<strong>les</strong> possibilités de création d’emplois sont réduites,comme l’immobilier et <strong>les</strong> <strong>finances</strong> 4 .En diminuant la production au niveau mondial, i<strong>les</strong>t probable que le fossé entre <strong>les</strong> emplois disponib<strong>les</strong>et la quantité de main d’œuvre s’élargisse brusquement.Le retour au pays de citoyens qui travaillaient à l’étrangercomme des émigrés économiques sera une pressionsupplémentaire sur le marché du travail. De même,la diminution de l’activité économique dans <strong>les</strong> pays duConseil de Coopération du Golf (CCG) aura des répercussionssérieuses sur ces pays <strong>les</strong> plus pauvres 5 . Il estdonc important que <strong>les</strong> Gouvernements et autres institutionsdont dépendent <strong>les</strong> communautés pauvres etvulnérab<strong>les</strong> – comme <strong>les</strong> famil<strong>les</strong> installées à l’étranger,<strong>les</strong> associations d’aide et <strong>les</strong> banques – soient capab<strong>les</strong>de colmater <strong>les</strong> brèches lorsque <strong>les</strong> revenus individuelssont soumis à une telle pression.Des outils gouvernementaux de politiqueéconomique et sources de revenusLes économies de la région arabe se sont développéessur la base de modè<strong>les</strong> semi-rentiers et rentiers. Ontrouve entre autres des pays producteurs de pétrole,pour <strong>les</strong>quels la majeure partie du PIB et <strong>les</strong> revenusdu Gouvernement proviennent des exportations deproduits pétroliers, et des pays non-pétroliers, quidépendent des différents types de revenus, principalementdes envois de fonds de l’étranger, de l’aideextérieure et des prêts bilatéraux et multilatéraux 6 .Depuis le milieu des années 1980, <strong>les</strong> Gouvernementsarabes ont mené des réformes économiques àla suite de la baisse des revenus du pétrole soumis àfluctuation et à la diminution des envois de fonds. Lesréformes ont également été imposées de l’extérieur ; <strong>les</strong>programmes prescrits par des institutions comme le FMIet la Banque Mondiale donnaient des recommandationsen faveur des politiques cycliques, des coupes dans <strong>les</strong>dépenses du Gouvernement, des privatisations ainsi quela libéralisation du commerce, <strong>les</strong> politiques d’intérêtet <strong>les</strong> taux de change 7 . En même temps, <strong>les</strong> politiquessocia<strong>les</strong> se sont de plus en plus marginalisées.En assumant différents choix politiques et enélaborant des mesures, <strong>les</strong> Gouvernements des pays4 Organisation Internationale du Travail. Global EmploymentTrend Brief. Genève : OIT, 2007. Le rapport souligne la fortehausse de la main d’œuvre dans la région arabe, avec unemoyenne de 3,7 % par an entre 2000 et 2005. En 2005-2007,le chômage a dépassé <strong>les</strong> 13 %, alors que <strong>les</strong> taux de chômagechez <strong>les</strong> jeunes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord étaientparmi <strong>les</strong> plus élevés au monde, l’OIT <strong>les</strong> évaluait à 25,7 % en2003 (allant de 46 % en Algérie à 6,3 % aux Emirats ArabesUnis). Il est probable que ces données supplémentairesofficiel<strong>les</strong> sous-estiment le taux de chômage général et qu’el<strong>les</strong>dissimulent des taux plus élevés dans <strong>les</strong> pays <strong>les</strong> plus pauvrescomme l’Égypte où un taux de 20 % équivaut à 10 millions decitoyens au chômage et à la recherche d’un travail.5 Khan, A., Abimourched, R. y Ciobanu, R. O. “The Global EconomicCrisis and the Impact on Migrant Workers”. Global Job CrisisObservatory, OIT, 2009. Disponible sur : .6 Allisa, S. “The Challenge of Economic Reform in ArabWorld: Toward More Productive Economies”. CarnegieEndowment for International Peace, 2007. Disponib<strong>les</strong>ur : .7 Al-Jourchi, S. “Economic and <strong>Social</strong> Rights: PreliminaryReview of International and Regional Initiatives”. Documentpréparé pour le Réseau Arabe d’ONG de Développement, 2008.«Nous devons former une coalition de vigilance internationale pour contrôler ce qu’iladvient des séries de programmes de relance et être capab<strong>les</strong> de réagir rapidement si<strong>les</strong> gouvernements n’utilisent pas à bon escient cet argent. Pour en finir avec la crise,nous devons concevoir des approches commercia<strong>les</strong> et financières basées sur <strong>les</strong> droits,surtout pour mettre en place des réseaux de sécurité dans le Nord et le Sud. Nous nevoulons pas simplement “retoucher” le modèle économique pour l’améliorer, mais lerebâtir complètement. Pour y arriver, nous devons profiter des événements politiques,comme la Conférence de l’ONU ou le Forum social mondial, pour réunir <strong>les</strong> personnes et<strong>les</strong> mouvements sociaux au moment critique» .non-pétroliers ont donné de plus en plus la prioritéaux circuits d’aide, à l’Investissement Étranger Direct(IED), à la libéralisation commerciale et aux remises,alors que <strong>les</strong> pays producteurs de pétrole ont continuéà se concentrer sur la rentabilité des exportations depétrole 8 . Ils ont néanmoins expérimenté des déficitsbudgétaires croissants et <strong>les</strong> déficits sur le comptecourant en 2008 se sont élevés à 1 % du PIB en Égypte,2,7 % en Syrie, 13,5 % au Liban et 18 % en Jordanie 9 .Le FMI a signalé un déficit de compte courant situéentre 1 et 2,6 % pour <strong>les</strong> pays du Maghreb en 2008,il s’attend à une aggravation jusqu’en 2012. Parallèlementà la diminution des opportunités d’exportation,on s’attend à ce que <strong>les</strong> déficits budgétaires augmentent– surtout en raison de la chute de la demande dumarché européen qui absorbait la majeure partie desexportations de la zone arabe et de la demande despays du Golfe qui absorbaient <strong>les</strong> exportations d’autrespays arabes avec une main d’œuvre abondante. Parailleurs on s’attend à ce que <strong>les</strong> recettes fisca<strong>les</strong> diminuentsuite à la crise tout comme <strong>les</strong> salaires, <strong>les</strong>envois de fonds et <strong>les</strong> transferts du Gouvernement.Par conséquent, la diminution des recettes publiqueset privées met sérieusement en danger <strong>les</strong> récentesconquêtes de développement ce qui entraînera certainementune hausse de l’incidence et de la gravité de lapauvreté et du chômage à moins que l’on ne prennedes mesures et des actions spécifiques et décisives.La crise a exposé la nature fluctuante de l’aide etdes envois de fonds mais aussi des avantages limitésde la libéralisation commerciale. Ces choix politiquesne peuvent être considérés comme des facteurs stab<strong>les</strong>sur <strong>les</strong>quels on peut bâtir une politique de croissancedurable à long terme. Ces instruments politiques devraientêtre considérés comme complémentaires d’unepolitique plus stable qui a besoin d’être développée dansla région, qui donne surtout la priorité au soutien descyc<strong>les</strong> de production intra-régionaux, au commerce,à la consommation et à la production nationa<strong>les</strong> ainsiqu’intra-régiona<strong>les</strong>.8 La Banque Mondiale a signalé dans plusieurs rapports que lacroissance du PIB dans <strong>les</strong> pays arabes où <strong>les</strong> revenus sontfaib<strong>les</strong> et la main d’œuvre abondante a été motivé par <strong>les</strong>importants flux de revenus issus du tourisme et des remiseset par l’augmentation de l’IED.9 Saif, I. y Choucair, F. “Arab Countries Stumble in the Faceof Growing Economic Crisis”. Carnegie Endowment forInternational Peace, mai 2009. Disponible sur :.Tanya Dawkins (Global-Local Links Project, Miami)Aide et investissement étranger direct (IED)Pour quelques pays arabes, l’aide constitue une partsignificative du PIB, en particulier <strong>les</strong> pays touchéspar des conflits comme l’Iraq, le Liban et <strong>les</strong> territoiresoccupés de Pa<strong>les</strong>tine, même si <strong>les</strong> montants fluctuenténormément. L’aide officielle au développement (AOD)nette attribuée à 22 pays arabes par tous <strong>les</strong> donateursa atteint 17,1 milliards d’USD en 2006. Ceci correspondaitpratiquement à 20 % de l’AOD totale délivrée par<strong>les</strong> donateurs aux pays en voie de développement 10 .Cette augmentation s’est focalisée sur quelquespays et elle tend à refléter <strong>les</strong> évènements géopolitiqueset militaires de la région ainsi que <strong>les</strong> stratégiessous-jacentes des principaux acteurs internationaux.En effet, <strong>les</strong> pays <strong>les</strong> moins développés de larégion (comme <strong>les</strong> Comores, Djibouti, la Mauritanie,la Somalie et le Yémen) ont reçu seulement 25,3 %de l’AOD perçue entre 2000 et 2006. D’autre part,46 % de l’aide perçue sur cette période était destinéeà l’Iraq. En général, l’Iraq, <strong>les</strong> territoires occupés dePa<strong>les</strong>tine et le Soudan ont reçu 63 % de l’aide totale 11 .Il est évident qu’il existe une nette différence entrel’orientation de l’aide qui circule dans la région et <strong>les</strong>priorités de développement humain 12 .Par rapport à l’IED totale, la participation arabe aucours de la décennie 1990-2000 a été d’à peine 2,1 %(1 % entre 1990 et 1999). Elle a par la suite augmentédrastiquement, passant de 6 milliards d’USD sur la période1995-1999 à plus de 24 milliards d’USD en 2006 13 .Environ 34 % de l’IED des pays provient d’autres paysarabes. De 1996 à 2006, la participation en pourcentagede l’IED à la formation du PIB a représenté 1 à 1,7 % pourtoute la région (en excluant l’Iraq). Dans <strong>les</strong> pays auxrevenus <strong>les</strong> plus faib<strong>les</strong> et à la main d’œuvre abondante,l’IED a considérablement augmenté de 2,4 % à 8 %, dans<strong>les</strong> pays riches et où la main d’œuvre abondante a été de10 Mahjoub, A. “Official Development Assistance in ArabCountries”. Document préparé pour le Réseau Arabe d’ONGde Développement en vue de sa présentation lors de laConférence de Doha pour la Révision du Financement pour leDéveloppement, 2008.11 Un autre grand bénéficiaire de l’aide dans la région estl’Égypte, de 2000 à 2006, ce pays a reçu 10 % de l’AODdestinée aux pays arabes de la part du Comité d’Assistanceau Développement.12 Ibid.13 Cette section se base sur des chiffres fournis par la BanqueMondiale (2007). Economic Developments and Prospects:Job Creation in an Era of High Growth. Washington DC :Banque Mondiale.Rapports thématiques 40 <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong>
0,2 % à 0,9 % et dans <strong>les</strong> pays riches qui importent lamain d’œuvre elle a diminué de 0,7 % à 0,3 %.Ces affluences, concentrées sur l’Égypte, la Jordanie,le Liban, le Maroc, la Tunisie et <strong>les</strong> Émirats ArabesUnis, sont encouragées par la conclusion d’importantsaccords de privatisation et une augmentation des investissementsdans le secteur de l’énergie. Par exemple,l’IED en Égypte a augmenté de 6,1 milliards d’USDdepuis 2006 en raison d’une licence de télécommunicationset à la privatisation du secteur bancaire. Cecilaisse entendre que <strong>les</strong> flux de l’IED n’ont pas été conçusen fonction des priorités de développement humain etn’ont pas donné la priorité à la valeur sociale ajoutée.Il est raisonnable de penser que l’AOD toutcomme l’IED peuvent ne pas être versées au vu desprojections antérieures en raison de la contractiondes budgets au niveau mondial. Ceci se traduira parmoins d’investissement par personne puisque lachute des revenus liés aux hydrocarbures et auximpôts donne déjà lieu à des ajustements budgétaires.Ceci exercera aussi une plus forte pression sur<strong>les</strong> budgets des pays ayant peu de revenus et unemain d’œuvre abondante et qui dépendent à l’heureactuelle de l’IED pour plus de 8 % de leur PIB.CommerceLa libéralisation commerciale a constitué une desprincipa<strong>les</strong> recommandations politiques encouragéeset adoptées dans la région comme outilpour une plus forte croissance et pour attirer plusd’IED. Les pays arabes ont élargi et approfondi destraités commerciaux entre eux puis ils ont ouvertconsidérablement leurs économies au commerce,investissements et aux flux de capitaux avec despays appartenant à d’autres régions. Malgré toutes<strong>les</strong> réformes, le commerce pris dans sa globalité en2005 n’a représenté dans <strong>les</strong> pays arabes que 4 %du commerce mondial. De plus, malgré l’exportationmassive d’hydrocarbures et la libéralisation commerciale,la région ne pèse que 5,5 % des exportationsmondia<strong>les</strong>, dont 90 % de pétrole 14 .Sur le front régional, malgré le lancement del’Accord de Libre Échange Arabe (ACLA) en 1997 et lasuppression à ce jour des taxes sur <strong>les</strong> mouvementsde biens entre 19 des 22 pays arabes, le commerceentre ces pays varie aujourd’hui entre 10 et 13 % deson chiffre d’affaire total, soit une légère augmentationpar rapport au 9 % obtenu en 1997. A l’heure actuelle,un des principaux obstac<strong>les</strong> auxquels doit faire facel’ACLA est le manque d’accord par rapport aux règ<strong>les</strong>d’origine sur <strong>les</strong> produits qui sont importants depuisun point de vue commercial intra-régional.En élargissant <strong>les</strong> traités commerciaux régionauxet bilatéraux 15 , <strong>les</strong> tarifs commerciaux se sont considérablementréduits dans pratiquement tous <strong>les</strong> pays14 Fonds Monétaire Arabe. Joint Arab Economic Report 2006.Disponible sur (seulement en arabe) : .15 A l’heure actuelle, six pays arabes sont en voie d’accès à l’OMC.Même si cette entrée présente des avantages indéniab<strong>les</strong> entermes d’accès aux marchés multilatéraux et de protectionréglementée, <strong>les</strong> termes d’accès actuellement en cours denégociation minent <strong>les</strong> perspectives de développement. On aexigé de la majorité des pays pour <strong>les</strong>quels l’entrée à l’OMC esten cours de discussion, davantage de libéralisation et la miseen oeuvre des engagements que <strong>les</strong> membres originaux del’OMC ont dû effectuer.TABLEAU 1. Bilan commercial dans la région arabe, 2007-2009Milliards d’USDde la région : la majorité des barrières non-tarifairesont été éliminées ou réduites significativement. En général,la région se classe à la deuxième position parmi<strong>les</strong> régions en voie de développement pour ce qui estdes réformes tarifaires entreprises depuis 2000, aprèsseulement l’Europe et l’Asie Centrale.Tous <strong>les</strong> pays arabes – qu’ils soient exportateursde pétrole ou non – ressentiront le contrecoupde la crise sur leurs comptes commerciaux. Alorsque <strong>les</strong> premiers sont touchés par <strong>les</strong> fluctuations duprix du pétrole et la chute de la demande, <strong>les</strong> secondsobserveront une baisse de leurs exportations versl’Europe et <strong>les</strong> pays du Golfe en raison de la diminutionde la demande, ils devront tous limiter leursimportations. En marge des coûts relatifs élevés dela majeure partie des importations nécessaires, comme<strong>les</strong> produits alimentaires, l’impact sur la balancecommerciale de la région sera dramatique.Envois de fonds depuis l’étrangerLes envois de fonds qui ont dépassé <strong>les</strong> 30 milliardsd’USD, ont un impact supérieur à celui de l’aide à la régionarabe et el<strong>les</strong> ont une répercussion énorme sur <strong>les</strong>famil<strong>les</strong> et <strong>les</strong> communautés. Une proportion sensibledes foyers aux revenus <strong>les</strong> plus faib<strong>les</strong> dépendentde ceux-ci. Les pays aux revenus <strong>les</strong> plus bas et à lamain d’œuvre abondante – comme Djibouti, l’Égypte, laJordanie, le Liban, le Maroc, la Tunisie et <strong>les</strong> territoiresoccupés de Pa<strong>les</strong>tine – ont vu leurs envois de fondspasser de 8 milliards d’USD en 1996-1999 à 13 milliardsd’USD en 2006 16 . De façon tout à fait similaire, dans <strong>les</strong>pays riches en ressources et en main d’œuvre, commel’Algérie et la Syrie, <strong>les</strong> envois de fonds sont passés respectivementd’1 milliard d’USD à 2,5 milliards d’USDet de 500 millions d’USD à 900 millions d’USD sur lamême période 17 . En 2007, l’affluence d’envois de fonds areprésenté environ 9 % du PIB au Maroc, 5 % en Tunisieet 2,2 % en Algérie 18 .16 Banque Mondiale, op. cit.17 Ibid.16014012010080604020-2018 Saif et Choucair, op. cit.0Arabie SaouditeKoweïtAlgériePaysEmirats ArabesLybieQatarIraqOmanBahreïnTunisieYémenSyrieLiban200720082009EgypteJordanieMarocSource : À partir de données fournies par le FMI.La Banque Mondiale a pronostiqué que <strong>les</strong> envoisde fonds, après avoir augmenté de pratiquement8 % en 2008, allaient diminuer en 2009. L’amplitudede la diminution est difficile à évaluer même si le piredes pronostics, élaboré l’année dernière, calcule unediminution de 5 % pour 2009 en comparaison à 2008et une nouvelle diminution pour 2010.Politiques socia<strong>les</strong>Les pays arabes présentent un déficit flagrant en termesde politiques socia<strong>les</strong>. Ceci reflète, en partie, unniveau insatisfaisant par rapport à la participation auprocessus d’élaboration de réponses politiques ou deplans de sauvetage par <strong>les</strong> différents groupes concernés– parmi eux, <strong>les</strong> organisations de la société civile.Ceci reflète aussi <strong>les</strong> capacités limitées des institutionsofficiel<strong>les</strong> à développer des politiques économiques etsocia<strong>les</strong> complètes. Des services sociaux de qualitéet accessib<strong>les</strong> manquent, de même, <strong>les</strong> mesures deprotection sociale disponib<strong>les</strong> pour plusieurs groupessociaux ont une portée limitée 19 .Les problèmes de politiques socia<strong>les</strong> sur le marchédu travail sont liés au manque de services sociauxde qualité et accessib<strong>les</strong>. Un autre problème est laportée des mesures de protection sociale disponib<strong>les</strong>pour <strong>les</strong> différents groupes sociaux. Il est indispensablede mettre en place des politiques socia<strong>les</strong> intégra<strong>les</strong>pour amortir <strong>les</strong> effets d’un éventuel malaise social,en particulier lorsque <strong>les</strong> réponses gouvernementa<strong>les</strong>ne sont pas à la hauteur face aux impacts négatifsde la crise. Ces politiques doivent s’étendre au-delàdes réseaux de protection sociale traditionnels quiexistaient avant la crise et qui se limitaient souvent àdes subventions pour <strong>les</strong> aliments et l’électricité, desvirements en numéraires et un soutien aux plans demicrofinancement. Les politiques socia<strong>les</strong> intégra<strong>les</strong>doivent également comprendre le secteur informel19 Même dans un pays comme la Tunisie où le fond de sécuritésociale est considéré comme un modèle, le gouvernementse heurte à des problèmes pour répondre aux besoins desnouveaux chômeurs à la suite de la crise. Saif et Choucair, op. cit.<strong>Social</strong> <strong>Watch</strong>41Choix de politiques dans la région arabe
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