•••• Dr A. BELLEOUD et I. CAZALENS – ILM CIE J. LEININGER – Cellule Prévention-Santé (Raiatea, PF)RésultatsL’ILM n’est pas intervenu sur le programme cette année. Le manuscrit dédié à la comparaison des séquencesgénomiques complètes de souches de DV1 isolées à Hawaii et en PF au cours des épidémies de 2001 (A. IMRIEC. ROCHE, Z. ZHAO, S. BENNETT, M. LAILLE, P. EFFLER, VM. CAO-LORMEAU. Homology of dengue virus type 1complete genome sequences from dengue fever- and dengue hemorrhagic fever-associated epidemics inHawaii and French Polynesia), auquel le laboratoire a largement contribué, a été soumis à un autre éditeur:Annals of Tropical Medicine and Parasitology.Perspectives Publication de l’article Homology of dengue virus type 1 complete genome sequences from dengue feveranddengue hemorrhagic fever-associated epidemics in Hawaii and French Polynesia; Soumission de deux autres publications sur les résultats de l’étude sur l’immunité cellulaire T mémoire ; Programmation d’un nouveau recrutement de patients pour la poursuite de l’étude. Susceptibilité génétique humaine aux formes sévères de dengue – Projet•• ObjectifsCe projet est une étude génétique familiale d’association dont l’objectif est d’identifier, dans la population dePF, les facteurs génétiques humains impliqués dans le large spectre symptomatique d’infection par le virus dela dengue et, plus particulièrement ceux corrélés aux différents degrés de sévérité clinique de la formehémorragique. Des gènes candidats, pour lesquels un rôle fonctionnel dans le processus d’infection par levirus de la dengue est suspecté, ou a été démontré au cours de précédentes études, seront sélectionnés. Lesdifférents variants de chaque gène candidat seront recherchés dans la population de PF, puis l’existence d’unlien entre certains variants et le degré de sévérité de l’infection sera évaluée. Le premier gène candidat estDC-SIGN (CD209), il code pour un récepteur assurant l’entrée du virus de la dengue dans certains typescellulaires. Lors d’une précédente étude menée par l’équipe du Dr SAKUNTABHAI en Thaïlande, différentsvariants de la région promotrice de ce gène ont été identifiés, or l’un de ces variants a été associé avec uneprobabilité plus faible de développer une dengue. Les résultats pourraient contribuer à l’identification demarqueurs pronostiques des formes sévères, lesquels permettraient aux médecins d’anticiper l’apparition desymptômes sévères et de mieux se préparer à l’éventuelle survenue d’un choc.••••••••FinancementRecherche de financement en coursCollaborationsA. SAKUNTABHAI - <strong>Institut</strong> Pasteur de ParisRésultatsLe projet a été présenté au comité d’éthique de la PF qui a rendu un avis favorable. Par ailleurs, Mme Roches’est rendue à une session de réunions de travail organisée par le Dr SAKUNTABHAI pour la mise en place d’unréseau de collaboration sur la dengue (GLODEN). Le présent projet s’inscrit dans le cadre des thématiques quiseront développées par GLODEN.PerspectivesFinalisation des modalités pratiques de réalisation du projet et des partenariats dans le cadre d’unprogramme de recherche plus large et recherche de financement.50
Le projet piloté dans le cadre du Contrat de projet a pour objet l’acquisition par la PF d’un laboratoire deniveau de sécurité biologique 3 (NSB 3) hébergé par l’ILM. La santé publique, la surveillance et l’alerte épidémiologiqueCes dernière décennies, la PF a multiplié de façon exponentielle ses échanges, à la fois commerciaux et humains,avec des régions du monde telles que l’Asie du Sud Est où émergent de façon récurrente des pathogènesprésentant un fort potentiel épidémique. Dans la mesure où il paraît aujourd’hui illusoire de prévenir l’introductionde pathogènes tels que le SRAS, la grippe aviaire ou des arbovirus émergents (ex. Chikungunya), la présence d’uneinfrastructure permettant le traitement de matériel supposé hautement infectieux et le rendu rapide d’undiagnostic apparaît comme une première ligne de prévention, nécessaire et incontournable, contre l’émergenced’épidémies en PF.Dans le contexte actuel, en prenant l’hypothèse de l’arrivée en PF d’un patient suspect d’une infection à virus H5N1ou de l’introduction d’un virus hautement épidémique dans un élevage familial ou industriel de volailles, lediagnostic doit être réalisé hors du territoire. Compte tenu des délais et de la problématique du transport aériendes substances infectieuses, le temps de confirmation du diagnostic peut être estimé au mieux à une semaine etdemi voire deux, et ce, quel que soit le centre vers lequel seront acheminés les échantillons (métropole, Australie,Nouvelle-Zélande). Ce délai n’est pas compatible avec des objectifs efficaces d’alerte et de mise en place desmesures de contrôle. Ce délai serait réduit à 48 heures avec la présence sur place de l’infrastructure, du matérielet des ressources humaines adéquats. La recherche biomédicaleDans la continuité de son activité passée, le LVM contribue à l’élaboration d’outils moléculaires pour la détectionbiologique et entomologique des arbovirus à risque pour la PF, dont la dengue. La mise en pratique des outilsdestinés à la surveillance entomologique nécessite de pouvoir travailler sur des moustiques infectés enlaboratoire.Par ailleurs, le LVM s’engage aujourd’hui dans un programme ambitieux de connaissance de l’épidémiologiemoléculaire et de l’évolution génétique du virus de la dengue dans les Etats insulaires du Pacifique Sud. Unemeilleure connaissance des contraintes propres au contexte Pacifique Sud, probablement différentes de cellesidentifiées en Asie du Sud-Est, aux Etats-Unis ou en Amérique latine (où sont actuellement réalisés les essaiscliniques), contribueront à orienter le choix des futures campagnes vaccinales dans la région. Ce programmes’amputerait d’un volet de recherche essentiel sans la possibilité de manipuler des moustiques infectés.Bien que la mise en place de procédures précises permette la réalisation des programmes dans l’actuel NSB2, lanécessité de mener aujourd’hui des expérimentations avec des moustiques inoculés, justifie le souhait de l’ILM dese conformer à la règlementation européenne et de réaliser ces manipulations en NSB3.Dans le cadre des thématiques de recherches liées au virus de la dengue, la PF présente des atouts majeurs (laprésence sur place de patients, de virus et de vecteurs; un historique chargé et bien répertorié au niveau despatients; des isolats viraux récoltés au cours des épidémies ayant sévi en PF ses 30 dernières années; …). Aussi,dans le cadre de cette thématique, la PF mérite de se positionner davantage, tant au niveau du Pacifique Sud qu’auniveau mondial. Or, l’absence de laboratoire NSB3 en PF constitue un handicap majeur.Equipe : 11 th Pacific Science Inter-Congress, 2-6 mars <strong>2009</strong>, Tahiti.En raison de l’absence du chef de service pour une période prolongée, plusieurs missions initialement prévues pour<strong>2009</strong> ont été reportées à 2010 : déplacement au congrès ASTMH <strong>2009</strong> ; venue du Pr AASKOV à l’ILM dans le cadre du51