Ces audits réguliers constituent des étapes indispensables pourmesurer les progrès de chaque site et fournissent une remontéed’informations approfondie au niveau des branches, des délégationset de la Compagnie, sur la situation d’un établissement à unmoment précis. Le reporting, mensuel dans le domaine de la sécurité,annuel dans les domaines de l’hygiène et de l’environnement,permet de mesurer les progrès de la démarche et d’avoir une vueglobale des résultats au niveau du Groupe.

36L’ess<strong>en</strong>tiel de la pollution générée par les filiales du Groupe vi<strong>en</strong>tdes procédés de fusion nécessaires à la fabrication de verre, detuyaux <strong>en</strong> fonte ductile, de divers matériaux de construction et decertaines céramiques industrielles. Ces procédés, reposant sur desfours dont la température dépasse les 1500°C sont consommateursd’énergie et émett<strong>en</strong>t du dioxyde de carbone (CO 2 ) et d’autresrejets atmosphériques comme les oxydes d’azote (NOx) et les oxydesde soufre (SOx).Ces responsables de branches et de délégations form<strong>en</strong>t, avec laDirection EHS de la Compagnie, un comité qui se réunit deux fois paran pour aborder des sujets d’intérêt général et partager leurs expéri<strong>en</strong>ces.Eux-mêmes organis<strong>en</strong>t des réunions sur les mêmes thèmesavec leur propre réseau de correspondants, <strong>en</strong> y invitant le DirecteurEHS du Groupe. Comme dans le domaine opérationnel, cette organisationmatricielle permet d’associer proximité des métiers, adaptationaux spécificités nationales et cohér<strong>en</strong>ce d’<strong>en</strong>semble.Le tiers du chiffre d’affaires du Groupe est réalisé dans la distributionde matériaux de construction, un métier d’hommes et de servicesqui prés<strong>en</strong>te très peu de danger pour l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t, maispour lequel la sécurité et les conditions de travail constitu<strong>en</strong>t des<strong>en</strong>jeux particulièrem<strong>en</strong>t importants.B. DES OBJECTIFS GLOBAUX, DÉCLINÉS AU NIVEAU LOCALDans ses Principes de comportem<strong>en</strong>t et d’action (voir pages 24à 25), le Groupe demande à ses filiales de « s’inscrire dans unedémarche active de protection de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t » et de « pr<strong>en</strong>dreles mesures nécessaires pour assurer la meilleure protectionpossible de la santé et de la sécurité dans le milieu de travail », tantpour les salariés que pour les sous-traitants du Groupe.De ces principes découl<strong>en</strong>t des objectifs concrets <strong>en</strong> matière d’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t,d’hygiène et de sécurité, fixés par les branches, lesdélégations et les sociétés elles-mêmes dans une logique de progrèsrégulier, compte-t<strong>en</strong>u de leurs contraintes spécifiques.C. LES MOYENS MIS EN ŒUVREDes moy<strong>en</strong>s matériels et humains spécifiques ont été mis <strong>en</strong> placepour atteindre ces objectifs.1. Une filière dédiéeL’Environnem<strong>en</strong>t, l’Hygiène et la Sécurité (EHS) form<strong>en</strong>t, au sein duGroupe, une filière spécifique reproduisant l’organisation matriciellede Saint-Gobain et coordonnée par une Direction c<strong>en</strong>trale, rattachéeà la Direction Générale.Dans chaque Branche, selon sa taille et son organisation, une ouplusieurs personnes sont chargées de décliner et d’adapter la politiqueEHS aux contraintes spécifiques de l’activité. Ces responsablesont généralem<strong>en</strong>t eux-mêmes des correspondants dans les sociétésde leur Branche ; dans chaque Délégation Générale, un interlocuteurest égalem<strong>en</strong>t désigné pour coordonner localem<strong>en</strong>t lesactions EHS du Groupe et des branches.Une fois par an ont lieu les « Diamants de la santé-sécurité » : les unitésqui affich<strong>en</strong>t les meilleurs résultats dans le domaine de la santéet de la sécurité sont récomp<strong>en</strong>sées et font part aux autres de leurs« bonnes pratiques » ; les sociétés qui ont obt<strong>en</strong>u les moins bons résultatsau cours de l’année précéd<strong>en</strong>te doiv<strong>en</strong>t <strong>en</strong> expliquer les raisons,et prés<strong>en</strong>ter leurs objectifs pour l’av<strong>en</strong>ir. Ce palmarès est à la fois unfacteur d’émulation et l’occasion d’un échange bénéfique pour tous.2. Un investissem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> Recherche et Développem<strong>en</strong>tSaint-Gobain dispose de deux structures qui contribu<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>tà l’amélioration des performances <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tales du Groupe :- Saint-Gobain Conceptions Verrières, dont l’une des missions, dansle cadre de la conception des fours est d’améliorer les performances<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tales des procédés de fabrication du verre.Deux sujets, notamm<strong>en</strong>t, font l’objet de travaux approfondis : ledéveloppem<strong>en</strong>t d’outils de modélisation mathématique pour laréduction des oxydes d’azote (NOx) et l’approfondissem<strong>en</strong>t destechniques pour économiser l’énergie et réduire les émissionsde dioxyde de carbone (CO 2 ) ;- les équipes de Recherche & Développem<strong>en</strong>t, regroupées dans16 c<strong>en</strong>tres de recherche et une c<strong>en</strong>taine d’unités de développem<strong>en</strong>tqui travaill<strong>en</strong>t notamm<strong>en</strong>t sur des problématiques liées àl’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t.En <strong>2002</strong>, les dép<strong>en</strong>ses de recherche directem<strong>en</strong>t liées à des préoccupations<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tales ont représ<strong>en</strong>té 11 millions d’euros.Cette somme constitue la première étape de l’investissem<strong>en</strong>t globalde Recherche & Développem<strong>en</strong>t. Chacun des projets ainsi financésse poursuit par un ou plusieurs programmes de développem<strong>en</strong>tréalisés au niveau des branches, qui nécessit<strong>en</strong>t des fonds au moinstrois fois aussi importants.3. Des outils spécifiques• Les outils mis à la disposition des établissem<strong>en</strong>tsLa Direction EHS du Groupe a élaboré un certains nombre d’outilsqu’elle met à la disposition des établissem<strong>en</strong>ts pour les aiderà mettre <strong>en</strong> place leurs propres actions, <strong>en</strong> cohér<strong>en</strong>ce avec ladémarche du Groupe.

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