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Rapport annuel 2009 - Institut Louis Malardé

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Dépenses <strong>2009</strong>Financement extérieur(F.CFP)Budget ILM(F.CFP)TOTAL(F.CFP)Investissement 0 0 0Fonctionnement 0 1 232 020 1 232 020Missions, congrès, formations 0 0 0Total 0 1 232 020 1 232 020Hors charges communes et de personnelLargement répandue dans différents Etats et Territoires insulaires du Pacifique Sud où elle représente encore unproblème de santé publique, endémique en Polynésie française, la filariose lymphatique est une maladie parasitaireinduite par la présence d’un nématode transmis au stade larvaire à l’occasion de piqûres infectantes par le moustiquefemelle Aedes polynesiensis. La Polynésie française participe activement aux programmes régionaux de lutte contrel’endémie, notamment au programme PacELF coordonné par l’Organisation mondiale de la santé, le laboratoire derecherche en parasitologie médicale (LPM) assurant les analyses biologiques et entomologiques qui permettentd’évaluer l’impact des stratégies mises en œuvre. De plus, le LPM contribue à l’évaluation de nouveaux testssérologiques disponibles et à l’optimisation des techniques d’amplification génique pour la surveillance de l’endémie.1 . ETUDE MULTICENTRIQUE INTERNATIONALE POUR LA VALIDATION D’OUTILS DE SURVEILLANCE DANS LE CADRE DUPROGRAMME MONDIAL D’ELIMINATION DE LA FILARIOSE LYMPHATIQUE (SUITE) : PREPARATION D’UN PROGRAMMEINTITULE FILARIASIS TOOLS ASSESSMENT FOLLOW-UP 2010 , EN COLLABORATION AVEC L’ASSOCIATION TASK FORCEFOR GLOBAL HEALTH ObjectifsLes laboratoires de recherche en parasitologie (LPM) et entomologie médicale (LEM) ainsi que le centre deconsultation médicale et d’investigation épidémiologique (CIE) ont participé en 2007 et 2008 à une étudemulticentrique internationale pour la validation de tests de surveillance de l’endémie, managée par l’associationTask Force for Children Survival and Development.Pour mémoire, dans le site d’étude choisi en Polynésie française, le district d’Afareaitu à Moorea, une population de1018 personnes consentantes habitant 343 maisons prospectées, dénommée la communauté et un groupe d’enfantsscolarisés (365 enfants de 6-7 ans et 9-10 ans de 5 écoles différentes), dénommé les scolaires ont fait l’objet d’uneenquête avec questionnaire, prélèvement de sang capillaire au bout du doigt et recueil des urines.Sept tests ont été réalisés sur les prélèvements de chaque personne participant à l’étude (2 pour la détectiond’antigènes de vers adultes dans le sang afin de déterminer la prévalence du parasitisme filarien de Bancroft, 2pour la détection des microfilaires dans le but d’estimer le risque de transmission et 3 de détection des anticorpsanti-filaires).Le premier volet de l’étude n’a pas permis, après l’analyse des résultats globaux, de sélectionner de façon certaineun ou deux des tests sanguins disponibles pour assurer une surveillance précise de l’endémie. Des discordancesapparaissent notamment en ce qui concerne la détection des antigènes circulants de filaire adulte.Une étude complémentaire recommandée afin de mieux appréhender les causes de ces discordances a étépréparée en <strong>2009</strong> en collaboration avec l’association Task Force for Global Health. Un protocole avec estimation descoûts concernant les prélèvements de sang et les analyses biologiques à réaliser a été établi (150 personnesdéclarées positives lors du premier volet de l’étude sont concernées). Un projet de convention a été proposé auconseil d’administration qui l’a validé début 2010.40

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