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Rapport annuel 2009 - Institut Louis Malardé

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••PerspectivesSur le plan de la sécurité alimentaire, l’utilisation combinée de 2 tests (RBA et Neuro-2a) dans le cadre descampagnes de terrain et des prestations d’analyses, permettra de garantir aux consommateurs et auxprofessionnels de la pêche un diagnostic plus fiable. Sur le plan économique, l’implantation en routine du testNeuro-2a à l’ILM permettra au Pays d’anticiper sur la réflexion en cours au plan international (*) et sur laréglementation à venir.(*): la FDA et l’AIEA sont à l’origine de 2 initiatives distinctes ayant trait au suivi de la qualité sanitaire des poissonstropicaux alimentant les filières export à l’international. Elles visent à identifier un test de référence, à définir desseuils de salubrité acceptables pour le consommateur ainsi que les conditions de traçabilité des lots de poissonséligibles à l’export.2 . PREVENTION ET GESTION DES RISQUES LIES AUX INTOXICATIONS PAR BIOTOXINES MARINES EN POLYNESIE Campagnes d’évaluation du risque ciguatérique dans les lagons de Polynésie française•• ObjectifsCes campagnes d’évaluation du risque ciguatérique menées dans plusieurs lagons de PF poursuivent 4objectifs : Réactiver le programme de surveillance épidémiologique des cas d’intoxications directement auprès desagents de santé publique des dispensaires ; Caractériser la distribution géographique, l’abondance et le degré de toxicité des populations deGambierdiscus et/ou de cyanobactéries potentiellement dangereuses détectées in situ ; Etablir une cartographie du risque au sein de ces lagons, en se basant sur les principales aires de pêcheet les produits de la mer les plus prisés par la population ; Mener des actions d’information et de communication auprès de la population ainsi que des actionspédagogiques auprès des écoles, à des fins de prévention.••••••FinancementILM (4 M F.CFP par île)Collaborations Dr D. LAURENT – IRD, UMR152, Université Paul Sabatier, CPRBI (France et PF) Dr D. PONTON - IRD - UR128 CoRéUs (Nouvelle-Calédonie) M. TATARATA - Direction de l’environnement (PF) V. PIVETEAU - Réserve de Biosphère de Fakarava (PF)RésultatsDepuis 2007, 3 îles ont été concernées par ces études : Raivavae, Fakarava, et plus récemment Rapa. ARaivavae, nos résultats indiquent que les zones lagonaires les plus sensibles au risque ciguatérique sontaussi celles les plus soumises aux pressions climatiques et/ou anthropiques. Une cartographie des sites depêche et des espèces pisciaires les plus à risque a été réalisée fin 2007, puis réactualisée en <strong>2009</strong>. Parailleurs, les actions d’information et de communication menées auprès de la population entre 2007 et 2008ont permis une diminution significative des cas d’intoxication dans l’île, observée dès la fin 2008, et quis’explique essentiellement par un changement de comportement de la population vi-à-vis des zones de pêchefréquentées et des espèces pisciaires habituellement consommées.A Fakarava, atoll à vocation touristique qui bénéficie du label Réserve de Biosphère, la distinction entre zonessaines et à risque est apparue beaucoup plus diffuse. Les résultats de l’étude devraient toutefois bénéficierau plan de gestion des espaces maritimes (PGEM) en cours d’instauration, notamment concernant les zonesà placer sous rahui (zones de réserve). Une mission de restitution est programmée à Fakarava courant 2010.A Rapa, les analyses toxicologiques de type RBA positives aux CTXs effectuées en 2008 puis début novembre<strong>2009</strong> sur 3 espèces de poissons herbivores faisant partie de l’alimentation de base des Rapa (saumon de60

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