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Rapport annuel 2009 - Institut Louis Malardé

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Collaborations•• Pr E. OTTESEN et collaborateurs - Task Force for Global Health, Atlanta, Georgia, USA,•• Contribution scientifique et technique particulière du Dr S. LANEY (Smith College, Northampton,Massachussets, USA) et du Dr M. ITOH (Aichi Medical University, Nagakute, Japon). FinancementUn financement de 6065 US $ a été obtenu de la fondation Bill et Melinda Gates pour ce projet.2 . SURVEILLANCE BIOLOGIQUE ET ENTOMOLOGIQUE DE LA FILARIOSE PAR PCR : MISE AU POINT ET VALIDATION DE LADETECTION DE LARVES DE WUCHERERIA BANCROFTI DANS LE SANG DES PATIENTS PAR PCR EN TEMPS REEL ObjectifsLa recherche de microfilaires dans le sang est un des tests effectués par le laboratoire d’analyses de biologiemédicale (LABM) pour le diagnostic de la filariose, mais également sur un grand nombre de personnes (plusieurscentaines) lors d’enquêtes menées par l’ILM, pour évaluer l’efficacité des traitements de masse (Notézine, Zentel).La détection des microfilaires se fait classiquement par l’observation directe des microfilaires contenues dans 1mlde sang. Pour cela, le sang déshémoglobinisé est filtré sur une membrane nucléopore, puis après coloration,l’observation microscopique permet de détecter et de compter les microfilaires présentes sur cette membrane etd’en déduire la microfilarémie (concentration des microfilaires dans le sang). Cette technique nécessite beaucoupde manipulations et la lecture au microscope devient fastidieuse quand le nombre de membranes à observer estimportant, ce qui est le cas dans les enquêtes de surveillance. De plus, cette technique doit être réalisée sur dusang non congelé et prélevé pas plus de 3 à 4 jours avant.La PCR, consiste à mettre en évidence le parasite, non pas par son observation directe au microscope, mais par ladétection de son ADN. Une technologie récente, la PCR quantitative en temps réel, permet non seulement ladétection de l’ADN recherché mais aussi son dosage. Le LPM a mis au point un protocole pour déterminer lamicrofilarémie d’une personne à partir de la concentration d’ADN parasitaire détectée dans son sang en utilisantl’appareil Icycler disponible pour les laboratoires de recherche à l’ILM.Le travail initié en 2007 puis interrompu par manque de temps, a pu être poursuivi cette année.Il a consisté à :•• améliorer la technique de préparation des ADNs. En effet, la quantité d’ADN humain peut être très importantechez certains individus et, dans ce cas, l’ADN parasitaire sera masqué et non détecté. Le chauffage 5 minutesà 100°C du lysat permet de casser les grands brins d’ADN, et le traitement d’une partie du lysat au lieu de latotalité permet une préparation plus homogène des ADNs.•• établir une courbe de référence à partir d’échantillons sanguins ayant une concentration en microfilairesconnue.3 . CONTRIBUTION AUX PROGRAMMES ENTOMOLOGIQUES DU LEM Élimination d’une population isolée d’Aedes polynesiensis, vecteur principal de la filariose lymphatique,dans une zone de forte endémie de la Polynésie françaiseCe programme prévoit des lâchers de moustiques mâles stérilisant (d’une souche appelée CP sur le terrain pourréduire, voire éliminer, le moustique vecteur Ae. polynesiensis. C’est la présence d’une bactérie endosymbiote detype Wolbachia B, commune en Polynésie, mais différente de celle présente naturellement chez Ae. polynesiensis,qui provoque cette stérilité.Le LPM a amélioré la technique PCR de façon à pouvoir analyser des lots de 20 moustiques et peut maintenantdétecter :•• la présence d’un seul moustique ayant des wolbachia A parmi 19 autres ayant des wolbachia B,•• la présence d’un seul moustique ayant des wolbachia B parmi 19 autres ayant des wolbachia A.41

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